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	Mercenaires biélorusses en Côte d'Ivoire
	; Timbre - poste représentant un su-25 monoplace. Des livraisons similaires ont été effectuées par la Biélorussie en côte d'ivoire («02» et «03»). Directement par les mercenaires, la modification d'entraînement et de combat a été réalisée sur deux places («20» et «21»).
Création	2002-2004, 2005
Pays	Biélorussie
Type	Spécialistes militaires de la Biélorussie, mercenaires
Rôle	formation des pilotes, réparation et entretien des aéronefs, assistance au combat
Garnison	Côte d'Ivoire
Guerres	Crise politico-militaire en Côte d'Ivoire
Commandant	Robert Montoya (recruteur et coordonnateur présumé) Patrice Ouei (procurateur des opérations militaires)
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Les mercenaires biélorusses en Côte d'Ivoire sont un groupe d'anciens pilotes et techniciens des forces armées biélorusses qui auraient été envoyés en Côte d'Ivoire sous le patronage des autorités françaises et bélarussiennes pour aider l'armée gouvernementale de Laurent Gbagbo dans la guerre civile de 2002—2007. À cette époque, outre les citoyens biélorusses, se trouvaient aussi en Côte d'Ivoire des spécialistes de l'aviation de Russie, de la France, de l'Afrique du Sud et d'Ukraine.

Histoire[modifier | modifier le code]

Au début de la guerre, les rebelles s'emparent d'un aérodrome dans la ville de Bouaké. Il y a une grande base de l'armée de l'air ivoirienne, où se trouve une grande partie de l'équipement aérien du pays. À cet égard, les autorités ont été obligées d'acheter de l'aviation à l'étranger. Les principaux fournisseurs deviennent la Roumanie et la Biélorussie. Avec la technique, des spécialistes embauchés arrivent dans le pays^[4].

Biélorusses engagés dans la reconversion des pilotes africains, qui ont déjà piloté le français Dassault Breguet / Dornier Alpha Jet, pour l'exploitation des avions d'attaque soviétiques Su-25^[4]^[Quoi ?].

Les ivoiriens n'effectuent que trois sorties de combat avec leurs instructeurs étrangers. Au cours de la dernier, ils frappent accidentellement ou bombardent la base française de Bouaké. L'incident entraîne la prise de contrôle par les troupes françaises de l'aéroport de Yamoussoukro et les désordres de la milice «Jeunes patriotes» à Abidjan. Après cela, les biélorusses ont immédiatement quitté le pays. Des années plus tard, ils sont poursuivis pour le meurtre de militaires. L'un des mercenaires, Yuri Sushkin, est condamné par contumace à l’emprisonnement à perpétuité.

En novembre 2005, selon la chaîne CNN, 10 techniciens ukrainiens et bélarussiens se rendent en Côte d'Ivoire. Leur tâche consiste à restaurer et à réparer les avions et les hélicoptères endommagés pendant le conflit avec la France^[5].

Contingent[modifier | modifier le code]

Selon le journal «Komsomolskaya Pravda», des mercenaires pourraient être recrutés par l'intermédiaire d'une entreprise à Minsk, qui organise le départ d'anciens militaires pour travailler à l'étranger. Quelques années plus tard, le même bureau s'occupera du départ des spécialistes militaires en Libye^[6]. Comme l'a rapporté la publication «Mediapart», les services secrets français ont mené une surveillance constante des mercenaires et ont observé la formation des forces gouvernementales^[2].

Selon le chroniqueur de la branche russophone de RFI Sergey Dmitriev, l'ancien chef de la sécurité de l'Élysée Robert Montoya serait lié à des mercenaires. Sous le patronage de la France en Afrique, il s'est engagé dans le commerce des armes, le recrutement de combattants étrangers et d'autres activités clandestines. En particulier, lorsque les biélorusses ont fui la Côte d'Ivoire au Togo et y ont été arrêtés par les autorités locales, c'est lui qui a aidé à évacuer^[2].

Selon l'analyste militaire et chroniqueur Alexander Alesin, les mercenaires étaient d'anciens spécialistes militaires de l'armée biélorusse qui ont quitté les forces armées lors des réductions de 1992—1996. Après avoir perdu leur emploi, ils ont été forcés de devenir des mercenaires. Les militaires à la retraite étaient nécessaires au gouvernement biélorusse pour les missions à l'étranger, en particulier dans les zones de guerre, afin de ne pas y envoyer de personnel militaire actif^[7].

Les chiffres exacts sur la taille du groupe sont inconnus. Le contingent comprenait de 6 (selon RFI^[2]) à 8 (selon WikiLeaks^[8]) techniciens de l'aviation. Quatre autres étaient à Abidjan en maintenance An-12 avec un autre groupe de pilotes et de réparateurs russo-ukrainiens^[9]. Deux aviateurs, Yuri Sushkin et Boris Smakhin, ont été signalés. Le premier était auparavant à la tête d'une base aérienne à Pastavy et avait de l'expérience dans les combats en Afghanistan. Il n'y a pas d'informations sur la seconde.

Aviation[modifier | modifier le code]

Photos prises au plus tard le 4 novembre 2004. Publié dans un article de Stein Mitzer et Jost Olimans sur Oryxspioenkop. Paternité inconnue.
Images externes
	Photo de groupe de spécialistes militaires biélorusses et de pilotes ivoiriens sur fond de Su-25.
	Des techniciens ivoiriens et biélorusses avec un pilote noir.
	Pilotes biélorusses à l'aéroport de Yamoussoukro.
	Décollage du Su-25UB. Dans le cockpit, des pilotes à visage pâle et noirs sont visibles.

Année	Numéro de bord	Modèle	Fournisseur	Remarques
Hélicoptères
2002	?	Mil Mi-24 (2 unités)	Belarus	initialement piloté par des mercenaires de la France et de l'Afrique du Sud, qui ont déjà combattu en Sierra Leone; le personnel technique a été constitué par les biélorusses et les ukrainiens^[1]
2002-2003	?	Mil Mi-24 (3 unités^[1])	Bulgarie	initialement piloté par des mercenaires de la France et de l'Afrique du Sud, qui ont déjà combattu en Sierra Leone; le personnel technique a été constitué par les biélorusses et les ukrainiens^[1]
Avions d'assaut
2003	«20»	Soukhoï Su-25UB (formation et combat, à deux places)	Belarus	Boris Smakhin avec le pilote ivoirien
2003	«21»	Soukhoï Su-25UB (formation et combat, à deux places)	Belarus	Yuri Sushkin avec le pilote ivoirien
2004	«02»	Soukhoï Su-25 (combat, à une place)	Belarus	non utilisé
2004	«03»	Soukhoï Su-25 (combat, à une place)	Belarus	non utilisé
Avion de transport
2004^[1]	?	Antonov An-12	?	une équipe de 15 pilotes et techniciens, dont des ukrainiens, des russes, des biélorusses^[9]

Notes et références[modifier | modifier le code]

↑ ^{a b c d et e} Сергей Франчук. По следам наших птиц: Война в стране какао // История авиации : журнал — № 3. — 2005. — с. 63-68.
↑ ^{a b c et d} Сергей Дмитриев. 15 лет без ответа: кто виновен в бомбардировке французских военных в Кот-д’Ивуар // RFI : новостная радиостанция. — 20 марта 2020.
↑ Дмитрий Гусев. Тайны Су-25 и Юрия Сушкина: в Париже вынесли приговор по делу об убийстве французских военных в Кот-д’Ивуар // RFI, 16 апреля 2021
↑ ^{a et b} Stijn Mitzer and Joost Oliemans. Ivory Coast’s Su-25s — The Sharks Won’t Bite Again // Oryxspioenkop : website of defense analytics and military operations research. — 31 March 2021.
↑ Украина и Белоруссия тайно восстанавливают ВВС Кот-д’Ивуара // Лента.ру 14 ноября 2005
↑ На стороне Каддафи воюют белорусские партизаны // Комсомольская правда : газета. — 6 апреля 2011.
↑ Эксперт: В Ливии могут воевать белорусские летчики, штабисты и снайперы
↑ Wikileaks: Белорусские летчики бомбили французскую военную базу в Африке
↑ ^{a et b} Авиаторы СНГ помогают африканцам воевать

Liens externes[modifier | modifier le code]

Валер Карбалевіч. Якія наступствы могуць мець скандалы з пастаўкамі зброі? // Радыё Свабода : радыёвяшчальная арганізацыя. — 1 сакавіка 2011.
Андрей Александрович. Летало ли белорусское оружие в Ливию и Кот-д'Ивуар? // TUT.BY : интернет-портал. — 2 марта 2011.
Денис Бурковский. 15 лет назад Франция обвинила белорусов в бомбардировке в Африке. Рассказываем эту историю // TUT.BY : интернет-портал. — 6 ноября 2019.

[франчук-1] {a b c d et e} Сергей Франчук. По следам наших птиц: Война в стране какао // История авиации : журнал — № 3. — 2005. — с. 63-68.

[RFI-2] {a b c et d} Сергей Дмитриев. 15 лет без ответа: кто виновен в бомбардировке французских военных в Кот-д’Ивуар // RFI : новостная радиостанция. — 20 марта 2020.

[rfi2021-3] Дмитрий Гусев. Тайны Су-25 и Юрия Сушкина: в Париже вынесли приговор по делу об убийстве французских военных в Кот-д’Ивуар // RFI, 16 апреля 2021

[агляд-4] {a et b} Stijn Mitzer and Joost Oliemans. Ivory Coast’s Su-25s — The Sharks Won’t Bite Again // Oryxspioenkop : website of defense analytics and military operations research. — 31 March 2021.

[lenta-5] Украина и Белоруссия тайно восстанавливают ВВС Кот-д’Ивуара // Лента.ру 14 ноября 2005

[6] На стороне Каддафи воюют белорусские партизаны // Комсомольская правда : газета. — 6 апреля 2011.

[7] Эксперт: В Ливии могут воевать белорусские летчики, штабисты и снайперы

[Wikileaks-8] Wikileaks: Белорусские летчики бомбили французскую военную базу в Африке

[автоссылка1-9] {a et b} Авиаторы СНГ помогают африканцам воевать

[1]

[2]

[3]

[4]

[5]

[6]

[7]

[8]

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@@ Ligne 1 : / Ligne 1 : @@
 {{Infobox Unité militaire
  | nom                   = Mercenaires biélorusses en Côte d'Ivoire
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- | création              = [[2004]], [[2005]]
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@@ Ligne 32 : / Ligne 32 : @@
  | équipement            =
  | commandant            = [[File:Flag of France.svg|22px]] Robert Montoya<ref name="RFI"/> <small>(recruteur et coordonnateur présumé)</small>
+[[File:Flag of Côte d'Ivoire.svg|22px]] Patrice Ouei<ref name="rfi2021">Дмитрий Гусев. [https://www.rfi.fr/ru/%D1%84%D1%80%D0%B0%D0%BD%D1%86%D0%B8%D1%8F/20210416-%D1%82%D0%B0%D0%B9%D0%BD%D1%8B-%D1%81%D1%83-25-%D0%B8-%D1%8E%D1%80%D0%B8%D1%8F-%D1%81%D1%83%D1%88%D0%BA%D0%B8%D0%BD%D0%B0-%D0%B2-%D0%BF%D0%B0%D1%80%D0%B8%D0%B6%D0%B5-%D0%B2%D1%8B%D0%BD%D0%B5%D1%81%D0%BB%D0%B8-%D0%BF%D1%80%D0%B8%D0%B3%D0%BE%D0%B2%D0%BE%D1%80-%D0%BF%D0%BE-%D0%B4%D0%B5%D0%BB%D1%83-%D0%BE%D0%B1-%D1%83%D0%B1%D0%B8%D0%B9%D1%81%D1%82%D0%B2%D0%B5-%D1%84%D1%80%D0%B0%D0%BD%D1%86%D1%83%D0%B7%D1%81%D0%BA%D0%B8%D1%85-%D0%B2%D0%BE%D0%B5%D0%BD%D0%BD%D1%8B%D1%85-%D0%B2-%D0%BA%D0%BE%D1%82-%D0%B4-%D0%B8%D0%B2%D1%83%D0%B0%D1%80 Тайны Су-25 и Юрия Сушкина: в Париже вынесли приговор по делу об убийстве французских военных в Кот-д’Ивуар] // RFI, 16 апреля 2021</ref> <small>(procurateur des opérations militaires)</small>
  | commandant historique =
  | colonel en chef       =
@@ Ligne 41 : / Ligne 43 : @@
  | emblème               =
 }}
-'''Mercenaires biélorusses en Côte d'Ivoire''' — groupe d'anciens pilotes et techniciens des [[Forces armées biélorusses|forces armées biélorusses]] en [[Côte d'Ivoire]], qui auraient été envoyés sous le patronage des autorités françaises et bélarussiennes pour aider [[Forces armées de Côte d'Ivoire|l'armée gouvernementale]] de [[Laurent Gbagbo]] dans la [[Crise politico-militaire en Côte d'Ivoire|guerre civile de 2002—2007]]. À cette époque, en côte d'ivoire, outre les citoyens biélorusses, se trouvaient également des spécialistes de l'aviation de [[Russie]] et d'[[Ukraine]].
+Les '''mercenaires biélorusses en Côte d'Ivoire''' sont un groupe d'anciens pilotes et techniciens des [[forces armées biélorusses]] qui auraient été envoyés en [[Côte d'Ivoire]] sous le patronage des autorités françaises et bélarussiennes pour aider [[Forces armées de Côte d'Ivoire|l'armée gouvernementale]] de [[Laurent Gbagbo]] dans la [[Crise politico-militaire en Côte d'Ivoire|guerre civile de 2002—2007]]. À cette époque, outre les citoyens biélorusses, se trouvaient aussi en Côte d'Ivoire des spécialistes de l'aviation de [[Russie]], de la France, de l'[[Afrique du Sud]] et d'[[Ukraine]].
 == Histoire ==
-Au début de la guerre, les rebelles s'emparent d'un aérodrome dans la ville de [[Bouaké]]. Il y avait une grande base de [[Armée de l'air (Côte d'Ivoire)|l'armée de l'air ivoirienne]], où se trouvait une grande partie de l'équipement aérien du pays. À cet égard, les autorités ont été obligées d'acheter de l'aviation à l'étranger. Les principaux fournisseurs devîntes la [[Roumanie]] et la [[Biélorussie]]. Avec la technique, des spécialistes embauchés sont arrivés dans le pays<ref name="агляд">''Stijn Mitzer and Joost Oliemans.'' [https://www.oryxspioenkop.com/2020/08/cote-divoires-su-25s-sharks-wont-bite.html?m=1 Ivory Coast’s Su-25s — The Sharks Won’t Bite Again] // Oryxspioenkop : website of defense analytics and military operations research. — 31 March 2021.</ref>.
+Au début de la guerre, les rebelles s'emparent d'un [[aérodrome]] dans la ville de [[Bouaké]]. Il y a une grande base de [[Armée de l'air (Côte d'Ivoire)|l'armée de l'air ivoirienne]], où se trouve une grande partie de l'équipement aérien du pays. À cet égard, les autorités ont été obligées d'acheter de l'[[aviation]] à l'étranger. Les principaux fournisseurs deviennent la [[Roumanie]] et la [[Biélorussie]]. Avec la technique, des spécialistes embauchés arrivent dans le pays<ref name="агляд">''Stijn Mitzer and Joost Oliemans.'' [https://www.oryxspioenkop.com/2020/08/cote-divoires-su-25s-sharks-wont-bite.html?m=1 Ivory Coast’s Su-25s — The Sharks Won’t Bite Again] // Oryxspioenkop : website of defense analytics and military operations research. — 31 March 2021.</ref>.
-Biélorusses engagés dans la reconversion des pilotes africains, qui ont déjà piloté le français [[Dassault Breguet / Dornier Alpha Jet]], pour l'exploitation des avions d'attaque soviétiques [[Su-25]]<ref name="агляд"/>.
+Biélorusses engagés dans la reconversion des pilotes africains, qui ont déjà piloté le français [[Dassault Breguet / Dornier Alpha Jet]], pour l'exploitation des avions d'attaque soviétiques [[Su-25]]<ref name="агляд"/>{{quoi}}.
-Les ivoiriens n'ont effectué que deux sorties de combat avec leurs instructeurs étrangers. Au cours de la seconde, ils ont frappé accidentellement ou [[Bombardement de Bouaké|bombardâtes la base française]] de [[Bouaké]]. L'incident a entraîné la prise de contrôle par les troupes françaises de l'aéroport de [[Yamoussoukro]] et les désordres de la milice [[Alliance des jeunes patriotes pour le sursaut national|«Jeunes patriotes»]] à [[Abidjan]]. Après cela, les biélorusses ont immédiatement quitté le pays. Des années plus tard, ils ont été poursuivis pour le meurtre de militaires. L'un des mercenaires, [[Yuri Sushkin]], est condamné par contumace à la [[emprisonnement à perpétuité]].
+Les ivoiriens n'effectuent que trois sorties de combat avec leurs instructeurs étrangers. Au cours de la dernier, ils frappent accidentellement ou [[Bombardement de Bouaké|bombardent la base française]] de [[Bouaké]]. L'incident entraîne la prise de contrôle par les troupes françaises de l'aéroport de [[Yamoussoukro]] et les désordres de la milice [[Alliance des jeunes patriotes pour le sursaut national|«Jeunes patriotes»]] à [[Abidjan]]. Après cela, les biélorusses ont immédiatement quitté le pays. Des années plus tard, ils sont poursuivis pour le meurtre de militaires. L'un des mercenaires, [[Yuri Sushkin]], est condamné par [[contumace]] à l’[[emprisonnement à perpétuité]].
-En novembre 2005, selon la chaîne [[CNN]], 10 techniciens ukrainiens et bélarussiens se sont rendus en Côte d'Ivoire. Leur tâche consistait à restaurer et à réparer les avions et les hélicoptères endommagés pendant le conflit avec la [[France]]<ref name="lenta">[https://m.lenta.ru/news/2005/11/14/vvs/ Украина и Белоруссия тайно восстанавливают ВВС Кот-д’Ивуара] // Лента.ру 14 ноября 2005</ref>.
+En novembre 2005, selon la chaîne [[Cable News Network|CNN]], 10 techniciens ukrainiens et bélarussiens se rendent en Côte d'Ivoire. Leur tâche consiste à restaurer et à réparer les avions et les hélicoptères endommagés pendant le conflit avec la [[France]]<ref name="lenta">[https://m.lenta.ru/news/2005/11/14/vvs/ Украина и Белоруссия тайно восстанавливают ВВС Кот-д’Ивуара] // Лента.ру 14 ноября 2005</ref>.
 == Contingent ==
-Selon le journal [[Komsomolskaya Pravda|«Komsomolskaya Pravda»]], des mercenaires pourraient être recrutés par l'intermédiaire d'une entreprise à [[Minsk]], qui organise le départ d'anciens militaires pour travailler à l'étranger. Quelques années plus tard, le même bureau s'occupera du départ des spécialistes militaires en [[Libye]]<ref>[https://web.archive.org/web/20211022165612/https://www.kp.ru/daily/25664/825870/ На стороне Каддафи воюют белорусские партизаны] // Комсомольская правда : газета. — 6 апреля 2011.</ref>. Comme l'a rapporté la publication «Mediapart», les services secrets français ont mené une surveillance constante des mercenaires et ont observé la formation des forces gouvernementales<ref name="RFI"> ''Сергей Дмитриев.'' [https://www.rfi.fr/ru/%D1%84%D1%80%D0%B0%D0%BD%D1%86%D0%B8%D1%8F/20200320-15-%D0%BB%D0%B5%D1%82-%D0%B1%D0%B5%D0%B7-%D0%BE%D1%82%D0%B2%D0%B5%D1%82%D0%B0-%D0%BA%D1%82%D0%BE-%D0%B2%D0%B8%D0%BD%D0%BE%D0%B2%D0%B5%D0%BD-%D0%B2-%D0%B1%D0%BE%D0%BC%D0%B1%D0%B0%D1%80%D0%B4%D0%B8%D1%80%D0%BE%D0%B2%D0%BA%D0%B5-%D1%84%D1%80%D0%B0%D0%BD%D1%86%D1%83%D0%B7%D1%81%D0%BA%D0%B8%D1%85-%D0%B2%D0%BE%D0%B5%D0%BD%D0%BD%D1%8B%D1%85-%D0%B2-%D0%BA%D0%BE%D1%82-%D0%B4-%D0%B8%D0%B2%D1%83%D0%B0%D1%80 15 лет без ответа: кто виновен в бомбардировке французских военных в Кот-д’Ивуар] // RFI : новостная радиостанция. — 20 марта 2020.</ref>.
+Selon le journal «[[Komsomolskaya Pravda]]», des mercenaires pourraient être recrutés par l'intermédiaire d'une entreprise à [[Minsk]], qui organise le départ d'anciens militaires pour travailler à l'étranger. Quelques années plus tard, le même bureau s'occupera du départ des spécialistes militaires en [[Libye]]<ref>[https://web.archive.org/web/20211022165612/https://www.kp.ru/daily/25664/825870/ На стороне Каддафи воюют белорусские партизаны] // Комсомольская правда : газета. — 6 апреля 2011.</ref>. Comme l'a rapporté la publication «Mediapart», les services secrets français ont mené une surveillance constante des mercenaires et ont observé la formation des forces gouvernementales<ref name="RFI"> ''Сергей Дмитриев.'' [https://www.rfi.fr/ru/%D1%84%D1%80%D0%B0%D0%BD%D1%86%D0%B8%D1%8F/20200320-15-%D0%BB%D0%B5%D1%82-%D0%B1%D0%B5%D0%B7-%D0%BE%D1%82%D0%B2%D0%B5%D1%82%D0%B0-%D0%BA%D1%82%D0%BE-%D0%B2%D0%B8%D0%BD%D0%BE%D0%B2%D0%B5%D0%BD-%D0%B2-%D0%B1%D0%BE%D0%BC%D0%B1%D0%B0%D1%80%D0%B4%D0%B8%D1%80%D0%BE%D0%B2%D0%BA%D0%B5-%D1%84%D1%80%D0%B0%D0%BD%D1%86%D1%83%D0%B7%D1%81%D0%BA%D0%B8%D1%85-%D0%B2%D0%BE%D0%B5%D0%BD%D0%BD%D1%8B%D1%85-%D0%B2-%D0%BA%D0%BE%D1%82-%D0%B4-%D0%B8%D0%B2%D1%83%D0%B0%D1%80 15 лет без ответа: кто виновен в бомбардировке французских военных в Кот-д’Ивуар] // RFI : новостная радиостанция. — 20 марта 2020.</ref>.
-Comme suggéré par le chroniqueur de la branche russophone de [[Radio France internationale|RFI]] Sergey Dmitriev, l'ancien chef de la sécurité de [[Palais de l'Élysée|l'Élysée]] Robert Montoya être lié à des mercenaires. Sous le patronage de la France en [[Afrique]], il s'est engagé dans le commerce des armes, le recrutement de combattants étrangers et d'autres activités clandestines. En particulier, lorsque les biélorusses ont fui la Côte d'Ivoire au [[Togo]] et y ont été arrêtés par les autorités locales, c'est lui qui a aidé à évacuer<ref name="RFI"/>.
+Selon le chroniqueur de la branche russophone de [[Radio France internationale|RFI]] Sergey Dmitriev, l'ancien chef de la sécurité de [[Palais de l'Élysée|l'Élysée]] Robert Montoya serait lié à des mercenaires. Sous le patronage de la France en [[Afrique]], il s'est engagé dans le commerce des armes, le recrutement de combattants étrangers et d'autres activités clandestines. En particulier, lorsque les biélorusses ont fui la Côte d'Ivoire au [[Togo]] et y ont été arrêtés par les autorités locales, c'est lui qui a aidé à évacuer<ref name="RFI"/>.
-Selon l'analyste militaire et chroniqueur Alexander Alesin, les mercenaires étaient d'anciens spécialistes militaires de l'armée biélorusse qui ont quitté les forces armées lors des réductions de 1992—1996. Après avoir perdu leur emploi, ils ont été forcés de devenir des mercenaires. Les militaires à la retraite étaient nécessaires au gouvernement biélorusse pour les missions à l'étranger, en particulier dans les points chauds, afin de ne pas y envoyer de personnel militaire actif<ref>[https://web.archive.org/web/20220316143338/https://belaruspartisan.by/politic/178872/ Эксперт: В Ливии могут воевать белорусские летчики, штабисты и снайперы]</ref>.
+Selon l'analyste militaire et chroniqueur Alexander Alesin, les mercenaires étaient d'anciens spécialistes militaires de l'armée biélorusse qui ont quitté les forces armées lors des réductions de 1992—1996. Après avoir perdu leur emploi, ils ont été forcés de devenir des mercenaires. Les militaires à la retraite étaient nécessaires au gouvernement biélorusse pour les missions à l'étranger, en particulier dans les zones de guerre, afin de ne pas y envoyer de personnel militaire actif<ref>[https://web.archive.org/web/20220316143338/https://belaruspartisan.by/politic/178872/ Эксперт: В Ливии могут воевать белорусские летчики, штабисты и снайперы]</ref>.
 Les chiffres exacts sur la taille du groupe sont inconnus. Le contingent comprenait de 6 (selon RFI<ref name="RFI"/>) à 8 (selon [[WikiLeaks]]<ref name="Wikileaks">[https://web.archive.org/web/20180719234036/https://news.tut.by/society/208026.html Wikileaks: Белорусские летчики бомбили французскую военную базу в Африке]</ref>) techniciens de l'aviation. Quatre autres étaient à Abidjan en maintenance [[Antonov An-12|An-12]] avec un autre groupe de pilotes et de réparateurs russo-ukrainiens<ref name="автоссылка1">[https://web.archive.org/web/20210915122017/https://iz.ru/news/296602 Авиаторы СНГ помогают африканцам воевать]</ref>. Deux aviateurs, Yuri Sushkin et Boris Smakhin, ont été signalés. Le premier était auparavant à la tête d'une base aérienne à [[Pastavy]] et avait de l'expérience dans les [[Guerre d'Afghanistan (1979-1989)|combats en Afghanistan]]. Il n'y a pas d'informations sur la seconde.
 == Aviation ==
+{{Média externe
+|topic     =Photos prises au plus tard le 4 novembre 2004. Publié dans un article de Stein Mitzer et Jost Olimans sur Oryxspioenkop. Paternité inconnue.
+ |image1    = [https://1.bp.blogspot.com/-v22AUu325Nc/YGGihO6QaGI/AAAAAAAATEU/EUCAaDARQ8wYSVlIA2nelJPuoX0OgTo0QCLcBGAsYHQ/s529/444.png Photo de groupe de spécialistes militaires biélorusses et de pilotes ivoiriens sur fond de Su-25.]
+|image2    = [https://3.bp.blogspot.com/-Dxw7sWpbTEI/W5-TMcwEFkI/AAAAAAAAKVE/sU6HIxpcSRsmvVzBv-_vQyjmmOkRw3WxgCLcBGAs/s640/54.jpg Des techniciens ivoiriens et biélorusses avec un pilote noir.]
+|image3 = [https://2.bp.blogspot.com/-Cwp9k9aPiR4/W5-TNpsyFBI/AAAAAAAAKVM/khC8cnzyRM0W31AA6z_Nsm3bqQgCmTG7ACLcBGAs/s1600/56.jpg Pilotes biélorusses à l'aéroport de Yamoussoukro.]
+ |image4    = [https://1.bp.blogspot.com/-uKAFWVMMe9A/XjiHKYa_x3I/AAAAAAAAMJE/Kd606V8kQyEcrt4CQgCJUZAsLuasFEIMwCLcBGAsYHQ/s640/2121.png Décollage du Su-25UB. Dans le cockpit, des pilotes à visage pâle et noirs sont visibles.]
+}}
 {| class="wikitable"
-! style="background: #aabccc;"|Aéronefs
+! style="background: #aabccc;"|Année
 ! style="background: #aabccc;"|Numéro<br>de bord
 ! style="background: #aabccc;"|Modèle
@@ Ligne 73 : / Ligne 82 : @@
 |2002
 |?
-|[[Mil Mi-24]]
+|[[Mil Mi-24]] (2 unités)
-|{{Belarus}}
+|{{Drapeau|Belarus|1995}} [[Belarus]]
+|initialement piloté par des mercenaires de la France et de l'Afrique du Sud, qui ont déjà combattu en Sierra Leone;<br>le personnel technique a été constitué par les biélorusses et les ukrainiens<ref name="франчук"/>
-|équipages ivoiriens
 |-
-|2002
+|2002-2003
 |?
-|[[Mil Mi-24]]
+|[[Mil Mi-24]] (3 unités<ref name="франчук"/>)
+|{{Drapeau|Bulgarie}} [[Bulgarie]]
-|{{Belarus}}
+|initialement piloté par des mercenaires de la France et de l'Afrique du Sud, qui ont déjà combattu en Sierra Leone;<br>le personnel technique a été constitué par les biélorusses et les ukrainiens<ref name="франчук">''Сергей Франчук.'' [https://litvek.com/br/240277?p=63 По следам наших птиц: Война в стране какао] // История авиации : журнал — № 3. — 2005. — с. 63-68.</ref>
-|équipages ivoiriens
 |-
-! colspan="7" style="align: center; background: lavender;" |Avions
+! colspan="7" style="align: center; background: lavender;" |Avions d'assaut
 |-
 |2003
 |«20»
 |[[Soukhoï Su-25]]UB<br>(formation et combat, à deux places)
-|{{Belarus}}
+|{{Drapeau|Belarus|1995}} [[Belarus]]
 |Boris Smakhin avec le pilote ivoirien
 |-
@@ Ligne 94 : / Ligne 103 : @@
 |«21»
 |[[Soukhoï Su-25]]UB<br>(formation et combat, à deux places)
-|{{Belarus}}
+|{{Drapeau|Belarus|1995}} [[Belarus]]
 |Yuri Sushkin avec le pilote ivoirien
 |-
 |2004
-|«01»
+|«02»
 |[[Soukhoï Su-25]]<br>(combat, à une place)
-|{{Belarus}}
+|{{Drapeau|Belarus|1995}} [[Belarus]]
 |non utilisé
 |-
 |2004
-|«02»
+|«03»
 |[[Soukhoï Su-25]]<br>(combat, à une place)
-|{{Belarus}}
+|{{Drapeau|Belarus|1995}} [[Belarus]]
 |non utilisé
 |-
+! colspan="7" style="align: center; background: lavender;" |Avion de transport
+|-
+|2004<ref name="франчук"/>
+|?
+|[[Antonov An-12]]
+|?
+|une équipe de 15 pilotes et techniciens, dont des ukrainiens, des russes, des biélorusses<ref name="автоссылка1" />
 |}
@@ Ligne 114 : / Ligne 130 : @@
 {{Références}}
-==Liens externes ==
+== Liens externes ==
-* ''Сергей Франчук.'' [https://litvek.com/br/240277?p=63 По следам наших птиц: Война в стране кокао] // История авиации : журнал — № 3. — 2005. — с. 63-68.
 * ''Валер Карбалевіч.'' [https://www.svaboda.org/a/2324961.html Якія наступствы могуць мець скандалы з пастаўкамі зброі?] // Радыё Свабода : радыёвяшчальная арганізацыя. — 1 сакавіка 2011.
 * ''Андрей Александрович.'' [https://web.archive.org/web/20181130125052/https://news.tut.by/politics/216932.html Летало ли белорусское оружие в Ливию и Кот-д'Ивуар?] // TUT.BY : интернет-портал. — 2 марта 2011.
 * ''Денис Бурковский.'' [https://web.archive.org/web/20191115200703/https://42.tut.by/660413 15 лет назад Франция обвинила белорусов в бомбардировке в Африке. Рассказываем эту историю] // TUT.BY : интернет-портал. — 6 ноября 2019.
-* ''Дмитрий Гусев.'' [https://www.rfi.fr/ru/%D1%84%D1%80%D0%B0%D0%BD%D1%86%D0%B8%D1%8F/20210416-%D1%82%D0%B0%D0%B9%D0%BD%D1%8B-%D1%81%D1%83-25-%D0%B8-%D1%8E%D1%80%D0%B8%D1%8F-%D1%81%D1%83%D1%88%D0%BA%D0%B8%D0%BD%D0%B0-%D0%B2-%D0%BF%D0%B0%D1%80%D0%B8%D0%B6%D0%B5-%D0%B2%D1%8B%D0%BD%D0%B5%D1%81%D0%BB%D0%B8-%D0%BF%D1%80%D0%B8%D0%B3%D0%BE%D0%B2%D0%BE%D1%80-%D0%BF%D0%BE-%D0%B4%D0%B5%D0%BB%D1%83-%D0%BE%D0%B1-%D1%83%D0%B1%D0%B8%D0%B9%D1%81%D1%82%D0%B2%D0%B5-%D1%84%D1%80%D0%B0%D0%BD%D1%86%D1%83%D0%B7%D1%81%D0%BA%D0%B8%D1%85-%D0%B2%D0%BE%D0%B5%D0%BD%D0%BD%D1%8B%D1%85-%D0%B2-%D0%BA%D0%BE%D1%82-%D0%B4-%D0%B8%D0%B2%D1%83%D0%B0%D1%80 Тайны Су-25 и Юрия Сушкина: в Париже вынесли приговор по делу об убийстве французских военных в Кот-д’Ивуар] // RFI : новостная радиостанция. — 16 апреля 2021.
+{{Palette|Conflit ivoirien}}
 {{Portail|Biélorussie|Côte d'Ivoire}}
 [[Catégorie:Crise politico-militaire en Côte d'Ivoire]]
+[[Catégorie:Forces armées de Côte d'Ivoire]]
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v · m Conflit ivoirien
Événements	Première guerre Opération Licorne Accords d'Accra Accord de Linas-Marcoussis Affaire du casse de la BCEAO Opération des Nations unies Bombardement de Bouaké Accord de Pretoria Accord de Ouagadougou Flamme de la paix Émeutes (en:2008 Ivorian New Forces unrest) Élection présidentielle ivoirienne de 2010 Seconde guerre Massacre de Duékoué Bataille d'Abidjan
Factions	Front populaire ivoirien Jeunes patriotes Forces nouvelles Rassemblement des républicains Mercenaires biélorusses Contingent ukrainien de maintien de la paix (uk:Миротворча місія України в Кот-д'Івуарі)
Personnalités	Laurent Gbagbo Robert Guéï Alassane Ouattara Henri Konan Bédié Charles Blé Goudé Seydou Diarra Félix Doh Mathias Doué Balla Kéita Ibrahim Coulibaly Yuri Sushkin
Autre	Chronologie de la crise politico-militaire en Côte d'Ivoire Liste d'atteintes à la liberté de la presse en Côte d'Ivoire L'aviation ivoirienne dans la guerre civile (ru:Авиация Кот-д’Ивуара в гражданской войне)