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{{Infobox Artiste
| nom = Gabriel Girodon
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| image = Ribérac église ND de la Paix vitrail Girodon (1).jpg
⚫
| légende = Signature de Gabriel Girodon sur un vitrail de l'église Notre-Dame-de-la-Paix de [[Ribérac]].
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| maîtres = Besnard, Degrave, Cormon et de Sabatte
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'''Gabriel Girodon''' (1884-1941) est un [[Artiste peintre|peintre]] et [[Sculpture|sculpteur]] français.


== Biographie ==
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[[Image:Ribérac église ND de la Paix vitrail Girodon.JPG|thumb|100 px|Vitrail de Gabriel Girodon dans l'église Notre-Dame-de-la-Paix de [[Ribérac]].]]
=== Jeunesse et formation ===
'''Gabriel Girodon''' ([[Saint-Quentin]] {{Date|14|avril|1884}} - Château du Rocher, à [[Mézangers]] ([[Mayenne (département)|Mayenne]]) {{Date|24|novembre|1941}}) est un [[Artiste peintre|peintre]] et [[Sculpture|sculpteur]] français ; il a aussi fait du portrait, du [[vitrail]], de la [[lithographie]] et de la [[gravure sur bois]].
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Gabriel Girodon naît à [[Saint-Quentin]] le {{Date|14|avril|1884}}. Il fait ses premières ébauches vers l’âge de six ou sept ans. En janvier 1892, il perd sa mère qui laisse trois enfants en bas âge. Son père, simple ouvrier peintre en bâtiment, n'a pas les moyens de subvenir à leurs besoins. En juin, Gabriel est confié, comme orphelin, aux hospices civils de Saint-Quentin.

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Girodon fait ses premières ébauches vers l’âge de 6 ou 7 ans. En 1892, il perd sa mère en janvier, avec trois enfants en bas âge. Son père, simple ouvrier peintre en bâtiment, n'a pas les moyens de subvenir à leurs besoins. En juin, Gabriel est confié, comme orphelin, aux hospices civils de Saint-Quentin.
En 1897, il est présenté à [[Gabriel Hanotaux]], ministre des Affaires étrangères. Lors d’une visite privée faite par celui-ci à l’orphelinat Cordier, le ministre lui promet une boîte de couleurs, qui lui est remise huit jours plus tard.
En 1897, il est présenté à [[Gabriel Hanotaux]], ministre des Affaires étrangères. Lors d’une visite privée faite par celui-ci à l’orphelinat Cordier, le ministre lui promet une boîte de couleurs, qui lui est remise huit jours plus tard.


Girodon est un élève de l’école De La Tour, puis en 1902, alors âgé de 18 ans, il devient élève à l’[[École nationale supérieure des beaux-arts|école des beaux-arts de Paris]] où il suit les cours de MM. Besnard, Degrave, Cormon et de Sabatte, (il y reçoit tous les premiers prix : prix de torse, prix de tête, prix d’expression, [[prix Chenavard]], prix d’esquisses, prix d’Académie). En 1903, Gabriel Girodon est reçu premier de l’école des beaux-arts.
Girodon est un élève de l’école De La Tour, puis en 1902, alors âgé de 18 ans, il devient élève à l’[[École nationale supérieure des beaux-arts|école des beaux-arts de Paris]] où il suit les cours de MM. Besnard, Degrave, Cormon et de Sabatte, (il y reçoit tous les premiers prix : prix de torse, prix de tête, prix d’expression, [[prix Chenavard]], prix d’esquisses, prix d’Académie). En 1903, Gabriel Girodon est reçu premier de l’école des beaux-arts.


=== Carrière artistique ===
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En 1912, le premier grand [[prix de Rome]] de peinture lui est décerné, pour le tableau « Œdipe aveugle reconnaissant ses enfants ». Il retourne à Rome en 1919, à la [[villa Médicis]]. Il y fait le portrait de Monsieur Jonard, ambassadeur de France au [[Saint-Siège]], puis a le grand honneur d’être appelé à faire pour le Vatican le portrait du pape [[Pie XI]].
[[Image:Ribérac église ND de la Paix vitrail Girodon.JPG|vignette|100 px|Vitrail de Gabriel Girodon dans l'église Notre-Dame-de-la-Paix de [[Ribérac]].]]
En 1912, le premier grand [[prix de Rome]] de peinture lui est décerné, pour le tableau « Œdipe aveugle reconnaissant ses enfants ».


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Il retourne à Rome en 1919, à la [[villa Médicis]]. Il y fait le portrait de [[Charles Jonnart]], ambassadeur de France au [[Saint-Siège]], puis a le grand honneur d’être appelé à faire pour le Vatican le portrait du pape [[Pie XI]].
En 1927, il est directeur de l’école [[Quentin de La Tour]], et nommé conservateur adjoint du musée [[Antoine Lécuyer]]. En 1932, il est promu chevalier de la [[Légion d'honneur]]. Devenu conservateur du musée Antoine Lécuyer en 1940, il est envoyé au château du Rocher avec la collection de [[pastel]]s de [[Quentin de La Tour]] pour en éviter le pillage, et il y assure leur sécurité.


Il a aussi réalisé des [[vitrail|vitraux]], des [[lithographie]]s et de la [[gravure sur bois]], le chemin de croix de l'[[église Sainte-Macre de Fismes]].

En 1927, il est nommé directeur de l’école [[Quentin de La Tour]], et nommé conservateur adjoint du [[musée Antoine Lécuyer]], à Saint-Quentin. Il y réalise le décor peint de l'ancienne salle du Conseil municipal de l'[[Hôtel de ville de Saint-Quentin]], devenue salle des mariages à l'occasion des travaux de réaménagement de 1925.

En 1932, il est nommé chevalier de la [[Légion d'honneur]].

Il réalise des vitraux pour l'[[église Notre-Dame-de-la-Paix de Ribérac|église Notre-Dame-de-la-Paix]], à [[Ribérac]] ([[Dordogne (département)|Dordogne]]), construite sur les plans de l'architecte [[Jacques Laffillée]] en 1933-1934.

En 1934, il réalise le [[chemin de croix]] de la chapelle de l'institution Saint-Jean à Saint-Quentin. Après la démolition de cette chapelle, l'ensemble est remisé dans les combles de l'établissement.

Devenu conservateur du [[musée Antoine Lécuyer]] en 1940, il est envoyé à [[Mézangers]], dans la [[Mayenne (département)|Mayenne]], au [[château du Rocher]] avec la collection de [[pastel]]s de [[Quentin de La Tour]] pour en éviter le pillage, et il y assure leur sécurité. Il y meurt le {{Date|24|novembre|1941}}.

== Liste des peintures ==

* ''Le Golgotha'', [[1932]], huile sur toile, 210 x 140 cm, [[Le Perray-en-Yvelines]], [[Église Saint-Éloi du Perray-en-Yvelines|église Saint-Éloi]]
* ''Piétà'', [[1932]], huile sur toile, 130 x 124 cm, [[Limetz-Villez]], église Saint-Sulpice

== Voir aussi ==
{{Autres projets|commons=Category:Gabriel Girodon}}
{{Autres projets|commons=Category:Gabriel Girodon}}

=== Bibliographie ===

* ''Gabriel Girodon'', cat. exp. Saint-Quentin, musée Antoine-Lécuyer, 1978.

=== Articles connexes ===
* [[Hôtel de ville de Saint-Quentin]]
* [[Art déco]]

=== Liens externes ===
* {{autorité}}
* {{Bases art}}


{{Portail|peinture}}
{{Portail|peinture}}
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[[Catégorie:Prix de Rome en peinture]]
[[Catégorie:Prix de Rome en peinture]]
[[Catégorie:Chevalier de la Légion d'honneur]]
[[Catégorie:Chevalier de la Légion d'honneur]]
[[Catégorie:Naissance en 1884]]
[[Catégorie:Peintre Art déco français]]
[[Catégorie:Naissance en avril 1884]]
[[Catégorie:Naissance à Saint-Quentin]]
[[Catégorie:Naissance à Saint-Quentin]]
[[Catégorie:Décès en 1941]]
[[Catégorie:Décès en novembre 1941]]
[[Catégorie:Décès à 57 ans]]

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Gabriel Girodon
Signature de Gabriel Girodon sur un vitrail de l'église Notre-Dame-de-la-Paix de Ribérac.
Naissance
Décès
Nationalité
Activités
artiste peintre, directeur de l'École de La Tour de Saint-Quentin
Autres activités
conservateur du Musée Antoine Lécuyer
Formation
École de La Tour de Saint-Quentin et École des beaux-arts de Paris
Maître
Besnard, Degrave, Cormon et de Sabatte
Distinctions
Archives conservées par

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Gabriel Girodon (1884-1941) est un peintre et sculpteur français.

Biographie

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Jeunesse et formation

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Gabriel Girodon naît à Saint-Quentin le . Il fait ses premières ébauches vers l’âge de six ou sept ans. En janvier 1892, il perd sa mère qui laisse trois enfants en bas âge. Son père, simple ouvrier peintre en bâtiment, n'a pas les moyens de subvenir à leurs besoins. En juin, Gabriel est confié, comme orphelin, aux hospices civils de Saint-Quentin. En 1897, il est présenté à Gabriel Hanotaux, ministre des Affaires étrangères. Lors d’une visite privée faite par celui-ci à l’orphelinat Cordier, le ministre lui promet une boîte de couleurs, qui lui est remise huit jours plus tard.

Girodon est un élève de l’école De La Tour, puis en 1902, alors âgé de 18 ans, il devient élève à l’école des beaux-arts de Paris où il suit les cours de MM. Besnard, Degrave, Cormon et de Sabatte, (il y reçoit tous les premiers prix : prix de torse, prix de tête, prix d’expression, prix Chenavard, prix d’esquisses, prix d’Académie). En 1903, Gabriel Girodon est reçu premier de l’école des beaux-arts.

Carrière artistique

[modifier | modifier le code]
Vitrail de Gabriel Girodon dans l'église Notre-Dame-de-la-Paix de Ribérac.

En 1912, le premier grand prix de Rome de peinture lui est décerné, pour le tableau « Œdipe aveugle reconnaissant ses enfants ».

Il retourne à Rome en 1919, à la villa Médicis. Il y fait le portrait de Charles Jonnart, ambassadeur de France au Saint-Siège, puis a le grand honneur d’être appelé à faire pour le Vatican le portrait du pape Pie XI.

Il a aussi réalisé des vitraux, des lithographies et de la gravure sur bois, le chemin de croix de l'église Sainte-Macre de Fismes.

En 1927, il est nommé directeur de l’école Quentin de La Tour, et nommé conservateur adjoint du musée Antoine Lécuyer, à Saint-Quentin. Il y réalise le décor peint de l'ancienne salle du Conseil municipal de l'Hôtel de ville de Saint-Quentin, devenue salle des mariages à l'occasion des travaux de réaménagement de 1925.

En 1932, il est nommé chevalier de la Légion d'honneur.

Il réalise des vitraux pour l'église Notre-Dame-de-la-Paix, à Ribérac (Dordogne), construite sur les plans de l'architecte Jacques Laffillée en 1933-1934.

En 1934, il réalise le chemin de croix de la chapelle de l'institution Saint-Jean à Saint-Quentin. Après la démolition de cette chapelle, l'ensemble est remisé dans les combles de l'établissement.

Devenu conservateur du musée Antoine Lécuyer en 1940, il est envoyé à Mézangers, dans la Mayenne, au château du Rocher avec la collection de pastels de Quentin de La Tour pour en éviter le pillage, et il y assure leur sécurité. Il y meurt le .

Liste des peintures

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Voir aussi

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Bibliographie

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  • Gabriel Girodon, cat. exp. Saint-Quentin, musée Antoine-Lécuyer, 1978.

Articles connexes

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Liens externes

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  1. ↑ « ark:/36937/s005b0588fb79b02 », sous le nom GIRODON Gabriel (consulté le )
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