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'''Charles Fauvety''', né le {{date de naissance-|10 août 1813}} à [[Uzès]]<!--Test homonymie=0 ([[Gard]])-->, mort le {{date de mort-|11 février 1894}} à [[Asnières-sur-Seine]]<!--Test homonymie=0 ([[Hauts-de-Seine]])--><ref>{{Lien web|langue=fr|titre=Charles Fauvety (1813-1894) - Auteur - Ressources de la Bibliothèque nationale de France|url=http://data.bnf.fr/16520987/charles_fauvety/|site=data.bnf.fr|consulté le=2018-02-06}}.</ref> est un [[journaliste]] et un [[philosophe]] français.
'''Charles Fauvety''', né le {{date de naissance|9 août 1813}} à [[Uzès]]<!--Test homonymie=0 ([[Gard]])-->, mort le {{date de mort|11 février 1894}} à [[Asnières-sur-Seine]]<!--Test homonymie=0 ([[Hauts-de-Seine]])--><ref>{{Lien web|langue=fr|titre=Charles Fauvety (1813-1894) - Auteur - Ressources de la Bibliothèque nationale de France|url=http://data.bnf.fr/16520987/charles_fauvety/|site=data.bnf.fr|consulté le=2018-02-06}}.</ref> est un [[journaliste]] et un [[philosophe]] [[France|français]].


== Biographie ==
== Biographie ==
Jean Charles Fauvety naît le 9 août 1813 à Uzès, dans le Gard<ref>{{Ouvrage|langue=fr|auteur1=Acte de naissance de Jean Charles Fauvety|titre=Registre d'état-civil de la commune d'Uzès (1813-1814)|passage=45|éditeur=Archives départementales du Gard|pages totales=363|lire en ligne=https://v-earchives.gard.fr/series/FRAD030_ETAT_CIVIL/UZES/REGISTRES/FRAD030_334_00104?s=FRAD030_334_5E59170000_0001.jpg&e=FRAD030_334_5E59170000_0363.jpg|consulté le=10 décembre 2022}}</ref>. Il est le fils de Jean David Fauvety, propriétaire, et de son épouse, Louise Olive.
Issu du [[protestantisme libéral]], sa famille, protestante cévenole, a émigré en Suisse avant de revenir en France avant la [[Révolution française|Révolution]]<ref name="FBES">{{Ouvrage|langue=fr|auteur=Francis Bertin|titre=Ésotérisme et socialisme|sous-titre=|lieu=Paris|éditeur=L’âge d’homme|année=1995|numéro=9 de Politica hermetica|lire en ligne={{Google Livres|page=73|D4MGzF9hIcEC}}|isbn=978-2-82510-695-2|pages totales=225|passage=73|format=}}.</ref>. Son grand-père a été juré au [[Tribunal révolutionnaire|tribunal révolutionnaire de Paris]], avant de présider celui d'Orange, puis d’être guillotiné comme robespierriste<ref name="FBES"/>, victime de la réaction consécutive à la [[chute de Robespierre]]<ref name="LNR">{{Ouvrage|langue=fr|auteur=|lien auteur=|titre=La Nouvelle Revue|lieu=Paris|éditeur=|année=1894|tome=89|lire en ligne={{Google Livres|page=122|riRYAAAAYAAJ}}|isbn=|pages totales=|passage=122|format=}}.</ref>. Son père propre a dû se cacher, pendant, quatre ans, avec sa femme et son enfant, dans les montagnes des Cévennes, pendant la [[Terreur blanche]]<ref name="LNR"/>, avant de pouvoir revenir s’installer comme propriétaire foncier près d’Uzès et de jouir d'une relative aisance dans le textile<ref name="FBES"/>.


Issue du [[protestantisme libéral]], sa famille, protestante cévenole, a émigré en Suisse avant de revenir en France avant la [[Révolution française|Révolution]]<ref name="FBES">{{Ouvrage|langue=fr|auteur=Francis Bertin|titre=Ésotérisme et socialisme|sous-titre=|lieu=Paris|éditeur=L’âge d’homme|année=1995|numéro=9 de Politica hermetica|lire en ligne={{Google Livres|page=73|D4MGzF9hIcEC}}|isbn=978-2-82510-695-2|pages totales=225|passage=73|format=}}.</ref>. Son grand-père a été juré au [[Tribunal révolutionnaire|tribunal révolutionnaire de Paris]], avant de présider celui d'Orange, puis d’être guillotiné comme robespierriste<ref name="FBES" />, victime de la réaction consécutive à la [[chute de Robespierre]]<ref name="LNR">{{Ouvrage|langue=fr|auteur=|lien auteur=|titre=La Nouvelle Revue|lieu=Paris|éditeur=|année=1894|tome=89|lire en ligne={{Google Livres|page=122|riRYAAAAYAAJ}}|isbn=|pages totales=|passage=122|format=}}.</ref>. Son propre père a dû se cacher, pendant quatre ans, avec sa femme et son enfant, dans les montagnes des Cévennes, pendant la [[Terreur blanche (France)|Terreur blanche]]<ref name="LNR" />, avant de pouvoir revenir s’installer comme propriétaire foncier près d’Uzès et de jouir d'une relative aisance dans le textile<ref name="FBES" />.
Pendant ses études, effectuées au [[collège Sainte-Barbe]] à Paris, Fauvety est arrêté par les gendarmes de [[Charles X]] pendant les [[Trois Glorieuses|événements de 1830]]<ref name="LNR"/>. Gérant un commerce de bonneterie, il abandonne celui-ci à un beau-frère, en 1845, pour se consacrer à la philosophie et la politique<ref name="FBES"/>. Devenu [[Saint-simonisme|saint-simonien]], après avoir entendu une conférence de [[Claude Henri de Rouvroy de Saint-Simon|Saint-Simon]], [[Chapelle Taitbout|salle Taitbout]], en 1830, il s’en éloigne presque aussitôt, opposé à l’industrialisme théocratique du [[Barthélemy Prosper Enfantin|Père Enfantin]]<ref name="FBES"/>. Passé au [[Charles Fourier|fouriérisme]], il est néanmoins en désaccord avec la physiologie des passions. Il côtoie aussi les [[Icarie|cabétistes]], sans pour autant être convaincu par le [[Icarie|communisme icarien]]<ref name="FBES"/>.

Pendant ses études, effectuées au [[Collège Sainte-Barbe (Paris)|collège Sainte-Barbe]] à Paris, Charles Fauvety est arrêté par les gendarmes de [[Charles X]] pendant les [[Trois Glorieuses|événements de 1830]]<ref name="LNR" />. Gérant un commerce de bonneterie, il abandonne celui-ci à un beau-frère, en 1845, pour se consacrer à la philosophie et la politique<ref name="FBES" />. Devenu [[Saint-simonisme|saint-simonien]], après avoir entendu une conférence de [[Claude Henri de Rouvroy de Saint-Simon|Saint-Simon]], [[Chapelle Taitbout|salle Taitbout]], en 1830, il s’en éloigne presque aussitôt, opposé à l’industrialisme théocratique du [[Barthélemy Prosper Enfantin|Père Enfantin]]<ref name="FBES" />. Passé au [[Charles Fourier|fouriérisme]], il est néanmoins en désaccord avec la physiologie des passions. Il côtoie aussi les [[Icarie|cabétistes]], sans pour autant être convaincu par le [[Icarie|communisme icarien]]<ref name="FBES" />.


Il fonde alors la {{Citation|Religion laïque}}, qui se fixait pour but de rechercher une harmonie entre la [[religion]] et la [[raison]], en ne gardant Dieu que dans un sens [[panthéisme|panthéiste]] et l’immortalité de l’âme que comme une probabilité.
Il fonde alors la {{Citation|Religion laïque}}, qui se fixait pour but de rechercher une harmonie entre la [[religion]] et la [[raison]], en ne gardant Dieu que dans un sens [[panthéisme|panthéiste]] et l’immortalité de l’âme que comme une probabilité.
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Il a participé à la création d’organes de presse sans lendemain. En 1845, c’est ''La Vérité sur toutes choses'', revue mensuelle fondée avec l’occultiste [[Éliphas Lévi]], qui ne parut que pendant quatre mois. En 1847, il réitère, avec la fondation, avec l’humoriste ex saint-simonien ex-fouriériste [[Jules Viard]], du journal ''[[Le Représentant du peuple]]'', bientôt interrompu par la Révolution. En 1855, il crée ''la Revue philosophique mensuelle'', à laquelle participera la féministe révolutionnaire [[Jenny d'Héricourt]]<ref name=Queruel>{{bibliographie|Q85703577|passage=250-251}} <!--La FM sous N3 -->.</ref>. Président de la Société scientifique d’études psychologiques, il était l’éditeur de son ''Bulletin mensuel''. Il a également collaboré à la revue bimestrielle de critique religieuse, politique et sociale italienne d’inspiration janséniste, fondée en 1854 à [[Turin]] par le [[Cristoforo Bonavino|Père Franchi]], ''La Ragione''.
Il a participé à la création d’organes de presse sans lendemain. En 1845, c’est ''La Vérité sur toutes choses'', revue mensuelle fondée avec l’occultiste [[Éliphas Lévi]], qui ne parut que pendant quatre mois. En 1847, il réitère, avec la fondation, avec l’humoriste ex saint-simonien ex-fouriériste [[Jules Viard]], du journal ''[[Le Représentant du peuple]]'', bientôt interrompu par la Révolution. En 1855, il crée ''la Revue philosophique mensuelle'', à laquelle participera la féministe révolutionnaire [[Jenny d'Héricourt]]<ref name=Queruel>{{bibliographie|Q85703577|passage=250-251}} <!--La FM sous N3 -->.</ref>. Président de la Société scientifique d’études psychologiques, il était l’éditeur de son ''Bulletin mensuel''. Il a également collaboré à la revue bimestrielle de critique religieuse, politique et sociale italienne d’inspiration janséniste, fondée en 1854 à [[Turin]] par le [[Cristoforo Bonavino|Père Franchi]], ''La Ragione''.


[[Franc-maçon]], il est membre du conseil de l'ordre du [[Grand Orient de France]] sous le [[Second Empire]] au cours de la grande maitrise du général [[Émile Mellinet]]<ref>{{bibliographie|Q28827910|collection=L'univers maçonnique|id=YHV2014|passage=339}}. <!---Yves Hivert-Messeca, L'Europe sous l'acacia T2---></ref>. Il est initié dans une loge du rite de Misraîm en 1847, mais il apparait comme peu actif dans cet atelier. En 1858, sur les conseils de son ami Pierre Riche-Gardon, il rejoint la loge parisienne {{Citation|La Renaissance par les émules d'Hiram}} dans laquelle il est officier. Élu vénérable en 1860, il fait partie des opposants vindicatifs au grand-maître [[Lucien Murat]] jusqu'à l'obtention de son départ. Il est élu au conseil de l'ordre en même temps que le [[Maréchal Magnan]]<ref name=Queruel/>.
[[Franc-maçon]], il est initié dans une loge du rite de Misraïm en 1847, mais il apparait comme peu actif dans cet atelier. En 1858, sur les conseils de son ami Pierre Riche-Gardon, il rejoint la loge parisienne {{Citation|La Renaissance par les émules d'Hiram}} dans laquelle il est officier. Élu vénérable en 1860, il fait partie des opposants vindicatifs au grand-maître [[Lucien Murat]] jusqu'à l'obtention de son départ. Il est élu au conseil de l'ordre en même temps que le [[Bernard Pierre Magnan|Maréchal Magnan]], fonction qu'il conserve jusqu'en 1867<ref name=Queruel/>{{,}}<ref>{{bibliographie|Q28827910|collection=L'univers maçonnique|id=YHV2014|passage=339}}. <!---Yves Hivert-Messeca, L'Europe sous l'acacia T2---></ref>.

=== Vie privée ===
Il épouse le 13 décembre 1864, à la mairie du {{2e}} arrondissement de Paris, Fortunée Gariot, dite Mademoiselle Maxime (1805-1887), ancienne tragédienne et pensionnaire à la Comédie-Française<ref>{{Ouvrage|langue=fr|auteur1=Acte de mariage entre Jean Charles Fauvety et Fortunée Gariot|titre=Registre des mariages de la mairie du 2ème arrondissement de Paris (1864), cote V4E 145|passage=29|éditeur=Archives de Paris|pages totales=31|lire en ligne=https://archives.paris.fr/arkotheque/visionneuse/visionneuse.php?arko=YTo2OntzOjQ6ImRhdGUiO3M6MTA6IjIwMTktMDMtMDQiO3M6MTA6InR5cGVfZm9uZHMiO3M6MTE6ImFya29fc2VyaWVsIjtzOjQ6InJlZjEiO2k6NDtzOjQ6InJlZjIiO2k6MTk5MjIxO3M6MTY6InZpc2lvbm5ldXNlX2h0bWwiO2I6MTtzOjIxOiJ2aXNpb25uZXVzZV9odG1sX21vZGUiO3M6NDoicHJvZCI7fQ==#uielem_move=30%2C2&uielem_islocked=0&uielem_zoom=125&uielem_brightness=0&uielem_contrast=0&uielem_isinverted=0&uielem_rotate=F|consulté le=10 décembre 2022}}</ref>.


== Publications ==
== Publications ==
* ''Organisation communale et centrale de la République'', 1851.
* ''Philosophie maçonnique'', 1862.
* ''Philosophie maçonnique'', 1862.
* ''Catéchisme à l’usage de l’aspirant à l’initiation'', 1862.
* ''Catéchisme à l’usage de l’aspirant à l’initiation'', 1862.
* ''Critique de la morale indépendante, épitre à [[Alexandre Massol|Massol]]'', 1865.
* ''Critique de la morale indépendante, épître à [[Alexandre Massol|Massol]]'', 1865.
* ''Catéchisme philosophique de la religion universelle'', 1874.
* ''Catéchisme philosophique de la religion universelle'', 1874.
* ''La Religion laïque'', 1887.
* ''La Religion laïque'', 1887.
* ''Théonomie : démonstration scientifique de l'existence de Dieu'', 1894.
* ''Théonomie : démonstration scientifique de l'existence de Dieu'', 1894.
* ''Règne de l'esprit pur'', 1896.
* ''Règne de l'esprit pur'', 1896.
* ''Organisation communale et centrale de la République''.


== Notes et références ==
== Notes et références ==
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== Liens externes ==
== Liens externes ==
* {{Autorité}}
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[[Catégorie:Décès à Asnières-sur-Seine]]
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Dernière version du 8 février 2023 à 01:05

Charles Fauvety
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Formation
Activité
Autres informations
Mouvements

Charles Fauvety, né le à Uzès, mort le à Asnières-sur-Seine[1] est un journaliste et un philosophe français.

Jean Charles Fauvety naît le 9 août 1813 à Uzès, dans le Gard[2]. Il est le fils de Jean David Fauvety, propriétaire, et de son épouse, Louise Olive.

Issue du protestantisme libéral, sa famille, protestante cévenole, a émigré en Suisse avant de revenir en France avant la Révolution[3]. Son grand-père a été juré au tribunal révolutionnaire de Paris, avant de présider celui d'Orange, puis d’être guillotiné comme robespierriste[3], victime de la réaction consécutive à la chute de Robespierre[4]. Son propre père a dû se cacher, pendant quatre ans, avec sa femme et son enfant, dans les montagnes des Cévennes, pendant la Terreur blanche[4], avant de pouvoir revenir s’installer comme propriétaire foncier près d’Uzès et de jouir d'une relative aisance dans le textile[3].

Pendant ses études, effectuées au collège Sainte-Barbe à Paris, Charles Fauvety est arrêté par les gendarmes de Charles X pendant les événements de 1830[4]. Gérant un commerce de bonneterie, il abandonne celui-ci à un beau-frère, en 1845, pour se consacrer à la philosophie et la politique[3]. Devenu saint-simonien, après avoir entendu une conférence de Saint-Simon, salle Taitbout, en 1830, il s’en éloigne presque aussitôt, opposé à l’industrialisme théocratique du Père Enfantin[3]. Passé au fouriérisme, il est néanmoins en désaccord avec la physiologie des passions. Il côtoie aussi les cabétistes, sans pour autant être convaincu par le communisme icarien[3].

Il fonde alors la « Religion laïque », qui se fixait pour but de rechercher une harmonie entre la religion et la raison, en ne gardant Dieu que dans un sens panthéiste et l’immortalité de l’âme que comme une probabilité.

Il a participé à la création d’organes de presse sans lendemain. En 1845, c’est La Vérité sur toutes choses, revue mensuelle fondée avec l’occultiste Éliphas Lévi, qui ne parut que pendant quatre mois. En 1847, il réitère, avec la fondation, avec l’humoriste ex saint-simonien ex-fouriériste Jules Viard, du journal Le Représentant du peuple, bientôt interrompu par la Révolution. En 1855, il crée la Revue philosophique mensuelle, à laquelle participera la féministe révolutionnaire Jenny d'Héricourt[5]. Président de la Société scientifique d’études psychologiques, il était l’éditeur de son Bulletin mensuel. Il a également collaboré à la revue bimestrielle de critique religieuse, politique et sociale italienne d’inspiration janséniste, fondée en 1854 à Turin par le Père Franchi, La Ragione.

Franc-maçon, il est initié dans une loge du rite de Misraïm en 1847, mais il apparait comme peu actif dans cet atelier. En 1858, sur les conseils de son ami Pierre Riche-Gardon, il rejoint la loge parisienne « La Renaissance par les émules d'Hiram » dans laquelle il est officier. Élu vénérable en 1860, il fait partie des opposants vindicatifs au grand-maître Lucien Murat jusqu'à l'obtention de son départ. Il est élu au conseil de l'ordre en même temps que le Maréchal Magnan, fonction qu'il conserve jusqu'en 1867[5],[6].

Vie privée

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Il épouse le 13 décembre 1864, à la mairie du 2e arrondissement de Paris, Fortunée Gariot, dite Mademoiselle Maxime (1805-1887), ancienne tragédienne et pensionnaire à la Comédie-Française[7].

Publications

[modifier | modifier le code]
  • Organisation communale et centrale de la République, 1851.
  • Philosophie maçonnique, 1862.
  • Catéchisme à l’usage de l’aspirant à l’initiation, 1862.
  • Critique de la morale indépendante, épître à Massol, 1865.
  • Catéchisme philosophique de la religion universelle, 1874.
  • La Religion laïque, 1887.
  • Théonomie : démonstration scientifique de l'existence de Dieu, 1894.
  • Règne de l'esprit pur, 1896.

Notes et références

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  1. « Charles Fauvety (1813-1894) - Auteur - Ressources de la Bibliothèque nationale de France », sur data.bnf.fr (consulté le ).
  2. Acte de naissance de Jean Charles Fauvety, Registre d'état-civil de la commune d'Uzès (1813-1814), Archives départementales du Gard, 363 p. (lire en ligne), p. 45
  3. a b c d e et f Francis Bertin, Ésotérisme et socialisme, Paris, L’âge d’homme, , 225 p. (ISBN 978-2-82510-695-2, lire en ligne), chap. 9 de Politica hermetica, p. 73.
  4. a b et c La Nouvelle Revue, t. 89, Paris, (lire en ligne), p. 122.
  5. a et b Alain Queruel (préf. Yves Hivert-Messeca), La franc-maçonnerie sous Napoléon III, Éditions Cépaduès, , 324 p. (ISBN 978-2-36493-773-4), p. 250-251.Voir et modifier les données sur Wikidata .
  6. Yves Hivert-Messeca, L'Europe sous l'acacia : Histoire de la franc-maçonnerie européenne du XVIIIe siècle à nos jours, vol. 2, XIXe siècle, Éditions Dervy, coll. « L'univers maçonnique », , 780 p. (ISBN 979-10-242-0023-1), p. 339.Voir et modifier les données sur Wikidata.
  7. Acte de mariage entre Jean Charles Fauvety et Fortunée Gariot, Registre des mariages de la mairie du 2ème arrondissement de Paris (1864), cote V4E 145, Archives de Paris, 31 p. (lire en ligne), p. 29

Liens externes

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