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« Rocca Pia (Tivoli) » : différence entre les versions

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La '''''Rocca Pia''''' est une forteresse construite essentiellement de [[1458]] à [[1461]] sur ordre du pape [[Pie II]], de qui elle tient son nom, dans la ville de [[Tivoli]] dans la [[province de Rome]] en [[Italie]].
La '''{{lang|it|Rocca Pia}}'''<ref>Pouvant se traduire en [[français]] par la « roche de Pie ».</ref> est une forteresse construite essentiellement de 1458 à 1461 sur ordre du pape [[Pie II]], de qui elle tient son nom, dans la ville de [[Tivoli]] dans la [[province de Rome]] en [[Italie]].


== Historique ==
== Historique ==
[[Fichier:Pintoricchio 014.jpg|thumb|left|200px|Le pape [[Pie II]] par le [[Pinturicchio]], (1502-1507)]]
[[Fichier:Pintoricchio 014.jpg|vignette|gauche|upright=0.8|Le pape [[Pie II]] par le [[Pinturicchio]] (1502-1507).]]
Afin d'assurer l'allégence de Tivoli aux [[États pontificaux]], [[Pie II]] ordonne la construction d'une forteresse en [[1458]] pour héberger sur place des troupes fidèles au [[Saint-Siège]]. Cette citadelle est édifiée au sommet d'une colline au centre de la ville sur l'emplacement de l'amphithéâtre romain dit de Bléso, qui fut rasé et dont les pierres servirent pour la construction du nouvel édifice<ref name="TCI">{{it}} ''Italia da scoprire - Viaggio nei centri minori'', [[Touring Club Italiano]], éditions Touring, Milan, 1996, p.315-319.</ref>. La première phase de construction se termine en [[1461]]. La Rocca Pia est une massive forteresse carrée, encadrée par quatre tours ciculaires dont les deux plus petites sont édifiées par le pape [[Sixte IV]] ou [[Alexandre VI]]. Le pape [[Jules II]] décide vers [[1510]] d'adjoindre à la ''Rocca Pia'' une fabrique d'armes qui assure ainsi une plus grande autonomie défensive de la place<ref>{{it}} ''L'Italia del Seicento'' par Roberto Gervaso et [[Indro Montanelli]], éditions Superbur saggi, 1998, {{ISBN|9788817118156}} pp.137-138.</ref>. En [[1522]], le pape [[Adrien VI]] décrète la perte d'indépendance de la ville en supprimant la gouvernance municipale et grâce à la présence de ses troupes dans la ''Rocca Pia'' assure pour quatre siècles le pouvoir papal sur la ville<ref name="TCI"/>. C'est dans la ''Rocca Pia'' où il réside durant l'été [[1539]] que le pape [[Paul III]] reçoit d'[[Ignace de Loyola]], par l'intermédiaire du cardinal Contarini, le premier texte intitulé ''prima Societatis Jesu instituti summa'' fondant la [[Compagnie de Jésus]] qu'il approuve immédiatement le {{date|3|septembre|1539}} déclarant après sa lecture « le doigt de Dieu est ici »<ref>{{en}} [http://books.google.it/books?id=rfdcYtDsMFAC&pg=PA616&lpg=PA616&dq=Loyola+Tivoli+1539&source=bl&ots=q3VabpOJMw&sig=_dE0C1TeBHcZE138jcItRf8FBFs&hl=it&ei=oP78S5krhYSaA42RqaAI&sa=X&oi=book_result&ct=result&resnum=4&ved=0CCQQ6AEwAw#v=onepage&q=Tivoli&f=false ''St. Ignatius de Loyola and the Early Jesuits''] de Stewart Rose, The Catholic Publication Society, [[New-York]], 1891, pp.263-264.</ref>.
Afin d'assurer l'allégeance de Tivoli aux [[États pontificaux]] {{incise|la cité tiburtine s'étant plusieurs fois au cours des siècles levée contre le pouvoir de Rome}} [[Pie II]] ordonne la construction d'une forteresse en 1458 pour héberger sur place des troupes fidèles au [[Saint-Siège]]. Cette citadelle est édifiée au sommet d'une colline, au centre de la ville, sur l'emplacement de l'amphithéâtre romain dit de Bléso, qui fut rasé et dont les pierres servirent pour la construction du nouvel édifice<ref name="TCI">{{it}} ''Italia da scoprire - Viaggio nei centri minori'', Milan, [[Touring Club Italiano]], Éditions Touring, 1996, {{p.|315-319}}.</ref>. La première phase de construction se termine en 1461. La {{lang|it|Rocca Pia}} est une massive forteresse carrée, encadrée par quatre tours circulaires dont les deux plus petites sont édifiées par le pape [[Sixte IV]] ou [[Alexandre VI]]. Le pape [[Jules II]] décide vers 1510 d'adjoindre à la {{lang|it|Rocca Pia}} une fabrique d'armes qui assure ainsi une plus grande autonomie défensive de la place<ref>{{it}} Roberto Gervaso et [[Indro Montanelli]], ''L'Italia del Seicento'', Éditions Superbur saggi, 1998 {{ISBN|9788817118156}}, {{p.|137-138}}.</ref>. En 1522, le pape [[Adrien VI]] décrète la perte d'indépendance de la ville en supprimant la gouvernance municipale et grâce à la présence de ses troupes dans la {{lang|it|Rocca Pia}} assure pour quatre siècles le pouvoir papal sur Tivoli<ref name="TCI"/>.


C'est dans la {{lang|it|Rocca Pia}} où il réside durant l'été 1539 que le pape [[Paul III]] reçoit d'[[Ignace de Loyola]], par l'intermédiaire du [[Gasparo Contarini|cardinal Contarini]], le premier texte intitulé ''Prima Societatis Jesu instituti summa'' fondant la [[Compagnie de Jésus]] qu'il approuve immédiatement le {{date-|3|septembre|1539}} déclarant après sa lecture « le doigt de Dieu est ici<ref>{{en}} [https://books.google.it/books?id=rfdcYtDsMFAC&pg=PA616&lpg=PA616&dq=Loyola+Tivoli+1539&source=bl&ots=q3VabpOJMw&sig=_dE0C1TeBHcZE138jcItRf8FBFs&hl=it&ei=oP78S5krhYSaA42RqaAI&sa=X&oi=book_result&ct=result&resnum=4&ved=0CCQQ6AEwAw#v=onepage&q=Tivoli&f=false Stewart Rose, ''St. Ignatius de Loyola and the Early Jesuits''], New York, The Catholic Publication Society, 1891, {{p.|263-264}}.</ref> ».
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La ''Rocca Pia'' est occupée par les troupes de [[Napoléon Bonaparte]] à la fin du {{XVIIIe siècle}} lors de sa [[campagne d'Italie]]. En [[1870]], la forteresse est entièrement transformée en prison et le restera jusqu'à la fin des [[années 1960]]<ref name="TiburSuperbum"/>. Actuellement, le bâtiment n'a plus de fonction précise<ref name="monuTivoli">{{it}} [http://www.comune.tivoli.rm.it/turismo/monumenti Les monuments de Tivoli] sur le site officiel de la ville.</ref>, mais différents projets de réhabilitation du site sont à l'étude depuis la restauration totale du site au début des [[années 2000]] et la gestion intégralement confiée à la municipalité de Tivoli<ref>{{it}} [http://www.comune.tivoli.rm.it/polo_turistico ''Polo turistico tiburtino''] sur le site officiel de la ville.</ref>.

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La {{lang|it|Rocca Pia}} est occupée par les troupes de [[Napoléon Bonaparte]] à la fin du {{s-|XVIII}} lors de sa [[Campagne d'Italie (1796-1797)|campagne d'Italie]]. En 1870, la forteresse est entièrement transformée en prison et le restera jusqu'à la fin des années 1960<ref name="TiburSuperbum"/>. Actuellement, le bâtiment n'a plus de fonction précise<ref name="monuTivoli">{{it}} {{lien brisé|url=http://www.comune.tivoli.rm.it/turismo/monumenti|titre=Les monuments de Tivoli}}.</ref>, mais différents projets de réhabilitation du site sont à l'étude depuis la restauration totale du site au début des années 2000 et la gestion intégralement confiée à la municipalité de Tivoli<ref>{{it}} {{lien brisé|url=http://www.comune.tivoli.rm.it/polo_turistico|titre=''Polo turistico tiburtino'' sur le site officiel de la ville}}.</ref>.


== Architecture ==
== Architecture ==
[[Fichier:Rocca Pia 2.JPG|thumb|left|200px|Une tour de la ''Rocca Pia'']]
[[Fichier:Rocca Pia 2.JPG|vignette|gauche|upright=0.8|Une tour de la {{lang|it|Rocca Pia}}.]]
La ''Rocca Pia'' est une massive forteresse carrée, réalisée par les architectes florentins Niccolò et Varrone en [[tuf volcanique]] afin de mieux résister aux boulets des canons, en absorbant l'énergie à l'impact, qui se généralisent à la fin du {{XVe siècle}} et rendent ce type de défense inadéquate. Elle est encadrée de quatre tours imposantes, de tailles toutes différentes, qui délimitent une cour centrale<ref name="TiburSuperbum">{{it}} [http://www.tibursuperbum.it/ita/monumenti/RoccaPia.htm ''La Rocca Pia''] sur le site tibursuperbum.it</ref>. La plus haute tour mesure 36,50 mètres et 13,2 mètres de diamètre et est divisée en six étages. Les murs ont 4 mètres d'épaisseur. La seconde est de 26,50 mètres de hauteur et 10 mètres de diamètre sur cinq étages avec des murs de 3 mètres d'épaisseur. Les tours secondaires ajoutées sur ordre d'[[Alexandre VI]] une cinquantaine d'années plus tard ne font que 18 mètres de hauteur sur trois étages et des murs de 2 mètres d'épaisseur. Elles sont toutes crénelées dans le style des [[châteaux forts]] médiévaux.
La {{lang|it|Rocca Pia}} est une massive forteresse carrée, réalisée par les architectes florentins Niccolò et Varrone en [[tuf volcanique]] afin de mieux résister aux boulets des canons {{incise|la structure alvéolaire du tuf absorbant l'énergie à l'impact}} qui se généralisent à la fin du {{s-|XV}} et rendent ce type de défense inadéquate. Elle est encadrée de quatre tours imposantes, de tailles toutes différentes, qui délimitent une cour centrale<ref name="TiburSuperbum">{{it}} [http://www.tibursuperbum.it/ita/monumenti/RoccaPia.htm « La Rocca Pia »], ''www.tibursuperbum.it'' (consulté le 3 juin 2019).</ref>. La plus haute tour mesure {{unité|36,50|mètres}} et {{unité|13,2|mètres}} de diamètre et est divisée en six étages. Les murs ont {{unité|4|mètres}} d'épaisseur. La seconde est de {{unité|26,50|mètres}} de hauteur et {{unité|10|mètres}} de diamètre sur cinq étages avec des murs de {{unité|3|mètres}} d'épaisseur. Les tours secondaires ajoutées sur ordre d'[[Alexandre VI]] une cinquantaine d'années plus tard ne font que {{unité|18|mètres}} de hauteur sur trois étages et des murs de {{unité|2|mètres}} d'épaisseur. Elles sont toutes crénelées dans le style des [[châteaux forts]] médiévaux.


Le portail principal d'entrée, situé au nord et accessible par un [[pont-levis]], est surmonté des armes de la [[Piccolomini|famille Piccolomini]] dont était issu [[Pie II]] avec une inscription latine : ''Grata Bonis Invisa Malis Inimica Superbis Sum Tibi Tibure Enim Sim Pius Instituit'' pouvant être traduite par « Me voilà, je suis là pour toi, ô Tivoli, bien vue des bons, mal vue des mauvais, ennemis des Superbes<ref>Superbes étant une allusion au nom latin de Tivoli donné par [[Virgile]] dans son ''[[Énéide]]'' : ''Tibur Superbum'' signifiant « Tibur l'orgueilleuse ».</ref>: ainsi le voulut Pie II ».
Le portail principal d'entrée, situé au nord et accessible par un [[pont-levis]], est surmonté des armes de la [[famille Piccolomini]] dont était issu [[Pie II]] avec une inscription latine : ''Grata Bonis Invisa Malis Inimica Superbis Sum Tibi Tibure Enim Sim Pius Instituit'', pouvant être traduite par « Me voilà, je suis là pour toi, ô Tivoli, bien vue des bons, mal vue des mauvais, ennemis des Superbes<ref>Superbes étant une allusion au nom latin de Tivoli donné par [[Virgile]] dans son ''[[Énéide]]'' : ''Tibur Superbum'' signifiant « Tibur l'orgueilleuse ».</ref>: ainsi le voulut Pie II ».


== Notes et références ==
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<references />
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Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voir Rocca Pia.

Rocca Pia
Image illustrative de l’article Rocca Pia (Tivoli)
Vue d'ensemble de la Rocca Pia.
Nom local Rocca Pia
Période ou style Château fort
Début construction 1458
Fin construction 1461 et vers 1500
Propriétaire initial États pontificaux
Propriétaire actuel Municipalité de Tivoli
Coordonnées 41° 57′ 36″ nord, 12° 47′ 54″ est
Pays Italie
Région historique Province de Rome
Localité Tivoli
Géolocalisation sur la carte : Italie
(Voir situation sur carte : Italie)
Rocca Pia
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La Rocca Pia[1] est une forteresse construite essentiellement de 1458 à 1461 sur ordre du pape Pie II, de qui elle tient son nom, dans la ville de Tivoli dans la province de Rome en Italie.

Historique

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Le pape Pie II par le Pinturicchio (1502-1507).

Afin d'assurer l'allégeance de Tivoli aux États pontificaux — la cité tiburtine s'étant plusieurs fois au cours des siècles levée contre le pouvoir de Rome — Pie II ordonne la construction d'une forteresse en 1458 pour héberger sur place des troupes fidèles au Saint-Siège. Cette citadelle est édifiée au sommet d'une colline, au centre de la ville, sur l'emplacement de l'amphithéâtre romain dit de Bléso, qui fut rasé et dont les pierres servirent pour la construction du nouvel édifice[2]. La première phase de construction se termine en 1461. La Rocca Pia est une massive forteresse carrée, encadrée par quatre tours circulaires dont les deux plus petites sont édifiées par le pape Sixte IV ou Alexandre VI. Le pape Jules II décide vers 1510 d'adjoindre à la Rocca Pia une fabrique d'armes qui assure ainsi une plus grande autonomie défensive de la place[3]. En 1522, le pape Adrien VI décrète la perte d'indépendance de la ville en supprimant la gouvernance municipale et grâce à la présence de ses troupes dans la Rocca Pia assure pour quatre siècles le pouvoir papal sur Tivoli[2].

C'est dans la Rocca Pia où il réside durant l'été 1539 que le pape Paul III reçoit d'Ignace de Loyola, par l'intermédiaire du cardinal Contarini, le premier texte intitulé Prima Societatis Jesu instituti summa fondant la Compagnie de Jésus qu'il approuve immédiatement le déclarant après sa lecture « le doigt de Dieu est ici[4] ».

La Rocca Pia est occupée par les troupes de Napoléon Bonaparte à la fin du XVIIIe siècle lors de sa campagne d'Italie. En 1870, la forteresse est entièrement transformée en prison et le restera jusqu'à la fin des années 1960[5]. Actuellement, le bâtiment n'a plus de fonction précise[6], mais différents projets de réhabilitation du site sont à l'étude depuis la restauration totale du site au début des années 2000 et la gestion intégralement confiée à la municipalité de Tivoli[7].

Architecture

[modifier | modifier le code]
Une tour de la Rocca Pia.

La Rocca Pia est une massive forteresse carrée, réalisée par les architectes florentins Niccolò et Varrone en tuf volcanique afin de mieux résister aux boulets des canons — la structure alvéolaire du tuf absorbant l'énergie à l'impact — qui se généralisent à la fin du XVe siècle et rendent ce type de défense inadéquate. Elle est encadrée de quatre tours imposantes, de tailles toutes différentes, qui délimitent une cour centrale[5]. La plus haute tour mesure 36,50 mètres et 13,2 mètres de diamètre et est divisée en six étages. Les murs ont 4 mètres d'épaisseur. La seconde est de 26,50 mètres de hauteur et 10 mètres de diamètre sur cinq étages avec des murs de 3 mètres d'épaisseur. Les tours secondaires ajoutées sur ordre d'Alexandre VI une cinquantaine d'années plus tard ne font que 18 mètres de hauteur sur trois étages et des murs de 2 mètres d'épaisseur. Elles sont toutes crénelées dans le style des châteaux forts médiévaux.

Le portail principal d'entrée, situé au nord et accessible par un pont-levis, est surmonté des armes de la famille Piccolomini dont était issu Pie II avec une inscription latine : Grata Bonis Invisa Malis Inimica Superbis Sum Tibi Tibure Enim Sim Pius Instituit, pouvant être traduite par « Me voilà, je suis là pour toi, ô Tivoli, bien vue des bons, mal vue des mauvais, ennemis des Superbes[8]: ainsi le voulut Pie II ».

Notes et références

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  1. ↑ Pouvant se traduire en français par la « roche de Pie ».
  2. ↑ a et b (it) Italia da scoprire - Viaggio nei centri minori, Milan, Touring Club Italiano, Éditions Touring, 1996, p. 315-319.
  3. ↑ (it) Roberto Gervaso et Indro Montanelli, L'Italia del Seicento, Éditions Superbur saggi, 1998 (ISBN 9788817118156), p. 137-138.
  4. ↑ (en) Stewart Rose, St. Ignatius de Loyola and the Early Jesuits, New York, The Catholic Publication Society, 1891, p. 263-264.
  5. ↑ a et b (it) « La Rocca Pia », www.tibursuperbum.it (consulté le 3 juin 2019).
  6. ↑ (it) « Les monuments de Tivoli »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
  7. ↑ (it) « Polo turistico tiburtino sur le site officiel de la ville »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
  8. ↑ Superbes étant une allusion au nom latin de Tivoli donné par Virgile dans son Énéide : Tibur Superbum signifiant « Tibur l'orgueilleuse ».

Liens externes

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