Aller au contenu

« Léon Boyer » : différence entre les versions

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Contenu supprimé Contenu ajouté
ProméthéeBot (discuter | contributions)
m Bot : HTTPHTTPS
Erreur sur le prénom, Léon et non Gaston (père)
Balises : Éditeur visuel Modification par mobile Modification par le web mobile
 
(28 versions intermédiaires par 15 utilisateurs non affichées)
Ligne 1 : Ligne 1 :
{{Voir homonymes|Boyer}}
{{Infobox Biographie
{{Infobox Biographie
| entete =
| entete =
Ligne 17 : Ligne 18 :
| pays de résidence =
| pays de résidence =
| diplôme =
| diplôme =
| profession = [[Ingénieur des ponts et chaussées (France)|Ingénieur des ponts et chaussées]]
| profession = [[Corps des ponts et chaussées (France)|ingénieur des ponts et chaussées]]
| activités =
| activités = [[ingénieur]]
| autres activités =
| autres activités =
| formation = [[École polytechnique (France)|École polytechnique]]<br />[[École nationale des ponts et chaussées]]
| formation = [[École polytechnique (France)|École polytechnique]]<br />[[École nationale des ponts et chaussées]]
Ligne 31 : Ligne 32 :
| légende emblème =
| légende emblème =
}}
}}

'''Léon Boyer''' (nom complet : André, Pierre, Léon Boyer) est un [[École polytechnique (France)|polytechnicien]] et [[Ingénieur des ponts et chaussées (France)|ingénieur des ponts et chaussées]] [[Français (peuple)|français]], né le {{Date|23|février|1851}} à [[Florac]] ([[Lozère (département)|Lozère]]) et mort le {{date|1 mai 1886}} à [[Panama (ville)|Panama]]).
'''Léon Boyer''' (nom complet : '''André, Pierre, Léon Boyer''') est un [[École polytechnique (France)|polytechnicien]] et [[Corps des ponts et chaussées (France)|ingénieur des ponts et chaussées]] [[Français (peuple)|français]], né le {{Date|23|février|1851}} à [[Florac]] ([[Lozère (département)|Lozère]]) et mort le {{date|1 mai 1886}} à [[Panama (ville)|Panama]].


Il est connu pour être à l'origine de la création et la conception des viaducs de [[Viaduc de Garabit|Garabit]] et de la [[Viaduc de la Crueize|Crueize]] sur chemin de fer de [[Marvejols]] à [[Neussargues-Moissac|Neussargues]], puis pour sa courte période comme directeur général du [[canal de Panama]] de 1885 à sa mort, à {{unité|35|ans}}, due à la [[fièvre jaune]].
Il est connu pour être à l'origine de la création et la conception des viaducs de [[Viaduc de Garabit|Garabit]] et de la [[Viaduc de la Crueize|Crueize]] sur chemin de fer de [[Marvejols]] à [[Neussargues-Moissac|Neussargues]], puis pour sa courte période comme directeur général du [[canal de Panama]] de 1885 à sa mort, à {{unité|35|ans}}, due à la [[fièvre jaune]].


== Biographie ==
== Biographie ==

=== Famille et formation ===
=== Famille et formation ===
André Pierre Léon Boyer est né le {{Date|23 février 1851}} à [[Florac]], cité de [[Lozère (département)|Lozère]]. Il est le fils d'une riche famille bourgeoise de cette même ville, son père François Gaston Boyer ({{unité|37|ans}}) est [[notaire]] et sa mère Henriette Françoise Jaffard ({{unité|31|ans}})<ref>{{Lien web |titre=Extrait acte de naissance |url=http://www.culture.gouv.fr/LH/LH027/PG/FRDAFAN83_OL0346018v007.htm |date=27 juin 1879 |site=[[Base Léonore]] |consulté le=21 janvier 2016}}.</ref>{{,}}<ref>{{img}} [http://archives.lozere.fr/ark:/24967/vta54d8f594a175d/daogrp/0/layout:table/idsearch:RECH_fa614ce005f05e49087f1e56afa5bc5e Son acte de naissance] aux AD de la Lozère (page 13).</ref> a pour origine une famille de la bourgeoisie industrielle d'[[Ispagnac]]<ref>{{Lien web |titre = Archives privées : Fonds Boyer - Jaffard (1364-1880). Cotes : 8J|url = http://archives.lozere.fr/ark:/24967/vta54c9fcea6fe9c |site =Archives départementales de la Lozère |consulté le = 25 juillet 2015}}.</ref>. Le jeune Gaston Boyer quitte Florac pour faire des études, qualifiées de brillantes, dans le lycée de [[Lyon]]<ref name="BoyerGrandeEncyclopédie">{{Harvsp|texte=La Grande Encyclopédie, 1885-1902|id=GrandeEncyclopédiep916 |p=916}}.</ref>.
André Pierre Léon Boyer est né le {{Date|23 février 1851}} à [[Florac]], cité de [[Lozère (département)|Lozère]]. Il est le fils d'une riche famille bourgeoise de cette même ville, son père François Gaston Boyer ({{unité|37|ans}}) est [[notaire]] et sa mère Henriette Françoise Jaffard ({{unité|31|ans}})<ref>{{Lien web |titre=Extrait acte de naissance |url=http://www.culture.gouv.fr/LH/LH027/PG/FRDAFAN83_OL0346018v007.htm |date=27 juin 1879 |site=[[Base Léonore]] |consulté le=21 janvier 2016}}.</ref>{{,}}<ref>{{img}} [http://archives.lozere.fr/ark:/24967/vta54d8f594a175d/daogrp/0/layout:table/idsearch:RECH_fa614ce005f05e49087f1e56afa5bc5e Son acte de naissance] aux AD de la Lozère (page 13).</ref> a pour origine une famille de la bourgeoisie industrielle d'[[Ispagnac]]<ref>{{Lien web |titre = Archives privées : Fonds Boyer - Jaffard (1364-1880). Cotes : 8J|url = http://archives.lozere.fr/ark:/24967/vta54c9fcea6fe9c |site =Archives départementales de la Lozère |consulté le = 25 juillet 2015}}.</ref>. La [[fratrie]] comptera trois garçons, ses frères Paul et Auguste Boyer deviendront magistrats<ref>{{Chapitre|titre chapitre=Boyer (Paul-Gaston)|titre ouvrage=Dictionnaire biographique du Gard|lieu=Paris|éditeur=Flammarion|année=1904|bnf=35031733t|collection=Dictionnaires biographiques départementaux|numéro dans collection=45|passage=107}}.</ref>.


En 1869, il intègre à {{Unité|18|ans}} l'[[École polytechnique (France)|École polytechnique]] à [[Paris]]. Nommé [[sous-lieutenant]] le {{Date|1 octobre 1870}}, il est mis à la disposition de l'amiral [[Camille Clément de La Roncière-Le Noury|La Roncière-Le Noury]] et attaché au [[Fort de Romainville]] pendant le [[Siège de Paris (1870-1871)|siège de Paris]]. Après cette période militaire, il est nommé [[École nationale des ponts et chaussées|élève ingénieur des Ponts et chaussées]] le {{Date-|1|novembre|1871}}. Il termine ses études, à {{Unité|23|ans}}, le {{Date-|18 octobre 1874}} jour de sa nomination comme [[Ingénieur des ponts et chaussées (France)|ingénieur ordinaire des ponts et chaussées]] de {{3e|classe}}<ref name="BaseLéonoreRésuméServices">{{Lien web |url=http://www.culture.gouv.fr/LH/LH027/PG/FRDAFAN83_OL0346018v008.htm |titre=Résumé des services de M. Boyer André, Pierre, Léon, Ingénieur des Ponts et chaussées, nommé chevalier de l'Ordre de la Légion d'honneur par décret du 12 juin 1879 |jour=27 |mois=juin |année=1879 |site=[[Base Léonore]] |consulté le=21 janvier 2016}}.</ref>.
Le jeune Léon Boyer quitte Florac pour faire des études, qualifiées de brillantes, dans le lycée de [[Lyon]]<ref name="BoyerGrandeEncyclopédie">{{Harvsp|texte=La Grande Encyclopédie, 1885-1902|id=GrandeEncyclopédiep916 |p=916}}.</ref>. En 1869, il intègre à {{Unité|18|ans}} l'[[École polytechnique (France)|École polytechnique]] à [[Paris]]. Nommé [[sous-lieutenant]] le {{Date|1 octobre 1870}}, il est mis à la disposition de l'amiral [[Camille Clément de La Roncière-Le Noury|La Roncière-Le Noury]] et attaché au [[Fort de Romainville]] pendant le [[Siège de Paris (1870-1871)|siège de Paris]]. Après cette période militaire, il est nommé [[École nationale des ponts et chaussées|élève ingénieur des Ponts et chaussées]] le {{Date-|1|novembre|1871}}. Il termine ses études, à {{Unité|23|ans}}, le {{Date-|18 octobre 1874}} jour de sa nomination comme [[Corps des ponts et chaussées (France)|ingénieur ordinaire des ponts et chaussées]] de {{3e|classe}}<ref name="BaseLéonoreRésuméServices">{{Lien web |url=http://www.culture.gouv.fr/LH/LH027/PG/FRDAFAN83_OL0346018v008.htm |titre=Résumé des services de M. Boyer André, Pierre, Léon, Ingénieur des Ponts et chaussées, nommé chevalier de l'Ordre de la Légion d'honneur par décret du 12 juin 1879 |jour=27 |mois=juin |année=1879 |site=[[Base Léonore]] |consulté le=21 janvier 2016}}.</ref>.


Il épouse Esther Adrienne Marguerite Merle le {{Date-|15 octobre 1881}} à [[Alès]], ils auront deux enfants. Marguerite Boyer, née le {{Date-|27 juillet 1882}} à [[Marvejols]] (elle épouse en 1906 Pierre de Retz, [[École polytechnique (France)|polytechnicien]] et [[Corps des mines|ingénieur des mines]], futur directeur des [[Mines de potasse d'Alsace]] de 1919 à 1936)<ref>{{Ouvrage |auteur1=Yves Frey |titre=Polonais d'Alsace |sous-titre=pratiques patronales et mineurs polonais dans le bassin potassique de Haute-Alsace, 1918-1948 |éditeur=Presses Univ. Franche-Comté |année=2003 |pages totales=598 |passage=133 |isbn=9782848670126 |lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=IJzvF8rzRLIC&pg=PA133#v=onepage&q&f=false}}.</ref> et Gaston Henri Boyer, né le {{Date-|30 mars 1886}} à Paris {{7e}} (polytechnicien, [[Inspection générale des finances (France)|inspecteur des finances]], mort le 10 mars 1928 au Chili où il exerce le rôle de conseiller financier du gouvernement)<ref>{{Ouvrage |auteur1=[[Michel Margairaz]] |titre=Dictionnaire historique des inspecteurs des Finances 1801-2009 |sous-titre=Dictionnaire thématique et biographique |éditeur=Institut de la gestion publique et du développement économique |collection=Histoire économique et financière - XIXe-XXe |lieu= |année=2014 |passage=1217-1218 |isbn= |lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=hX0XCwAAQBAJ&pg=PT1217#v=onepage&q&f=false }}.</ref>{{,}}<ref name=":5">{{Ouvrage|langue = |auteur1 = |titre = Le Gaulois : littéraire et politique|lieu = |éditeur = |année = 1924-01-27 |lire en ligne = https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5396816/f4.item.r=%22léon%20boyer%22.zoom|passage = p. 04}}.</ref>.
Il épouse Esther Adrienne Marguerite Merle le {{Date-|15 octobre 1881}} à [[Alès]], ils auront deux enfants. Marguerite Boyer, née le {{Date-|27 juillet 1882}} à [[Marvejols]] (elle épouse en 1906 Pierre de Retz, [[École polytechnique (France)|polytechnicien]] et [[Corps des mines|ingénieur des mines]], futur directeur des [[Mines de potasse d'Alsace]] de 1919 à 1936)<ref>{{Ouvrage |auteur1=Yves Frey |titre=Polonais d'Alsace |sous-titre=pratiques patronales et mineurs polonais dans le bassin potassique de Haute-Alsace, 1918-1948 |éditeur=Presses Univ. Franche-Comté |année=2003 |pages totales=598 |passage=133 |isbn=978-2-84867-012-6 |lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=IJzvF8rzRLIC&pg=PA133}}.</ref> et Gaston Henri Boyer, né le {{Date-|30 mars 1886}} à Paris {{7e}} (polytechnicien, [[Inspection générale des finances (France)|inspecteur des finances]], mort le {{date-|10 mars 1928}} au Chili où il exerce le rôle de conseiller financier du gouvernement)<ref>{{Ouvrage |auteur1=[[Michel Margairaz]] |titre=Dictionnaire historique des inspecteurs des Finances 1801-2009 |sous-titre=Dictionnaire thématique et biographique |éditeur=Institut de la gestion publique et du développement économique |collection=Histoire économique et financière - XIXe-XXe |année=2014 |passage=1217-1218 |isbn= |lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=hX0XCwAAQBAJ&pg=PT1217}}.</ref>{{,}}<ref name=":5">{{Ouvrage|titre=Le Gaulois|sous-titre=littéraire et politique|éditeur=|année=1924-01-27|passage=p. 04|isbn=|lire en ligne=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5396816/f4.item.r=%22léon%20boyer%22.zoom}}.</ref>.


Léon Boyer meurt à Panama, le soir du {{date-|1er mai 1886}}, à 6 heures 30<ref>{{Ouvrage |auteur1 = Henri Barboux (1834-1910),...|titre = Discours et plaidoyers. Tome 2|lieu = |éditeur = A. Rousseau (Paris)|année = 1894|pages totales = |isbn = |lire en ligne = https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k56066827/f198.item.r=%22léon%20boyer%22.zoom|passage = |commentaire = Consultable à: Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, 8-F-5448 (2)}}.</ref>, de la [[fièvre jaune]]<ref>{{Ouvrage|langue = espagnol|auteur1 = David McCullough|titre = Un camino entre dos mares, La creacion del canal de Panama|lieu = |éditeur = Espasa libros|année = 2011|pages totales = 550|isbn = 9788467038859 |passage = Page 166}}.</ref> trois mois après son arrivée dans l'isthme<ref name="BoyerGrandeEncyclopédie" />, et quelques jours après avoir appris que sa femme lui eût donné un fils<ref name=":1">{{Lien web|titre = Léon Boyer (1851-1886) - Gloubik Sciences|url = http://sciences.gloubik.info/spip.php?article3|site = sciences.gloubik.info|consulté le = 2015-10-24}}.</ref>. La nouvelle de sa mort arriva à [[Paris]] le {{date-|2 mai 1886}}<ref>{{Lien web |titre=Léon Boyer et le viaduc de Garabit |url=http://www.lozeriens-de-paris.com/?p=4547 |site=ozeriens-de-paris.com |consulté le=22 mars 2017}}.</ref>.
Léon Boyer meurt à Panama, le soir du {{date-|1 mai 1886}}, à {{heure|6|30}}<ref>{{Ouvrage |auteur1=Henri Barboux (1834-1910),... |titre=Discours et plaidoyers. Tome 2 |éditeur=A. Rousseau (Paris) |année=1894 |lire en ligne=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k56066827/f198.item.r=%22léon%20boyer%22.zoom}}{{Commentaire biblio|Consultable à: Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, 8-F-5448 (2)}}.</ref>, de la [[fièvre jaune]]<ref>{{Ouvrage|langue=es|auteur1=David McCullough|titre=Un camino entre dos mares, La creacion del canal de Panama|éditeur=Espasa libros|année=2011|pages totales=550|passage=Page 166|isbn=978-84-670-3885-9}}.</ref> trois mois après son arrivée dans l'isthme<ref name="BoyerGrandeEncyclopédie" />, et quelques jours après avoir appris que sa femme lui eût donné un fils<ref name=":1">{{Lien web|titre = Léon Boyer (1851-1886) - Gloubik Sciences|url = http://sciences.gloubik.info/spip.php?article3|site = sciences.gloubik.info|consulté le = 2015-10-24}}.</ref>. La nouvelle de sa mort arriva à [[Paris]] le {{date-|2 mai 1886}}<ref>{{Lien web |titre=Léon Boyer et le viaduc de Garabit |url=http://www.lozeriens-de-paris.com/?p=4547 |site=ozeriens-de-paris.com |consulté le=22 mars 2017}}.</ref>.


=== Ingénieur des ponts et chaussées ===
=== Ingénieur des ponts et chaussées ===
Il commence sa carrière, comme [[Ingénieur des ponts et chaussées (France)|ingénieur ordinaire des ponts et chaussées]] de {{3e|classe}}, dans l'[[Orne (département)|Orne]] où il est nommé attaché au service ordinaire de l'arrondissement d'[[Alençon]]. Après un peu plus d'un an à ce poste il obtient un retour dans sa région d'origine avec une affectation le {{Date-|1 juillet 1875}} dans l'arrondissement de [[Marvejols]], à {{Unité|53|kilomètres}} de [[Florac]], comme chargé des études et travaux des chemins de fer de [[Mende (Lozère)|Mende]] à [[Sévérac-le-Château|Séverac]] et de Marvejols à [[Neussargues-Moissac|Neussargues]]<ref name="BaseLéonoreRésuméServices"/>. Situées dans une région au relief difficile pour l'implantation de voies ferrées il va devoir trouver des solutions et réaliser de nombreux ouvrages d'art, viaducs et tunnels. C'est dans les [[Margeride|monts de la Margeride]] sur la ligne de Neussargue qu'il va pouvoir exprimer au mieux ses compétences face à des « difficultés exceptionnelles »<ref name="BoyerGrandeEncyclopédie" />.
Il commence sa carrière, comme [[Ingénieur des ponts et chaussées (France)|ingénieur ordinaire des ponts et chaussées]] de {{3e|classe}}, dans l'[[Orne (département)|Orne]] où il est nommé attaché au service ordinaire de l'arrondissement d'[[Alençon]]. Après un peu plus d'un an à ce poste, il obtient un retour dans sa région d'origine avec une affectation le {{Date-|1 juillet 1875}} dans l'arrondissement de [[Marvejols]], à {{Unité|53|kilomètres}} de [[Florac]], comme chargé des études et travaux des chemins de fer de [[Mende (Lozère)|Mende]] à [[Sévérac-le-Château|Séverac]] et de Marvejols à [[Neussargues-Moissac|Neussargues]]<ref name="BaseLéonoreRésuméServices"/>. Situées dans une région au relief difficile pour l'implantation de voies ferrées, il va devoir trouver des solutions et réaliser de nombreux ouvrages d'art, viaducs et tunnels. C'est dans les [[Margeride|monts de la Margeride]] sur la ligne de Neussargue qu'il va pouvoir exprimer au mieux ses compétences face à des « difficultés exceptionnelles »<ref name="BoyerGrandeEncyclopédie" />.


[[Fichier:Viaduc de la Crueize (Alphonse Terpereau, 1883-08-08) 1.jpg|vignette|gauche|Viaduc de la Crueize en 1883.]]
[[Fichier:Viaduc de la Crueize (Alphonse Terpereau, 1883-08-08) 1.jpg|vignette|gauche|Viaduc de la Crueize en 1883.]]
Pour presque tous ces viaducs Léon Boyer choisit un mode de construction traditionnel en maçonnerie. En 1891, Charles Talansier, secrétaire de la rédaction de la revue ''Le Génie Civil''<ref>{{Article |auteur1= |titre=Nécrologie : Charles Talansier |périodique=Le Génie Civil |tome=LXXXIX |numéro=2291 |jour=19 |mois=juillet |année=1926 |pages=29 |lire en ligne=http://clio.ish-lyon.cnrs.fr/patrons/AC000007723/AC000007723Doc792.pdf |consulté le=21 janvier 2016}}.</ref>, sortira du lot ceux de Piou (long. {{Unité|169.50|m}} / haut. {{Unité|45|m}}), Sénouard (long. {{Unité|231|m}} / haut. {{Unité|50|m}}), Chanteperdrix (long. {{Unité|235|m}} / haut. {{Unité|43|m}}), mais il porte une attention particulière à celui de [[Viaduc de la Crueize|Crueize]], édifié dans la [[vallée de l'Enfer]], qu'il juge particulièrement intéressant par sa hauteur {{Unité|63.30|m}} et la qualité de son exécution<ref>{{Article |auteur1=Charles Talansier |titre=Travaux publics : le viaduc de Crueize sur la ligne du chemin de fer de Marvéjols à Neussargues |périodique=Le Génie civil : revue générale des industries française & étrangères |tome=XVIII |numéro=10 |jour=2 |mois=janvier |année=1891 |pages=145-146 |lire en ligne=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k64739731/f1.item |consulté le=20 janvier 2016 |id=ChTalansier1891}}.</ref>. Point que relèvera également [[Paul Séjourné]] qui le présente comme un aboutissement de la technique de la [[Pile (pont)|pile]] profilée au point qu'il n'hésite pas à le qualifier de « plus beau viaduc de France »<ref>{{Ouvrage |auteur1=[[Paul Séjourné]] |titre=Grandes voutes |tome=IV |titre volume= Pratique des voutes |éditeur=Imprimerie Veuve Tardy-Pigelet et Fils|lieu=Bourges |année=1916 |passage=61 |lire en ligne=https://books.google.fr/books?hl=fr&id=yEgPAwAAQBAJ&q=Crueize#v=snippet&q=Crueize&f=false }}.</ref>. Plus d'un siècle plus tard ce viaduc sera retenu par les auteurs de l'ouvrage encyclopédique sur le « patrimoine de la SNCF et des chemins de fer français », notamment du fait de cette « hauteur inhabituelle pour une construction en maçonnerie »<ref>{{Chapitre |titre chapitre=La ligne des Causses : viaduc de la Crueize |auteurs ouvrage=Jean-Luc Flohic (direction) |titre ouvrage=Le Patrimoine de la SNCF et des chemins de fer français |collection=Le patrimoine des institutions économiques |tome=I |lieu=Paris |éditeur=Flohic éditions |année=1999 |isbn=2-84234-069-8 |passage=132}}.</ref>.
Pour presque tous ces viaducs, Léon Boyer choisit un mode de construction traditionnel en maçonnerie. En 1891, Charles Talansier, secrétaire de la rédaction de la revue ''Le Génie civil''<ref>{{Article |auteur1= |titre=Nécrologie : Charles Talansier |périodique=Le Génie Civil |tome=LXXXIX |numéro=2291 |jour=19 |mois=juillet |année=1926 |pages=29 |lire en ligne=http://clio.ish-lyon.cnrs.fr/patrons/AC000007723/AC000007723Doc792.pdf |consulté le=21 janvier 2016}}.</ref>, sortira du lot ceux de [[Viaduc de Piou|Piou]] (long. {{Unité|169.50|m}}, haut. {{Unité|45|m}}), [[Viaduc de Sénouard|Sénouard]] (long. {{Unité|231|m}}, haut. {{Unité|50|m}}), [[Viaduc de Chanteperdrix|Chanteperdrix]] (long. {{Unité|235|m}}, haut. {{Unité|43|m}}), mais il porte une attention particulière à celui de [[Viaduc de la Crueize|Crueize]], édifié dans la [[vallée de l'Enfer]], qu'il juge particulièrement intéressant par sa hauteur {{Unité|63.30|m}} et la qualité de son exécution<ref>{{Article |auteur1=Charles Talansier |titre=Travaux publics : le viaduc de Crueize sur la ligne du chemin de fer de Marvéjols à Neussargues |périodique=Le Génie civil : revue générale des industries française & étrangères |tome=XVIII |numéro=10 |jour=2 |mois=janvier |année=1891 |pages=145-146 |lire en ligne=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k64739731/f1.item |consulté le=20 janvier 2016 |id=ChTalansier1891}}.</ref>. Point que relèvera également [[Paul Séjourné]] qui le présente comme un aboutissement de la technique de la [[Pile (pont)|pile]] profilée au point qu'il n'hésite pas à le qualifier de « plus beau viaduc de France »<ref>{{Ouvrage |auteur1=[[Paul Séjourné]] |titre=Grandes voutes |tome=IV |titre volume=Pratique des voutes |lieu=Bourges |éditeur=Imprimerie Veuve Tardy-Pigelet et Fils |année=1916 |passage=61 |lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=yEgPAwAAQBAJ&q=Crueize}}.</ref>. Plus d'un siècle plus tard, ce viaduc sera retenu par les auteurs de l'ouvrage encyclopédique sur le « patrimoine de la SNCF et des chemins de fer français », notamment du fait de cette « hauteur inhabituelle pour une construction en maçonnerie »<ref>{{Chapitre |titre chapitre=La ligne des Causses : viaduc de la Crueize |auteurs ouvrage=Jean-Luc Flohic (direction) |titre ouvrage=Le Patrimoine de la SNCF et des chemins de fer français |collection=Le patrimoine des institutions économiques |tome=I |lieu=Paris |éditeur=Flohic éditions |année=1999 |isbn=2-84234-069-8 |passage=132}}.</ref>.


[[Fichier:Viaduc de Garabit (Alphonse Terpereau, 1883-07-11) 3.jpg|vignette|upright|[[Viaduc de Garabit]] en 1883.]]
[[Fichier:Viaduc de Garabit (Alphonse Terpereau, 1883-07-11) 3.jpg|vignette|upright|[[Viaduc de Garabit]] en 1883.]]
Il proposa notamment de franchir la vallée de la [[Truyère]] par un viaduc de {{unité|123|m}} de hauteur ; c'est à cette fin qu'il demanda à [[Gustave Eiffel]] de construire le [[viaduc de Garabit]]<ref name=":6">{{Lien web |titre = Léon Boyer (1851-1886)|url = http://structurae.info/personnes/leon-boyer|site = structurae|date = |consulté le = 8 septembre 2015}}.</ref>, le plus haut du monde à l'époque<ref name="BoyerGrandeEncyclopédie" />. Il fut nommé chevalier de la Légion d'honneur à la suite de cela, en 1880<ref name=":4">{{Ouvrage |auteur1 = Lami, Eugène-Oscar (1839-19..)|titre = Dictionnaire encyclopédique et biographique de l'industrie et des arts industriels.... Suppl. / par E.-O. Lami et A. Tharel,...|éditeur = Lami, Tharel et Cie (Paris)|année = 1881-1891|passage = 419|commentaire = Source: Bibliothèque nationale de France}}.</ref>.
Il proposa notamment de franchir la vallée de la [[Truyère]] par un viaduc de {{unité|123|m}} de hauteur ; c'est à cette fin qu'il demanda à [[Gustave Eiffel]] de construire le [[viaduc de Garabit]]<ref name=":6">{{Lien web |titre = Léon Boyer (1851-1886)|url = http://structurae.info/personnes/leon-boyer|site = structurae|date = |consulté le = 8 septembre 2015}}.</ref>, le plus haut du monde à l'époque<ref name="BoyerGrandeEncyclopédie" />. Il fut nommé chevalier de la Légion d'honneur en 1880<ref name=":4">{{Ouvrage |auteur1=Lami, Eugène-Oscar (1839-19..) |titre=Dictionnaire encyclopédique et biographique de l'industrie et des arts industriels.... Suppl. |sous-titre=par E.-O. Lami et A. Tharel,... |éditeur=Lami, Tharel et Cie (Paris) |année=1881-1891 |passage=419 |isbn=}}{{Commentaire biblio|Source: Bibliothèque nationale de France}}.</ref>.


En 1883, Léon Boyer a été adjoint au directeur de la construction des chemins de fer au sein du ministère des Travaux publics, où il prit une part active à l'étude des conventions avec les grandes compagnies de chemins de fer, et s'occupant en même temps du [[Métro de Paris|Métropolitain de Paris]]<ref name=":4" />.
En 1883, Léon Boyer a été adjoint au directeur de la construction des chemins de fer au sein du ministère des Travaux publics, où il prit une part active à l'étude des conventions avec les grandes compagnies de chemins de fer, et s'occupant en même temps du [[Métro de Paris|Métropolitain de Paris]]<ref name=":4" />.
Ligne 60 : Ligne 61 :


=== Homme politique ===
=== Homme politique ===
Il est élu, le {{Date-|12 août 1883}}, [[Conseiller départemental#Historique|conseiller général]] du [[Canton français|canton]] de [[Florac]] ([[Lozère (département)|Lozère]]), son élection donna lieu à un recours rejeté par une décision du [[conseil d'État (France)|Conseil d'État]]<ref>{{Ouvrage |titre=Recueil des décisions du Conseil d'État statuant au contentieux et du Tribunal des Conflits et des jugements des tribunaux administratifs ...|éditeur=Société anonyme du Recueil Sirey |année=1883 |passage=850}}.</ref>.
Il est élu, le {{Date-|12 août 1883}}, [[Conseiller départemental#Historique|conseiller général]] du [[Canton de Florac Trois Rivières|canton de Florac]] ([[Lozère (département)|Lozère]]), son élection donna lieu à un recours rejeté par une décision du [[conseil d'État (France)|Conseil d'État]]<ref>{{Ouvrage |titre=Recueil des décisions du Conseil d'État statuant au contentieux et du Tribunal des Conflits et des jugements des tribunaux administratifs ... |éditeur=Société anonyme du Recueil Sirey |année=1883 |passage=850 }}.</ref>.


Il s'est présenté, au sein du département de la Lozère, aux [[Élections législatives en France|élections législatives]] de 1881 et 1885, en tant que candidat [[Républicains modérés|républicain]], mais échoua à l'issue de chacun de ces scrutins<ref name="BoyerGrandeEncyclopédie" />.
Il s'est présenté, au sein du département de la Lozère, aux [[Élections législatives en France|élections législatives]] de 1881 et 1885, en tant que candidat [[Républicains modérés|républicain]], mais échoua à l'issue de chacun de ces scrutins<ref name="BoyerGrandeEncyclopédie" />.


== Hommages ==
== Hommages ==

=== Publication posthume ===
=== Publication posthume ===
* {{Ouvrage |titre=Chemin de fer de Marvéjols à Neussargues, viaduc de Garabit, sur la Trueyre |préface=Léon Lévy |postface=[[Maurice Lévy (mathématicien)|Maurice Lévy]] |champ libre= publié à titre posthume avec une notice nécrologique|lieu=Paris |éditeur=Vve Ch. Dunod |année=1888 |pages totales=398 et album de 74 planches |présentation en ligne=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k64789510/f12.item |consulté le=20 janvier 2016}}.
* {{Ouvrage |préface=Léon Lévy |postface=[[Maurice Lévy (mathématicien)|Maurice Lévy]] |champ libre=publié à titre posthume avec une notice nécrologique |titre=Chemin de fer de Marvéjols à Neussargues, viaduc de Garabit, sur la Trueyre |lieu=Paris |éditeur=Vve Ch. Dunod |année=1888 |pages totales=398 et album de 74 planches |présentation en ligne=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k64789510/f12.item |consulté le=20 janvier 2016}}.


=== Témoignage ===
=== Témoignage ===
[[Gaston Tissandier]], à l'annonce de son décès, écrivit notamment: « ''Léon Boyer, dont nous avions l’honneur d’être l’ami, joignait à une intelligence d’élite toutes les qualités d’un beau caractère. Il avait l’entrain du méridional, la fougue et l’élan de la jeunesse ; il se passionnait pour tout ce qui est grand et pour tout ce qui est noble.''
[[Gaston Tissandier]], à l'annonce de son décès, écrivit notamment: « Léon Boyer, dont nous avions l’honneur d’être l’ami, joignait à une intelligence d’élite toutes les qualités d’un beau caractère. Il avait l’entrain du méridional, la fougue et l’élan de la jeunesse ; il se passionnait pour tout ce qui est grand et pour tout ce qui est noble.


''Il est mort au nom de la science, pour laquelle il combattait. Comme le soldat qui tombe au champ d’honneur, il trouvera des frères d’armes qui vengeront sa mémoire en achevant la conquête commencée. »''<ref name=":1" />.
Il est mort au nom de la science, pour laquelle il combattait. Comme le soldat qui tombe au champ d’honneur, il trouvera des frères d’armes qui vengeront sa mémoire en achevant la conquête commencée. »<ref name=":1" />.


=== Monuments et lieu à sa mémoire ===
=== Monuments et lieu à sa mémoire ===
Son nom a été donné à une rue de la commune de [[Mende (Lozère)|Mende]] reliant la Place [[Jean-Antoine Chaptal|Chaptal]] à la Place [[Urbain V]], et une statue de lui est présente à [[Panama (ville)|Panama]], et plus précisément sur la Plaza de Francia, aux côtés de [[Ferdinand de Lesseps]], [[Armand Reclus]], Napoléon Bonaparte Wise, et Pedro Sosa<ref>{{Ouvrage|langue = |auteur1 = |titre = Panama|lieu = |éditeur = Petit futé|année = 2012-2013 |lire en ligne = https://books.google.fr/books?id=sUuEdcuzEywC&pg=PA140&lpg=PA140&dq=place+de+France+panama+boyer&source=bl&ots=IutP4qRje7&sig=xsFGMh777lUD93M37KEJWbsvBPM&hl=fr&sa=X&ved=0CEQQ6AEwB2oVChMIpNmf86TnxwIVCHAaCh1I5gzO#v=onepage&q=place%20de%20France%20panama%20boyer&f=false}}.</ref>. Elle a été conçue par le sculpteur [[Denys Puech]]<ref name=":5" /> et a certainement été inaugurée le 4 décembre 1924, ou 1923<ref>{{Ouvrage |titre = France-Amérique : revue mensuelle du Comité France-Amérique |éditeur = Comité France-Amérique (Paris)|année = 1924|passage = 47|commentaire = Document en provenance de la Bibliothèque nationale de France.}}.</ref>.
Son nom a été donné à une rue de la commune de [[Mende (Lozère)|Mende]] reliant la place [[Jean-Antoine Chaptal|Chaptal]] à la place [[Urbain V]], et une statue de lui est présente à [[Panama (ville)|Panama]], et plus précisément sur la Plaza de Francia, aux côtés de [[Ferdinand de Lesseps]], [[Armand Reclus]], Napoléon Bonaparte Wise, et Pedro Sosa<ref>{{Ouvrage|titre=Panama|éditeur=Petit futé|année=2012-2013|isbn=|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=sUuEdcuzEywC&pg=PA140&dq=place+de+France+panama+boyer}}.</ref>. Elle a été conçue par le sculpteur [[Denys Puech]]<ref name=":5" /> et a certainement été inaugurée le {{date-|4 décembre 1924}}, ou 1923<ref>{{Ouvrage |titre=France-Amérique : revue mensuelle du Comité France-Amérique |éditeur=Comité France-Amérique (Paris) |année=1924 |passage=47 }}{{Commentaire biblio|Document en provenance de la Bibliothèque nationale de France.}}.</ref>.


Une autre statue de lui est présente à [[Florac]], sa commune natale (Place Boyer/Esplanade Marceau Farelle<ref>{{Lien web|langue = |titre = Monument à Léon Boyer – Florac|url = http://e-monumen.net/patrimoine-monumental/monument-a-leon-boyer-florac/|consulté le = 8 septembre 2015}}.</ref>). Elle a été inaugurée le {{date-|21 avril 1890}} lors d'une cérémonie présidée par le sénateur [[Théophile Roussel]]. Le monument est composé d'un buste de l'ingénieur, supporté par un piédestal armé de bas-reliefs représentant la science en deuil, une vue de Panama et une vue de profil du viaduc de Garabit<ref>{{Article |titre = Le monument de Léon Boyer|périodique = Le Petit Parisien: Journal quotidien du soir|numéro = |jour = 23|mois = 04|année = 1890}}.</ref>. Il a notamment été réalisé par l'architecte [[François Germer-Durand]], son beau frère<ref>{{Ouvrage |prénom1=Léon (1830-1916) Auteur du texte|nom1=Charvet|titre=Lyon artistique. Architectes : notices biographiques et bibliographiques avec une table des édifices et la liste chronologique des noms / par E.-L.-G. Charvet,...|date=1899-01-01|lire en ligne=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k58199715|consulté le=2016-05-13}}</ref>{{,}}<ref>{{Article |auteur1=François Delmas|titre=La famille Boyer de Florac.|périodique=Revue du Gévaudan des Causses et des Cévennes|numéro=1990-2|jour=|mois=|année=1990|issn=|lire en ligne=|pages=pp. 38-52}}.</ref>.
Une autre statue de lui est présente à [[Florac]], sa commune natale (place Boyer/esplanade Marceau-Farelle<ref>{{Lien web|langue = |titre = Monument à Léon Boyer – Florac|url = http://e-monumen.net/patrimoine-monumental/monument-a-leon-boyer-florac/|consulté le = 8 septembre 2015}}.</ref>). Elle a été inaugurée le {{date-|21 avril 1890}} lors d'une cérémonie présidée par le sénateur [[Théophile Roussel]]. Le monument est composé d'un buste de l'ingénieur, supporté par un piédestal armé de bas-reliefs représentant la science en deuil, une vue de Panama et une vue de profil du viaduc de Garabit<ref>{{Article |titre = Le monument de Léon Boyer|périodique = Le Petit Parisien: Journal quotidien du soir|numéro = |jour = 23|mois = 04|année = 1890}}.</ref>. Il a notamment été réalisé par l'architecte [[François Germer-Durand]], son beau frère<ref>{{Ouvrage |prénom1=Léon (1830-1916) Auteur du texte |nom1=Charvet |titre=Lyon artistique. Architectes : notices biographiques et bibliographiques avec une table des édifices et la liste chronologique des noms : par E.-L.-G. Charvet,... |éditeur= |date=1899-01-01 |isbn= |lire en ligne=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k58199715 |consulté le=2016-05-13}}</ref>{{,}}<ref>{{Article |auteur1=François Delmas|titre=La famille Boyer de Florac.|périodique=Revue du Gévaudan des Causses et des Cévennes|numéro=1990-2|jour=|mois=|année=1990|issn=|lire en ligne=|pages=pp. 38-52}}.</ref>.


Il y aurait aussi un autre monument de lui au sein de la commune de [[Figeac]]<ref>{{Ouvrage |auteur=Paul Joanne |direction=oui |titre = Dictionnaire géographique et administratif de la France et de ses colonies. 3, E-K |éditeur = Hachette|année = 1890-1905 |lire en ligne = https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k733913/f152.item.r=%22léon%20boyer%22.zoom|passage = 1480}}.</ref>.
Il y aurait aussi un autre monument de lui au sein de la commune de [[Figeac]]<ref>{{Ouvrage |auteur1=Paul Joanne |directeur1=oui |titre=Dictionnaire géographique et administratif de la France et de ses colonies. 3, E-K |éditeur=[[Hachette Livre|Hachette]] |année=1890-1905 |passage=1480 |isbn= |lire en ligne=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k733913/f152.item.r=%22léon%20boyer%22.zoom}}.</ref>.


<gallery mode="packed">
<gallery mode="packed">
Sépulture Léon Boyer Florac.jpg|Sépulture où reposent Léon Boyer et sa famille (Florac).
Sépulture Léon Boyer Florac.jpg|Sépulture où reposent Léon Boyer et sa famille (Florac).
Monument Léon Boyer Florac.jpg|Monument situé à Florac (Place Boyer).
Monument Léon Boyer Florac.jpg|Monument situé à Florac (place Boyer).
Busto Leon Boyer.jpg|Buste situé à Panama (Plaza de Francia).
Busto Leon Boyer.jpg|Buste situé à Panama (Plaza de Francia).
</gallery>
</gallery>
Ligne 94 : Ligne 94 :
=== Bibliographie ===
=== Bibliographie ===
* Notice nécrologique sur Léon Boyer, par Léon Lévy, avec une note de M. Maurice Lévy sur le viaduc de Garabit, exposée à l'appui de la présentation de l'ouvrage de Léon Boyer à l'Académie des sciences, et un compte rendu du même ouvrage par M. T. Seyrig, extrait de la ''Revue scientifique'', impr. Chaix, Paris, 1888, 30 p.
* Notice nécrologique sur Léon Boyer, par Léon Lévy, avec une note de M. Maurice Lévy sur le viaduc de Garabit, exposée à l'appui de la présentation de l'ouvrage de Léon Boyer à l'Académie des sciences, et un compte rendu du même ouvrage par M. T. Seyrig, extrait de la ''Revue scientifique'', impr. Chaix, Paris, 1888, 30 p.
* {{Ouvrage |auteur1=Marcellin Berthelot |lien auteur1=Marcellin Berthelot |directeur1=oui |auteur2=Hartwig Derenbourg |lien auteur2=Hartwig Derenbourg |directeur2=oui |et al.=oui |titre=La Grande Encyclopédie |sous-titre=Inventaire raisonné des sciences, des lettres et des arts par une société de savants et de gens de lettres |tome=7 |titre volume= Bobino - Bricci|lieu=Paris |éditeur=H. Lamirault |année=1885-1902 |année première édition=1885 |pages totales=1200 |lire en ligne=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k24642x/f925.item |consulté le=20 janvier 2016 |titre chapitre=Boyer (André-Pierre-Léon) |passage=916 |id=GrandeEncyclopédiep916}}.
* {{Ouvrage |auteur1=[[Marcellin Berthelot]] |directeur1=oui |auteur2=[[Hartwig Derenbourg]] |directeur2=oui |et al.=oui |titre=La Grande Encyclopédie |sous-titre=Inventaire raisonné des sciences, des lettres et des arts par une société de savants et de gens de lettres |tome=7 |titre volume=Bobino - Bricci |lieu=Paris |éditeur=H. Lamirault |année=1885-1902 |année première édition=1885 |pages totales=1200 |passage=916 |isbn= |lire en ligne=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k24642x/f925.item |consulté le=20 janvier 2016 |titre chapitre=Boyer (André-Pierre-Léon) |id=GrandeEncyclopédiep916}}.
* ''Un camino entre dos mares, La creacion del canal de Panama'', Davis McCullough, Espaza Libros, 2011, 550 p.
* ''Un camino entre dos mares, La creacion del canal de Panama'', Davis McCullough, Espaza Libros, 2011, 550 p.
* {{Article |auteur1=Olivier Alle |et al.=oui |titre=Le viaduc de Garabit a cent ans |périodique= Lou Païs - revue régionaliste |lieu= |éditeur=Association les amis du Païs et l'Escolo Gabalo |numéro=268 |titre numéro=Léon Boyer : né à Florac. Ingénieur des Ponts et Chaussées qui conclut le projet du viaduc de Garabit (1851-1886) |mois=septembre-octobre |année= 1984 |id= }}.
* {{Article |auteur1=Olivier Alle |et al.=oui |titre=Le viaduc de Garabit a cent ans |périodique= Lou Païs - revue régionaliste |lieu= |éditeur=Association les amis du Païs et l'Escolo Gabalo |numéro=268 |titre numéro=Léon Boyer : né à Florac. Ingénieur des Ponts et Chaussées qui conclut le projet du viaduc de Garabit (1851-1886) |mois=septembre-octobre |année= 1984 |id= }}.
* La famille Boyer de Florac. / DELMAS François ''in Revue du Gévaudan des Causses et des Cévennes, 2 (1990) -'' {{p.|38-52}}.
* La famille Boyer de Florac. / DELMAS François in ''Revue du Gévaudan des Causses et des Cévennes'', 2 (1990) - {{p.|38-52}}.


=== Articles connexes ===
=== Articles connexes ===
* [[Viaduc de Garabit]]
* [[Viaduc de Garabit]]
* [[Viaduc de la Crueize]]
* [[Viaduc de la Crueize]]
* [[Henri Louis Duret]]


=== Liens externes ===
=== Liens externes ===
* {{autorité}}
{{Liens}}


{{Portail|chemin de fer|Lozère|Architecture}}
{{Portail|ponts|chemin de fer|Lozère|Panama}}


{{DEFAULTSORT:Boyer, Leon}}
{{DEFAULTSORT:Boyer, Leon}}
Ligne 116 : Ligne 117 :
[[Catégorie:Conseiller général de la Lozère]]
[[Catégorie:Conseiller général de la Lozère]]
[[Catégorie:Personnalité liée à la Lozère]]
[[Catégorie:Personnalité liée à la Lozère]]
[[Catégorie:Officier de la Légion d'honneur]]
[[Catégorie:Officier de la Légion d'honneur promu en 1879]]
[[Catégorie:Naissance en février 1851]]
[[Catégorie:Naissance en février 1851]]
[[Catégorie:Naissance à Florac]]
[[Catégorie:Naissance à Florac]]
[[Catégorie:Décès en mai 1886]]
[[Catégorie:Décès en mai 1886]]
[[Catégorie:Décès au Panama]]
[[Catégorie:Décès à Panama (ville)]]
[[Catégorie:Décès à 35 ans]]
[[Catégorie:Décès à 35 ans]]

Dernière version du 9 juin 2024 à 19:01

Léon Boyer
Description de cette image, également commentée ci-après
Portrait de Léon Boyer.
Nom de naissance André Pierre Léon Boyer
Naissance
Florac
Décès (à 35 ans)
Panama
Nationalité française
Profession
Activité principale
Formation
Distinctions

Léon Boyer (nom complet : André, Pierre, Léon Boyer) est un polytechnicien et ingénieur des ponts et chaussées français, né le à Florac (Lozère) et mort le à Panama.

Il est connu pour être à l'origine de la création et la conception des viaducs de Garabit et de la Crueize sur chemin de fer de Marvejols à Neussargues, puis pour sa courte période comme directeur général du canal de Panama de 1885 à sa mort, à 35 ans, due à la fièvre jaune.

Famille et formation

[modifier | modifier le code]

André Pierre Léon Boyer est né le à Florac, cité de Lozère. Il est le fils d'une riche famille bourgeoise de cette même ville, son père François Gaston Boyer (37 ans) est notaire et sa mère Henriette Françoise Jaffard (31 ans)[1],[2] a pour origine une famille de la bourgeoisie industrielle d'Ispagnac[3]. La fratrie comptera trois garçons, ses frères Paul et Auguste Boyer deviendront magistrats[4].

Le jeune Léon Boyer quitte Florac pour faire des études, qualifiées de brillantes, dans le lycée de Lyon[5]. En 1869, il intègre à 18 ans l'École polytechnique à Paris. Nommé sous-lieutenant le , il est mis à la disposition de l'amiral La Roncière-Le Noury et attaché au Fort de Romainville pendant le siège de Paris. Après cette période militaire, il est nommé élève ingénieur des Ponts et chaussées le . Il termine ses études, à 23 ans, le jour de sa nomination comme ingénieur ordinaire des ponts et chaussées de 3e classe[6].

Il épouse Esther Adrienne Marguerite Merle le à Alès, ils auront deux enfants. Marguerite Boyer, née le à Marvejols (elle épouse en 1906 Pierre de Retz, polytechnicien et ingénieur des mines, futur directeur des Mines de potasse d'Alsace de 1919 à 1936)[7] et Gaston Henri Boyer, né le à Paris 7e (polytechnicien, inspecteur des finances, mort le au Chili où il exerce le rôle de conseiller financier du gouvernement)[8],[9].

Léon Boyer meurt à Panama, le soir du , à h 30[10], de la fièvre jaune[11] trois mois après son arrivée dans l'isthme[5], et quelques jours après avoir appris que sa femme lui eût donné un fils[12]. La nouvelle de sa mort arriva à Paris le [13].

Ingénieur des ponts et chaussées

[modifier | modifier le code]

Il commence sa carrière, comme ingénieur ordinaire des ponts et chaussées de 3e classe, dans l'Orne où il est nommé attaché au service ordinaire de l'arrondissement d'Alençon. Après un peu plus d'un an à ce poste, il obtient un retour dans sa région d'origine avec une affectation le dans l'arrondissement de Marvejols, à 53 kilomètres de Florac, comme chargé des études et travaux des chemins de fer de Mende à Séverac et de Marvejols à Neussargues[6]. Situées dans une région au relief difficile pour l'implantation de voies ferrées, il va devoir trouver des solutions et réaliser de nombreux ouvrages d'art, viaducs et tunnels. C'est dans les monts de la Margeride sur la ligne de Neussargue qu'il va pouvoir exprimer au mieux ses compétences face à des « difficultés exceptionnelles »[5].

Viaduc de la Crueize en 1883.

Pour presque tous ces viaducs, Léon Boyer choisit un mode de construction traditionnel en maçonnerie. En 1891, Charles Talansier, secrétaire de la rédaction de la revue Le Génie civil[14], sortira du lot ceux de Piou (long. 169,50 m, haut. 45 m), Sénouard (long. 231 m, haut. 50 m), Chanteperdrix (long. 235 m, haut. 43 m), mais il porte une attention particulière à celui de Crueize, édifié dans la vallée de l'Enfer, qu'il juge particulièrement intéressant par sa hauteur 63,30 m et la qualité de son exécution[15]. Point que relèvera également Paul Séjourné qui le présente comme un aboutissement de la technique de la pile profilée au point qu'il n'hésite pas à le qualifier de « plus beau viaduc de France »[16]. Plus d'un siècle plus tard, ce viaduc sera retenu par les auteurs de l'ouvrage encyclopédique sur le « patrimoine de la SNCF et des chemins de fer français », notamment du fait de cette « hauteur inhabituelle pour une construction en maçonnerie »[17].

Viaduc de Garabit en 1883.

Il proposa notamment de franchir la vallée de la Truyère par un viaduc de 123 m de hauteur ; c'est à cette fin qu'il demanda à Gustave Eiffel de construire le viaduc de Garabit[18], le plus haut du monde à l'époque[5]. Il fut nommé chevalier de la Légion d'honneur en 1880[19].

En 1883, Léon Boyer a été adjoint au directeur de la construction des chemins de fer au sein du ministère des Travaux publics, où il prit une part active à l'étude des conventions avec les grandes compagnies de chemins de fer, et s'occupant en même temps du Métropolitain de Paris[19].

En 1884, il devint ingénieur en chef des Ponts et chaussées et fut nommé, en novembre de l'année suivante, Directeur général des travaux du canal de Panama par Ferdinand de Lesseps, en remplacement de Jules Dingler[18]. Comme près de 4 000 autres personnes lors de la construction de ce canal, il meurt de la fièvre jaune quelques mois après son arrivée.

Homme politique

[modifier | modifier le code]

Il est élu, le , conseiller général du canton de Florac (Lozère), son élection donna lieu à un recours rejeté par une décision du Conseil d'État[20].

Il s'est présenté, au sein du département de la Lozère, aux élections législatives de 1881 et 1885, en tant que candidat républicain, mais échoua à l'issue de chacun de ces scrutins[5].

Publication posthume

[modifier | modifier le code]
  • Chemin de fer de Marvéjols à Neussargues, viaduc de Garabit, sur la Trueyre (préf. Léon Lévy, postface Maurice Lévy, publié à titre posthume avec une notice nécrologique), Paris, Vve Ch. Dunod, , 398 et album de 74 planches (présentation en ligne).

Témoignage

[modifier | modifier le code]

Gaston Tissandier, à l'annonce de son décès, écrivit notamment: « Léon Boyer, dont nous avions l’honneur d’être l’ami, joignait à une intelligence d’élite toutes les qualités d’un beau caractère. Il avait l’entrain du méridional, la fougue et l’élan de la jeunesse ; il se passionnait pour tout ce qui est grand et pour tout ce qui est noble.

Il est mort au nom de la science, pour laquelle il combattait. Comme le soldat qui tombe au champ d’honneur, il trouvera des frères d’armes qui vengeront sa mémoire en achevant la conquête commencée. »[12].

Monuments et lieu à sa mémoire

[modifier | modifier le code]

Son nom a été donné à une rue de la commune de Mende reliant la place Chaptal à la place Urbain V, et une statue de lui est présente à Panama, et plus précisément sur la Plaza de Francia, aux côtés de Ferdinand de Lesseps, Armand Reclus, Napoléon Bonaparte Wise, et Pedro Sosa[21]. Elle a été conçue par le sculpteur Denys Puech[9] et a certainement été inaugurée le , ou 1923[22].

Une autre statue de lui est présente à Florac, sa commune natale (place Boyer/esplanade Marceau-Farelle[23]). Elle a été inaugurée le lors d'une cérémonie présidée par le sénateur Théophile Roussel. Le monument est composé d'un buste de l'ingénieur, supporté par un piédestal armé de bas-reliefs représentant la science en deuil, une vue de Panama et une vue de profil du viaduc de Garabit[24]. Il a notamment été réalisé par l'architecte François Germer-Durand, son beau frère[25],[26].

Il y aurait aussi un autre monument de lui au sein de la commune de Figeac[27].

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. « Extrait acte de naissance », sur Base Léonore, (consulté le ).
  2. [image] Son acte de naissance aux AD de la Lozère (page 13).
  3. « Archives privées : Fonds Boyer - Jaffard (1364-1880). Cotes : 8J », sur Archives départementales de la Lozère (consulté le ).
  4. « Boyer (Paul-Gaston) », dans Dictionnaire biographique du Gard, Paris, Flammarion, coll. « Dictionnaires biographiques départementaux » (no 45), (BNF 35031733), p. 107.
  5. a b c d et e La Grande Encyclopédie, 1885-1902, p. 916.
  6. a et b « Résumé des services de M. Boyer André, Pierre, Léon, Ingénieur des Ponts et chaussées, nommé chevalier de l'Ordre de la Légion d'honneur par décret du 12 juin 1879 », sur Base Léonore, (consulté le ).
  7. Yves Frey, Polonais d'Alsace : pratiques patronales et mineurs polonais dans le bassin potassique de Haute-Alsace, 1918-1948, Presses Univ. Franche-Comté, , 598 p. (ISBN 978-2-84867-012-6, lire en ligne), p. 133.
  8. Michel Margairaz, Dictionnaire historique des inspecteurs des Finances 1801-2009 : Dictionnaire thématique et biographique, Institut de la gestion publique et du développement économique, coll. « Histoire économique et financière - XIXe-XXe », (lire en ligne), p. 1217-1218.
  9. a et b Le Gaulois : littéraire et politique, (lire en ligne), p. 04.
  10. Henri Barboux (1834-1910),..., Discours et plaidoyers. Tome 2, A. Rousseau (Paris), (lire en ligne)
    Consultable à: Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, 8-F-5448 (2)
    .
  11. (es) David McCullough, Un camino entre dos mares, La creacion del canal de Panama, Espasa libros, , 550 p. (ISBN 978-84-670-3885-9), Page 166.
  12. a et b « Léon Boyer (1851-1886) - Gloubik Sciences », sur sciences.gloubik.info (consulté le ).
  13. « Léon Boyer et le viaduc de Garabit », sur ozeriens-de-paris.com (consulté le ).
  14. « Nécrologie : Charles Talansier », Le Génie Civil, t. LXXXIX, no 2291,‎ , p. 29 (lire en ligne, consulté le ).
  15. Charles Talansier, « Travaux publics : le viaduc de Crueize sur la ligne du chemin de fer de Marvéjols à Neussargues », Le Génie civil : revue générale des industries française & étrangères, t. XVIII, no 10,‎ , p. 145-146 (lire en ligne, consulté le ).
  16. Paul Séjourné, Grandes voutes, t. IV : Pratique des voutes, Bourges, Imprimerie Veuve Tardy-Pigelet et Fils, (lire en ligne), p. 61.
  17. « La ligne des Causses : viaduc de la Crueize », dans Jean-Luc Flohic (direction), Le Patrimoine de la SNCF et des chemins de fer français, t. I, Paris, Flohic éditions, coll. « Le patrimoine des institutions économiques », (ISBN 2-84234-069-8), p. 132.
  18. a et b « Léon Boyer (1851-1886) », sur structurae (consulté le ).
  19. a et b Lami, Eugène-Oscar (1839-19..), Dictionnaire encyclopédique et biographique de l'industrie et des arts industriels.... Suppl. : par E.-O. Lami et A. Tharel,..., Lami, Tharel et Cie (Paris), 1881-1891, p. 419
    Source: Bibliothèque nationale de France
    .
  20. Recueil des décisions du Conseil d'État statuant au contentieux et du Tribunal des Conflits et des jugements des tribunaux administratifs ..., Société anonyme du Recueil Sirey, , p. 850.
  21. Panama, Petit futé, 2012-2013 (lire en ligne).
  22. France-Amérique : revue mensuelle du Comité France-Amérique, Comité France-Amérique (Paris), , p. 47
    Document en provenance de la Bibliothèque nationale de France.
    .
  23. « Monument à Léon Boyer – Florac » (consulté le ).
  24. « Le monument de Léon Boyer », Le Petit Parisien: Journal quotidien du soir,‎ .
  25. Léon (1830-1916) Auteur du texte Charvet, Lyon artistique. Architectes : notices biographiques et bibliographiques avec une table des édifices et la liste chronologique des noms : par E.-L.-G. Charvet,..., (lire en ligne)
  26. François Delmas, « La famille Boyer de Florac. », Revue du Gévaudan des Causses et des Cévennes, nos 1990-2,‎ , pp. 38-52.
  27. Paul Joanne (dir.), Dictionnaire géographique et administratif de la France et de ses colonies. 3, E-K, Hachette, 1890-1905 (lire en ligne), p. 1480.

Bibliographie

[modifier | modifier le code]
  • Notice nécrologique sur Léon Boyer, par Léon Lévy, avec une note de M. Maurice Lévy sur le viaduc de Garabit, exposée à l'appui de la présentation de l'ouvrage de Léon Boyer à l'Académie des sciences, et un compte rendu du même ouvrage par M. T. Seyrig, extrait de la Revue scientifique, impr. Chaix, Paris, 1888, 30 p.
  • Marcellin Berthelot (dir.), Hartwig Derenbourg (dir.) et al., La Grande Encyclopédie : Inventaire raisonné des sciences, des lettres et des arts par une société de savants et de gens de lettres, t. 7 : Bobino - Bricci, Paris, H. Lamirault, 1885-1902 (1re éd. 1885), 1200 p. (lire en ligne), « Boyer (André-Pierre-Léon) », p. 916.
  • Un camino entre dos mares, La creacion del canal de Panama, Davis McCullough, Espaza Libros, 2011, 550 p.
  • Olivier Alle et al., « Le viaduc de Garabit a cent ans », Lou Païs - revue régionaliste, Association les amis du Païs et l'Escolo Gabalo, no 268 « Léon Boyer : né à Florac. Ingénieur des Ponts et Chaussées qui conclut le projet du viaduc de Garabit (1851-1886) »,‎ .
  • La famille Boyer de Florac. / DELMAS François in Revue du Gévaudan des Causses et des Cévennes, 2 (1990) - p. 38-52.

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]