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La '''passerelle Léopold-Sédar-Senghor''', anciennement '''passerelle Solférino''', est un [[pont]] piéton traversant la [[Seine à Paris]], pour relier le [[port de Solférino]] ([[7e arrondissement de Paris|{{7e|arrondissement}}]]) au [[port des Tuileries]] ([[1er arrondissement de Paris|{{1er|arrondissement}}]]).


== Situation et accès ==
La '''passerelle Léopold-Sédar-Senghor''', anciennement '''passerelle Solférino''', est un [[pont]] piéton situé à [[Paris]] dans le [[7e arrondissement de Paris|{{7e}} arrondissement]] et traversant la [[Seine]] à partir du [[port de Solférino]] vers le [[port des Tuileries]].
Ce site est desservi par la [[Liste des stations du métro de Paris|station de métro]] [[Solférino (métro de Paris)|''Solférino'']].


== Origine du nom ==
Ce site est desservi par la [[Liste des stations du métro de Paris|station de métro]] [[Solférino (métro de Paris)|Solférino]].
[[Fichier:Léopold Senghor, Pic, 5.jpg|vignette|redresse|gauche|Léopold Sédar Senghor.]]
Elle porte le nom de [[Léopold Sédar Senghor]] (1906-2001), poète, écrivain et homme d'État [[Sénégal|sénégalais]].


== Les premiers ponts ==
== Historique ==
=== Les premiers ponts ===
Pendant un siècle, c'est le pont en [[Fonte (métallurgie)|fonte]] inauguré par [[Napoléon III]] en [[1861]] qui permettait le passage de véhicules entre le [[quai Anatole-France]] et le [[quai des Tuileries]]. Construit par les ingénieurs du [[pont des Invalides]] [[Paul-Martin Gallocher de Lagalisserie]] et [[Jules Savarin]], c'est la victoire en juin [[1859]] de la [[bataille de Solférino]] qui donne son nom à l'ouvrage, le pont de Solférino ainsi qu'à une [[rue de Solférino (Paris)|rue dans son prolongement]]. Fragilisé (notamment par des chocs avec les [[péniche]]s), il est détruit et remplacé en [[1961]] par une passerelle piétonne en [[acier]] reposant sur deux piles de béton construite une trentaine de mètres en amont et démolie à son tour en [[1992]].
Pendant un siècle, c'est le pont en [[Fonte (métallurgie)|fonte]], inauguré par [[Napoléon III]] en 1861, qui permettait le passage de véhicules entre le [[quai Anatole-France]] et le [[quai des Tuileries]]. Il est construit par [[Paul-Martin Gallocher de Lagalisserie]] et [[Jules Savarin]], les ingénieurs du [[pont des Invalides]].


C'est la victoire en {{date-|juin 1859}} de la [[bataille de Solférino]] qui donne son nom à l'ouvrage, le pont de Solférino, ainsi qu'à une [[rue de Solférino (Paris)|rue dans son prolongement]]. Fragilisé (notamment par des chocs avec les [[péniche]]s), il est détruit et remplacé en 1961 par une passerelle piétonne en [[acier]] reposant sur deux piles de béton, construite une trentaine de mètres en amont et démolie à son tour en 1992<ref>[http://parismuseescollections.paris.fr/fr/musee-carnavalet/oeuvres/ancienne-passerelle-de-solferino-7eme-arrondissement-paris#infos-principales « Ancienne passerelle de Solférino, {{7e}} arrondissement, Paris »], ''parismuseescollections.paris.fr'' (consulté le {{date-|20 septembre 2017}}).</ref>.
== La passerelle actuelle ==
[[Fichier:P1020432 Paris I-VII Pile Solferino rwk.JPG|thumb|left|upright=2.0|La passerelle actuelle vue du [[pont de la Concorde]]]]
La nouvelle passerelle de Solférino reliant le [[quai Anatole-France]] au [[jardin des Tuileries]] a été construite entre [[1997]] et [[1999]] sous la direction de l'ingénieur architecte [[Marc Mimram]] à l'emplacement de l'ancien pont. Elle a été inaugurée le 14 décembre 1999<ref>[http://www.culture.gouv.fr/culture/actualites/communiq/solferino141299.htm Inauguration de la passerelle de Solférino], [[Ministère de la Culture (France)|Ministère de la Culture]], {{date|4|décembre|1999}}.</ref>. Franchissant la Seine d'une seule arche sans appui dans le fleuve, cette passerelle métallique est couverte de bois exotique (l’[[ipé]], bois [[brésil]]ien également choisi pour recouvrir la dalle supérieure et les marches de la [[Bibliothèque nationale de France]]). Construite sur deux niveaux qui se rejoignent dans la partie centrale, la passerelle dessert, sur chaque rive, les berges de la Seine et les quais proprement dits. À chacune de ses extrémités, les fondations sous forme de piliers en [[béton]] s’enfoncent de quinze mètres sous terre et sa structure est un assemblage de six éléments de 150 tonnes fabriqués par les établissements [[Eiffel (entreprise)|Eiffel]]. L’architecture de l’ouvrage a valu à Marc Mimram de recevoir le [[prix de l’Équerre d’argent]] pour l’année [[1999]].


=== La passerelle actuelle ===
Elle propose des bancs aux promeneurs, qui peuvent rejoindre le jardin des Tuileries par le souterrain de la rive droite.
[[Fichier:P1020432 Paris I-VII Pile Solferino rwk.JPG|vignette|gauche|redresse|La passerelle actuelle vue du [[pont de la Concorde]].]]
La nouvelle passerelle de Solférino reliant le [[quai Anatole-France]] au [[jardin des Tuileries]] a été construite entre 1997 et 1999 sous la direction de l'ingénieur architecte [[Marc Mimram]] à l'emplacement de l'ancien pont. Elle a été inaugurée le {{date-|14 décembre 1999}}<ref>{{lien web|url=http://www.culture.gouv.fr/culture/actualites/communiq/solferino141299.htm|titre=Inauguration de la passerelle de Solférino|lien éditeur=Ministère de la Culture (France)|éditeur=ministère de la Culture|date=4 décembre 1999}}.</ref>. Franchissant la Seine d'une seule arche sans appui dans le fleuve, cette passerelle métallique est couverte de bois exotique, l'[[azobé]], bois imputrescible d'[[Afrique subsaharienne]]<ref name="TP">{{Lien web|langue=fr|nom1=TP|prénom1=Planete|titre=Passerelle Léopold Sédar Senghor|url=http://www.planete-tp.com/passerelle-leopold-sedar-senghor-a96.html|site=www.planete-tp.com|date=2007-09-21|consulté le=2020-01-16}}.</ref>.


Construite sur deux niveaux qui se rejoignent dans la partie centrale, la passerelle dessert, sur chaque rive, les berges de la Seine et les quais proprement dits. À chacune de ses extrémités, les fondations sous forme de piliers en [[béton]] s'enfoncent de quinze mètres sous terre et sa structure est un assemblage de six éléments de 150 tonnes fabriqués par les établissements [[Eiffel (entreprise)|Eiffel]].
Elle a été rebaptisée du nom de [[Léopold Sédar Senghor]] le 9 octobre 2006 à l’occasion du centième anniversaire de la naissance du poète, écrivain et homme d'État sénégalais<ref>[http://www.20minutes.fr/articles/2006/10/10/20061010-Paris-A-Paris-Solferino-s-efface-au-profit-de-Senghor.php A Paris, Solférino s'efface au profit de Senghor], ''[[20 minutes (France)|20 minutes]]'', {{date|10|octobre|2006}}</ref>.

Néanmoins, dès le jour de son inauguration, les pas des visiteurs provoquèrent des oscillations de l'ouvrage mettant en danger sa stabilité. De plus, le sol en azobé s'avéra glissant par temps de pluie. Le pont fut momentanément fermé au public afin d'y mener des travaux d'amélioration : la stabilité de la passerelle a dû être renforcée par un dispositif d’[[Amortisseur|amortisseurs]] et de [[contrepoids]], tandis que le plancher fut recouvert d'un revêtement antidérapant<ref name="TP"/>.

L'architecture de l'ouvrage a valu à Marc Mimram de recevoir le [[prix de l'Équerre d'argent]] pour l'année 1999<ref name="Les Rendez-vous de l’architecture 2005">{{PDF}} {{Lien web |auteur=[[Ministère de la Culture (France)|Ministère de la culture et de la communication]] |url=http://www.culture.gouv.fr/culture/rdv-archi2005/dossier-presse.pdf |titre=Les Rendez-vous de l’architecture 2005 |année=2005 |site=culture.gouv.fr |consulté le=20 juillet 2014}}.</ref>.

Elle propose des bancs aux promeneurs qui peuvent rejoindre le jardin des Tuileries par le souterrain de la rive droite.

Elle est rebaptisée passerelle Léopold-Sédar-Senghor le {{date-|9 octobre 2006}} à l'occasion du centième anniversaire de la naissance du poète, écrivain et homme d'État sénégalais<ref>{{lien web|url=https://www.20minutes.fr/paris/113666-20061010-paris-solferino-efface-profit-senghor|titre=À Paris, Solférino s'efface au profit de Senghor|lien éditeur=20 minutes (France)|éditeur=20 minutes|date=10 octobre 2006}}.</ref>.

Une statue du président américain [[Thomas Jefferson]] se trouve à l'entrée du pont, au niveau du [[quai Anatole-France]]. Elle est située à proximité de l'[[palais de la Légion d'honneur|hôtel de Salm]], dont il s'inspira pour la construction sa demeure de [[Monticello (Virginie)|Monticello]]. Inaugurée en 2006 par le maire de Paris [[Bertrand Delanoë]], le maire de Washington [[Anthony A. Williams]] et l'ambassadeur des États-Unis à Paris [[Craig Roberts Stapleton]], elle est l'œuvre du sculpteur [[Jean Cardot]]. Elle a été financée par [[Alec Wildenstein|Alec]] et [[Guy Wildenstein]] et la fondation [[Florence Gould]]<ref>[https://www.forez-info.com/actualite/divers/5430-le-jefferson-de-cardot.html « Le Jefferson de Cardot »], forez-info.com, 31 juillet 2006.</ref>.


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Pont de Solférino vu de la rive gauche en amont-20050628.jpg|La passerelle, vue depuis le [[quai Anatole-France]].
File:P1020510 Paris VII Passerelle Léopold-Sedar-Senghor rwk.JPG|La passerelle, côté {{7e}}
File:P1030534 Paris Ier et VII Passerelle Léopold-Sédar-Senghor rwk.JPG|La passerelle, un soir de 14 juillet (2011)
P1020510 Paris VII Passerelle Léopold-Sedar-Senghor rwk.JPG|La passerelle, côté {{7e}}.
P1030534 Paris Ier et VII Passerelle Léopold-Sédar-Senghor rwk.JPG|La passerelle, un soir de {{date-|14 juillet}} (2011).
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== Dans la culture populaire ==
== Dans la culture populaire ==
C'est en regardant la Seine et le ciel couvert depuis le pont de Solférino, un soir, que le compositeur français [[Claude Debussy]] (1862-1918) eut l'idée d'écrire un de ses ''Nocturnes pour orchestre'', prénommé ''Nuages''.
C'est en regardant la Seine et le ciel couvert depuis le pont de Solférino, un soir, que le compositeur français [[Claude Debussy]] (1862-1918) eut l'idée d'écrire ''Nuages'', un de ses ''[[Nocturnes (Debussy)|Nocturnes]]''.

En 2011, le collectif Gainsbourg 20 ans fait de la passerelle le cadre du tournage du clip ''[[Requiem pour un con]]'' en hommage à [[Serge Gainsbourg]]. En 2014, l'artiste [[Christina Goh]] y tourne intégralement la vidéo du titre jazz ''L'Instant''.


En 2011, une scène de l'épisode 13 de la saison 1 de ''[[XIII, la série]]'' est tournée sur la passerelle.
En 2011, le collectif Gainsbourg 20 ans fait de la passerelle le cadre du tournage du clip hommage à [[Serge Gainsbourg]] ''Requiem pour un con''. En 2014, l'artiste [[Christina Goh]] y tourne intégralement la vidéo du titre jazz ''L'instant''.


En 2011, une scène de l'épisode 13 de la saison 1 de ''[[XIII, la série]]'' est tournée sur la passerelle.
En 2018, une scène de l'épisode 2 de la saison 2 de la série ''[[Baron noir]]'' y est également tournée.


== Références ==
== Références ==
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* [[Liste des ponts de Paris]]
* [[Liste des ponts de Paris]]
* [[Paris]]
* [[Paris]]
* [[Promenade Édouard-Glissant]]
* [[Quai Aimé-Césaire]]


=== Liens externes ===
=== Liens externes ===
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{{Autres projets|commons=Category:Passerelle Léopold-Sédar-Senghor|commons titre=Passerelle Léopold-Sédar-Senghor}}
* [http://www.paris.fr/portail/deplacements/Portal.lut?page_id=233 Site de la mairie de Paris]
* [http://www.v2asp.paris.fr/commun/v2asp/v2/nomenclature_voies/Voieactu/5515.nom.htm Site de la mairie de Paris]
* [http://fr.structurae.de/structures/data/index.cfm?ID=s0000142 Structurae : Passerelle Léopold-Sédar-Senghor/Passerelle Solférino]
* {{structurae|s0000142|Passerelle Léopold-Sédar-Senghor/Passerelle Solférino}}
* [http://parisianfields.wordpress.com/2011/08/28/beauty-and-the-bridge/ Photos du pont initial et de la passerelle de 1961]
* [http://parisianfields.wordpress.com/2011/08/28/beauty-and-the-bridge/ Photos du pont initial et de la passerelle de 1961]
* [https://www.youtube.com/watch?v=WEUjUbabUl0 ''Chronique d'une passerelle'' film documentaire de Jean-François Roudot]


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[[Catégorie:Pont parisien sur la Seine|Leopold-Sedar-Senghor]]
[[Catégorie:Pont sur la Seine à Paris|Leopold-Sedar-Senghor]]
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[[Catégorie:Pont en arc en Île-de-France|Leopold-Sedar-Senghor]]
[[Catégorie:Pont du 1er arrondissement de Paris|Leopold-Sedar-Senghor]]
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[[Catégorie:Pont dans le 1er arrondissement de Paris|Leopold-Sedar-Senghor]]
[[Catégorie:Pont du 7e arrondissement de Paris|Leopold-Sedar-Senghor]]
[[Catégorie:Pont dans le 7e arrondissement de Paris|Leopold-Sedar-Senghor]]
[[Catégorie:Passerelle à Paris|Senghor]]
[[Catégorie:Pont achevé en 1999]]
[[Catégorie:Voie de Paris se référant à un nom d'homme|Leopold-Sedar-Senghor]]

Dernière version du 20 novembre 2023 à 17:17

Passerelle Léopold-Sédar-Senghor
Image illustrative de l’article Passerelle Léopold-Sédar-Senghor
Géographie
Pays Frankreich
Région Île-de-France
Département Paris
Commune Paris
Coordonnées géographiques 48° 51′ 43″ N, 2° 19′ 29″ E
Fonction
Franchit la Seine
Caractéristiques techniques
Typ Pont en arc
Longueur 106 m
Largeur 15 m
Matériau(x) Acier, bois
Bauwesen
Bauwesen 1997-1999
Architecte(s) Marc Mimram

Carte

La passerelle Léopold-Sédar-Senghor, anciennement passerelle Solférino, est un pont piéton traversant la Seine à Paris, pour relier le port de Solférino (7e arrondissement) au port des Tuileries (1er arrondissement).

Situation et accès

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Ce site est desservi par la station de métro Solférino.

Origine du nom

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Léopold Sédar Senghor.

Elle porte le nom de Léopold Sédar Senghor (1906-2001), poète, écrivain et homme d'État sénégalais.

Les premiers ponts

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Pendant un siècle, c'est le pont en fonte, inauguré par Napoléon III en 1861, qui permettait le passage de véhicules entre le quai Anatole-France et le quai des Tuileries. Il est construit par Paul-Martin Gallocher de Lagalisserie et Jules Savarin, les ingénieurs du pont des Invalides.

C'est la victoire en de la bataille de Solférino qui donne son nom à l'ouvrage, le pont de Solférino, ainsi qu'à une rue dans son prolongement. Fragilisé (notamment par des chocs avec les péniches), il est détruit et remplacé en 1961 par une passerelle piétonne en acier reposant sur deux piles de béton, construite une trentaine de mètres en amont et démolie à son tour en 1992[1].

La passerelle actuelle

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La passerelle actuelle vue du pont de la Concorde.

La nouvelle passerelle de Solférino reliant le quai Anatole-France au jardin des Tuileries a été construite entre 1997 et 1999 sous la direction de l'ingénieur architecte Marc Mimram à l'emplacement de l'ancien pont. Elle a été inaugurée le [2]. Franchissant la Seine d'une seule arche sans appui dans le fleuve, cette passerelle métallique est couverte de bois exotique, l'azobé, bois imputrescible d'Afrique subsaharienne[3].

Construite sur deux niveaux qui se rejoignent dans la partie centrale, la passerelle dessert, sur chaque rive, les berges de la Seine et les quais proprement dits. À chacune de ses extrémités, les fondations sous forme de piliers en béton s'enfoncent de quinze mètres sous terre et sa structure est un assemblage de six éléments de 150 tonnes fabriqués par les établissements Eiffel.

Néanmoins, dès le jour de son inauguration, les pas des visiteurs provoquèrent des oscillations de l'ouvrage mettant en danger sa stabilité. De plus, le sol en azobé s'avéra glissant par temps de pluie. Le pont fut momentanément fermé au public afin d'y mener des travaux d'amélioration : la stabilité de la passerelle a dû être renforcée par un dispositif d’amortisseurs et de contrepoids, tandis que le plancher fut recouvert d'un revêtement antidérapant[3].

L'architecture de l'ouvrage a valu à Marc Mimram de recevoir le prix de l'Équerre d'argent pour l'année 1999[4].

Elle propose des bancs aux promeneurs qui peuvent rejoindre le jardin des Tuileries par le souterrain de la rive droite.

Elle est rebaptisée passerelle Léopold-Sédar-Senghor le à l'occasion du centième anniversaire de la naissance du poète, écrivain et homme d'État sénégalais[5].

Une statue du président américain Thomas Jefferson se trouve à l'entrée du pont, au niveau du quai Anatole-France. Elle est située à proximité de l'hôtel de Salm, dont il s'inspira pour la construction sa demeure de Monticello. Inaugurée en 2006 par le maire de Paris Bertrand Delanoë, le maire de Washington Anthony A. Williams et l'ambassadeur des États-Unis à Paris Craig Roberts Stapleton, elle est l'œuvre du sculpteur Jean Cardot. Elle a été financée par Alec et Guy Wildenstein et la fondation Florence Gould[6].

Dans la culture populaire

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C'est en regardant la Seine et le ciel couvert depuis le pont de Solférino, un soir, que le compositeur français Claude Debussy (1862-1918) eut l'idée d'écrire Nuages, un de ses Nocturnes.

En 2011, le collectif Gainsbourg 20 ans fait de la passerelle le cadre du tournage du clip Requiem pour un con en hommage à Serge Gainsbourg. En 2014, l'artiste Christina Goh y tourne intégralement la vidéo du titre jazz L'Instant.

En 2011, une scène de l'épisode 13 de la saison 1 de XIII, la série est tournée sur la passerelle.

En 2018, une scène de l'épisode 2 de la saison 2 de la série Baron noir y est également tournée.

Références

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  1. « Ancienne passerelle de Solférino, 7e arrondissement, Paris », parismuseescollections.paris.fr (consulté le ).
  2. « Inauguration de la passerelle de Solférino », ministère de la Culture, .
  3. a et b Planete TP, « Passerelle Léopold Sédar Senghor », sur www.planete-tp.com, (consulté le ).
  4. [PDF] Ministère de la culture et de la communication, « Les Rendez-vous de l’architecture 2005 », sur culture.gouv.fr, (consulté le ).
  5. « À Paris, Solférino s'efface au profit de Senghor », 20 minutes, .
  6. « Le Jefferson de Cardot », forez-info.com, 31 juillet 2006.

Articles connexes

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Liens externes

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