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« Mathias Doué » : différence entre les versions

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'''Mathias Doué''', né le {{date|24|février|1946}} et mort le [[23 mars]] [[2017]], est un militaire [[Côte d'Ivoire|ivoirien]] ancien Chef d'État Major des Armées.
'''Mathias Doué''', né le {{date de naissance|24|février|1946}} et mort le {{date de décès|23|mars|2017}}, est un militaire [[Côte d'Ivoire|ivoirien]], ancien chef d'état major de l'armée ivoirienne (Fanci).


==Formation==
== Biographie ==


Après un diplôme en Histoire et Géographie (1966-1968), il fait de 1968 à 1970 les Classes préparatoires aux Grandes Écoles Militaire Françaises puis entre en 1968 en {{1re|année}} au lycée Poincaré de [[Nancy]] où il est rattaché à la {{61e}} Compagnie Divisionnaire de Nancy avant de préparer en 1969 le concours de Saint-Cyr à la [[corniche (militaire)|corniche Bournazel]] du [[lycée Dumont-d'Urville]] de [[Toulon]]. Il intègre en [[1970]] l'[[École spéciale militaire de Saint-Cyr]]. Pendant cette période l'école est dirigée par le général de brigade Jean Richard. Il est alors rattaché au {{4e}} Régiment d’infanterie de Marine de Toulon Admission au concours d’entrée à Saint-Cyr Coetquidam (France) avec équivalence du {{quoi|Duel}} 2 en Lettres Modernes.
1966-1968 : DUEL Histoire et Géographie


De [[1970]] à [[1972]], il est [[élève-officier]] appartenant à la promotion {{|157}} [[Charles de Gaulle|Général de Gaulle]]<ref>[http://www.lapromodegaulle.com/promo.php#g Site Internet de l'association promotion {{|157}} Général de Gaulle, ''Liste des 197 Officiers de la Promotion GDG 70-72'']</ref> tout comme les anciens CEMA sénégalais et congolais le Général [[Babacar Gaye]] et le Général congolais [[Jean-Marie Mokoko]], le général [[Ilunga Shamanga]] chef d'état-major particulier du maréchal [[Mobutu]] et les officiers français Bernard Périco, ancien commandant la [[Brigade de sapeurs-pompiers de Paris]]<ref>[http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000604811&dateTexte= ''JORF'' {{|175}} du 31 juillet 2003, {{p.|13097}}, texte {{|67}}, ''Décret du 21 juillet 2003 Nomination commandant de la brigade de sapeurs-pompiers de Paris'']</ref>, Jean-Loup Moreau, inspecteur de l'[[Armée de terre (France)|armée de terre]]<ref>[http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do;jsessionid=?cidTexte=JORFTEXT000019075332&dateTexte=&oldAction=rechJO ''JORF'' {{|0149}} du 27 juin 2008, ''Décret du 26 juin 2008 portant affectation d'officiers généraux'']</ref> et [[Elrick Irastorza]], chef d'état-major de l'armée de terre<ref>[https://www.defense.gouv.fr/defense/votre_espace/journalistes/nominations/mesures_d_ordre_individuel_du_mercredi_2_juillet_2008 Site internet du Ministère de la Défense,'' Mesures d'ordre individuel du mercredi 2 juillet 2008'']</ref>.
1968-1970 : Classes Préparatoires aux Grandes Écoles Militaire Françaises


Il est aussi de la même promotion que les militaires sénégalais [[Mbaye Faye]] (ancien sous-CEM), [[Alioune Badara Niang]] (ancien DG du [[Port autonome de Dakar]] en remplacement de Pathé Ndiaye<ref>[http://www.gouv.sn/conseils_ministres/cdm_detail.cfm?numero=135 Communiqué du Conseil des Ministres du 18 mai 2000, ''Nomination Directeur Général du Port Autonome de Dakar'']</ref>), Abdoulaye Dieng (ambassadeur du Sénégal en [[Guinée-Bissau]]<ref>''J.O. {{n°|6040}} du samedi 6 avril 2002'', ''Décret {{|2002-14}} du 15 janvier 2002 portant nomination du général de brigade Abdoulaye Dieng en qualité d’Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Sénégal en Guinée Bissau''</ref> et l'intendant colonel Oumar Niang (attaché militaire au Maroc).
1968-1969 : {{1re|année}} Lycée Poincaré à Nancy, Rattachement à la {{61e}} Compagnie Divisionnaire de Nancy


Sorti [[Lieutenant (grade militaire)|Lieutenant]], il suit le Cours de perfectionnement des officiers subalternes à l'[[École d'application de l'arme blindée cavalerie]] de [[Saumur]]. De 1977 à 1981 il fait une Maîtrise en droit privé Option carriers Judiciaires.
1969-1970 : {{2e}} année: Il prépare ensuite le concours de Saint-Cyr à la [[corniche (militaire)|corniche Bournazel]] du Lycée [[Jules Dumont d'Urville|Dumont d'Urville]] de [[Toulon]] et intègre en [[1970]] l'[[École spéciale militaire de Saint-Cyr]]. Pendant cette période l'école est dirigée par le général de brigade Jean Richard. Il est alors rattaché au {{4e}} Régiment d’infanterie de Marine de Toulon Admission au concours d’entrée à Saint-Cyr Coetquidam (France) avec équivalence du DUEL 2 en Lettres Modernes.


{{refnec|Il est breveté de l’Enseignement militaire supérieur ''Führungs Akademie'' de la ''Bundeswehr'' ([[République fédérale d'Allemagne]])}}.
De [[1970]] à [[1972]], il est [[élève-officier]] appartenant à la promotion "N°157 [[Charles de Gaulle|Général de Gaulle]]"<ref>''Site Internet de l'association promotion N°157 Général de Gaulle'', "Liste des 197 Officiers de la Promotion GDG 70-72" [http://www.lapromodegaulle.com/promo.php#g]</ref> tout comme les anciens CEMA sénégalais et congolais le Général [[Babacar Gaye]] et le Général congolais [[Jean-Marie Mokoko]], le défunt général [[Ilunga Shamanga]] chef d'état-major particulier du maréchal [[Mobutu]] et les officiers français suivants: le Général Bernard Périco, ancien commandant la [[Brigade de sapeurs-pompiers de Paris]]<ref>''JORF n°175 du 31 juillet 2003 page 13097 texte n° 67 '', "Décret du 21 juillet 2003 Nomination commandant de la brigade de sapeurs-pompiers de Paris" [http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000604811&dateTexte=]</ref>, le Général de corps d'armée Jean-Loup MOREAU actuel inspecteur de l'[[Armée de terre (France)|armée de terre]]<ref>''JORF n°0149 du 27 juin 2008'', Décret du 26 juin 2008 portant affectation d'officiers généraux [http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do;jsessionid=?cidTexte=JORFTEXT000019075332&dateTexte=&oldAction=rechJO]</ref> et le Général [[Elrick Irastorza]] actuel chef d'état-major de l'[[Armée de terre (France)|armée de terre]]<ref>''Site Internet du Ministère de la Défense'', Mesures d'ordre individuel du mercredi 2 juillet 2008 [http://www.defense.gouv.fr/defense/votre_espace/journalistes/nominations/mesures_d_ordre_individuel_du_mercredi_2_juillet_2008]</ref>.


{{refnec|Il est auditeur à l'[[Institut des hautes études de défense nationale]] (France), à l'Institut international du droit des conflits armés de San Remo ([[Italie]]), à l'Académie internationale de la paix de Vienne ([[Autriche]]) et au [[Centre Pearson pour le maintien de la paix]] ([[Canada]])}}.
Il est aussi de la même promotion que les militaires sénégalais suivants: Colonel [[Mbaye Faye]] (ancien sous-CEM), le Colonel de gendarmerie [[Alioune Badara Niang]] (ancien DG du [[Port autonome de Dakar]] en remplacement de Pathé Ndiaye<ref>''Communiqué du Conseil des Ministres du 18-05-2000'', "Nomination Directeur Général du Port Autonome de Dakar" [http://www.gouv.sn/conseils_ministres/cdm_detail.cfm?numero=135]</ref>), Général Abdoulaye Dieng (ambassadeur du Sénégal en [[Guinée-Bissau]]<ref>''J.O. N° 6040 du Samedi 6 avril 2002'', "Décret n° 2002-14 du 15 janvier 2002 portant nomination du général de brigade Abdoulaye Dieng en qualité d’Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Sénégal en Guinée Bissau" [http://www1.adie.sn/jo/article.php3?id_article=314&var_recherche=G%E9n%E9ral+Abdoulaye+Dieng]</ref>) et l'intendant colonel Oumar Niang (attaché militaire au Maroc).


=== Carrière ===
Sorti [[Lieutenant (grade militaire)|Lieutenant]], il suit le Cours de perfectionnement des officiers subalternes à l'[[École d'application de l'arme blindée cavalerie]] de [[Saumur]].
Instructeur à l’École des forces armées de Bouaké (1973-1975), juge d’instruction près le Tribunal militaire (1976-1978), {{1er}} substitut du Commissaire du gouvernement au Parquet militaire d’Abidjan, il est de 1982 à 1986 directeur des Affaires administratives et législatives militaires.


Commandant du 1{{er}} bataillon blindé d’Akouédo sous le commandement du CEMA [[Félix Ory]] (1988-1990) puis du 1{{er}} bataillon d’infanterie du 1{{er}} bataillon blindé et des camps militaires d’[[Akouédo]] (1990-1991), il est nommé en 1992 attaché de défense près l’ambassade de Côte d’Ivoire au [[Japon]], avec compétence sur la [[Corée du Sud]], par le président [[Félix Houphouët-Boigny]] et le CEMA général [[Robert Guéï]] qui l'écarte du pays.
1977-1981: Maîtrise en Droit Privé Option carriers Judiciaires


Attaché de défense près l’ambassade de Côte d’Ivoire en [[république populaire de Chine]], avec compétence sur la [[Thaïlande]] (1995-1996), le vice-amiral [[Lassana Timite]] le fait revenir en 1997 et le président [[Henri Konan Bédié]] le nomment directeur de l’Administration et de la législation militaires.
Il est breveté de l’Enseignement Militaire Supérieur "Führungs Akademie de la Bundeswehr" (République Fédérale d’Allemagne) .


Directeur de l’Administration et de la législation militaires ; chef de cabinet militaire du ministre (1997-1999), il fait partie en décembre [[1999]] du groupe de militaires qui renverse le président [[Henri Konan Bédié]] par un [[coup d'État]]. Puis il se range aux côtés du chef des putschistes, le général [[Robert Guéï]], quand ce dernier se présente aux élections présidentielles d’{{date||octobre|2000}}.
Il est auditeur à l'[[Institut des hautes études de défense nationale]](France), à l'Institut International du Droit des conflits armés de San Remo ([[Italie]]), à l'Académie Internationale de la Paix de Vienne ([[Autriche]]) et au [[Centre Pearson pour le maintien de la paix]] ([[Canada]]).


Membre du CNSP (Comité national de salut public) (1999-2000), ministre, puis ministre d’État chargé de la Jeunesse et des Sports, ministre d’État chargé des Transports, en 2000, élevé au grade de général, il est nommé chef d'état-major des armées (CEMA) des [[Forces armées nationales de Côte d'Ivoire|Forces de défense et de sécurité]] par le président [[Robert Guéï]]. Il est le huitième CEMA de l'histoire du pays. Il succède au général [[Soumaïla Diabagate]].
==Carrière==


Il a ensuite soutenu [[Laurent Gbagbo]], qui l’a destitué le {{date-|13 novembre}} du poste de chef d’état-major des forces loyalistes. À la suite de cet événement, il déclare à la radio [[Radio France internationale|RFI]] qu’il entend obtenir le départ du président Gbagbo par tous les moyens si la communauté internationale ne prend pas les devants et se déclare comme un nouvel allié de [[Guillaume Soro]], alors leader des [[Forces nouvelles de Côte d'Ivoire]].
1973-1975 : instructeur à l’École des forces armées de Bouaké. Le CEMA de l'époque est le général Ibrahima Coulibaly.


Il a été désigné candidat du Congrès pour la renaissance ivoirienne (CRI) à l'élection présidentielle dont le premier tour est fixé au {{date-|30 novembre}}.
1976-1978 : juge d’instruction près le Tribunal militaire.


Il meurt des suites d'une longue maladie au [[Maroc]] le {{date|23 mars 2017}}<ref>{{Lien web|langue=fr-FR|titre=Côte-d’Ivoire: « Le Général Doué Mathias est mort » au Maroc|url=http://www.connectionivoirienne.net/125125/cote-divoire-le-general-doue-mathias-serait-decede|site=www.connectionivoirienne.net|consulté le=2017-03-23}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|titre=Côte d'Ivoire: Décès de l'ex chef d'Etat-major Mathias Doué à Abidjan|url=http://koaci.com/cote-divoire-deces-chef-detat-major-mathias-doue-abidjan-107625.html|site=Koaci|consulté le=2017-03-23}}</ref>.
1978-1981 : 1{{exp|er}} substitut du Commissaire du gouvernement au Parquet militaire d’Abidjan. Le CEMA de l'époque est le général [[Bertin Zézé Barouan]].


== Décorations ==
1982-1986 : directeur des Affaires administratives et législatives militaires.
{{section à sourcer|date=mai 2020}}

Le général Doué est titulaire de plusieurs décorations nationales et étrangères :
1988-1990 : commandant du 1{{exp|er}} bataillon blindé d’Akouédo sous le commandement du CEMA [[Félix Ory]].
* Grand officier de l’ordre national (Côte d'Ivoire)

* Commandeur de l'ordre du Mérite sportif
1990-1991 : commandant du 1{{exp|er}} bataillon d’infanterie du 1{{exp|er}} bataillon blindé et des camps militaires d’[[Akouédo]].
* Officier de l’ordre du Mono (Togo)

* Chevalier de l'[[Ordre national du Mérite (France)|ordre national du Mérite]] (France)
1992-1995 : il est nommé attaché de défense près l’Ambassade de Côte d’Ivoire au [[Japon]], avec compétence sur la [[Corée du Sud]], par le président [[Félix Houphouët-Boigny]] et le CEMA général [[Robert Guéï]] qui l'écarte du pays.
* Médaille du {{1er}} aout de l’Armée populaire de libération de la république populaire de Chine

* Officier du Mérite sportif du CISM
1995-1996 : attaché de défense près l’Ambassade de Côte d’Ivoire en [[République populaire de Chine]], avec compétence sur la [[Thaïlande]].

1997-1998 : le vice-amiral [[Lassana Timite]] le fait revenir et le président [[Henri Konan Bédié]] le nomment directeur de l’Administration et de la législation militaires.

1997-1999 : directeur de l’Administration et de la législation militaires ; chef de cabinet militaire du ministre.

Il faisait partie en décembre [[1999]] du groupe de militaires qui avaient renversé le président [[Henri Konan Bédié]] par un [[coup d'État]]. Puis il s’était rangé aux côtés du chef des putschistes, le général [[Robert Guéï]], quand ce dernier s’est présenté aux élections présidentielles d’{{date||octobre|2000}}.

1999-2000 : membre du CNSP (Comité National de Salut Public).
* Ministre, puis ministre d’État chargé de la Jeunesse et des Sports.
* Ministre d’État chargé des Transports.

En 2000, élevé au grade de général, il est nommé chef d'état-major des armées (CEMA) des [[Forces armées nationales de Côte d'Ivoire|Forces de défense et de sécurité]] par le président [[Robert Guéï]]. Il est le huitième CEMA de l'histoire du pays. Il succède au général [[Soumaïla Diabagate]].

Il a ensuite soutenu [[Laurent Gbagbo]], qui l’a destitué le 13 novembre du poste de chef d’état-major des forces loyalistes. À la suite de cet événement, il déclara à la radio [[Radio France internationale|RFI]] qu’il entendait obtenir le départ du président Gbagbo par tous les moyens si la communauté internationale ne prenait pas les devants et se déclara comme un nouvel allié de [[Guillaume Soro]], alors leader des [[Forces nouvelles de Côte d'Ivoire]].
{{référence nécessaire|Précisons que sa destitution vient du fait qu’il aurait été surpris avec le porte-parole des FANCI, le colonel Jules Yao Yao, sortant nuitamment de la résidence de l'ambassadeur de France de l’époque : cette visite n'aurait pas été signalée à la hiérarchie comme le règlement militaire et diplomatique le prévoit ; ils ont été accusés d'intelligence avec une puissance étrangère en temps de guerre.}}

Il a été désigné candidat du Congrès pour la renaissance ivoirienne (CRI) à l'élection présidentielle dont le premier tour est fixé au 30 novembre.

Il décède des suite d'une longue maladie au [[Maroc]] le [[23 mars]] [[2017]]<ref>{{Lien web|langue=fr-FR|titre=Côte-d’Ivoire: « Le Général Doué Mathias est mort » au Maroc|url=http://www.connectionivoirienne.net/125125/cote-divoire-le-general-doue-mathias-serait-decede|site=www.connectionivoirienne.net|consulté le=2017-03-23}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|titre=Côte d'Ivoire: Décès de l'ex chef d'Etat-major Mathias Doué à Abidjan|url=http://koaci.com/cote-divoire-deces-chef-detat-major-mathias-doue-abidjan-107625.html|site=KOACI|consulté le=2017-03-23}}</ref>.

==Décorations==
Le Général Doué est titulaire de plusieurs décorations nationales et étrangères:
* Grand Officier de l’Ordre National (Cote d'Ivoire)
* Commandeur de l'Ordre du Mérite Sportif
* Officier de l’Ordre du Mono (Togo)
* Chevalier de l'Ordre National du Mérite (France)
* Médaille du {{1er}} aout de l’Armée Populaire de Libération de la République Populaire de Chine
* Officier du Mérite Sportif du CISM
* Médaille de la MICECI
* Médaille de la MICECI


== Famille ==
== Famille ==
{{section à sourcer|date=mai 2020}}
Originaire de l’extrême ouest du pays de l'ethnie [[Wobé]], il est marié à Chantal Doué et père de 6 enfants
Originaire de l’extrême ouest du pays de l'ethnie [[Wobé]], il est marié à Chantal Doué et père de 6 enfants. Il est le beau-père de l'athlète [[Murielle Ahouré]]<ref>[https://www.mediasports.africa/2021/04/12/murielle-ahoure-palmares/ Murielle Ahouré et Palmarès : tout savoir sur la fille du général Mathias Doué]</ref>.


== Notes et références ==
== Notes et références ==
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Version du 20 février 2023 à 23:51

Mathias Doué
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Fonction
Ministre
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 71 ans)
MarocVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Homme politique, militaireVoir et modifier les données sur Wikidata
Parentèle
Murielle Ahouré (belle-fille)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Distinction

Mathias Doué, né le et mort le , est un militaire ivoirien, ancien chef d'état major de l'armée ivoirienne (Fanci).

Biographie

Après un diplôme en Histoire et Géographie (1966-1968), il fait de 1968 à 1970 les Classes préparatoires aux Grandes Écoles Militaire Françaises puis entre en 1968 en 1re année au lycée Poincaré de Nancy où il est rattaché à la 61e Compagnie Divisionnaire de Nancy avant de préparer en 1969 le concours de Saint-Cyr à la corniche Bournazel du lycée Dumont-d'Urville de Toulon. Il intègre en 1970 l'École spéciale militaire de Saint-Cyr. Pendant cette période l'école est dirigée par le général de brigade Jean Richard. Il est alors rattaché au 4e Régiment d’infanterie de Marine de Toulon Admission au concours d’entrée à Saint-Cyr Coetquidam (France) avec équivalence du Duel[Quoi ?] 2 en Lettres Modernes.

De 1970 à 1972, il est élève-officier appartenant à la promotion no 157 Général de Gaulle[1] tout comme les anciens CEMA sénégalais et congolais le Général Babacar Gaye et le Général congolais Jean-Marie Mokoko, le général Ilunga Shamanga chef d'état-major particulier du maréchal Mobutu et les officiers français Bernard Périco, ancien commandant la Brigade de sapeurs-pompiers de Paris[2], Jean-Loup Moreau, inspecteur de l'armée de terre[3] et Elrick Irastorza, chef d'état-major de l'armée de terre[4].

Il est aussi de la même promotion que les militaires sénégalais Mbaye Faye (ancien sous-CEM), Alioune Badara Niang (ancien DG du Port autonome de Dakar en remplacement de Pathé Ndiaye[5]), Abdoulaye Dieng (ambassadeur du Sénégal en Guinée-Bissau[6] et l'intendant colonel Oumar Niang (attaché militaire au Maroc).

Sorti Lieutenant, il suit le Cours de perfectionnement des officiers subalternes à l'École d'application de l'arme blindée cavalerie de Saumur. De 1977 à 1981 il fait une Maîtrise en droit privé Option carriers Judiciaires.

Il est breveté de l’Enseignement militaire supérieur Führungs Akademie de la Bundeswehr (République fédérale d'Allemagne)[réf. nécessaire].

Il est auditeur à l'Institut des hautes études de défense nationale (France), à l'Institut international du droit des conflits armés de San Remo (Italie), à l'Académie internationale de la paix de Vienne (Autriche) et au Centre Pearson pour le maintien de la paix (Canada)[réf. nécessaire].

Carrière

Instructeur à l’École des forces armées de Bouaké (1973-1975), juge d’instruction près le Tribunal militaire (1976-1978), 1er substitut du Commissaire du gouvernement au Parquet militaire d’Abidjan, il est de 1982 à 1986 directeur des Affaires administratives et législatives militaires.

Commandant du 1er bataillon blindé d’Akouédo sous le commandement du CEMA Félix Ory (1988-1990) puis du 1er bataillon d’infanterie du 1er bataillon blindé et des camps militaires d’Akouédo (1990-1991), il est nommé en 1992 attaché de défense près l’ambassade de Côte d’Ivoire au Japon, avec compétence sur la Corée du Sud, par le président Félix Houphouët-Boigny et le CEMA général Robert Guéï qui l'écarte du pays.

Attaché de défense près l’ambassade de Côte d’Ivoire en république populaire de Chine, avec compétence sur la Thaïlande (1995-1996), le vice-amiral Lassana Timite le fait revenir en 1997 et le président Henri Konan Bédié le nomment directeur de l’Administration et de la législation militaires.

Directeur de l’Administration et de la législation militaires ; chef de cabinet militaire du ministre (1997-1999), il fait partie en décembre 1999 du groupe de militaires qui renverse le président Henri Konan Bédié par un coup d'État. Puis il se range aux côtés du chef des putschistes, le général Robert Guéï, quand ce dernier se présente aux élections présidentielles d’.

Membre du CNSP (Comité national de salut public) (1999-2000), ministre, puis ministre d’État chargé de la Jeunesse et des Sports, ministre d’État chargé des Transports, en 2000, élevé au grade de général, il est nommé chef d'état-major des armées (CEMA) des Forces de défense et de sécurité par le président Robert Guéï. Il est le huitième CEMA de l'histoire du pays. Il succède au général Soumaïla Diabagate.

Il a ensuite soutenu Laurent Gbagbo, qui l’a destitué le du poste de chef d’état-major des forces loyalistes. À la suite de cet événement, il déclare à la radio RFI qu’il entend obtenir le départ du président Gbagbo par tous les moyens si la communauté internationale ne prend pas les devants et se déclare comme un nouvel allié de Guillaume Soro, alors leader des Forces nouvelles de Côte d'Ivoire.

Il a été désigné candidat du Congrès pour la renaissance ivoirienne (CRI) à l'élection présidentielle dont le premier tour est fixé au .

Il meurt des suites d'une longue maladie au Maroc le [7],[8].

Décorations

Le général Doué est titulaire de plusieurs décorations nationales et étrangères :

  • Grand officier de l’ordre national (Côte d'Ivoire)
  • Commandeur de l'ordre du Mérite sportif
  • Officier de l’ordre du Mono (Togo)
  • Chevalier de l'ordre national du Mérite (France)
  • Médaille du 1er aout de l’Armée populaire de libération de la république populaire de Chine
  • Officier du Mérite sportif du CISM
  • Médaille de la MICECI

Famille

Originaire de l’extrême ouest du pays de l'ethnie Wobé, il est marié à Chantal Doué et père de 6 enfants. Il est le beau-père de l'athlète Murielle Ahouré[9].

Notes et références