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« Jean-François Persoz » : différence entre les versions

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'''Jean-François Persoz''' est un [[chimiste]] [[France|français]] né à [[Cortaillod]] (maintenant en [[Suisse]]) le {{Date de naissance|9|6|1805}} et mort à [[Paris]] le {{date|12 septembre 1868}}<ref>[https://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb12553591k Notice de la BnF]</ref>.


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== Famille ==
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Jean-François Persoz a un fils, Jules-François, né le {{date-|12 juillet 1837}} à Strasbourg, nommé chevalier de la Légion d'honneur en 1898<ref>{{Base Léonore|LH/2117/31|source=non}}.</ref>.
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== Notes et références ==
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== Annexes ==
=== Bibliographie ===
* ''Figures pharmaceutiques françaises'', notes historiques et portraits, 1803-1953, Paris, 1955, p{{p.|95 et s.}}

=== Liens externes ===
{{liens}}

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{{DEFAULTSORT:Persoz, Jean-Francois}}
[[Catégorie:Chimiste français du XIXe siècle]]
[[Catégorie:Chimiste suisse]]
[[Catégorie:Docteur ès sciences de la faculté des sciences de Paris]]
[[Catégorie:Biochimiste français]]
[[Catégorie:Naissance en juin 1805]]
[[Catégorie:Décès en septembre 1868]]
[[Catégorie:Décès dans le 6e arrondissement de Paris]]
[[Catégorie:Décès à 63 ans]]

Dernière version du 9 juin 2024 à 21:33

Jean-François Persoz
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Activités

Jean-François Persoz est un chimiste français né à Cortaillod (maintenant en Suisse) le et mort à Paris le [1].

Il fut le préparateur de Louis Thénard au Collège de France en 1828 puis fut nommé professeur de chimie à l'université de Strasbourg. En 1830, il y devint directeur de l’école de pharmacie et eut pour mission d’inspecter les pharmacies du département. En 1850, il succéda à Jean-Baptiste Dumas à la Sorbonne et dispense un cours de teinturerie et d’impression sur tissus au Conservatoire national des arts et métiers (CNAM) où il obtint une chaire de chimie industrielle en 1852.

Persoz étudia la solubilité des corps ainsi que leur volume moléculaire, la dextrine et la garance. Mais surtout, il isola en 1833[2], avec Anselme Payen, l’amylase du malt (ils l'appelaient «diastase») et mit en évidence sa présence dans la salive (c'était la première enzyme isolée et étudiée). En 1835, avec Jean-Baptiste Biot, il montre que l’on peut suivre l’inversion du sucre de canne simplement en observant d’une façon continue les variations du pouvoir rotatoire d’une solution de sucre préalablement acidifiée.

Jean-François Persoz a un fils, Jules-François, né le à Strasbourg, nommé chevalier de la Légion d'honneur en 1898[3].

Notes et références

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  1. Notice de la BnF
  2. Payen et Persoz, « Mémoire sur la diastase, les principaux produits de ses réactions et leurs applications aux arts industriels », Annales de chimie et de physique, 2e série, t. 53, 1833, pp. 73-92, consultable sur Google Livres.
  3. « Cote LH/2117/31 ».

Bibliographie

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  • Figures pharmaceutiques françaises, notes historiques et portraits, 1803-1953, Paris, 1955, pp. 95 et s.

Liens externes

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