Aller au contenu

« Laboratoire national Lawrence-Berkeley » : différence entre les versions

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Contenu supprimé Contenu ajouté
Xofc (discuter | contributions)
Relecture RI : par convention, pas de ref dans les RI + la source ne dit pas ça + style.
 
(32 versions intermédiaires par 23 utilisateurs non affichées)
Ligne 1 : Ligne 1 :
{{Infobox Organisation2
{{coord|37.87492|-122.25289|region:US_type:landmark_source:enwiki|display=title}}
| acronymelaboratoire = Berkeley Lab
[[File:Berkeley Lab view.jpg|thumb|Vue sur le Laboratoire national Lawrence Berkeley, lequel surplombe le campus de l'[[Université de Californie (Berkeley)|Université de Californie à Berkeley]]. Au loin à droite se trouve le pont du ''[[Golden Gate]]''.]]
| photo = UC-Berkeley-017-stanley-hall-college-of-chemistry-LBL.jpg
Le '''Laboratoire national Lawrence Berkeley''' (''Ernest Orlando Lawrence National Laboratory'', anciennement ''Berkeley Radiation Laboratory'' et plus connu sous le nom de ''Berkeley Lab'' ou '''LBNL''') est un laboratoire national
| légende = Le Berkeley Lab (au fond) au sein du campus de chimie
[[États-Unis|américain]], dépendant du [[Département de l'Énergie des États-Unis|Département de l'énergie]] et situé à [[Berkeley (ville)|Berkeley]], [[Californie]]. Il est géré par l'[[Université de Californie]]. Les recherches menées au LBNL sont civiles et non couvertes par le [[secret défense]].
| effectif total = Environ {{nombre|4000|personnes}}<ref>{{lien web |url=http://www.lbl.gov/about/ |titre=About the Lab |consulté le=March 13, 2019}}</ref>
| domaines = [[informatique]], [[sciences de l'énergie]], [[biologie]]...
| rattachement = [[Département de l'Énergie des États-Unis]], [[université de Californie]]
}}

Le '''Laboratoire national Lawrence-Berkeley''' (''Ernest Orlando Lawrence National Laboratory'', anciennement ''Berkeley Radiation Laboratory'' et plus connu sous le nom de ''Berkeley Lab'' ou '''LBNL''') est un laboratoire national [[États-Unis|américain]], dépendant du [[Département de l'Énergie des États-Unis|Département de l'énergie]] et situé à [[Berkeley (Californie)|Berkeley]], [[Californie]]. Il est géré par l'[[université de Californie]]. Les recherches menées au LBNL sont civiles et non couvertes par le [[secret défense]].

Le laboratoire, fondé en [[1931]] sous le nom de « Radiation Laboratory » par [[Ernest Orlando Lawrence]], est le laboratoire national américain le plus ancien. Initialement installé sur le [[Université de Californie à Berkeley|campus de Berkeley]], il a déménagé sur son site actuel en 1940.

Depuis sa création, douze de ses chercheurs ont vu leurs travaux récompensés par un [[prix Nobel]] : Ernest Orlando Lawrence, [[Glenn Theodore Seaborg|Glenn T. Seaborg]], [[Edwin McMillan|Edwin M. McMillan]], [[Owen Chamberlain]], [[Emilio Segrè]], [[Donald Arthur Glaser]], [[Melvin Calvin]], [[Luis Walter Alvarez]], [[Yuan Tseh Lee|Yuan T. Lee]], [[Steven Chu]], [[George Fitzgerald Smoot|George Smoot]] et [[Saul Perlmutter]].

Son nom reprend celui de son fondateur et premier directeur, [[Ernest Orlando Lawrence]].


Le laboratoire, fondé en [[1931]] sous le nom de ''Radiation Laboratory'' par [[Ernest Orlando Lawrence]], est le plus ancien des laboratoires nationaux américains. D'abord situé sur le campus de Berkeley, il a déménagé sur son site actuel en 1940. Depuis sa création, onze de ses chercheurs ont vu leurs travaux récompensés par un [[prix Nobel]] : Ernest Orlando Lawrence, [[Glenn T. Seaborg]], [[Edwin M. McMillan]], [[Owen Chamberlain]], [[Emilio Gino Segrè]], [[Donald A. Glaser]], [[Melvin Calvin]], [[Luis Walter Alvarez|Luis Alvarez]], [[Yuan T. Lee]], [[Steven Chu]] et [[George Fitzgerald Smoot|George Smoot]].


== Organisation et fonctionnement ==
== Organisation et fonctionnement ==


Le site est composé de 76 bâtiments construits sur les collines
Le site est composé de 76 bâtiments construits sur les collines dominant le campus de l'[[université de Californie à Berkeley]]. Le laboratoire emploie au total près de {{nombre|4000|personnes}}, parmi lesquelles {{Nobr|800 étudiants}} et accueille chaque année plus de {{nombre|2000|chercheurs}} extérieurs.

dominant le campus de l'[[Université de Californie (Berkeley)|Université de Californie à Berkeley]]. Le laboratoire emploie au total près de 4000
Le laboratoire comprend quinze départements, actifs dans des domaines comme l'[[informatique]], les {{Lien|langue=en|trad=Energy technology|fr=sciences de l'énergie}} ou la [[biologie]]. D'autres services sont consacrés au support technique des chercheurs. De nombreux projets de recherche fédèrent les financements et du personnel de plusieurs départements simultanément. En particulier, l'[[informatique]] et les [[sciences de l'ingénieur]] sont omniprésentes en biologie et en physique.
personnes, parmi lesquelles 800 étudiants et accueille chaque année

plus de 2000 chercheurs extérieurs.
Il abrite entre autres installations le [[Laser BELLA]] qui fut le plus puissant au monde en 2012.


Le laboratoire comprend 15 départements, actifs dans des domaines tels
que l'[[informatique]], les [[sciences de l'énergie]] ou la
[[biologie]]. D'autres services sont consacrés au support technique
des chercheurs. De nombreux projets de recherche fédèrent les
financements et les personnels de plusieurs départements
simultanément. En particulier l'[[informatique]] et les [[sciences de l'ingénieur]] sont omniprésentes en biologie et en physique.
== Histoire ==
== Histoire ==
[[File:Oak Ridge Y-12 Alpha Track.jpg|thumb|Le LNLB a mis au point les [[Calutron]]s utilisés au ''[[Y-12 National Security Complex]]'', partie du [[Laboratoire national d'Oak Ridge]] au Tennessee, États-Unis, pour créer de l'[[uranium enrichi]] ayant servi dans les premières [[bombe atomique|bombes atomiques]] américaines.]]
[[Fichier:Oak Ridge Y-12 Alpha Track.jpg|vignette|gauche|Le LNLB a mis au point les [[Calutron]]s utilisés au ''[[Y-12 National Security Complex]]'', partie du [[Laboratoire national d'Oak Ridge]] au Tennessee, États-Unis, pour créer de l'[[Enrichissement de l'uranium|uranium enrichi]] ayant servi dans les premières [[Bombe A|bombes atomiques]] américaines.]]
La découverte de la [[radioactivité]] artificielle par [[Irène Joliot-Curie|Irène]] et [[Frédéric Joliot-Curie]] en 1934 ouvre un champ de recherche imprévu au ''Radiation Laboratory'' : la création de nouveaux [[radioélément]]s par bombardement d'un élément avec des noyaux de [[deutérium]] (deutérons) ou des [[neutron]]s. La fabrication de certains de ces radioéléments, comme le [[sodium]] 24, en quantité suffisante pour la recherche biomédicale assure une partie du financement nécessaire afin de perfectionner sans cesse le [[cyclotron]]. Ces travaux en [[radiobiologie]], prennent une importance considérable. Les physiciens du ''Radiation Laboratory'', toujours en quête d'argent, deviennent peu à peu esclaves du cyclotron, abandonnant les projets de recherche à long terme et faisant tourner la machine nuit et jour. Cette situation ne change qu'avec la [[Seconde Guerre mondiale]] et l'énorme effort financier consenti par les États-Unis pour se doter de l'[[Bombe A|arme nucléaire]].
La découverte de la [[radioactivité]] artificielle par [[Irène Joliot-Curie|Irène]] et [[Frédéric Joliot-Curie]] en 1934 ouvre un champ de recherche imprévu au ''Radiation Laboratory'' : la création de nouveaux [[Radioisotope|radioéléments]] par bombardement d'un élément avec des noyaux de [[deutérium]] (deutérons) ou des [[neutron]]s. La fabrication de certains de ces radioéléments, comme le [[sodium]] 24, en quantité suffisante pour la recherche biomédicale, assure une partie du financement nécessaire afin de perfectionner sans cesse le [[cyclotron]]. Ces travaux en [[radiobiologie]], prennent une importance considérable. Les physiciens du ''Radiation Laboratory'', toujours en quête d'argent, deviennent peu à peu esclaves du cyclotron, abandonnant les projets de recherche à long terme et faisant tourner la machine nuit et jour. Cette situation ne change qu'avec la [[Seconde Guerre mondiale]] et l'énorme effort financier consenti par les États-Unis pour se doter de l'[[Bombe A|arme nucléaire]].


Outre la radiobiologie, le ''Radiation Laboratory'' est pionnier dans un autre travail de recherche interdisciplinaire autour des radioéléments produits par le cyclotron : l'étude des propriétés des [[isotope]]s radioactifs ou [[radiochimie]]. Il travaille en étroite collaboration avec le département de Chimie de Berkeley dont trois de ses membres, [[Gilbert Newton Lewis]], [[Willard Frank Libby]] et [[Samuel Ruben (chimiste)|Samuel Ruben]], jouent plus particulièrement un rôle d'intermédiaires. Le département de Chimie dirigé par [[Wendell Latimer]] est depuis 1930 environ un des principaux lieux d'essor de la radiochimie hors d'[[Europe]]. Il accueille ainsi le premier [[compteur Geiger|compteur Geiger-Müller]] et la première [[source de neutrons]] construits aux États-Unis.
Outre la radiobiologie, le ''Radiation Laboratory'' est pionnier dans un autre travail de recherche interdisciplinaire autour des radioéléments produits par le cyclotron : l'étude des propriétés des [[isotope]]s radioactifs ou [[radiochimie]]. Il travaille en étroite collaboration avec le département de Chimie de Berkeley dont trois de ses membres, [[Gilbert Lewis|Gilbert Newton Lewis]], [[Willard Frank Libby]] et [[Samuel Ruben (chimiste)|Samuel Ruben]], jouent plus particulièrement un rôle d'intermédiaires. Le département de Chimie dirigé par [[Wendell Mitchell Latimer|Wendell Latimer]] est depuis 1930 environ un des principaux lieux d'essor de la radiochimie hors d'[[Europe]]. Il accueille ainsi le premier [[compteur Geiger|compteur Geiger-Müller]] et la première [[source de neutrons]] construits aux États-Unis.
== Directeurs ==

* 1931-1958 : [[Ernest Orlando Lawrence]]
* 1958-1972 : [[Edwin McMillan]]
* 1973-1980 : {{Lien|langue=en|trad=Andrew Sessler|fr=Andrew Sessler|texte=Andrew Sessler}}
* 1980-1989 : {{Lien|langue=en|trad=David Shirley|fr=David Shirley|texte=David Shirley}}
* 1989-2004 : [[Charles V. Shank]]
* 2004-2008 : [[Steven Chu]]
* 2009-2016 : [[Paul Alivisatos]]
* Depuis 2016 : {{Lien|langue=en|trad=Michael Witherell|fr=Michael Witherell|texte=Michael Witherell}}


== Annexes ==
== Annexes ==
=== Bibliographie ===
=== Bibliographie ===
* J.L. Heilbron et R.W. Seidel, ''Lawrence and his laboratory : a history of the Lawrence Berkeley Laboratory'', tome I, University of California Press, Berkeley, 1989.
* J.L. Heilbron et R.W. Seidel, ''Lawrence and his laboratory : a history of the Lawrence Berkeley Laboratory'', tome I, University of California Press, Berkeley, 1989.

== Notes et références ==
<references />


=== Liens externes ===
=== Liens externes ===
{{Autres projets | commons = Category:Lawrence Berkeley National Laboratory}}
* {{Officiel|en|http://www.lbl.gov/}}
{{Liens}}
* {{en}} [http://www.youtube.com/berkeleylab Canal] sur YouTube
* {{en}} [https://www.youtube.com/berkeleylab Canal] sur YouTube
{{portail|Université|sciences|énergie|San Francisco}}


{{Palette|Projet Manhattan}}
[[Catégorie:Laboratoire de recherche américain]]
{{portail|sciences|énergie|universités américaines|région de la baie de San Francisco}}

[[Catégorie:Laboratoire national Lawrence Berkeley]]
[[Catégorie:Centre de recherche nucléaire]]
[[Catégorie:Centre de recherche nucléaire]]
[[Catégorie:Université de Californie à Berkeley]]
[[Catégorie:Université de Californie à Berkeley]]
[[Catégorie:Projet Manhattan]]

[[ar:مختبر لورنس بيركلي الوطني]]
[[bn:লরেন্স বার্কলি ন্যশনাল ল্যাবরেটরি]]
[[de:Lawrence Berkeley National Laboratory]]
[[en:Lawrence Berkeley National Laboratory]]
[[es:Lawrence Berkeley National Laboratory]]
[[fa:آزمایشگاه ملی لارنس برکلی]]
[[fi:Lawrence Berkeley National Laboratory]]
[[he:המעבדה הלאומית לורנס ברקלי]]
[[ja:ローレンス・バークレー国立研究所]]
[[no:Lawrence Berkeley National Laboratory]]
[[pl:Lawrence Berkeley National Laboratory]]
[[pt:Laboratório Nacional de Lawrence Berkeley]]
[[ro:Laboratorul Național Lawrence Berkeley]]
[[ru:Национальная лаборатория им. Лоуренса в Беркли]]
[[sv:Lawrence Berkeley National Laboratory]]
[[uk:Національна лабораторія ім. Лоуренса в Берклі]]
[[zh:劳伦斯伯克利国家实验室]]

Dernière version du 9 avril 2024 à 09:41

Berkeley Lab
Le Berkeley Lab (au fond) au sein du campus de chimie
Histoire
Fondation
Prédécesseur
Lawrence Radiation Laboratory (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Cadre
Typ
Domaine d'activité
Siège
Pays
Coordonnées
Organisation
Effectif
Environ 4 000 personnes[1]
Directeur
Michael Witherell (en) (depuis )Voir et modifier les données sur Wikidata
Organisation mère
Affiliation
Seite web
Carte

Le Laboratoire national Lawrence-Berkeley (Ernest Orlando Lawrence National Laboratory, anciennement Berkeley Radiation Laboratory et plus connu sous le nom de Berkeley Lab ou LBNL) est un laboratoire national américain, dépendant du Département de l'énergie et situé à Berkeley, Californie. Il est géré par l'université de Californie. Les recherches menées au LBNL sont civiles et non couvertes par le secret défense.

Le laboratoire, fondé en 1931 sous le nom de « Radiation Laboratory » par Ernest Orlando Lawrence, est le laboratoire national américain le plus ancien. Initialement installé sur le campus de Berkeley, il a déménagé sur son site actuel en 1940.

Depuis sa création, douze de ses chercheurs ont vu leurs travaux récompensés par un prix Nobel : Ernest Orlando Lawrence, Glenn T. Seaborg, Edwin M. McMillan, Owen Chamberlain, Emilio Segrè, Donald Arthur Glaser, Melvin Calvin, Luis Walter Alvarez, Yuan T. Lee, Steven Chu, George Smoot et Saul Perlmutter.

Son nom reprend celui de son fondateur et premier directeur, Ernest Orlando Lawrence.


Organisation et fonctionnement

[modifier | modifier le code]

Le site est composé de 76 bâtiments construits sur les collines dominant le campus de l'université de Californie à Berkeley. Le laboratoire emploie au total près de 4 000 personnes, parmi lesquelles 800 étudiants et accueille chaque année plus de 2 000 chercheurs extérieurs.

Le laboratoire comprend quinze départements, actifs dans des domaines comme l'informatique, les sciences de l'énergie (en) ou la biologie. D'autres services sont consacrés au support technique des chercheurs. De nombreux projets de recherche fédèrent les financements et du personnel de plusieurs départements simultanément. En particulier, l'informatique et les sciences de l'ingénieur sont omniprésentes en biologie et en physique.

Il abrite entre autres installations le Laser BELLA qui fut le plus puissant au monde en 2012.

Le LNLB a mis au point les Calutrons utilisés au Y-12 National Security Complex, partie du Laboratoire national d'Oak Ridge au Tennessee, États-Unis, pour créer de l'uranium enrichi ayant servi dans les premières bombes atomiques américaines.

La découverte de la radioactivité artificielle par Irène et Frédéric Joliot-Curie en 1934 ouvre un champ de recherche imprévu au Radiation Laboratory : la création de nouveaux radioéléments par bombardement d'un élément avec des noyaux de deutérium (deutérons) ou des neutrons. La fabrication de certains de ces radioéléments, comme le sodium 24, en quantité suffisante pour la recherche biomédicale, assure une partie du financement nécessaire afin de perfectionner sans cesse le cyclotron. Ces travaux en radiobiologie, prennent une importance considérable. Les physiciens du Radiation Laboratory, toujours en quête d'argent, deviennent peu à peu esclaves du cyclotron, abandonnant les projets de recherche à long terme et faisant tourner la machine nuit et jour. Cette situation ne change qu'avec la Seconde Guerre mondiale et l'énorme effort financier consenti par les États-Unis pour se doter de l'arme nucléaire.

Outre la radiobiologie, le Radiation Laboratory est pionnier dans un autre travail de recherche interdisciplinaire autour des radioéléments produits par le cyclotron : l'étude des propriétés des isotopes radioactifs ou radiochimie. Il travaille en étroite collaboration avec le département de Chimie de Berkeley dont trois de ses membres, Gilbert Newton Lewis, Willard Frank Libby et Samuel Ruben, jouent plus particulièrement un rôle d'intermédiaires. Le département de Chimie dirigé par Wendell Latimer est depuis 1930 environ un des principaux lieux d'essor de la radiochimie hors d'Europe. Il accueille ainsi le premier compteur Geiger-Müller et la première source de neutrons construits aux États-Unis.

Bibliographie

[modifier | modifier le code]
  • J.L. Heilbron et R.W. Seidel, Lawrence and his laboratory : a history of the Lawrence Berkeley Laboratory, tome I, University of California Press, Berkeley, 1989.

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. « About the Lab » (consulté le )

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :