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« Claude Magnier » : différence entre les versions

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=== Carrière d'acteur de théâtre ===
=== Carrière d'acteur de théâtre ===


Il suit les cours de comédie de [[Maurice Escande]], de [[Jean Marchat]]<ref>Paul-Louis Mignon, « Le théâtre de A jusqu'à Z : Magnier Claude », ''L'Avant-Scène Théâtre'' n° 219, mai 1960, p. 7.</ref>. Il joue dans ''Jeanne d'Arc'' de [[Charles Péguy]], au [[Théâtre Hébertot]] (1941). Il participe à une tournée en Amérique du Sud avec la troupe du [[Théâtre-Français]] et [[Fernand Ledoux]]. Aux [[Théâtre des Mathurins|Mathurins]], il joue ''Dieu est innocent'', de [[Lucien Fabre]], avec [[Daniel Gélin]], [[Jean-Marc Thibault]] et [[Simone Signoret]]. Il tient treize rôles dans ''Le Parapluie à images'', au [[Théâtre La Bruyère]]<ref>Claude Vernier, ''Tendre exil : Souvenirs d'un réfugié antinazi en France''. La Découverte, 1983.</ref>. Il paraît encore auprès d'[[Alice Cocéa]], aux [[Théâtre des Ambassadeurs|Ambassadeurs]], dans ''Léona'', de [[Fernand Crommelynck]], et ''[[La Femme du boulanger]]'', de [[Jean Giono]] en 1944<ref>Maurice Chevaly, ''Giono à Manosque'', Le Temps parallèle, coll. "Rencontre", 1986</ref>. En 1947, il participe à la reprise du ''[[Le Sexe faible (pièce)|Sexe faible]]'', d'[[Édouard Bourdet]] au [[Théâtre de la Madeleine]]. Mais la pratique de ce métier lui permet de découvrir sa véritable vocation : auteur dramatique.
Il suit les cours de comédie de [[Maurice Escande]], de [[Jean Marchat]]<ref>Paul-Louis Mignon, « Le théâtre de A jusqu'à Z : Magnier Claude », ''L'Avant-Scène Théâtre'' n° 219, mai 1960, p. 7.</ref>. Il joue dans ''Jeanne d'Arc'' de [[Charles Péguy]], au [[Théâtre Hébertot]] (1941). Il participe à une tournée en Amérique du Sud avec la troupe du [[Théâtre-Français]] et [[Fernand Ledoux]]. Aux [[Théâtre des Mathurins|Mathurins]], il joue ''Dieu est innocent'', de [[Lucien Fabre]], avec [[Daniel Gélin]], [[Jean-Marc Thibault]] et [[Simone Signoret]]. Il tient treize rôles dans ''Le Parapluie à images'', au [[Théâtre La Bruyère]]<ref>Claude Vernier, ''Tendre exil : Souvenirs d'un réfugié antinazi en France''. Paris : la Découverte-Maspero, coll. "Actes et mémoires du peuple", 1983, 187 p. {{ISBN|2-7071-1430-8}}</ref>. Il paraît encore auprès d'[[Alice Cocéa]], aux [[Théâtre des Ambassadeurs|Ambassadeurs]], dans ''Léona'', de [[Fernand Crommelynck]], et ''[[La Femme du boulanger]]'', de [[Jean Giono]] en 1944<ref>Maurice Chevaly, ''Giono à Manosque''. Saint-Maximin : Le Temps parallèle, coll. "Rencontre", 1986, 349 p. {{ISBN|2-86741-031-2}}</ref>. En 1947, il participe à la reprise du ''[[Le Sexe faible (pièce)|Sexe faible]]'', d'[[Édouard Bourdet]] au [[Théâtre de la Madeleine]]. Mais la pratique de ce métier lui permet de découvrir sa véritable vocation : auteur dramatique.


=== Carrière d'auteur dramatique ===
=== Carrière d'auteur dramatique ===
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En 1955, sa première comédie jouée, ''Monsieur Masure'', remporte le Grand Prix au Concours d'art dramatique du casino d'[[Enghien]] et lance sa carrière.
En 1955, sa première comédie jouée, ''Monsieur Masure'', remporte le Grand Prix au Concours d'art dramatique du casino d'[[Enghien]] et lance sa carrière.


Créée en 1956 à la [[Comédie-Wagram]]<ref>[https://www.lemonde.fr/archives/article/1956/05/28/monsieur-masure-de-claude-magnier-a-la-comedie-wagram_2255336_1819218.html Robert Kemp, « Monsieur Masure de Claude Magnier À LA COMÉDIE-WAGRAM », ''Le Monde'', 28 mai 1956.]</ref> par [[Claude Larue]], [[Guy Tréjan]] et [[Gérard Séty]], dans une mise en scène de [[Claude Barma]], elle part ensuite en tournée avec [[Jean Poiret]], [[Michel Serrault]] et Claude Larue. Elle est traduite et jouée dans le monde entier.
Créée en 1956 à la [[Comédie-Wagram]]<ref>[https://www.lemonde.fr/archives/article/1956/05/28/monsieur-masure-de-claude-magnier-a-la-comedie-wagram_2255336_1819218.html Robert Kemp, « Monsieur Masure de Claude Magnier à la Comédie-Wagram », ''Le Monde'', 28 mai 1956.]</ref> par [[Claude Larue]], [[Guy Tréjan]] et [[Gérard Séty]], dans une mise en scène de [[Claude Barma]], elle part ensuite en tournée avec [[Jean Poiret]], [[Michel Serrault]] et Claude Larue. Elle est traduite et jouée dans le monde entier.


''[[Oscar (pièce de théâtre)|Oscar]]'', pièce représentée pour la première fois au [[Théâtre de l'Athénée]] le 20 mars 1958 avec [[Pierre Mondy]], [[Jean-Paul Belmondo]] et [[Maria Pacôme]], deviendra très vite un succès, à la fois public et critique. À l'exception de [[Robert Kemp]], chroniqueur au ''Monde'' qui ne peut s'empêcher de rappeler que « sur l'affiche de ce même théâtre, voilà quelque vingt ans, au lieu du prénom Oscar on lisait celui d'''Électre'', la presse est unanime. « Oscar est un vaudeville parfait », déclare Georges Lerminier dans ''le Parisien''. « Dieu que l'on a pu rire », renchérit Paul Gordeaux dans ''France-Soir''<ref>Laurent Bourdon, ''Définitivement Belmondo''. Larousse, 1997.</ref>.
''[[Oscar (pièce de théâtre)|Oscar]]'', pièce représentée pour la première fois au [[Théâtre de l'Athénée]] le 20 mars 1958 avec [[Pierre Mondy]], [[Jean-Paul Belmondo]] et [[Maria Pacôme]], deviendra très vite un succès, à la fois public et critique. À l'exception de [[Robert Kemp]], chroniqueur au ''Monde'' qui ne peut s'empêcher de rappeler que « sur l'affiche de ce même théâtre, voilà quelque vingt ans, au lieu du prénom Oscar on lisait celui d'''Électre'', la presse est unanime. « Oscar est un vaudeville parfait », déclare Georges Lerminier dans ''le Parisien''. « Dieu que l'on a pu rire », renchérit Paul Gordeaux dans ''France-Soir''<ref>Laurent Bourdon, ''Définitivement Belmondo''. Paris : Larousse, 1997, 503 p. {{ISBN|978-2-03-594773-4}}</ref>.


Pour Pierre Mondy, « ''Oscar'' est l'exemple type du boulevard réussi, qui repose entièrement sur le comique de situation. La presse salue unanimement le talent de Claude Magnier: "un auteur comique-né". [[Louis de Funès]] reprend la pièce au théâtre de la Porte Saint-Martin et, plus tard, au Palais-Royal avec son fils Olivier. ''Oscar'' deviendra un classique comme ''[[La Cage aux folles]]'' ou ''[[Le Père Noël est une ordure]]'', marqués par la patte de leurs auteurs et interprètes. De Funès reprendra le rôle au cinéma avec le même succès.»<ref>Pierre Mondy, ''La Cage aux souvenirs : mémoires''. Plon, 2014.</ref>
Pour Pierre Mondy, « ''Oscar'' est l'exemple type du boulevard réussi, qui repose entièrement sur le comique de situation. La presse salue unanimement le talent de Claude Magnier: "un auteur comique-né". [[Louis de Funès]] reprend la pièce au théâtre de la Porte Saint-Martin et, plus tard, au Palais-Royal avec son fils Olivier. ''Oscar'' deviendra un classique comme ''[[La Cage aux folles]]'' ou ''[[Le Père Noël est une ordure]]'', marqués par la patte de leurs auteurs et interprètes. De Funès reprendra le rôle au cinéma avec le même succès.»<ref>Pierre Mondy, ''La Cage aux souvenirs : mémoires''. Paris : Plon, 2014, 284 p. {{ISBN| 2-259-20457-0}}</ref>


''Blaise'' attendra 1959 pour connaître les feux de la rampe (Théâtre des Nouveautés).
''Blaise'' attendra 1959 pour connaître les feux de la rampe (Théâtre des Nouveautés).

En 1964, Claude Magnier s'inspire d'une pièce britannique à succès, ''The Gazebo'' d'[[Alec Coppel]] pour écrire la pièce ''Jo''. Antoine Brisebard, son héros, est un auteur dramatique dont l'épouse, comédienne, est menacée par un maître chanteur. L'écrivain tue le malfrat mais ne sait pas comment se débarrasser du cadavre. Outre ''The Gazebo'', Magnier s'est beaucoup inspiré de ''[[Mais qui a tué Harry ?]]'' d'[[Alfred Hitchcock]], gisement inépuisable de variations autour d'un cadavre encombrant, déjà pesamment exploité par ''[[Dans l'eau qui fait des bulles]]''. La pièce a été proposée à Louis de Funès, qui avait apporté à Claude Magnier le plus grand et lucratif succès de sa carrière d'auteur avec ''Oscar''. Mais c'est l'année où il tourne ''[[Une souris chez les hommes]]'', ''[[Le Gendarme de Saint-Tropez]]'', ''Fantômas'', ''[[Le Corniaud]]''... Alors la pièce est créée au [[Théâtre des Nouveautés]], en octobre 1964, avec Robert Lamoureux dans le rôle d'Antoine Brisebard. « Après quelques démêlés fameux avec le dramaturge [[Marcel Achard]], le comédien a obtenu de Claude Magnier, par contrat, le droit d'improviser sur scène comme bon lui semble. Mais la critique et le public sont loin de lui faire un triomphe. »<ref name="ref_auto_1">Bertrand Dicale, ''Louis de Funès : Grimaces et gloire''. Paris : Grasset, 2009, 524 p. {{ISBN|978-2-246-63661-8}}</ref>


Chaque pièce de Claude Magnier conçue pour un ou une comédienne au tempérament exceptionnel : [[Guy Tréjan]] dans ''Monsieur Masure'', [[Pierre Mondy]] dans ''Oscar'', [[Maria Pacôme]] dans ''Léon'' (1963), [[Robert Lamoureux]] dans ''[[Jo (pièce de théâtre)|Jo]]'' (1964) et [[Dany Saval]] dans ''Herminie'' (1970).
Chaque pièce de Claude Magnier conçue pour un ou une comédienne au tempérament exceptionnel : [[Guy Tréjan]] dans ''Monsieur Masure'', [[Pierre Mondy]] dans ''Oscar'', [[Maria Pacôme]] dans ''Léon'' (1963), [[Robert Lamoureux]] dans ''[[Jo (pièce de théâtre)|Jo]]'' (1964) et [[Dany Saval]] dans ''Herminie'' (1970).
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Claude Magnier s'essaye à la réalisation, adaptant ''Monsieur Masure'' en 1961 sous le titre ''[[Réveille-toi chérie]]'', avec [[François Périer]], [[Daniel Gélin]] et [[Geneviève Cluny]]. La pièce sera également portée à l'écran aux États-Unis en 1968 par [[Hy Averback]], avec [[Doris Day]] sous le titre : ''[[Que faisiez-vous quand les lumières se sont éteintes ?]]''
Claude Magnier s'essaye à la réalisation, adaptant ''Monsieur Masure'' en 1961 sous le titre ''[[Réveille-toi chérie]]'', avec [[François Périer]], [[Daniel Gélin]] et [[Geneviève Cluny]]. La pièce sera également portée à l'écran aux États-Unis en 1968 par [[Hy Averback]], avec [[Doris Day]] sous le titre : ''[[Que faisiez-vous quand les lumières se sont éteintes ?]]''


''[[Oscar (film)|Oscar]]'', film réalisé par [[Édouard Molinaro]] en 1967, avec [[Louis de Funès]] (qui avait joué le rôle plus de 600 fois entre 1959 et 1972), attire à Paris {{formatnum:642115}} spectateurs. Un ''remake'' sera produit aux États-Unis en 1991 : ''[[L'embrouille est dans le sac]]'' de [[John Landis]], avec [[Sylvester Stallone]] et [[Ornella Muti]]. « L'histoire, qui est déplacée dans les années 1930, raconte dans le même ordre les mêmes événements qu'''Oscar''. Un récit parallèle apparaît toutefois : le héros, Angelo Provolone, n'est plus un riche promoteur immobilier contre lequel le destin s'acharne pendant une rocambolesque journée, mais un gangster qui dans la première séquence du film a promis à son père mourant de devenir honnête. Les mauvais coups du sort et le ballet des valises (tantôt vides, tantôt pleines) ne sont plus le prétexte aux explosions gestuelles qui ont fait le succès de de Funès, mais provoquent chez Angelo un désir difficilement répressible de reprendre une arme en main. Le suspense est ainsi partiellement déplacé: le héros repenti résistera-t-il à la tentation ? Les policiers qui surveillent sa maison arriveront-ils à le prendre en flagrant délit de blanchiment d'argent sale ? La mécanique comique du boulevard français, parasitée par quelques scènes d'action, est détournée en version parodique d'un film de gangster. »<ref>Raphaëlle Moine, ''Remakes : Les films français à Hollywood'', CNRS éditions 2007.</ref>
''[[Oscar (film)|Oscar]]'', film réalisé par [[Édouard Molinaro]] en 1967, avec [[Louis de Funès]] (qui avait joué le rôle plus de 600 fois entre 1959 et 1972), attire à Paris {{formatnum:642115}} spectateurs. Un ''remake'' sera produit aux États-Unis en 1991 : ''[[L'embrouille est dans le sac]]'' de [[John Landis]], avec [[Sylvester Stallone]] et [[Ornella Muti]]. « L'histoire, qui est déplacée dans les années 1930, raconte dans le même ordre les mêmes événements qu'''Oscar''. Un récit parallèle apparaît toutefois : le héros, Angelo Provolone, n'est plus un riche promoteur immobilier contre lequel le destin s'acharne pendant une rocambolesque journée, mais un gangster qui dans la première séquence du film a promis à son père mourant de devenir honnête. Les mauvais coups du sort et le ballet des valises (tantôt vides, tantôt pleines) ne sont plus le prétexte aux explosions gestuelles qui ont fait le succès de de Funès, mais provoquent chez Angelo un désir difficilement répressible de reprendre une arme en main. Le suspense est ainsi partiellement déplacé: le héros repenti résistera-t-il à la tentation ? Les policiers qui surveillent sa maison arriveront-ils à le prendre en flagrant délit de blanchiment d'argent sale ? La mécanique comique du boulevard français, parasitée par quelques scènes d'action, est détournée en version parodique d'un film de gangster. »<ref>Raphaëlle Moine, ''Remakes : Les films français à Hollywood''. Paris : CNRS éd., coll. "Cinéma & audiovisuel", 2007, 207 p. {{ISBN|978-2-271-06498-1}}</ref>


Six ans après la création de la pièce, [[Louis de Funès]] retrouve ''[[Jo (film)|Jo]]''. Son biographe Bertrand Discale déclarera : « Il faut d'ailleurs qu'il ait grand envie de l'interpréter pour déroger à un de ses principes majeurs, qui est de ne jamais commettre d'acte immoral ou répréhensible à l'écran. Pour la première fois, il va interpréter un criminel - poussé à l'assassinat, il est vrai, par l'amour conjugal. »<ref name="ref_auto_1" /> Le film est réalisé en [[1971 au cinéma|1971]] par [[Jean Girault]].
''[[Jo (film)|Jo]]'' ([[1971 au cinéma|1971]]), film français réalisé par [[Jean Girault]], est une nouvelle adaptation cinématographique avec Louis de Funès.


Claude Magnier meurt de complications cardiaques le {{date-|21 juin 1983}}, à l'âge de 63 ans.
Claude Magnier meurt de complications cardiaques le {{date-|21 juin 1983}}, à l'âge de 63 ans.


=== Vie privée ===
=== Famille ===
Marié à la comédienne [[Claude Larue]] (1925-1984), il a un fils, Pierre, né en 1948.
Marié à la comédienne [[Claude Larue]] (1925-1984), il a un fils, Pierre, né en 1948.


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=== En tant qu'auteur ===
=== En tant qu'auteur ===
* [[1956 au théâtre|1956]] : ''Monsieur Masure'', comédie en trois actes et cinq tableaux, mise en scène [[Claude Barma]], avec [[Guy Tréjan]], [[Gérard Séty]] et [[Claude Larue]], [[Comédie-Wagram]]
* [[1956 au théâtre|1956]] : ''Monsieur Masure'', comédie en trois actes et cinq tableaux, mise en scène [[Claude Barma]], avec [[Guy Tréjan]], [[Gérard Séty]] et [[Claude Larue]], [[Comédie-Wagram]]
* [[1958 au théâtre|1958]] : ''[[Oscar (pièce de théâtre)|Oscar]]'', comédie en trois actes, mise en scène [[Jacques Mauclair]] avec [[Pierre Mondy]] et [[Jean-Paul Belmondo]], [[théâtre de l'Athénée]]
* [[1958 au théâtre|1958]] : ''[[Oscar (pièce de théâtre)|Oscar]]'', comédie en trois actes, mise en scène [[Jacques Mauclair]] avec [[Pierre Mondy]] et [[Jean-Paul Belmondo]], [[Théâtre de l'Athénée]]
* [[1959 au théâtre|1959]] : ''Blaise'', comédie en trois actes, mise en scène [[Jacques Mauclair]], avec [[François Guérin (acteur)|François Guérin]] et [[Marie-José Nat]], [[théâtre des Nouveautés]]
* [[1959 au théâtre|1959]] : ''Blaise'', comédie en trois actes, mise en scène [[Jacques Mauclair]], avec [[François Guérin (acteur)|François Guérin]] et [[Marie-José Nat]], [[Théâtre des Nouveautés]]
* [[1963 au théâtre|1963]] : ''Léon ou la Bonne Formule'', comédie en quatre actes, mise en scène [[Jean Le Poulain]], avec [[Maria Pacôme]] et [[Jacques Higelin]], [[théâtre de l'Ambigu]]
* [[1963 au théâtre|1963]] : ''Léon ou la Bonne Formule'', comédie en quatre actes, mise en scène [[Jean Le Poulain]], avec [[Maria Pacôme]] et [[Jacques Higelin]], [[Théâtre de l'Ambigu]]
* [[1964 au théâtre|1964]] : ''[[Jo (pièce de théâtre)|Jo]]'' d'après ''The Gazebo'' d'[[Alec Coppel]], mise en scène [[Jean-Pierre Grenier]], avec [[Robert Lamoureux]], [[théâtre des Nouveautés]]
* [[1964 au théâtre|1964]] : ''[[Jo (pièce de théâtre)|Jo]]'' d'après ''The Gazebo'' d'[[Alec Coppel]], mise en scène [[Jean-Pierre Grenier]], avec [[Robert Lamoureux]], [[Théâtre des Nouveautés]]
* [[1970 au théâtre|1970]] : ''Herminie'' : comédie en deux actes et six tableaux, mise en scène [[Michel Vocoret]], avec [[Dany Saval]] et [[Philippe Lemaire (acteur)|Philippe Lemaire]], [[théâtre des Nouveautés]]
* [[1970 au théâtre|1970]] : ''Herminie'' : comédie en deux actes et six tableaux, mise en scène [[Michel Vocoret]], avec [[Dany Saval]] et [[Philippe Lemaire (acteur)|Philippe Lemaire]], [[Théâtre des Nouveautés]]
* [[1973 au théâtre|1973]] : ''Nid d'embrouilles'' d'après Alvaro de Laiglesia et Juan Vaszary, mise en scène [[François Guérin (acteur)|François Guérin]], avec [[Michèle Sand]], [[Patricia Karim]] et Claude Magnier, théâtre des Nouveautés
* [[1973 au théâtre|1973]] : ''Nid d'embrouilles'' d'après Álvaro de Laiglesia et Juan Vaszary, mise en scène [[François Guérin (acteur)|François Guérin]], avec [[Michèle Sand]], [[Patricia Karim]] et Claude Magnier, Théâtre des Nouveautés
*[[1989 au théâtre|1989]] (posth.) : ''Pâquerette'', mise en scène [[Francis Perrin (acteur)|Francis Perrin]], avec [[Stéphane Hillel]] et [[Maria Pacôme]], [[théâtre de la Michodière]]
*[[1989 au théâtre|1989]] (posth.) : ''Pâquerette'', mise en scène [[Francis Perrin (acteur)|Francis Perrin]], avec [[Stéphane Hillel]] et [[Maria Pacôme]], [[Théâtre de la Michodière]]
* 2011 : ''Lady Oscar'', pièce de [[Guillaume Mélanie]], d'après Claude Magnier, mise en scène de [[Éric Civanyan]], avec [[Amanda Lear]], [[Sébastien Castro]], [[Guilhem Pellegrin]], [[Théâtre de la Renaissance (Paris)|Théâtre de la Renaissance]].
* 2011 : ''Lady Oscar'', pièce de [[Guillaume Mélanie]], d'après Claude Magnier, mise en scène de [[Éric Civanyan]], avec [[Amanda Lear]], [[Sébastien Castro]], [[Guilhem Pellegrin]], [[Théâtre de la Renaissance (Paris)|Théâtre de la Renaissance]].


=== Adaptations à l'étranger ===
=== Adaptations à l'étranger ===
* 1958 : ''Odd Man in'', adaptation de ''Monsieur Masure'', par [[Robin Maugham]].
* 1958 : ''Odd Man in'', adaptation de ''Monsieur Masure'', par [[Robin Maugham]].
* 1960 : ''It's in the bag'', adaptation de [[Robin Maugham]].
* 1960 : ''It's in the bag'', adaptation de [[Robin Maugham]]. Liverpool : Royal Court Theatre, 1960.
* ''Bascom Barlow'', 1966.
* ''Bascom Barlow'', 1966.
* 1964 : ''Monsieur Blaise'', adaptation de Ninian Kipling.
* 1964 : ''Monsieur Blaise'', adaptation de Ninian Kipling.
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* [[1955 au cinéma|1955]] : ''[[Les Grandes Manœuvres]]'' de [[René Clair]]
* [[1955 au cinéma|1955]] : ''[[Les Grandes Manœuvres]]'' de [[René Clair]]
* [[1957 à la télévision|1957]] : ''[[En votre âme et conscience]]'', épisode : ''L'affaire Pranzini'' de [[Bernard Hecht]]
* [[1957 à la télévision|1957]] : ''[[En votre âme et conscience]]'', épisode : ''L'affaire Pranzini'' de [[Bernard Hecht]]
* [[1958 au cinéma|1958]] : ''[[En cas de malheur (film)|En cas de malheur]]'' de [[Claude Autant-Lara]] : Gaston<ref>Freddy Buache, ''Claude Autant-Lara'', L'Âge d'homme, coll. « Cinéma vivant », 1982, p. 169.</ref>
* [[1958 au cinéma|1958]] : ''[[En cas de malheur (film)|En cas de malheur]]'' de [[Claude Autant-Lara]] : Gaston<ref>Freddy Buache, ''Claude Autant-Lara''. Lausanne ; Paris : L'Âge d'homme, coll. "Cinéma vivant", 1982, p. 169.</ref>


=== En tant que réalisateur ===
=== En tant que réalisateur ===
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* ''Oscar''
* ''Oscar''
** dans ''L'Avant-Scène femina-théâtre'' n° 173, mai 1958, p. 1-37.
** dans ''L'Avant-Scène femina-théâtre'' n° 173, mai 1958, p. 1-37.
** dans ''Les Œuvres libres'' n° 144, mai 1958.
** ''[[Plaisir de France (revue)|Plaisir de France]]'' n° 235, 1958.
** dans ''Les [[Œuvres libres]]'' n° 144, mai 1958.
** dans ''L'Avant-Scène Théâtre'' n° 490, {{1er}} mars 1972, p. 7-38. Pièce suivie de ''Monsieur Masure''.
** dans ''L'Avant-Scène Théâtre'' n° 490, {{1er}} mars 1972, p. 7-38. Pièce suivie de ''Monsieur Masure''.
** {{1re}} éd. Paris : Librairie théâtrale, 1979.
** {{1re}} éd. Paris : Librairie théâtrale, 1979.

Dernière version du 30 avril 2024 à 07:04

Claude Magnier
Claude Magnier dans les années 1970.
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Claude Georges Ernest Louis MagnierVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Conjoint

Claude Magnier est un acteur, auteur dramatique, scénariste et réalisateur français, né le à Paris et décédé le à Paris.

Claude-Georges-Ernest-Louis Magnier nait à Paris, dans une famille de relieur d'art de la rive gauche (la maison Magnier)[1].

Il suit, après le lycée, les cours de l'École supérieure de commerce de Paris avant de se consacrer au théâtre.

Carrière d'acteur de théâtre

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Il suit les cours de comédie de Maurice Escande, de Jean Marchat[2]. Il joue dans Jeanne d'Arc de Charles Péguy, au Théâtre Hébertot (1941). Il participe à une tournée en Amérique du Sud avec la troupe du Théâtre-Français et Fernand Ledoux. Aux Mathurins, il joue Dieu est innocent, de Lucien Fabre, avec Daniel Gélin, Jean-Marc Thibault et Simone Signoret. Il tient treize rôles dans Le Parapluie à images, au Théâtre La Bruyère[3]. Il paraît encore auprès d'Alice Cocéa, aux Ambassadeurs, dans Léona, de Fernand Crommelynck, et La Femme du boulanger, de Jean Giono en 1944[4]. En 1947, il participe à la reprise du Sexe faible, d'Édouard Bourdet au Théâtre de la Madeleine. Mais la pratique de ce métier lui permet de découvrir sa véritable vocation : auteur dramatique.

Carrière d'auteur dramatique

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Bloqué sur un cargo qu'une tempête retiendra plusieurs jours en mer, il écrit une comédie en forme de revue : Le Mystère du pot de peinture qu'il soumet à Alfred Pasquali. Il rencontre ensuite Claude Larue qui devient sa femme. Avec la naissance de leur fils Pierre en 1948, il renonce provisoirement au métier trop incertain de comédien et se lance dans les affaires.

Le directeur du Trianon de Bordeaux lui demande de chercher une pièce avec un rôle pour lui. N'en trouvant pas, il écrit La Dot de Laure (qui deviendra Blaise). La pièce ne sera pas du goût du directeur du Trianon.

En 1955, sa première comédie jouée, Monsieur Masure, remporte le Grand Prix au Concours d'art dramatique du casino d'Enghien et lance sa carrière.

Créée en 1956 à la Comédie-Wagram[5] par Claude Larue, Guy Tréjan et Gérard Séty, dans une mise en scène de Claude Barma, elle part ensuite en tournée avec Jean Poiret, Michel Serrault et Claude Larue. Elle est traduite et jouée dans le monde entier.

Oscar, pièce représentée pour la première fois au Théâtre de l'Athénée le 20 mars 1958 avec Pierre Mondy, Jean-Paul Belmondo et Maria Pacôme, deviendra très vite un succès, à la fois public et critique. À l'exception de Robert Kemp, chroniqueur au Monde qui ne peut s'empêcher de rappeler que « sur l'affiche de ce même théâtre, voilà quelque vingt ans, au lieu du prénom Oscar on lisait celui d'Électre, la presse est unanime. « Oscar est un vaudeville parfait », déclare Georges Lerminier dans le Parisien. « Dieu que l'on a pu rire », renchérit Paul Gordeaux dans France-Soir[6].

Pour Pierre Mondy, « Oscar est l'exemple type du boulevard réussi, qui repose entièrement sur le comique de situation. La presse salue unanimement le talent de Claude Magnier: "un auteur comique-né". Louis de Funès reprend la pièce au théâtre de la Porte Saint-Martin et, plus tard, au Palais-Royal avec son fils Olivier. Oscar deviendra un classique comme La Cage aux folles ou Le Père Noël est une ordure, marqués par la patte de leurs auteurs et interprètes. De Funès reprendra le rôle au cinéma avec le même succès.»[7]

Blaise attendra 1959 pour connaître les feux de la rampe (Théâtre des Nouveautés).

En 1964, Claude Magnier s'inspire d'une pièce britannique à succès, The Gazebo d'Alec Coppel pour écrire la pièce Jo. Antoine Brisebard, son héros, est un auteur dramatique dont l'épouse, comédienne, est menacée par un maître chanteur. L'écrivain tue le malfrat mais ne sait pas comment se débarrasser du cadavre. Outre The Gazebo, Magnier s'est beaucoup inspiré de Mais qui a tué Harry ? d'Alfred Hitchcock, gisement inépuisable de variations autour d'un cadavre encombrant, déjà pesamment exploité par Dans l'eau qui fait des bulles. La pièce a été proposée à Louis de Funès, qui avait apporté à Claude Magnier le plus grand et lucratif succès de sa carrière d'auteur avec Oscar. Mais c'est l'année où il tourne Une souris chez les hommes, Le Gendarme de Saint-Tropez, Fantômas, Le Corniaud... Alors la pièce est créée au Théâtre des Nouveautés, en octobre 1964, avec Robert Lamoureux dans le rôle d'Antoine Brisebard. « Après quelques démêlés fameux avec le dramaturge Marcel Achard, le comédien a obtenu de Claude Magnier, par contrat, le droit d'improviser sur scène comme bon lui semble. Mais la critique et le public sont loin de lui faire un triomphe. »[8]

Chaque pièce de Claude Magnier conçue pour un ou une comédienne au tempérament exceptionnel : Guy Tréjan dans Monsieur Masure, Pierre Mondy dans Oscar, Maria Pacôme dans Léon (1963), Robert Lamoureux dans Jo (1964) et Dany Saval dans Herminie (1970).

Claude Magnier s'essaye à la réalisation, adaptant Monsieur Masure en 1961 sous le titre Réveille-toi chérie, avec François Périer, Daniel Gélin et Geneviève Cluny. La pièce sera également portée à l'écran aux États-Unis en 1968 par Hy Averback, avec Doris Day sous le titre : Que faisiez-vous quand les lumières se sont éteintes ?

Oscar, film réalisé par Édouard Molinaro en 1967, avec Louis de Funès (qui avait joué le rôle plus de 600 fois entre 1959 et 1972), attire à Paris 642 115 spectateurs. Un remake sera produit aux États-Unis en 1991 : L'embrouille est dans le sac de John Landis, avec Sylvester Stallone et Ornella Muti. « L'histoire, qui est déplacée dans les années 1930, raconte dans le même ordre les mêmes événements qu'Oscar. Un récit parallèle apparaît toutefois : le héros, Angelo Provolone, n'est plus un riche promoteur immobilier contre lequel le destin s'acharne pendant une rocambolesque journée, mais un gangster qui dans la première séquence du film a promis à son père mourant de devenir honnête. Les mauvais coups du sort et le ballet des valises (tantôt vides, tantôt pleines) ne sont plus le prétexte aux explosions gestuelles qui ont fait le succès de de Funès, mais provoquent chez Angelo un désir difficilement répressible de reprendre une arme en main. Le suspense est ainsi partiellement déplacé: le héros repenti résistera-t-il à la tentation ? Les policiers qui surveillent sa maison arriveront-ils à le prendre en flagrant délit de blanchiment d'argent sale ? La mécanique comique du boulevard français, parasitée par quelques scènes d'action, est détournée en version parodique d'un film de gangster. »[9]

Six ans après la création de la pièce, Louis de Funès retrouve Jo. Son biographe Bertrand Discale déclarera : « Il faut d'ailleurs qu'il ait grand envie de l'interpréter pour déroger à un de ses principes majeurs, qui est de ne jamais commettre d'acte immoral ou répréhensible à l'écran. Pour la première fois, il va interpréter un criminel - poussé à l'assassinat, il est vrai, par l'amour conjugal. »[8] Le film est réalisé en 1971 par Jean Girault.

Claude Magnier meurt de complications cardiaques le , à l'âge de 63 ans.

Marié à la comédienne Claude Larue (1925-1984), il a un fils, Pierre, né en 1948.

Il est également le grand-père de l'actrice Honorine Magnier.

En tant que comédien

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En tant qu'auteur

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Adaptations à l'étranger

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  • 1958 : Odd Man in, adaptation de Monsieur Masure, par Robin Maugham.
  • 1960 : It's in the bag, adaptation de Robin Maugham. Liverpool : Royal Court Theatre, 1960.
  • Bascom Barlow, 1966.
  • 1964 : Monsieur Blaise, adaptation de Ninian Kipling.
  • 1966 : Three Bags Full, adaptation de Jerome Chodorov, mise en scène de Gower Champion.
  • 1979 : Alles auf einen Schlag, Komödie in 3 Akten, adaptation en allemand par Friedrich Berger de Blaise. Norderstedt : Vertriebsstelle und Verlag Deutscher Bühnenschriftsteller und Bühnenkomponisten, 1979, 80 p.
  • 1995 : Oscar, farse i tre akter, adaptation en norvégien par Arne Christiansen de Oscar. Bergen : Den nationale scene, 1995, 166 p.

Filmographie

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En tant qu'acteur

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En tant que réalisateur

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En tant que scénariste

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En tant qu'auteur adapté

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Bibliographie

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  • Oscar
    • dans L'Avant-Scène femina-théâtre n° 173, mai 1958, p. 1-37.
    • Plaisir de France n° 235, 1958.
    • dans Les Œuvres libres n° 144, mai 1958.
    • dans L'Avant-Scène Théâtre n° 490, 1er mars 1972, p. 7-38. Pièce suivie de Monsieur Masure.
    • 1re éd. Paris : Librairie théâtrale, 1979.
    • 2e éd. Paris : Librairie théâtrale, coll."Les Classiques du boulevard", 06/2016, 144 p. (ISBN 978-2-7349-0599-8)
    • 3e éd. Paris : Librairie théâtrale, coll."Les Classiques du boulevard", 04/2022, 144 p. (ISBN 978-2-7349-0656-8)
  • Monsieur Masure
    • Paris : Librairie théâtrale, 1953, 125 p
    • Paris : Billaudot, 1958, 126 p.
    • dans L'Avant-Scène Théâtre n° 490, 1er mars 1972. Pièce suivie de Oscar.
  • Blaise
    • dans L'Avant-Scène femina-théâtre n° 219, mai 1960, p. 1-37.
    • dans Les Œuvres libres n° 168, mai 1960.
    • Paris : Librairie théâtrale, 1979, 103 p.
    • Paris : Librairie théâtrale, coll. "Les Classiques du boulevard", 08/2018, 104 p. (ISBN 9782734901716)
  • Herminie
    • dans L'Avant-Scène Théâtre n° 448, 1er mai 1970, p. 7-42.
  • Léon ou la Bonne Formule
    • dans L'Avant-Scène Théâtre n° 448, 1er mai 1970, p. 43-73.

Distinctions

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Notes et références

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  1. Magnier relieur
  2. Paul-Louis Mignon, « Le théâtre de A jusqu'à Z : Magnier Claude », L'Avant-Scène Théâtre n° 219, mai 1960, p. 7.
  3. Claude Vernier, Tendre exil : Souvenirs d'un réfugié antinazi en France. Paris : la Découverte-Maspero, coll. "Actes et mémoires du peuple", 1983, 187 p. (ISBN 2-7071-1430-8)
  4. Maurice Chevaly, Giono à Manosque. Saint-Maximin : Le Temps parallèle, coll. "Rencontre", 1986, 349 p. (ISBN 2-86741-031-2)
  5. Robert Kemp, « Monsieur Masure de Claude Magnier à la Comédie-Wagram », Le Monde, 28 mai 1956.
  6. Laurent Bourdon, Définitivement Belmondo. Paris : Larousse, 1997, 503 p. (ISBN 978-2-03-594773-4)
  7. Pierre Mondy, La Cage aux souvenirs : mémoires. Paris : Plon, 2014, 284 p. (ISBN 2-259-20457-0)
  8. a et b Bertrand Dicale, Louis de Funès : Grimaces et gloire. Paris : Grasset, 2009, 524 p. (ISBN 978-2-246-63661-8)
  9. Raphaëlle Moine, Remakes : Les films français à Hollywood. Paris : CNRS éd., coll. "Cinéma & audiovisuel", 2007, 207 p. (ISBN 978-2-271-06498-1)
  10. Freddy Buache, Claude Autant-Lara. Lausanne ; Paris : L'Âge d'homme, coll. "Cinéma vivant", 1982, p. 169.

Articles connexes

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Liens externes

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