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	Limonum
	; Vestige de l'amphithéâtre
Localisation
Pays	Empire romain
Province romaine	Haut-Empire : Gaule aquitaine ; Bas-Empire : Aquitaine seconde
Région	Nouvelle Aquitaine
Département	Vienne
Commune	Poitiers
Typ	Chef-lieu de Civitas
Coordonnées	46° 34′ 55″ nord, 0° 20′ 10″ est
Altitude	de 65 à 144 m
Géolocalisation sur la carte : Empire romain	Limonum
	Limonum
Histoire
Époque	Antiquité (Empire romain)
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Limonum est le nom latin d'une cité gallo-romaine qui devint par la suite la ville de Poitiers dans le département de la Vienne.

Histoire

L'oppidum des Pictones

La ville existait déjà à l'arrivée de César, sous la forme d'un oppidum celte nommé Lemonum ou Limonum, terme qui serait issu du gaulois lemo- ou limo-, orme (cf. vieil irlandais lem, orme), même racine indo-européenne que le latin ulmus qui a donné orme; Lemonum signifierait « l'ormeraie »^[1]^,^[2].

La conquête romaine

Les Pictons étant partagés entre le soutien à Jules César et celui à Vercingétorix, la ville eut à subir un siège en 51 av. J.-C. Le chef des Andes, Dumnacos, rassemblant ses guerriers et les Pictons anti-Romains, assiégèrent le chef du parti de César, le Picton Duratios. L’intervention des légats Caius Caninius et Caius Fabius obligea Dumnacos à lever le siège^[3].

La ville gallo-romaine pendant le Haut-Empire

La ville fut réaménagée selon le modèle romain, comme partout en Gaule, au I^er siècle de notre ère et fut dotée d’un amphithéâtre de grande taille (détruit presque entièrement en 1857), de plusieurs thermes, d'au moins trois aqueducs, le tout donnant un statut de premier plan à la ville (vestiges aux Arcs de Parigny).

Il est possible qu'au II^e siècle de notre ère, la ville fut la capitale de la province d'Aquitaine. D’une part l’on sait que Burdigala (Bordeaux) ne fut capitale qu’au III^e siècle, d'autre part aucune inscription ne mentionne plus Mediolanum Santonum (Saintes), première capitale de la province, comme ayant toujours ce statut au II^e siècle. L'aristocratie de la cité est alors riche et très bien intégrée à l'empire romain : Marcus Sedatius Severianus, originaire de Poitiers d'après une inscription trouvée à Limonum^[4], entre au sénat de Rome, puis devint consul suffect en 153 et est connu par plusieurs autres inscriptions dans diverses provinces de l'Empire ^[5].

La ville apparaît sur la table de Peutinger à 42 lieues de Caesarodunum (Tours)^[6].

La rétractation de la ville au Bas-Empire

Vers la fin du III^e siècle ou au IV^e siècle, une épaisse muraille de six mètres d'épaisseur et dix de hauteur qui contenait des éléments de temples, des pierres gravées, des vestiges de bâtiments antiques en réemploi, fut construite autour de la ville sur 2,5 kilomètres. Celle-ci est réduite au sommet et flanc est du promontoire. Malgré la réduction drastique de la surface de la ville (l’amphithéâtre est laissé hors de l’enceinte, par exemple), la superficie enclose est l'une des plus grandes du Bas-Empire (50 ha), ce qui est probablement dû à la topographie du site^[7].

Saint Hilaire évangélisa la ville au IV^e siècle. Les fondations du baptistère Saint-Jean datent de cette époque. La cité prit ensuite le nom définitif de Poitiers, en rapport avec le peuple des Pictons.

Au V^e siècle des troupes de fédérés Taïfales et Sarmates y furent cantonnées.

Vestiges

L'amphithéâtre

Article détaillé : Amphithéâtre de Poitiers.

L'amphithéâtre pouvait accueillir de 20 000 à 30 000 personnes selon les estimations.

La muraille du Bas-Empire

Des vestiges de la muraille du Bas-Empire (III^e siècle - IV^e siècle) sont visibles dans le square des Cordeliers, rue des Carolus, dans la médiathèque.

Le Baptistère

Article détaillé : Baptistère Saint-Jean de Poitiers.

Le baptistère Saint-Jean est l'un des plus anciens monuments chrétiens de Gaule dont l'origine remonte à la deuxième moitié du IVe siècle et au début du Ve siècle.

Les collections gallo-romaines du musée Sainte-Croix

Article détaillé : Musée Sainte-Croix.

Le Musée Sainte-Croix possède des collections archéologiques préhistorique, antique et médiévale. Il conserve entre autres :

une statue la Minerve de Poitiers, en marbre d'après un original grec (?) découvert à Poitiers en 1901 (I^er – II^e siècle ap. J.-C.) ;
la base d'un monument honorifique dédié à Marcus Sedatius Severianus (II^e siècle) ;
des sculptures indigènes d'époque romaine ;
une série de verres d'époque romaine ;
des objets de parure antiques ;
l'épitaphe de Claudia Varenilla (II^e s.)^[8] etc.

Les temples de la Z.A.C. de Saint-Éloi

Des fouilles archéologiques ont permis de mettre au jour en 2005, les vestiges de deux temples, dont l'emplacement, à l'écart de l'agglomération antique de Poitiers (Lemonum) reste inexpliqué. Le plus ancien et le plus petit (environ 100 m²) est du type fanum, à cella carrée entourée d'une galerie de circulation. Deux états au moins s'y sont succédé, à partir du I^er siècle.

À l'est de ce premier temple, un second, plus vaste (450 m²) et plus monumental, est d'époque gallo-romaine. Il était pourvu de colonnes (six en façade, au moins six autour de la cella), d'un escalier, d'un pronaos, et d'une galerie faisant le tour sur trois faces de la cella. Ses fondations descendent jusqu'à 2,10 mètres en dessous du sol.

La datation du site est encore incertaine : le premier temple daterait de la fin du Ier siècle av. J.-C., le second des dynasties des Julio-Claudiens, des Antonins et des Sévères.

Ont également été mis au jour, plusieurs structures : silos, fosses, et un puits empierré au sommet. Trois sépultures en pleine terre ont également été retrouvées, dont une contenant trois femmes.

Notes et références

Notes

Références

↑ Pierre-Yves Lambert, La langue gauloise, p. 35 et 92, éditions Errance (ISBN 2-87772-089-6).
↑ Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise, éditions Errance, 2003, p. 198.
↑ Jules César, Commentaires sur la guerre des Gaules, VIII, 26-29.
↑ Carrière décrite par l'inscription AE 1981, 640.
↑ Picard 1981, p. 894 et suiv.
↑ Alain Ferdière, « La carte de Peutinger et la Touraine », dans Élizabeth Zadora-Rio (dir.), Atlas Archéologique de Touraine : 53e supplément à la Revue archéologique du Centre de la France, Tours, FERACF, 2014 (lire en ligne [PDF]).
↑ Gérard Coulon, Les Gallo-Romains : vivre, travailler, croire, se distraire - 54 av. J.-C.-486 ap. J.-C., Paris, éd. Errance, 2006, coll. Hespérides (ISBN 2-87772-331-3), p. 21
↑ Inscription et photographie sous CIL XIII, 01129

Bibliographie

Jean-Claude Golvin et Jean Hiérnard, « D'un « Palais Galien » à l'autre. Nouvelles recherches sur l'amphithéâtre de Poitiers (Limonum Pictonum) », Revue des Études Anciennes, t. 88, n^os 1-4,‎ 1986, p. 77-108 (lire en ligne).
Gilbert-Charles Picard, « Ostie et la Gaule de l'Ouest », Mélanges de l'École française de Rome. Antiquité, t. 93, n^o 2,‎ 1981, p. 883-915 (lire en ligne).
Gilbert-Charles Picard, « La République des Pictons », Comptes rendus des séances de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, 126ᵉ année, n^o 3,‎ 1982, p. 532-559 (lire en ligne).
Dominique Simon-Hiernard et Jean Hiernard, « Un groupe de tombes du Bas-Empire et le rempart romain de Poitiers (Vienne, Limonum Pictonum) », Aquitania : une revue inter-régionale d'archéologie, t. 9,‎ 1991, p. 105-117 (lire en ligne).

Articles connexes

Sur les autres projets Wikimedia :

Limonum (ville romaine), sur Wikimedia Commons

Liens externes

Quand Poitiers s'appelait Limonum

[1] Pierre-Yves Lambert, La langue gauloise, p. 35 et 92, éditions Errance (ISBN 2-87772-089-6).

[2] Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise, éditions Errance, 2003, p. 198.

[3] Jules César, Commentaires sur la guerre des Gaules, VIII, 26-29.

[4] Carrière décrite par l'inscription AE 1981, 640.

[Picard1981894_et_suiv-5] Picard 1981, p. 894 et suiv.

[6] Alain Ferdière, « La carte de Peutinger et la Touraine », dans Élizabeth Zadora-Rio (dir.), Atlas Archéologique de Touraine : 53e supplément à la Revue archéologique du Centre de la France, Tours, FERACF, 2014 (lire en ligne [PDF]).

[7] Gérard Coulon, Les Gallo-Romains : vivre, travailler, croire, se distraire - 54 av. J.-C.-486 ap. J.-C., Paris, éd. Errance, 2006, coll. Hespérides (ISBN 2-87772-331-3), p. 21

[8] Inscription et photographie sous CIL XIII, 01129

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 {{langue du titre|la}}
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 {{Infobox Site archéologique
- | nom             = Limonum
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-'''Limonum''' est le nom latin d'une cité gallo-romaine qui devint par la suite la ville de [[Poitiers]] dans le département de la [[Vienne (département)|Vienne]].
+'''''Limonum''''' est le nom latin d'une cité gallo-romaine qui devint par la suite la ville de [[Poitiers]] dans le département de la [[Vienne (département)|Vienne]].
 == Histoire ==
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 === La conquête romaine ===
-Les [[Pictons]] étant partagés entre le soutien à Jules César et celui à [[Vercingétorix]], la ville eut à subir un siège en [[-51|51 av. J.-C.]] Le chef des [[Andécaves|Andes]], Dumnacos, rassemblant ses guerriers et les Pictons anti-Romains, assiégèrent le chef du parti de César, le Picton Duratios. L’intervention des légats Caius Caninius et Caius Fabius obligea Dumnacos à lever le siège.
+Les [[Pictons]] étant partagés entre le soutien à Jules César et celui à [[Vercingétorix]], la ville eut à subir un siège en [[-51|51 av. J.-C.]] Le chef des [[Andécaves|Andes]], Dumnacos, rassemblant ses guerriers et les Pictons anti-Romains, assiégèrent le chef du parti de César, le Picton Duratios. L’intervention des légats Caius Caninius et Caius Fabius obligea Dumnacos à lever le siège<ref>[[Jules César]], ''Commentaires sur la guerre des Gaules'', VIII, 26-29.</ref>.
 === La ville gallo-romaine pendant le Haut-Empire ===
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 La ville fut réaménagée selon le modèle romain, comme partout en Gaule, au {{s-|I}} de notre ère et fut dotée d’un [[amphithéâtre romain|amphithéâtre]] de grande taille (détruit presque entièrement en [[1857]]), de plusieurs [[Thermes romains|thermes]], d'au moins trois [[aqueduc]]s, le tout donnant un statut de premier plan à la ville (vestiges aux [[Aqueducs romains de Poitiers|Arcs de Parigny]]).
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+Il est possible qu'au {{s-|II}} de notre ère, la ville fut la capitale de la [[Gaule aquitaine|province d'Aquitaine]]. D’une part l’on sait que ''[[Burdigala]]'' ([[Bordeaux]]) ne fut capitale qu’au {{IIIe siècle}}, d'autre part aucune inscription ne mentionne plus ''[[Mediolanum Santonum]]'' ([[Saintes]]), première capitale de la province, comme ayant toujours ce statut au {{s-|II|e}}. L'aristocratie de la cité est alors riche et très bien intégrée à l'empire romain : [[Marcus Sedatius Severianus]], originaire de Poitiers d'après une inscription trouvée à Limonum<ref>Carrière décrite par l'inscription {{AE|1981|640}}.</ref>, entre au sénat de Rome, puis devint [[Consul (Rome antique)|consul suffect]] en [[153]] et est connu par plusieurs autres inscriptions dans diverses provinces de l'Empire {{sfn|Picard|1981|p=894 et suiv}}.
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 === La rétractation de la ville au Bas-Empire ===
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 Vers la fin du {{IIIe siècle}} ou au {{s-|IV}}, une épaisse muraille de six mètres d'épaisseur et dix de hauteur qui contenait des éléments de temples, des pierres gravées, des vestiges de bâtiments antiques en réemploi, fut construite autour de la ville sur {{unité|2.5|kilomètres}}. Celle-ci est réduite au sommet et flanc est du promontoire. Malgré la réduction drastique de la surface de la ville (l’amphithéâtre est laissé hors de l’enceinte, par exemple), la superficie enclose est l'une des plus grandes du Bas-Empire ({{unité|50|ha}}), ce qui est probablement dû à la topographie du site<ref>[[Gérard Coulon]], ''Les Gallo-Romains : vivre, travailler, croire, se distraire - 54 av. J.-C.-486 ap. J.-C.'', Paris, éd. Errance, 2006, coll. ''Hespérides'' {{ISBN|2-87772-331-3}}, {{p.|21}}</ref>.
-Saint [[Hilaire de Poitiers|Hilaire]] évangélisa la ville au {{s-|IV}}. Les fondations du [[baptistère Saint-Jean (Poitiers)|baptistère Saint-Jean]] datent de cette époque. La cité prit ensuite le nom définitif de Poitiers, en rapport avec le peuple des [[Pictons]].
+[[Hilaire de Poitiers|Saint Hilaire]] évangélisa la ville au {{s-|IV}}. Les fondations du [[baptistère Saint-Jean (Poitiers)|baptistère Saint-Jean]] datent de cette époque. La cité prit ensuite le nom définitif de Poitiers, en rapport avec le peuple des [[Pictons]].
 Au {{Ve siècle}} des troupes de fédérés [[Taïfales]] et [[Sarmates]] y furent cantonnées.
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 {{article détaillé|Amphithéâtre de Poitiers}}
-L'amphithéâtre pouvaient accueillir de {{formatnum:20000}} à {{formatnum:30000}} personnes selon les estimations, de plusieurs thermes, de plusieurs aqueducs, dont un alimenté à la source de Fleury, et dont le parcours est encore suivi aujourd’hui par la conduite qui mène l’eau à Poitiers.
+L'amphithéâtre pouvait accueillir de {{formatnum:20000}} à {{formatnum:30000}} personnes selon les estimations.
 === La muraille du Bas-Empire ===
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 Le Musée Sainte-Croix possède des collections archéologiques préhistorique, antique et médiévale. Il conserve entre autres :
-* une statue la ''[[Minerve de Poitiers]]'',  en marbre d'après un original grec (?) découvert à Poitiers en 1901 ({{s mini-|I|er}} – {{s-|II|e}} ap. J.-C.) ;
+* une statue la ''[[Minerve de Poitiers]]'',  en marbre d'après un original grec (?) découvert à Poitiers en 1901 ({{s mini-|I}} – {{s-|II}} ap. J.-C.) ;
-* la base d'un monument honorifique dédié à [[Marcus Sedatius Severianus]] ({{s-|II|e}}) ;
+* la base d'un monument honorifique dédié à [[Marcus Sedatius Severianus]] ({{s-|II}}) ;
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-* l'épitaphe de Claudia Varenilla ({{s mini-|II|e}} s.) etc.
+* l'épitaphe de Claudia Varenilla ({{s mini-|II}} s.)<ref>Inscription et photographie sous {{CIL|13|01129|R=}}</ref> etc.
 === Les temples de la Z.A.C. de Saint-Éloi ===
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 === Références ===
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+== Bibliographie ==
+* {{article |auteur1=[[Jean-Claude Golvin]] |auteur2=Jean Hiérnard |titre= D'un « Palais Galien » à l'autre. Nouvelles recherches sur l'amphithéâtre de Poitiers (Limonum Pictonum) |périodique= Revue des Études Anciennes |tome =88 |année= 1986 | numéro=1-4 |passage= 77-108 |lire en ligne=https://www.persee.fr/doc/rea_0035-2004_1986_num_88_1_4230}}.
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+* {{article | auteur1=Dominique Simon-Hiernard |auteur2=Jean Hiernard |titre= Un groupe de tombes du Bas-Empire et le rempart romain de Poitiers (Vienne, Limonum Pictonum) |périodique= Aquitania : une revue inter-régionale d'archéologie | tome =9 |année= 1991 |passage= 105-117 |lire en ligne=https://www.persee.fr/doc/aquit_0758-9670_1991_num_9_1_1088}}.
 == Articles connexes ==
 {{Autres projets|commons=Category:Limonum (ville romaine)}}
-* [[Gaule romaine]]
-* [[Gaule Aquitaine]]
-* [[Aquitaine seconde]]
-* [[Ville gallo-romaine]]
-* [[Table de Peutinger]]
 * [[Histoire de Poitiers]]
 * [[Vestiges archéologiques de Poitiers]]
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 {{Portail|Empire romain|Archéologie}}
+[[Catégorie:Ancienne agglomération romaine en France]]
 [[Catégorie:Cité gallo-romaine]]
 [[Catégorie:Histoire de la Vienne]]
 [[Catégorie:Histoire de Poitiers]]
 [[Catégorie:Poitiers]]
+[[Catégorie:Station de la table de Peutinger]]

v · m Agglomérations gallo-romaines en France
Auvergne-Rhône-Alpes	Allier : Neriomagus / Aquae Nerii (Néris-les-Bains) Ardèche : Alba-la-Romaine Drôme : Dea Augusta Vocontiorum (Die) Loire : Forum Segusiavorum (Feurs) Haute-Loire : Revessio (Saint-Paulien) Isère : Cularo puis Gratianopolis (Grenoble) Vienna (Vienne) Puy-de-Dôme : Augustonemetum (Clermont-Ferrand) Site archéologique de la Croix de la Pierre (Charbonnier-les-Mines) Ubrilium Col de Ceyssat Rhône : Lugdunum (Lyon) Savoie : Aquae (Aix-les-Bains) Darantasia (Moûtiers) Haute-Savoie : Boutae (Annecy) Namascae (Annemasse)
Bourgogne-Franche-Comté	Côte-d'Or : Alésia (Alise-Sainte-Reine) Divio (Dijon) Mediolanum (Mâlain) Doubs : Vesontio (Besançon) Epomanduodurum (Mandeure) Nièvre : Site gallo-romain de Compierre (Champallement) Haute-Saône : Luxovium (Luxeuil-les-Bains) Saône-et-Loire : Augustodunum (Autun) Bibracte (Mont Beuvray) Yonne : Agedincum (Sens)
Bretagne	Côtes d'Armor : Fanum Martis (Corseul) Finistère : Vorganium (Plounéventer ?) Vorgium (Carhaix) Ille-et-Vilaine : Aleth (Saint-Servan) Site gallo-romain de la Bouexière (Bréal-sous-Montfort) Condate Riedonum (Rennes) Morbihan : Darioritum (Vannes)
Centre-Val de Loire	Cher : Avaricum (Bourges) Derventum (Drevant) Ernodurum (Saint-Ambroix) Mediolanum (Châteaumeillant) Eure-et-Loir : Autricum (Chartres) Indre : Argentomagus (Saint-Marcel) Indre-et-Loire : Caesarodunum (Tours) Mougon (Crouzilles) Loir-et-Cher : Tasciaca (Thésée Pouillé et Monthou-sur-Cher) Site archéologique de Verdes (Beauce la Romaine) Loiret : Montbouy Cenabum (Orléans) Aquis Segeste (Sceaux-du-Gâtinais) Vellaunodunum (Triguères) Vienne en Val
Grand Est	Ardennes : Acy-Romance Oppidum de Nandin Aube : Augustobona (Troyes) Haute-Marne : Andemantunnum (Langres) Marne : Durocortorum (Reims) Fanomin (La Cheppe) Catalaunum (Châlons-en-Champagne) Meuse : Nasium (Naix-aux-Forges) Meurthe-et-Moselle : Tullum Leucorum (Toul) Moselle : Divodurum Mediomatricorum (Metz) Bas-Rhin : Argentoratum (Strasbourg) Haut-Rhin : Vicus gallo-romain de l'Oedenbourg (Biesheim) Vosges : Andesina (Grand)
Hauts-de-France	Aisne : Augusta Viromanduorum (Saint-Quentin) Augusta Suessionum (Soissons) Vironum (Vervins) Nord : Bagacum Nerviorum (Bavay) Camaracum (Cambrai) Castellum Menapiorum (Cassel) Fanum Martis (Famars) Oise : Augustomagus (Senlis) Caesaromagus (Beauvais) Champlieu (Orrouy) Pas-de-Calais : Gesoriacum (Boulogne-sur-Mer) Nemetacum (Arras) Portus Itius (Boulogne-sur-Mer? Cap Blanc-Nez? Wissant? Ambleteuse?) Taruenna (Thérouanne) Somme : Duroicoregum (Domqueur) Pontes (Ponches-Estruval) Rodium (Roiglise) Samarobriva (Amiens) Teucera (Thièvres)
Île-de-France	Paris : Lutèce Seine-et-Marne : Iatinum (Meaux) Metiosedum (Melun ?) Yvelines : Diodurum (Jouars-Pontchartrain)
Normandie	Calvados : Augustodurum (Bayeux) Noviomagus Lexoviorum (Lisieux) Aregenua (Vieux-la-Romaine) (Vieux) Eure : Gisacum (Le Vieil-Évreux) Mediolanum Aulercorum (Évreux) Pîtres Manche : Alauna (Valognes) Legedia (Avranches) Orne : Civitas Saiorum (Sées) Seine-Maritime : Rotomagus (Rouen) Juliobona (Lillebonne) Briga (Eu)
Nouvelle Aquitaine	Charente : Cassinomagus (Chassenon) Sermanicomagnus ? (Saint-Cybardeaux) Charente-Maritime : Aunedonnacum (Aulnay) Barzan / Novioregum Mediolanum Santonum (Saintes) Corrèze : Briva Curretia (Brive-la-Gaillarde) Creuse : Acitodunum (Ahun) Vicus d'Évaux (Evaux-les-Bains) Dordogne : Vesunna (Périgueux) Gironde : Burdigala (Bordeaux) Noviomagus ? (Saint-Germain-d'Esteuil) Haute-Vienne : Augustoritum (Limoges) Landes : Aquae Tarbellicae (Dax) Lot-et-Garonne : Aginnum (Agen) Excisum (Villeneuve-sur-Lot) Pyrénées-Atlantiques Lapurdum (Bayonne) Beneharnum (Lescar) Deux-Sèvres : Rauranum (Rom) Vienne : Briva (Cenon-sur-Vienne, Naintré) Limonum (Poitiers) Sanxay
Occitanie	Aude : Narbo Martius (Narbonne) Carcaso (Carcassonne) Aveyron : Carantomago (Compolibat) Condatomagus / La Gaufresenque (Millau) Segodunum (Rodez) Gard : Camp de César de Laudun-l'Ardoise Nemausus (Nîmes) Gers : Elusa (Eauze) Lactora (Lectoure) Haute-Garonne : Lugdunum Convenarum (Saint-Bertrand-de-Comminges) Tolosa (Toulouse) Hérault : Agathé Tyché (Agde) Lattara (Lattes) Ambrussum (Villetelle) Lot : Divona Cadurcorum (Cahors) Lozère : Anderitum (Javols) Hautes-Pyrénées : Tarba (Tarbes) Pyrénées-Orientales : Ruscino (Château-Roussillon / Perpignan) Tarn : Civitas albigensium (Albi)
Pays de la Loire	Loire-Atlantique : Condevincum (Nantes) Ratiatum (Rezé) Mauves-sur-Loire Maine-et-Loire : Juliomagus (Angers) Mayenne : Noviodunum (Jublains) Rubricaire (Sainte-Gemmes-le-Robert) Sarthe : Cherré (Aubigné-Racan) Duneau Vindunum (Le Mans) Vendée : Jard-sur-Mer Le Langon
Provence-Alpes-Côte d'Azur	Alpes-de-Haute-Provence : Riez Hautes-Alpes : Ebrodunensium (Embrun) Alpes-Maritimes : Cemenelum (Cimiez/Nice) Bouches-du-Rhône : Aquae Sextiae (Aix-en-Provence) Arelate (Arles) Massalia (Marseille) Glanum (Saint-Rémy-de-Provence) Var : Forum Julii (Fréjus) Vaucluse : Apta Julia (Apt) Avenio (Avignon) Arausio (Orange) Vasio (Vaison-la-Romaine)
Ville gallo-romaine Liste des noms latins des villes françaises