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« Louis Bonnier » : différence entre les versions

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'''Louis Bernard Bonnier''' est un [[architecte]] [[France|français]] (né le {{date|14|juin|1856}} à [[Templeuve (Nord)]] et décédé le {{date|16|septembre|1946}} à [[Paris]]). Il a mené une carrière d'architecte libéral ainsi qu'une carrière d'urbaniste pour la ville de Paris.
'''Louis Bernard Bonnier''' est un [[architecte]] et [[Artiste peintre|peintre]] [[France|français]] né le {{date|14|juin|1856}} à [[Templeuve (Nord)]] et mort le {{date|16|septembre|1946}} à [[Paris]].
Il a mené une carrière d'architecte libéral ainsi qu'une carrière d'urbaniste pour la Ville de Paris.


== Biographie ==
== Biographie ==

Fils d'un représentant en vin du nord de la France et aîné de ses trois frères [[Jules Bonnier|Jules]], [[Pierre Bonnier|Pierre]] et [[Charles Bonnier]], il suit des études d'art à l'École académique de Lille (ancêtre de l'École des beaux-arts de Lille) puis à l'[[École nationale supérieure des beaux-arts]] de Paris où il est admis en 1877. Élève au sein de l'atelier de [[Constant Moyaux]] et [[Louis-Jules André]], il est diplômé en 1886.
Fils d'un représentant en vin du nord de la France et aîné de ses trois frères [[Jules Bonnier|Jules]], [[Pierre Bonnier|Pierre]] et [[Charles Bonnier]], il suit des études d'art à l'[[École des beaux-arts de Lille|école académique de Lille]] puis à l'[[École nationale supérieure des beaux-arts]] de Paris où il est admis en 1877. Élève au sein de l'atelier de [[Constant Moyaux]] et [[Louis-Jules André]], il est diplômé en 1886. Il expose alors des tableaux au [[Salon des artistes français]] de 1881 à 1886 et ses maquettes et plans de 1887 à 1913. En 1913, il y obtient la médaille de {{1re}} classe<ref>Édouard-Joseph, ''Dictionnaire biographique des artistes contemporains'', tome 1, A-E, Art & Édition, 1930, {{p.|164}}</ref>.


Il répond à de nombreuses commandes privées, dans sa région natale au départ puis un peu partout en France, ainsi que des commandes publiques : écoles, piscines, immeubles HBM. Il est particulièrement actif lors de l'[[exposition universelle de 1900]]. Il devient par ailleurs architecte-conseil de la [[Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée|Compagnie des chemins de fer du PLM]] à partir de 1920.
Il répond à de nombreuses commandes privées, dans sa région natale au départ puis un peu partout en France, ainsi que des commandes publiques : écoles, piscines, immeubles HBM. Il est particulièrement actif lors de l'[[exposition universelle de 1900]]. Il devient par ailleurs architecte-conseil de la [[Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée|Compagnie des chemins de fer du PLM]] à partir de 1920.
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L'essentiel de sa carrière est marquée par son passage au poste d'architecte de la ville de Paris : il est nommé [[architecte-voyer]] dès 1884, avant même l'obtention de son diplôme. Il devient directeur du service de l'architecture et des plantations en 1910. Il est nommé par l'État [[Architecte des bâtiments civils et palais nationaux]] chargé du [[Palais de l'Élysée]]. En 1902, il est chargé de la rédaction du nouveau [[Règlements d'urbanisme de Paris|règlement d'urbanisme de la ville de Paris]]. Il dessine le premier plan d'extension de la ville en 1912 et fonde l'École supérieure d'art publique où il enseigne, qui devient, en 1925, l'[[Institut d'urbanisme de Paris]].
L'essentiel de sa carrière est marquée par son passage au poste d'architecte de la ville de Paris : il est nommé [[architecte-voyer]] dès 1884, avant même l'obtention de son diplôme. Il devient directeur du service de l'architecture et des plantations en 1910. Il est nommé par l'État [[Architecte des bâtiments civils et palais nationaux]] chargé du [[Palais de l'Élysée]]. En 1902, il est chargé de la rédaction du nouveau [[Règlements d'urbanisme de Paris|règlement d'urbanisme de la ville de Paris]]. Il dessine le premier plan d'extension de la ville en 1912 et fonde l'École supérieure d'art publique où il enseigne, qui devient, en 1925, l'[[Institut d'urbanisme de Paris]].


Au cours de sa vie, il fréquente des artistes comme [[Claude Monet]] ou [[Théo van Rysselberghe]], [[André Gide]], l'écrivain dont il construit la maison ou encore le géographe anarchiste [[Élisée Reclus]] pour qui il dessine un projet de globe terrestre<ref>{{article| prénom1 =Soizic | nom1 = Alavoine-Muller| titre =Un globe terrestre pour l'exposition universelle de 1900. L'utopie géographique d'Élisée Reclus| périodique = L'Espace géographique| volume =32| numéro =2| année = 2003| pages =156-170| url texte =http://www.cairn.info/article.php?REVUE=espace-geographique&NUMPUBLIE=2003-2&PP=156| consulté le =10 septembre 2009}}</ref>.
Au cours de sa vie, il fréquente des artistes comme [[Claude Monet]] ou [[Théo van Rysselberghe]], [[André Gide]], l'écrivain dont il construit la maison ou encore le géographe anarchiste [[Élisée Reclus]] pour qui il dessine un projet de globe terrestre<ref>{{article| prénom1 =Soizic| nom1 =Alavoine-Muller| titre =Un globe terrestre pour l'exposition universelle de 1900. L'utopie géographique d'Élisée Reclus| périodique =L'Espace géographique| volume =32| numéro =2| année =2003| pages =156-170| url texte =http://www.cairn.info/article.php?REVUE=espace-geographique&NUMPUBLIE=2003-2&PP=156| consulté le =10 septembre 2009}}</ref>.


Son fils, Marc Bonnier, était un des pionniers de l'aviation.
Il était marié avec Isabelle Deconchy, avec qui il a eu 3 enfants, Jean (1882-1966), artiste-peintre, Jacques (1884-1964), architecte et Marc (1887-1916), aviateur. Ce dernier était un des pionniers de l'aviation.


== Principales réalisations ==
== Principales réalisations ==
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* 1890-1892 : Quatre villas à [[Ambleteuse]], Pas-de-Calais : villas « Les Sablons », « Les Oyats », « Les Dunes » et « Les Algues ».
* 1890-1892 : Quatre villas à [[Ambleteuse]], Pas-de-Calais : villas « Les Sablons », « Les Oyats », « Les Dunes » et « Les Algues ».
* 1893-1894 : Villa Georges Flé (actuellement dénommée villa Robinson), 47 Chemin de l’écluse, [[Ambleteuse]] ([[Pas-de-Calais]])<ref name="PA62000039">Cette villa fait l'objet d'une inscription au titre des [[Monument historique (France)|monuments historiques]] depuis le {{date|26|avril|2001|en France}} : {{Base Mérimée|PA62000039}}</ref>.
* 1893-1894 : Villa Georges Flé (actuellement dénommée villa Robinson), 47 Chemin de l’écluse, [[Ambleteuse]] ([[Pas-de-Calais]])<ref name="PA62000039">Cette villa fait l'objet d'une inscription au titre des [[Monument historique (France)|monuments historiques]] depuis le {{date|26|avril|2001|en France}} : {{Base Mérimée|PA62000039}}</ref>.
* 1893-1894 : Mairie de [[Templeuve (Nord)|Templeuve]] ([[Nord (département)|Nord]]).
* 1893-1894 : Mairie de [[Templeuve (Nord)|Templeuve]] ([[Nord (département français)|Nord]]).
* 1895 : Mairie d’[[Issy-les-Moulineaux]] (actuelles [[Hauts-de-Seine]]).
* 1895 : Mairie d’[[Issy-les-Moulineaux]] (actuelles [[Hauts-de-Seine]]).
* 1895 : Salon de l’Art Nouveau de [[Siegfried Bing]], 22, rue de Provence, [[9e arrondissement de Paris|Paris 9{{e}}]].
* 1895 : [[Maison de l'Art nouveau]] (hôtel Bing) avec [[Frank Brangwyn]] pour [[Siegfried Bing]], 22, rue de Provence, [[9e arrondissement de Paris|Paris {{9e}}]].
* 1897 : Communs du château « Cap-Horn », [[Outreau]] (Pas-de-Calais).
* 1897 : Communs du château « Cap-Horn », [[Outreau]] (Pas-de-Calais).
* 1897-1913 : Hôtel de voyageurs, Aubengue, [[Wimille]] (Pas-de-Calais).
* 1897-1913 : Hôtel de voyageurs, Aubengue, [[Wimille]] (Pas-de-Calais).
* 1898-1899 : [[Station marine de Wimereux|Laboratoire de zoologie maritime]], la Pointe aux Oies, [[Wimereux]] (Pas-de-Calais) (détruit en 1942).
* 1898-1899 : [[Station marine de Wimereux|Laboratoire de zoologie maritime]], la Pointe aux Oies, [[Wimereux]] (Pas-de-Calais) (détruit en 1942).
* 1900 : Pavillon du [[Schneider Electric|groupe Schneider]] et pavillon de l’administration du Commissariat général à l’[[Exposition universelle de 1900|Exposition universelle de Paris]].
* 1900 : Pavillon du [[Schneider Electric|groupe Schneider]] et pavillon de l’administration du Commissariat général à l’[[Exposition universelle de 1900|Exposition universelle de Paris]].
* 1900 : Villa « La Bégude », [[Cagnes-sur-Mer]] (actuelles [[Alpes-Maritimes]]).
* 1900 : Villa « La Bégude » pour [[Ferdinand Deconchy]], [[Cagnes-sur-Mer]] (actuelles [[Alpes-Maritimes]]).
* 1901 : Tombe de la famille Marteau, [[cimetière du Père-Lachaise]] à Paris.
* 1902 : Immeuble d’habitation de Maurice Lonquéty, 58, rue de Londres, [[9e arrondissement de Paris|Paris 9{{e}}]].
** Aménagement de l'atelier du peintre [[Théo van Rysselberghe]] (1862-1926) au 44 [[rue Laugier]] à Paris<ref>Philippe Thiébaut, '' Art nouveau et néo-impressionnisme, les ateliers de Signac'', article dans ''La Revue de l'Art'', 1991-92, p. 72-78 note 34</ref>.
* 1902-1903 : Villa « La Colinette », [[Essômes-sur-Marne]] (Aisne).
* 1903-1904 : Dispensaire Jouye-Rouve et Tanies, 190, rue des Pyrénées et rue Stendhal, [[20e arrondissement de Paris|Paris 20{{e}}]].
* 1902 : Immeuble d’habitation de Maurice Lonquéty, 58, rue de Londres, [[9e arrondissement de Paris|Paris {{9e}}]].
* 1902-1903 : Villa « La Colinette », [[Essômes-sur-Marne]] ([[Aisne (département)|Aisne]]).
* 1903-1926 : Hôtel particulier de Maurice Lonquéty, 16, place Malesherbes et 4, rue Montchanin, [[17e arrondissement de Paris|Paris 17{{e}}]].
* 1904-1907 : Villa d’[[André Gide]], avenue des Sycomores, villa Montmorency, [[16e arrondissement de Paris|Paris 16{{e}}]].
* 1903-1904 : Dispensaire Jouye-Rouve et Tanies, 190, [[rue des Pyrénées]] et rue Stendhal, [[20e arrondissement de Paris|Paris {{20e}}]].
* 1903-1926 : Hôtel particulier de Maurice Lonquéty, 16, place Malesherbes et 4, rue Montchanin, [[17e arrondissement de Paris|Paris {{17e}}]].
* 1904-1907 : Villa d’[[André Gide]], [[avenue des Sycomores]], [[villa Montmorency]], [[16e arrondissement de Paris|Paris {{16e}}]].
* 1905 : Monument au [[François Joseph Amédée Lamy|commandant Lamy]], [[Mougins]] ([[Alpes-Maritimes]]).
* 1905 : Monument au [[François Joseph Amédée Lamy|commandant Lamy]], [[Mougins]] ([[Alpes-Maritimes]]).
* 1908 : Villa Lahovary, Leordeni (Roumanie).
* 1908 : Villa Lahovary, Leordeni (Roumanie).
* 1909 : Immeuble de 7 étages, 122-124, rue du Faubourg-Saint-Martin, Paris 10e.
* 1909 : Immeuble de 7 étages, 18 [[passage des Récollets]], Paris 10e.
* [[Fichier:Villa Le Casal in Cagnes sur Mer.jpg|vignette|Villa Le Casal à Cagnes sur Mer]]1910 : Villa « Le Casal » 32 Chemin du Lautin, [[Cagnes-sur-Mer]] (actuelles [[Alpes-Maritimes]]).
* 1910-1911 : Groupe scolaire de la rue Rouelle, Paris 15e.
* 1910-1911 : Groupe scolaire de la [[rue Rouelle]], Paris 15e<ref>[http://www.paris15histoire.com/Rouelle.htm Le groupe scolaire Rouelle, une architectue novatrice"]. Résumé d'un article de Philippe Virat in ''Bull. Soc. hist. & arch. du XVème arrondt de Paris – n° 43</ref>.
* 1910-1918 : Maison Machat, 38, rue Brissart, [[Clamart]] ([[Hauts-de-Seine]])
* 1910-1918 : Maison Machat, 38, rue Brissart, [[Clamart]] ([[Hauts-de-Seine]])
* 1910-1930 : [[Piscine de la Butte-aux-Cailles]], 5, place Paul-Verlaine, Paris 13e
* 1910-1930 : [[Piscine de la Butte-aux-Cailles]], 5, place Paul-Verlaine, Paris 13e
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* 1919-1923 : Reconstruction du [[pont de la Tournelle]], Paris {{4e}} et 5e.
* 1919-1923 : Reconstruction du [[pont de la Tournelle]], Paris {{4e}} et 5e.
* 1920-1928 : Groupe d’habitations à bon marché (HBM) de Ménilmontant, 140, rue de Ménilmontant, Paris 20e.
* 1920-1928 : Groupe d’habitations à bon marché (HBM) de Ménilmontant, 140, rue de Ménilmontant, Paris 20e.
* 1922-1925 : Monument aux morts du PLM, hall de la [[Gare de Lyon]], Paris 12e.
* 1922-1925 : Monument aux morts du PLM, hall de la [[Paris-Gare-de-Lyon|Gare de Lyon]], Paris 12e.
* 1923-1925 : Grand hôtel du mont Blanc pour le PLM, [[Combloux]] ([[Haute-Savoie]]).
* 1923-1925 : Grand hôtel du mont Blanc pour le PLM, [[Combloux]] ([[Haute-Savoie]]).
* 1924 : Gare de chemin de fer, [[Saint-Laurent-du-Var]] ([[Alpes-Maritimes]]).
* 1924 : Gare de chemin de fer, [[Saint-Laurent-du-Var]] ([[Alpes-Maritimes]]).
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== Voir aussi ==
== Voir aussi ==
=== Bibliographie ===
=== Bibliographie ===
* {{ouvrage| prénom1 =Bernard| nom1 =Marrey| titre = Louis Bonnier| sous-titre =1856-1946|collection=Architectes| éditeur =Mardaga - Institut français d'architecture| lieu =Bruxelles| année =1988| pages totales=335| isbn =2-87009-235-0}}
* {{Ouvrage| langue=fr| prénom1=Bernard| nom1=Marrey| titre=Louis Bonnier| sous-titre=1856-1946| lieu=Bruxelles| éditeur=Mardaga - Institut français d'architecture| collection=Architectes| année=1988| pages totales=335| isbn=2-87009-235-0}}.
* {{ouvrage| prénom1 =Gérard| nom1 =Monnier| titre = L'architecture moderne en France| éditeur =Picard| année =1997| | tome =1 1889-1940| passage=242-243| isbn =2-7084-0449-0}}
* {{Ouvrage| langue=fr| prénom1=Gérard| nom1=Monnier| titre=L'architecture moderne en France| tome=1 1889-1940| lieu=Paris| éditeur=Picard| année=1997| pages totales=279| passage=242-243| isbn=2-7084-0449-0}}.
* Institut français d'architecture, ''Archives d'architecture du vingtième siècle'', {{p.}}88-125, Pierre Mardaga éditeur, Liège, 1995 {{ISBN|2-87009-446-9}}
* Institut français d'architecture, ''Archives d'architecture du vingtième siècle'', {{p.}}88-125, Pierre Mardaga éditeur, Liège, 1995 {{ISBN|2-87009-446-9}}.
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=== Articles connexes ===
=== Articles connexes ===
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=== Liens externes ===
=== Liens externes ===
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* [http://archiwebture.citechaillot.fr/fonds/FRAPN02_BONLO Fonds d’archives], sur ArchiWebture, base de données du Centre d'archives de l'[[Institut français d’architecture]], [[Cité de l'architecture et du patrimoine]].
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* [http://www.citechaillot.fr/ressources/expositions_virtuelles/portraits_architectes/biographie_BONNIER-LOUIS.html Cité de l'architecture et du patrimoine : Biographie de Louis Bonnier]
* [http://www.citechaillot.fr/ressources/expositions_virtuelles/portraits_architectes/biographie_BONNIER-LOUIS.html Cité de l'architecture et du patrimoine : biographie de Louis Bonnier].


== Références ==
== Références ==
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[[Catégorie:Décès en septembre 1946]]
[[Catégorie:Décès dans le 8e arrondissement de Paris]]
[[Catégorie:Décès à 90 ans]]

Dernière version du 3 mars 2024 à 12:26

Louis Bonnier
Image illustrative de l'article Louis Bonnier
1921 - lors du 1er coup de pioche de la piscine de la Butte aux Cailles
Présentation
Naissance
Templeuve (Nord)
Décès (à 90 ans)
8e arrondissement de Paris
Nationalité Drapeau de la France Frankreich
Activités Architecte des bâtiments civils et palais nationaux
Architecte-voyer de la ville de Paris
Architecte-conseil de la Compagnie des chemins de fer du PLM
Diplôme 1886
Formation École nationale supérieure des beaux-arts, ateliers Moyaux et André
Œuvre
Réalisations Piscine de la Butte-aux-Cailles
Entourage familial
Famille Pierre Bonnier (frère)
Jules Bonnier (frère)
Charles Bonnier (frère)
Claude Bonnier (neveu)
Marc Bonnier (fils)

Louis Bernard Bonnier est un architecte et peintre français né le à Templeuve (Nord) et mort le à Paris.

Il a mené une carrière d'architecte libéral ainsi qu'une carrière d'urbaniste pour la Ville de Paris.

Fils d'un représentant en vin du nord de la France et aîné de ses trois frères Jules, Pierre et Charles Bonnier, il suit des études d'art à l'école académique de Lille puis à l'École nationale supérieure des beaux-arts de Paris où il est admis en 1877. Élève au sein de l'atelier de Constant Moyaux et Louis-Jules André, il est diplômé en 1886. Il expose alors des tableaux au Salon des artistes français de 1881 à 1886 et ses maquettes et plans de 1887 à 1913. En 1913, il y obtient la médaille de 1re classe[1].

Il répond à de nombreuses commandes privées, dans sa région natale au départ puis un peu partout en France, ainsi que des commandes publiques : écoles, piscines, immeubles HBM. Il est particulièrement actif lors de l'exposition universelle de 1900. Il devient par ailleurs architecte-conseil de la Compagnie des chemins de fer du PLM à partir de 1920.

Très marqué par l'Art nouveau, son style rationaliste est à la jonction, comme Henri Sauvage, entre l'architecture d'Eugène Viollet le Duc et l'Architecture moderne.

L'essentiel de sa carrière est marquée par son passage au poste d'architecte de la ville de Paris : il est nommé architecte-voyer dès 1884, avant même l'obtention de son diplôme. Il devient directeur du service de l'architecture et des plantations en 1910. Il est nommé par l'État Architecte des bâtiments civils et palais nationaux chargé du Palais de l'Élysée. En 1902, il est chargé de la rédaction du nouveau règlement d'urbanisme de la ville de Paris. Il dessine le premier plan d'extension de la ville en 1912 et fonde l'École supérieure d'art publique où il enseigne, qui devient, en 1925, l'Institut d'urbanisme de Paris.

Au cours de sa vie, il fréquente des artistes comme Claude Monet ou Théo van Rysselberghe, André Gide, l'écrivain dont il construit la maison ou encore le géographe anarchiste Élisée Reclus pour qui il dessine un projet de globe terrestre[2].

Il était marié avec Isabelle Deconchy, avec qui il a eu 3 enfants, Jean (1882-1966), artiste-peintre, Jacques (1884-1964), architecte et Marc (1887-1916), aviateur. Ce dernier était un des pionniers de l'aviation.

Principales réalisations

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Hôtel de ville de Templeuve, ville natale de l'architecte.
Mairie d'Issy-les-Moulineaux
Élément de la façade de la Piscine de la Butte-aux-Cailles

Bibliographie

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  • Bernard Marrey, Louis Bonnier : 1856-1946, Bruxelles, Mardaga - Institut français d'architecture, coll. « Architectes », , 335 p. (ISBN 2-87009-235-0).
  • Gérard Monnier, L'architecture moderne en France, t. 1 1889-1940, Paris, Picard, , 279 p. (ISBN 2-7084-0449-0), p. 242-243.
  • Institut français d'architecture, Archives d'architecture du vingtième siècle, p. 88-125, Pierre Mardaga éditeur, Liège, 1995 (ISBN 2-87009-446-9).
  • Gilles Candar, Les Souvenirs de Charles Bonnier : un intellectuel socialiste européen à la Belle époque, Villeneuve d'Ascq, Septentrion, , 279 p. (ISBN 2-85939-634-9 et 9782859396343, lire en ligne), p. 16-17.
  • « Bonnier, Louis Bernard », dans Répertoire des architectes nés ou actifs dans les Vosges : 1800-1940, Épinal, Archives départementales des Vosges, (ISBN 978-2-86088-052-7), p. 10.

Articles connexes

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Liens externes

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Références

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  1. Édouard-Joseph, Dictionnaire biographique des artistes contemporains, tome 1, A-E, Art & Édition, 1930, p. 164
  2. Soizic Alavoine-Muller, « Un globe terrestre pour l'exposition universelle de 1900. L'utopie géographique d'Élisée Reclus », L'Espace géographique, vol. 32, no 2,‎ , p. 156-170 (lire en ligne)
  3. Cette villa fait l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques depuis le  : Notice no PA62000039, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  4. Philippe Thiébaut, Art nouveau et néo-impressionnisme, les ateliers de Signac, article dans La Revue de l'Art, 1991-92, p. 72-78 note 34
  5. Le groupe scolaire Rouelle, une architectue novatrice". Résumé d'un article de Philippe Virat in Bull. Soc. hist. & arch. du XVème arrondt de Paris – n° 43