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« Aigue-marine » : différence entre les versions

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→‎Synonymes : pline l'ancient historiens naturaliste a écrit "histoire naturel" en plusieurs tomes. Il site les différents groupes des béryls et il emploi le terme de "aéroïde" en précisent la couleur de ciel .
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| pléochroïsme = net, bleu pâle presque<br />incolore, bleu à bleu-vert
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<!-- Propriétés chimiques -->
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L''''aigue-marine''' (du latin ''aqua marina'', « eau de mer ») est un [[minéral]] du groupe des [[silicate]]s, sous-groupe des [[cyclosilicate]]s. C'est une variété de [[béryl]], transparente, de couleur bleu clair évoquant l'eau de mer, d'apparence proche de la [[topaze (minéral)|topaze]]. C'est une [[pierre fine]] ; autrefois appelée également pierre semi-précieuse, cette appellation est aujourd’hui interdite du point de vue commercial.
L''''aigue-marine''' (du latin ''aqua marina'', « eau de mer ») est un [[minéral]] du groupe des [[silicate]]s, sous-groupe des [[cyclosilicate]]s. C'est une variété de [[béryl]], transparente, de couleur bleu clair évoquant l'eau de mer, d'apparence proche de la [[topaze (minéral)|topaze]]. C'est une [[pierre fine]] ; autrefois appelée également pierre semi-précieuse, cette appellation est aujourd’hui interdite du point de vue commercial.


== Synonymes ==
== Synonymes ==
*berylite<ref>« Index alphabétique de nomenclature minéralogique » [[Bureau de recherches géologiques et minières|BRGM]]</ref>
*bérylite<ref>« Index alphabétique de nomenclature minéralogique » [[Bureau de recherches géologiques et minières|BRGM]]</ref>
*aéroïde( cité par pline l'ancient dans histoire naturel )
*aéroïde (cité par [[Pline l'Ancien]] dans son [[Histoire naturelle (Pline l'Ancien)|Histoire naturelle]])
*chrysolite de Sibérie<ref>André Jean François Marie Brochant de Villers, [[Alexandre Brongniart]] et Frédéric Georges Cuvier, ''Dictionnaire des sciences naturelles'', vol. 9, 1817, {{p.|163}}</ref>
*chrysolite de Sibérie<ref>André Jean François Marie Brochant de Villers, [[Alexandre Brongniart]] et Frédéric Georges Cuvier, ''Dictionnaire des sciences naturelles'', vol. 9, 1817, {{p.|163}}</ref>


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Gisements français :
Gisements français :
* [[Montredon-Labessonnié|Montredon-Labessonnie]], Tarn, Midi-Pyrénées<ref>{{en}} A.B.T. Werner, W.D. Sinclair et E.B. Amey, ''US Geological Survey Circular'' 930-O, 1998. </ref> ;
* [[Montredon-Labessonnié|Montredon-Labessonnie]], Tarn, Midi-Pyrénées<ref>{{en}} A.B.T. Werner, W.D. Sinclair et E.B. Amey, ''US Geological Survey Circular'' 930-O, 1998. </ref> ;
*Mine des Montmins (Veine Ste Barbe), [[Échassières|Echassières]], Allier, Auvergne<ref>G. Aubert, « Les coupoles granitiques de Montebras et d'Echassières (Massif Central Français) et la genèse de leur minéralisations », BRGM, 1969</ref> ;
*Mine des Montmins (Veine sainte-Barbe), [[Échassières]], Allier, Auvergne<ref>G. Aubert, « Les coupoles granitiques de Montebras et d'Echassières (Massif Central français) et la genèse de leur minéralisations », BRGM, 1969</ref> ;
*Carrière de La Lande, [[Plumelin]], Morbihan, France<ref>P. Le Roc'h et M. Bocianowski, « La carrière de la Lande, Plumelin (Morbihan) », dans ''Le Cahier des Micromonteurs'', {{n°}} 72, 2001, {{p.|7-10}}</ref>.
*Carrière de La Lande, [[Plumelin]], Morbihan, France<ref>P. Le Roc'h et M. Bocianowski, « La carrière de la Lande, Plumelin (Morbihan) », dans ''Le Cahier des Micromonteurs'', {{n°}} 72, 2001, {{p.|7-10}}</ref>.


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Dernière version du 11 mai 2024 à 22:19

Aigue-marine
Catégorie IX : silicates[1]
Image illustrative de l’article Aigue-marine
Aigue-marine sur albite - Minas Gerais - Brésil (10,2×4 cm)
Général
Numéro CAS 1327-51-1
Classe de Strunz
Classe de Dana
Formule chimique Al2Be3O18Si6 Be3Al2Si6O18
Identification
Masse formulaire[2] 537,5018 ± 0,0072 uma
Al 10,04 %, Be 5,03 %, O 53,58 %, Si 31,35 %,
Couleur incolore à bleu verdâtre
Système cristallin hexagonal
Classe cristalline et groupe d'espace dihexagonal-dipyramidal ;
P6/mmc
Clivage imparfait sur {001}
Cassure conchoïdale, irrégulière,
esquilleuse
Habitus cristaux prismatiques
hexagonaux allongés
Échelle de Mohs 7,5 - 8
Trait blanc
Éclat vitreux
Propriétés optiques
Indice de réfraction 1,564 - 1,596
Biréfringence 0,004-0,007 ; uniaxe négatif
Pléochroïsme net, bleu pâle presque
incolore, bleu à bleu-vert
Dispersion optique 0,014
Fluorescence ultraviolet nulle
Spectre d'absorption raies à 537, 456, 427 nm
Transparence transparent à opaque
Propriétés chimiques
Densité 2,68 - 2,91
Fusibilité infusible
Solubilité soluble dans HF

Unités du SI & CNTP, sauf indication contraire.

L'aigue-marine (du latin aqua marina, « eau de mer ») est un minéral du groupe des silicates, sous-groupe des cyclosilicates. C'est une variété de béryl, transparente, de couleur bleu clair évoquant l'eau de mer, d'apparence proche de la topaze. C'est une pierre fine ; autrefois appelée également pierre semi-précieuse, cette appellation est aujourd’hui interdite du point de vue commercial.

Critères de détermination

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L'aigue-marine est transparente, d'éclat vitreux et de couleur incolore à bleu verdâtre clair. Du fait de son polychroïsme, elle peut apparaître d'un bleu très pâle à bleu-vert (coloration par les fers ferreux et ferrique), selon la direction d'observation. Elle ne présente pas de fluorescence lorsqu'elle est soumise à du rayonnement ultraviolet. Son trait est blanc. Elle se trouve sous forme de cristaux prismatiques hexagonaux allongés. Sa fracture est irrégulière et conchoïdale.

L'aigue-marine est soluble dans l'acide fluorhydrique.

Gisements producteurs de spécimens remarquables

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L'aigue-marine se rencontre souvent dans les pegmatites granitiques.

Des gemmes de 100 kg ont été trouvées au Brésil.

De beaux cristaux sont également présents à Dasu, au Pakistan.

Gisements français :

Carte des principaux pays producteurs de béryls dans le monde

La couleur marine de ce minéral fait qu'il a été utilisé comme talisman pour les marins. Symbole de fidélité entre jeunes mariés, c'est un cadeau censé leur garantir un mariage heureux, ce béryl symbolise 23 ans de mariage[8].

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références

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  1. La classification des minéraux choisie est celle de Strunz, à l'exception des polymorphes de la silice, qui sont classés parmi les silicates.
  2. Masse molaire calculée d’après « Atomic weights of the elements 2007 », sur www.chem.qmul.ac.uk.
  3. « Index alphabétique de nomenclature minéralogique » BRGM
  4. André Jean François Marie Brochant de Villers, Alexandre Brongniart et Frédéric Georges Cuvier, Dictionnaire des sciences naturelles, vol. 9, 1817, p. 163
  5. (en) A.B.T. Werner, W.D. Sinclair et E.B. Amey, US Geological Survey Circular 930-O, 1998.
  6. G. Aubert, « Les coupoles granitiques de Montebras et d'Echassières (Massif Central français) et la genèse de leur minéralisations », BRGM, 1969
  7. P. Le Roc'h et M. Bocianowski, « La carrière de la Lande, Plumelin (Morbihan) », dans Le Cahier des Micromonteurs, no  72, 2001, p. 7-10
  8. L'aigue marine : caractéristiques et signification