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{{Voir homonyme|Arnold Böcklin (police d'écriture)}}
{{Voir homonyme|Arnold Böcklin (police de caractères)}}
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'''Arnold Böcklin''', né le {{Date de naissance|16|octobre|1827}} à [[Bâle]], et mort le {{Date de décès|16|janvier|1901}}, à [[Fiesole|San Domenico di Fiesole]], en [[Italie]], est un [[Artiste peintre|peintre]], [[dessinateur]], [[graphiste]] et [[Sculpture|sculpteur]] [[suisse]].
'''Arnold Böcklin''', né le {{Date de naissance|16 octobre 1827}} à [[Bâle]], et mort le {{Date de décès|16 janvier 1901}}, à [[Fiesole|San Domenico di Fiesole]], en [[Royaume d'Italie (1861-1946)|Italie]], est un [[Artiste peintre|peintre]], [[dessinateur]] et [[Sculpture|sculpteur]] [[suisse]].


Avec [[Ferdinand Hodler]], [[Max Klinger]] et [[Lovis Corinth]], c'est l'un des principaux représentants du [[Symbolisme (art)|symbolisme]] allemand, courant artistique rompant avec la [[peinture académique]] et le [[naturalisme (peinture)|naturalisme]] de la seconde moitié du {{XIXe siècle}}. Des [[surréalisme|surréalistes]], comme [[Giorgio De Chirico]], [[Salvador Dalí]] et [[Max Ernst]], ont vu en lui un de leurs prédécesseurs et l'ont salué comme un {{citation|artiste génial et ironique}}.
Avec [[Ferdinand Hodler]], [[Max Klinger]] et [[Lovis Corinth]], c'est l'un des principaux représentants du [[Symbolisme (art)|symbolisme]] allemand, courant artistique rompant avec la [[peinture académique]] et le [[naturalisme (peinture)|naturalisme]] de la seconde moitié du {{s-|XIX}}. Des [[surréalisme|surréalistes]], comme [[Giorgio De Chirico]], [[Salvador Dalí]] et [[Max Ernst]], ont vu en lui un de leurs prédécesseurs et l'ont salué comme un {{citation|artiste génial et ironique}}.


== Biographie ==
== Biographie ==
Fils du marchand Christian Friedrich Böcklin et d'Ursula Lipp, il part s'installer en Allemagne pour étudier de {{date|1845}} à {{date|1847}}, à l'académie des beaux-arts de [[Düsseldorf]]. Il y est disciple du peintre romantique [[Johann Wilhelm Schirmer]] et rencontre également [[Anselm Feuerbach]].
[[Fichier:Cimitero Evangelico Agli Allori - grave - Arnold Böcklin.jpg|thumb|left|upright=0.8|Tombeau d'Arnold Böcklin, [[cimetière des Allori]] ([[Florence]]).]]
[[Fichier:Boecklin autograph.png|thumb|right|Signature de Böcklin.]]


De retour en Suisse, il fait la connaissance de l'historien de l'art [[Jacob Burckhardt]] et prépare avec lui un voyage en Italie. Il s'établit à [[Rome]], où il épouse Angela Pascucci. Il travaille de {{date|1850}} à {{date|1857}} dans cette Olympe de l'art classique, poétique et pictural.
Fils du marchand Christian Friedrich Böcklin et d'Ursula Lipp, il part s'installer en Allemagne pour étudier de 1845 à 1847, à l'académie des beaux-arts de [[Düsseldorf]]. Il y est disciple du peintre romantique [[Johann Wilhelm Schirmer]] et rencontre également [[Anselm Feuerbach]].


En {{date|1859}}, il part pour [[Munich]] et, de {{date|1860}} à {{date|1862}}, enseigne comme professeur à l'[[École des beaux-arts de Weimar]]. Il quitte l'enseignement en {{date|1862}} et retourne à Rome. Il visite [[Naples]] et [[Pompéi]], et approfondit ses inspirations artistiques.
De retour en Suisse, il fait la connaissance de l'historien de l'art [[Jacob Burckhardt]] et prépare avec lui un voyage en Italie. Il s'établit à [[Rome]], où il épouse Angela Pascucci. Il travaille de 1850 à 1857 dans cette Olympe de l'art classique, poétique et pictural.


En {{date|1866}}, rentré dans sa ville natale, il peint plusieurs fresques à sujets mythologiques pour le salon du Kunstmuseum, qui expose également plusieurs de ses tableaux.
En 1859, il part pour Munich et, de 1860 à 1862, enseigne comme professeur à l'[[École des beaux-arts de Weimar]]. Il quitte l'enseignement en 1862 et retourne à Rome. Il visite [[Naples]] et [[Pompéi]], et approfondit ses inspirations artistiques.


En {{date|1870}} naît son fils Carlo, qui sera également peintre. Il part pour [[Florence]], de nouveau attiré par l'Italie. Il y rencontre [[Hans von Marées]] et, la même année, sa fille Béatrice meurt peu de temps après sa naissance.
En 1866, rentré dans sa ville natale, il peint plusieurs fresques à sujets mythologiques pour le salon du Kunstmuseum, qui expose également plusieurs de ses tableaux.


Il peint en {{date|1879}} la première de ses cinq versions de ''[[L'Île des morts (Böcklin)|L'Île des morts]]'', son tableau le plus célèbre. [[Serge Rachmaninov]] composera, en {{date|1909}}, son [[poème symphonique]] ''[[L'Île des morts (poème symphonique)|L'île des morts]]'' ({{op.|29}}) d'après le tableau d'Arnold Böcklin<ref>Parmi bien d'autres enregistrements, on peut signaler celui de l'Orchestre symphonique de l'U.R.S.S., sous la direction d'[[Ievgueni Svetlanov]] (Le Chant du Monde / Melodia C 01351-2).</ref>.
En 1870 naît son fils Carlo, qui sera également peintre. Il part pour [[Florence]], de nouveau attiré par l'Italie. Il y rencontre [[Hans von Marées]] et, la même année, sa fille Béatrice meurt peu de temps après sa naissance.


Il retourne en Suisse à [[Zurich]]. Atteint de ce qu'on appelle à l'époque une « maladie apoplectique » (un [[accident vasculaire cérébral]]), il part se reposer près de la mer en Italie : à [[la Spezia]], à [[Lerici]], à {{Lien|fr=San Terenzo|lang=en|trad=San Terenzo|texte=San Terenzo}}, puis finalement à Florence en {{date|1893}}. La [[Galerie des Offices]] lui commande un [[autoportrait]] pour sa collection particulière du [[corridor de Vasari]].
Il peint en 1879 la première de ses cinq versions de ''[[L'Île des morts (Böcklin)|L'Île des morts]]'', son tableau le plus célèbre. S. Rachmaninov composera, en 1909, son poème symphonique "L'île des morts" (op. 29) d'après le tableau éponyme de A. Böcklin (enregistré par l'Orchestre symphonique de l'U.R.S.S. sous la direction de Yevgeni Svetlanov (Le Chant du Monde / Melodia C 01351-2).


En {{date|1895}}, il acquiert une villa dans le quartier San Domenico de [[Fiesole]] et il y meurt en {{date|1901}}. Il est enterré au [[cimetière des Allori]] de Florence.
Il retourne en Suisse à [[Zurich]]. Atteint de ce qu'on appelle à l'époque une « maladie apoplectique » (un [[accident vasculaire cérébral]]), il part se reposer près de la mer en Italie : à [[la Spezia]], à [[Lerici]], à {{Lien|fr=San Terenzo|lang=en|trad=San Terenzo|texte=San Terenzo}}, puis finalement à Florence en 1893. La [[Galerie des Offices]] lui commande un [[autoportrait]] pour sa collection particulière du [[corridor de Vasari]].

En 1895, il acquiert une villa dans le quartier San Domenico de [[Fiesole]] et il y mourra en 1901. Il est enterré au [[cimetière des Allori]] de Florence.


== Œuvres ==
== Œuvres ==
* 1847 châteaux en ruine
* 1847 châteaux en ruine

* 1856-1857 ''Pan dans les roseaux'', Winterthour, [[Musée Oskar Reinhart « Am Römerholz »]]<ref name = Expo>{{article |langue=français |auteur=Exposition au Louvre|titre=De l’Allemagne 1800-1939, de Friedrich à Beckmann |périodique=Dossier de l’art |volume=Hors série |numéro=205 |jour= |mois=Mars |année=2013 |pages=59-61 |lire en ligne= }} </ref>
* 1856-1857 ''Pan dans les roseaux'', Winterthour, [[Musée Oskar Reinhart « Am Römerholz »]]<ref name = Expo>{{article |langue=français |auteur=Exposition au Louvre|titre=De l’Allemagne 1800-1939, de Friedrich à Beckmann |périodique=Dossier de l’art |volume=Hors série |numéro=205 |jour= |mois=Mars |année=2013 |pages=59-61 |lire en ligne= }} </ref>
* 1864 ''Villa en bord de mer'', huile sur bois, {{Dunité|125|175|cm}}, Munich, [[Neue Pinakothek]]<ref name = Expo/>
* 1864 ''Villa en bord de mer'', huile sur bois, {{Dunité|125|175|cm}}, Munich, [[Neue Pinakothek]]<ref name = Expo/>
* 1850... ''Paysage romain'', Luxembourg, Collection Bentinck Thyssen<ref>{{Ouvrage|langue=fr|prénom1=François|nom1=Daulte|titre=La Collection Bentinck-Thyssen aux Musées de l’Etat du Grand-Duché de Luxembourg|éditeur=Bibliothèque des Arts, Lausanne|année=1987|passage=98|isbn=}}</ref>
* 1850... ''Paysage romain'', Luxembourg, Collection Bentinck Thyssen<ref>{{Ouvrage|langue=fr|prénom1=François|nom1=Daulte|titre=La Collection Bentinck-Thyssen aux Musées de l’État du Grand-Duché de Luxembourg|éditeur=Bibliothèque des Arts, Lausanne|année=1987|passage=98|isbn=}}</ref>
* 1872 ''Cléopâtre'', huile sur toile ({{dunité|100.5|142|cm}}), [[Kunstmuseum (Bâle)]]
* 1872 ''Cléopâtre'', huile sur toile ({{dunité|100.5|142|cm}}), [[Kunstmuseum (Bâle)]]
* 1872 ''Autoportrait avec la mort jouant du violon'' (1872), huile sur toile ({{dunité|75|61|cm}}), [[Alte Nationalgalerie (Berlin)]]<ref name = Expo/>
* 1872 ''[[Autoportrait avec la Mort jouant du violon]]'' (1872), huile sur toile ({{dunité|75|61|cm}}), [[Alte Nationalgalerie (Berlin)]]<ref name = Expo/>
* 1872 ''[[Vénus anadyomène (Böcklin)|Vénus anadyomène]]'', [[Musée d'art de Saint-Louis]]<ref>{{article |langue=français |auteur1=|titre=Guide des expositions|périodique=Muséart |volume=|numéro=77|jour= |mois=décembre|année=1997|pages=62 |lire en ligne= }}</ref>
* 1872 ''[[Vénus anadyomène (Böcklin)|Vénus anadyomène]]'', [[Musée d'art de Saint-Louis]]<ref>{{article |langue=français |auteur1=|titre=Guide des expositions|périodique=Muséart |volume=|numéro=77|jour= |mois=décembre|année=1997|pages=62 |lire en ligne= }}</ref>
* 1872 ''La Mort de Cléopâtre'', [[Kunstmuseum (Bâle)]]<ref>{{article |langue=français |auteur=|titre=Tour de France des expositions|périodique=Connaissance des Arts |volume=|numéro=618|jour= |mois=juillet-août|année=2004 |page=42|lire en ligne= }} </ref>
* 1872 ''La Mort de Cléopâtre'', [[Kunstmuseum (Bâle)]]<ref>{{article |langue=français |auteur=|titre=Tour de France des expositions|périodique=Connaissance des Arts |volume=|numéro=618|jour= |mois=juillet-août|année=2004 |page=42|lire en ligne= }} </ref>
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** 1883 : Berlin, [[Alte Nationalgalerie]]
** 1883 : Berlin, [[Alte Nationalgalerie]]
** 1884 : détruite lors du bombardement de [[Rotterdam]] pendant la [[Seconde Guerre mondiale]]
** 1884 : détruite lors du bombardement de [[Rotterdam]] pendant la [[Seconde Guerre mondiale]]
** 1886 : Leipzig, [[Museum der bildenden Künste]]<ref>{{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Jean-Louis|nom1=Ferrier|titre=L’Aventure de l’art au XXème siècle|éditeur=Editions du Chêne|année=1999|pages totales=1005|passage=28|isbn=978-2-84277-464-6|isbn10=2-84277-464-7}}</ref>
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* 1882 ''Le Bois sacré'', [[Kunstmuseum (Bâle)]]<ref>{{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Gérard-Georges|nom1=Lemaire|titre=Symbolisme|éditeur=Cercle d’Art|année=1996|pages totales=64|passage=25|isbn=978-2-7022-0449-8|isbn10=2-7022-0449-X}} </ref>
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* 1883 ''Im Spiel der Wellen'' (''Dans le jeu des vagues''), huile sur toile ({{dunité|180|236|cm}}), [[Neue Pinakothek]], Munich.
* 1883 ''Im Spiel der Wellen'' (''Dans le jeu des vagues''), huile sur toile ({{dunité|180|236|cm}}), [[Neue Pinakothek]], Munich.
* 1885 ''Le Silence de la forêt'', huile sur toile ({{dunité|73|59|cm}}), musée national de [[Poznań]] (Pologne).
* 1885 ''Le Silence de la forêt'', huile sur toile ({{dunité|73|59|cm}}), musée national de [[Poznań]] (Pologne).
* 1886 ''Jeux des [[Néréides]]'', huile sur toile, {{dunité|150|176|cm}}, [[Kunstmuseum (Bâle)]]<ref>{{article |langue=français |auteur=Exposition au Louvre|titre=De l’Allemagne 1800-1939, de Friedrich à Beckmann |périodique=Dossier de l’art |volume=Hors série |numéro=205 |jour= |mois=Mars |année=2013 |pages=7 |lire en ligne= }}</ref>
* 1886 ''Jeux des [[Néréides]]'', huile sur toile, {{dunité|150|176|cm}}, [[Kunstmuseum (Bâle)]]<ref>{{article |langue=français |auteur=Exposition au Louvre|titre=De l’Allemagne 1800-1939, de Friedrich à Beckmann |périodique=Dossier de l’art |volume=Hors série |numéro=205 |jour= |mois=Mars |année=2013 |pages=7 |lire en ligne= }}</ref>
* 1896 ''La Chasse de Diane'', Paris. Musée d'Orsay<ref>{{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Serge|nom1=Lemoine|titre=La Peinture au Musée d’Orsay|éditeur=Editions de la Martinière|année=2004|pages totales=765|passage=148|isbn=978-2-7324-3086-7|isbn10=2-7324-3086-2}}</ref>
* 1896 ''La Chasse de Diane'', [[musée d'Orsay]] (Paris)<ref>{{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Serge|nom1=Lemoine|titre=La Peinture au Musée d’Orsay|éditeur=Éditions de la Martinière|année=2004|pages totales=765|passage=148|isbn=978-2-7324-3086-7|isbn10=2-7324-3086-2}}</ref>
* 1888 ''Vita somnium breve'', [[Kunstmuseum (Bâle)]]<ref>{{Ouvrage|langue=français |langue originale=italien |auteur1= |prénom1=R. |nom1=Barletta | auteur2= |prénom2=M. |nom2=Carra|auteur3= |prénom3=D. |nom3=Durbé |auteur4= |prénom4=R. |nom4=Negri|auteur5= |prénom5=F. |nom5=Russoli| traducteur=Michel Crespa et Annick Colcanap |préface=D. Durbé |titre=Le Post-Impressionnisme<!-- Paramètre obligatoire -->|lieu=Paris |éditeur=Rive-Gauche Productions |collection=Art en Mouvement |année=1981|pages totales=351|passage=92 |isbn=2 86535 023 1|lire en ligne=}}</ref>
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* 1890... ''L’Elysée des Bienheureux'', Winterthour, [[Musée Oskar Reinhart « Am Römerholz »]]
* 1890... ''L’Elysée des Bienheureux'', Winterthour, [[Musée Oskar Reinhart « Am Römerholz »]]
* 1896 ''La Guerre'', huile sur bois, {{Dunité|100|69|cm}}, [[Dresde]], [[Galerie Neue Meister]]<ref name = Expo/> et ''Ulysse et Polyphème,'' gouache sur papier, 39,1 x 143,2
* 1896 ''La Guerre'', huile sur bois, {{Dunité|100|69|cm}}, [[Dresde]], [[Galerie Neue Meister]]<ref name = Expo/> et ''Ulysse et Polyphème'', gouache sur papier, 39,1 x 143,2

* 1897 ''Bouclier avec le visage de Méduse'', relief en [[papier mâché]] peint, [[musée d'Orsay]] (Paris)<ref>{{Lien web |titre=Bouclier avec le visage de Méduse - Arnold Böcklin {{!}} Musée d'Orsay |url=https://www.musee-orsay.fr/fr/oeuvres/bouclier-avec-le-visage-de-meduse-148888 |consulté le=2024-05-22}}</ref>

* 1898 ''Kapelle'' et ''La Peste''
* 1898 ''Kapelle'' et ''La Peste''
* ''L'Automne et la mort'', [[Munich]], Schack Galerie.
* ''L'Automne et la mort'', [[Munich]], Schack Galerie.



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== Anecdote ==
== Anecdote ==
* [[Otto Weisert]] a créé une fonte typographique [[Art nouveau]] en [[1904]] et l'a nommée [[Arnold Böcklin (police d'écriture)|Arnold Böcklin]] en son honneur.
* [[Otto Weisert]] a créé une fonte typographique de style [[Art nouveau]] en {{date|1904}} et l'a nommée [[Arnold Böcklin (police de caractères)|Arnold Böcklin]] en son honneur.


== Notes et références ==
== Notes et références ==
{{Références}}
== Sources ==
{{Traduction/Référence|it|Arnold Böcklin|21498367}}
{{Traduction/Référence|it|Arnold Böcklin|21498367}}
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== Voir aussi ==
== Voir aussi ==
=== Bibliographie ===
=== Bibliographie ===
* {{de}} R. Andree, ''A. Böcklin'', Die Gemälde, 1977 ; {{2e}} éd. 1998.
* {{Autorité}}
* R. Andree, ''A. Böcklin'', Die Gemälde, 1977 ; {{2e}} éd. 1998.
* {{de}} H. Holenweg, F. Zelger, ''A. Böcklin'', Die Zeichnungen, 1998.
* H. Kohle, « Les hallucinations d'Arnold Böcklin. L'art à l'époque de la psychologie scientifique », dans : Claire Barbillon, Catherine Chevillot, François René Martin (dir.), ''Histoire de l'art du {{s-|XIX}} (1848-1914). Bilans et perspectives'', Paris 2012, {{p.|679-690}}.
* H. Holenweg, F. Zelger, ''A. Böcklin'', Die Zeichnungen, 1998.
* H. Kohle, « Les hallucinations d'Arnold Böcklin. L'art à l'époque de la psychologie scientifique », Claire Barbillon, Catherine Chevillot, François René Martin (Hgg.), ''Histoire de l'art du {{s-|XIX}} (1848-1914). Bilans et perspectives'', Paris 2012, S. 679-690.
* K. Schmidt ''et al.'', ''Arnold Böcklin'', Réunion des Musées Nationaux, 2001, {{nb p.|374}} {{ISBN|978-2711842742}}.
* K. Schmidt ''et al.'', ''Arnold Böcklin'', Réunion des Musées Nationaux, 2001, {{nb p.|374}} {{ISBN|978-2711842742}}.
* {{article|auteur=Jean-Louis Gaillemin|titre=À l'ombre de l’impressionnisme : Arnold Böcklin|périodique=Clefs|passage=22-29|date=février-mars 1978|id=Bachelard}}.


=== Liens externes ===
=== Liens externes ===
{{Autres projets|Commons=Category:Arnold Böcklin}}
{{Autres projets|Commons=Category:Arnold Böcklin}}
* {{Helveticat}}
{{Liens}}
* {{Helveticat}}.
* {{DHS|21878|Böcklin, Arnold|auteur=Franz Zelger|date=4 novembre 2004}}
* {{en}} [http://www.artcyclopedia.com/artists/bocklin_arnold.html Arnold Böcklin dans Artcyclopedia]
* {{en}} [http://www.artcyclopedia.com/artists/bocklin_arnold.html Arnold Böcklin dans Artcyclopedia].
* {{de}} [http://www.gutenberg.org/etext/18436 Monographie sur Projet Gutenberg]
* {{de}} [http://www.gutenberg.org/etext/18436 Monographie sur Projet Gutenberg].


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[[Catégorie:Récipiendaire de l'ordre bavarois de Maximilien pour la science et l'art]]

Dernière version du 22 mai 2024 à 14:16

Arnold Böcklin
Naissance
Décès
Sépulture
Cimetière des Allori, Grave of Arnold Böcklin (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonyme
Bocklin, ArnoldVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Formation
Lieux de travail
Mouvement
Fratrie
Böcklins Bruder (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Angela Pascucci (d) (à partir de )Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Arnold Böcklin the Younger (d)
Hans Böcklin (d)
Carlo Böcklin (d)
Maria Böcklin (d)
Chiara Böcklin (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Distinction
Archives conservées par
Archives littéraires suisses (CH-000015-0: SLA-Böcklin)[1]Voir et modifier les données sur Wikidata
Œuvres principales
signature d'Arnold Böcklin
Signature
Tombeau d'Arnold Böcklin, cimetière des Allori (Florence).

Arnold Böcklin, né le à Bâle, et mort le , à San Domenico di Fiesole, en Italie, est un peintre, dessinateur et sculpteur suisse.

Avec Ferdinand Hodler, Max Klinger et Lovis Corinth, c'est l'un des principaux représentants du symbolisme allemand, courant artistique rompant avec la peinture académique et le naturalisme de la seconde moitié du XIXe siècle. Des surréalistes, comme Giorgio De Chirico, Salvador Dalí et Max Ernst, ont vu en lui un de leurs prédécesseurs et l'ont salué comme un « artiste génial et ironique ».

Fils du marchand Christian Friedrich Böcklin et d'Ursula Lipp, il part s'installer en Allemagne pour étudier de à , à l'académie des beaux-arts de Düsseldorf. Il y est disciple du peintre romantique Johann Wilhelm Schirmer et rencontre également Anselm Feuerbach.

De retour en Suisse, il fait la connaissance de l'historien de l'art Jacob Burckhardt et prépare avec lui un voyage en Italie. Il s'établit à Rome, où il épouse Angela Pascucci. Il travaille de à dans cette Olympe de l'art classique, poétique et pictural.

En , il part pour Munich et, de à , enseigne comme professeur à l'École des beaux-arts de Weimar. Il quitte l'enseignement en et retourne à Rome. Il visite Naples et Pompéi, et approfondit ses inspirations artistiques.

En , rentré dans sa ville natale, il peint plusieurs fresques à sujets mythologiques pour le salon du Kunstmuseum, qui expose également plusieurs de ses tableaux.

En naît son fils Carlo, qui sera également peintre. Il part pour Florence, de nouveau attiré par l'Italie. Il y rencontre Hans von Marées et, la même année, sa fille Béatrice meurt peu de temps après sa naissance.

Il peint en la première de ses cinq versions de L'Île des morts, son tableau le plus célèbre. Serge Rachmaninov composera, en , son poème symphonique L'île des morts (op. 29) d'après le tableau d'Arnold Böcklin[2].

Il retourne en Suisse à Zurich. Atteint de ce qu'on appelle à l'époque une « maladie apoplectique » (un accident vasculaire cérébral), il part se reposer près de la mer en Italie : à la Spezia, à Lerici, à San Terenzo (en), puis finalement à Florence en . La Galerie des Offices lui commande un autoportrait pour sa collection particulière du corridor de Vasari.

En , il acquiert une villa dans le quartier San Domenico de Fiesole et il y meurt en . Il est enterré au cimetière des Allori de Florence.

  • 1898 Kapelle et La Peste
  • L'Automne et la mort, Munich, Schack Galerie.
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Notes et références

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  1. HelveticArchives (portail web), consulté le .Voir et modifier les données sur Wikidata
  2. Parmi bien d'autres enregistrements, on peut signaler celui de l'Orchestre symphonique de l'U.R.S.S., sous la direction d'Ievgueni Svetlanov (Le Chant du Monde / Melodia C 01351-2).
  3. a b c d et e Exposition au Louvre, « De l’Allemagne 1800-1939, de Friedrich à Beckmann », Dossier de l’art, vol. Hors série, no 205,‎ , p. 59-61
  4. François Daulte, La Collection Bentinck-Thyssen aux Musées de l’État du Grand-Duché de Luxembourg, Bibliothèque des Arts, Lausanne, , p. 98
  5. « Guide des expositions », Muséart, no 77,‎ , p. 62
  6. « Tour de France des expositions », Connaissance des Arts, no 618,‎ , p. 42
  7. Jean-Louis Ferrier, L’Aventure de l’art au XXe siècle, Éditions du Chêne, , 1005 p. (ISBN 978-2-84277-464-6), p. 28
  8. Gérard-Georges Lemaire, Symbolisme, Cercle d’Art, , 64 p. (ISBN 978-2-7022-0449-8), p. 25
  9. Exposition au Louvre, « De l’Allemagne 1800-1939, de Friedrich à Beckmann », Dossier de l’art, vol. Hors série, no 205,‎ , p. 7
  10. Serge Lemoine, La Peinture au Musée d’Orsay, Éditions de la Martinière, , 765 p. (ISBN 978-2-7324-3086-7), p. 148
  11. R. Barletta, M. Carra, D. Durbé, R. Negri et F. Russoli (trad. de l'italien par Michel Crespa et Annick Colcanap, préf. D. Durbé), Le Post-Impressionnisme, Paris, Rive-Gauche Productions, coll. « Art en Mouvement », , 351 p. (ISBN 2 86535 023 1), p. 92
  12. « Bouclier avec le visage de Méduse - Arnold Böcklin | Musée d'Orsay » (consulté le )

Bibliographie

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  • (de) R. Andree, A. Böcklin, Die Gemälde, 1977 ; 2e éd. 1998.
  • (de) H. Holenweg, F. Zelger, A. Böcklin, Die Zeichnungen, 1998.
  • H. Kohle, « Les hallucinations d'Arnold Böcklin. L'art à l'époque de la psychologie scientifique », dans : Claire Barbillon, Catherine Chevillot, François René Martin (dir.), Histoire de l'art du XIXe siècle (1848-1914). Bilans et perspectives, Paris 2012, p. 679-690.
  • K. Schmidt et al., Arnold Böcklin, Réunion des Musées Nationaux, 2001, 374 p. (ISBN 978-2711842742).
  • Jean-Louis Gaillemin, « À l'ombre de l’impressionnisme : Arnold Böcklin », Clefs,‎ , p. 22-29.

Liens externes

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