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« ANRS - Maladies infectieuses émergentes » : différence entre les versions

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{{titre|ANRS {{!}} Maladies infectieuses émergentes}}
{{À sourcer|date=juillet 2019}}{{Infobox Organisation
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| nom = Agence nationale de recherche sur le sida et les hépatites virales (ANRS)
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| domaine = Recherche scientifique sur le VIH et les hépatites
| domaine = Recherche scientifique sur le VIH, les hépatites, les IST, la tuberculose et les maladies infectieuses émergentes
| titre siège = <!-- intitulé colonne de gauche -->
| siège = 101 rue de Tolbiac, [[Paris]]<br />{{France}}
| titre siège = <!-- intitulé colonne de gauche -->
| langue = Français
| siège = 2-10 [[rue d'Oradour-sur-Glane]] 75015 Paris
| budget = ~ 50 millions d'euros
| langue = Français
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| dirigeant = François Dabis
| dirigeant = [[Yazdan Yazdanpanah]]
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| titre dirigeant = Directeur
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| affiliation = [[Ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche (France)|Ministère de la Recherche]]<br />[[Ministère de la Santé et des Sports|Ministère de la Santé]]
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| site web = [http://www.anrs.fr http://www.anrs.fr]
| site web = {{url|https://www.anrs.fr}}
}}


L''''ANRS - Maladies infectieuses émergentes''' ('''ANRS MIE''') est une agence autonome de l'[[Institut national de la santé et de la recherche médicale|Inserm]] ayant pour mission l'animation, l'évaluation, la coordination et le financement de la [[Recherche publique (France)|recherche publique]] sur le [[Virus de l'immunodéficience humaine|VIH]]/[[Syndrome d'immunodéficience acquise|sida]], les [[hépatite]]s virales, les [[Infection sexuellement transmissible|infections sexuellement transmissibles]], la [[tuberculose]] et les [[Maladie infectieuse émergente|maladies infectieuses émergentes]] et ré-émergentes (notamment les infections respiratoires émergentes, dont la [[Maladie à coronavirus 2019|Covid-19]], les [[Fièvre hémorragique virale|fièvres hémorragiques virales]], les [[arbovirose]]s).
}}
L{{'}}'''Agence nationale de recherche sur le sida et les hépatites virales''' (ANRS) est un organisme public créé en 1988 avec pour mission de fédérer, coordonner, animer et financer la [[Recherche publique (France)|recherche publique]] sur le [[Virus de l'immunodéficience humaine|VIH]] et les [[hépatite]]s virales.


L'ANRS MIE est née en 2021 du rapprochement de l''''Agence nationale de recherches sur le sida et les hépatites virales''' ('''ANRS'''), créée en 1988<ref name=":0">{{Lien web |titre=ANRS : notre histoire |url=https://www.anrs.fr/fr/anrs/presentation-anrs/notre-histoire |site=anrs.fr |date=23 mai 2017 |consulté le=24 février 2022}}.</ref> pour lutter à l'origine contre le VIH, avec le consortium [[Research and action targeting emerging infectious diseases|REACTing]].
L’ANRS prône une approche de la recherche pluridisciplinaire : recherches fondamentale, clinique, vaccinale ou en sciences humaines et sociales. Elle agit en France mais également dans les [[Pays en développement|pays aux ressources limitées]]. Depuis 2012, elle a le statut d'agence autonome de l’[[Institut national de la santé et de la recherche médicale|INSERM]].


== Historique ==
== Historique ==
L’ANRS est créée en 1988, sept ans après la première description en 1981 d’un syndrome inconnu apparu aux États-Unis, et cinq ans seulement après l’identification du [[VIH|VIH (virus de l’immunodéficience humaine)]] responsable du [[Syndrome d'immunodéficience acquise|SIDA]] par une équipe de recherche française de l’[[institut Pasteur]]<ref>[[Françoise Barré-Sinoussi]]</ref>.
L'ANRS est créée en 1988, sept ans après la première description en 1981 d'un syndrome inconnu apparu aux [[États-Unis]]<ref>{{Lien web |auteur=Marc Gozlan |titre=Le {{date-|5 juin 1981}} : première mention dans une revue médicale de cinq cas de sida |url=https://www.lemonde.fr/blog/realitesbiomedicales/2021/06/05/le-5-juin-1981-premiere-mention-dans-une-revue-medicale-de-cinq-cas-de-sida/ |série=Réalités biomédicales|périodique=[[Le Monde]] |date=5 juin 2021 |consulté le=24 février 2022}}.</ref>, et cinq ans après l'identification du [[virus de l'immunodéficience humaine]] (VIH) responsable du [[Syndrome d'immunodéficience acquise|sida]] par une équipe de recherche française de l'[[Institut Pasteur]], dont fait partie [[Françoise Barré-Sinoussi]]<ref>{{Lien web |auteur=Institut Pasteur |titre=Françoise Barré-Sinoussi et ses travaux sur le virus VIH-1 |url=https://www.pasteur.fr/fr/journal-recherche/actualites/francoise-barre-sinoussi-ses-travaux-virus-vih1 |date=17 juillet 2018 |site=pasteur.fr|consulté le=24 février 2022}}.</ref>.


Devant l’ampleur que prend cette [[épidémie]], [[Claude Got]], dans un rapport rédigé à la demande du ministre de la santé de l’époque, préconise la mise en place de trois entités pour : la prise en charge des malades, les questions éthiques et la recherche en matière de sida. Ces entités, effectivement créées sont : l’Agence française de lutte contre le sida, le [[Conseil national du sida et des hépatites virales|Conseil national du sida]] et l’Agence nationale de recherches sur le sida<ref>{{Lien web|titre=FICHE QUESTION|url=http://questions.assemblee-nationale.fr/q13/13-94746QE.htm|site=questions.assemblee-nationale.fr|consulté le=2017-03-24}}</ref> qui voit le jour en {{date-|novembre 1988}}.
Devant l'ampleur que prend cette épidémie, [[Claude Got]], dans un rapport rédigé à la demande du ministre de la Santé de l'époque<ref>{{Ouvrage|auteur1=Claude Got|titre=Rapport sur le sida|sous-titre={{date-|23 août 1988-}}-{{date-|3 octobre 1988}}|éditeur=[[Groupe Flammarion|Flammarion]]|lieu=Paris|année=1989|pages totales=348|pages=348|isbn=2-08-066332-1}}.</ref>, préconise la mise en place de trois entités pour : la prise en charge des malades, les questions éthiques et la recherche en matière de sida. Ces entités, effectivement créées sont : l'[[Agence française de lutte contre le sida]] (AFLS), le [[Conseil national du sida et des hépatites virales|Conseil national du sida]] (CNS) et l'Agence nationale de recherches sur le sida (ANRS)<ref>{{Lien web|titre=Fiche question {{n°}}94746|url=http://questions.assemblee-nationale.fr/q13/13-94746QE.htm|site=questions.assemblee-nationale.fr|consulté le=2017-03-24}}.</ref> qui voit le jour en {{date-|novembre 1988}}.

En 2021, le rapprochement de l'Agence nationale de recherches sur le sida et les hépatites virales et du consortium [[Research and action targeting emerging infectious diseases]] (REACTing) crée une nouvelle agence, l'ANRS | Maladies infectieuses émergentes, dont le périmètre de recherche est étendu aux [[Maladie infectieuse émergente|maladies infectieuses émergentes]]<ref>{{lien web|titre=Une nouvelle agence consacrée aux maladies infectieuses émergentes en manque de moyens|auteur=Pascale Santi|date=1 janvier 2021|périodique=[[Le Monde]]|url=https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/01/01/une-nouvelle-agence-consacree-aux-maladies-infectieuses-emergentes-en-manque-de-moyens-propres_6064964_3244.html}}.</ref>.

== Statut ==

En 1992, l'ANRS devient un [[groupement d'intérêt public]] (GIP). Le GIP a été créé par convention constitutive et approuvé par un [[Arrêté en France|arrêté]] du {{date-|1 juillet 1992}}<ref>[https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000000539441 Arrêté du {{date-|1er juillet 1992}} portant approbation de la création d'un groupement d'intérêt public], [[Journal officiel de la République française|JORF]], {{n°}}158, {{date-|9 juillet 1992}}, {{p.}}9203, [[Système NOR|NOR]] RESY9200314A, sur [[Légifrance]].</ref>, pour une durée initiale de six ans. En 1998, il est prorogé jusqu'au {{date-|31 décembre 2000}}<ref>[https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000000573061 Arrêté du {{date-|6 juillet 1998}} approuvant l'avenant à la convention constitutive d'un groupement d'intérêt public], [[Journal officiel de la République française|JORF]], {{n°}}160, {{date-|12 juillet 1998}}, {{p.}}10799, [[Système NOR|NOR]] MENR9801905A, sur [[Légifrance]].</ref>, puis à nouveau en 2000 jusqu'au {{date-|31 décembre 2003}}<ref>Avis relatif à une décision portant approbation de la convention constitutive modifiée d'un groupement d'intérêt public, [[Journal officiel de la République française|JORF]], {{n°}}10, {{date-|12 janvier 2001}}, {{p.}}612, [[Système NOR|NOR]] RECRO073409V, sur [[Légifrance]].</ref>, en 2003 jusqu'au {{date-|31 décembre 2009}}<ref>[https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000000431263 Avis relatif à une décision portant approbation de l'avenant {{n°}}1 à la convention constitutive modifiée d'un groupement d'intérêt public], [[Journal officiel de la République française|JORF]] {{n°}}290, {{date-|16 décembre 2003}}, {{p.}}21424–21425, texte {{n°}}113, [[Système NOR|NOR]] RECR0300116V, sur [[Légifrance]].</ref>, et en 2009 jusqu'au {{date-|31 décembre 2011}}<ref>[https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000021293060 Avis relatif à une décision portant approbation d'un avenant à la convention constitutive modificative d'un groupement d'intérêt public], [[Journal officiel de la République française|JORF]], {{n°}}269, {{date-|20 novembre 2009}}, {{p.}}20042, texte {{n°}}18, [[Système NOR|NOR]] ESRR0925360V, sur [[Légifrance]].</ref>.

À sa création, le GIP associe comme partenaire l'[[État en France|État]], représenté par le [[Ministère de l'Enseignement supérieur (France)|ministère de la Recherche]], le [[Centre national de la recherche scientifique]] (CNRS), l'[[Institut national de la santé et de la recherche médicale]] (Inserm) et l'[[Institut Pasteur]]. Le {{date-|7 juillet 1995}}, un arrêté approuvant la convention constitutive modifiée, complète la liste des membres avec pour nouveau partenaire le [[Ministère de la Santé (France)|ministère de la Santé]]<ref>[https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000000554561 Arrêté du {{date-|7 juillet 1995}} approuvant la convention constitutive modifiée du groupement d'intérêt public dénommé Agence nationale de recherche sur le sida], [[Journal officiel de la République française|JORF]], {{n°}}179, {{date-|3 août 1995}}, {{p.}}11592, [[Système NOR|NOR]] MENH9501371A, sur [[Légifrance]].</ref>.

Au {{date-|1 janvier 2012}}, elle devient agence autonome de l'Inserm.


== Missions et actions ==
== Missions et actions ==
Dès sa création, les missions de l’ANRS sont de fédérer, coordonner, animer et financer l’ensemble de la recherche publique sur le sida.
Dès sa création, les missions de l'ANRS sont de fédérer, coordonner, animer et financer l'ensemble de la recherche publique sur le sida.

En 1992, l’ANRS devient un [[Groupement d'intérêt public|groupement d’intérêt public (GIP)]] financé par l’état.


En 1994, le premier site de recherche de l'ANRS ouvre à [[Dakar]], au [[Sénégal]].
En 1994, le premier site de recherche de l'ANRS ouvre à [[Dakar]], au [[Sénégal]].


Il existe maintenant des sites de recherche dans 8 pays du sud : au Brésil, Sénégal, Côte d’Ivoire, Burkina Faso, Cameroun, Égypte, Cambodge et Vietnam.
Il existe maintenant des sites de recherche partenaires dans huit pays du sud : au [[Brésil]], [[Sénégal]], [[Côte d'Ivoire]], [[Burkina Faso]], [[Cameroun]], [[Égypte]], [[Cambodge]] et [[Vietnam]].


En 1999, face à l’ampleur de l’épidémie d’[[Hépatite|hépatites virales]], les pouvoirs publics ont élargi la mission de l’ANRS à la recherche clinique sur les hépatites virales en France et dans les [[Pays en développement|pays aux ressources limitées]].
En 1999, face à l’ampleur de l'épidémie d'[[Hépatite|hépatites virales]], les pouvoirs publics ont élargi la mission de l'ANRS à la recherche clinique sur les hépatites virales en France et dans les [[Pays en développement|pays aux ressources limitées]].


En 2005, l’ANRS a de nouveau vu son domaine d’intervention s’élargir puisqu’elle est alors chargée de coordonner et financer tous les secteurs scientifiques concernés par l’étude des hépatites virales, principalement les [[Hépatite B|hépatites B]] et [[Hépatite C|C]].
En 2005, l’ANRS a de nouveau vu son domaine d'intervention s'élargir puisqu'elle est alors chargée de coordonner et financer tous les secteurs scientifiques concernés par l'étude des hépatites virales, principalement l'[[hépatite B]] et l'[[hépatite C]]. L'ANRS est ainsi devenue l'Agence nationale de recherches sur le sida et les hépatites virales, tout en conservant son sigle ANRS.


En 2013, l'ANRS renouvelle son identité avec la création d'un nouveau logo.
L’ANRS est ainsi devenue l’Agence nationale de recherches sur le sida et les hépatites virales.


En 2020, l'ANRS inclut dans ses appels à projets les recherches sur les [[infection sexuellement transmissible|infections sexuellement transmissibles]] (IST) et la [[tuberculose]].
Au {{date-|1 janvier 2012}}, elle devient agence autonome de l’[[INSERM|Inserm]].


En 2021, l'ANRS fusionne avec [[Research and action targeting emerging infectious diseases|REACTing]]. Cette nouvelle agence élargit son périmètre aux [[Maladie infectieuse émergente|maladies infectieuses émergentes]], dont les [[Fièvre hémorragique virale|fièvres hémorragiques virales]], les [[arbovirose]]s et les infections respiratoires émergentes, comme la [[Maladie à coronavirus 2019|Covid-19]]. L’agence couvre tous les domaines de la recherche : recherche fondamentale, clinique, en santé publique et en sciences de l’homme et de la société ; son organisation met l’accent sur l’innovation et le renforcement de partenariats internationaux. Avec une approche ''One Health'', s’intéressant à la santé humaine, animale et à l’impact de l’homme sur l’environnement, l’agence prépare la réponse aux enjeux scientifiques posés par les maladies émergentes et à son déploiement en temps de crise. L’agence fédère et anime plusieurs réseaux nationaux et internationaux de chercheurs et de médecins employés par les principaux organismes de recherche, universités, centres hospitaliers ou associations. Les associations de patients et les représentants de la société civile sont pleinement intégrés à sa gouvernance et à son fonctionnement<ref>{{Lien web |auteur=ANRS |titre=La nouvelle agence ANRS {{!}} Maladies infectieuses émergentes |url=https://www.anrs.fr/fr/presse/communiques-de-presse/775/la-nouvelle-agence-anrs-maladies-infectieuses-emergentes |site=anrs.fr |date=21 janvier 2021 |consulté le=24 février 2022}}.</ref>.
En 2013, l’ANRS renouvelle son identité avec la création d’un nouveau logo.


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Fichier:Logo ANRS.svg|Ancien logo de l'ANRS (jusqu'en 2013)
Fichier:Logo ANRS.svg|Logo de l'ANRS jusqu'en 2013
Fichier:Logo ANRS FRENSH.png|Logo actuel de l'ANRS (Depuis 2013)
Fichier:Logo ANRS FRENSH.png|Logo de l'ANRS entre 2013 et 2020
Fichier:Logo 2021 ANRS Maladies infectieuses émergentes.jpg|Logo de l'ANRS en 2021
Fichier:Logo anrs Quadri.jpg|Logo actuel
</gallery>
</gallery>


== Thématiques de recherche ==
== Thématiques de recherche ==


L’ANRS aborde la recherche sur le [[Virus de l'immunodéficience humaine|VIH]] et les [[hépatite]]s de manière pluridisciplinaire. Elle est organisée en services scientifiques dont les domaines de compétences portent sur :
L'ANRS aborde la recherche sur le [[Virus de l'immunodéficience humaine|VIH]], les [[hépatite]]s, les IST, la tuberculose et les maladies infectieuses émergentes de manière pluridisciplinaire. Elle est organisée en départements scientifiques dont les domaines de compétences portent sur : la [[recherche fondamentale]], la [[recherche clinique]], la recherche en [[santé publique]] et en [[sciences humaines et sociales]], l'innovation, les soutiens structurants à la recherche et les partenariats et stratégie.


Depuis 2012, le département de [[pharmacovigilance]] assure la pharmacovigilance de l’ensemble des recherches promues par l’ANRS et par l’Inserm, de l’évaluation et de la validation des protocoles jusqu’à la gestion quotidienne de la sécurité des patients<ref>{{Lien web|titre=ANRS - Qui sommes-nous ? - Présentation de l'ANRS - L'ANRS et ses missions|url=http://anrs.fr/Qui-sommes-nous/Presentation-de-l-ANRS/L-ANRS-et-ses-missions|site=anrs.fr|consulté le=2017-03-24}}.</ref>.
La [[recherche fondamentale]] qui a pour objectif de mieux comprendre les mécanismes de ces infections virales afin de développer des moyens de les contrer.


La recherche vaccinale qui a pour objectif de mettre au point un vaccin préventif efficace contre les infections à VIH et [[Virus de l'hépatite C|VHC]] était également pris en charge par l'ANRS mais est maintenant confié au Vaccine Research Institute (VRI)<ref>{{Lien web |titre=Nos missions : Recherche, soin et enseignement|éditeur=Vaccine Research Institute |url=https://vaccine-research-institute.fr/fr/a-propos/missions/ |site=vaccine-research-institute.fr|consulté le=2022-02-24}}.</ref>.
La [[recherche clinique]], qui a pour but d’évaluer de nouvelles stratégies de traitement plus efficaces, plus simples et mieux tolérées.

La recherche en [[santé publique]] et en [[sciences humaines et sociales]] qui est destinée à améliorer les connaissances sur les dimensions sociales, économiques, psychologiques et culturelles des épidémies. Elle aide à la définition des stratégies de prévention et de prise en charge des personnes atteintes.

La recherche dans les [[Pays en développement|pays du Sud]] qui concerne tous les domaines de recherche, du fondamental aux sciences sociales et de l’homme, avec comme finalité d’améliorer la prévention, la prise en charge, l’accès aux traitements, la connaissance des virus ainsi que les particularités des épidémies de sida et d’hépatites dans les différents contextes nationaux.

Enfin, le service de [[Pharmacovigilance]] qui assure l’évaluation et la surveillance continue de la sécurité des patients qui se prêtent aux recherches cliniques dont l’ANRS est promoteur<ref>{{Lien web|titre=ANRS - Qui sommes-nous ? - Présentation de l'ANRS - L'ANRS et ses missions|url=http://anrs.fr/Qui-sommes-nous/Presentation-de-l-ANRS/L-ANRS-et-ses-missions|site=anrs.fr|consulté le=2017-03-24}}</ref>.

La recherche vaccinale qui a pour objectif de mettre au point un vaccin préventif efficace contre les infections à VIH et VHC était également pris en charge par l'ANRS mais est maintenant confié au VRI (Vaccine Reaserch Institute)<ref>{{Lien web|langue=en|titre=Partenaires - VRI {{!}} Vaccine Research Institute|url=http://vaccine-research-institute.fr/fr/partners|site=vaccine-research-institute.fr|consulté le=2017-03-27}}</ref>


== Organisation ==
== Organisation ==


=== Conseil d'orientation<ref name=":1">{{Lien web |auteur=ANRS |titre=Nos instances |url=https://www.anrs.fr/fr/anrs/organisation/les-instances |site=anrs.fr |date=14 février 2022 |consulté le=24 février 2022}}.</ref> ===
=== Un conseil d’orientation ===
Depuis l’intégration de l’ANRS à l’[[Institut national de la santé et de la recherche médicale|Inserm]] en tant qu’agence autonome en 2012, un conseil d’orientation, composé de 15 membres, remplace l’ancien conseil d’administration. Il est chargé de faire de définir les grandes orientations stratégiques de l’ANRS, d'approuver ses actions, son budget et son bilan de gestion, et se prononce sur toute question relative au fonctionnement de l’Agence.
Depuis l'intégration de l'ANRS à l'[[Institut national de la santé et de la recherche médicale|Inserm]] en tant qu'agence autonome en 2012, un conseil d'orientation, composé de 15 membres, remplace l'ancien conseil d'administration. Il est chargé de faire de définir les grandes orientations stratégiques de l'ANRS, d'approuver ses actions, son budget et son bilan de gestion, et se prononce sur toute question relative au fonctionnement de l'agence.

=== Un conseil scientifique ===
Le conseil scientifique est constitué de 15 membres, personnalités scientifiques, et de 2 membres représentant le milieu associatif. Ces membres sont choisis soit pour leurs compétences scientifiques dans le domaine du VIH/sida et des hépatites, soit pour leur capacité à évaluer objectivement les actions menées à l'ANRS. Ils sont désignés par le directeur de l'Agence. Leur mandat est de quatre ans, renouvelable une fois.
Le conseil exprime un avis sur les orientations scientifiques de l'ANRS, sur l'ensemble de ses actions, conduit une réflexion prospective et établit le bilan des travaux menés. Il se réunit autant de fois que nécessaire et au minimum une fois par an<ref>{{Lien web|titre=ANRS - Qui sommes-nous ? - Organisation - Règlement intérieur|url=http://www.anrs.fr/Qui-sommes-nous/Organisation/Reglement-interieur|site=www.anrs.fr|consulté le=2017-03-27}}</ref>.

== Directeurs ==
'''1988 - 1998''' : Jean-Paul Levy


=== Conseil scientifique<ref name=":1" /> ===
'''1998 - 2005''' : [[Michel Kazatchkine]]
Le conseil scientifique est constitué de {{nobr|15 membres}}, personnalités scientifiques, et de {{nobr|2 membres}} représentant le milieu associatif. Ces membres sont choisis soit pour leurs compétences scientifiques dans le domaine du VIH/sida et des hépatites, soit pour leur capacité à évaluer objectivement les actions menées à l'ANRS. Ils sont désignés par le directeur de l'agence. Leur mandat est de quatre ans, renouvelable une fois.
Le conseil exprime un avis sur les orientations scientifiques de l'ANRS, sur l'ensemble de ses actions, conduit une réflexion prospective et établit le bilan des travaux menés. Il se réunit autant de fois que nécessaire et au minimum une fois par an<ref>{{Lien web|titre=ANRS - Qui sommes-nous ? - Organisation - Règlement intérieur|url=http://www.anrs.fr/Qui-sommes-nous/Organisation/Reglement-interieur|site=anrs.fr|consulté le=2017-03-27}}</ref>.


== Directeurs<ref name=":0" /> ==
'''2005 - 2017''' : [[Jean-François Delfraissy]]
* 1988 - 1998 : Jean-Paul Levy
* 1998 - 2005 : [[Michel Kazatchkine]]
* 2005 - 2017 : [[Jean-François Delfraissy]]
* 2017 - 2020 : François Dabis
*2021 - : [[Yazdan Yazdanpanah]]


== Partenariat<ref>{{Lien web |auteur=ANRS |titre=International |url=https://www.anrs.fr/fr/lanrs/international |site=anrs.fr |date=13 janvier 2022 |consulté le=24 février 2022}}.</ref> ==
'''2017 - :''' François Dabis


Du fait des recherches qu'elle soutient et de son implication dans les [[Pays en développement|pays du sud]], l'ANRS a établi un dense réseau de partenaires en France, avec les organismes de recherche et les hôpitaux, et également avec la plupart des grandes organisations internationales spécialisées dans la recherche et la santé.
== Partenariat ==


L'ANRS est également associée très étroitement aux associations de patients qui jouent un rôle essentiel dans la combat contre ces épidémies.
Du fait des recherches sur le [[Virus de l'immunodéficience humaine|VIH]] et les [[Hépatite|hépatites virales]] qu'elle soutient dans le domaine de la recherche fondamentale, clinique et en prévention, ainsi que de son implication dans les [[Pays en développement|pays du sud]], l'ANRS a établi un dense réseau de partenaires en France, avec les organismes de recherche et les hôpitaux, et également avec la plupart des grandes organisations internationales spécialisées dans la recherche et la santé.


L’ANRS est également associée très étroitement aux associations de lutte contre le SIDA et les hépatites qui jouent un rôle essentiel dans la combat contre ces épidémies.
== Notes et références ==
== Notes et références ==
{{Références}}
{{Références}}


== Lien externe ==
== Lien externe ==
{{liens}}
* {{site officiel|http://www.anrs.fr}}
* [http://histrecmed.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=303&Itemid=242 Le sida, autopsie d'une épidémie 1982 - 1992 (J-F Picard, Histrecmed, 2017)]


{{Portail|médecine|virologie}}
{{Portail|médecine|virologie}}
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[[Catégorie:Association ou organisme lié au VIH / sida en France]]
[[Catégorie:Association ou organisme lié au VIH / sida en France]]
[[Catégorie:Groupement d'intérêt public lié à la santé]]
[[Catégorie:Groupement d'intérêt public lié à la santé]]
[[Catégorie:Organisme fondé en 1992]]
[[Catégorie:Organisme fondé en 1988]]
[[Catégorie:Organisme relevant du ministère de la Santé (France)]]
[[Catégorie:Organisme relevant du ministère de la Santé (France)]]

Dernière version du 31 octobre 2023 à 14:25

ANRS | Maladies infectieuses émergentes
Logo de l'organisation
Logo de l'ANRS | Maladies infectieuses émergentes.
Situation
Création 1988
Type Agence autonome de l'Inserm
Domaine Recherche scientifique sur le VIH, les hépatites, les IST, la tuberculose et les maladies infectieuses émergentes
Siège 2-10 rue d'Oradour-sur-Glane 75015 Paris
Langue Français
Organisation
Directeur Yazdan Yazdanpanah
Organisations affiliées Ministère de la Recherche
Ministère de la Santé
Inserm

Site web www.anrs.fr

L'ANRS - Maladies infectieuses émergentes (ANRS MIE) est une agence autonome de l'Inserm ayant pour mission l'animation, l'évaluation, la coordination et le financement de la recherche publique sur le VIH/sida, les hépatites virales, les infections sexuellement transmissibles, la tuberculose et les maladies infectieuses émergentes et ré-émergentes (notamment les infections respiratoires émergentes, dont la Covid-19, les fièvres hémorragiques virales, les arboviroses).

L'ANRS MIE est née en 2021 du rapprochement de l'Agence nationale de recherches sur le sida et les hépatites virales (ANRS), créée en 1988[1] pour lutter à l'origine contre le VIH, avec le consortium REACTing.

L'ANRS est créée en 1988, sept ans après la première description en 1981 d'un syndrome inconnu apparu aux États-Unis[2], et cinq ans après l'identification du virus de l'immunodéficience humaine (VIH) responsable du sida par une équipe de recherche française de l'Institut Pasteur, dont fait partie Françoise Barré-Sinoussi[3].

Devant l'ampleur que prend cette épidémie, Claude Got, dans un rapport rédigé à la demande du ministre de la Santé de l'époque[4], préconise la mise en place de trois entités pour : la prise en charge des malades, les questions éthiques et la recherche en matière de sida. Ces entités, effectivement créées sont : l'Agence française de lutte contre le sida (AFLS), le Conseil national du sida (CNS) et l'Agence nationale de recherches sur le sida (ANRS)[5] qui voit le jour en .

En 2021, le rapprochement de l'Agence nationale de recherches sur le sida et les hépatites virales et du consortium Research and action targeting emerging infectious diseases (REACTing) crée une nouvelle agence, l'ANRS | Maladies infectieuses émergentes, dont le périmètre de recherche est étendu aux maladies infectieuses émergentes[6].

En 1992, l'ANRS devient un groupement d'intérêt public (GIP). Le GIP a été créé par convention constitutive et approuvé par un arrêté du [7], pour une durée initiale de six ans. En 1998, il est prorogé jusqu'au [8], puis à nouveau en 2000 jusqu'au [9], en 2003 jusqu'au [10], et en 2009 jusqu'au [11].

À sa création, le GIP associe comme partenaire l'État, représenté par le ministère de la Recherche, le Centre national de la recherche scientifique (CNRS), l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) et l'Institut Pasteur. Le , un arrêté approuvant la convention constitutive modifiée, complète la liste des membres avec pour nouveau partenaire le ministère de la Santé[12].

Au , elle devient agence autonome de l'Inserm.

Missions et actions

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Dès sa création, les missions de l'ANRS sont de fédérer, coordonner, animer et financer l'ensemble de la recherche publique sur le sida.

En 1994, le premier site de recherche de l'ANRS ouvre à Dakar, au Sénégal.

Il existe maintenant des sites de recherche partenaires dans huit pays du sud : au Brésil, Sénégal, Côte d'Ivoire, Burkina Faso, Cameroun, Égypte, Cambodge et Vietnam.

En 1999, face à l’ampleur de l'épidémie d'hépatites virales, les pouvoirs publics ont élargi la mission de l'ANRS à la recherche clinique sur les hépatites virales en France et dans les pays aux ressources limitées.

En 2005, l’ANRS a de nouveau vu son domaine d'intervention s'élargir puisqu'elle est alors chargée de coordonner et financer tous les secteurs scientifiques concernés par l'étude des hépatites virales, principalement l'hépatite B et l'hépatite C. L'ANRS est ainsi devenue l'Agence nationale de recherches sur le sida et les hépatites virales, tout en conservant son sigle ANRS.

En 2013, l'ANRS renouvelle son identité avec la création d'un nouveau logo.

En 2020, l'ANRS inclut dans ses appels à projets les recherches sur les infections sexuellement transmissibles (IST) et la tuberculose.

En 2021, l'ANRS fusionne avec REACTing. Cette nouvelle agence élargit son périmètre aux maladies infectieuses émergentes, dont les fièvres hémorragiques virales, les arboviroses et les infections respiratoires émergentes, comme la Covid-19. L’agence couvre tous les domaines de la recherche : recherche fondamentale, clinique, en santé publique et en sciences de l’homme et de la société ; son organisation met l’accent sur l’innovation et le renforcement de partenariats internationaux. Avec une approche One Health, s’intéressant à la santé humaine, animale et à l’impact de l’homme sur l’environnement, l’agence prépare la réponse aux enjeux scientifiques posés par les maladies émergentes et à son déploiement en temps de crise. L’agence fédère et anime plusieurs réseaux nationaux et internationaux de chercheurs et de médecins employés par les principaux organismes de recherche, universités, centres hospitaliers ou associations. Les associations de patients et les représentants de la société civile sont pleinement intégrés à sa gouvernance et à son fonctionnement[13].

Thématiques de recherche

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L'ANRS aborde la recherche sur le VIH, les hépatites, les IST, la tuberculose et les maladies infectieuses émergentes de manière pluridisciplinaire. Elle est organisée en départements scientifiques dont les domaines de compétences portent sur : la recherche fondamentale, la recherche clinique, la recherche en santé publique et en sciences humaines et sociales, l'innovation, les soutiens structurants à la recherche et les partenariats et stratégie.

Depuis 2012, le département de pharmacovigilance assure la pharmacovigilance de l’ensemble des recherches promues par l’ANRS et par l’Inserm, de l’évaluation et de la validation des protocoles jusqu’à la gestion quotidienne de la sécurité des patients[14].

La recherche vaccinale qui a pour objectif de mettre au point un vaccin préventif efficace contre les infections à VIH et VHC était également pris en charge par l'ANRS mais est maintenant confié au Vaccine Research Institute (VRI)[15].

Organisation

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Conseil d'orientation[16]

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Depuis l'intégration de l'ANRS à l'Inserm en tant qu'agence autonome en 2012, un conseil d'orientation, composé de 15 membres, remplace l'ancien conseil d'administration. Il est chargé de faire de définir les grandes orientations stratégiques de l'ANRS, d'approuver ses actions, son budget et son bilan de gestion, et se prononce sur toute question relative au fonctionnement de l'agence.

Conseil scientifique[16]

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Le conseil scientifique est constitué de 15 membres, personnalités scientifiques, et de 2 membres représentant le milieu associatif. Ces membres sont choisis soit pour leurs compétences scientifiques dans le domaine du VIH/sida et des hépatites, soit pour leur capacité à évaluer objectivement les actions menées à l'ANRS. Ils sont désignés par le directeur de l'agence. Leur mandat est de quatre ans, renouvelable une fois. Le conseil exprime un avis sur les orientations scientifiques de l'ANRS, sur l'ensemble de ses actions, conduit une réflexion prospective et établit le bilan des travaux menés. Il se réunit autant de fois que nécessaire et au minimum une fois par an[17].

Du fait des recherches qu'elle soutient et de son implication dans les pays du sud, l'ANRS a établi un dense réseau de partenaires en France, avec les organismes de recherche et les hôpitaux, et également avec la plupart des grandes organisations internationales spécialisées dans la recherche et la santé.

L'ANRS est également associée très étroitement aux associations de patients qui jouent un rôle essentiel dans la combat contre ces épidémies.

Notes et références

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  1. a et b « ANRS : notre histoire », sur anrs.fr, (consulté le ).
  2. Marc Gozlan, « Le  : première mention dans une revue médicale de cinq cas de sida », Réalités biomédicales, Le Monde, (consulté le ).
  3. Institut Pasteur, « Françoise Barré-Sinoussi et ses travaux sur le virus VIH-1 », sur pasteur.fr, (consulté le ).
  4. Claude Got, Rapport sur le sida : -, Paris, Flammarion, , 348 p. (ISBN 2-08-066332-1).
  5. « Fiche question no 94746 », sur questions.assemblee-nationale.fr (consulté le ).
  6. Pascale Santi, « Une nouvelle agence consacrée aux maladies infectieuses émergentes en manque de moyens », Le Monde, .
  7. Arrêté du portant approbation de la création d'un groupement d'intérêt public, JORF, no 158, , p. 9203, NOR RESY9200314A, sur Légifrance.
  8. Arrêté du approuvant l'avenant à la convention constitutive d'un groupement d'intérêt public, JORF, no 160, , p. 10799, NOR MENR9801905A, sur Légifrance.
  9. Avis relatif à une décision portant approbation de la convention constitutive modifiée d'un groupement d'intérêt public, JORF, no 10, , p. 612, NOR RECRO073409V, sur Légifrance.
  10. Avis relatif à une décision portant approbation de l'avenant no 1 à la convention constitutive modifiée d'un groupement d'intérêt public, JORF no 290, , p. 21424–21425, texte no 113, NOR RECR0300116V, sur Légifrance.
  11. Avis relatif à une décision portant approbation d'un avenant à la convention constitutive modificative d'un groupement d'intérêt public, JORF, no 269, , p. 20042, texte no 18, NOR ESRR0925360V, sur Légifrance.
  12. Arrêté du approuvant la convention constitutive modifiée du groupement d'intérêt public dénommé Agence nationale de recherche sur le sida, JORF, no 179, , p. 11592, NOR MENH9501371A, sur Légifrance.
  13. ANRS, « La nouvelle agence ANRS | Maladies infectieuses émergentes », sur anrs.fr, (consulté le ).
  14. « ANRS - Qui sommes-nous ? - Présentation de l'ANRS - L'ANRS et ses missions », sur anrs.fr (consulté le ).
  15. « Nos missions : Recherche, soin et enseignement », sur vaccine-research-institute.fr, Vaccine Research Institute (consulté le ).
  16. a et b ANRS, « Nos instances », sur anrs.fr, (consulté le ).
  17. « ANRS - Qui sommes-nous ? - Organisation - Règlement intérieur », sur anrs.fr (consulté le )
  18. ANRS, « International », sur anrs.fr, (consulté le ).

Lien externe

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