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« France Rumilly » : différence entre les versions

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'''France Rumilly''', de son vrai nom Marie-Françoise Rumilly, née le {{date|1|mai|1939}} à [[Boulogne-Billancourt]], est une [[Acteur|actrice]] [[France|française]]. Elle est surtout connue pour son rôle de la religieuse Sœur Clotilde dans la série de films [[Le Gendarme (série de films)|''Le Gendarme de Saint-Tropez'']].
'''Marie-Françoise Suzanne Jeanne Rumilly''' dite '''France Rumilly''', née le {{date de naissance|1 mai 1939}} à [[Boulogne-Billancourt]], est une [[Acteur|actrice]] [[France|française]].
Elle est surtout connue pour son rôle de la religieuse « Sœur Clotilde » dans la série de films [[Le Gendarme (série de films)|''Le Gendarme de Saint-Tropez'']].


== Biographie ==
== Biographie ==
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Née en 1939 à Boulogne-Billancourt, France Rumilly effectue une bonne partie de ses études dans un couvent et à l'Institut Saint-Vincent-de-Paul<ref>Petit clin d’œil dans la série des ''Gendarmes'' : sœur Clotilde réside au Couvent de Saint-Vincent-de-Paul.</ref>. Par la suite, elle suit les cours d'une école d'art dramatique et prépare les concours d'entrée quand elle est repérée par [[Jack Pinoteau]] lors d'une audition. À cette époque, ce réalisateur est principalement connu pour être le metteur en scène du film ''[[Le Triporteur]]'' qui donné sa célébrité à [[Darry Cowl]], en 1957. Jack Pinoteau engage la comédienne en 1962, pour jouer la [[saynète]] intitulée « Le gros lot » dans le long-métrage ''[[Les Veinards]]'', coréalisé avec [[Jean Girault]] et [[Philippe de Broca]], où elle joue aux côtés de [[Louis de Funès]], le rôle de sa fille, {{Mlle}} Danielle Beaurepaire.


Au cours de sa carrière elle incarne notamment le rôle récurrent de « Sœur Clotilde », religieuse en [[Cornette (coiffe)|cornette]] et folle du volant, dans la série ''[[Le Gendarme (série de films)|Le Gendarme]]''. Les scènes où apparaît la [[Citroën 2 CV]] demeurent des moments cultes de cette série, les cascades pour lesquelles l'actrice est doublée étant orchestrées par [[Rémy Julienne]].
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Née en 1939 à Boulogne-Billancourt, France Rumilly effectue une bonne partie de ses études dans un couvent et à l'Institut Saint-Vincent-de-Paul<ref>Petit clin d’œil dans la série des ''Gendarmes'' : sœur Clotilde réside au Couvent de Saint-Vincent-de-Paul.</ref>. Par la suite, elle suit les cours d'une école d'art dramatique et prépare les concours d'entrée quand elle est repérée par [[Jack Pinoteau]] lors d'une audition. Ce dernier a été principalement connu pour être le metteur en scène du film ''Le Triporteur ''qui imposa [[Darry Cowl]] en 1957. Jack Pinoteau l'engage en 1962 pour jouer un sketch « Le gros lot » dans ''Les Veinards'', réalisé avec [[Jean Girault]] et [[Philippe de Broca]] où elle joue aux côtés de Louis de Funès le rôle de sa fille, {{Mlle}} Danielle Beaurepaire.


Comme le soulignent certains critiques, ce personnage marque la carrière de France Rumilly où elle respire la joie de vivre et la bonne humeur. Considérée comme pétillante et un peu « fofolle », ce rôle tranche singulièrement avec l'image traditionnelle de discrétion et de retenue des religieuses; l'actrice n'hésitant pas à se tourner en dérision...
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Elle a notamment interprété le rôle de Sœur Clotilde, religieuse folle du volant, dans la série ''[[Le Gendarme de Saint-Tropez|Le Gendarme]]''. On la retrouve dans ce même rôle de religieuse de Saint-Tropez dans le film ''[[Le facteur de Saint-Tropez]]'' de [[Richard Balducci]] sorti en 1985 avec [[Paul Préboist]] dans le rôle principal. Ses rôles de second plan sont très brefs et on la voit moins de cinq minutes dans un film où elle apparaît.


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On la retrouve dans ce même rôle de religieuse de Saint-Tropez dans le film ''[[Le facteur de Saint-Tropez]]'' de [[Richard Balducci]] sorti en 1985 avec [[Paul Préboist]] dans le rôle principal. La même année, elle tient un petit rôle dans ''[[Sac de nœuds]]'' de [[Josiane Balasko]].
Ses autres apparitions les plus connues sont dans divers autres films où joue Louis de Funès, notamment dans ''[[Les Veinards]]'' ([[1962 au cinéma|1962]]) où elle joue la fille du personnage interprété par [[Louis de Funès]], et dans ''[[Le Grand Restaurant (film, 1966)|Le Grand Restaurant]]'' ([[1966 au cinéma|1966]]) où elle joue la baronne au chien. Elle tient aussi des petits rôles très brefs mais remarqués dans ''[[Ne nous fâchons pas]]'' ([[1966 au cinéma|1966]]) et dans ''[[Twist again à Moscou]]'' ([[1986 au cinéma|1986]]) qui reste à ce jour son dernier film, à 47 ans. Elle a aussi fait de la figuration dans de très nombreux films (+ de 200, entre 1960 et 1999).


Ses rôles de second plan sont souvent très brefs et son apparition ne dure généralement que quelques minutes dans ces films.
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Sa célèbre séquence avec la 2 CV dans ''[[le Gendarme et les Gendarmettes]]'' a été transformée pour un film publicitaire [[Citroën]] en faveur de la « prime à la casse » en 2010.


Ses autres apparitions les plus connues sont celles de films où Louis de Funès est à l'affiche, notamment dans ''[[Le Grand Restaurant (film, 1966)|Le Grand Restaurant]]'' ([[1966 au cinéma|1966]]) où elle joue la baronne et son chien.
France Rumilly reste essentiellement connue pour avoir joué dans les films du ''[[le Gendarme de Saint-Tropez|Gendarme de Saint-Tropez]]'' avec [[Louis de Funès]] et [[Michel Galabru]]. Elle jouait le rôle de la religieuse en cornette, Sœur Clotilde. Les scènes où apparaît la [[Citroën 2 CV]] demeurent des moments cultes de cette série (c'est [[Rémy Julienne]], cascadeur, qui l'a doublée). France Rumilly, par ce rôle, a beaucoup marqué les esprits. Elle respire la joie de vivre et la bonne humeur. Pétillante et un peu "fofolle" dans ce rôle qui tranche singulièrement avec l'image traditionnelle de discrétion et de retenue des religieuses, elle n'hésite pas à se tourner en dérision... Sa carrière a été souvent liée à Louis de Funès : outre la série des ''Gendarmes'', elle a beaucoup tourné avec lui, notamment dans son premier film, ''[[Les Veinards]]'' où elle jouait le rôle de la fille de Louis.


Elle tient aussi un petit rôle très bref mais remarqué dans ''[[Ne nous fâchons pas]]'' ([[1966 au cinéma|1966]]) de [[Georges Lautner]]. La même année, elle tourne dans un film de son réalisateur fétiche, Jean Girault pour ''[[Monsieur le Président-directeur général]]'' avec cette fois ci comme partenaire [[Michel Galabru]], le célèbre adjudant Gerber de Saint Tropez.
Elle retrouve, ensuite, Louis de Funès et le réalisateur Jean Girault pour le ''Gendarme à New-York'' en 1965, ''le Gendarme se marie'' en 1968, ''le Gendarme en balade'' en 1970, ''le Gendarme et les extra-terrestres'' en 1979 et ''le Gendarme et les gendarmettes'' en 1982. Elle incarne toujours cette sœur Clotilde délurée qui devient même mère supérieure à l'occasion du film ''Le Gendarme en balade'' où elle vole toujours au secours de la brigade de gendarmerie de Saint-Tropez, se faisant remarquer par son style de conduite très particulier.


''[[Twist again à Moscou]]'' ([[1986 au cinéma|1986]]) de [[Jean-Marie Poiré]] reste à ce jour son dernier film, à 47 ans. Elle a aussi fait de la figuration dans de très nombreux films (+ de 200, entre 1960 et 1999).
Entre deux ''Gendarmes'', France Rumilly tourne quelques films et fait même du théâtre. En 1966, elle tourne dans le film culte ''Ne nous fâchons pas'' de [[Georges Lautner]] où elle retrouve Jean Lefebvre qui incarnait déjà un des gendarmes de Saint Tropez. L'année suivante, l'actrice fait une apparition dans le rôle de la baronne avec son chien dans ''le Grand Restaurant'' de Jacques Besnard avec une fois de plus Louis de Funès. La même année, elle tourne aussi dans un film de son réalisateur fétiche, Jean Girault pour ''Monsieur le Président-directeur général'' avec cette fois ci, Michel Galabru, le célèbre Adjudant Gerber de Saint Tropez.


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Sa célèbre séquence avec la 2 CV dans ''[[le Gendarme et les Gendarmettes]]'' a été transformée pour un film publicitaire [[Citroën]] en faveur de la « prime à la casse » en 2010.
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Au théâtre aussi, elle joue dans la pièce ''La Bonne adresse'' de [[Marc Camoletti (auteur)|Marc Camoletti]] en 1966. Par la suite, l'actrice obtient des petits rôles dans quelques films comme ''[[Playtime (film)|Playtime]]'' de [[Jacques Tati]] en tant que vendeuse de lunettes en 1967. ''[[Faites donc plaisir aux amis]]'' de [[Francis Rigaud]] en 1969 où elle joue la marraine avec Jean-Marc Thibault et Roger Pierre, puis le rôle d'une prostituée dans ''[[L'Auvergnat et l'Autobus]] ''de [[Guy Lefranc (réalisateur)|Guy Lefranc]] en 1969 avec Fernand Raynaud, une cliente dans'' [[Elle court, elle court la banlieue]]'' de Gérard Pirès en 1973.
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En 1973 aussi, elle joue dans le film ''Je ne sais rien, mais je dirai tout'' de et avec Pierre Richard.


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Au théâtre aussi, elle joue dans la pièce ''La Bonne adresse'' de [[Marc Camoletti (auteur)|Marc Camoletti]] en 1966. Par la suite, l'actrice obtient des petits rôles dans quelques films comme ''[[Playtime (film)|Playtime]]'' de [[Jacques Tati]] en tant que vendeuse de lunettes en 1967, ''[[Faites donc plaisir aux amis]]'' de [[Francis Rigaud]] en 1969 où elle joue la marraine avec [[Jean-Marc Thibault]] et [[Roger Pierre]], puis le rôle d'une prostituée dans ''[[L'Auvergnat et l'Autobus]] ''de [[Guy Lefranc (réalisateur)|Guy Lefranc]] en 1969 avec [[Fernand Raynaud]], une cliente dans'' [[Elle court, elle court la banlieue]]'' de [[Gérard Pirès]] en 1973.
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Pendant deux ans en 1972 et 1973, France Rumilly monte sur les planches pour ''Tu connais la musique ?'' de [[Robert Abirached]] à Dijon, à Saint-Étienne, à Nice et à Paris. L'année suivante, elle joue dans la pièce ''Le Tube'' de [[Françoise Dorin]]. Après avoir tourné dans ''le Gendarme et les extra-terrestres'' en 1979, elle revient sur les planches pour Tovaritch de Jacques Deval. Dans les années 1980, la carrière cinématographique de France Rumilly commence à s'essouffler. À l'exception du film ''le Gendarme et les gendarmettes'', en 1982, France Rumilly paraît décalée et peu à peu moins sollicitée.
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En 1973 aussi, elle joue dans le film ''[[Je sais rien, mais je dirai tout]]'' de et avec [[Pierre Richard]].


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Pendant deux ans en 1972 et 1973, France Rumilly monte sur les planches pour ''Tu connais la musique ?'' de [[Robert Abirached]] à Dijon, à Saint-Étienne, à Nice et à Paris. L'année suivante, elle joue dans la pièce ''Le Tube'' de [[Françoise Dorin]]. Après avoir tourné dans ''[[Le Gendarme et les Extra-terrestres]]'' en 1979, elle revient sur les planches pour ''Tovaritch'' de [[Jacques Deval]]. Dans les années 1980, la carrière cinématographique de France Rumilly commence à s'essouffler. À l'exception du film ''Le Gendarme et les Gendarmettes'' en [[1982 au cinéma|1982]] (où son personnage devient la mère supérieure Clotilde), France Rumilly paraît décalée et peu à peu moins sollicitée.
Cependant, France Rumilly joue quelques rôles pendant cette décennie avant d'arrêter le cinéma : elle interprète une fois de plus le rôle d'une religieuse dans ''Le facteur de Saint-Tropez'' de [[Richard Balducci]] en 1985 où elle tourne aux côtés de Michel Galabru et Paul Préboist. La même année, elle obtient un petit rôle dans le film de [[Josiane Balasko]], ''Sac de Nœuds''.


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Elle aura tourné dans 25 films entre 1962 et 1986, soit presque un film par an en moyenne. Il est vrai que son rôle de Sœur Clotilde a connu un succès qui a pu éclipser les autres possibilités de l'actrice, qui n'a pas eu l'occasion de tenir un premier rôle, ou un second rôle. Elle est inscrite dans les « seconds couteaux », c'est-à-dire des rôles de second plan.
Sa dernière apparition au cinéma date de 1986 pour'' [[Twist again à Moscou]] ''de [[Jean-Marie Poiré]] aux côtés de [[Bernard Blier]] et [[Philippe Noiret]].


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=== Vie personnelle ===
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La carrière cinématographique de France Rumilly est relativement courte, mais elle a tourné dans 25 films entre 1962 et 1986, soit presque un film par an en moyenne. Il est vrai que son rôle de Sœur Clotilde a connu un succès qui a pu éclipser les autres possibilités de l'actrice, qui n'a pas eu l'occasion de tenir un premier rôle, ou un second rôle. Elle est inscrite dans les « seconds couteaux », c'est-à-dire, des rôles de second plan.
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Elle est mariée, est mère d'une fille et grand-mère d'une petite-fille Ondine<ref>https://www.purepeople.com/article/le-gendarme-soeur-clotilde-qu-est-devenue-france-rumilly_a383996/1</ref>. Elle vit aujourd'hui à Paris.

Cependant, France Rumilly a tourné auprès de réalisateurs prestigieux comme Georges Lautner, Jacques Tati, Gérard Pirès, Jean-Marie Poiré sans oublier Jean Girault. France Rumilly a aussi donné la réplique à d'autres grands acteurs comme Jean Lefebvre et Michel Galabru, mais aussi Bernard Blier, Lino Ventura, Jacqueline Maillan, Claude Gensac, Philippe Noiret ou Pierre Richard. France Rumilly fut très populaire en France, entre 1964 et la fin des années 1980, mais généralement, le public, dans son immense majorité, ignorait son nom, ainsi que ses autres films, tout comme il ignorait qu'elle avait aussi une carrière au théâtre.

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== Vie personnelle ==
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Elle est mariée, est mère d'une fille et grand-mère d'une petite-fille<ref>https://www.purepeople.com/article/le-gendarme-soeur-clotilde-qu-est-devenue-france-rumilly_a383996/1</ref>. Elle vit aujourd'hui à Paris.


== Filmographie ==
== Filmographie ==
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* [[1965 au cinéma|1965]] : ''[[Le Gendarme à New York]]'' de [[Jean Girault]] : ''Sœur Clotilde''
* [[1965 au cinéma|1965]] : ''[[Le Gendarme à New York]]'' de [[Jean Girault]] : ''Sœur Clotilde''
* [[1966 au cinéma|1966]] : ''[[Ne nous fâchons pas]]'' de [[Georges Lautner]]
* [[1966 au cinéma|1966]] : ''[[Ne nous fâchons pas]]'' de [[Georges Lautner]]
* [[1966 au cinéma|1966]] : ''[[Le Grand Restaurant (film, 1966)|Le Grand Restaurant]]'' de [[Jacques Besnard]]
* [[1966 au cinéma|1966]] : ''[[Le Grand Restaurant (film, 1966)|Le Grand Restaurant]]'' de [[Jacques Besnard]] : la Baronne
* [[1966 au cinéma|1966]] : ''[[Monsieur le président-directeur général]]'' de [[Jean Girault]]
* [[1966 au cinéma|1966]] : ''[[Monsieur le président-directeur général]]'' de [[Jean Girault]]
* [[1966 au cinéma|1966]] : ''[[Le Solitaire passe à l'attaque]]'' de [[Ralph Habib]]
* [[1966 au cinéma|1966]] : ''[[Le Solitaire passe à l'attaque]]'' de [[Ralph Habib]]
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* [[1968 à la télévision|1968]] : ''[[Le Tribunal de l'impossible]]'' de [[Michel Subiela]] (série télévisée) (épisode ''Qui hantait le presbytère de Borley ?'') d'[[Alain Boudet (réalisateur)|Alain Boudet]] : Miss Swinberry
* [[1968 à la télévision|1968]] : ''[[Le Tribunal de l'impossible]]'' de [[Michel Subiela]] (série télévisée) (épisode ''Qui hantait le presbytère de Borley ?'') d'[[Alain Boudet (réalisateur)|Alain Boudet]] : Miss Swinberry
* [[1968 à la télévision|1968]] : ''[[Les Demoiselles de Suresnes]]'', série de [[Pierre Goutas]]
* [[1968 à la télévision|1968]] : ''[[Les Demoiselles de Suresnes]]'', série de [[Pierre Goutas]]
* [[1978 à la télévision|1978]] : ''[[Les Folies Offenbach]]'', épisode ''Le Passage des Princes'' de [[Michel Boisrond]]
* [[2013 à la télévision|2013]] : ''[[Un jour, un destin|Un jour, un destin - Louis de Funes, derrière le masque]]''
* [[2013 à la télévision|2013]] : ''[[Un jour, un destin|Un jour, un destin - Louis de Funes, derrière le masque]]''


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* [[1973 au théâtre|1973]] : ''Tu connais la musique ?'' de [[Robert Abirached]], mise en scène [[Dominique Houdart]], [[Théâtre de Nice]], [[Comédie de Saint-Étienne]], [[Théâtre national de l'Odéon]]
* [[1973 au théâtre|1973]] : ''Tu connais la musique ?'' de [[Robert Abirached]], mise en scène [[Dominique Houdart]], [[Théâtre de Nice]], [[Comédie de Saint-Étienne]], [[Théâtre national de l'Odéon]]
* [[1974 au théâtre|1974]] : ''Le Tube'' de [[Françoise Dorin]], mise en scène [[François Périer]], [[Théâtre Antoine]]
* [[1974 au théâtre|1974]] : ''Le Tube'' de [[Françoise Dorin]], mise en scène [[François Périer]], [[Théâtre Antoine]]
* [[1979 au théâtre|1979]] : ''[[Tovaritch]]'' de [[Jacques Deval]], mise en scène [[Jean Meyer (comédien)|Jean Meyer]], [[Théâtre des Célestins]], [[Théâtre de la Madeleine]]
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== Notes et références ==
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== Voir aussi ==
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=== Liens externes ===
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{{Palette|Gendarme de Saint-Tropez}}
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Version du 8 mai 2024 à 12:32

Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voir Rumilly.

France Rumilly
Description de cette image, également commentée ci-après
Représentation de France Rumilly costumée
pour Le Gendarme de Saint-Tropez.
Nom de naissance Marie-Françoise Suzanne Jeanne Rumilly
Naissance (85 ans)
Boulogne-Billancourt, Frankreich
Nationalité Française
Profession Actrice
Films notables Le Gendarme de Saint-Tropez

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Marie-Françoise Suzanne Jeanne Rumilly dite France Rumilly, née le à Boulogne-Billancourt, est une actrice française.

Elle est surtout connue pour son rôle de la religieuse « Sœur Clotilde » dans la série de films Le Gendarme de Saint-Tropez.

Biographie

Née en 1939 à Boulogne-Billancourt, France Rumilly effectue une bonne partie de ses études dans un couvent et à l'Institut Saint-Vincent-de-Paul[1]. Par la suite, elle suit les cours d'une école d'art dramatique et prépare les concours d'entrée quand elle est repérée par Jack Pinoteau lors d'une audition. À cette époque, ce réalisateur est principalement connu pour être le metteur en scène du film Le Triporteur qui donné sa célébrité à Darry Cowl, en 1957. Jack Pinoteau engage la comédienne en 1962, pour jouer la saynète intitulée « Le gros lot » dans le long-métrage Les Veinards, coréalisé avec Jean Girault et Philippe de Broca, où elle joue aux côtés de Louis de Funès, le rôle de sa fille, Mlle Danielle Beaurepaire.

Au cours de sa carrière elle incarne notamment le rôle récurrent de « Sœur Clotilde », religieuse en cornette et folle du volant, dans la série Le Gendarme. Les scènes où apparaît la Citroën 2 CV demeurent des moments cultes de cette série, les cascades pour lesquelles l'actrice est doublée étant orchestrées par Rémy Julienne.

Comme le soulignent certains critiques, ce personnage marque la carrière de France Rumilly où elle respire la joie de vivre et la bonne humeur. Considérée comme pétillante et un peu « fofolle », ce rôle tranche singulièrement avec l'image traditionnelle de discrétion et de retenue des religieuses; l'actrice n'hésitant pas à se tourner en dérision...

On la retrouve dans ce même rôle de religieuse de Saint-Tropez dans le film Le facteur de Saint-Tropez de Richard Balducci sorti en 1985 avec Paul Préboist dans le rôle principal. La même année, elle tient un petit rôle dans Sac de nœuds de Josiane Balasko.

Ses rôles de second plan sont souvent très brefs et son apparition ne dure généralement que quelques minutes dans ces films.

Ses autres apparitions les plus connues sont celles de films où Louis de Funès est à l'affiche, notamment dans Le Grand Restaurant (1966) où elle joue la baronne et son chien.

Elle tient aussi un petit rôle très bref mais remarqué dans Ne nous fâchons pas (1966) de Georges Lautner. La même année, elle tourne dans un film de son réalisateur fétiche, Jean Girault pour Monsieur le Président-directeur général avec cette fois ci comme partenaire Michel Galabru, le célèbre adjudant Gerber de Saint Tropez.

Twist again à Moscou (1986) de Jean-Marie Poiré reste à ce jour son dernier film, à 47 ans. Elle a aussi fait de la figuration dans de très nombreux films (+ de 200, entre 1960 et 1999).

Sa célèbre séquence avec la 2 CV dans le Gendarme et les Gendarmettes a été transformée pour un film publicitaire Citroën en faveur de la « prime à la casse » en 2010.

Au théâtre aussi, elle joue dans la pièce La Bonne adresse de Marc Camoletti en 1966. Par la suite, l'actrice obtient des petits rôles dans quelques films comme Playtime de Jacques Tati en tant que vendeuse de lunettes en 1967, Faites donc plaisir aux amis de Francis Rigaud en 1969 où elle joue la marraine avec Jean-Marc Thibault et Roger Pierre, puis le rôle d'une prostituée dans L'Auvergnat et l'Autobus de Guy Lefranc en 1969 avec Fernand Raynaud, une cliente dans Elle court, elle court la banlieue de Gérard Pirès en 1973. En 1973 aussi, elle joue dans le film Je sais rien, mais je dirai tout de et avec Pierre Richard.

Pendant deux ans en 1972 et 1973, France Rumilly monte sur les planches pour Tu connais la musique ? de Robert Abirached à Dijon, à Saint-Étienne, à Nice et à Paris. L'année suivante, elle joue dans la pièce Le Tube de Françoise Dorin. Après avoir tourné dans Le Gendarme et les Extra-terrestres en 1979, elle revient sur les planches pour Tovaritch de Jacques Deval. Dans les années 1980, la carrière cinématographique de France Rumilly commence à s'essouffler. À l'exception du film Le Gendarme et les Gendarmettes en 1982 (où son personnage devient la mère supérieure Clotilde), France Rumilly paraît décalée et peu à peu moins sollicitée.

Elle aura tourné dans 25 films entre 1962 et 1986, soit presque un film par an en moyenne. Il est vrai que son rôle de Sœur Clotilde a connu un succès qui a pu éclipser les autres possibilités de l'actrice, qui n'a pas eu l'occasion de tenir un premier rôle, ou un second rôle. Elle est inscrite dans les « seconds couteaux », c'est-à-dire des rôles de second plan.

Vie personnelle

Elle est mariée, est mère d'une fille et grand-mère d'une petite-fille Ondine[2]. Elle vit aujourd'hui à Paris.

Filmographie

Cinéma

Télévision

Théâtre

Notes et références

  1. ↑ Petit clin d’œil dans la série des Gendarmes : sœur Clotilde réside au Couvent de Saint-Vincent-de-Paul.
  2. ↑ https://www.purepeople.com/article/le-gendarme-soeur-clotilde-qu-est-devenue-france-rumilly_a383996/1

Voir aussi

Bibliographie

Liens externes

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