« Henri Manguin » : différence entre les versions

Biographie
Naissance	23 mars 1874; 10e arrondissement de Paris
Décès	25 septembre 1949 (à 75 ans); Gassin
Sépulture	Cimetière marin de Saint-Tropez
Pseudonyme	Manguin, Henri Charles
Nationalité	française
Formation	École nationale supérieure des beaux-arts
Activités	Peintre, graveur, dessinateur
Mouvement	Postimpressionnisme
Maître	Gustave Moreau
Représenté par	Artists Rights Society
Genre artistique	Portrait

Navigation interactive dans l’historique

← Modification précédente

Contenu supprimé Contenu ajouté

VisuelWikicode

Intégrés

Dernière version du 23 février 2024 à 18:52

Henri Charles Manguin est un peintre et graveur français né à Paris le 23 mars 1874 et mort à Gassin le 25 septembre 1949.

Il est l'un des principaux représentants du fauvisme français en 1905.

Biographie

En 1889, Henri Manguin abandonne ses études au lycée Condorcet à Paris pour se consacrer à la peinture. En 1894, il fréquente l'atelier de Gustave Moreau à l'École des beaux-arts de Paris, où il se lie d'amitié avec Albert Marquet, Henri Matisse, Jean Puy, Albert Huyot, et Georges Rouault.

En 1899, il épouse Jeanne Carette qui sera, à quelques exceptions près, son unique modèle, et avec qui il a eu trois enfants. Il expose à la galerie B.Weill et en 1897 au Salon de la Société nationale des beaux-arts^[1]. En 1902, il participe pour la première fois au Salon des indépendants.

En 1904, Manguin découvre Saint-Tropez et se lie avec Paul Signac. Il expose au Salon d'automne et en devient membre^[2]. Ambroise Vollard lui achète 150 tableaux. Lors d'une exposition particulière à la galerie Druet en 1906, Manguin se lie avec Henri-Edmond Cross. Il voyage en Italie et expose à Zurich et Bucarest.

En 1909, il s'installe à Neuilly-sur-Seine et participe à une exposition de groupe en Russie. Il séjourne à Honfleur chez Félix Vallotton, où il rencontre des collectionneurs suisses, les Hahnloser. Il se fixe l'été à Sanary-sur-Mer, où il voit souvent Henri Lebasque, et expose à Berlin. En 1913, il fait partie des artistes français exposés aux États-Unis, dont l'Armory Show^[3], et à la Biennale de Venise^[Quand ?].

Il habite à Lausanne pendant la Première Guerre mondiale. En 1924, il participe au projet du futur musée de l'Annonciade à Saint-Tropez. Il expose à la galerie Bing en 1927. En 1938, la galerie Druet ferme, son fils rachète les invendus : Manguin en détruit huit, puis expose dans le monde entier. Il loue un atelier à Avignon en 1942.

Henri Manguin meurt dans sa maison de l'Oustalet à Gassin^[4] le 25 septembre 1949.

Le Salon^[Lequel ?] organise une rétrospective posthume de ses œuvres en 1950.

Œuvre

Analyse de son travail

Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?

Gravure

Manguin a produit des eaux-fortes, des pointes sèches et des lithographies. Ses premiers essais gravés remontent aux années 1900 et représentent sa famille. En juin 1930, il produit une série destinée au Nouvel Essor, figurant également ses proches, ainsi que des marines inspirées de Saint-Tropez. Ces pointes sèches et eaux-fortes sont tirées par le neveu de Pierre Bonnard. En 1954, Charles Terrasse (1893-1983) préface un nouveau recueil de gravures édité par Manuel Bruker, tiré seulement à 200 exemplaires^[5].

Collections publiques

En Allemagne

Bielefeld, Kunsthalle : Jeanne à L'ombrelle, Cavalière, 1906, huile sur toile, 61 × 50 cm.

En Espagne

Madrid, musée Thyssen-Bornemisza : Les Images, 1905, huile sur toile.

En France

Bordeaux, Musée des Beaux-Arts : Nature morte aux orsins et à l'anguille, 1925, huile sur toile, 60,5 × 73,5 cm^[6]
Martigues, musée Ziem : Fenêtre sur le vieux port, Marseille, vers 1924-1925, huile sur toile, 81 × 65 cm.
Nancy, musée des beaux-arts : Cassis, l'allée de Villecroze, 1913, huile sur toile, 100 × 81,5 cm ;
Paris,
- Musée d'Orsay : L'Infante Marie-Thérèse, huile sur toile, 73 × 61 cm^[7] ;
- Musée d'Art moderne :
  - Bocal de cerises, 1937, huile sur toile, 60 × 73 cm^[8] ;
  - La Murène, 1925, huile sur toile, 60,5 × 73,5 cm^[9] ;
Saint-Tropez, musée de l'Annonciade :
- Vue du golfe de Saint-Tropez, 1925, huile sur toile, 44 × 81,5 cm^[10]
- Nu assis ou le repos du modèle, 1907, huile sur toile, 92 × 73,5 cm^[11]
- Baigneuse à Cavalière, 1906, huile sur toile, 41 × 33 cm^[12] ;
- La Gitane à l'atelier, 1906, huile sur toile, 46,3 × 55 cm^[13] ;
- Mimosas et anémones, 1935, huile sur carton, 34,7 × 26,7 cm^[14]
Toulouse,
- musée des Augustins : Fruits et moustiers, 1907, huile sur toile, 73 × 61 cm^[15].
- Fondation Bemberg : Le golfe, 1905, huile sur toile,
Roanne
- Autoportrait, 1930, Musée des Beaux-Arts et d'Archéologie Joseph-Déchelette

Grenoble :
- La Baigneuse, 1906, musée de Grenoble

Au Royaume-Uni

Londres, Courtauld : La Sieste, 1905, huile sur toile, 50 × 61 cm.

En Suisse:

Genève, Petit Palais : La Baie de Villefranche, 1913, huile sur toile.
Winterthur, Villa Flora : La Sieste, 1905, huile sur toile, 89 × 117 cm.
Berne, musée d'art, La sieste ou le rocking chair, 1905, huile sur toile
Berne, musée d'art, le thé à la Flora,1912, huile sur toile
Berne, musée d'art, Nature morte ou bronze japonais ou Nature morte au dragon, 1910, huile sur toile

Galerie

Baigneuse (Woman Bather), 1906, huile sur toile, Musée Pouchkine, Moscou
Le Rocher (La Naïade, Cavalière), 1906, huile sur toile, 71 × 89 cm, Collection privée
La Baigneuse, 1906, huile sur toile, 116,5 × 89,5 cm, Musée de Grenoble, Grenoble
Above the Oustalet (View over Grimaud), 1920, huile sur toile, 65 × 81 cm, Collection privée
Le Golfe, Fondation Bemberg, Toulouse
Nu, 1922, Ōita Prefectural Art Museum (en)
Nature morte au gobelet d'argent, Musée Calvet, Avignon

Expositions monographiques

« Manguin, la volupté de la couleur », du 14 juillet au 5 novembre 2017, Giverny, musée des impressionnismes^[16].
« Manguin, la volupté de la couleur », Lausanne, Fondation de l'Hermitage, du 22 juin au 28 octobre 2018^[17].

Notes et références

↑ Fiche exposant SNBA 1897, base salons du musée d'Orsay.
↑ Fiche exposant SA 1904, base salons du musée d'Orsay.
↑ Fiche exposant AS 1913 New York, base salons du musée d'Orsay.
↑ « Les designers et peintres de Gassin - Mémoire orale du Var », sur www.memoire-orale.var.fr (consulté le 4 mai 2019)
↑ « Manguin Henri », in: Janine Bailly-Herzberg, Dictionnaire de l'estampe 1830-1950, AMG-Flammarion, 1985, p. 210-211.
↑ « Nature morte aux oursins et à l'anguille », notice n^o 00650002873, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture
↑ « L'Infante Marie Thérèse », sur Musée d'Orsay
↑ « Bocal de cerises », sur Musée d'Art moderne de Paris
↑ « La Murène », sur Musée d'Art moderne de Paris
↑ « Vue du golfe de Saint-Tropez », notice n^o M0941000077, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture
↑ « Nu assis ou le repos du modèle », notice n^o M0941000075, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture
↑ « Baigneuse à Cavalière », notice n^o M0941000070, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture
↑ « La Gitane à l'atelier », notice n^o M0941000072, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture
↑ « Mimosas et anémones », notice n^o M0941000073, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture
↑ « Fruits et moustiers », notice n^o 05620001472, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture
↑ « Manguin, la volupté de la couleur », sur mdig.fr.
↑ « Manguin, la volupté de la couleur », sur fondation-hermitage.ch.

Annexes

Bibliographie

Pierre Cabanne, Henri Manguin, Neuchâtel, Ides et Calendes, 1964.
R. Cogniat, Henri Manguin, la peinture à l'état pur, galerie des Arts, 1969.
Marie-Caroline Sainsaulieu, sous la direction de Lucile et Claude Manguin, Henri Manguin, catalogue raisonné de l'œuvre peint, Neuchâtel, Ides et Calendes, 1980.
J.L Ferrier, Les Fauves, le règne de le couleur, 1992.
Philippe Cros, La Provence des peintres, Paris, Flammarion, 2000.
Jean-Paul Monery, Jean-pierre Mauguin, Henri Manguin, L'Annonciade, Musée de Saint-Tropez, 18 juin au 3 octobre 2011, musée de l'Annonciade, Saint-Tropez, Éditions Snoeck, 2011 (ISBN 978-94-6161-016-4) Catalogue d'exposition.
Collectif, sous la direction de Marina Ferretti Bocquillon, Manguin, la volupté de la couleur, Gallimard / Musée des impressionnismes Giverny, 161 pages, 2017 - (ISBN 978-2072742514).
Collectif, musée Marmottan, Manguin, catalogue de l'exposition au musée Marmottan, 18 octobre 1988 au 8 janvier 1989, éditions La Bibliothèque des Arts, Paris, 1988, 160 pages.

Liens externes

Ressources relatives aux beaux-arts :
Ressource relative à la musique :
- Discogs
Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
Notices d'autorité :
- VIAF
- ISNI
- BnF (données)
- IdRef
- LCCN
- GND
- CiNii
- Espagne
- Pays-Bas
- Israël
- NUKAT
- Australie
- WorldCat
« Henri Manguin » dans les collections du musée national d'Art moderne à Paris.
Galerie de 39 tableaux sur le site Lalicorneauxchevaliers.wordpress.com.

[1] Fiche exposant SNBA 1897, base salons du musée d'Orsay.

[2] Fiche exposant SA 1904, base salons du musée d'Orsay.

[3] Fiche exposant AS 1913 New York, base salons du musée d'Orsay.

[4] « Les designers et peintres de Gassin - Mémoire orale du Var », sur www.memoire-orale.var.fr (consulté le 4 mai 2019)

[5] « Manguin Henri », in: Janine Bailly-Herzberg, Dictionnaire de l'estampe 1830-1950, AMG-Flammarion, 1985, p. 210-211.

[6] « Nature morte aux oursins et à l'anguille », notice n^o 00650002873, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture

[7] « L'Infante Marie Thérèse », sur Musée d'Orsay

[8] « Bocal de cerises », sur Musée d'Art moderne de Paris

[9] « La Murène », sur Musée d'Art moderne de Paris

[10] « Vue du golfe de Saint-Tropez », notice n^o M0941000077, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture

[11] « Nu assis ou le repos du modèle », notice n^o M0941000075, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture

[12] « Baigneuse à Cavalière », notice n^o M0941000070, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture

[13] « La Gitane à l'atelier », notice n^o M0941000072, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture

[14] « Mimosas et anémones », notice n^o M0941000073, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture

[15] « Fruits et moustiers », notice n^o 05620001472, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture

[16] « Manguin, la volupté de la couleur », sur mdig.fr.

[17] « Manguin, la volupté de la couleur », sur fondation-hermitage.ch.

[1]

[2]

[3]

[4]

[5]

[6]

[7]

[8]

[9]

[10]

[11]

[12]

[13]

[14]

[15]

[16]

[17]

@@ Ligne 1 : / Ligne 1 : @@
-{{homon|Manguin}}
+{{voir homonymes|Manguin}}
-{{Infobox Artiste
+{{Infobox Biographie2|charte = artiste
-|légende  =Henri et Jeanne Manguin vers 1900,<br>photographie anonyme et non sourcée.
+|légende  =Henri et Jeanne Manguin vers 1900,<br>photographie anonyme.
+|lieu de naissance={{10e arrondissement de Paris}}}}
-| élèves =
+[[File:Henri Manguin autoportrait (2).jpg|vignette|''Autoportrait'', 1905.]]
-|image    =
+'''Henri Charles Manguin''' est un [[Artiste peintre|peintre]] et [[graveur]] [[france|français]] né à [[Paris]] le {{Date de naissance|23|mars|1874}} et mort à [[Gassin]] le {{Date de décès|25|septembre|1949}}.
-}}
-[[File:Henri Manguin autoportrait (2).jpg|vignette|Autoportrait, 1905]]
-'''Henri Charles Manguin''' est un [[Artiste peintre|peintre]] [[france|français]], né à [[Paris]] le {{Date de naissance|23|mars|1874}} et mort à [[Gassin]] le {{Date de décès|25|septembre|1949|23|mars|1874|âge=oui}}.
 Il est l'un des principaux représentants du [[fauvisme]] français en [[1905]].
 == Biographie ==
-En 1889, Henri Manguin abandonne ses études au [[lycée Condorcet]] à [[Paris]] pour se consacrer à la peinture. En [[1894]], il fréquente l'atelier de [[Gustave Moreau]] à l'[[École nationale supérieure des beaux-arts|École des beaux-arts de Paris]], où il se lie d'amitié avec [[Albert Marquet]], [[Henri Matisse]], [[Jean Puy]], [[Albert Huyot]], et [[Georges Rouault]].
+En 1889, Henri Manguin abandonne ses études au [[lycée Condorcet]] à [[Paris]] pour se consacrer à la peinture. En 1894, il fréquente l'atelier de [[Gustave Moreau]] à l'[[École nationale supérieure des beaux-arts|École des beaux-arts de Paris]], où il se lie d'amitié avec [[Albert Marquet]], [[Henri Matisse]], [[Jean Puy]], [[Albert Huyot]], et [[Georges Rouault]].
-En [[1899]], il épouse Jeanne Carette qui sera, à quelques exceptions près, son unique modèle, et avec qui il a eu trois enfants. Il expose à la [[Berthe Weill|galerie B.Weill]] et au Salon de la [[Société nationale des beaux-arts]]. En 1902, il participe pour la première fois au [[Salon des indépendants]].
+En 1899, il épouse Jeanne Carette qui sera, à quelques exceptions près, son unique modèle, et avec qui il a eu trois enfants. Il expose à la [[Berthe Weill|galerie B.Weill]] et en 1897 au Salon de la [[Société nationale des beaux-arts]]<ref>[http://salons.musee-orsay.fr/index/exposant/66193 Fiche exposant SNBA 1897], base salons du musée d'Orsay.</ref>. En 1902, il participe pour la première fois au [[Salon des indépendants]].
-En [[1904]], Manguin découvre [[Saint-Tropez]] et se lie avec [[Paul Signac]]. Il expose au [[Salon d'automne]], aux [[États-Unis]] et à la [[Biennale de Venise]]. [[Ambroise Vollard]] lui achète 150 tableaux. Lors d'une exposition particulière à la galerie [[Eugène Druet|Druet]] en [[1906]], Manguin se lie avec [[Henri-Edmond Cross]]. Il voyage en [[Italie]] et expose à [[Zurich]] et [[Bucarest]].
+En 1904, Manguin découvre [[Saint-Tropez]] et se lie avec [[Paul Signac]]. Il expose au [[Salon d'automne]] et en devient membre<ref>[http://salons.musee-orsay.fr/index/exposant/1415 Fiche exposant SA 1904], base salons du musée d'Orsay.</ref>. [[Ambroise Vollard]] lui achète 150 tableaux. Lors d'une exposition particulière à la galerie [[Eugène Druet|Druet]] en 1906, Manguin se lie avec [[Henri-Edmond Cross]]. Il voyage en [[Italie]] et expose à [[Zurich]] et [[Bucarest]].
-En [[1909]], il s'installe à [[Neuilly-sur-Seine]] et participe à une exposition de groupe en [[Russie]]. Il séjourne à [[Honfleur]] chez [[Félix Vallotton]], où il rencontre des collectionneurs [[suisse]]s, les Hahnloser. Il se fixe l'été à [[Sanary-sur-Mer]], où il voit souvent [[Henri Lebasque]], et expose à [[Berlin]].
+En 1909, il s'installe à [[Neuilly-sur-Seine]] et participe à une exposition de groupe en [[Russie]]. Il séjourne à [[Honfleur]] chez [[Félix Vallotton]], où il rencontre des collectionneurs [[suisse]]s, les Hahnloser. Il se fixe l'été à [[Sanary-sur-Mer]], où il voit souvent [[Henri Lebasque]], et expose à [[Berlin]]. En 1913, il fait partie des artistes français exposés aux [[États-Unis]], dont l'[[Armory Show]]<ref>[http://salons.musee-orsay.fr/index/exposant/6573 Fiche exposant AS 1913 New York], base salons du musée d'Orsay.</ref>, et à la {{quand|[[Biennale de Venise]]}}.
-Il habite à [[Lausanne]] pendant la [[Première Guerre mondiale]]. En [[1924]], il participe au projet du futur [[musée de l'Annonciade]] à Saint-Tropez. Il expose à la galerie [[Siegfried Bing|Bing]] en [[1927]]. En [[1938]], la galerie Druet ferme, son fils rachète les invendus : Manguin en détruit huit, puis expose dans le monde entier. Il loue un atelier à [[Avignon]] en [[1942]].
+Il habite à [[Lausanne]] pendant la [[Première Guerre mondiale]]. En 1924, il participe au projet du futur [[musée de l'Annonciade]] à Saint-Tropez. Il expose à la galerie [[Siegfried Bing|Bing]] en 1927. En [[1938]], la galerie Druet ferme, son fils rachète les invendus : Manguin en détruit huit, puis expose dans le monde entier. Il loue un atelier à [[Avignon]] en 1942.
-Henri Manguin meurt dans sa maison de l'Oustalet à Gassin<ref>{{Lien web|titre=Les designers et peintres de Gassin - Mémoire orale du Var|url=http://www.memoire-orale.var.fr/campagnes/detail_temoignage.php?article=55&suivi=ejpa0k8jkivaj1rr8r1jg95jh4&info=ZGVzc2lu|site=www.memoire-orale.var.fr|consulté le=2019-05-04}}</ref> le {{Date-|25 septembre 1949}}. Le Salon organise une rétrospective posthume de ses œuvres en [[1950]].
+Henri Manguin meurt dans sa maison de l'Oustalet à [[Gassin]]<ref>{{Lien web|titre=Les designers et peintres de Gassin - Mémoire orale du Var|url=http://www.memoire-orale.var.fr/campagnes/detail_temoignage.php?article=55&suivi=ejpa0k8jkivaj1rr8r1jg95jh4&info=ZGVzc2lu|site=www.memoire-orale.var.fr|consulté le=2019-05-04}}</ref> le {{Date-|25 septembre 1949}}.
+Le {{lequel|Salon}} organise une rétrospective posthume de ses œuvres en 1950.
-== Œuvres dans les collections publiques ==
+== Œuvre ==
+=== Analyse de son travail ===
+{{...}}
+=== Gravure ===
+Manguin a produit des [[eaux-fortes]], des [[pointe sèche|pointes sèches]] et des [[lithographie]]s. Ses premiers essais gravés remontent aux [[années 1900]] et représentent sa famille. En juin 1930, il produit une série destinée au ''Nouvel Essor'', figurant également ses proches, ainsi que des marines inspirées de Saint-Tropez. Ces pointes sèches et eaux-fortes sont tirées par le neveu de [[Pierre Bonnard]]. En 1954, Charles Terrasse (1893-1983) préface un nouveau recueil de gravures édité par [[Manuel Bruker]], tiré seulement à 200 exemplaires<ref>« Manguin Henri », in: Janine Bailly-Herzberg, ''Dictionnaire de l'estampe 1830-1950'', AMG-Flammarion, 1985, {{p.|210-211}}.</ref>.
+=== Collections publiques ===
 <!-- liste non exhaustive, par ordre alphabétique de localité -->
 ; En [[Allemagne]]
-* [[Bielefeld]], [[Kunsthalle de Bielefeld|Kunsthalle]] : ''Jeanne à L'ombrelle, cavalière'', 1906, huile sur toile, {{Dunité|61|50|cm}}.
+* [[Bielefeld]], [[Kunsthalle de Bielefeld|Kunsthalle]] : ''Jeanne à L'ombrelle, Cavalière'', 1906, huile sur toile, {{Dunité|61|50|cm}}.
 ; En [[Espagne]]
@@ Ligne 32 : / Ligne 39 : @@
 ; En [[France]]
+* [[Bordeaux]], [[Musée des Beaux-Arts de Bordeaux|Musée des Beaux-Arts]] : ''Nature morte aux orsins et à l'anguille'', 1925, huile sur toile, {{Dunité|60,5|73,5|cm}}<ref>{{Base Joconde|00650002873|Nature morte aux oursins et à l'anguille}}</ref>
 * [[Martigues]], [[musée Ziem]] : ''Fenêtre sur le vieux port, Marseille'', vers 1924-1925, huile sur toile, {{Dunité|81|65|cm}}.
 * [[Nancy]], [[Musée des beaux-arts de Nancy|musée des beaux-arts]] : ''Cassis, l'allée de Villecroze'', 1913, huile sur toile, {{Dunité|100|81.5|cm}} ;
+* [[Paris]],
+** [[Musée d'Orsay]] : ''L'Infante Marie-Thérèse'', huile sur toile, {{Dunité|73|61|cm}}<ref>{{Lien web|titre= L'Infante Marie Thérèse|url=https://www.musee-orsay.fr/fr/oeuvres/linfante-marie-therese-21421|site=Musée d'Orsay}}</ref> ;
+**[[Musée d'Art moderne de Paris|Musée d'Art moderne]] :
+*** ''Bocal de cerises'', 1937, huile sur toile, {{Dunité|60|73|cm}}<ref>{{Lien web|titre=Bocal de cerises|url=https://collection.centrepompidou.fr/artwork/150000000020997|site=Musée d'Art moderne de Paris}}</ref> ;
+*** ''La Murène'', 1925, huile sur toile, {{Dunité|60,5|73,5|cm}}<ref>{{Lien web|titre=La Murène|url=https://collection.centrepompidou.fr/artwork/150000000028951|site=Musée d'Art moderne de Paris}}</ref> ;
 * [[Saint-Tropez]], [[musée de l'Annonciade]] :
-** ''Baigneuse à Cavalières'', 1906, huile sur toile, {{Dunité|41|33|cm}} ;
+** ''Vue du golfe de Saint-Tropez'', 1925, huile sur toile, {{Dunité|44|81,5|cm}}<ref>{{Base Joconde|M0941000077|Vue du golfe de Saint-Tropez}}</ref>
-** ''La Gitane à l'atelier'', 1906, huile sur toile, {{Dunité|46,3|35|cm}}.
+** ''Nu assis ou le repos du modèle'', 1907, huile sur toile, {{Dunité|92|73,5|cm}}<ref>{{Base Joconde|M0941000075|Nu assis ou le repos du modèle}}</ref>
+**''Baigneuse à Cavalière'', 1906, huile sur toile, {{Dunité|41|33|cm}}<ref>{{Base Joconde|M0941000070|Baigneuse à Cavalière}}</ref> ;
+** ''La Gitane à l'atelier'', 1906, huile sur toile, {{Dunité|46,3|55|cm}}<ref>{{Base Joconde|M0941000072|La Gitane à l'atelier}}</ref> ;
+** ''Mimosas et anémones'', 1935, huile sur carton, {{Dunité|34,7|26,7|cm}}<ref>{{Base Joconde|M0941000073|Mimosas et anémones}}</ref>
 * [[Toulouse]],
-** [[musée des Augustins de Toulouse|musée des Augustins]] : ''Fruits et moustiers'', 1907, huile sur toile, {{Dunité|73|61|cm}}.
+**[[musée des Augustins de Toulouse|musée des Augustins]] : ''Fruits et moustiers'', 1907, huile sur toile, {{Dunité|73|61|cm}}<ref>{{Base Joconde|05620001472|Fruits et moustiers}}</ref>.
-** [[Fondation Bemberg]] : ''Le golf'', huile sur toile,
+** [[Fondation Bemberg]] : ''Le golfe'', 1905, huile sur toile,
 *[[Roanne]]
 **''Autoportrait'', 1930, [[Musée des Beaux-Arts et d'Archéologie Joseph-Déchelette]]
+* [[Grenoble ]]:
+** ''La Baigneuse'', 1906, [[musée de Grenoble]]
 ; Au [[Royaume-Uni]]
-* [[Londres]], [[Fridart Foundation]] : ''La Sieste'', 1905, huile sur toile, {{Dunité|50|61|cm}}.
+* [[Londres]], [[Courtauld Institute of Art|Courtauld]] : ''La Sieste'', 1905, huile sur toile, {{Dunité|50|61|cm}}.
-; En [[Suisse]]
+'''En [[Suisse]]:'''
 * [[Genève]], [[Petit Palais (Genève)|Petit Palais]] : ''La Baie de Villefranche'', 1913, huile sur toile.
-*[[Winterthour]], [[Villa Flora]] : ''[[La Sieste (Manguin)|La Sieste]]'', 1905, huile sur toile, {{Dunité|89|117|cm}}.
+*[[Winterthour|Winterthur]], [[Villa Flora]] : ''[[La Sieste (Manguin)|La Sieste]]'', 1905, huile sur toile, {{Dunité|89|117|cm}}.
+*Berne, musée d'art, La sieste ou le rocking chair, 1905, huile sur toile
+*Berne, musée d'art, le thé à la Flora,1912, huile sur toile
+*Berne, musée d'art, Nature morte ou bronze japonais ou Nature morte au dragon, 1910, huile sur toile
 == Galerie ==
 <gallery mode="packed" heights="180">
+Fichier:Henri Manguin, 1906, Baigneuse (Woman Bather), oil on canvas, Pushkin Museum, Moscow.jpg|''Baigneuse'' (''Woman Bather''), 1906, huile sur toile, [[Musée des Beaux-Arts Pouchkine|Musée Pouchkine]], [[Moscou]]
-Bemberg Fondation Toulouse - Le Golfe - Henri Manguin.jpg|''Le Golf'' [[Fondation Bemberg]], [[Toulouse]]
+Fichier:Henri Manguin, 1906, Le Rocher (La Naïade, Cavalière), oil on canvas, 71 × 89 cm, private collection.jpg|''Le Rocher'' (''La Naïade, Cavalière''), 1906, huile sur toile, 71 × 89 cm, Collection privée
-HenriManguin-1922-Nude.png|''Nu'' par Henri Manguin en 1922, {{Lien|Ōita Prefectural Art Museum}}
-Musée Calvet Manguin Henri Au gobelet d'argent.jpg|Nature morte ''Au gobelet d'argent'' [[Musée Calvet]] à [[Avignon]]
+Fichier:Henri Manguin - La Baigneuse.jpg|''La Baigneuse'', 1906, huile sur toile, 116,5 × 89,5 cm, [[Musée de Grenoble]], [[Grenoble]]
+Fichier:Henri Maguin1.jpeg|''Above the Oustalet'' (''View over Grimaud''), 1920, huile sur toile, 65 × 81 cm, Collection privée
+Fichier:Bemberg Fondation Toulouse - Le Golfe - Henri Manguin.jpg|''Le Golf''e, [[Fondation Bemberg]], [[Toulouse]]
+Fichier:HenriManguin-1922-Nude.png|''Nu'', 1922, {{Lien|Ōita Prefectural Art Museum}}
+Fichier:Musée Calvet Manguin Henri Au gobelet d'argent.jpg|''Nature morte au gobelet d'argent'', [[Musée Calvet]], [[Avignon]]
 </gallery>
-{{message galerie}}
 == Expositions monographiques ==
@@ Ligne 63 : / Ligne 87 : @@
 == Notes et références ==
+{{Références}}
-{{Références|taille=}}
 == Annexes ==
@@ Ligne 74 : / Ligne 97 : @@
 * Philippe Cros, ''La Provence des peintres'', Paris, Flammarion, 2000.
 * Jean-Paul Monery, Jean-pierre Mauguin, ''Henri Manguin, L'Annonciade, Musée de Saint-Tropez, {{date-|18 juin}} au {{date-|3 octobre 2011}}'', [[musée de l'Annonciade]], Saint-Tropez, Éditions Snoeck, 2011 {{ISBN|978-94-6161-016-4}} Catalogue d'exposition.
-* Collectif, sous la direction de Marina Ferretti Bocquillon, ''Manguin, la volupté de la couleur'', Gallimard / [[Musée des impressionnismes Giverny]], 161 pages, 2017 - {{Isbn|978-2072742514}}.
+* Collectif, sous la direction de Marina Ferretti Bocquillon, ''Manguin, la volupté de la couleur'', Gallimard / [[Musée des impressionnismes Giverny]], 161 pages, 2017 - {{ISBN|978-2072742514}}.
+* Collectif, [[musée Marmottan]], ''Manguin'', catalogue de l'exposition au musée Marmottan, 18 octobre 1988 au 8 janvier 1989, éditions La Bibliothèque des Arts, Paris, 1988, 160 pages.
 === Liens externes ===
-* {{Autorité}}
+{{liens}}
-* {{Dictionnaires}}
-* {{Bases art}}
 * [http://collection.centrepompidou.fr/#/artworks?layout=mosaic&page=0&filters=authors:MANGUIN+Henri+(MANGUIN+Henri-Charles,+dit)↹MANGUIN+Henri+(MANGUIN+Henri-Charles,+dit) « Henri Manguin »] dans les collections du [[musée national d'Art moderne]] à [[Paris]].
 * [https://lalicorneauxchevaliers.wordpress.com/2017/03/01/henri-manguin/ Galerie de 39 tableaux] sur le site ''Lalicorneauxchevaliers.wordpress.com''.
 {{Palette|Gustave Moreau}}
-{{Portail|peinture|Paris|Var|histoire de l'art}}
+{{Portail|peinture|gravure|Paris|Var}}
 {{DEFAULTSORT:Manguin, Henri}}
@@ Ligne 93 : / Ligne 116 : @@
 [[Catégorie:Peintre portraitiste français]]
 [[Catégorie:Peintre paysagiste français]]
+[[Catégorie:Graveur français du XXe siècle]]
 [[Catégorie:Élève de l'École nationale supérieure des beaux-arts au XIXe siècle]]
 [[Catégorie:Armory Show]]
 [[Catégorie:Naissance en mars 1874]]
-[[Catégorie:Naissance à Paris]]
+[[Catégorie:Naissance dans le 10e arrondissement de Paris]]
 [[Catégorie:Décès en septembre 1949]]
-[[Catégorie:Décès à 75 ans]]
 [[Catégorie:Décès à Gassin]]
+[[Catégorie:Décès à 75 ans]]
+[[Catégorie:Personnalité inhumée au cimetière marin de Saint-Tropez]]

v · m Gustave Moreau (1826-1898)
Huiles sur toile	Le Cantique des cantiques (1853) Les Athéniens livrés au Minotaure dans le labyrinthe de Crète (1855) Œdipe et le Sphinx (1864) Diomède dévoré par ses chevaux (1865) Cavalier écossais (c.1870) Salomé tatouée (c.1874) L'Apparition (c.1875) Salomé dansant devant Hérode (1876) Les Licornes (ap.1887) Saint Georges et le Dragon (1889) La Parque et l'Ange de la Mort (1890) Fleur mystique (c.1890) Jupiter et Sémélé (1895) La Sirène et le Poète (1895)
Huiles sur bois	Orphée (1865) Vénus sortant de l'onde (1866)
Aquarelles	L'Apparition (1876) Poète mort porté par un centaure (c.1890)
Élèves	Georgette Agutte Paul Baignères Adolphe Beaufrère Jules-Gustave Besson Léon Bonhomme Antonin Bourbon Auguste Brouet Silas Broux Simon Bussy Henri Caruchet François Cachoud Charles Camoin Jean-Raoul Chaurand-Naurac Jean-Georges Cornélius Émile Delobre George Desvallières Nelson Dias Henri Evenepoel Jules Flandrin Raoul du Gardier François Joseph Girot Jacques Gruber Arthur Guéniot Charles-François-Prosper Guérin Albert Huyot Alexis Jeaneau Léon Lehmann Edmond Malassis Henri Manguin Pierre Marcel-Béronneau Albert Marquet Eugène Martel Raoul de Mathan Henri Matisse Edgard Maxence Georges Méliès Charles Milcendeau Henri Morisset Theodor Pallady Louis Payret-Dortail Charles Pinet René Piot Léon Printemps Louis Ridel Pierre-Gaston Rigaud Georges Rouault André Rouveyre Fernand Sabatté Raymond Woog Philibert Vigoureux
Auteurs de la « littérature Gustave Moreau »	Julián del Casal Joris-Karl Huysmans Jean Lorrain Marcel Proust Oscar Wilde
Spécialistes	Marie-Cécile Forest Ragnar von Holten Geneviève Lacambre Pierre-Louis Mathieu Ary Renan
Musées	Musée Gustave-Moreau Belgrade Bibliothèque polonaise Bridgestone Bristol Brou Kanada Chicago Clemens-Sels Cour d'Or Detroit Dijon Fitzwilliam Fogg Getty Gifu Gunma Israël Lille Louvre Lyon MAD Menard Met Mahmoud-Khalil National Gallery NGA NMWA Notre-Dame de Decazeville Ōhara Orsay Petit Palais Pouchkine RISD Rouen Sainte-Croix Saint-Lô Saint-Louis SMK Thyssen-Bornemisza V&A Vichy Villa Ephrussi de Rothschild Wadsworth Atheneum Yokohama