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Suite à la [[Première Guerre mondiale]] de 1914-1918, en dépendance de la [[Société des Nations]], en 1922, la '''Cour permanente de Justice internationale''' (CPJI)<ref name="CIJ">[http://www.icj-cij.org/pcij/index.php?p1=9&lang=fr « Cour permanente de Justice internationale »], sur le site de la Cour internationale de justice (CIJ). Consulté le 29 avril 2008.</ref> est créée. C'est la deuxième instance de recours international existante (la [[Cour permanente d'arbitrage|Cour d'arbitrage international de La Haye]] avait été créée en 1899). Elle est remplacée en [[1946]], après la [[Seconde Guerre mondiale]] par la [[Cour internationale de justice]] (CIJ), organe de l'[[Organisation des Nations unies|ONU]]<ref name="CIJ"/>.
La '''Cour permanente de justice internationale''' (CPJI) est créée en 1922 à la suite de la [[Première Guerre mondiale]], tout comme la [[Société des Nations]] à laquelle elle était affiliée. C'est la deuxième instance de recours international existante, la [[Cour permanente d'arbitrage|Cour permanente d'arbitrage de La Haye]] ayant été créée en 1899. Elle est remplacée en [[1946]], après la [[Seconde Guerre mondiale]], par la [[Cour internationale de justice]] (CIJ), un organe de l'[[Organisation des Nations unies|ONU]]<ref name="CIJ">{{fr}} {{Lien web |url=http://www.icj-cij.org/pcij/index.php?p1=9&lang=fr |titre=Cour permanente de justice internationale |site=icj-cij.org |consulté le=29 août 2013}}.</ref>.


== Mission de la Cour permanente de Justice internationale ==
== Mission et fonctionnement de la Cour permanente de justice internationale ==
C'est l'organe juridique de la [[Société des Nations|SDN]] (ancêtre de l'ONU), lors de différends juridiques entre les États. Ces derniers pouvaient être soumis à la compétence de la Cour permanente de Justice internationale (CPJI), qui est une cour permanente à compétence générale et à vocation universelle.


La création d'une juridiction internationale était prévue par l'article 415 du traité de Versailles et par l'article 14 du [[pacte de la Société des Nations]] qui chargeait le [[Société des Nations#Conseil|Conseil]] de la SDN « de préparer un projet de Cour permanente de justice internationale et de le soumettre aux Membres de la Société. Cette Cour connaîtra de tous différends d'un caractère international que les Parties lui soumettront. Elle donnera aussi des avis consultatifs sur tout différend ou tout point, dont la saisira le Conseil ou l'Assemblée ». Bien que créée à l'initiative de la [[Société des Nations]], qui élisait d'ailleurs ses juges, la Cour permanente ne faisait pas partie de la SDN et le Statut de la CPJI n'était pas intégré au pacte de la Société des Nations<ref>{{fr}} {{Ouvrage|langue=fr |titre=La Cour internationale de justice |lieu=Grande-Bretagne |année=2004 |pages totales=252 |passage=16 |lire en ligne=http://www.icj-cij.org/information/fr/cbleubook.pdf |consulté le=29 août 2013}}</ref>.
== Fonctionnement ==
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== Personnel ==
== Personnel ==

Le juge suisse [[Max Huber]] fut l'une des figures essentielles du Droit international public et de la CPJI ; l'italien [[Dionisio Anzilotti]] a présidé la cour de 1928 à 1930.
Les juges composant la Cour permanente de justice internationale étaient élus simultanément mais indépendamment par l'Assemblée et par le Conseil de la Société des Nations, et l'ensemble des juges devait parvenir à représenter les « grandes formes de civilisation et des principaux systèmes juridiques du monde ». La première élection des juges de la CPJI, qui eut lieu le {{Date|14|septembre|1921}}, représentait un grand progrès du droit international étant donné que pour la première fois un tribunal international permanent réussissait à élire ses membres<ref>{{fr}} {{Ouvrage|langue=fr |titre=La Cour internationale de justice |lieu=Grande-Bretagne |année=2004 |pages totales=252 |passage=15 |lire en ligne=http://www.icj-cij.org/information/fr/cbleubook.pdf |consulté le=29 août 2013}}</ref>.

Le juge [[suisse]] [[Max Huber]] fut l'une des figures essentielles du droit international public et de la CPJI et l'[[Italie|italien]] [[Dionisio Anzilotti]] a quant à lui présidé la Cour de 1928 à 1930.


== Bilan ==
== Bilan ==
Même si elle a été très décriée, son impact a été fondamental dans la mesure où elle a posé dans de nombreux cas les bases du droit international naissant.


Même si elle a été très décriée, son impact a été fondamental dans la mesure où elle a posé dans de nombreux cas les bases du [[droit international public|droit international]] naissant : les vingt-neuf procès et les vingt-sept avis consultatifs rendus par la Cour permanente de 1922 à 1940 ont effectivement permis de préciser le droit international dans de nombreux domaines alors ambigus. Le caractère novateur de la CPJI vient notamment du fait qu'elle était un tribunal permanent organisé par un Statut et par des règles établies à l'avance, ce qui permettait une certaine homogénéisation et cohésion des décisions de la Cour. De plus, le nombre de pays reconnaissant la CPJI et la diversité des juges, issus de nombreux systèmes juridiques, a fait de la Cour permanente le tribunal le plus représentatif jamais institué jusqu'alors<ref>{{fr}} {{Ouvrage|langue=fr |titre=La Cour internationale de justice |lieu=Grande-Bretagne |année=2004 |pages totales=252 |passage=16-17 |lire en ligne=http://www.icj-cij.org/information/fr/cbleubook.pdf |consulté le=29 août 2013}}</ref>.
== Les grands arrêts ==

* [[Affaire Vapeur Wimbledon]], {{date|17|août|1923}} : théorie volontariste des relations internationales : « quand l'État conclut un traité et s'impose des contraintes, il ne limite pas sa souveraineté mais ne fait que l'appliquer ».
=== Grands arrêts ===
* '''Affaire [[Certains intérêts allemands en Haute Silésie Polonaise]]''', [[1925]] : « en droit international il n'existe pas de règle du précédent ». « Les lois nationales sont de simples faits au regard du Droit International » : ce que décide un État dans son ordre juridique interne est privé et dénué de toute autorité juridique en droit international.

* [[Affaire du Lotus]], {{date|7|septembre|1927}} : sur l'existence de la coutume internationale et d'une vision volontariste des relations internationales : « les règles de droit qui lient les États, sont le fruit de leur volonté, dans des conventions ou dans les usages acceptés généralement comme consacrant des principes de droit », le Droit International « impose à chaque État d’exclure, sauf l’existence d’une règle permissive contraire, tout exercice de sa puissance sur un autre État ».
* « [[Affaire Vapeur Wimbledon]] », {{date|17|août|1923}} : théorie volontariste des relations internationales : « quand l'État conclut un traité et s'impose des contraintes, il ne limite pas sa souveraineté mais ne fait que l'appliquer ».
* '''Affaire [[Concessions Mavrommatis]]''', [[1925]] : la Cour a considéré que les négociations n’étaient pas un préalable à épuiser avant la saisine de la juridiction. Toutefois, le recours aux négociations est un élément important pour circonscrire de manière précise l’objet du différend.
* « Affaire [[Certains intérêts allemands en Haute Silésie Polonaise]] », [[1925]] : « en droit international il n'existe pas de règle du précédent ». « Les lois nationales sont de simples faits au regard du Droit International » : ce que décide un État dans son ordre juridique interne est privé et dénué de toute autorité juridique en droit international.
* '''Affaire [[Usine de Chorzow]]''', [[1928]] : entre le gouvernement d'Allemagne et le gouvernement de Pologne, obligation de réparation lors de la violation d'une obligation de droit international (dans le cas spécifique, violation de la part du gouvernement polonais des dispositions de l'art. 6 et suiv. de la [[Convention de Genève]]).
* « [[Affaire du Lotus]] », {{date|7|septembre|1927}} : sur l'existence de la coutume internationale et d'une vision volontariste des relations internationales : « les règles de droit qui lient les États, sont le fruit de leur volonté, dans des conventions ou dans les usages acceptés généralement comme consacrant des principes de droit », le Droit International « impose à chaque État d’exclure, sauf l’existence d’une règle permissive contraire, tout exercice de sa puissance sur un autre État ».
* « Affaire [[Concessions Mavrommatis]] », 30 août 1924 : la Cour a considéré que les négociations n’étaient pas un préalable à épuiser avant la saisine de la juridiction. Toutefois, le recours aux négociations est un élément important pour circonscrire de manière précise l’objet du différend.
* « Affaire [[Usine de Chorzow]] », [[1928]] : entre le gouvernement d'Allemagne et le gouvernement de Pologne, obligation de réparation lors de la violation d'une obligation de droit international (dans le cas spécifique, violation de la part du gouvernement polonais des dispositions de l'art. 6 et suiv. de la [[Conventions de Genève de 1949|Convention de Genève]]).


== Notes et références ==
== Notes et références ==
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== Voir aussi ==
== Voir aussi ==
{{Autres projets
| commons = Category:Permanent Court of International Justice
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=== Articles connexes ===
=== Articles connexes ===
* [[Cour internationale de justice]]
* [[Cour internationale de justice]]
* [[Société des Nations]]
* [[Société des Nations]]
* [[Bernard Loder]]


=== Liens externes ===
=== Liens externes ===
{{Liens}}
* {{fr}} [http://www.icj-cij.org/pcij/index.php?p1=9 Décisions de la CPJI sur le site de la CIJ]
* [http://www.icj-cij.org/pcij/serie_other/cpji-pcij.pdf La Cour permanente de justice internationale : sa naissance et son œuvre. Livre trilingue (anglais, espagnol, français), publié en 1939, réédité en 2012]
* {{PDF}} [http://www.icj-cij.org/presscom/fr/cfaq.pdf Histoire de la CIJ]
* [http://www.icj-cij.org/pcij/index.php?p1=9 Décisions de la CPJI sur le site de la CIJ]
* Publications de la Cour permanente de Justice internationale [http://www.icj-cij.org/pcij/serie_A/A_09/28_Usine_de_Chorzow_Competence_Arret.pdf]
* [http://www.icj-cij.org/pcij/serie_A/A_09/28_Usine_de_Chorzow_Competence_Arret.pdf Publications de la Cour permanente de justice internationale]


{{portail|droit|relations internationales}}
{{portail|droit|relations internationales|Société des Nations|XXe siècle}}


[[Catégorie:Droit international]]
[[Catégorie:Droit international]]
[[Catégorie:Entre-deux-guerres]]
[[Catégorie:Entre-deux-guerres]]
[[Catégorie:Droit international public]]
[[Catégorie:Droit international public]]
[[Catégorie:Tribunal pénal international]]
[[Catégorie:Société des Nations]]

[[ar:المحكمة الدائمة للعدل الدولي]]
[[be:Пастаянная палата міжнароднага правасуддзя]]
[[cs:Stálý dvůr mezinárodní spravedlnosti]]
[[de:Ständiger Internationaler Gerichtshof]]
[[en:Permanent Court of International Justice]]
[[es:Corte Permanente de Justicia Internacional]]
[[et:Alaline Rahvusvaheline Kohus]]
[[it:Corte Permanente di Giustizia Internazionale]]
[[ja:常設国際司法裁判所]]
[[ko:상설국제사법재판소]]
[[lt:Nuolatinis teisingumo teismas]]
[[nl:Permanent Hof van Internationale Justitie]]
[[nn:Den faste domstolen for mellomfolkeleg rettspleie]]
[[no:Den faste domstol for mellomfolkelig rettspleie]]
[[pl:Stały Trybunał Sprawiedliwości Międzynarodowej]]
[[pt:Tribunal Permanente de Justiça Internacional]]
[[ro:Curtea Permanentă de Justiție Internațională]]
[[ru:Постоянная палата международного правосудия]]
[[sk:Stály dvor medzinárodnej spravodlivosti]]
[[sv:Fasta mellanfolkliga domstolen]]
[[zh:常设国际法院]]

Version du 8 avril 2024 à 21:27

Cour permanente de justice internationale
Logo de l'organisation
Sceau de la Cour permanente de justice internationale qui sera repris plus tard par la Cour internationale de justice.
Situation
Région Monde
Création  : séance inaugurale de la Cour permanente de justice internationale
Dissolution
Typ Organisation internationale
Siège Palais de la Paix, La Haye
Drapeau des Pays-Bas Pays-Bas
Coordonnées 52° 05′ 13″ N, 4° 17′ 46″ E
Organisation
Organisations affiliées Société des Nations
Géolocalisation sur la carte : Pays-Bas
(Voir situation sur carte : Pays-Bas)
Cour permanente de justice internationale

La Cour permanente de justice internationale (CPJI) est créée en 1922 à la suite de la Première Guerre mondiale, tout comme la Société des Nations à laquelle elle était affiliée. C'est la deuxième instance de recours international existante, la Cour permanente d'arbitrage de La Haye ayant été créée en 1899. Elle est remplacée en 1946, après la Seconde Guerre mondiale, par la Cour internationale de justice (CIJ), un organe de l'ONU[1].

Mission et fonctionnement de la Cour permanente de justice internationale

La création d'une juridiction internationale était prévue par l'article 415 du traité de Versailles et par l'article 14 du pacte de la Société des Nations qui chargeait le Conseil de la SDN « de préparer un projet de Cour permanente de justice internationale et de le soumettre aux Membres de la Société. Cette Cour connaîtra de tous différends d'un caractère international que les Parties lui soumettront. Elle donnera aussi des avis consultatifs sur tout différend ou tout point, dont la saisira le Conseil ou l'Assemblée ». Bien que créée à l'initiative de la Société des Nations, qui élisait d'ailleurs ses juges, la Cour permanente ne faisait pas partie de la SDN et le Statut de la CPJI n'était pas intégré au pacte de la Société des Nations[2].

Personnel

Les juges composant la Cour permanente de justice internationale étaient élus simultanément mais indépendamment par l'Assemblée et par le Conseil de la Société des Nations, et l'ensemble des juges devait parvenir à représenter les « grandes formes de civilisation et des principaux systèmes juridiques du monde ». La première élection des juges de la CPJI, qui eut lieu le , représentait un grand progrès du droit international étant donné que pour la première fois un tribunal international permanent réussissait à élire ses membres[3].

Le juge suisse Max Huber fut l'une des figures essentielles du droit international public et de la CPJI et l'italien Dionisio Anzilotti a quant à lui présidé la Cour de 1928 à 1930.

Bilan

Même si elle a été très décriée, son impact a été fondamental dans la mesure où elle a posé dans de nombreux cas les bases du droit international naissant : les vingt-neuf procès et les vingt-sept avis consultatifs rendus par la Cour permanente de 1922 à 1940 ont effectivement permis de préciser le droit international dans de nombreux domaines alors ambigus. Le caractère novateur de la CPJI vient notamment du fait qu'elle était un tribunal permanent organisé par un Statut et par des règles établies à l'avance, ce qui permettait une certaine homogénéisation et cohésion des décisions de la Cour. De plus, le nombre de pays reconnaissant la CPJI et la diversité des juges, issus de nombreux systèmes juridiques, a fait de la Cour permanente le tribunal le plus représentatif jamais institué jusqu'alors[4].

Grands arrêts

  • « Affaire Vapeur Wimbledon »,  : théorie volontariste des relations internationales : « quand l'État conclut un traité et s'impose des contraintes, il ne limite pas sa souveraineté mais ne fait que l'appliquer ».
  • « Affaire Certains intérêts allemands en Haute Silésie Polonaise », 1925 : « en droit international il n'existe pas de règle du précédent ». « Les lois nationales sont de simples faits au regard du Droit International » : ce que décide un État dans son ordre juridique interne est privé et dénué de toute autorité juridique en droit international.
  • « Affaire du Lotus »,  : sur l'existence de la coutume internationale et d'une vision volontariste des relations internationales : « les règles de droit qui lient les États, sont le fruit de leur volonté, dans des conventions ou dans les usages acceptés généralement comme consacrant des principes de droit », le Droit International « impose à chaque État d’exclure, sauf l’existence d’une règle permissive contraire, tout exercice de sa puissance sur un autre État ».
  • « Affaire Concessions Mavrommatis », 30 août 1924 : la Cour a considéré que les négociations n’étaient pas un préalable à épuiser avant la saisine de la juridiction. Toutefois, le recours aux négociations est un élément important pour circonscrire de manière précise l’objet du différend.
  • « Affaire Usine de Chorzow », 1928 : entre le gouvernement d'Allemagne et le gouvernement de Pologne, obligation de réparation lors de la violation d'une obligation de droit international (dans le cas spécifique, violation de la part du gouvernement polonais des dispositions de l'art. 6 et suiv. de la Convention de Genève).

Notes et références

  1. (fr) « Cour permanente de justice internationale », sur icj-cij.org (consulté le ).
  2. (fr) La Cour internationale de justice, Grande-Bretagne, , 252 p. (lire en ligne), p. 16
  3. (fr) La Cour internationale de justice, Grande-Bretagne, , 252 p. (lire en ligne), p. 15
  4. (fr) La Cour internationale de justice, Grande-Bretagne, , 252 p. (lire en ligne), p. 16-17

Voir aussi

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Articles connexes

Liens externes