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Le '''casse de la BCEAO''' est l'attaque, le 24 septembre 2003, de l’agence de la [[Banque centrale des États de l'Afrique de l'Ouest|Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest]] (BCEAO) à [[Bouaké]], alors sous le contrôle de la rébellion de [[Guillaume Soro]]<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Mercredi 24 septembre 2003 : Casse de la BCEAO par la l'ex-rébellion armée |url=https://news.abidjan.net/chronologie/160-casse-de-la-bceao-par-la-lex-rebellion-armee |site=news.abidjan.net |consulté le=2023-03-26}}.</ref>. Entre 16 et 20 milliards de [[Franc CFA (UEMOA)|Franc CFA]] (entre 24 et 30 millions d’[[Euro|euros]])<ref name=":0">{{Lien web |langue=fr-FR |auteur=Francis Kpatindé |titre=BCEAO : les dessous d’un hold-up |url=https://www.jeuneafrique.com/75591/archives-thematique/bceao-les-dessous-d-un-hold-up/ |site=JeuneAfrique.com |date=20 novembre 2003 |consulté le=2023-03-26}}.</ref> auraient été dérobés. |
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== Notes et références == |
== Notes et références == |
Dernière version du 25 octobre 2023 à 13:46
Le casse de la BCEAO est l'attaque, le 24 septembre 2003, de l’agence de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) à Bouaké, alors sous le contrôle de la rébellion de Guillaume Soro[1]. Entre 16 et 20 milliards de Franc CFA (entre 24 et 30 millions d’euros)[2] auraient été dérobés.
Déroulement[modifier | modifier le code]
Le mercredi 24 septembre, des coups de feu éclatent entre un groupe d'hommes repliés au sein de l'agence et un autre groupe puissamment armé à l'extérieur. Le groupe assiégé lance en l'air des liasses de billets pour créer de la confusion. Les échanges de tirs, de plus en plus sporadiques, durent trois jours. Les troupes ouest-africaines d’interposition et les soldats français de l’opération Licorne finissent par venir sécuriser la zone mais le groupe de braqueurs s'est volatilisé[2].
À l'intérieur, tous les coffres de la banque ont été ouverts et entièrement vidés de leur contenu. L'équipe semble avoir pris son temps et s'être installée dans les locaux de l'agence mise à sac[2].
Les combats font vingt-trois morts et une trentaine de blessés[2].
Un mois plus tard, le 28 octobre 2003 et à 24 heures d’intervalle, les agences de la BCEAO à Man et à Korhogo, ont été attaquées[3].
Auteurs[modifier | modifier le code]
Personne n'a jamais été inculpée par la justice ivoirienne pour ce braquage.
En 2003, beaucoup d'observateurs à la BCEAO ou en France sont convaincus que le braquage a été organisé par Guillaume Soro[2].
Selon une information non confirmée, des manifestants qui ont chassé le président burkinabè Blaise Compaoré au Burkina en octobre 2014 ont découvert au siège d’une société appartenant à Mamou Doukouré, proche du couple Compaoré, des sacs de billets de banque marqués (et donc inutilisables) qui viendraient de l’argent volé dans les agences ivoiriennes de la BCEAO[4].
Selon un témoignage toujours sujet à caution d'un certain Togo Belco, chef dozo malien très proche de l'ex-Comzone Zakaria Koné et à cette époque à la tête du « 3e bataillon de Bouaké », le braquage a été organisé par Guillaume Soro en étroite collaboration avec Chérif Ousmane[5].
Notes et références[modifier | modifier le code]
- « Mercredi 24 septembre 2003 : Casse de la BCEAO par la l'ex-rébellion armée », sur news.abidjan.net (consulté le ).
- Francis Kpatindé, « BCEAO : les dessous d’un hold-up », sur JeuneAfrique.com, (consulté le ).
- « Crimes économiques des Forces Nouvelles de Guillaume Soro: 10 ans après, révélations sur les 1038 milliards de F CFA pillés lors des casses de la BCEAO », sur Ivoirebusiness.net, (consulté le ).
- « L’affaire des casses des agences Bceao en 2003 resurgit à Bamako – Mamou Doukouré et ses sociétés visées par plusieurs plaintes », sur connectionivoirienne.net, (consulté le ).
- Gary SLM, « Côte d'Ivoire : casse de la BCEAO, un chef dozo fait de graves révélations », sur www.afrique-sur7.ci, (consulté le ).