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« 2e régiment de spahis algériens » : différence entre les versions

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|inscriptions=<small>[[Bataille de Sidi-Iahia|Sidi-Iahia 1841]]<br />[[Bataille d'Isly|Isly 1844]]<br />[[Bataille des Chotts|Les Chotts 1844]]<br />[[Bataille de Brézina|Brézina 1845]]<br />[[Guerre franco-chinoise|Extrême-Orient 1884-1885]]<br />[[campagne du Maroc|Maroc 1907-1913]]<br />[[Bataille de Champagne (1915)|Champagne 1915]]<br />[[Bataille de la Somme|La Somme 1916]]<br />[[Bataille de La Horgne|La Horgne 1944]]<br />[[Bataille des Vosges (Seconde Guerre mondiale)|Vosges 1944]]<br />[[Afrique française du Nord|AFN 1952-1962]]</small>
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Le '''{{2e|[[régiment]]}} de [[spahis]] algériens<ref name="MA">Arrêté relatif à l'attribution de l'inscription AFN 1952-1962 sur les drapeaux et étendards des formations des armées et services, du 19 novembre 2004 (A) NORDEF0452926A Michèle Alliot-Marie.</ref>''' est une ancienne unité de [[cavalerie]] de l'[[armée française|armée de terre française]] dissoute en [[1962]]<ref>http://vexil.prov.free.fr/emblemes/2rsa.html.</ref>.
Le '''{{2e|[[régiment]]}} de [[spahis]] algériens<ref name="MA">Arrêté relatif à l'attribution de l'inscription AFN 1952-1962 sur les drapeaux et étendards des formations des armées et services, du 19 novembre 2004 (A) NORDEF0452926A Michèle Alliot-Marie.</ref>''' est une ancienne unité de [[cavalerie]] de l'[[armée française|armée de terre française]] dissoute en [[1962]]<ref>{{lien web |titre=Fanion du 2e régiment de spahis algérien<!-- Vérifiez ce titre --> |url=http://vexil.prov.free.fr/emblemes/2rsa.html |site=vexil.prov.free.fr |consulté le=15-04-2023}}.</ref>.


== Création et différentes dénominations ==
== Création et différentes dénominations ==
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== [[Colonel]]s ==
== [[Colonel]]s ==
Liste des chefs de corps<ref>LES SPAHIS (ref:AC0788 - http://cavaliers.blindes.free.fr/rgtdissous/2spahisalgh5.html).</ref> :
Liste des chefs de corps<ref>LES SPAHIS (ref:AC0788 - http://cavaliers.blindes.free.fr/rgtdissous/2spahisalgh5.html).</ref> :
* 1847 Cousin de Montauban
* 1847 : Cousin de Montauban
* 1851 Rame
* 1851 : Rame
* 1854 de Jourdan
* 1854 : de Jourdan
* 1855 de Brémond d'Ars
* 1855 : de Brémond d'Ars
* 1863 Petit
* 1863 : Petit
* 1867 de la Jaille
* 1867 : de la Jaille
* 1870 de Lamartinière
* 1870 : de Lamartinière
* 1871 de Percin de Northumberland
* 1871 : de Percin de Northumberland
* 1872 Bignon
* 1872 : Bignon
* 1875 de Simard de Pitray
* 1875 : de Simard de Pitray
* 1883 Roullet
* 1883 : Roullet
* 1889 Haubt
* 1889 : Haubt
* 1889 Servat de Laisle
* 1889 : Servat de Laisle
* 1890 O'Connor
* 1890 : O'Connor
* 1896 Delanneau
* 1896 : Delanneau
* 1902 Valicon
* 1902 : Valicon
* 1904 Aubier
* 1904 : Aubier
* 1907 Caruel
* 1907 : Caruel
* 1908 Henrys
* 1908 : Henrys
* 1912 de Cugnac
* 1912 : de Cugnac
* 1939 Burnol
* 1939 : Burnol
* 1944 Lecoq
* 1944 : Lecoq
* 1952 Sarton du Jonchay
* 1952 : Sarton du Jonchay{{lequel}}
* 1954 Debray
* 1954 : Debray
* 1956 d'Avout d'Auerstaedt
* 1956 : Colonel [[Famille d'Avout|d'Avout d'Auerstaedt]]
* 1958 Deiber
* 1958 : Deiber
* 1960 Chenu
* 1960 : Chenu
* 1962 Sentis
* 1962 : Sentis


== Historique des garnisons, combats et batailles du {{2e|régiment}} de spahis ==
== Historique des garnisons, combats et batailles du {{2e|régiment}} de spahis ==
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===[[Guerre franco-allemande de 1870 ]]===
===[[Guerre franco-allemande de 1870 ]]===
Le {{2e}} spahis fournit avec les {{1er}} et {{3e}} spahis, des pelotons à la création de « l’escadron de marche de spahis algériens » sous les ordres du capitaine de Ballaincourt, ainsi qu’un escadron à celle du « régiment d’éclaireurs algériens », sous les ordres du lieutenant-colonel Goursaud. Ces formations combattent à Meaux, Nanteuil le Houdin, Patay, Les Ormes, Cravant et Josnes.
Le {{2e}} spahis fournit avec les {{1er}} et {{3e}} spahis, des pelotons à la création de « l’escadron de marche de spahis algériens » sous les ordres du capitaine de Ballaincourt, ainsi qu’un escadron à celle du « régiment d’éclaireurs algériens », sous les ordres du lieutenant-colonel Goursaud. Ces formations combattent à Meaux, Nanteuil le Houdin, Patay, Les Ormes, Cravant et Josnes.
Le 31 décembre, le régiment d’éclaireurs charge en fourrageurs et écrase à Varennes une arrière-garde de cuirassiers prussiens. En janvier 1871, les spahis couvrent la retraite de l’Armée de la Loire. Ils se distinguent en combattant à Ambloy, Savigny, Vance, Concle et à Silly le Guillaume. Après l’armistice signé le 28 janvier 1871, les unités de spahis rejoignent progressivement l’Algérie à partir du 15 mars.
Le {{date-|31 décembre}}, le régiment d’éclaireurs charge en fourrageurs et écrase à Varennes une arrière-garde de cuirassiers prussiens. En {{date-|janvier 1871}}, les spahis couvrent la retraite de l’Armée de la Loire. Ils se distinguent en combattant à Ambloy, Savigny, Vance, Concle et à Silly le Guillaume. Après l’armistice signé le {{date-|28 janvier 1871}}, les unités de spahis rejoignent progressivement l’Algérie à partir du {{date-|15 mars}}.


=== [[Première Guerre mondiale]] ===
=== [[Première Guerre mondiale]] ===
[[Fichier:Campement militaire - Cavaliers spahis - Coudun - Médiathèque de l'architecture et du patrimoine - APD0002326.jpg|vignette|Spahis du {{2e|RSA}} à [[Coudun]] le {{Date-|19 juillet 1916}}.]]
{{article connexe|Cavalerie française pendant la Première Guerre mondiale}}
{{Article connexe|Cavalerie française pendant la Première Guerre mondiale}}
====1915====
Le régiment participe à la Grande Guerre tandis qu'une partie de ses éléments continue à combattre au Maroc.
====1915====
Le {{2e}} spahis sous les ordres du colonel Pochet de Tinan, vient prendre position en France et participe à la campagne de Champagne.
Le {{2e}} spahis sous les ordres du colonel Pochet de Tinan, vient prendre position en France et participe à la campagne de Champagne.
====1916====
====1916====
Lors de la campagne de la Somme, le régiment fournit également des escadrons qui sont regroupés en unité de marche : le {{2e|régiment}} de marche de spahis (RMS) sous le commandement du lieutenant-colonel Couverchel. Les combats du {{2e|spahis}} menés sur le sol français permettent d’inscrire à l’étendard les noms de : « CHAMPAGNE, 1915 » et « LA SOMME, 1916 ».
Lors de la campagne de la Somme, le régiment fournit également des escadrons qui sont regroupés en unité de marche : le {{2e|régiment}} de marche de spahis (RMS) sous le commandement du lieutenant-colonel Couverchel. Les combats du {{2e|spahis}} menés sur le sol français permettent d’inscrire à l’étendard les noms de : « [[Bataille de Champagne (1915)|CHAMPAGNE, 1915]] » et « [[Bataille de la Somme|LA SOMME, 1916]] ».


====1917====
====1917====
[[Fichier:Une halte dans l'Atlas - Talsint - Médiathèque de l'architecture et du patrimoine - AP62T178437.jpg|vignette|Spahis appartenant probablement au {{7e|escadron}} près de [[Talsint]] en 1919.]]
En août, le régiment quitte le sol français et est reconstitué au Maroc par fusion des deux régiments de marche.
En août, le régiment quitte le sol français et est reconstitué au Maroc par fusion des deux régiments de marche.


=== [[Entre-deux-guerres]] ===
=== [[Entre-deux-guerres]] ===
====1921====
====1921====
Le {{2e|régiment}} de spahis d’Oran devient le {{2e|régiment}} de spahis algériens (RSA).
Le {{2e|régiment}} de spahis d’Oran est renommé {{2e|régiment}} de spahis algériens (RSA).


=== Seconde Guerre mondiale ===
=== Seconde Guerre mondiale ===
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Le {{2e|régiment}} de spahis algériens fournit deux escadrons montés à l’éclairage du {{82e|GRDI}} ([[groupe de reconnaissance de division d'infanterie]]) du capitaine Balotte, et du 180bis GRDI. Ces deux unités viennent combattre sur le front de France.
Le {{2e|régiment}} de spahis algériens fournit deux escadrons montés à l’éclairage du {{82e|GRDI}} ([[groupe de reconnaissance de division d'infanterie]]) du capitaine Balotte, et du 180bis GRDI. Ces deux unités viennent combattre sur le front de France.


Le {{2e|RSA}} forme avec le {{2e|régiment}} de spahis marocains la {{3e|brigade de spahis}} ({{3e|BS}}) à la disposition de la [[9e armée (France)|{{9e|armée}}]]. Dans le [[plan Dyle]], la brigade doit participer à la manœuvre retardatrice dans les Ardennes en assurant la jonction entre la cavalerie de l'armée et de celle de la [[2e armée (France)|{{2e|armée}}]]<ref name="JYM 33 34">{{Ouvrage | langue = fr | prénom1 = Jean-Yves | nom1 = Mary | titre = Le corridor des Panzers | sous-titre = Par delà la Meuse 10 - 15 mai 1940 | éditeur = Heimdal | lien éditeur = Éditions Heimdal | lieu = Bayeux | année = 2009 | tome = I | pages totales = 462 | isbn = 2-84048-270-3 |passage=33-34}}.</ref>. Déployée dans la tête de pont de [[Charleville-Mézières|Charleville]], la {{3e|BS}} doit ainsi aller occuper un front sur la [[Semois]]<ref name="JYM 33 34"/>.
Le {{2e|RSA}} forme avec le {{2e|régiment}} de spahis marocains la [[3e brigade de spahis|{{3e|brigade de spahis}}e]] ({{3e|BS}}) à la disposition de la [[9e armée (France)|{{9e|armée}}]]. Dans le [[plan Dyle]], la brigade doit participer à la manœuvre retardatrice dans les Ardennes en assurant la jonction entre la cavalerie de l'armée et de celle de la [[2e armée (France)|{{2e|armée}}]]<ref name="JYM 33 34">{{Ouvrage | langue=fr | prénom1=Jean-Yves | nom1=Mary | titre=Le corridor des Panzers | sous-titre=Par delà la Meuse 10 - 15 mai 1940 | tome=I | lieu=Bayeux | éditeur=[[Éditions Heimdal|Heimdal]] | année=2009 | pages totales=462 | passage=33-34 | isbn=978-2-84048-270-3 | isbn2=2-84048-270-3}}.</ref>. Déployée dans la tête de pont de [[Charleville-Mézières|Charleville]], la {{3e|BS}} doit ainsi aller occuper un front sur la [[Semois]]<ref name="JYM 33 34"/>.
====Bataille de France====
====Bataille de France====
{{Article connexe|bataille de France|traversée des Ardennes|percée de Sedan}}
{{Article connexe|bataille de France|traversée des Ardennes|percée de Sedan}}
Le {{2e}} RSA, sous les ordres du colonel Burnol est affecté à la {{3e|brigade}} de spahis commandée par le colonel Clouet des Perruches, puis par le colonel Marc. Le 15 mai a lieu le violent [[bataille de La Horgne|combat de la Horgne]], dans les [[Ardennes (département)|Ardennes]]. La {{3e|brigade}} affronte l’assaut de la [[1re Panzerdivision|{{1re}} Panzer-Division]]. Après 10 heures d’un combat aussi héroïque qu’inégal, compte tenu des forces en présence, les spahis survivants tentent une sortie baïonnette au canon. Le colonel Burnol est tué, le colonel Marc blessé et les Allemands sont maîtres de la position, toutefois au prix de 200 morts et blessés et d’une douzaine de chars détruits. La {{3e|brigade}} a perdu la moitié de ses effectifs, dont 14 officiers et 490 hommes pour le {{2e}} RSA. Au terme du combat, le lieutenant-colonel [[Hermann Balck|Balck]], commandant le régiment de fusiliers de Wesphalie, fait rendre les honneurs militaires aux spahis de la {{3e|brigade}} qui, blessés pour la plupart, sont ensuite faits prisonniers. L'héroïque conduite des spahis apporté à l'étendard l'inscription : « LA HORGNE, 1940 ». Il sera cité à l'ordre de l'Armée en 1950 pour ce fait d'armes.
Le {{2e}} RSA, sous les ordres du colonel Burnol est affecté à la {{3e|brigade}} de spahis commandée par le colonel Clouet des Perruches, puis par le [[Olivier Marc|colonel Marc]]. Le {{date-|15 mai}} a lieu le violent [[bataille de La Horgne|combat de la Horgne]], dans les [[Ardennes (département)|Ardennes]]. La {{3e|brigade}} affronte l’assaut de la [[1re Panzerdivision|{{1re}} Panzer-Division]]. La conduite des spahis apporté à l'étendard l'inscription : « LA HORGNE, 1940 ». Il sera cité à l'ordre de l'Armée en 1950 pour ce fait d'armes. Le régiment continue de combattre jusqu'en juin 1940.


En octobre, les débris du {{2e}} RSA sont regroupés à Tlemcen, en Algérie où le régiment est reconstitué.
En octobre, les débris du {{2e}} RSA sont regroupés à Tlemcen, en Algérie où le régiment est reconstitué.


====1943====
====1943====
Le 16 avril les {{5e}}, {{6e}}, {{7e}} et {{8e|escadrons}} du {{2e|RSA}} sont dissous pour former le [[6e régiment de spahis algériens|{{6e|régiment}} de spahis algériens (RSA)]].
Le {{date-|16 avril}} les {{5e}}, {{6e}}, {{7e}} et {{8e|escadrons}} du {{2e|RSA}} sont dissous pour former le [[6e régiment de spahis algériens|{{6e|régiment}} de spahis algériens (RSA)]].


Le {{1er}} juillet, le {{2e|RSA}} devient le {{2e|régiment}} de spahis algériens de reconnaissance (RSAR) et le 16 décembre il fait mouvement vers le [[Maroc]] et s'implante au camp Boulhaut à [[Casablanca]].
Le {{1er}} juillet, le {{2e|RSA}} devient le {{2e|régiment}} de spahis algériens de reconnaissance (RSAR) et le {{date-|16 décembre}} il fait mouvement vers le [[Maroc]] et s'implante au camp Boulhaut à [[Casablanca]].


====1944====
====1944====
Le 22 janvier, le [[6e régiment de spahis algériens|{{6e|RSAR}} (ex {{6e|RSA}})]] formé le 16 avril 1943) change d'appellation et devient {{2e|RSAR}} (régiment de spahis algériens de reconnaissance). Il stationne dans la région de [[Sidi-Bel-Abbes]], est équipé de matériels américains tels que jeeps, [[Char M24 Chaffee|chars M24]], [[M8 Greyhound|AM M8]] et [[Halftracks américains de la Seconde Guerre mondiale|half-tracks]]) et est commandé par le lieutenant-colonel Lecoq.
Le {{date-|22 janvier}}, le [[6e régiment de spahis algériens|{{6e|RSAR}} (ex {{6e|RSA}})]] formé le {{date-|16 avril 1943}}) change d'appellation et devient {{2e|RSAR}} (régiment de spahis algériens de reconnaissance). Il stationne dans la région de [[Sidi-Bel-Abbes]], est équipé de matériels américains tels que jeeps, [[Char M24 Chaffee|chars M24]], [[M8 Greyhound|AM M8]] et [[Halftracks américains de la Seconde Guerre mondiale|half-tracks]]) et est commandé par le lieutenant-colonel Lecoq.


====1944-1945 : campagne de France et d'Allemagne====
====1944-1945 : campagne de France et d'Allemagne====
Le {{2e|RSAR}} est affecté à la [[1re armée (France 1944-1945)|{{1re|armée}} française]], du général [[de Lattre de Tassigny]]. Il fait partie de la [[1re division blindée (France)|{{1re|division}} blindée]] ({{1re|DB}}) commandée par le général du Vigier puis par le général Sudre lors de la campagne d'Allemagne.
Le {{2e|RSAR}} est affecté à la [[1re armée (France 1944-1945)|{{1re|armée}} française]], du général [[de Lattre de Tassigny]]. Il fait partie de la [[1re division blindée (France)|{{1re|division}} blindée]] ({{1re|DB}}) commandée par le général du Vigier puis par le général Sudre lors de la campagne d'Allemagne.


À partir de son débarquement à Saint-Tropez, le 18 août 1944, l'itinéraire de la campagne du régiment le conduira :
À partir de son débarquement à Saint-Tropez, le {{date-|18 août 1944}}, l'itinéraire de la campagne du régiment le conduira :
*le 21 août : Toulon et Marseille ;
*le {{date-|21 août}} : Toulon et Marseille ;
*les 24 et 25 août : Arles et Avignon ;
*les 24 et {{date-|25 août}} : Arles et Avignon ;
*le 31 août : Rives de Giers ;
*le {{date-|31 août}} : Rives de Giers ;
*le 3 septembre : Lyon ;
*le {{date-|3 septembre}} : Lyon ;
*le 6 septembre : Le Creusot ;
*le {{date-|6 septembre}} : Le Creusot ;
*les 9 et 10 septembre : Dijon et combats de Talant ;
*les 9 et {{date-|10 septembre}} : Dijon et combats de Talant ;
*le 20 septembre : Vesoul ;
*le {{date-|20 septembre}} : Vesoul ;
*D'octobre 1944 à janvier 1945 : Les Vosges, Remiremont, Gérardmer et le col du Bonhomme ;
*D'{{date-|octobre 1944}} à {{date-|janvier 1945}} : Les Vosges, Remiremont, Gérardmer et le col du Bonhomme ;
*le 6 février : col de La Schlucht ;
*le {{date-|6 février}} : col de La Schlucht ;
*le 3 avril : franchissement du Rhin, Luwigshaffen et Mannheim ;
*le {{date-|3 avril}} : franchissement du Rhin, Luwigshaffen et Mannheim ;
*les 21 et 25 avril : Kenger et Uberlingen ;
*les 21 et {{date-|25 avril}} : Kenger et Uberlingen ;
*En mai 1945, le régiment est en Autriche à Arlberg.
*En {{date-|mai 1945}}, le régiment est en Autriche à Arlberg.


Pour ces faits d’armes, l’étendard reçoit l’inscription : {{Citation|VOSGES 1944}}.
Pour ces faits d’armes, l’étendard reçoit l’inscription : {{Citation|VOSGES 1944}}.
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===Guerre d'Algérie===
===Guerre d'Algérie===
[[File:Capitaine 2e regiment de Spahis Algerie 1956-1961 img 2831.jpg|vignette|Uniforme d'un capitaine du {{2e|RSA}} pendant la guerre d'Algérie.]]
En 1956, la {{5e|DB}} au complet est envoyée en Algérie, le {{2e|RSA}}, aux ordres du lieutenant-colonel Debray, débarque à la Sénia début avril pour une campagne de six ans en oranie puis sur le barrage marocain. Il sera officiellement dissous le 15 décembre 1962. Une dernière inscription sera portée à l'étendard du régiment : « AFN 1952-1962 ».
En 1956, la {{5e|DB}} au complet est envoyée en Algérie, le {{2e|RSA}}, aux ordres du lieutenant-colonel Debray, débarque à la Sénia début avril pour une campagne de six ans en oranie puis sur le barrage marocain. Il sera officiellement dissous le {{date-|15 décembre 1962}}. Une dernière inscription sera portée à l'étendard du régiment : « AFN 1952-1962 ».


==Composition ==
==Composition ==
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== Décorations ==
== Décorations ==
* [[Croix de guerre 1939-1945]] avec deux palmes ({{2e|citation}} à l'ordre de l'armée le 24 octobre 1950)
* [[Croix de guerre 1939-1945]] avec deux palmes ({{2e|citation}} à l'ordre de l'armée le {{date-|24 octobre 1950}})
* [[Fourragère]] de la Croix de Guerre 1939-45
* [[Fourragère]] de la Croix de Guerre 1939-45


{{début citation}}Régiment au brillant passé africain, a accompli au cours des tragiques journées du printemps 1940, sous les ordres du colonel Burnol, un des plus glorieux faits d'armes de la Cavalerie française, arrachant à ses ennemis eux-mêmes, au soir de la bataille, l'hommage de leur admiration. Le 14 mai 1940, après quatre jours de combats incessants, a reçu la mission de tenir le village et le carrefour de La Horgne. Le 15 mai, attaqué dès les premières heures par un ennemi disposant d'une supériorité totale en hommes et en matériel, a résisté sans faiblir aux assauts répétés de la division blindée Westfalen à laquelle il a infligé des pertes sévères. Luttant pied à pied, pendant dix heures, au milieu des ruines fumantes de La Horgne, contre-attaquant à plusieurs reprises pour éviter l'encerclement, s'est laissé écraser sur place plutôt que de reculer, jusqu'à épuisement total de ses munitions. A perdu au cours de ce combat 14 officiers et 490 gradés ou spahis, dont le chef de corps, tué en faisant le coup de feu au milieu d'une poignée d'hommes, au cours d'une ultime tentative de percée. A reçu, à 18 heures, dans la personne de quelques rescapés, les honneurs de la guerre, sur le terrain de l'action.{{fin citation|Citation à l'ordre de l'Armée du {{2e|RSA}} pour son fait d'armes à bataille de La Horgne en {{date-|mai 1940}}, ordre n° 2116/C du {{date-|24 octobre 1950}}, signé par M. Max Lejeune, Secrétaire d'Etat aux Forces Armées }}
{{début citation}}Régiment au brillant passé africain, a accompli au cours des tragiques journées du printemps 1940, sous les ordres du colonel Burnol, un des plus glorieux faits d'armes de la Cavalerie française, arrachant à ses ennemis eux-mêmes, au soir de la bataille, l'hommage de leur admiration. Le {{date-|14 mai 1940}}, après quatre jours de combats incessants, a reçu la mission de tenir le village et le carrefour de La Horgne. Le {{date-|15 mai}}, attaqué dès les premières heures par un ennemi disposant d'une supériorité totale en hommes et en matériel, a résisté sans faiblir aux assauts répétés de la division blindée Westfalen à laquelle il a infligé des pertes sévères. Luttant pied à pied, pendant dix heures, au milieu des ruines fumantes de La Horgne, contre-attaquant à plusieurs reprises pour éviter l'encerclement, s'est laissé écraser sur place plutôt que de reculer, jusqu'à épuisement total de ses munitions. A perdu au cours de ce combat 14 officiers et 490 gradés ou spahis, dont le chef de corps, tué en faisant le coup de feu au milieu d'une poignée d'hommes, au cours d'une ultime tentative de percée. A reçu, à 18 heures, dans la personne de quelques rescapés, les honneurs de la guerre, sur le terrain de l'action.{{fin citation|Citation à l'ordre de l'Armée du {{2e|RSA}} pour son fait d'armes à bataille de La Horgne en {{date-|mai 1940}}, ordre n° 2116/C du {{date-|24 octobre 1950}}, signé par M. Max Lejeune, Secrétaire d'Etat aux Forces Armées }}


== Voir aussi ==
== Voir aussi ==
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[[Catégorie:Unité de cavalerie française dissoute]]
[[Catégorie:Unité de cavalerie française dissoute]]
[[Catégorie:Guerre d'Algérie]]
[[Catégorie:Unité militaire française de la guerre d'Algérie|Spahis algeriens]]
[[Catégorie:Unité militaire décorée de la croix de guerre 1939-1945]]

Dernière version du 25 mai 2024 à 01:45

2e régiment de spahis algériens
Image illustrative de l’article 2e régiment de spahis algériens
Brigadier-chef du 2e régiment de spahis algériens lors de la bataille de La Horgne
(Mai 1940)

Création 1836
Dissolution 1962
Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de Terre
Type Régiment de spahis
Rôle Cavalerie
Ancienne dénomination Spahis réguliers d'Oran
Inscriptions
sur l’emblème
Sidi-Iahia 1841
Isly 1844
Les Chotts 1844
Brézina 1845
Extrême-Orient 1884-1885
Maroc 1907-1913
Champagne 1915
La Somme 1916
La Horgne 1944
Vosges 1944
AFN 1952-1962
Guerres Première Guerre mondiale
Seconde Guerre mondiale
Guerre d'Algérie
Fourragères Croix de guerre 1914-1918
Décorations Croix de guerre 1939-1945

Le 2e régiment de spahis algériens[1] est une ancienne unité de cavalerie de l'armée de terre française dissoute en 1962[2].

Création et différentes dénominations

[modifier | modifier le code]
  • 1832 : Spahis irréguliers d'Oran
  • 1836 : Spahis réguliers d'Oran
  • 1841 : Corps de cavalerie indigène (6 escadrons d'Oran)
  • 1845 : 2e régiment de spahis
  • 1921 : 2e régiment de spahis algériens
  • 1958 : 2e régiment de spahis
  • 1962 : Dissous

Liste des chefs de corps[3] :

  • 1847 : Cousin de Montauban
  • 1851 : Rame
  • 1854 : de Jourdan
  • 1855 : de Brémond d'Ars
  • 1863 : Petit
  • 1867 : de la Jaille
  • 1870 : de Lamartinière
  • 1871 : de Percin de Northumberland
  • 1872 : Bignon
  • 1875 : de Simard de Pitray
  • 1883 : Roullet
  • 1889 : Haubt
  • 1889 : Servat de Laisle
  • 1890 : O'Connor
  • 1896 : Delanneau
  • 1902 : Valicon
  • 1904 : Aubier
  • 1907 : Caruel
  • 1908 : Henrys
  • 1912 : de Cugnac
  • 1939 : Burnol
  • 1944 : Lecoq
  • 1952 : Sarton du Jonchay[Lequel ?]
  • 1954 : Debray
  • 1956 : Colonel d'Avout d'Auerstaedt
  • 1958 : Deiber
  • 1960 : Chenu
  • 1962 : Sentis

Historique des garnisons, combats et batailles du 2e régiment de spahis

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Guerre coloniales

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  • 1831-70 : Algérie
  • 1854 : Crimée
  • 1859 : Maroc
  • 1860 : Chine
  • 1860 : Syrie
  • 1871 : Kabylie
  • 1881 : Sud-Oranais
  • 1884-85 : Extrême-Orient : le 5e escadron du 2e spahis participe à cette campagne jusqu’en 1889. Il se distingue particulièrement au Tonkin au cours des opérations de Than-Moï et de Yen-Minh et apporte à l’étendard du régiment l’inscription : « EXTREME-ORIENT, 1885-1886 ».
  • 1907-1913 : Pacification du Maroc (1907-1913) : le 2e spahis y participe de 1907 jusqu’à 1913 soit en unité complète soit partiellement par escadrons détachés par roulement. Les opérations auxquelles participe le régiment ajoutent à l’étendard l’inscription : « MAROC, 1907-1908 ».

Le 2e spahis fournit avec les 1er et 3e spahis, des pelotons à la création de « l’escadron de marche de spahis algériens » sous les ordres du capitaine de Ballaincourt, ainsi qu’un escadron à celle du « régiment d’éclaireurs algériens », sous les ordres du lieutenant-colonel Goursaud. Ces formations combattent à Meaux, Nanteuil le Houdin, Patay, Les Ormes, Cravant et Josnes. Le , le régiment d’éclaireurs charge en fourrageurs et écrase à Varennes une arrière-garde de cuirassiers prussiens. En , les spahis couvrent la retraite de l’Armée de la Loire. Ils se distinguent en combattant à Ambloy, Savigny, Vance, Concle et à Silly le Guillaume. Après l’armistice signé le , les unités de spahis rejoignent progressivement l’Algérie à partir du .

Spahis du 2e RSA à Coudun le .

Le régiment participe à la Grande Guerre tandis qu'une partie de ses éléments continue à combattre au Maroc.

Le 2e spahis sous les ordres du colonel Pochet de Tinan, vient prendre position en France et participe à la campagne de Champagne.

Lors de la campagne de la Somme, le régiment fournit également des escadrons qui sont regroupés en unité de marche : le 2e régiment de marche de spahis (RMS) sous le commandement du lieutenant-colonel Couverchel. Les combats du 2e spahis menés sur le sol français permettent d’inscrire à l’étendard les noms de : « CHAMPAGNE, 1915 » et « LA SOMME, 1916 ».

Spahis appartenant probablement au 7e escadron près de Talsint en 1919.

En août, le régiment quitte le sol français et est reconstitué au Maroc par fusion des deux régiments de marche.

Le 2e régiment de spahis d’Oran est renommé 2e régiment de spahis algériens (RSA).

Seconde Guerre mondiale

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Drôle de guerre

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Le 2e régiment de spahis algériens fournit deux escadrons montés à l’éclairage du 82e GRDI (groupe de reconnaissance de division d'infanterie) du capitaine Balotte, et du 180bis GRDI. Ces deux unités viennent combattre sur le front de France.

Le 2e RSA forme avec le 2e régiment de spahis marocains la 3e brigade de spahise (3e BS) à la disposition de la 9e armée. Dans le plan Dyle, la brigade doit participer à la manœuvre retardatrice dans les Ardennes en assurant la jonction entre la cavalerie de l'armée et de celle de la 2e armée[4]. Déployée dans la tête de pont de Charleville, la 3e BS doit ainsi aller occuper un front sur la Semois[4].

Bataille de France

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Le 2e RSA, sous les ordres du colonel Burnol est affecté à la 3e brigade de spahis commandée par le colonel Clouet des Perruches, puis par le colonel Marc. Le a lieu le violent combat de la Horgne, dans les Ardennes. La 3e brigade affronte l’assaut de la 1re Panzer-Division. La conduite des spahis apporté à l'étendard l'inscription : « LA HORGNE, 1940 ». Il sera cité à l'ordre de l'Armée en 1950 pour ce fait d'armes. Le régiment continue de combattre jusqu'en juin 1940.

En octobre, les débris du 2e RSA sont regroupés à Tlemcen, en Algérie où le régiment est reconstitué.

Le les 5e, 6e, 7e et 8e escadrons du 2e RSA sont dissous pour former le 6e régiment de spahis algériens (RSA).

Le 1er juillet, le 2e RSA devient le 2e régiment de spahis algériens de reconnaissance (RSAR) et le il fait mouvement vers le Maroc et s'implante au camp Boulhaut à Casablanca.

Le , le 6e RSAR (ex 6e RSA) formé le ) change d'appellation et devient 2e RSAR (régiment de spahis algériens de reconnaissance). Il stationne dans la région de Sidi-Bel-Abbes, est équipé de matériels américains tels que jeeps, chars M24, AM M8 et half-tracks) et est commandé par le lieutenant-colonel Lecoq.

1944-1945 : campagne de France et d'Allemagne

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Le 2e RSAR est affecté à la 1re armée française, du général de Lattre de Tassigny. Il fait partie de la 1re division blindée (1re DB) commandée par le général du Vigier puis par le général Sudre lors de la campagne d'Allemagne.

À partir de son débarquement à Saint-Tropez, le , l'itinéraire de la campagne du régiment le conduira :

  • le  : Toulon et Marseille ;
  • les 24 et  : Arles et Avignon ;
  • le  : Rives de Giers ;
  • le  : Lyon ;
  • le  : Le Creusot ;
  • les 9 et  : Dijon et combats de Talant ;
  • le  : Vesoul ;
  • D' à  : Les Vosges, Remiremont, Gérardmer et le col du Bonhomme ;
  • le  : col de La Schlucht ;
  • le  : franchissement du Rhin, Luwigshaffen et Mannheim ;
  • les 21 et  : Kenger et Uberlingen ;
  • En , le régiment est en Autriche à Arlberg.

Pour ces faits d’armes, l’étendard reçoit l’inscription : « VOSGES 1944 ».

Après-guerre 1945-1956

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Après avoir participé à l'occupation de Berlin (3e escadron) et stationné à Pirmasens (Sarre - Allemagne), le régiment prend garnison à Pforzheim en Forêt Noire. Il est le régiment de reconnaissance de la 5e DB dans le cadre des Forces Françaises en Allemagne (FFA).

Guerre d'Algérie

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Uniforme d'un capitaine du 2e RSA pendant la guerre d'Algérie.

En 1956, la 5e DB au complet est envoyée en Algérie, le 2e RSA, aux ordres du lieutenant-colonel Debray, débarque à la Sénia début avril pour une campagne de six ans en oranie puis sur le barrage marocain. Il sera officiellement dissous le . Une dernière inscription sera portée à l'étendard du régiment : « AFN 1952-1962 ».

Composition

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Le régiment comporte quatre escadrons de spahis à cheval et un escadron d’appui équipé de mitrailleuses et de quatre canons légers antichars. Au total et en théorie, le régiment compte un peu plus de 1 250 hommes (25 % d'Européens et 75 % de Nord-Africains) :

  • 39 officiers dont 5 Nord-Africains ;
  • 117 sous-officiers dont 30 % de Nord-Africains ;
  • 125 brigadiers dont 50 % de Nord-Africains ;
  • 977 spahis dont 85 % de Nord-Africains.

Durant la campagne de libération, le 2e RSAR est principalement formé de soldats européens (de 80 à 85 %).

Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[5],[1] :

Décorations

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« Régiment au brillant passé africain, a accompli au cours des tragiques journées du printemps 1940, sous les ordres du colonel Burnol, un des plus glorieux faits d'armes de la Cavalerie française, arrachant à ses ennemis eux-mêmes, au soir de la bataille, l'hommage de leur admiration. Le , après quatre jours de combats incessants, a reçu la mission de tenir le village et le carrefour de La Horgne. Le , attaqué dès les premières heures par un ennemi disposant d'une supériorité totale en hommes et en matériel, a résisté sans faiblir aux assauts répétés de la division blindée Westfalen à laquelle il a infligé des pertes sévères. Luttant pied à pied, pendant dix heures, au milieu des ruines fumantes de La Horgne, contre-attaquant à plusieurs reprises pour éviter l'encerclement, s'est laissé écraser sur place plutôt que de reculer, jusqu'à épuisement total de ses munitions. A perdu au cours de ce combat 14 officiers et 490 gradés ou spahis, dont le chef de corps, tué en faisant le coup de feu au milieu d'une poignée d'hommes, au cours d'une ultime tentative de percée. A reçu, à 18 heures, dans la personne de quelques rescapés, les honneurs de la guerre, sur le terrain de l'action. »

— Citation à l'ordre de l'Armée du 2e RSA pour son fait d'armes à bataille de La Horgne en , ordre n° 2116/C du , signé par M. Max Lejeune, Secrétaire d'Etat aux Forces Armées

Articles connexes

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Liens externes

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Sources et bibliographie

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  1. a et b Arrêté relatif à l'attribution de l'inscription AFN 1952-1962 sur les drapeaux et étendards des formations des armées et services, du 19 novembre 2004 (A) NORDEF0452926A Michèle Alliot-Marie.
  2. « Fanion du 2e régiment de spahis algérien », sur vexil.prov.free.fr (consulté le ).
  3. LES SPAHIS (ref:AC0788 - http://cavaliers.blindes.free.fr/rgtdissous/2spahisalgh5.html).
  4. a et b Jean-Yves Mary, Le corridor des Panzers : Par delà la Meuse 10 - 15 mai 1940, t. I, Bayeux, Heimdal, , 462 p. (ISBN 978-2-84048-270-3 et 2-84048-270-3), p. 33-34.
  5. Décision n°12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, no 27, 9 novembre 2007.