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== Événements ==
== Événements ==
=== [[Civilisation chinoise|Chine]] ===
* Le [[Qin (État)|Qin]] envahit le [[Han (État)|Han]], avec l'intention d'annexer la province du Han de Shangdang ([[Shanxi]]) en coupant l'ensemble de ses communications avec le reste du Han.


* [[30 mars]] (21 avril du [[calendrier romain]]) : début à [[Rome antique|Rome]] du [[Consul (Rome antique)|consulat]] de Quintus Fabius Maximus Gurges et [[Lucius Mamilius Vitulus]]<ref name="Clément">{{Ouvrage |auteur1=François Clément |auteur2=Viton de Saint-Allais |titre=L'Art de vérifier les dates |lieu=Paris |éditeur=Moreau |année=1820 |présentation en ligne={{Google Livres|C38Nx5HEnLUC|page=490|surligne=}}}}</ref>.
=== Monde romain ===
** Révolte des esclaves, alliés à la [[plèbe]] à [[Volsinies]] ([[Velzna]]). Les aristocrates [[étrusques]] font appel à Rome qui détruit la ville et transfère la population à [[Bolsena]] sur un site moins facile à défendre. Le sanctuaire fédéral du ''[[Fanum Voltumnae]]'' est pillé. Les cités Étrusques sont « fédérées » (soumises) à Rome en 264 av. J.-C.<ref>{{Ouvrage |titre=L'Histoire, Numéros 140 à 145 |lieu=Paris |éditeur=Société d'éditions scientifiques |année=1991 |isbn= |présentation en ligne={{Google Livres|irErAQAAIAAJ|page=15|surligne=265}}}}</ref>. Le territoire des cités étrusques est confisqué par Rome, en partie ou en totalité, et des colonies latines et romaines sont fondées au cœur du pays conquis. Certaines cités conservent cependant jusqu’à [[Auguste]] une population en majorité étrusque, ainsi que les sacerdoces et les magistratures de leurs ancêtres. Rome laisse leurs privilèges aux élites locales (dont certaines entrent au Sénat), s’assurant ainsi du contrôle des populations et leur fusion dans la communauté romaine.
* À [[Rome antique|Rome]], [[consul]]at de Q. Fabius Q.f. Maximus Gurges, L. Mamilius Q.f. Vitulus.
** Ambassade des [[Mamertin (Sicile)|Mamertins]] établis à [[Messine]], pour offrir leur ville aux Romains à condition de les délivrer de la garnison carthaginoise qui tient la citadelle depuis la tentative de [[Hiéron II]] de prendre la ville<ref name="Clément"/>.
* Révolte des esclaves, alliés à la [[plèbe]] à [[Volsinies]]. Les aristocrates [[étrusques]] font appel à Rome qui détruit la ville et transfère la population à [[Bolsena]] sur un site moins facile à défendre. Le sanctuaire fédéral du ''Fanum Voltumnae'' est pillé. Les cités Étrusques sont « fédérées » (soumises) à Rome en [[-264]].
** Le territoire des cités étrusques est confisqué par Rome, en partie ou en totalité, et des colonies latines et romaines sont fondées au cœur du pays conquis. Certaines cités conservent cependant jusqu’à [[Auguste]] une population en majorité étrusque, ainsi que les sacerdoces et les magistratures de leurs ancêtres. Rome laisse leurs privilèges aux élites locales (dont certaines entrent au Sénat), s’assurant ainsi du contrôle des populations et leur fusion dans la communauté romaine.
* Rome soumet les Sarsinates en [[Ombrie]].


* [[Guerre chrémonidéenne]] : troisième échec de [[Sparte]] devant [[Corinthe antique|Corinthe]]. Mort du roi [[Areus Ier|Areus {{Ier}}]]. Début du siège d'Athènes par [[Antigone II Gonatas]] (fin en 262, 261 av. J.-C.)<ref>{{Ouvrage |auteur1=F. W. Walbank, A. E. Astin, M. W. Frederiksen |titre=The Cambridge Ancient History. The hellenistic worls |volume=1 |éditeur=[[Cambridge University Press]] |année=1984 |pages totales=655 |isbn=978-0-521-23445-0 |présentation en ligne={{Google Livres|lnIpo8KBbP4C|page=501|surligne=}}}}</ref>. La garnison antigonide du [[Le Pirée|Pirée]] résiste à la pression lagide<ref name="Green">{{Ouvrage |auteur1=Peter Green |titre=Alexander to Actium |sous-titre=The Historical Evolution of the Hellenistic Age |éditeur=[[University of California Press]] |année=1993 |pages totales=970 |isbn=978-0-520-08349-3 |présentation en ligne={{Google Livres|1QOvJ14Jxv8C|page=147|surligne=}}}}</ref>.
=== Monde hellénistique ===
* [[Guerre chrémonidéenne]] : Troisième échec de [[Sparte]] devant [[Corinthe]]. Mort du roi [[Areus Ier|Areus I{{er}}]]. Début du siège d'Athènes par [[Antigone II Gonatas]] (fin en [[-262]], [[-261]]). La garnison antigonide du [[Le Pirée|Pirée]] résiste à la pression lagide. Gonatas assiège [[Milet]] (échec). Victoire navale antigonide à [[Cos (Dodécanèse)|Cos]].
* Début du règne d'[[Ariobarzane III]], roi du [[royaume du Pont|Pont]] (fin en [[-255]]). Ariobarzane fait appel aux [[Galates]] pour repousser les armées de [[Ptolémée II]].


* Début du règne d'[[Acrotatos (roi)|Acrotatos]], fils d'Areus, roi de Sparte<ref>{{Ouvrage |auteur1=Françoise Ruzé |auteur2=Jacqueline Christien |titre=Sparte |sous-titre=Géographie, mythes et histoire |éditeur=[[Armand Colin]] |année=2007 |pages totales=432 |isbn=978-2-200-24242-8 |présentation en ligne={{Google Livres|5C-hgNuQE3wC|page=PT420|surligne=}}}}</ref>.
== Art & culture ==
* [[Nicomède Ier|Nicomède {{Ier}}]] fonde [[Nicomédie]] en [[Bithynie]]<ref>{{Ouvrage |auteur1=Alain Davesne |auteur2=Georges Miroux |titre=L'Anatolie, la Syrie, l’Égypte : De la mort d'Alexandre au règlement par Rome des affaires d'Orient (323-55 avant J-C) |éditeur=[[Éditions Bréal]] |année=2004 |pages totales=239 |isbn=978-2-7495-0173-4 |présentation en ligne={{Google Livres|0h3Snsx4xEYC|page=75|surligne=}}}}</ref>.
* ''Babylonica'', (''Histoire de Babylone'') du prêtre babylonien de Bêl, [[Bérose]], rédigé en grec.


== Naissances ==
== Naissances ==
* [[Agis IV]], roi de Sparte.
*


== Décès ==
== Décès ==
* [[Euclide]], mathématicien de la [[Grèce antique]] ( [[-325]])
* [[Zénon de Citium]] à [[Athènes]], fondateur du [[stoïcisme]] (né en [[-335]]). Le démos lui dresse une statue de bronze et l’honore d’une couronne d’or. Pour les stoïciens, l’individu doit rechercher un mode de vie naturel et se détourner des biens matériels. Il substitue la liberté intérieure aux libertés sociale et politique. Le stoïcisme enseigne à chacun l’autarcie, légitime l’état monarchique et met l’accent sur l’ordre. Les individus sont simultanément citoyens du monde et concitoyens, et ne doivent pas se séparer en cités et en peuples.


* [[Euclide]], mathématicien de la [[Grèce antique]] (né en [[325 av. J.-C.]])
* Areus I{{er}}, [[Rois de Sparte|roi de Sparte]].
* [[Areus Ier|Areus {{Ier}}]], [[Rois de Sparte|roi de Sparte]].


== Notes et références ==
[[Catégorie:-265|*]]
{{Références}}
{{Portail|Monde antique}}


[[ast:265 edC]]
[[Catégorie:265 av. J.-C.|*]]
[[be:265 да н.э.]]
[[bs:265 p.n.e.]]
[[ca:265 aC]]
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[[nap:265 AC]]
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[[sq:265 p.e.s.]]
[[sr:265. п. н. е.]]
[[su:265 SM]]
[[sv:265 f.Kr.]]
[[th:พ.ศ. 279]]
[[uk:265 до н. е.]]
[[uz:Mil. av. 265]]
[[vec:265 a.C.]]
[[zh:前265年]]

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Chronologies
-268 -267 -266  -265  -264 -263 -262
Décennies :
-290 -280 -270  -260  -250 -240 -230
Siècles :
-Ve -IVe  -IIIe  -IIe -Ier
Millénaires :
-IIIe -IIe  -Ier  Ier IIe
Calendriers

Cette page concerne l'année 265 av. J.-C. du calendrier julien proleptique.

Événements

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  • 30 mars (21 avril du calendrier romain) : début à Rome du consulat de Quintus Fabius Maximus Gurges et Lucius Mamilius Vitulus[1].
    • Révolte des esclaves, alliés à la plèbe à Volsinies (Velzna). Les aristocrates étrusques font appel à Rome qui détruit la ville et transfère la population à Bolsena sur un site moins facile à défendre. Le sanctuaire fédéral du Fanum Voltumnae est pillé. Les cités Étrusques sont « fédérées » (soumises) à Rome en 264 av. J.-C.[2]. Le territoire des cités étrusques est confisqué par Rome, en partie ou en totalité, et des colonies latines et romaines sont fondées au cœur du pays conquis. Certaines cités conservent cependant jusqu’à Auguste une population en majorité étrusque, ainsi que les sacerdoces et les magistratures de leurs ancêtres. Rome laisse leurs privilèges aux élites locales (dont certaines entrent au Sénat), s’assurant ainsi du contrôle des populations et leur fusion dans la communauté romaine.
    • Ambassade des Mamertins établis à Messine, pour offrir leur ville aux Romains à condition de les délivrer de la garnison carthaginoise qui tient la citadelle depuis la tentative de Hiéron II de prendre la ville[1].

Notes et références

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  1. a et b François Clément et Viton de Saint-Allais, L'Art de vérifier les dates, Paris, Moreau, (présentation en ligne)
  2. L'Histoire, Numéros 140 à 145, Paris, Société d'éditions scientifiques, (présentation en ligne)
  3. F. W. Walbank, A. E. Astin, M. W. Frederiksen, The Cambridge Ancient History. The hellenistic worls, vol. 1, Cambridge University Press, , 655 p. (ISBN 978-0-521-23445-0, présentation en ligne)
  4. Peter Green, Alexander to Actium : The Historical Evolution of the Hellenistic Age, University of California Press, , 970 p. (ISBN 978-0-520-08349-3, présentation en ligne)
  5. Françoise Ruzé et Jacqueline Christien, Sparte : Géographie, mythes et histoire, Armand Colin, , 432 p. (ISBN 978-2-200-24242-8, présentation en ligne)
  6. Alain Davesne et Georges Miroux, L'Anatolie, la Syrie, l’Égypte : De la mort d'Alexandre au règlement par Rome des affaires d'Orient (323-55 avant J-C), Éditions Bréal, , 239 p. (ISBN 978-2-7495-0173-4, présentation en ligne)