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« Paul Villard » : différence entre les versions

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En [[1900 en science|1900]], il découvre un [[rayonnement]] provenant du [[radium]], à la fois capable de traverser une fine plaque de [[plomb]] et insensible aux [[champs magnétiques]]<ref name = "fernandezI3">{{Ouvrage|langue = français|titre = De l'atome au noyau|sous-titre = Une approche historique de la physique atomique et de la physique nucléaire|auteur = Bernard Fernandez|éditeur = [[Éditions Ellipses|Ellipses]]|pages totales = 597|isbn = 978-2729827847|année = 2006|partie = I|numéro chapitre = 4|titre chapitre = L'émanation du thorium}}.</ref>. Il découvre ainsi la troisième composante de la [[radioactivité]], le [[rayonnement gamma]], dénommé ainsi par [[Ernest Rutherford]]. Il est élu membre de l'[[Académie des sciences (France)|Académie des sciences]] en [[1908 en science|1908]].


Dès [[1908 en science|1908]], il propose de quantifier les [[radiation]]s en mesurant l'[[ionisation]] dans l'air : la définition qu'il propose est presque mot pour mot celle qui sera finalement adoptée, {{unité|20|ans}} plus tard, pour le [[röntgen]]<ref>{{Article | langue=en | prénom1=Lauriston S. | nom1=Taylor | titre=80 Years of Quantities und Units - Personal Reminiscences |sous-titre=Part I: From a Variety of Radiation Units to the International Standards | périodique=ICRU news | année=1989 | pages=6-14 | résumé= http://www.icru.org/index.php?option=com_content&task=view&id=121&Itemid=93 | url texte=http://www.icru.org/images/pdf/n_05_6.pdf | consulté le=10 novembre 2011}}</ref>.
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Il a également étudié les propriétés des [[rayons cathodiques]]<ref> Paul Villard, [[Joseph John Thomson|J.-J. Thomson]] et la composition des rayons cathodiques, Benoît Lelong, Revue d'histoire des sciences [http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/rhs_0151-4105_1997_num_50_1_1275]</ref>.
Il a également étudié les propriétés des [[rayons cathodiques]]<ref> Paul Villard, [[Joseph John Thomson|J.-J. Thomson]] et la composition des rayons cathodiques, Benoît Lelong, Revue d'histoire des sciences [http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/rhs_0151-4105_1997_num_50_1_1275]</ref>.


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Paul Villard
Description de l'image Paul Villard.jpg.

Naissance
Saint-Germain-au-Mont-d'Or (Frankreich)
Décès (à 73 ans)
Bayonne (Frankreich)
Nationalité français
Domains Chimie
Physique
Institutions École normale supérieure
Diplôme École normale supérieure (1881)
Renommé pour Découverte du rayonnement gamma

Paul Ulrich Villard, né à Saint-Germain-au-Mont-d'Or (Rhône) le et mort à Bayonne le , est un physicien et chimiste français.

En 1900, il découvre un rayonnement provenant du radium, à la fois capable de traverser une fine plaque de plomb et insensible aux champs magnétiques[1]. Il découvre ainsi la troisième composante de la radioactivité, le rayonnement gamma, dénommé ainsi par Ernest Rutherford. Il est élu membre de l'Académie des sciences en 1908.

Dès 1908, il propose de quantifier les radiations en mesurant l'ionisation dans l'air : la définition qu'il propose est presque mot pour mot celle qui sera finalement adoptée, 20 ans plus tard, pour le röntgen[2].

Il a également étudié les propriétés des rayons cathodiques[3].

Liens externes

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Notes et références

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  1. Bernard Fernandez, De l'atome au noyau : Une approche historique de la physique atomique et de la physique nucléaire, Ellipses, , 597 p. (ISBN 978-2729827847), partie I, chap. 4 (« L'émanation du thorium »).
  2. (en) Lauriston S. Taylor, « 80 Years of Quantities und Units - Personal Reminiscences : Part I: From a Variety of Radiation Units to the International Standards », ICRU news,‎ , p. 6-14 (résumé, lire en ligne)
  3. Paul Villard, J.-J. Thomson et la composition des rayons cathodiques, Benoît Lelong, Revue d'histoire des sciences [1]