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« Francis Tattegrain » : différence entre les versions

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| légende = ''Francis Tattegrain'', photographie de [[Pierre Petit (photographe)|Pierre Petit]].
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| date de naissance = {{Date de naissance|11|octobre|1852}}
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| récompenses = [[Officier de la Légion d'honneur]]<ref>{{Base Léonore|LH/2571/48|Dossier dans l'Ordre de la Légion d'honneur de Francis Tattegrain}}</ref>
| œuvres principales = ''Saint-Quentin pris d'assaut''<br>''Les Deuillants à Étaples''
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'''Francis Tattegrain''', né à [[Péronne (Somme)|Péronne]] le {{date de naissance|11 octobre 1852}} et mort à [[Arras]] le {{date de décès|1 janvier 1915}}, est un [[Artiste peintre|peintre]] [[France|français]] de l'école [[naturalisme (peinture)|naturaliste]].
[[Fichier:Pêcheur par Francis Tattegrain.jpg|thumb|''Pêcheur à la [[foëne]] dans la baie d'Authie'', 1890, [[château-musée de Boulogne-sur-Mer]].]]

'''Francis Tattegrain''', né à [[Péronne (Somme)|Péronne]] le {{date de naissance|11|octobre|1852}} et mort à [[Arras]] le {{date de décès|1|janvier|1915}}, est un [[Artiste peintre|peintre]] [[France|français]] de l'école [[naturalisme (peinture)|naturaliste]].


== Biographie ==
== Biographie ==
=== Origines familiales ===
Francis Tattegrain est le troisième fils de Charles-Louis Tattegrain ([[1806]]-[[1879]])<ref group=Note>Dit Jules Tattegrain.</ref>, président du Tribunal d'[[Amiens]], et de Thérèse Marie Voillemier ([[1819]]-[[1881]]). Issu d’une longue lignée de magistrats et d’une des plus anciennes familles de [[Péronne (Somme)|Péronne]], leur bisaïeul était [[Maire (France)|mayeur]] de Péronne en [[1781]]. Le jeune Francis ne reçoit l’approbation paternelle pour s’adonner à la peinture que contre la promesse d’entamer des études de droit. Il obtient donc brillamment son doctorat en droit pour ensuite ne plus se consacrer qu’à la peinture. Francis Tattegrain découvre [[Berck (Pas-de-Calais)|Berck]] en compagnie de ses parents dès [[1865]].


=== Famille et formation ===
Son père, fait construire un chalet au 28, rue de l'Entonnoir à Berck. Le lieu de vacances du jeune Francis deviendra le cadre principal de son œuvre picturale. La venue à Berck de [[Ludovic-Napoléon Lepic]], est un facteur déterminant : {{citation|{{refnec|ce qui m'a décidé à m'adonner complètement à la peinture, ce fut, en [[1876]], ma rencontre à Berck avec le comte Lepic qui travaillait sur la plage en plein vent…}}}}. Durant l'hiver, il réside à [[Senlis (Oise)|Senlis]], dans la maison de son grand-père maternel<ref group=Note>Rue Saint-Yves à l'Argent.</ref>, le docteur Jean-Baptiste Voillemier ([[1787]]-[[1865]]), qui est un proche parent du sculpteur [[Edmé Bouchardon]]<ref>Généalogie de Loïc Hallé, Généanet (source primaire).</ref> Ce grand-père est également le premier président du Comité Archéologique de la ville depuis sa fondation en [[1863]].


=== Formation et premières expositions au Salon ===
==== Une famille de notables picards ====
Francis Tattegrain est le troisième fils de Charles-Louis Tattegrain ([[1806]]-[[1879]])<ref group=Note>Dit Jules Tattegrain.</ref>, président du Tribunal d'[[Amiens]], et de Thérèse Marie Voillemier ([[1819]]-[[1881]]). Issu d’une longue lignée de magistrats et d’une des plus anciennes familles de [[Péronne (Somme)|Péronne]], leur bisaïeul était [[Maire (France)|mayeur]] de Péronne en [[1781]]. Le jeune Francis ne reçoit l’approbation paternelle pour s’adonner à la peinture que contre la promesse d’entamer des études de droit. Il obtient donc brillamment son doctorat en droit pour ensuite ne plus se consacrer qu’à la peinture.
Sur l'incitation de Ludovic-Napoléon Lepic et encouragé par son frère, le sculpteur [[Georges Tattegrain]]<ref group=Note>Son aîné de sept ans, dont il était très proche et avec lequel il fonda la fantaisiste ''Académie de l'[[Omignon]]'' dont ils ne seront que les deux membres.</ref>, il poursuit sa formation artistique à [[Paris]] en même temps que son doctorat de droit. Il entre à l'[[Académie Julian]] en [[1877]] où il suit l'enseignement de [[Jules Lefebvre]] et [[Gustave Boulanger]]. En [[1879]], deux de ses toiles sont admises au [[Salon des artistes français]] où il sera présent, sans interruption, jusqu'en [[1914]]. Le {{Date|2|septembre|1882}}, il épouse Eugénie Joséphine Anne Deleviéleuse Doudemont (†[[1941]]).


Son frère, [[Georges Tattegrain]], était sculpteur.
=== Carrière ===

[[Image:Boulogne cathedrale tattegrain vierge.jpg|thumb|''La Vierge miraculeuse de Boulogne'', [[cathédrale Notre-Dame de Boulogne-sur-Mer]].]]
==== Séjours à Berck ====
Mention honorable en [[1881]] pour ''La Femme aux épaves''<ref>Conservée au [[château-musée de Boulogne-sur-Mer]].</ref>, il obtient la médaille de deuxième classe en [[1883]] pour ''Les Deuillants à Étaples'', ce qui le met dès lors hors-concours. Cette même année, naît son premier enfant Robert, qui sera suivi par Thérèse en [[1886]] et Jeanne en [[1890]]. Francis Tattegrain est nommé chevalier de la [[Légion d'honneur]] en [[1889]], il se voit attribuer pour ''Saint Quentin pris d'assaut'' la médaille d'honneur au Salon de [[1899]]. Elle marque la faveur dont est l'objet l'un des peintres les plus honorés de la [[Troisième République (France)|Troisième République]] qui, depuis près de vingt ans, bénéficie de nombreuses commandes publiques. [[Édouard Herriot]] dira de lui qu'il a {{refnec|{{citation|le crayon d’[[Ingres]], la palette de [[Eugène Delacroix|Delacroix]]}}}}.
[[Fichier:Pêcheur par Francis Tattegrain.jpg|vignette|gauche|170px|''Pêcheur à la [[foëne]] dans la baie d'Authie'', 1890, [[Musée de France d'Opale Sud|musée de berck sur mer, a berck]].]]

Francis Tattegrain découvre [[Berck (Pas-de-Calais)|Berck]] en compagnie de ses parents dès [[1865]]. Son père, fait construire un chalet au 28, rue de l'Entonnoir à Berck. Le lieu de vacances du jeune Francis deviendra le cadre principal de son œuvre picturale. La venue à Berck de [[Ludovic-Napoléon Lepic]], est un facteur déterminant : {{citation|{{refnec|ce qui m'a décidé à m'adonner complètement à la peinture, ce fut, en [[1876]], ma rencontre à Berck avec le comte Lepic qui travaillait sur la plage en plein vent…}}}}. Durant l'hiver, il réside à [[Senlis (Oise)|Senlis]], dans la maison de son grand-père maternel<ref group=Note>Rue Saint-Yves à l'Argent.</ref>, le docteur Jean-Baptiste Voillemier ([[1787]]-[[1865]]), qui est un proche parent du sculpteur [[Edmé Bouchardon]]<ref>Généalogie de Loïc Hallé, Généanet (source primaire).</ref> Ce grand-père est également le premier président du Comité Archéologique de la ville depuis sa fondation en [[1863]].

Le {{Date|2|septembre|1882}}, Francis Tattegrain épouse Eugénie Joséphine Anne Deleviéleuse Doudemont (†[[1941]]). En 1883, naît son premier enfant Robert, qui sera suivi par Thérèse en [[1886]] et Jeanne en [[1890]].

Son territoire de prédilection est la [[baie d'Authie]] où il acquiert {{unité|100|hectares}} de dunes et bâtit un atelier lui permettant de réaliser les grands formats en éclairage naturel. Il travaille également sur l'ensemble du littoral de la [[côte d'Opale]], à [[Audresselles]] et jusque vers [[Wissant]] où il rejoint fréquemment ses amis : [[Virginie Demont-Breton]] et son mari [[Adrien Demont]].

Francis Tattegrain résidait au {{numéro|12}} [[boulevard de Clichy]] à Paris<ref>Inventaire sommaire du fonds [[Léon Roger-Milès|Roger-Milès]] (INHA), 14 LAS et CAS 1890 et s.d.-Aut 772 (T.2-15), ''Charles le Téméraire'' de [[Ferdinand Roybet]].</ref>.

==== Décès ====
[[Fichier:Annales 26 mars 1916 F Jubier 1103445.jpg|vignette|120px|La mort du peintre par Jubier.]]

Francis Tattegrain meurt dans le [[Pas-de-Calais]] durant la [[Première Guerre mondiale]]. C’est le [[Edmond Just Victor Boichut|général Boichut]], qui, dans ses ''Mémoires'', nous éclaire sur cette mort : {{citation|Le {{date-|1 janvier 1915}}, la palette à la main, l’illustre peintre Francis Tattegrain mourait à {{Unité|63|ans}}, au champ d’honneur, alors qu’il reconstituait, sous les obus, l’esquisse du beffroi d’Arras.}}

=== Formation artistique et premières expositions au Salon ===
Sur l'incitation de Ludovic-Napoléon Lepic et encouragé par son frère, le sculpteur [[Georges Tattegrain]]<ref group=Note>Son aîné de sept ans, dont il était très proche et avec lequel il fonda la fantaisiste ''Académie de l'[[Omignon]]'' dont ils ne seront que les deux membres.</ref>, il poursuit sa formation artistique à [[Paris]] en même temps que son doctorat de droit. Il entre à l'[[Académie Julian]] en [[1877]] où il suit l'enseignement de [[Jules Lefebvre]] et [[Gustave Boulanger]]. En [[1879]], deux de ses toiles sont admises au [[Salon des artistes français]] où il sera présent, sans interruption, jusqu'en [[1914]].

=== Carrière artistique ===

==== Un peintre de marines ====
Mention honorable au Salon de 1881 pour ''La Femme aux épaves''<ref group=Note>Conservée au [[château-musée de Boulogne-sur-Mer]].</ref>, il obtient la médaille de deuxième classe en 1883 pour ''[[Les Deuillants à Étaples]]'', ce qui le met dès lors hors-concours.

Tattegrain est avant tout un maître du [[Naturalisme (peinture)|naturalisme]] dans le domaine marin<ref>Exposition « Des Plaines à l'usine », Dunkerque, musée des beaux-arts, 2002.</ref>. Ses compositions sont souvent d’un réalisme hardi, mais toujours harmonieuses. Sa peinture franche, son coloris juste, soulignent ces drames d’ordinaire mis en scène dans de grandes compositions.

En 1888, il offre au [[musée Alfred-Danicourt]] et à ses concitoyens péronnais un exceptionnel ''Débris du Trois-Mâts Majestas''. Sa virtuosité dans le traitement des sujets dramatiques, tragiques voire sinistres, traités avec une simplicité qui n’exclut pas l’émotion, ne doit pas pour autant faire oublier la profusion des sujets traitant de la vie quotidienne des pêcheurs de Berck. Le grand tableau représentant un couple de naufrageurs au Cran aux œufs (près d'Audresselles) et intitulé avec humour ''Sauveteurs d'épaves'', daté de 1912, a longtemps décoré la salle des ventes de [[Boulogne-sur-Mer]].

==== Un peintre d'histoire ====
Francis Tattegrain se voit attribuer pour ''Saint Quentin pris d'assaut'' la médaille d'honneur au Salon de [[1899]]. Elle marque la faveur dont est l'objet l'un des peintres les plus honorés de la [[Troisième République (France)|Troisième République]] qui, depuis près de vingt ans, bénéficie de nombreuses commandes publiques. [[Édouard Herriot]] dira de lui qu'il a {{refnec|{{citation|le crayon d’[[Ingres]], la palette de [[Eugène Delacroix|Delacroix]]}}}}.


Son talent lui vaut de nombreuses commandes, comme celle de ''L'Entrée de Louis XI à Paris'' pour l'[[Mairie de Paris|hôtel de ville de Paris]] en [[1892]], et plus tard, de ''La Cérémonie des récompenses. Exposition universelle de 1900'' en [[1904]].
Son talent lui vaut de nombreuses commandes, comme celle de ''L'Entrée de Louis XI à Paris'' pour l'[[Mairie de Paris|hôtel de ville de Paris]] en [[1892]], et plus tard, de ''La Cérémonie des récompenses. Exposition universelle de 1900'' en [[1904]].


Il fut [[Peinture d'histoire|peintre d’histoire]], aquafortiste, portraitiste pendant une brève période vers la fin des [[années 1870]] et début des [[années 1880]].
[[Peinture d'histoire|Peintre d’histoire]], aquafortiste pendant une brève période vers la fin des [[années 1870]] et début des [[années 1880]], portraitiste, Tattegrain est avant tout un maître du [[Naturalisme (peinture)|naturalisme]] dans le domaine marin<ref>Exposition « Des plaines à l'Usine », Dunkerque, musée des beaux-arts, 2002.</ref>. Ses compositions sont souvent d’un réalisme hardi, mais toujours harmonieuses. Sa peinture franche, son coloris juste, soulignent ces drames d’ordinaire mis en scène dans de grandes compositions. En [[1882]], il est sociétaire de la [[Société des artistes français]]. En [[1888]], il offre au [[musée Alfred Danicourt]] et à ses concitoyens péronnais un exceptionnel ''Débris du Trois-Mâts Majestas''. Sa virtuosité dans le traitement des sujets dramatiques, tragiques voire sinistres, traités avec une simplicité qui n’exclut pas l’émotion, ne doit pas pour autant faire oublier la profusion des sujets traitant de la vie quotidienne des pêcheurs de Berck. Son territoire de prédilection est la [[baie d'Authie]] où il a acquis {{unité|100|hectares}} de dunes et bâti un atelier lui permettant de réaliser les grands formats en éclairage naturel. Il travaille également sur l'ensemble du littoral de la [[côte d'Opale]], à [[Audresselles]] et jusque vers [[Wissant]] où il rejoint fréquemment ses amis: [[Virginie Demont-Breton]], et son mari [[Adrien Demont]]. Le grand tableau représentant un couple de naufrageurs au Cran aux œufs (près d'Audresselles) et intitulé avec humour ''Sauveteurs d'épaves'', daté de 1912, a longtemps décoré la salle des ventes de [[Boulogne-sur-Mer]].


En [[1894]], il est invité par [[Léon Coutil]], un passionné d'histoire, aux [[Les Andelys|Andelys]], et c'est au cours de ce séjour qu'il réalise son tableau ''Les Bouches inutiles'' qu'il présente au Salon des artistes français de [[1896]] et à l'[[Exposition universelle de 1900]]. Il en fera au moins huit études. Il s'agit de la représentation du siège de [[Château-Gaillard (Les Andelys)|Château-Gaillard]] en [[1204]] par les troupes de [[Philippe II Auguste|Philippe-Auguste]], roi de France.
En [[1894]], il est invité par [[Léon Coutil]], un passionné d'histoire, aux [[Les Andelys|Andelys]], et c'est au cours de ce séjour qu'il réalise son tableau ''Les Bouches inutiles'' qu'il présente au Salon des artistes français de [[1896]] et à l'[[Exposition universelle de 1900]]. Il en fera au moins huit études. Il s'agit de la représentation du siège de [[Château-Gaillard (Les Andelys)|Château-Gaillard]] en [[1204]] par les troupes de [[Philippe II Auguste|Philippe-Auguste]], roi de France.


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Il est nommé [[Rosati]] d'honneur en 1899<ref>{{référence insuffisante|Archives de la ville de Fontenay-aux-Roses.}}</ref>.
Boulogne cathedrale tattegrain vierge.jpg|''La Vierge miraculeuse de Boulogne'', [[cathédrale Notre-Dame de Boulogne-sur-Mer]].
Amiens, musée de Picardie, Francis Tattegrain, Les Deuillants à Etaples (1883) 1.jpg|''[[Les Deuillants à Étaples]]'' (1883).
TattegrainBouchesInutiles.jpg|gauche|Francis Tattegrain, ''Les bouches inutiles'', 1886.
</gallery>


==== Un artiste reconnu ====
En [[1910]], c'est lui qui conseille à la veuve d'[[Eugène Thirion]] de faire don du tableau ''Persée vainqueur de Méduse'' au [[musée d'art et d'archéologie de Senlis]].
En [[1882]], il est sociétaire de la [[Société des artistes français]]. Il est nommé [[Rosati]] d'honneur en 1899<ref>{{référence insuffisante|Archives de la ville de Fontenay-aux-Roses.}}</ref>.


En [[1910]], c'est lui qui conseille à la veuve d'[[Eugène Thirion]] de faire don du tableau ''Persée vainqueur de Méduse'' au [[musée d'art et d'archéologie de Senlis]].
Francis Tattegrain meurt dans le [[Pas-de-Calais]] durant la [[Première Guerre mondiale]]. C’est le général français [[Edmond Just Victor Boichut]], ([[1864]]-[[1941]]) qui, témoignant dans ses ''Mémoires'', nous éclaire sur cette mort : {{citation|Le {{1er}} janvier 1915, la palette à la main, l’illustre peintre Francis Tattegrain mourait à 63 ans, au champ d’honneur, alors qu’il reconstituait, sous les obus, l’esquisse du beffroi d’Arras.}}

Francis Tattegrain résidait au {{numéro|12}} [[boulevard de Clichy]] à Paris<ref>Inventaire sommaire du fonds [[Léon Roger-Milès|Roger-Milès]] (INHA), 14 LAS et CAS 1890 et s.d.-Aut 772 (T.2-15), ''Charles le Téméraire'' de [[Ferdinand Roybet]].</ref>.


== Postérité ==
== Postérité ==
[[Fichier:Amiens, musée de Picardie, Francis Tattegrain, Les Deuillants à Etaples (1883) 1.jpg|vignette|gauche|Les Deuillants à Étaples (1883).]]
[[Fichier:Berck, musée, autoportrait, Tattegrain,.jpg|vignette|120px|Autoportrait.]]
[[Fichier:Berck, musée, autoportrait, Tattegrain,.jpg|vignette|Autoportrait.]]
Beaucoup de ses tableaux ont été édités en cartes postales.


Beaucoup de ses tableaux ont été édités en cartes postales.
Son petit-neveu, André Tattegrain ([[1906]]-[[1966]]), dit André Tattegrain de Logavesne, crée en hommage à son grand-père [[Georges Tattegrain]] et du frère de celui-ci, Francis Tattegrain, un [[musée Tattegrain]] au {{numéro|74}} de la [[rue de la Faisanderie]] dans le [[16e arrondissement de Paris]], qui ferme en [[1966]], au décès de son fondateur.

Son petit-neveu, André Tattegrain ([[1906]]-[[1966]]), dit André Tattegrain de Logavesne, crée en hommage à son grand-père [[Georges Tattegrain]] et du frère de celui-ci, Francis Tattegrain, un [[musée Tattegrain]] au {{numéro|74}} de la [[rue de la Faisanderie]] dans le {{16e arrondissement de Paris}}, qui ferme en [[1966]], au décès de son fondateur.


Le [[musée de France d'Opale Sud]] à [[Berck (Pas-de-Calais)|Berck]] a organisé une exposition des œuvres du peintre en 2007 à la suite du legs au musée par la famille Tattegrain de plus de cent tableaux et de plusieurs centaines de dessins. Marguerite Tattegrain (1913-2008), a légué 650 dessins, gravures, peintures, des photographies et une partie de la correspondance de son grand-père à ce même musée, qui en a fait une exposition en septembre 2011.
Le [[musée de France d'Opale Sud]] à [[Berck (Pas-de-Calais)|Berck]] a organisé une exposition des œuvres du peintre en 2007 à la suite du legs au musée par la famille Tattegrain de plus de cent tableaux et de plusieurs centaines de dessins. Marguerite Tattegrain (1913-2008), a légué 650 dessins, gravures, peintures, des photographies et une partie de la correspondance de son grand-père à ce même musée, qui en a fait une exposition en septembre 2011.
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== Œuvres dans les collections publiques ==
== Œuvres dans les collections publiques ==
<!-- liste non exhaustive, par ordre alphabétique de localité -->
<!-- liste non exhaustive, par ordre alphabétique de localité -->
* [[Abbeville]], [[musée Boucher-de-Perthes]] : ''Les Filets volés ; saison du hareng''<ref>Ministère de la Culture, base Arcade, Cote : F/21/2264, N° Notice : AR.034254.</ref>.
* [[Abbeville]], [[musée Boucher-de-Perthes]] :
** ''Les Filets volés'' ;
** ''Saison du hareng''<ref>Ministère de la Culture, base Arcade, Cote : F/21/2264, N° Notice : AR.034254.</ref>;
* [[Amiens]], [[musée de Picardie]] : ''Les Deuillants à Étaples''.
* [[Amiens]], [[musée de Picardie]] :
** ''[[Les Deuillants à Étaples]]'' ;
** ''Pécheur à la fouëne dans la baie d'Authie'' ;
* [[Les Andelys]], hôtel de ville : ''Les Bouches Inutiles'' <ref>{{base Joconde|07080000077|Les Bouches Inutiles, toile de {{unité|4.85|}} × {{unité|7.55|m}}.}}</ref>, dépôt du musée des beaux-arts de Nantes.
* [[Les Andelys]], hôtel de ville : ''Les Bouches Inutiles'' <ref>{{base Joconde|07080000077|Les Bouches Inutiles, toile de {{unité|4.85|}} × {{unité|7.55|m}}.}}</ref>, dépôt du musée des beaux-arts de Nantes.
* [[Arras]], Centre hospitalier : ''Le Marché''<ref>Œuvre classée aux Monuments historiques le {{Date|29|décembre|1983}}. Source : base Palissy, référence : PM62000191.</ref>.
* [[Arras]], Centre hospitalier : ''Le Marché''<ref>Œuvre classée aux Monuments historiques le {{Date|29|décembre|1983}}. Source : base Palissy, référence : PM62000191.</ref>.
* [[Berck (Pas-de-Calais)|Berck]], [[musée de France d'Opale Sud]] : plus de cent tableaux et plusieurs centaines de dessins provenant du legs de la famille Tattegrain, dont 123 esquisses de ''La Soumission des Casselois'' et ''Autoportrait sur la plage de Berck''.
* [[Berck (Pas-de-Calais)|Berck]], [[musée de France d'Opale Sud]] : plus de cent tableaux et plusieurs centaines de dessins provenant du legs de la famille Tattegrain, dont 123 esquisses de ''La Soumission des Casselois'' et ''Autoportrait sur la plage de Berck''.
* [[Boulogne-sur-Mer]], [[Château-musée de Boulogne-sur-Mer|château-musée]], ''La Femme aux épaves''.
* [[Boulogne-sur-Mer]], [[Château-musée de Boulogne-sur-Mer|château-musée]] :
** ''La Femme aux épaves''.
** ''Le Gué d'[[Étaples]]'', 1903, huile sur toile, {{Dunité|340|500|cm}}.
* [[Caen]], [[Musée des beaux-arts de Caen|musée des beaux-arts]] : ''Grande marée d'octobre'' (œuvre détruite).
* [[Caen]], [[Musée des beaux-arts de Caen|musée des beaux-arts]] : ''Grande marée d'octobre'' (œuvre détruite).
* [[Cassel (Nord)|Cassel]], [[musée de Flandre]] : ''Les Casselois dans le marais de Saint-Omer se rendant à la merci du duc Philippe le Bon''<Ref>. Sandrine Vézilier, catalogue des œuvres choisies, 2010, {{p.|46-47}}.</Ref>.
* [[Cassel (Nord)|Cassel]], [[musée de Flandre]] : ''Les Casselois dans le marais de Saint-Omer se rendant à la merci du duc Philippe le Bon''<Ref>. Sandrine Vézilier, catalogue des œuvres choisies, 2010, {{p.|46-47}}.</Ref>.
* [[Dieppe (Seine-Maritime)|Dieppe]], [[Château de Dieppe|château]] : ''Marine''.
* [[Dieppe (Seine-Maritime)|Dieppe]], [[Château de Dieppe|château]] : ''Marine''.
* [[Dijon]], [[Musée des beaux-arts de Dijon|musée des beaux-arts]] : ''Les Dunes''.
* [[Dijon]], [[Musée des beaux-arts de Dijon|musée des beaux-arts]] : ''Les Dunes''.
* [[Étaples]], [[Musée Quentovic d'Étaples|musée Quentovic]] : ''Pêche aux harengs''<ref>[https://webmuseo.com/ws/musenor/app/collection/record/19855?vc=ePkH4LF7w6yelGA1iJmlMTD24V5CTpCGxkagQgYhhyvlmhpD604iU5k-ZkAjRSY0T7mWJBbkpBaDa3hYiAIA8qlDhA$$ ''Pêche aux harengs'', Musenor].</ref>.
* [[Lille]], [[Palais des beaux-arts de Lille|palais des beaux-arts]] : ''Têtes d'homme'' ; ''Étude de têtes'' ; ''Tête de jeune homme''.
* [[Lille]], [[Palais des beaux-arts de Lille|palais des beaux-arts]] : ''Têtes d'homme'' ; ''Étude de têtes'' ; ''Tête de jeune homme''.
* [[Le Mans]], [[musée de Tessé]] : ''Ohé là-bas !''.
* [[Le Mans]], [[musée de Tessé]] : ''Ohé là-bas !''.
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** [[Département des arts graphiques du musée du Louvre|Département des Arts graphiques du musée du Louvre]]: ''Reddition des Casselois devant Philippe le Bon''.
** [[Département des arts graphiques du musée du Louvre|Département des Arts graphiques du musée du Louvre]]: ''Reddition des Casselois devant Philippe le Bon''.
** [[Musée d'Orsay]] : ''Jeune Garçon en vareuse à mi-corps''.
** [[Musée d'Orsay]] : ''Jeune Garçon en vareuse à mi-corps''.
* [[Péronne (Somme)|Péronne]], [[musée Alfred-Danicourt]] : ''Les Débris du trois mâts Majestas'' (offert par l'artiste en [[1888]], détruit pendant la Guerre 1914-1918, celui présenté est une seconde version sans la dédicace) ; ''Débarquement de vérotiers dans la Baie d'Authie''.
* [[Péronne (Somme)|Péronne]], [[musée Alfred-Danicourt]] : ''Les Débris du trois mâts Majestas'' (offert par l'artiste en [[1888]], détruit pendant la Guerre 1914-1918, celui présenté est une seconde version sans la dédicace) ; ''Débarquement de vérotiers dans la Baie d'Authie''.
* [[Rueil-Malmaison]], [[château de Malmaison]] et [[château de Bois-Préau]] : ''Jacques-Antoine Bouville''.
* [[Rueil-Malmaison]], [[château de Malmaison]] et [[château de Bois-Préau]] : ''Jacques-Antoine Bouville''.
* [[Senlis (Oise)|Senlis]], [[Musée d'art et d'archéologie de Senlis|musée d'art et d'archéologie]] : ''Vue aérienne de la place du Parvis Notre-Dame à Senlis'' (acquis avec une photographie ancienne montrant le site représenté par l'artiste) ; ''La rue Saint-Yves à l'Argent à Senlis'' ; ''Retour de la pêche à Berck'' ; ''Place Notre-Dame à Senlis''; ''Le Chevet de la Cathédrale de Senlis''.
* [[Senlis (Oise)|Senlis]], [[Musée d'art et d'archéologie de Senlis|musée d'art et d'archéologie]] : ''Vue aérienne de la place du Parvis Notre-Dame à Senlis'' (acquis avec une photographie ancienne montrant le site représenté par l'artiste) ; ''La rue Saint-Yves à l'Argent à Senlis'' ; ''Retour de la pêche à Berck'' ; ''Place Notre-Dame à Senlis''; ''Le Chevet de la Cathédrale de Senlis''.
* [[Le Touquet-Paris-Plage]], [[Musée du Touquet-Paris-Plage|musée]].
* [[Le Touquet-Paris-Plage]], [[Musée du Touquet-Paris-Plage|musée]], ''Le Gué d'Étaples'', 1901, esquisse, huile sur toile, {{Dunité|55|33|cm}}.
* [[Valenciennes]], [[Musée des beaux-arts de Valenciennes|musée des beaux-arts]] : ''Nos Hommes sont perdus'' ; ''Retour de la pêche à Berck'', dessin.
* [[Valenciennes]], [[Musée des beaux-arts de Valenciennes|musée des beaux-arts]] : ''Nos Hommes sont perdus'' ; ''Retour de la pêche à Berck'', dessin.
* [[Vernon (Eure)|Vernon]], [[musée Alphonse-Georges-Poulain|musée Alphonse Georges Poulain]] : deux études pour ''Les Bouches Inutiles''.
* [[Vernon (Eure)|Vernon]], [[musée Alphonse-Georges-Poulain|musée Alphonse Georges Poulain]] : deux études pour ''Les Bouches Inutiles''.
* [[Versailles]], [[Château de Versailles|château]], galeries historiques : ''Distribution des récompenses de l'Exposition universelle de 1900''.
* [[Versailles]], [[Château de Versailles|château]], galeries historiques : ''Distribution des récompenses de l'Exposition universelle de 1900''.


==Estampes==
== Estampes ==
* ''L'Exode'', gravé par [[Charles Deblois]] en 1910<ref>Ministère de la Culture, Base Arcade, cote F/21/4500B, notice n°AR015968.</ref>.
* ''L'Exode'', gravé par Charles Deblois en 1910<ref>Ministère de la Culture, Base Arcade, cote F/21/4500B, notice n°AR015968.</ref>.
* ''Saint-Quentin pris d'assaut'' ou ''L'Exode'', 1902, gravé par Charles Deblois<ref>Ministère de la Culture, base Arcade, cote F/21/4195, notice n°AR444212.</ref>.
* ''Saint-Quentin pris d'assaut'' ou ''L'Exode'', 1902, gravé par [[Charles Théodore Deblois|Charles Deblois]]<ref>Ministère de la Culture, base Arcade, cote F/21/4195, notice n°AR444212.</ref>.
* ''Jacques-Antoine Bouville dit : Grand-père prince de Joinville'', estampe, châteaux de Malmaison et Bois-Préau<ref>[http://www.photo.rmn.fr/cf/htm/CPicZ.aspx?E=2C6NU0SSEVZT Photographie de l'œuvre].</ref>.
* ''Jacques-Antoine Bouville dit : Grand-père prince de Joinville'', estampe, châteaux de Malmaison et Bois-Préau<ref>[http://www.photo.rmn.fr/cf/htm/CPicZ.aspx?E=2C6NU0SSEVZT Photographie de l'œuvre].</ref>.


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* 1887 : ''Les Casselois, dans les marais de Saint-Omer, se rendant à merci au duc Philippe le Bon (4 janvier 1430)''.
* 1887 : ''Les Casselois, dans les marais de Saint-Omer, se rendant à merci au duc Philippe le Bon (4 janvier 1430)''.
* 1889 : ''Louis XIV visitant le champ de bataille de Dunes''.
* 1889 : ''Louis XIV visitant le champ de bataille de Dunes''.
* 1892 : '' Entrée de Louis XI à Paris'' (dessin) ; ''Étude pour l'entrée de Louis XI à Paris, portrait de Robert Tattegrain'', huile sur toile.
* 1892 : ''Entrée de Louis XI à Paris'' (dessin) ; ''Étude pour l'entrée de Louis XI à Paris, portrait de Robert Tattegrain'', huile sur toile.
* 1894 : ''Jeune Garçon en vareuse à mi-corps'' ; ''Débarquement de vérotiers dans la baie d'Authie''.
* 1894 : ''Jeune Garçon en vareuse à mi-corps'' ; ''Débarquement de vérotiers dans la baie d'Authie''.
* 1896 : ''Les Bouches inutiles''.
* 1896 : ''Les Bouches inutiles''.
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== Expositions ==
== Expositions ==
* [[Exposition universelle de 1900]] à Paris : ''Les Bouches inutiles'', médaille d'or.
* [[Exposition universelle de 1900]] à Paris : ''Les Bouches inutiles'', médaille d'or.
* 1990, [[Beauvais]] : « D'Oudry à Le Sidaner : ils ont aimé l'Oise ».
* 1990, [[Beauvais]] : « D'Oudry à Le Sidaner : ils ont aimé l'Oise ».
* 2001-2002, musée des beaux-arts de Dunkerque : « Des plaines à l'usine, image du travail dans la peinture française », Francis Tattegrain avec ''Retour de la pêche à Berck'', du 21 octobre 2001 au 27 janvier 2002.
* 2001-2002, musée des beaux-arts de Dunkerque : « Des plaines à l'usine, image du travail dans la peinture française », Francis Tattegrain avec ''Retour de la pêche à Berck'', du 21 octobre 2001 au 27 janvier 2002.
* 2007, musée de France d'Opale Sud à Berck, Pas-de-Calais : exposition rétrospective présentant {{nombre|181|œuvres}} et études accompagnée d'un catalogue de Claire Montaigne.
* 2007, musée de France d'Opale Sud à Berck, Pas-de-Calais : exposition rétrospective présentant {{nombre|181|œuvres}} et études accompagnée d'un catalogue de Claire Montaigne.
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=== Iconographie ===
=== Iconographie ===
* [[Pierre Petit (photographe)|Pierre Petit]], ''Portrait photographique de Francis Tattegrain''<ref>[http://www.photo.rmn.fr/cf/htm/CPicZ.aspx?E=2C6NU04TMNGV Reproduction de l'œuvre].</ref>, ''Album Mariani'', [[Paris]], [[musée d'Orsay]].
* [[Pierre Petit (photographe)|Pierre Petit]], ''Portrait photographique de Francis Tattegrain''<ref>[http://www.photo.rmn.fr/cf/htm/CPicZ.aspx?E=2C6NU04TMNGV Reproduction de l'œuvre].</ref>, ''Album Mariani'', [[Paris]], [[musée d'Orsay]].
* [[Henri Manuel]], ''Le Peintre Francis Tattegrain dans son atelier'', 1900, photographie, Paris, musée d'Orsay.
* [[Henri Manuel]], ''Le Peintre Francis Tattegrain dans son atelier'', 1900, photographie, Paris, musée d'Orsay.


== Hommages ==
== Hommages et distinctions ==
* Mention honorable au Salon en [[1881]] pour ''La Femme aux épaves'' ;
* Médaille de deuxième classe au Salon en [[1883]] pour ''[[Les Deuillants à Étaples]]'' ;
* {{déco|OLH}}. Nommé chevalier de la Légion d'honneur en [[1889]], puis promu officier en 1914<ref>{{Lien web |titre=Base de données Léonore |url=https://www.leonore.archives-nationales.culture.gouv.fr/ui/notice/353533 |site=www.leonore.archives-nationales.culture.gouv.fr |consulté le=2023-09-21}}</ref>;
* Médaille d'honneur au Salon de [[1899]] pour''Saint Quentin pris d'assaut'' ;

Un certain nombre de villes ont donné son nom à une voie publique :
Un certain nombre de villes ont donné son nom à une voie publique :
* [[Amiens]] (quartier Saint-Acheul), rue Francis Tattegrain ;
* [[Amiens]] (quartier Saint-Acheul), rue Francis Tattegrain ;
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== Notes et références ==
== Notes et références ==

=== Notes ===
=== Notes ===
{{Références| groupe=Note}}
{{Références|groupe=Note|taille=30}}


=== Références ===
=== Références ===
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=== Bibliographie ===
=== Bibliographie ===
* F. Barre, « Francis Tattegrain peintre de la mer », dans ''L'envol du pays de Somme'', {{numéro|28}}, mars 1997.
* ''[[Bénézit|Dictionnaire Bénézit]]''.
* ''[[Bénézit|Dictionnaire Bénézit]]''.
* F. Bertaux, « Francis Tattegrain », dans ''Les Artistes Picards'', éditions Chevalier, Paris, 1894.
* Fernand Bertaux, « Francis Tattegrain », dans ''Les Artistes Picards'', éditions Chevalier, Paris, 1894.
* Bénédicte Bonnet Saint-Georges, [http://www.latribunedelart.com/le-legs-tattegrain-au-musee-de-berck-article003547.html « Le legs Tattegrain au musée de Berck »], ''[[La Tribune de l'Art]]'', 9 février 2012.
* G. L. Marchal et P. Wintrebert, « Tattegrain », dans ''Arras et l'art au {{s-|XX|e}}, dictionnaire des peintres et sculpteurs, 1800-1914'', Arras, 1987.
* [[Joseph Uzanne]], « Francis Tattegrain », dans [[Angelo Mariani (pharmacien)|Angelo Mariani]] (dir.), ''[[Album Mariani|Figures contemporaines tirées de l'Album Mariani]]'', volume IV, Paris, [[Henri Floury]], 1898, {{Gallica}}.
* F. Barre, « Francis Tattegrain peintre de la mer », dans ''L'envol du pays de Somme'', {{numéro}}28, mars 1997.
* Marie-José Salmon, ''D'Oudry à Le Sidaner ; ils ont aimé l'Oise'', [catalogue de l'exposition de 1990 à Beauvais], {{p.|110-111}}.
* Hélène Braeumer, ''Les peintres de la baie de Somme'', éditions Renaissance du Livre, 2001, 149. p.
* Hélène Braeumer, ''Les peintres de la baie de Somme'', éditions Renaissance du Livre, 2001, 149. p.
* Gaston-Louis Marchal et Patrick Wintrebert, « Tattegrain », dans ''Arras et l'art au {{s-|XX|e}}, dictionnaire des peintres et sculpteurs, 1800-1914'', Arras, 1987.
* Claire Montaigne, ''Francis Tattegrain'', [catalogue de l'exposition rétrospective de Berck en 2007], 204.p. {{isbn|978-2-9529926-0-2}}.
* Claire Montaigne, ''Francis Tattegrain'', [catalogue de l'exposition rétrospective de Berck en 2007], 204.p. {{isbn|978-2-9529926-0-2}}.
* David de Sousa, ''Palettes et ciseaux, artistes de la Haute-Somme au {{s-|XIX|e}}'', Folio 7, Imp. Trollé, Péronne, 2012.
* Michèle Moyne-Charlet, Anne Esnault, Annette Bourrut Lacouture, Yann Gobert-Sergent, ''Visages de Terre et de Mer - Regards de peintres à [[Wissant]] à la fin du {{19e|siècle}}'', édition du Pas-de-Calais, Silvana Editoriale, août 2014, 135 pages, {{ISBN|9788836629299}}.
* Michèle Moyne-Charlet, Anne Esnault, Annette Bourrut Lacouture, Yann Gobert-Sergent, ''Visages de Terre et de Mer - Regards de peintres à [[Wissant]] à la fin du {{19e|siècle}}'', édition du Pas-de-Calais, Silvana Editoriale, août 2014, 135 pages, {{ISBN|9788836629299}}.
* Marie-José Salmon, ''D'Oudry à Le Sidaner ; ils ont aimé l'Oise'', [catalogue de l'exposition de 1990 à Beauvais], {{p.|110-111}}.
* David de Sousa, ''Palettes et ciseaux, artistes de la Haute-Somme au {{s-|XIX|e}}'', Folio 7, Imp. Trollé, Péronne, 2012.
* [[Joseph Uzanne]], « Francis Tattegrain », dans [[Angelo Mariani (pharmacien)|Angelo Mariani]] (dir.), ''[[Album Mariani|Figures contemporaines tirées de l'Album Mariani]]'', volume IV, Paris, [[Henri Floury]], 1898, {{Gallica}}.


=== Articles connexes ===
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=== Liens externes ===
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{{Autres projets|Commons=Category:Francis Tattegrain}}
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* {{Autorité}}
{{Liens}}
* {{Bases art}}
* [http://www.latribunedelart.com/le-legs-tattegrain-au-musee-de-berck-article003547.html Bénédicte Bonnet Saint-Georges, « Le legs Tattegrain au musée de Berck », sur le site de ''La Tribune de l'Art'', le 9 février 2012.]


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Dernière version du 15 avril 2024 à 16:11

Francis Tattegrain
Francis Tattegrain, photographie de Pierre Petit.
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 62 ans)
ArrasVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Formation
Maître
Élève
Lieu de travail
Mouvement
Fratrie
Distinctions
Œuvres principales
Saint-Quentin pris d'assaut
Les Deuillants à Étaples

Francis Tattegrain, né à Péronne le et mort à Arras le , est un peintre français de l'école naturaliste.

Famille et formation

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Une famille de notables picards

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Francis Tattegrain est le troisième fils de Charles-Louis Tattegrain (1806-1879)[Note 1], président du Tribunal d'Amiens, et de Thérèse Marie Voillemier (1819-1881). Issu d’une longue lignée de magistrats et d’une des plus anciennes familles de Péronne, leur bisaïeul était mayeur de Péronne en 1781. Le jeune Francis ne reçoit l’approbation paternelle pour s’adonner à la peinture que contre la promesse d’entamer des études de droit. Il obtient donc brillamment son doctorat en droit pour ensuite ne plus se consacrer qu’à la peinture.

Son frère, Georges Tattegrain, était sculpteur.

Séjours à Berck

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Pêcheur à la foëne dans la baie d'Authie, 1890, musée de berck sur mer, a berck.

Francis Tattegrain découvre Berck en compagnie de ses parents dès 1865. Son père, fait construire un chalet au 28, rue de l'Entonnoir à Berck. Le lieu de vacances du jeune Francis deviendra le cadre principal de son œuvre picturale. La venue à Berck de Ludovic-Napoléon Lepic, est un facteur déterminant : « ce qui m'a décidé à m'adonner complètement à la peinture, ce fut, en 1876, ma rencontre à Berck avec le comte Lepic qui travaillait sur la plage en plein vent…[réf. nécessaire] ». Durant l'hiver, il réside à Senlis, dans la maison de son grand-père maternel[Note 2], le docteur Jean-Baptiste Voillemier (1787-1865), qui est un proche parent du sculpteur Edmé Bouchardon[1] Ce grand-père est également le premier président du Comité Archéologique de la ville depuis sa fondation en 1863.

Le , Francis Tattegrain épouse Eugénie Joséphine Anne Deleviéleuse Doudemont (†1941). En 1883, naît son premier enfant Robert, qui sera suivi par Thérèse en 1886 et Jeanne en 1890.

Son territoire de prédilection est la baie d'Authie où il acquiert 100 hectares de dunes et bâtit un atelier lui permettant de réaliser les grands formats en éclairage naturel. Il travaille également sur l'ensemble du littoral de la côte d'Opale, à Audresselles et jusque vers Wissant où il rejoint fréquemment ses amis : Virginie Demont-Breton et son mari Adrien Demont.

Francis Tattegrain résidait au no 12 boulevard de Clichy à Paris[2].

La mort du peintre par Jubier.

Francis Tattegrain meurt dans le Pas-de-Calais durant la Première Guerre mondiale. C’est le général Boichut, qui, dans ses Mémoires, nous éclaire sur cette mort : « Le , la palette à la main, l’illustre peintre Francis Tattegrain mourait à 63 ans, au champ d’honneur, alors qu’il reconstituait, sous les obus, l’esquisse du beffroi d’Arras. »

Formation artistique et premières expositions au Salon

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Sur l'incitation de Ludovic-Napoléon Lepic et encouragé par son frère, le sculpteur Georges Tattegrain[Note 3], il poursuit sa formation artistique à Paris en même temps que son doctorat de droit. Il entre à l'Académie Julian en 1877 où il suit l'enseignement de Jules Lefebvre et Gustave Boulanger. En 1879, deux de ses toiles sont admises au Salon des artistes français où il sera présent, sans interruption, jusqu'en 1914.

Carrière artistique

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Un peintre de marines

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Mention honorable au Salon de 1881 pour La Femme aux épaves[Note 4], il obtient la médaille de deuxième classe en 1883 pour Les Deuillants à Étaples, ce qui le met dès lors hors-concours.

Tattegrain est avant tout un maître du naturalisme dans le domaine marin[3]. Ses compositions sont souvent d’un réalisme hardi, mais toujours harmonieuses. Sa peinture franche, son coloris juste, soulignent ces drames d’ordinaire mis en scène dans de grandes compositions.

En 1888, il offre au musée Alfred-Danicourt et à ses concitoyens péronnais un exceptionnel Débris du Trois-Mâts Majestas. Sa virtuosité dans le traitement des sujets dramatiques, tragiques voire sinistres, traités avec une simplicité qui n’exclut pas l’émotion, ne doit pas pour autant faire oublier la profusion des sujets traitant de la vie quotidienne des pêcheurs de Berck. Le grand tableau représentant un couple de naufrageurs au Cran aux œufs (près d'Audresselles) et intitulé avec humour Sauveteurs d'épaves, daté de 1912, a longtemps décoré la salle des ventes de Boulogne-sur-Mer.

Un peintre d'histoire

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Francis Tattegrain se voit attribuer pour Saint Quentin pris d'assaut la médaille d'honneur au Salon de 1899. Elle marque la faveur dont est l'objet l'un des peintres les plus honorés de la Troisième République qui, depuis près de vingt ans, bénéficie de nombreuses commandes publiques. Édouard Herriot dira de lui qu'il a « le crayon d’Ingres, la palette de Delacroix »[réf. nécessaire].

Son talent lui vaut de nombreuses commandes, comme celle de L'Entrée de Louis XI à Paris pour l'hôtel de ville de Paris en 1892, et plus tard, de La Cérémonie des récompenses. Exposition universelle de 1900 en 1904.

Il fut peintre d’histoire, aquafortiste, portraitiste pendant une brève période vers la fin des années 1870 et début des années 1880.

En 1894, il est invité par Léon Coutil, un passionné d'histoire, aux Andelys, et c'est au cours de ce séjour qu'il réalise son tableau Les Bouches inutiles qu'il présente au Salon des artistes français de 1896 et à l'Exposition universelle de 1900. Il en fera au moins huit études. Il s'agit de la représentation du siège de Château-Gaillard en 1204 par les troupes de Philippe-Auguste, roi de France.

Un artiste reconnu

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En 1882, il est sociétaire de la Société des artistes français. Il est nommé Rosati d'honneur en 1899[4].

En 1910, c'est lui qui conseille à la veuve d'Eugène Thirion de faire don du tableau Persée vainqueur de Méduse au musée d'art et d'archéologie de Senlis.

Postérité

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Autoportrait.

Beaucoup de ses tableaux ont été édités en cartes postales.

Son petit-neveu, André Tattegrain (1906-1966), dit André Tattegrain de Logavesne, crée en hommage à son grand-père Georges Tattegrain et du frère de celui-ci, Francis Tattegrain, un musée Tattegrain au no 74 de la rue de la Faisanderie dans le 16e arrondissement de Paris, qui ferme en 1966, au décès de son fondateur.

Le musée de France d'Opale Sud à Berck a organisé une exposition des œuvres du peintre en 2007 à la suite du legs au musée par la famille Tattegrain de plus de cent tableaux et de plusieurs centaines de dessins. Marguerite Tattegrain (1913-2008), a légué 650 dessins, gravures, peintures, des photographies et une partie de la correspondance de son grand-père à ce même musée, qui en a fait une exposition en septembre 2011.

Œuvres dans les collections publiques

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  • L'Exode, gravé par Charles Deblois en 1910[10].
  • Saint-Quentin pris d'assaut ou L'Exode, 1902, gravé par Charles Deblois[11].
  • Jacques-Antoine Bouville dit : Grand-père prince de Joinville, estampe, châteaux de Malmaison et Bois-Préau[12].

Illustrations

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  • 1879 : Retour de la pêche à Berck.
  • 1881 : La Femme aux épaves, mention honorable.
  • 1882 : Débarquement de harengs.
  • 1883 : Les Deuillants à Étaples, médaille de 2e classe.
  • 1887 : Les Casselois, dans les marais de Saint-Omer, se rendant à merci au duc Philippe le Bon (4 janvier 1430).
  • 1889 : Louis XIV visitant le champ de bataille de Dunes.
  • 1892 : Entrée de Louis XI à Paris (dessin) ; Étude pour l'entrée de Louis XI à Paris, portrait de Robert Tattegrain, huile sur toile.
  • 1894 : Jeune Garçon en vareuse à mi-corps ; Débarquement de vérotiers dans la baie d'Authie.
  • 1896 : Les Bouches inutiles.
  • 1899 : Saint-Quentin pris d'assaut, médaille d'honneur.
  • 1905 : Les Filets volés, saison du hareng.
  • 1906 : Désemparé.
  • 1907 : Mouillage de détresse, falaise du Cran aux œufs.
  • 1909 : Attendant marée basse.
  • 1910 : Soir de naufrage.
  • 1911 : Batterie de côte engagée, dernière période du Blocus continental.
  • 1912 : Sauveteur d'épaves.
  • 1913 : Sur la côte à noyés ; L'Orémus.
  • 1914 : Marie la Boulonnaise.

Expositions

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  • Exposition universelle de 1900 à Paris : Les Bouches inutiles, médaille d'or.
  • 1990, Beauvais : « D'Oudry à Le Sidaner : ils ont aimé l'Oise ».
  • 2001-2002, musée des beaux-arts de Dunkerque : « Des plaines à l'usine, image du travail dans la peinture française », Francis Tattegrain avec Retour de la pêche à Berck, du 21 octobre 2001 au 27 janvier 2002.
  • 2007, musée de France d'Opale Sud à Berck, Pas-de-Calais : exposition rétrospective présentant 181 œuvres et études accompagnée d'un catalogue de Claire Montaigne.
  • 2011, « Peintres et sculpteurs de la Haute Somme au XIXe siècle », du 5 au 18 septembre 2011 à l'hôtel de ville de Péronne, au musée Alfred-Danicourt.
  • 2011, « Exposition Francis Tattegrain » en septembre au musée de France d'Opale Sud à Berck.

Iconographie

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Hommages et distinctions

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Un certain nombre de villes ont donné son nom à une voie publique :

Notes et références

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  1. Dit Jules Tattegrain.
  2. Rue Saint-Yves à l'Argent.
  3. Son aîné de sept ans, dont il était très proche et avec lequel il fonda la fantaisiste Académie de l'Omignon dont ils ne seront que les deux membres.
  4. Conservée au château-musée de Boulogne-sur-Mer.

Références

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  1. Généalogie de Loïc Hallé, Généanet (source primaire).
  2. Inventaire sommaire du fonds Roger-Milès (INHA), 14 LAS et CAS 1890 et s.d.-Aut 772 (T.2-15), Charles le Téméraire de Ferdinand Roybet.
  3. Exposition « Des Plaines à l'usine », Dunkerque, musée des beaux-arts, 2002.
  4. Archives de la ville de Fontenay-aux-Roses.[source insuffisante]
  5. Ministère de la Culture, base Arcade, Cote : F/21/2264, N° Notice : AR.034254.
  6. « Les Bouches Inutiles, toile de 4,85 × 7,55 m. », notice no 07080000077, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture
  7. Œuvre classée aux Monuments historiques le . Source : base Palissy, référence : PM62000191.
  8. . Sandrine Vézilier, catalogue des œuvres choisies, 2010, p. 46-47.
  9. Pêche aux harengs, Musenor.
  10. Ministère de la Culture, Base Arcade, cote F/21/4500B, notice n°AR015968.
  11. Ministère de la Culture, base Arcade, cote F/21/4195, notice n°AR444212.
  12. Photographie de l'œuvre.
  13. Ministère de la Culture, base Joconde, musée Alexandre Dumas à Villers-Cotterêts - Notice no M0796000806, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture
  14. Reproduction de l'œuvre.
  15. « Base de données Léonore », sur www.leonore.archives-nationales.culture.gouv.fr (consulté le )

Bibliographie

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  • F. Barre, « Francis Tattegrain peintre de la mer », dans L'envol du pays de Somme, no 28, mars 1997.
  • Dictionnaire Bénézit.
  • Fernand Bertaux, « Francis Tattegrain », dans Les Artistes Picards, éditions Chevalier, Paris, 1894.
  • Bénédicte Bonnet Saint-Georges, « Le legs Tattegrain au musée de Berck », La Tribune de l'Art, 9 février 2012.
  • Hélène Braeumer, Les peintres de la baie de Somme, éditions Renaissance du Livre, 2001, 149. p.
  • Gaston-Louis Marchal et Patrick Wintrebert, « Tattegrain », dans Arras et l'art au XXe siècle, dictionnaire des peintres et sculpteurs, 1800-1914, Arras, 1987.
  • Claire Montaigne, Francis Tattegrain, [catalogue de l'exposition rétrospective de Berck en 2007], 204.p. (ISBN 978-2-9529926-0-2).
  • Michèle Moyne-Charlet, Anne Esnault, Annette Bourrut Lacouture, Yann Gobert-Sergent, Visages de Terre et de Mer - Regards de peintres à Wissant à la fin du 19e siècle, édition du Pas-de-Calais, Silvana Editoriale, août 2014, 135 pages, (ISBN 9788836629299).
  • Marie-José Salmon, D'Oudry à Le Sidaner ; ils ont aimé l'Oise, [catalogue de l'exposition de 1990 à Beauvais], p. 110-111.
  • David de Sousa, Palettes et ciseaux, artistes de la Haute-Somme au XIXe siècle, Folio 7, Imp. Trollé, Péronne, 2012.
  • Joseph Uzanne, « Francis Tattegrain », dans Angelo Mariani (dir.), Figures contemporaines tirées de l'Album Mariani, volume IV, Paris, Henri Floury, 1898, lire en ligne sur Gallica.

Articles connexes

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Liens externes

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