Aller au contenu

« XXe siècle av. J.-C. » : différence entre les versions

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Contenu supprimé Contenu ajouté
Mandeville (discuter | contributions)
m Typographie
 
(17 versions intermédiaires par 8 utilisateurs non affichées)
Ligne 1 : Ligne 1 :
{{Titre mis en forme|{{XXe|s}} siècle {{av JC}}}}
{{Titre mis en forme|{{-s-|XX}}}}
{| class="toc" align="right" style="margin:2px;"
{| class="toc" align="right" style="margin:2px;"
|- align="center"
|- align="center"
Ligne 17 : Ligne 17 :


== Évènements ==
== Évènements ==
* '''Vers 2000 {{avjc}} ''' : calice en or du « trésor de [[Quetta (ville du Pakistan)|Quetta]] »<ref>{{Ouvrage |auteur1=Musée Guimet |titre=Les Cités oubliées de l'Indus |sous-titre=Archéologie du Pakistan |éditeur=FeniXX |année=1988 |pages totales=208 |isbn=978-2-402-05246-7 |présentation en ligne={{Google Livres|-HpYDwAAQBAJ|page=131}}}}</ref>, unique dans la vallée de l’[[Indus]] et au [[Baloutchistan]] (des vases semblables du début du {{-m|II|e}} ont été découverts en [[Bactriane]]).
=== Afrique ===
=== Afrique ===
* '''2050-1750 {{avjc}} ''' : [[Royaume de Koush#Deuxième royaume de Kerma|culture du Kerma moyen]] en Haute [[Nubie]]<ref name="Edwards">{{Ouvrage |auteur=David N. Edwards|titre=The Nubian Past : An Archaeology of Sudan|éditeur= Routledge|lieu= |année=|isbn =9781134200870|présentation en ligne={{Google Livres|3z-yDRgxn5MC|page=81}}}}</ref>.
* '''2050-1750 {{avjc}} ''' : [[Royaume de Koush#Deuxième royaume de Kerma|culture du Kerma moyen]] en Haute [[Nubie]]<ref name="Edwards">{{Ouvrage |auteur1=David N. Edwards |titre=The Nubian Past |sous-titre=An Archaeology of Sudan |éditeur=[[Routledge]] |année=2004 |pages totales=360 |isbn=978-1-134-20087-0 |présentation en ligne={{Google Livres|3z-yDRgxn5MC|page=81}}}}</ref>.

* '''2040-1710 {{avjc}}''' : [[Moyen Empire]]. {{monarque|Montouhotep|II}} réunifie le pays, et la [[Capitales de l'Égypte antique|capitale]] est à [[Thèbes (Égypte)|Thèbes]], puis à [[Licht|Itchtaouy]] au sud de [[Memphis (Égypte)|Memphis]]<ref name="Maruéjol">{{Ouvrage |auteur1=Florence Maruéjol |titre=100 Questions sur l’Égypte ancienne |éditeur=La Boétie |année=2014 |pages totales=256 |isbn=978-2-36865-028-8 |présentation en ligne={{Google Livres|c29SCwAAQBAJ|page=PT22}}}}</ref>. C'est une époque de paix et de prospérité, cependant troublée par l'invasion des [[Hyksôs]].


* '''2040-1710 {{avjc}}''' : [[moyen Empire égyptien]]. [[Montouhotep II]] réunifie le pays, et la capitale est à [[Thèbes (Égypte)|Thèbes]], puis à [[Licht|Itchtaouy]] au sud de [[Memphis (Égypte)|Memphis]]<ref name="Maruéjol">{{Ouvrage |auteur=Florence Maruéjol|titre=100 Questions sur l’Égypte ancienne|éditeur= La Boétie|lieu= |année=|isbn =9782368650288|présentation en ligne={{Google Livres|c29SCwAAQBAJ|page=PT22}}}}</ref>. C'est une époque de paix et de prospérité, cependant troublée par l'invasion des [[Hyksôs]].
=== Proche-Orient ===
=== Proche-Orient ===
* '''2017-1763 {{avjc}}''' : [[période d'Isin-Larsa]] en [[Histoire de la Mésopotamie|Mésopotamie]]<ref name="Stanton">{{Ouvrage |auteur=Andrea L. Stanton, Edward Ramsamy, Peter J. Seybolt, Carolyn M. Elliott|titre=Cultural Sociology of the Middle East, Asia, and Africa : An Encyclopedia|éditeur= SAGE Publications|lieu= |année=2012|isbn =9781452266626|présentation en ligne={{Google Livres|nVN2AwAAQBAJ|page=81}}}}</ref>.
* '''2017-1763 {{avjc}}''' : [[période d'Isin-Larsa]] en [[Histoire de la Mésopotamie|Mésopotamie]]<ref name="Stanton">{{Ouvrage |auteur1=Andrea L. Stanton, Edward Ramsamy, Peter J. Seybolt, Carolyn M. Elliott |titre=Cultural Sociology of the Middle East, Asia, and Africa |sous-titre=An Encyclopedia |éditeur=[[SAGE Publications]] |année=2012 |pages totales=1976 |isbn=978-1-4522-6662-6 |présentation en ligne={{Google Livres|nVN2AwAAQBAJ|page=81}}}}</ref>.
[[Fichier:Cuneiform tablet case impressed with three cylinder seals, for cuneiform tablet 66.246.18a- quittance for a loan in copper MET vs66 245 18b.jpg|vignette|Tablette d'argile découverte à [[Kültepe]] portant une impression de [[sceau-cylindre|sceaux-cylindres]] et une écriture cunéiforme (quittance pour un prêt de cuivre).]]
[[Fichier:Cuneiform tablet case impressed with three cylinder seals, for cuneiform tablet 66.246.18a- quittance for a loan in copper MET vs66 245 18b.jpg|vignette|Tablette d'argile découverte à [[Kültepe]] portant une impression de [[sceau-cylindre|sceaux-cylindres]] et une écriture cunéiforme (quittance pour un prêt de cuivre).]]
* '''2000-1800 {{avjc}}''' : [[bronze moyen]] II en Anatolie<ref name="Julien"/>. Les archives des colonies marchandes assyriennes écrites en akkadien découvertes à [[Hattusa]], [[Alişar|Ankuwa]] et [[Kültepe]] font entrer l’[[Anatolie]] dans l’Histoire. Les Assyriens achètent de la laine, du cuivre, et vendent au Anatoliens de l’étain et des tissus fins<ref name="GRoux"/>. L’[[onomastique]] montre qu’au début du {{IIe millénaire av. J.-C.}} trois groupes occupent l’[[Anatolie]] : les proto-hittites, ou [[Hatti (peuple)|Hattis]], qui rassemblent toutes les populations établies de longue date et qui ont souvent fusionné. Ensuite les [[Hourrites]], numériquement dominant dans certaines régions, parfois maîtres de cités. Enfin les [[Hittites]] qui parlent des langues apparentées comme le [[Hittite (langue)|nésite]] (« langue de [[Kültepe|Nesha]] »), le [[palaïte]] et le [[louvite]], que l’on retrouve dans les territoires occidentaux<ref>{{Ouvrage |auteur=Jacques Freu, Michel Mazoyer|titre=Les Hittites et leur histoire : Des origines à la fin de l'ancien royaume hittite |volume=1|éditeur= Harmattan|lieu= |année=2007|isbn =9782296027442|présentation en ligne={{Google Livres|1lGnkO4RohgC|page=115|surligne=}}}}</ref>. Les Hittites, peuple indo-européen venu de l’est de l’Europe par le [[Bosphore]] ou le [[Caucase]] sont arrivés, au moins pour certains d’entre eux (louvites), au {{IIIe millénaire av. J.-C.}}<ref name="Julien">{{Ouvrage |auteur=Corinne Julien|titre=Histoire de l'humanité : 3000 à 700 av. J.-C|volume=|éditeur= UNESCO|lieu= |année=2001|isbn =9789232028112|présentation en ligne={{Google Livres|HcHJ3CSa_sMC|page=263}}}}</ref>, comme le suggèrent les affinités profondes existant entre la civilisation hittite et celles de cités comme [[Alacahöyük|Alaca Hüyük]]. Le mot « Hittite » regroupe trois peuples (luwili, palaumnili, nashili) arrivés à des époques différentes mais parlant des langues très proches. C’est par petits groupes, sporadiquement, qu’ils se sont installés au pays des [[Hatti (peuple)|Hattis]]<ref name="GRoux">{{Ouvrage |auteur=Georges Roux|titre=La Mésopotamie|volume=|éditeur= Seuil|lieu= |année=1995|isbn =9782020086325|présentation en ligne={{Google Livres|EXRtAAAAMAAJ|page=207|surligne=Luwites}}}}</ref>. L’impression domine donc qu’ils n’ont représenté qu’une minorité et leur langue ne comporte pas plus de 20 % de mots indo-européens. Les Hittites adoptent un [[Hiéroglyphes hittites|système hiéroglyphique]] propre de 400 signes environ, mis lentement en place à partir du début du {{IIe millénaire av. J.-C.}} Il est utilisé dans les inscriptions monumentales ou dans les sceaux à partir du {{XIVe siècle av. J.-C.}} Il survivra un peu à l’effondrement de l’empire, mais n’aura pas de réelle postérité.
* '''2000-1800 {{avjc}}''' : [[bronze moyen]] II en Anatolie<ref name="Julien"/>. Les archives des colonies marchandes assyriennes écrites en akkadien découvertes à [[Hattusa]], [[Alişar|Ankuwa]] et [[Kültepe]] font entrer l’[[Anatolie]] dans l’Histoire. Les Assyriens achètent de la laine, du cuivre, et vendent aux Anatoliens de l’étain et des tissus fins<ref name="GRoux"/>. L’[[onomastique]] montre qu’au début du {{IIe millénaire av. J.-C.}}, trois groupes occupent l’[[Anatolie]] : les proto-hittites, ou [[Hatti (peuple)|Hattis]], qui rassemblent toutes les populations établies de longue date et qui ont souvent fusionné. Ensuite les [[Hourrites]], numériquement dominant dans certaines régions, parfois maîtres de cités. Enfin les [[Hittites]] qui parlent des langues apparentées comme le [[Hittite (langue)|nésite]] (« langue de [[Kültepe|Nesha]] »), le [[palaïte]] et le [[louvite]], que l’on retrouve dans les territoires occidentaux<ref>{{Ouvrage |langue=fr |auteur1=Jacques Freu |auteur2=Michel Mazoyer |titre=Les Hittites et leur histoire : Des origines à la fin de l'ancien royaume hittite |volume=1 |lieu=Paris/Paris |éditeur=Harmattan |année=2007 |pages totales=253 |isbn=978-2-296-02744-2 |présentation en ligne={{Google Livres|1lGnkO4RohgC|page=115|surligne=}}}}</ref>. Les Hittites, peuple indo-européen venu de l’est de l’Europe par le [[Bosphore]] ou le [[Caucase]] sont arrivés, au moins pour certains d’entre eux (louvites), au {{IIIe millénaire av. J.-C.}}<ref name="Julien">{{Ouvrage |auteur1=Corinne Julien |titre=Histoire de l'humanité |sous-titre=3000 à 700 av. J.-C |éditeur=UNESCO |année=2001 |pages totales=1402 |isbn=978-92-3-202811-2 |présentation en ligne={{Google Livres|HcHJ3CSa_sMC|page=263}}}}</ref>, comme le suggèrent les affinités profondes existant entre la civilisation hittite et celles de cités comme [[Alacahöyük|Alaca Hüyük]]. Le mot « Hittite » regroupe trois peuples (luwili, palaumnili, nashili) arrivés à des époques différentes mais parlant des langues très proches. C’est par petits groupes, sporadiquement, qu’ils se sont installés au pays des [[Hatti (peuple)|Hattis]]<ref name="GRoux">{{Ouvrage |auteur1=Georges Roux |titre=La Mésopotamie |éditeur=[[Éditions du Seuil|Seuil]] |année=1995 |pages totales=600 |isbn=978-2-02-008632-5 |présentation en ligne={{Google Livres|EXRtAAAAMAAJ|page=207|surligne=Luwites}}}}</ref>. L’impression domine donc qu’ils n’ont représenté qu’une minorité et leur langue ne comporte pas plus de 20 % de mots indo-européens. Les Hittites adoptent un [[Hiéroglyphes hittites|système hiéroglyphique]] propre de 400 signes environ, mis lentement en place à partir du début du {{IIe millénaire av. J.-C.}} Il est utilisé dans les inscriptions monumentales ou dans les sceaux à partir du {{XIVe siècle av. J.-C.}} Il survivra un peu à l’effondrement de l’empire, mais n’aura pas de réelle postérité.


* '''2000–1800 {{avjc}}''' : renaissance de la ville d’[[Ebla]], en [[Syrie]]<ref name="Papin">{{Ouvrage |auteur=Yves Denis Papin|titre=Chronologie de l'histoire ancienne|éditeur= Éditions Jean-paul Gisserot|lieu= |année=1998|isbn =9782877473460|présentation en ligne={{Google Livres|3K-nOHQEWJcC|page=9}}}}</ref>.
* '''2000–1800 {{avjc}}''' : renaissance de la ville d’[[Ebla]], en [[Syrie]]<ref name="Papin">{{Ouvrage |auteur1=Yves Denis Papin |titre=Chronologie de l'histoire ancienne |éditeur=Éditions Jean-paul Gisserot |année=1998 |pages totales=126 |isbn=978-2-87747-346-0 |présentation en ligne={{Google Livres|3K-nOHQEWJcC|page=9}}}}</ref>.
* '''Vers 2000 {{avjc}}''' :
* '''Vers 2000 {{avjc}}''' :
** [[Ougarit]], en [[Syrie]], commerce avec la [[Crète]]<ref name="Papin"/>.
**[[Ougarit]], en [[Syrie]], commerce avec la [[Crète]]<ref name="Papin"/> ;
** temple des obélisques de [[Byblos]]<ref name="Papin"/>.
** temple des obélisques de [[Byblos]]<ref name="Papin"/>.


=== Europe ===
=== Europe ===
* '''Vers 2000 {{avjc}}''' :
** époque des plus anciens vestiges indiscutables de [[char]]s de combat attelés de chevaux découverts à Krivoe Ozero, au sud de l'Oural, en Ukraine ([[culture de Sintashta]])<ref>{{Ouvrage |auteur1=David W. Anthony |titre=The Horse, the Wheel, and Language : How Bronze-Age Riders from the Eurasian Steppes Shaped the Modern World |éditeur=[[Princeton University Press]] |année=2009 |pages totales=568 |isbn=978-0-691-14818-2 |présentation en ligne={{Google Livres|nLIufwC4szwC|page=402}}}}</ref>. L’invention de la [[roue]] à rayons et à jante, plus légère, permet la construction de chars de guerre ;
** destruction de [[Site archéologique de Troie|Troie]] lors des migrations indo-européennes<ref>{{Ouvrage |auteur1=Gustave Glotz |auteur2=Robert Cohen |titre=Histoire grecque |volume=1 |éditeur=Presses universitaires de France |année=2016 |isbn=978-2-13-079108-9 |présentation en ligne={{Google Livres|whzUDQAAQBAJ|page=PT163}}}}</ref>.
[[Fichier:Aegina middle bronze age storage jar with geometric painted decorations.jpg|vignette|gauche|upright|Jarre de stockage du Bronze moyen découverte à Égine.]]
[[Fichier:Aegina middle bronze age storage jar with geometric painted decorations.jpg|vignette|gauche|upright|Jarre de stockage du Bronze moyen découverte à Égine.]]
* '''2000-1800 {{avjc}}''' :
*'''2000-1800 {{avjc}}''' : [[Âge du bronze en Europe|âge du bronze]] moyen I en [[Grèce antique|Grèce]]<ref name="Poursat">{{Ouvrage |auteur=Jean-Claude Poursat|titre=La Grèce préclassique : Des origines à la fin du VIe siècle|éditeur= Points|lieu= |année=|isbn =9782757845004|présentation en ligne={{Google Livres|eKsbBAAAQBAJ|page=PT149}}}}</ref>.
** [[Âge du bronze en Europe|âge du bronze]] moyen I en [[Grèce antique|Grèce]]<ref name="Poursat">{{Ouvrage |auteur1=Jean-Claude Poursat |titre=La Grèce préclassique |sous-titre=Des origines à la fin du {{s-|VI}} |éditeur=[[Éditions Points|Points]] |année=2014 |pages totales=225 |isbn=978-2-7578-4500-4 |présentation en ligne={{Google Livres|eKsbBAAAQBAJ|page=PT149}}}}</ref>.
** Dans les [[Cyclades]], croissance des villes, souvent fortifiés. Développement de la métallurgie et des structures économiques. Échanges avec la [[Grèce]] et la côte [[Anatolie]]nne. Disparition totale des [[Idole cycladique|figurines en marbre]]. En [[Grèce]] continentale, la culture minyenne (céramique monochrome lissée) reste villageoise et peu hiérarchisée. Stagnation économique pendant l’[[Helladique|helladique moyen]]<ref name="Poursat"/>.
** [[Helladique|Helladique moyen]] en [[Grèce]] continentale ; la destruction des principaux sites de l’Helladique ancien vers 2000 {{avjc}}, qui reste une énigme, est suivie d’une dépopulation durable et d’une stagnation économique pendant l’helladique moyen<ref name="Demoule">{{Ouvrage |langue=fr |auteur1=Jean-Paul Demoule, Dominique Garcia, Alain Schnapp |titre=Une histoire des civilisations |sous-titre=comment l'archéologie bouleverse nos connaissances |lieu=Paris |éditeur=[[La Découverte|Éditions La Découverte]] |année=2018 |pages totales=601 |passage=316 |isbn=978-2-7071-8878-6 |présentation en ligne={{Google Livres|AildvQEACAAJ|page=316|surligne=}}}}</ref>. Des populations [[Indo-Européens|indo-européennes]], probablement [[Proto-grec|proto-helléniques]], venues par petites touches et par petits groupes du Nord ou du Nord-est vers la péninsule balkanique et l’Asie mineure, se mélangent avec les populations indigènes. Cette culture, d'abord identifiée comme [[Minyens|minyenne]] ([[Heinrich Schliemann |Schliemann]]), avec sa céramique monochrome lissée, reste villageoise et peu hiérarchisée. Certains historiens ont comparé cette décente à celle plus tardive des [[Doriens]], et l’ont attribuée aux [[Ionie]]ns ([[Georges Mylonas|Mylonas]]) ou aux [[Achéens]], principaux porteurs de la [[civilisation mycénienne]] pendant l’[[Helladique|helladique récent]]<ref>{{Ouvrage |auteur1=Nicolas Platon, Béatrice de Tournay |titre=La Civilisation égéenne - tome 1 |sous-titre=Du néolithique au Bronze récent |volume=1 |éditeur=[[Éditions Albin Michel|Albin Michel]] |année=1981 |pages totales=432 |isbn=978-2-226-22521-4 |présentation en ligne={{Google Livres|hM5yCQAAQBAJ|page=PT37}}}}</ref>. Les habitats sont des hameaux ou des petits villages, à maisons de forme souvent [[Abside|absidiale]] ([[Lerne|Lerna]], [[Asinè]], Malthi, Eutrésis, [[Mycène]]) ; les habitants sont agriculteurs (oliviers, vignes, céréales), éleveurs (ovins, bovins), pratiquent la chasse mènent déjà des raids maritimes de pillage. L’étude des sépultures (tombes à [[Ciste (archéologie)|ciste]], puis [[Tombe à chambre|tombes à chambre]] et ''[[Tholos|tholoi]]'' à la fin de la période) indique une évolution de la société vers plus de hiérarchisation, comme la présence d’objet de luxe l’atteste dès 1700 {{avjc}} (orfèvrerie et bijoux d’or et d’argent, vaisselle de bronze, défenses de sanglier)<ref name="Demoule"/>.
** Le site de Kolonna, à [[Égine]], avec ses remparts puissants, son importance commerciale, la présence sur ses vases de « marques de potiers », possède une organisation politique avancée. Les vases cycladiques y transitent. La ville produit elle-même des céramiques et des meules de pierre, exportées vers l’[[Attique]], la [[Béotie]], l’[[Argolide]] et l’[[Eubée]]. On y a trouvé le premier four métallique complexe de cette époque<ref name="Poursat"/>.
** dans les [[Cyclades]], croissance des villes, souvent fortifiées. Développement de la métallurgie et des structures économiques. Échanges avec la [[Grèce]] et la côte [[Anatolie]]nne. Disparition totale des [[Idole cycladique|figurines en marbre]]<ref name="Poursat"/> ;
[[Fichier:Male figurines, clay, Petsophas, 2000-1425 BC, AM Ag. Nikolaos, 0501227.jpg|vignette|Figurines masculines en argile retrouvées à {{lien|Petsofas}}, près de [[Palekastro]].]]
** le site de Kolonna, à [[Égine]], avec ses remparts puissants, son importance commerciale, la présence sur ses vases de « marques de potiers », possède une organisation politique avancée. Les vases cycladiques y transitent. La ville produit elle-même des céramiques et des meules de pierre, exportées vers l’[[Attique]], la [[Béotie]], l’[[Argolide]] et l’[[Eubée]]. On y a trouvé le premier four métallique complexe de cette époque<ref name="Poursat"/> ;
** le trafic de lingots de cuivre et d’étain se développe entre l’[[mer Égée|Égée]], le [[Levant (Moyen-Orient)|Levant]] et [[Île de Chypre|Chypre]] pendant le Bronze moyen<ref>{{Article|auteur=Ella Dardaillon|titre= Analyses métallurgiques. Actes du colloque international tenu à Lyon en novembre 2001 « Ougarit au IIe millénaire av. J.-C. État des recherches »|numéro=47 |périodique=MOM Éditions. Ougarit au Bronze moyen et au Bronze récent|année=2008 |passage=159-168|présentation en ligne=https://www.persee.fr/doc/mom_1955-4982_2008_act_47_1_2526}}</ref> puis la [[Méditerranée]] occidentale ([[Italie]] du sud, [[Sicile]], [[Sardaigne]] au {{XVe siècle av. J.-C.}}).
[[Fichier:Male figurines, clay, Petsophas, 2000-1425 BC, AM Ag. Nikolaos, 0501227.jpg|vignette|Figurines masculines en argile retrouvées à {{lien|Petsofas}}, près de [[Palékastro]].]]
* '''2000–1700 {{avjc}}''' : la [[civilisation minoenne]] aborde sa période paléopalatiale. C'est durant cette période que sont construits les premiers palais à [[Cnossos]], [[Phaistos]], [[Malia]], [[Aghia Triada]], et [[Zakros]] dans les plaines les plus fertiles de l'île. Des agglomérations urbaines apparaissent, qui succèdent, sur le même emplacement, à des communautés agricoles restreintes. Ces premiers palais sont des édifices prestigieux, organisés autour d’une cour rectangulaire, qui comportent des magasins de stockage, des pièces à fonction religieuse et des salles d’apparat avec colonnes. Ils supposent un pouvoir central et la participation de la communauté pour leur construction. La civilisation crétoise utilise des bateaux à voiles, qui permettent un commerce prospère avec l’[[Égypte antique|Égypte]] (vases de pierre, ivoires, sceaux égyptiens contre poterie crétoise, cuivre, étain, lin, laine, bois, etc.). Des relations régulières semblent exister avec les [[Cyclades]] ([[Santorin|Théra]], [[Mélos]], [[Kéa (île)|Céos]]) et [[Égine]], et de là avec l’[[Attique]] et la [[Thessalie]]. Une colonie crétoise est attestée à Castri, sur l’île de [[Cythère]], qui permet les relations avec le [[Péloponnèse]] ([[Lerne]] et Haghios Stéphanos)<ref name="Poursat"/>. La société crétoise semble être une société de justice et de liberté, où le développement de l’économie de marché et une importante division du travail vont de pair avec l’individualisme et la libération de tous les éléments de l’esprit et de la culture. La femme a une position forte à tous les niveaux de la vie économique, sociale, politique et religieuse. Sa prospérité conduit la Crète à un éblouissant épanouissement culturel.
* '''2000–1700 {{avjc}}''' : la [[civilisation minoenne]] aborde sa période paléopalatiale. C'est durant cette période que sont construits les premiers palais à [[Cnossos]], [[Phaistos]], [[Malia]], [[Aghia Triada]], et [[Zakros]] dans les plaines les plus fertiles de l'île. Des agglomérations urbaines apparaissent, qui succèdent, sur le même emplacement, à des communautés agricoles restreintes. Ces premiers palais sont des édifices prestigieux, organisés autour d’une cour rectangulaire, qui comportent des magasins de stockage, des pièces à fonction religieuse et des salles d’apparat avec colonnes. Ils supposent un pouvoir central et la participation de la communauté pour leur construction. La civilisation crétoise utilise des bateaux à voiles, qui permettent un commerce prospère avec l’[[Égypte antique|Égypte]] (vases de pierre, ivoires, sceaux égyptiens contre poterie crétoise, cuivre, étain, lin, laine, bois, etc.). Des relations régulières semblent exister avec les [[Cyclades]] ([[Santorin|Théra]], [[Mélos]], [[Kéa (île)|Céos]]) et [[Égine]], et de là avec l’[[Attique]] et la [[Thessalie]]. Une colonie crétoise est attestée à Castri, sur l’île de [[Cythère]], qui permet les relations avec le [[Péloponnèse]] ([[Lerne]] et Haghios Stéphanos)<ref name="Poursat"/>. La société crétoise semble être une société de justice et de liberté, où le développement de l’économie de marché et une importante division du travail vont de pair avec l’individualisme et la libération de tous les éléments de l’esprit et de la culture. La femme a une position forte à tous les niveaux de la vie économique, sociale, politique et religieuse. Sa prospérité conduit la Crète à un éblouissant épanouissement culturel.


* Le trafic de lingots de cuivre et d’étain se développe entre l’[[mer Égée|Égée]], le [[Levant (Moyen-Orient)|Levant]] et [[Île de Chypre|Chypre]] ({{XXe siècle av. J.-C.}}) puis la [[Méditerranée]] occidentale ([[Italie]] du sud, [[Sicile]], [[Sardaigne]] au {{XVe siècle av. J.-C.}}).

* Destruction de [[Site archéologique de Troie|Troie]] lors des migrations indo-européennes.

== Personnages significatifs ==
* [[Amenemhat Ier|Amenemhat {{Ier}}]], fondateur de la {{XIIe dynastie égyptienne}}

== Inventions, découvertes, introductions ==
* Début du travail du métal au [[Pérou]].
* Premières céramiques et culture intensive du [[maïs]] dans les [[Cordillère des Andes|Andes]] péruviennes.
* Site de chasseurs-cueilleurs de Gwisho, en [[Zambie]], appartenant à la [[culture Wilton]] : bâton à fouir utilisé pour déterrer les racines et les tubercules, flèche de bois, montée probablement jadis d’une pointe de roseau et empoisonnée.
* En [[Australie]], la tombe 108 de [[Roonka Flat]], comprend un corps d'homme et celui d'un enfant, avec vêtements de peau agrafé, frange de plumes d'oiseau, pendentif en os, collier, traces de teinture d'ocre. Le crâne de l'adulte porte un bandeau de 2 rangées d'incisives de [[wallaby]] percées et disposées.
* En [[Corée]], introduction tardive du [[Millet (graminée)|millet]] dans l'agriculture, en provenance de [[Chine]].
* Utilisation du [[Tour (outil)|tour]] de potier en [[Crète]].
* Invention de la [[roue]] à rayons et à jante, plus légère, qui permet la construction de [[char]]s de guerre. Les [[Hittites]] les introduisent avec le [[cheval]] en [[Anatolie]].

== Voir aussi ==
[[Liste des chefs d'État connus au 20e siècle avant JC|Liste des chefs d'état connus au {{-s-|20}}]]
{{Autres projets
|commons=Category:20th century BC|commons titre=Le {{-s-|XX}}
}}


== Notes et références ==
== Notes et références ==

Dernière version du 4 mars 2024 à 16:46

Millénaires :
IIIe millénaire av. J.-C. • IIe millénaire av. J.-C. • Ier millénaire av. J.-C.

Siècles :
XXIe siècle av. J.-C. • XXe siècle av. J.-C. • XIXe siècle av. J.-C.


Décennies :

-1990-1980-1970-1960-1950
-1940-1930-1920-1910-1900

Voir aussi : Liste des siècles, Chiffres romains


Évènements

[modifier | modifier le code]

Proche-Orient

[modifier | modifier le code]
Tablette d'argile découverte à Kültepe portant une impression de sceaux-cylindres et une écriture cunéiforme (quittance pour un prêt de cuivre).
  • 2000-1800 av. J.-C. : bronze moyen II en Anatolie[5]. Les archives des colonies marchandes assyriennes écrites en akkadien découvertes à Hattusa, Ankuwa et Kültepe font entrer l’Anatolie dans l’Histoire. Les Assyriens achètent de la laine, du cuivre, et vendent aux Anatoliens de l’étain et des tissus fins[6]. L’onomastique montre qu’au début du IIe millénaire av. J.-C., trois groupes occupent l’Anatolie : les proto-hittites, ou Hattis, qui rassemblent toutes les populations établies de longue date et qui ont souvent fusionné. Ensuite les Hourrites, numériquement dominant dans certaines régions, parfois maîtres de cités. Enfin les Hittites qui parlent des langues apparentées comme le nésite (« langue de Nesha »), le palaïte et le louvite, que l’on retrouve dans les territoires occidentaux[7]. Les Hittites, peuple indo-européen venu de l’est de l’Europe par le Bosphore ou le Caucase sont arrivés, au moins pour certains d’entre eux (louvites), au IIIe millénaire av. J.-C.[5], comme le suggèrent les affinités profondes existant entre la civilisation hittite et celles de cités comme Alaca Hüyük. Le mot « Hittite » regroupe trois peuples (luwili, palaumnili, nashili) arrivés à des époques différentes mais parlant des langues très proches. C’est par petits groupes, sporadiquement, qu’ils se sont installés au pays des Hattis[6]. L’impression domine donc qu’ils n’ont représenté qu’une minorité et leur langue ne comporte pas plus de 20 % de mots indo-européens. Les Hittites adoptent un système hiéroglyphique propre de 400 signes environ, mis lentement en place à partir du début du IIe millénaire av. J.-C. Il est utilisé dans les inscriptions monumentales ou dans les sceaux à partir du XIVe siècle av. J.-C. Il survivra un peu à l’effondrement de l’empire, mais n’aura pas de réelle postérité.
  • Vers 2000 av. J.-C. :
    • époque des plus anciens vestiges indiscutables de chars de combat attelés de chevaux découverts à Krivoe Ozero, au sud de l'Oural, en Ukraine (culture de Sintashta)[9]. L’invention de la roue à rayons et à jante, plus légère, permet la construction de chars de guerre ;
    • destruction de Troie lors des migrations indo-européennes[10].
Jarre de stockage du Bronze moyen découverte à Égine.
  • 2000-1800 av. J.-C. :
    • âge du bronze moyen I en Grèce[11].
    • Helladique moyen en Grèce continentale ; la destruction des principaux sites de l’Helladique ancien vers 2000 av. J.-C., qui reste une énigme, est suivie d’une dépopulation durable et d’une stagnation économique pendant l’helladique moyen[12]. Des populations indo-européennes, probablement proto-helléniques, venues par petites touches et par petits groupes du Nord ou du Nord-est vers la péninsule balkanique et l’Asie mineure, se mélangent avec les populations indigènes. Cette culture, d'abord identifiée comme minyenne (Schliemann), avec sa céramique monochrome lissée, reste villageoise et peu hiérarchisée. Certains historiens ont comparé cette décente à celle plus tardive des Doriens, et l’ont attribuée aux Ioniens (Mylonas) ou aux Achéens, principaux porteurs de la civilisation mycénienne pendant l’helladique récent[13]. Les habitats sont des hameaux ou des petits villages, à maisons de forme souvent absidiale (Lerna, Asinè, Malthi, Eutrésis, Mycène) ; les habitants sont agriculteurs (oliviers, vignes, céréales), éleveurs (ovins, bovins), pratiquent la chasse mènent déjà des raids maritimes de pillage. L’étude des sépultures (tombes à ciste, puis tombes à chambre et tholoi à la fin de la période) indique une évolution de la société vers plus de hiérarchisation, comme la présence d’objet de luxe l’atteste dès 1700 av. J.-C. (orfèvrerie et bijoux d’or et d’argent, vaisselle de bronze, défenses de sanglier)[12].
    • dans les Cyclades, croissance des villes, souvent fortifiées. Développement de la métallurgie et des structures économiques. Échanges avec la Grèce et la côte Anatolienne. Disparition totale des figurines en marbre[11] ;
    • le site de Kolonna, à Égine, avec ses remparts puissants, son importance commerciale, la présence sur ses vases de « marques de potiers », possède une organisation politique avancée. Les vases cycladiques y transitent. La ville produit elle-même des céramiques et des meules de pierre, exportées vers l’Attique, la Béotie, l’Argolide et l’Eubée. On y a trouvé le premier four métallique complexe de cette époque[11] ;
    • le trafic de lingots de cuivre et d’étain se développe entre l’Égée, le Levant et Chypre pendant le Bronze moyen[14] puis la Méditerranée occidentale (Italie du sud, Sicile, Sardaigne au XVe siècle av. J.-C.).
Figurines masculines en argile retrouvées à Petsofas (en), près de Palékastro.
  • 2000–1700 av. J.-C. : la civilisation minoenne aborde sa période paléopalatiale. C'est durant cette période que sont construits les premiers palais à Cnossos, Phaistos, Malia, Aghia Triada, et Zakros dans les plaines les plus fertiles de l'île. Des agglomérations urbaines apparaissent, qui succèdent, sur le même emplacement, à des communautés agricoles restreintes. Ces premiers palais sont des édifices prestigieux, organisés autour d’une cour rectangulaire, qui comportent des magasins de stockage, des pièces à fonction religieuse et des salles d’apparat avec colonnes. Ils supposent un pouvoir central et la participation de la communauté pour leur construction. La civilisation crétoise utilise des bateaux à voiles, qui permettent un commerce prospère avec l’Égypte (vases de pierre, ivoires, sceaux égyptiens contre poterie crétoise, cuivre, étain, lin, laine, bois, etc.). Des relations régulières semblent exister avec les Cyclades (Théra, Mélos, Céos) et Égine, et de là avec l’Attique et la Thessalie. Une colonie crétoise est attestée à Castri, sur l’île de Cythère, qui permet les relations avec le Péloponnèse (Lerne et Haghios Stéphanos)[11]. La société crétoise semble être une société de justice et de liberté, où le développement de l’économie de marché et une importante division du travail vont de pair avec l’individualisme et la libération de tous les éléments de l’esprit et de la culture. La femme a une position forte à tous les niveaux de la vie économique, sociale, politique et religieuse. Sa prospérité conduit la Crète à un éblouissant épanouissement culturel.

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Musée Guimet, Les Cités oubliées de l'Indus : Archéologie du Pakistan, FeniXX, , 208 p. (ISBN 978-2-402-05246-7, présentation en ligne)
  2. David N. Edwards, The Nubian Past : An Archaeology of Sudan, Routledge, , 360 p. (ISBN 978-1-134-20087-0, présentation en ligne)
  3. Florence Maruéjol, 100 Questions sur l’Égypte ancienne, La Boétie, , 256 p. (ISBN 978-2-36865-028-8, présentation en ligne)
  4. Andrea L. Stanton, Edward Ramsamy, Peter J. Seybolt, Carolyn M. Elliott, Cultural Sociology of the Middle East, Asia, and Africa : An Encyclopedia, SAGE Publications, , 1976 p. (ISBN 978-1-4522-6662-6, présentation en ligne)
  5. a et b Corinne Julien, Histoire de l'humanité : 3000 à 700 av. J.-C, UNESCO, , 1402 p. (ISBN 978-92-3-202811-2, présentation en ligne)
  6. a et b Georges Roux, La Mésopotamie, Seuil, , 600 p. (ISBN 978-2-02-008632-5, présentation en ligne)
  7. Jacques Freu et Michel Mazoyer, Les Hittites et leur histoire : Des origines à la fin de l'ancien royaume hittite, vol. 1, Paris/Paris, Harmattan, , 253 p. (ISBN 978-2-296-02744-2, présentation en ligne)
  8. a b et c Yves Denis Papin, Chronologie de l'histoire ancienne, Éditions Jean-paul Gisserot, , 126 p. (ISBN 978-2-87747-346-0, présentation en ligne)
  9. David W. Anthony, The Horse, the Wheel, and Language : How Bronze-Age Riders from the Eurasian Steppes Shaped the Modern World, Princeton University Press, , 568 p. (ISBN 978-0-691-14818-2, présentation en ligne)
  10. Gustave Glotz et Robert Cohen, Histoire grecque, vol. 1, Presses universitaires de France, (ISBN 978-2-13-079108-9, présentation en ligne)
  11. a b c et d Jean-Claude Poursat, La Grèce préclassique : Des origines à la fin du VIe siècle, Points, , 225 p. (ISBN 978-2-7578-4500-4, présentation en ligne)
  12. a et b Jean-Paul Demoule, Dominique Garcia, Alain Schnapp, Une histoire des civilisations : comment l'archéologie bouleverse nos connaissances, Paris, Éditions La Découverte, , 601 p. (ISBN 978-2-7071-8878-6, présentation en ligne), p. 316
  13. Nicolas Platon, Béatrice de Tournay, La Civilisation égéenne - tome 1 : Du néolithique au Bronze récent, vol. 1, Albin Michel, , 432 p. (ISBN 978-2-226-22521-4, présentation en ligne)
  14. Ella Dardaillon, « Analyses métallurgiques. Actes du colloque international tenu à Lyon en novembre 2001 « Ougarit au IIe millénaire av. J.-C. État des recherches » », MOM Éditions. Ougarit au Bronze moyen et au Bronze récent, no 47,‎ , p. 159-168 (présentation en ligne)