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« Comité de salut public (1871) » : différence entre les versions

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Le '''Comité de salut public''' est un organe de direction mis en place au sein du [[Conseil de la Commune]] pendant la [[Commune de Paris (1871)|Commune de Paris]] en [[1871]]. Un organe similaire est mis en place lors de la [[Commune de Lyon]], la même année.


== Composition ==
Le '''comité de Salut public''' est un organe de direction mis en place au sein du [[Conseil de la Commune]] pendant la [[Commune de Paris (1871)|Commune de Paris]].
La [[Commission exécutive (1871)|commission exécutive]], mise en place le {{date-|20 avril 1871}}, n'arrive pas à améliorer la situation interne et surtout militaire face aux Versaillais.


La [[Commission exécutive (1871)|commission Exécutive]] mise en place le 20 avril 1871, n'arrive pas à améliorer la situation interne et surtout militaire face aux soldats versaillais. Le 28 avril [[Jules Miot]] propose au [[Conseil de la Commune]] de créer un Comité de Salut public (en imitant ce que les [[Montagnards]] de 1793 avaient fait pour faire face aux nombreux dangers qui menaçaient alors la République). Cette initiative rencontre l'oppositon d'une [[Commune de Paris (1871) : Minorité|minorité]] des élus de la Commune aux conceptions anti-autoritaires. Ce n'est que le 1{{er}} mai 1871, que le Comité est accepté par 45 voix contre 23.
Le {{date-|28 avril}} [[Jules Miot]] propose au [[Conseil de la Commune]] de créer un Comité de salut public (en imitant ce que les [[Montagne (Révolution française)|Montagnards]] de 1793 avaient fait pour faire face aux nombreux dangers qui menaçaient alors la République). Cette initiative rencontre l'opposition d'une [[Minorité au conseil de la Commune|minorité]] des élus de la Commune aux conceptions [[Antiautoritarisme|anti-autoritaires]]. Ce n'est que le {{date-|1 mai 1871}}, que le Comité est accepté par 45 voix contre 23. Malgré les protestations et l'abstention des minoritaires, un Comité de 5 membres est élu : [[Armand Antoine Jules Arnaud]], [[Léo Melliet]], [[Gabriel Ranvier]], [[Félix Pyat]] (qui démissionne le {{date-|5 mai}}), [[Charles Gérardin]].


Le comité de Salut public, dont les attributions ne sont pas précisées, ne règle pas les problèmes et interfère souvent avec les décisions des délégués, en particulier le délégué à la Guerre, [[Louis Rossel]].
Malgré les protestations et l'abstention des minoritaires, un Comité de 5 membres est élu: Arnaud, Meillet, [[Gabriel Ranvier]], [[Félix Pyat]] (qui démissionne le 5 mai), [[Charles Gérardin]].
Le comité de Salut public, dont les attributions ne sont pas précisées, ne règle pas les problèmes et interfère souvent avec les décisions des délégués (en particulier le délégué à la Guerre [[Louis Rossel]]). Aussi un nouveau comité est élu le 8 mai. Y entrent [[Charles Delescluze]], [[Émile Eudes]], et [[Charles Gambon]] qui remplacent Gérardin, Meillet et Félix Pyat. Le 10 mai pour remplacer [[Louis Rossel]] démissionnaire de son poste de délégué à la Guerre, Delescluze prend la fonction et est remplacé au Comité de Salut public par [[Édouard Billioray]]. Ces nouveaux membres sont des [[Auguste Blanqui|blanquistes]] ou des [[Club des Jacobins#Acception actuelle|jacobins]].


Aussi, un nouveau comité est élu le {{date-|9 mai}}. Y entrent [[Charles Delescluze]], [[Émile Eudes]], et [[Charles Ferdinand Gambon]] qui remplacent Gérardin, Melliet et Pyat. Le {{date-|10 mai}}, pour remplacer Louis Rossel démissionnaire de son poste de délégué à la Guerre, Delescluze prend la fonction et est remplacé au Comité de Salut public par [[Alfred-Édouard Billioray]]. Ces nouveaux membres sont des [[Blanquisme|blanquistes]] ou des [[Jacobin (1871)|jacobins]].
==Sources==

* Bernard Noël,''Dictionnaire de la Commune]], Flammarion, collection Champs, 1978
== Notes et références ==
* Jacques Rougerie,''Paris libre 1871'', Le Seuil, collection Politique, 1971.
{{Références|taille= }}

== Voir aussi ==

=== Articles connexes ===

* [[Minorité au conseil de la Commune]]

=== Bibliographie ===
* {{Ouvrage
| langue = fr
| auteur1 = [[Bernard Noël]]
| titre = Dictionnaire de la Commune
| lieu = Coaraze
| éditeur = L'Amourier éditions
| collection = Bio
| mois = avril
| année = 2021
| année première édition = 1971
| pages totales = 799
| passage =
| isbn = 978-2-36418-060-4
| issn = 2259-6976
| présentation en ligne = https://www.amourier.fr/livre/dictionnaire-de-la-commune/
| id = Noel2021
}}
* Jacques Rougerie, ''Paris libre 1871'', Le Seuil, collection Politique, 1971.

{{Palette|Commune de Paris}}
{{Portail|politique française|France du XIXe siècle|années 1870}}

[[Catégorie:Organe de la Commune de Paris]]
[[Catégorie:1871 en France]]

Dernière version du 1 novembre 2023 à 18:06

Le Comité de salut public est un organe de direction mis en place au sein du Conseil de la Commune pendant la Commune de Paris en 1871. Un organe similaire est mis en place lors de la Commune de Lyon, la même année.

Composition

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La commission exécutive, mise en place le , n'arrive pas à améliorer la situation interne et surtout militaire face aux Versaillais.

Le Jules Miot propose au Conseil de la Commune de créer un Comité de salut public (en imitant ce que les Montagnards de 1793 avaient fait pour faire face aux nombreux dangers qui menaçaient alors la République). Cette initiative rencontre l'opposition d'une minorité des élus de la Commune aux conceptions anti-autoritaires. Ce n'est que le , que le Comité est accepté par 45 voix contre 23. Malgré les protestations et l'abstention des minoritaires, un Comité de 5 membres est élu : Armand Antoine Jules Arnaud, Léo Melliet, Gabriel Ranvier, Félix Pyat (qui démissionne le ), Charles Gérardin.

Le comité de Salut public, dont les attributions ne sont pas précisées, ne règle pas les problèmes et interfère souvent avec les décisions des délégués, en particulier le délégué à la Guerre, Louis Rossel.

Aussi, un nouveau comité est élu le . Y entrent Charles Delescluze, Émile Eudes, et Charles Ferdinand Gambon qui remplacent Gérardin, Melliet et Pyat. Le , pour remplacer Louis Rossel démissionnaire de son poste de délégué à la Guerre, Delescluze prend la fonction et est remplacé au Comité de Salut public par Alfred-Édouard Billioray. Ces nouveaux membres sont des blanquistes ou des jacobins.

Notes et références

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Articles connexes

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Bibliographie

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