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« Jean Pisani-Ferry » : différence entre les versions

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'''Jean Pisani-Ferry''', né le {{date|28|juillet|1951}}, est un [[économiste]] [[France|français]].
'''Jean Pisani-Ferry''', né le {{date de naissance-|28|juillet|1951}} à [[Boulogne-Billancourt]] ([[Hauts-de-Seine]]), est un [[économiste]] [[France|français]].


Il est professeur de politique économique à l'[[Institut d'études politiques de Paris]], ''senior fellow'' à [[Bruegel (think tank)|Bruegel]]<ref>{{Lien web |langue=en |titre=Jean Pisani-Ferry |url=https://www.bruegel.org/people/jean-pisani-ferry |site=Bruegel {{!}} The Brussels-based economic think tank |date=2023-09-14 |consulté le=2023-09-19}}</ref> à Bruxelles et ''non-resident senior fellow'' au [[Peterson Institute for International Economics|Peterson Institute]]<ref>{{Lien web |langue=en |titre=Jean Pisani-Ferry {{!}} PIIE |url=https://www.piie.com/experts/senior-research-staff/jean-pisani-ferry |site=www.piie.com |date=2016-03-02 |consulté le=2023-09-19}}</ref> à Washington. Il est président de [[I4CE - Institute for Climate Economics|I4CE]]<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |titre=Gouvernance |url=https://www.i4ce.org/linstitut/gouvernance/ |site=I4CE |date=2022-04-27 |consulté le=2023-09-19}}</ref>.
Il est commissaire général de [[France Stratégie]], le Commissariat général à la stratégie et à la prospective du {{1er}} mai 2013 au 11 janvier 2017. Il est professeur de politique économique à [[Institut d'études politiques de Paris|Sciences Po Paris]] et d'économie et de politique publique à l'[[Hertie School]] à Berlin<ref>{{Lien web|titre = Jean Pisani-Ferry {{!}} Hertie School of Governance|url = http://www.hertie-school.org/pisani-ferry/|site = www.hertie-school.org|consulté le = 2015-05-08}}</ref>. Il est un soutien proche d'[[Emmanuel Macron]].

Il tient des chroniques mensuelles dans ''[[Le Monde]]'', [[Project Syndicate]] et [[Terra Nova (think tank)|Terra Nova]].

Il a été commissaire général de [[France Stratégie]], le Commissariat général à la stratégie et à la prospective du {{date-|1 mai 2013}} au {{date-|11 janvier 2017}}.

Il est directeur du pôle programme et idées d'[[Emmanuel Macron]] lors de la campagne présidentielle de 2017.


== Biographie ==
== Biographie ==


=== Jeunesse et études ===
Jean Pisani-Ferry est le fils d'[[Edgard Pisani]] (préfet puis ministre de l'agriculture jusqu'en 1966, membre du Club de Rome) et de [[Fresnette Pisani-Ferry|Fresnette Ferry]], sa deuxième épouse ; il est ainsi le petit-fils d'[[Abel Ferry]], neveu de [[Jules Ferry]], et en conséquence l'arrière-petit-neveu de ce dernier.
Jean Pisani-Ferry est le fils d'[[Edgard Pisani]] (préfet puis ministre de l'agriculture jusqu'en 1966, membre du Club de Rome) et de [[Fresnette Pisani-Ferry|Fresnette Ferry]], sa deuxième épouse. Il est ainsi par sa mère le petit-fils d'[[Abel Ferry]], neveu de [[Jules Ferry]], et en conséquence l'arrière-petit-neveu de ce dernier<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Jean Pisani-Ferry |url=https://lesjours.fr/personnages/jean-pisani-ferry/ |site=Les Jours |consulté le=2022-10-29}}</ref>.


Jean Pisani-Ferry est diplômé de [[École supérieure d'électricité|Supélec]] (1973) et titulaire d'un [[Diplôme d'études approfondies|DEA]] de [[mathématiques]] (1974) de l'[[Université Paris-Descartes|université Paris V]]. Il suit également une formation en [[Sciences économiques|économie]] au [[Groupe des écoles nationales d'économie et statistique|Centre d'études des programmes économiques (CEPE)]] de 1974 à 1977<ref>{{Article|langue=english|auteur1=|titre=Pisany Ferry CV|périodique=cv|date=2005|issn=|lire en ligne=http://pisani-ferry.typepad.com/files/cvalong.pdf|pages=}}</ref>.
Jean Pisani-Ferry est diplômé de l'[[École supérieure d'électricité]] en 1973 et est titulaire d'un [[Diplôme d'études approfondies|DEA]] de [[mathématiques]] (1974) de l'[[Université Paris-Descartes|université Paris V]]. Il suit également une formation en [[Sciences économiques|économie]] au [[Groupe des écoles nationales d'économie et statistique|Centre d'études des programmes économiques (CEPE)]] de 1974 à 1977<ref>{{Article|langue=english|auteur1=|titre=Pisany Ferry CV|périodique=cv|date=2005|issn=|lire en ligne=http://pisani-ferry.typepad.com/files/cvalong.pdf|pages=}}</ref>.


=== Parcours professionnel ===
Il a été directeur du [[Centre d'études prospectives et d'informations internationales]], conseiller économique de [[Dominique Strauss-Kahn]] et de [[Christian Sautter]] au ministère de l'Économie, des Finances et de l'Industrie, président délégué du [[Conseil d'analyse économique]], expert pour la [[Commission européenne]] et le [[Fonds monétaire international|FMI]] et professeur à l'[[École polytechnique (France)|École polytechnique]] ainsi qu'à l'[[Université libre de Bruxelles]]. Il a également été actionnaire et membre du comité de rédaction de la revue Alternatives Economiques<ref>{{Ouvrage|langue=Français|auteur1=Emmanuel Ratier|titre=Encyclopédie politique française|passage=|lieu=|éditeur=Faits & Documents|date=1992|pages totales=|isbn=|lire en ligne=}}</ref>.
Il a été directeur du [[Centre d'études prospectives et d'informations internationales]] entre 1992 et 1997<ref>http://www.cepii.fr/PDF_PUB/autres/brevehistoireCEPII.pdf</ref>.


Il est ensuite conseiller économique de [[Dominique Strauss-Kahn]] et de [[Christian Sautter]] au ministère de l'Économie, des Finances et de l'Industrie<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Macron marque un point avec le renfort de Pisani-Ferry |url=https://www.lesechos.fr/2017/01/macron-marque-un-point-avec-le-renfort-de-pisani-ferry-158626 |site=Les Echos |date=2017-01-11 |consulté le=2022-10-29}}</ref>.
De {{date||janvier|2005}} à avril 2013, il est directeur du [[think tank]] pro-européen [[Bruegel (think tank)|Bruegel]]<ref name="cnews">[http://www.cnewsmatin.fr/france/2017-05-18/tout-savoir-sur-jean-pisani-ferry-755132 Tout savoir sur Jean Pisani-Ferry], cnewsmatin.fr, 18 mai 2017</ref>. Il est aussi membre du [[Cercle des économistes]], membre (juillet 2006) du [[conseil d'administration]] du [[think tank]] ''[[Notre Europe]]'' fondé par [[Jacques Delors]] en 1996, membre du [[Conseil d'analyse économique|CAE]], [[professeur associé (France)|professeur associé]] à l’[[Université Paris-Dauphine]] et vice-président de l'association française de science économique (AFSE). Il est membre du Conseil d'orientation du [[think tank]] ''En temps réel''<ref>[http://www.entempsreel.com/%C3%A9quipe Composition du conseil d'orientation]</ref>. Il est également membre du conseil scientifique de la [[fondation Jean-Jaurès]], proche du [[Parti socialiste (France)|Parti socialiste]]<ref name="cnews"/>.


En 2001, il est nommé président délégué du [[Conseil d'analyse économique]]<ref>{{Lien web |titre=Anciens membres |url=https://www.cae-eco.fr/p-anciens-membres |site=www.cae-eco.fr |consulté le=2023-09-19}}</ref>. Au niveau européen, il est expert pour la [[Commission européenne]] et le [[Fonds monétaire international|FMI]].
Il préside la fondation [[École supérieure d'électricité|Supélec]] entre 2005 et 2011.


De {{date||janvier|2005}} à {{date-|avril 2013}}, il est fondateur et directeur du [[think tank]] pro-européen [[Bruegel (think tank)|Bruegel]]<ref name="cnews">[http://www.cnewsmatin.fr/france/2017-05-18/tout-savoir-sur-jean-pisani-ferry-755132 Tout savoir sur Jean Pisani-Ferry], cnewsmatin.fr, 18 mai 2017</ref>.
Il est l'un des artisans de la candidature de [[Dominique Strauss-Kahn]] à la présidentielle de 2011 et contribue aux programmes de [[Lionel Jospin]] en 2002 et de [[François Hollande]] en 2012<ref>[http://www.lalibre.be/actu/personnalite/jean-pisani-ferry-l-architecte-du-programme-d-emmanuel-macron-58b86d0ecd708ea6c0f05ee3 Jean Pisani-Ferry, l'architecte du programme d'Emmanuel Macron], lalibre.be, 3 mars 2017</ref>.


Il se présente le {{date|31|janvier|2013}} comme candidat à la direction de [[Institut d'études politiques de Paris|Sciences Po Paris]], mais le poste échoit finalement à [[Frédéric Mion]].
Il se présente le {{date|31|janvier|2013}} comme candidat à la direction de [[Institut d'études politiques de Paris|Sciences Po Paris]], mais le poste échoit finalement à [[Frédéric Mion]]<ref>{{Lien web |langue=fr |prénom=le |nom=figaro |titre=Sciences Po : les premiers noms des candidats circulent |url=https://etudiant.lefigaro.fr/les-news/actu/detail/article/sciences-po-les-premiers-noms-des-candidats-circulent-1010/ |site=Le Figaro Etudiant |consulté le=2022-10-29}}</ref>.


Il est, durant deux mois (mars-avril 2013), membre du [[Haut Conseil des finances publiques]].
Il est, durant deux mois (mars-{{date-|avril 2013}}), membre du [[Haut Conseil des finances publiques]]<ref>{{Lien web |langue=fr |prénom=Le Point |nom= |titre=Aglietta et Pisani-Ferry nommés au Haut Conseil des finances publiques |url=https://www.lepoint.fr/economie/aglietta-et-pisani-ferry-nommes-au-haut-conseil-des-finances-publiques-28-02-2013-1634413_28.php |site=Le Point |date=2013-02-28 |consulté le=2022-10-29}}</ref>.


Il est nommé [[Commissariat général à la stratégie et à la prospective|commissaire général à la stratégie et à la prospective]] le {{date|1|mai|2013}}<ref>[http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2013/04/24/97002-20130424FILWWW00456-j-pisani-ferry-est-commissaire-a-la-strategie.php Pisani-Ferry commissaire à la stratégie], ''[[Le Figaro]]'', 24 avril 2013.</ref>.
Il est nommé [[Commissariat général à la stratégie et à la prospective|commissaire général à la stratégie et à la prospective]] de [[France Stratégie]] le {{date|1|mai|2013}}<ref>[http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2013/04/24/97002-20130424FILWWW00456-j-pisani-ferry-est-commissaire-a-la-strategie.php Pisani-Ferry commissaire à la stratégie], ''[[Le Figaro]]'', 24 avril 2013.</ref>.


Le {{date|25|juillet|2013}}, Jean Pisani-Ferry est nommé président du comité de suivi du [[crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi]] par le gouvernement<ref>{{Article|prénom1=Gaspard|nom1=Dhellemmes|titre=Suivi du CICE : "Un travail de fond qui prendra des années"|périodique=Le Journal du dimanche|lien périodique=Le Journal du dimanche|jour=26|mois=7|année=2013|url=http://www.lejdd.fr/Economie/Actualite/Jean-Pisani-Ferry-sur-le-suivi-du-CICE-Un-travail-de-fond-qui-prendra-des-annees-620931}}</ref>{{,}}<ref>[http://www.leparisien.fr/economie/le-cice-peu-d-emplois-et-pas-d-investissement-29-09-2016-6159687.php Le CICE : peu d'emplois et pas d'investissement], leparisien.fr, 29 septembre 2016</ref>.
Le {{date|25|juillet|2013}}, Jean Pisani-Ferry est nommé président du comité de suivi du [[crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi]] par le gouvernement<ref>{{Article|prénom1=Gaspard|nom1=Dhellemmes|titre=Suivi du CICE : "Un travail de fond qui prendra des années"|périodique=Le Journal du dimanche|lien périodique=Le Journal du dimanche|jour=26|mois=7|année=2013|url=http://www.lejdd.fr/Economie/Actualite/Jean-Pisani-Ferry-sur-le-suivi-du-CICE-Un-travail-de-fond-qui-prendra-des-annees-620931}}</ref>{{,}}<ref>[http://www.leparisien.fr/economie/le-cice-peu-d-emplois-et-pas-d-investissement-29-09-2016-6159687.php Le CICE : peu d'emplois et pas d'investissement], leparisien.fr, 29 septembre 2016</ref>.


Le {{date|11|janvier|2017}}, il donne sa démission de [[France Stratégie]] pour rejoindre l'équipe de campagne d'[[Emmanuel Macron]]<ref>{{Article|langue=fr-FR|titre=Jean Pisani-Ferry rejoint Emmanuel Macron pour diriger son projet|périodique=lesechos.fr|date=2017-01-11|lire en ligne=https://www.lesechos.fr/elections/emmanuel-macron/0211680774199-jean-pisani-ferry-rejoint-emmanuel-macron-pour-diriger-son-projet-2056275.php|consulté le=2017-01-11}}</ref>, qu'il côtoie au sein du [[think tank]] « En temps réel »<ref>{{Lien web |auteur=Mathieu Magnaudeix |titre=A l’Assemblée, le pouvoir installe ses têtes |url=https://www.mediapart.fr/journal/france/270617/l-assemblee-le-pouvoir-installe-ses-tetes |date=27 juin 2017 |site=[[Mediapart]].fr |consulté le=28 juin 2017}}</ref>. Il est chargé du « projet de transformation » du mouvement et de son cadrage budgétaire<ref name="Huma0117"/>. Il est l'un des principaux inspirateurs de la réforme du droit du travail promise par Emmanuel Macron lors de sa campagne<ref name="Tribu">{{Lien web |auteur=Pierre de Gasquet |titre=Les Ferracci, une tribu macroniste |url=https://www.lesechos.fr/week-end/business-story/enquetes/030430056136-les-ferracci-une-tribu-en-marche-2100644.php# |date=7 juillet 2017 |site=lesechos.fr |consulté le=8 juillet 2017}}</ref>.
Le {{date|11|janvier|2017}}, il donne sa démission de [[France Stratégie]] pour rejoindre l'équipe de campagne d'[[Emmanuel Macron]]<ref>{{Article|langue=fr-FR|titre=Jean Pisani-Ferry rejoint Emmanuel Macron pour diriger son projet|périodique=lesechos.fr|date=2017-01-11|lire en ligne=https://www.lesechos.fr/elections/emmanuel-macron/0211680774199-jean-pisani-ferry-rejoint-emmanuel-macron-pour-diriger-son-projet-2056275.php|consulté le=2017-01-11}}</ref>, qu'il côtoie au sein du [[think tank]] « En temps réel »<ref>{{Lien web |auteur=Mathieu Magnaudeix |titre=A l’Assemblée, le pouvoir installe ses têtes |url=https://www.mediapart.fr/journal/france/270617/l-assemblee-le-pouvoir-installe-ses-tetes |date=27 juin 2017 |site=[[Mediapart]].fr |consulté le=28 juin 2017}}</ref>. Il en devient le directeur du programme<ref>{{Article|langue=fr|titre=Macron muscle son équipe avec Jean Pisani-Ferry et Laurence Haïm|périodique=Le Monde.fr|date=2017-01-11|lire en ligne=https://www.lemonde.fr/politique/article/2017/01/11/macron-muscle-son-equipe-de-campagne_5060749_823448.html|consulté le=2023-09-19}}</ref>. Il est l'un des principaux inspirateurs de la réforme du droit du travail promise par Emmanuel Macron lors de sa campagne<ref name="Tribu">{{Lien web |auteur=Pierre de Gasquet |titre=Les Ferracci, une tribu macroniste |url=https://www.lesechos.fr/week-end/business-story/enquetes/030430056136-les-ferracci-une-tribu-en-marche-2100644.php# |date=7 juillet 2017 |site=lesechos.fr |consulté le=8 juillet 2017}}</ref>.


Début juillet 2017, il est nommé coordinateur d'un « grand plan d’investissement de 50 milliards d’euros dans les domaines de la transition écologique, du développement, des compétences, de la santé, des transports, de l’agriculture et de la modernisation de l’État », une des principales mesures du programme d’En marche<ref>[https://www.lemonde.fr/politique/article/2017/07/05/un-plan-d-investissement-de-50-milliards-d-euros-qui-reste-a-financer_5156034_823448.html Un plan d’investissement de 50 milliards d’euros… qui reste à financer], lemonde.fr, 5 juillet 2017</ref> !
Début {{date-|juillet 2017}}, il est nommé coordinateur d'un « grand plan d’investissement de 50 milliards d’euros dans les domaines de la transition écologique, du développement, des compétences, de la santé, des transports, de l’agriculture et de la modernisation de l’État », une des principales mesures du programme d’En marche<ref>[https://www.lemonde.fr/politique/article/2017/07/05/un-plan-d-investissement-de-50-milliards-d-euros-qui-reste-a-financer_5156034_823448.html Un plan d’investissement de 50 milliards d’euros… qui reste à financer], lemonde.fr, 5 juillet 2017</ref>.


En 2023, il remet à la Première ministre [[Élisabeth Borne|Elisabeth Borne]], un rapport sur les incidences économiques de l'action pour le climat<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Les incidences économiques de l’action pour le climat |url=https://www.strategie.gouv.fr/publications/incidences-economiques-de-laction-climat |site=www.strategie.gouv.fr |consulté le=2023-09-19}}</ref>.
Très proche d'Emmanuel Macron, il signe cependant en janvier 2018 une lettre ouverte au président de la République, très critique sur la politique migratoire du gouvernement, et l'appelle six mois plus tard à revoir sa politique {{citation|déséquilibrée}} et {{citation|indifférente à la question sociale}}, dans une note cosignée avec [[Philippe Aghion]] et [[Philippe Martin (économiste)|Philippe Martin]]<ref>{{Lien web |auteur=Ellen Salvi |titre=Après l’«Aquarius», la «honte» gagne le premier cercle d’Emmanuel Macron |url=https://www.mediapart.fr/journal/france/220618/apres-l-aquarius-la-honte-gagne-le-premier-cercle-d-emmanuel-macron |date=22 juin 2018 |site=[[Mediapart]] |consulté le=24 juin 2018}}.</ref>. Premier choix d'Emmanuel Macron pour occuper le poste de [[Haut-commissaire à la réforme des retraites]] {{incise|finalement attribué à [[Jean-Paul Delevoye]]}}, il décline la proposition car plutôt que d'être rattaché au [[Ministère des Solidarités et de la Santé]], il souhaite dépendre du Premier ministre, considérant que {{cita|le sujet est interministériel}}<ref>{{Lien web |auteur1=Erwan Bruckert |auteur2=Hugo Domenach |titre=Delevoye, l'inéluctable démission ! |url=https://www.lepoint.fr/politique/delevoye-l-ineluctable-demission-16-12-2019-2353366_20.php |date=16 décembre 2019 |site=lepoint.fr |consulté le= 16 décembre 2019}}.</ref>.


Il est aussi membre du [[Cercle des économistes]], membre ({{date-|juillet 2006}}) du [[conseil d'administration]] du [[think tank]] ''[[Notre Europe]]'' fondé par [[Jacques Delors]] en 1996, Il est membre du Conseil d'orientation du [[think tank]] ''En temps réel''<ref>[http://www.entempsreel.com/%C3%A9quipe Composition du conseil d'orientation]</ref>.
== Idées et positionnement ==

Présenté comme le « plus Bruxellois des économistes de gauche »<ref name="Lachèvre">Cyrille Lachèvre, [https://www.lopinion.fr/edition/economie/jean-pisani-ferry-retour-en-grace-d-ex-strauss-kahnien-3102 Jean Pisani-Ferry : Retour en grâce d'un ex strauss-kahnien], lopinion.fr, 19 août 2013</ref>, Jean Pisani-Ferry est rangé parmi les partisans du [[social-libéralisme]] dans la continuité de [[Dominique Strauss-Kahn]]<ref name="Huma0117">{{Lien web |langue= |auteur= |titre=En marche ! Un social-libéral pour piloter le projet de Macron |url=https://www.humanite.fr/en-marche-un-social-liberal-pour-piloter-le-projet-de-macron-630250 |date=12 janvier 2017 |site=[[L'Humanité]].fr |consulté le=12 janvier 2017}}.</ref>{{,}}<ref name="Lachèvre"/>.
Il a enseigné à l'[[École polytechnique (France)|École polytechnique]], l'[[Université libre de Bruxelles]], à l'école Centrale, il a été [[professeur associé (France)|professeur associé]] à l’[[Université Paris-Dauphine]], professeur d'économie et de politiques publiques à l'[[Hertie School]] à Berlin<ref>{{Lien web |titre=Jean Pisani-Ferry {{!}} Hertie School of Governance |url=http://www.hertie-school.org/pisani-ferry/ |site=www.hertie-school.org |consulté le=2015-05-08}}</ref>et Président du Jury d'économie à l'[[École nationale d'administration (France)|ENA]]. Il a été titulaire de la chaire [[Tommaso Padoa-Schioppa]] à l' [[Institut universitaire européen|Institut Universitaire Européen]].

Il a été membre du [[Conseil d'analyse économique|CAE]], président de l'association française de science économique (AFSE), président de la fondation [[École supérieure d'électricité|Supélec]] entre 2005 et 2011<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Jean Pisany-Ferry prend la succession de Thierry Breton à la présidence... |url=https://www.aefinfo.fr/depeche/407681-jean-pisany-ferry-prend-la-succession-de-thierry-breton-a-la-presidence-de-la-fondation-supelec-euromed-marseille-adhere-a-global-compact |site=www.aefinfo.fr |consulté le=2022-10-29}}</ref>. Il a également été actionnaire et membre du comité de rédaction de la revue Alternatives Economiques<ref>{{Ouvrage|langue=Français|auteur1=Emmanuel Ratier|titre=Encyclopédie politique française|passage=|lieu=|éditeur=Faits & Documents|date=1992|pages totales=|isbn=|lire en ligne=}}</ref>.Il a été également membre du conseil scientifique de la [[fondation Jean-Jaurès]], proche du [[Parti socialiste (France)|Parti socialiste]]<ref name="cnews" />. Il a été membre du Conseil de Surveillance du Groupe [[Caisse des dépôts et consignations|Caisse des dépôts]].

== Prises de position ==

=== Positions politiques et économiques ===
Présenté comme le « plus Bruxellois des économistes de gauche »<ref name="Lachèvre">Cyrille Lachèvre, [https://www.lopinion.fr/edition/economie/jean-pisani-ferry-retour-en-grace-d-ex-strauss-kahnien-3102 Jean Pisani-Ferry : Retour en grâce d'un ex strauss-kahnien], lopinion.fr, 19 août 2013</ref>, Jean Pisani-Ferry est rangé parmi les partisans du [[social-libéralisme]] dans la continuité de [[Dominique Strauss-Kahn]]<ref name="Huma0117">{{Lien web |langue= |auteur= |titre=En marche ! Un social-libéral pour piloter le projet de Macron |url=https://www.humanite.fr/en-marche-un-social-liberal-pour-piloter-le-projet-de-macron-630250 |date=12 janvier 2017 |site=[[L'Humanité]].fr |consulté le=12 janvier 2017}}.</ref>{{,}}<ref name="Lachèvre" />.

Il est l'un des artisans de la candidature de [[Dominique Strauss-Kahn]] à la présidentielle de 2012 et contribue aux programmes de [[Lionel Jospin]] en 2002 et de [[François Hollande]] en 2012<ref>[http://www.lalibre.be/actu/personnalite/jean-pisani-ferry-l-architecte-du-programme-d-emmanuel-macron-58b86d0ecd708ea6c0f05ee3 Jean Pisani-Ferry, l'architecte du programme d'Emmanuel Macron], lalibre.be, 3 mars 2017</ref>.

Très proche d'Emmanuel Macron, il signe cependant en {{date-|janvier 2018}} une lettre ouverte au président de la République, très critique sur la politique migratoire du gouvernement, et l'appelle six mois plus tard à revoir sa politique {{citation|déséquilibrée}} et {{citation|indifférente à la question sociale}}, dans une note cosignée avec [[Philippe Aghion]] et [[Philippe Martin (économiste)|Philippe Martin]]<ref>{{Lien web |auteur=Ellen Salvi |titre=Après l’«Aquarius», la «honte» gagne le premier cercle d’Emmanuel Macron |url=https://www.mediapart.fr/journal/france/220618/apres-l-aquarius-la-honte-gagne-le-premier-cercle-d-emmanuel-macron |site=[[Mediapart]] |date=22 juin 2018 |consulté le=24 juin 2018}}.</ref>. Premier choix d'Emmanuel Macron pour occuper le poste de [[Haut-commissaire à la réforme des retraites]] {{incise|finalement attribué à [[Jean-Paul Delevoye]]}}, il décline la proposition car plutôt que d'être rattaché au [[Ministère des Solidarités et de la Santé]], il souhaite dépendre du Premier ministre, considérant que {{cita|le sujet est interministériel}}<ref>{{Lien web |auteur1=Erwan Bruckert |auteur2=Hugo Domenach |titre=Delevoye, l'inéluctable démission ! |url=https://www.lepoint.fr/politique/delevoye-l-ineluctable-demission-16-12-2019-2353366_20.php |site=lepoint.fr |date=16 décembre 2019 |consulté le=16 décembre 2019}}.</ref>.


Il est l'instigateur de plusieurs mesures phares proposées par Emmanuel Macron : parmi celles-ci, le transfert d'une partie du revenu des retraités vers les salariés par le biais d'une augmentation de la [[Contribution sociale généralisée|CSG]] devant être compensée pour la plupart des salariés par une suppression des cotisations chômage et maladie<ref>Virginie Pradel, « [https://www.contrepoints.org/2017/05/31/290787-legislatives-hausse-de-csg-perdre-emmanuel-macron Législatives : la hausse de la CSG peut-elle perdre Emmanuel Macron ?] », ''contrepoints.org'', 31 mai 2017.</ref>.
Il est l'instigateur de plusieurs mesures phares proposées par Emmanuel Macron : parmi celles-ci, le transfert d'une partie du revenu des retraités vers les salariés par le biais d'une augmentation de la [[Contribution sociale généralisée|CSG]] devant être compensée pour la plupart des salariés par une suppression des cotisations chômage et maladie<ref>Virginie Pradel, « [https://www.contrepoints.org/2017/05/31/290787-legislatives-hausse-de-csg-perdre-emmanuel-macron Législatives : la hausse de la CSG peut-elle perdre Emmanuel Macron ?] », ''contrepoints.org'', 31 mai 2017.</ref>.

== Décorations ==

* {{Déco Officier de la Légion d'honneur}} (2023)<ref>{{Ouvrage|titre=Décret du 13 juillet 2023 portant promotion et nomination dans l'ordre national de la Légion d'honneur|lire en ligne=https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000047826002|consulté le=2024-04-23}}</ref>, Chevalier (2007)
* {{Déco Officier de l'ordre national du Mérite}} (2013)


== Ouvrages ==
== Ouvrages ==
* ''L'Épreuve américaine'' : ''Les États-Unis et le libéralisme'', Syros (collection : Alternatives économiques), 1988 {{ISBN|2-86738-317-X}}
* ''L'Épreuve américaine'' : ''Les États-Unis et le libéralisme'', Syros, collection « Alternatives économiques », 1988 {{ISBN|2-86738-317-X}}
* ''La Bonne aventure'' : ''Le plein emploi, le marché, la gauche'', La Découverte (collection : Cahiers libres), 2001, [[Prix du livre d'économie]] {{ISBN| 978-2-7071-3507-0}}
* ''La Bonne aventure'' : ''Le plein emploi, le marché, la gauche'', La Découverte, collection « Cahiers libres », 2001, [[Prix du livre d'économie]] {{ISBN| 978-2-7071-3507-0}}
* Avec [[Olivier Blanchard]] et [[Charles Wyplosz]], ''L'Europe déclassée'', Flammarion, 2005 {{ISBN|2-08-210503-2}}
* Avec [[Olivier Blanchard]] et [[Charles Wyplosz]], ''L'Europe déclassée'', Flammarion, 2005 {{ISBN|2-08-210503-2}}
* ''Le Réveil des démons : La Crise de l'euro et comment nous en sortir'', Fayard, 2011 {{ISBN|9782213668222}}
* ''Le Réveil des démons : La Crise de l'euro et comment nous en sortir'', Fayard, 2011 {{ISBN|9782213668222}}
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=== Liens externes ===
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* [http://pisani-ferry.typepad.com/ Site personnel]
* [http://www.cae.gouv.fr/membres/Pisani.pdf Biographie détaillée]


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Jean Pisani-Ferry
Jean Pisani-Ferry en janvier 2016.
Fonctions
Commissaire général (d)
France Stratégie
-
Directeur (d)
Bruegel
-
Guntram Wolff (en)
Biographie
Naissance
Nom de naissance
Jean François Abel Pisany-FerryVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Domicile
Formation
Activités
Père
Mère
Fratrie
Francis Pisani
Édouard Pisani-Ferry (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Site web
Distinctions

Jean Pisani-Ferry, né le à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), est un économiste français.

Il est professeur de politique économique à l'Institut d'études politiques de Paris, senior fellow à Bruegel[1] à Bruxelles et non-resident senior fellow au Peterson Institute[2] à Washington. Il est président de I4CE[3].

Il tient des chroniques mensuelles dans Le Monde, Project Syndicate et Terra Nova.

Il a été commissaire général de France Stratégie, le Commissariat général à la stratégie et à la prospective du au .

Il est directeur du pôle programme et idées d'Emmanuel Macron lors de la campagne présidentielle de 2017.

Jeunesse et études

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Jean Pisani-Ferry est le fils d'Edgard Pisani (préfet puis ministre de l'agriculture jusqu'en 1966, membre du Club de Rome) et de Fresnette Ferry, sa deuxième épouse. Il est ainsi par sa mère le petit-fils d'Abel Ferry, neveu de Jules Ferry, et en conséquence l'arrière-petit-neveu de ce dernier[4].

Jean Pisani-Ferry est diplômé de l'École supérieure d'électricité en 1973 et est titulaire d'un DEA de mathématiques (1974) de l'université Paris V. Il suit également une formation en économie au Centre d'études des programmes économiques (CEPE) de 1974 à 1977[5].

Parcours professionnel

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Il a été directeur du Centre d'études prospectives et d'informations internationales entre 1992 et 1997[6].

Il est ensuite conseiller économique de Dominique Strauss-Kahn et de Christian Sautter au ministère de l'Économie, des Finances et de l'Industrie[7].

En 2001, il est nommé président délégué du Conseil d'analyse économique[8]. Au niveau européen, il est expert pour la Commission européenne et le FMI.

De à , il est fondateur et directeur du think tank pro-européen Bruegel[9].

Il se présente le comme candidat à la direction de Sciences Po Paris, mais le poste échoit finalement à Frédéric Mion[10].

Il est, durant deux mois (mars-), membre du Haut Conseil des finances publiques[11].

Il est nommé commissaire général à la stratégie et à la prospective de France Stratégie le [12].

Le , Jean Pisani-Ferry est nommé président du comité de suivi du crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi par le gouvernement[13],[14].

Le , il donne sa démission de France Stratégie pour rejoindre l'équipe de campagne d'Emmanuel Macron[15], qu'il côtoie au sein du think tank « En temps réel »[16]. Il en devient le directeur du programme[17]. Il est l'un des principaux inspirateurs de la réforme du droit du travail promise par Emmanuel Macron lors de sa campagne[18].

Début , il est nommé coordinateur d'un « grand plan d’investissement de 50 milliards d’euros dans les domaines de la transition écologique, du développement, des compétences, de la santé, des transports, de l’agriculture et de la modernisation de l’État », une des principales mesures du programme d’En marche[19].

En 2023, il remet à la Première ministre Elisabeth Borne, un rapport sur les incidences économiques de l'action pour le climat[20].

Il est aussi membre du Cercle des économistes, membre () du conseil d'administration du think tank Notre Europe fondé par Jacques Delors en 1996, Il est membre du Conseil d'orientation du think tank En temps réel[21].

Il a enseigné à l'École polytechnique, l'Université libre de Bruxelles, à l'école Centrale, il a été professeur associé à l’Université Paris-Dauphine, professeur d'économie et de politiques publiques à l'Hertie School à Berlin[22]et Président du Jury d'économie à l'ENA. Il a été titulaire de la chaire Tommaso Padoa-Schioppa à l' Institut Universitaire Européen.

Il a été membre du CAE, président de l'association française de science économique (AFSE), président de la fondation Supélec entre 2005 et 2011[23]. Il a également été actionnaire et membre du comité de rédaction de la revue Alternatives Economiques[24].Il a été également membre du conseil scientifique de la fondation Jean-Jaurès, proche du Parti socialiste[9]. Il a été membre du Conseil de Surveillance du Groupe Caisse des dépôts.

Prises de position

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Positions politiques et économiques

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Présenté comme le « plus Bruxellois des économistes de gauche »[25], Jean Pisani-Ferry est rangé parmi les partisans du social-libéralisme dans la continuité de Dominique Strauss-Kahn[26],[25].

Il est l'un des artisans de la candidature de Dominique Strauss-Kahn à la présidentielle de 2012 et contribue aux programmes de Lionel Jospin en 2002 et de François Hollande en 2012[27].

Très proche d'Emmanuel Macron, il signe cependant en une lettre ouverte au président de la République, très critique sur la politique migratoire du gouvernement, et l'appelle six mois plus tard à revoir sa politique « déséquilibrée » et « indifférente à la question sociale », dans une note cosignée avec Philippe Aghion et Philippe Martin[28]. Premier choix d'Emmanuel Macron pour occuper le poste de Haut-commissaire à la réforme des retraites — finalement attribué à Jean-Paul Delevoye —, il décline la proposition car plutôt que d'être rattaché au Ministère des Solidarités et de la Santé, il souhaite dépendre du Premier ministre, considérant que « le sujet est interministériel »[29].

Il est l'instigateur de plusieurs mesures phares proposées par Emmanuel Macron : parmi celles-ci, le transfert d'une partie du revenu des retraités vers les salariés par le biais d'une augmentation de la CSG devant être compensée pour la plupart des salariés par une suppression des cotisations chômage et maladie[30].

Décorations

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Notes et références

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  1. (en) « Jean Pisani-Ferry », sur Bruegel | The Brussels-based economic think tank, (consulté le )
  2. (en) « Jean Pisani-Ferry | PIIE », sur www.piie.com, (consulté le )
  3. « Gouvernance », sur I4CE, (consulté le )
  4. « Jean Pisani-Ferry », sur Les Jours (consulté le )
  5. (en) « Pisany Ferry CV », cv,‎ (lire en ligne)
  6. http://www.cepii.fr/PDF_PUB/autres/brevehistoireCEPII.pdf
  7. « Macron marque un point avec le renfort de Pisani-Ferry », sur Les Echos, (consulté le )
  8. « Anciens membres », sur www.cae-eco.fr (consulté le )
  9. a et b Tout savoir sur Jean Pisani-Ferry, cnewsmatin.fr, 18 mai 2017
  10. le figaro, « Sciences Po : les premiers noms des candidats circulent », sur Le Figaro Etudiant (consulté le )
  11. « Aglietta et Pisani-Ferry nommés au Haut Conseil des finances publiques », sur Le Point, (consulté le )
  12. Pisani-Ferry commissaire à la stratégie, Le Figaro, 24 avril 2013.
  13. Gaspard Dhellemmes, « Suivi du CICE : "Un travail de fond qui prendra des années" », Le Journal du dimanche,‎ (lire en ligne)
  14. Le CICE : peu d'emplois et pas d'investissement, leparisien.fr, 29 septembre 2016
  15. « Jean Pisani-Ferry rejoint Emmanuel Macron pour diriger son projet », lesechos.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  16. Mathieu Magnaudeix, « A l’Assemblée, le pouvoir installe ses têtes », sur Mediapart.fr, (consulté le )
  17. « Macron muscle son équipe avec Jean Pisani-Ferry et Laurence Haïm », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  18. Pierre de Gasquet, « Les Ferracci, une tribu macroniste », sur lesechos.fr, (consulté le )
  19. Un plan d’investissement de 50 milliards d’euros… qui reste à financer, lemonde.fr, 5 juillet 2017
  20. « Les incidences économiques de l’action pour le climat », sur www.strategie.gouv.fr (consulté le )
  21. Composition du conseil d'orientation
  22. « Jean Pisani-Ferry | Hertie School of Governance », sur www.hertie-school.org (consulté le )
  23. « Jean Pisany-Ferry prend la succession de Thierry Breton à la présidence... », sur www.aefinfo.fr (consulté le )
  24. Emmanuel Ratier, Encyclopédie politique française, Faits & Documents,
  25. a et b Cyrille Lachèvre, Jean Pisani-Ferry : Retour en grâce d'un ex strauss-kahnien, lopinion.fr, 19 août 2013
  26. « En marche ! Un social-libéral pour piloter le projet de Macron », sur L'Humanité.fr, (consulté le ).
  27. Jean Pisani-Ferry, l'architecte du programme d'Emmanuel Macron, lalibre.be, 3 mars 2017
  28. Ellen Salvi, « Après l’«Aquarius», la «honte» gagne le premier cercle d’Emmanuel Macron », sur Mediapart, (consulté le ).
  29. Erwan Bruckert et Hugo Domenach, « Delevoye, l'inéluctable démission ! », sur lepoint.fr, (consulté le ).
  30. Virginie Pradel, « Législatives : la hausse de la CSG peut-elle perdre Emmanuel Macron ? », contrepoints.org, 31 mai 2017.
  31. Décret du 13 juillet 2023 portant promotion et nomination dans l'ordre national de la Légion d'honneur (lire en ligne)

Liens externes

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