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« Jean-Luc Coatalem » : différence entre les versions

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== Biographie ==
== Biographie ==


Jean-Luc Coatalem est [[Bretagne|d'origine bretonne (Finistère)]].
Jean-Luc Coatalem est [[Bretagne|d'origine bretonne (Finistère)]]. Dans le sillage d’une famille d’officiers, Jean-Luc Coatalem passe son enfance en Polynésie à Tahiti et son adolescence à Madagascar. Les déménagements répétés lui donnent le goût de l’ailleurs et le rendront boulimique de voyages.

Dans le sillage d’une famille d’officiers, Jean-Luc Coatalem passe son enfance en Polynésie et son adolescence à Madagascar. Les déménagements répétés lui donnent le goût de l’ailleurs et le rendront boulimique de voyages.


Revenu à [[Paris]], il travaille dans l’édition puis collabore à ''[[Grands Reportages (magazine)|Grands Reportages]]'', ''[[le Figaro Magazine|Figaro Magazine]], Vogue'' et ''[[Geo (magazine)|Géo]]'', où il est [[rédacteur en chef|nommé rédacteur en chef]] adjoint. Il parcourt près de 80 pays, « à pied, à cheval, en [[Planeur ultra-léger motorisé|ULM]] et en brise-glaces »<ref name="notice"/>.
Revenu à [[Paris]], il travaille dans l’édition puis collabore à ''[[Grands Reportages (magazine)|Grands Reportages]]'', ''[[le Figaro Magazine|Figaro Magazine]], Vogue'' et ''[[Geo (magazine)|Géo]]'', où il est [[rédacteur en chef|nommé rédacteur en chef]] adjoint. Il parcourt près de 80 pays, « à pied, à cheval, en [[Planeur ultra-léger motorisé|ULM]] et en brise-glaces »<ref name="notice"/>.


À la trentaine, cet [[écrivain voyageur]], [[roman (littérature)|romancier]], [[nouvelle|nouvelliste]] et [[essai|essayiste]] pour qui « tous les voyages finissent en livres et tout part d'une lecture »<ref>J.-L. Coatalem, cité in Th. Dussard, ''Le gecko breton'', [[Le Télégramme]], [[Brest]], 16 mai 2010.</ref>, publie ses récits bourlingueurs (''Mission au Paraguay'', ''Suite indochinoise''...) et des romans drolatiques comme ''Capitaine'' ou ''Le Fils du fakir'' (dont l’histoire est inspirée de la vie du fakir [[Ben-Ghou-Bey]])<ref>{{Article|langue=fr-FR|prénom1=Manuelle|nom1=Calmat|titre=Jean-Luc Coatalem - Le Fils du fakir - Chro|périodique=Chro|date=2000-04-24|lire en ligne=http://www.chronicart.com/livres/jean-luc-coatalem-le-fils-du-fakir/|consulté le=2017-06-14}}</ref>{{,}}<ref>{{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Jean-Luc|nom1=Coatalem|titre=Le fils du fakir|éditeur=[[Éditions Grasset|Grasset]]|date=1998-09-02|pages totales=306|isbn=978-2-246-79114-0|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=Us3VbkPGJAQC&pg=PT141&dq=postface+%22Le+fils+du+fakir%22|consulté le=2017-06-14}}</ref>.
À la trentaine, cet [[écrivain voyageur]], [[roman (littérature)|romancier]], [[nouvelle|nouvelliste]] et [[essai (littérature)|essayiste]] pour qui « tous les voyages finissent en livres et tout part d'une lecture »<ref>J.-L. Coatalem, cité in Th. Dussard, ''Le gecko breton'', [[Le Télégramme]], [[Brest]], 16 mai 2010.</ref>, publie ses récits bourlingueurs (''Mission au Paraguay'', ''Suite indochinoise''...) et des romans drolatiques comme ''Capitaine'' ou ''Le Fils du fakir'' (dont l’histoire est inspirée de la vie du fakir [[Ben-Ghou-Bey]])<ref>{{Article|langue=fr-FR|prénom1=Manuelle|nom1=Calmat|titre=Jean-Luc Coatalem - Le Fils du fakir - Chro|périodique=Chro|date=2000-04-24|lire en ligne=http://www.chronicart.com/livres/jean-luc-coatalem-le-fils-du-fakir/|consulté le=2017-06-14}}</ref>{{,}}<ref>{{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Jean-Luc|nom1=Coatalem|titre=Le fils du fakir|éditeur=[[Éditions Grasset|Grasset]]|date=1998-09-02|pages totales=306|isbn=978-2-246-79114-0|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=Us3VbkPGJAQC&pg=PT141&dq=postface+%22Le+fils+du+fakir%22|consulté le=2017-06-14}}</ref>.


En 1992, il est avec [[Nicolas Bouvier]] et [[Gilles Lapouge]] l'un des neuf signataires du ''Manifeste pour une littérature voyageuse''<ref>''Pour une littérature voyageuse'', N. Bouvier, M. Le Bris, Regard littéraire</ref>, sous l'égide de [[Michel Le Bris]].
En 1992, il est avec [[Nicolas Bouvier]] et [[Gilles Lapouge]] l'un des neuf signataires du ''Manifeste pour une littérature voyageuse''<ref>''Pour une littérature voyageuse'', N. Bouvier, M. Le Bris, Regard littéraire</ref>, sous l'égide de [[Michel Le Bris]].


En 2001, son ''[[Je suis dans les mers du Sud]]'', [[essai]] sur [[Paul Gauguin]], est distingué par quatre prix, et est traduit en trois langues. Il confirme sa notoriété par une ode à la [[géographie]] et à l’errance, ''La consolation des voyages''<ref>[http://www.itineraires.com/fiche_livre.php?id_livre=20358 Consolation des voyages (La) - Coatalem J.-L.<!-- Titre généré automatiquement -->]</ref>.
En 2001, son ''[[Je suis dans les mers du Sud]]'', [[essai]] sur [[Paul Gauguin]], est distingué par quatre prix. Il confirme sa notoriété par une ode à la [[géographie]] et à l’errance, ''La consolation des voyages''<ref>[http://www.itineraires.com/fiche_livre.php?id_livre=20358 Consolation des voyages (La) - Coatalem J.-L.<!-- Titre généré automatiquement -->]</ref>.


Il aborde ensuite l'écriture intimiste. ''Il faut se quitter déjà''<ref>[http://grasset.fr/il-faut-se-quitter-deja-9782246730613 - Jean-Luc Coatalem<!-- Titre généré automatiquement -->]</ref>, paru en 2008, une errance mélancolique et amoureuse, entre [[Buenos Aires]] et [[Montevideo]]. ''Le Dernier roi d'Angkor'', inspiré de la difficile adoption d'un orphelin [[Cambodge|cambogdien]], évoque la déchirure d'avec un passé aboli.
Il aborde ensuite l'écriture intimiste. ''Il faut se quitter déjà''<ref>[http://grasset.fr/il-faut-se-quitter-deja-9782246730613 - Jean-Luc Coatalem<!-- Titre généré automatiquement -->]</ref>, paru en 2008, une errance mélancolique et amoureuse, entre [[Buenos Aires]] et [[Montevideo]]. ''Le Dernier roi d'Angkor'', inspiré de la difficile adoption d'un orphelin [[Cambodge|cambogdien]], évoque la déchirure d'avec un passé aboli.


Après ''Le Gouverneur d’Antipodia''<ref name="ledilettante gouverneur">[http://www.ledilettante.com/livre-978-2-84263-688-3.htm Le gouverneur d'Antipodia - Jean-Luc Coatalem]</ref>, huis-clos austral, il publie ''Nouilles froides à Pyongyang''<ref name="Grasset nouilles">[http://grasset.fr/nouilles-froides-pyongyang-9782246801283 Nouilles froides à Pyongyang - Jean-Luc Coatalem]</ref>, récit de voyage effectué sous la dictature de Kim Jong-Il (traduit en chinois et en coréen).
Après ''Le Gouverneur d’Antipodia''<ref name="ledilettante gouverneur">[http://www.ledilettante.com/livre-978-2-84263-688-3.htm Le gouverneur d'Antipodia - Jean-Luc Coatalem]</ref>, huis-clos austral, il publie ''Nouilles froides à Pyongyang''<ref name="Grasset nouilles">[http://grasset.fr/nouilles-froides-pyongyang-9782246801283 Nouilles froides à Pyongyang - Jean-Luc Coatalem]</ref>, récit de voyage sous la dictature de Kim Jong-Il.


Il est suivi de ''Fortune de mer''<ref name="Stock fortune">[http://www.editions-stock.fr/fortune-de-mer-9782234079762 Fortune de mer - Jean-Luc Coatalem]</ref>, polar poétique qui se déroule à Ouessant, chez Stock, en 2015.
Il est suivi de ''Fortune de mer''<ref name="Stock fortune">[http://www.editions-stock.fr/fortune-de-mer-9782234079762 Fortune de mer - Jean-Luc Coatalem]</ref>, polar poétique qui se déroule à Ouessant, chez Stock, en 2015.


Avec "Mes pas vont ailleurs" (Stock, 2017), consacré à l’écrivain [[Victor Segalen]], il a obtenu le Prix de la Langue française et le Prix Femina essai. Ce livre est traduit en chinois.
Avec "Mes pas vont ailleurs" (Stock, 2017), consacré à [[Victor Segalen]], il a obtenu le Prix de la Langue française et le Prix Femina essai. Ce livre est traduit en chinois.


"La part du fils" est publié par Stock en 2019. Cet ouvrage, traduit en espagnol et en géorgien, a été sur les listes de l'Académie française, finaliste au Renaudot et au Goncourt. Il a reçu le Grand Prix Jean-Giono et a été le Choix Goncourt de la Géorgie.
"La part du fils" est publié par Stock en 2019. Cet ouvrage a été sur les listes de l'Académie française, finaliste au Renaudot et au Goncourt.


En 2002 et 2004, Jean-Luc Coatalem collabore avec [[Jacques de Loustal]], pour deux albums de bande dessinée qu’il a scénarisés : ''Jolie mer de Chine'' et ''Rien de neuf à Fort-Bongo'' (Casterman, 2002 et 2004)en y incluant des références à Tintin d'Hergé qu'il apprécie particulièrement<ref>{{Article|langue=fr|titre=L’Asie intérieure de Jean-Luc Coatalem|périodique=Le Monde.fr|date=2023-11-19|lire en ligne=https://www.lemonde.fr/livres/article/2023/11/19/l-asie-interieure-de-jean-luc-coatalem_6201073_3260.html|consulté le=2023-11-19}}</ref>.
Passionné d'art et de graphisme, il a participé en parallèle à des ouvrages ou à des catalogues autour du sculpteur [[Denis Monfleur]] aux [[éditions de la Table ronde]], du peintre [[François Dilasser]] aux [[éditions La Navire]], mais aussi a développé une collaboration avec son ami [[Loustal]]. Ils co-signent diverses contributions et trois albums (traduits en quatre langues) chez [[Reporter]] et chez Casterman.

Il a reçu le Grand Prix Jean-Giono et a été le Choix Goncourt de la Géorgie.

Passionné d'art, il a participé à plusieurs ouvrages ou à des catalogues autour du sculpteur [[Denis Monfleur]] (La [[éditions de la Table ronde|Table ronde]]), du peintre [[François Dilasser]] ([[éditions La Navire]]), de Miles Hyman (Locus Solus) et très prochainement de François Avril (Locus Solus).


Il a été élu "Écrivain de Marine", en 2021<ref>{{Lien web |url=https://www.defense.gouv.fr/marine/patrimoine/arts-et-lettres/ecrivains-de-marine/les-ecrivains-de-marine |titre=Les Écrivains de Marine|site=www.defense.gouv.fr |consulté le=2021-10-13}}</ref>.
Il a été élu "Écrivain de Marine", en 2021<ref>{{Lien web |url=https://www.defense.gouv.fr/marine/patrimoine/arts-et-lettres/ecrivains-de-marine/les-ecrivains-de-marine |titre=Les Écrivains de Marine|site=www.defense.gouv.fr |consulté le=2021-10-13}}</ref>.
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* ''Je suis dans les mers du Sud''<ref>[http://www.livredepoche.com/je-suis-dans-les-mers-du-sud-jean-luc-coatalem-9782253155478 Je suis dans les mers du Sud - J'ai Lu - Jean-Luc Coatalem]</ref>, [[Éditions Grasset & Fasquelle|Grasset]], 2001, [[Le Livre de poche]], 2003
* ''Je suis dans les mers du Sud''<ref>[http://www.livredepoche.com/je-suis-dans-les-mers-du-sud-jean-luc-coatalem-9782253155478 Je suis dans les mers du Sud - J'ai Lu - Jean-Luc Coatalem]</ref>, [[Éditions Grasset & Fasquelle|Grasset]], 2001, [[Le Livre de poche]], 2003
* ''La Consolation des voyages'', [[Éditions Grasset & Fasquelle|Grasset]], 2004, [[Le Livre de poche]], 2006
* ''La Consolation des voyages'', [[Éditions Grasset & Fasquelle|Grasset]], 2004, [[Le Livre de poche]], 2006
* ''La Presqu'île de Crozon vue par les peintres officiels de la Marine'', préface, [[Éditions des Équateurs|Les Équateurs]], 2006
* ''La Presqu'île de Crozon vue par les peintres de la Marine'', préface, [[Éditions des Équateurs|Les Équateurs]], 2006
* ''Il faut se quitter déjà'', [[Éditions Grasset & Fasquelle|Grasset]], 2008, [[Le Livre de poche]], 2009
* ''Il faut se quitter déjà'', [[Éditions Grasset & Fasquelle|Grasset]], 2008, [[Le Livre de poche]], 2009
* ''Le Dernier Roi d'Angkor'', [[Éditions Grasset & Fasquelle|Grasset]], 2010, Le Livre de Poche, 2012
* ''Le Dernier Roi d'Angkor'', [[Éditions Grasset & Fasquelle|Grasset]], 2010, Le Livre de Poche, 2012
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* ''Sur les traces de Paul Gauguin'', [[Éditions Grasset & Fasquelle|Grasset]], 2017 (reprise de ''Je suis dans les mers du Sud'')
* ''Sur les traces de Paul Gauguin'', [[Éditions Grasset & Fasquelle|Grasset]], 2017 (reprise de ''Je suis dans les mers du Sud'')
* ''La Part du fils'', [[Éditions Stock|Stock]], 2019 ; Le Livre de Poche, 2021
* ''La Part du fils'', [[Éditions Stock|Stock]], 2019 ; Le Livre de Poche, 2021
*''Le Grand Jabadao,'' Le Dilettante, 2022<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |titre=Le Dilettante {{!}} Editeur et libraire |url=https://www.ledilettante.com/ |site=Le Dilettante |consulté le=2021-11-24}}</ref>
*''Une chambre à l'Hôtel Mékong,'' Stock, 2023


=== Scénarios de bande dessinée ===
=== Textes et scénarios de bande dessinée ===
Coatalem a écrit ces bandes dessinées pour le dessinateur [[Loustal]].
En collaboration avec le dessinateur [[Loustal]].
* ''50.000 Dinars'', Reporter, 1995 {{ISBN|2-908710-05-6}}.
* ''50.000 dinars'', Reporter, 1995 {{ISBN|2-908710-05-6}}.
* ''Jolie Mer de Chine'', Casterman, 2002 {{ISBN|2-203-35605-7}}<ref>{{Article|périodique=[[BoDoï]] |numéro=54 |année=2002 |mois=7 |auteur=Fabien Tillon |titre=Ancré en Chine |page=10}}.</ref>.
* ''Jolie Mer de Chine'', Casterman, 2002 {{ISBN|2-203-35605-7}}<ref>{{Article|périodique=[[BoDoï]] |numéro=54 |année=2002 |mois=7 |auteur=Fabien Tillon |titre=Ancré en Chine |page=10}}.</ref>.
* ''Rien de neuf à Fort-Bongo'', Casterman, 2004 {{ISBN|2-203-36603-6}}.
* ''Rien de neuf à Fort-Bongo'', Casterman, 2004 {{ISBN|2-203-36603-6}}<ref>{{article|auteur=Fabien Tillon |titre=''Rien de neuf à Fort Bongo'' : Oh marre ! Bongo|périodique=[[BoDoï]]|numéro=71|date=février 2004|page=16}}.</ref>.
* ''Peintures'', Buchest-Chastel, 2022


== Distinctions ==
== Distinctions ==
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=== Liens externes ===
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* [http://pandricq.wix.com/lettresdumekong#!coatalem-jean-luc/c9wu Jean-Luc Coatalem sur le site des Lettres du Mékong]
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Dernière version du 25 janvier 2024 à 20:01

Jean Luc Coatalem
Description de l'image Jean-Luc Coatalem-FIG 2001 (1).jpg.
Naissance (64 ans)
Paris, Drapeau de la France Frankreich
Activité principale
Distinctions
Auteur
Langue d’écriture Français

Jean-Luc Coatalem, né à Paris en 1959, est journaliste et écrivain français[1].

Jean-Luc Coatalem est d'origine bretonne (Finistère). Dans le sillage d’une famille d’officiers, Jean-Luc Coatalem passe son enfance en Polynésie à Tahiti et son adolescence à Madagascar. Les déménagements répétés lui donnent le goût de l’ailleurs et le rendront boulimique de voyages.

Revenu à Paris, il travaille dans l’édition puis collabore à Grands Reportages, Figaro Magazine, Vogue et Géo, où il est nommé rédacteur en chef adjoint. Il parcourt près de 80 pays, « à pied, à cheval, en ULM et en brise-glaces »[1].

À la trentaine, cet écrivain voyageur, romancier, nouvelliste et essayiste pour qui « tous les voyages finissent en livres et tout part d'une lecture »[2], publie ses récits bourlingueurs (Mission au Paraguay, Suite indochinoise...) et des romans drolatiques comme Capitaine ou Le Fils du fakir (dont l’histoire est inspirée de la vie du fakir Ben-Ghou-Bey)[3],[4].

En 1992, il est avec Nicolas Bouvier et Gilles Lapouge l'un des neuf signataires du Manifeste pour une littérature voyageuse[5], sous l'égide de Michel Le Bris.

En 2001, son Je suis dans les mers du Sud, essai sur Paul Gauguin, est distingué par quatre prix. Il confirme sa notoriété par une ode à la géographie et à l’errance, La consolation des voyages[6].

Il aborde ensuite l'écriture intimiste. Il faut se quitter déjà[7], paru en 2008, une errance mélancolique et amoureuse, entre Buenos Aires et Montevideo. Le Dernier roi d'Angkor, inspiré de la difficile adoption d'un orphelin cambogdien, évoque la déchirure d'avec un passé aboli.

Après Le Gouverneur d’Antipodia[8], huis-clos austral, il publie Nouilles froides à Pyongyang[9], récit de voyage sous la dictature de Kim Jong-Il.

Il est suivi de Fortune de mer[10], polar poétique qui se déroule à Ouessant, chez Stock, en 2015.

Avec "Mes pas vont ailleurs" (Stock, 2017), consacré à Victor Segalen, il a obtenu le Prix de la Langue française et le Prix Femina essai. Ce livre est traduit en chinois.

"La part du fils" est publié par Stock en 2019. Cet ouvrage a été sur les listes de l'Académie française, finaliste au Renaudot et au Goncourt.

En 2002 et 2004, Jean-Luc Coatalem collabore avec Jacques de Loustal, pour deux albums de bande dessinée qu’il a scénarisés : Jolie mer de Chine et Rien de neuf à Fort-Bongo (Casterman, 2002 et 2004)en y incluant des références à Tintin d'Hergé qu'il apprécie particulièrement[11].

Il a reçu le Grand Prix Jean-Giono et a été le Choix Goncourt de la Géorgie.

Passionné d'art, il a participé à plusieurs ouvrages ou à des catalogues autour du sculpteur Denis Monfleur (La Table ronde), du peintre François Dilasser (éditions La Navire), de Miles Hyman (Locus Solus) et très prochainement de François Avril (Locus Solus).

Il a été élu "Écrivain de Marine", en 2021[12].

Textes et scénarios de bande dessinée

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En collaboration avec le dessinateur Loustal.

Distinctions

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Notes et références

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  1. a et b Fiche auteur Le dilettante
  2. J.-L. Coatalem, cité in Th. Dussard, Le gecko breton, Le Télégramme, Brest, 16 mai 2010.
  3. Manuelle Calmat, « Jean-Luc Coatalem - Le Fils du fakir - Chro », Chro,‎ (lire en ligne, consulté le )
  4. Jean-Luc Coatalem, Le fils du fakir, Grasset, , 306 p. (ISBN 978-2-246-79114-0, lire en ligne)
  5. Pour une littérature voyageuse, N. Bouvier, M. Le Bris, Regard littéraire
  6. Consolation des voyages (La) - Coatalem J.-L.
  7. - Jean-Luc Coatalem
  8. a et b Le gouverneur d'Antipodia - Jean-Luc Coatalem
  9. a et b Nouilles froides à Pyongyang - Jean-Luc Coatalem
  10. a et b Fortune de mer - Jean-Luc Coatalem
  11. « L’Asie intérieure de Jean-Luc Coatalem », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  12. « Les Écrivains de Marine », sur www.defense.gouv.fr (consulté le )
  13. Suite indochinoise - Jean-Luc Coatalem - Le Dilettante
  14. Mission Au Paraguay - Jean-Luc Coatalem
  15. Grasset - Jean-Luc Coatalem
  16. Je suis dans les mers du Sud - J'ai Lu - Jean-Luc Coatalem
  17. « Le Dilettante | Editeur et libraire », sur Le Dilettante (consulté le )
  18. Fabien Tillon, « Ancré en Chine », BoDoï, no 54,‎ , p. 10.
  19. Fabien Tillon, « Rien de neuf à Fort Bongo : Oh marre ! Bongo », BoDoï, no 71,‎ , p. 16.

Bibliographie

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  • Services de documentation, Notice biographique Jean-Luc Coatalem - 54 ans - Romancier, nouvelliste, reporter., Radio France, Paris, .
  • FT, « Rien de neuf à Fort Bongo : Oh marre ! Bongo », BoDoï, no 71,‎ , p. 16.

Liens externes

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