« Bombardements de Paris et de sa banlieue durant la Première Guerre mondiale » : différence entre les versions
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Les Allemands, dans le but de terroriser les Parisiens, lancèrent leurs avions à la fin du mois d'{{Date|août 1914}} pour bombarder la capitale.<br>La première incursion des aviateurs ennemis sur Paris eut lieu le dimanche {{Date|30 août 1914}}. Ce jour-là, à midi quarante, une violente explosion retentissait au {{Numéro|66}} de la [[rue des Marais]], puis au {{Numéro|39}} [[rue des Vinaigriers]], au coin de la [[rue Albouy]], à côté d'une [[boulangerie]] dont la [[vitrine]] volait en éclats, tandis qu'une épaisse fumée se répandait dans la rue.<br>Presque en même temps deux autres bombes tombaient dans le même quartier, aux numéros 5 à 7 de la rue des Récollets et au numéro 127 du quai de Valmy. Deux femmes furent blessées par les explosions et transportées à l'[[hôpital Saint-Louis]]. |
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Les aviateurs allemands, aux commandes d'un [[Taube (avion)|Taube]], avaient lancé, en même temps que leurs bombes de 2 kilos, des tracts et une [[oriflamme]] aux couleurs allemandes de deux mètres cinquante à laquelle était cousue une pochette de caoutchouc renfermant du sable destiné à entraîner une lettre du lieutenant {{Lien|trad=Ferdinand von Hiddessen|lang=de|fr=Ferdinand von Hiddessen}} qui disait : {{Citation|L'armée allemande est aux portes de Paris, vous n'avez plus qu'à vous rendre}}<ref>[http://1914ancien.free.fr/parisbom.htm L'aviation allemande bombarde Paris, en août et septembre 1914].</ref>. |
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[[Fichier:Camille Mortenol c.1917.jpg|vignette|Camille Mortenol, officier supérieur guadeloupéen, défenseur de Paris et capitaine de vaisseau, 1917.]] |
[[Fichier:Camille Mortenol c.1917.jpg|vignette|Camille Mortenol, officier supérieur guadeloupéen, défenseur de Paris et capitaine de vaisseau, 1917.]] |
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Le raid du {{Date|1er|9|1914}} fera les premières victimes. |
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À la suite de ces raids, |
À la suite de ces raids, une escadrille d’aéroplanes blindés et armés de mitrailleuses est montée à partir du {{Date|1er|9|1914}} pour donner la chasse aux avions allemands qui tentent de survoler Paris<ref name="Petit Parisien-02-09-1914" />. |
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Chez les Parisiens, le survol des avions allemands suscitait plutôt la curiosité que la frayeur. Le mercredi {{Date|2 septembre}}, sur le seuil des maisons, dans les [[Square (lieu)|square]]s, sur les boulevards et dans les avenues, où tous les [[Banc (siège)|bancs]] avaient été pris d'assaut, ils attendaient munis de leurs [[jumelles]], [[longues-vues]] et télescopes l'apparition des aéroplanes ennemis.<br> Les points élevés de Paris étaient bondés, et sur la [[butte Montmartre]] on louait des [[chaise]]s et des [[lorgnette]]s. |
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L’attente des curieux ne fut |
L’attente des curieux ne fut pas déçue. Un premier avion allemand apparut du côté de [[Neuilly-sur-Seine|Neuilly]] vers cinq heures du soir ; il dépassa la [[Tour Eiffel]], fit un crochet au-dessus de la [[place Denfert-Rochereau]] et, après [[Cathédrale Notre-Dame de Paris|Notre-Dame]], s’éloigna vers l'est. Un second fut aperçu un peu avant six heures à droite de [[Saint-Denis (Seine-Saint-Denis)|Saint-Denis]] ; il survola Paris dans le voisinage de la [[porte de la Chapelle]], prit la direction de la [[Rue des Poissonniers (Paris)|rue des Poissonniers]], passa tout près du [[Basilique du Sacré-Cœur de Montmartre|Sacré-Cœur]], puis au-dessus du [[Palais du Louvre|Louvre]], avant de revenir vers [[La Chapelle (Seine)|la Chapelle]] puis de s’éloigner en survolant les [[Abattoirs de la Villette|Abattoirs]]. Un troisième, venu de l'est, se tint entre la [[butte Montmartre]] et [[Belleville (Seine)|Belleville]] à une très grande hauteur ; il ne dépassa pas les [[Mur des Fermiers généraux|anciens boulevards extérieurs]] ; il paraissait observer les évolutions du second avion. |
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Le mardi {{Date|8 septembre}} au soir, vers cinq heures, plusieurs taubes ne firent qu'une courte apparition au-dessus de Paris. L'un d'eux survola [[le Raincy]] à une hauteur de deux cents mètres. Lorsqu'il arriva en vue du [[fort de Chelles]], l'aviateur allemand s'éleva à quinze cents mètres. Un régiment breton de service autour du fort ouvrit un feu de salve, et plusieurs projectiles atteignirent l'appareil. L'un d'eux creva le réservoir à essence. L'avion descendit en vol plané entre le [[fort de Chelles]] et le village de Bron. |
Le mardi {{Date|8 septembre}} au soir, vers cinq heures, plusieurs taubes ne firent qu'une courte apparition au-dessus de Paris. L'un d'eux survola [[le Raincy]] à une hauteur de deux cents mètres. Lorsqu'il arriva en vue du [[fort de Chelles]], l'aviateur allemand s'éleva à quinze cents mètres. Un régiment breton de service autour du fort ouvrit un feu de salve, et plusieurs projectiles atteignirent l'appareil. L'un d'eux creva le réservoir à essence. L'avion descendit en vol plané entre le [[fort de Chelles]] et le village de Bron. Les ouvriers se trouvant en contrebas n'aperçurent l'aéroplane qu'au moment où il dévalait de la colline droit sur eux, en plein chantier. Stupéfaits, les [[terrassier]]s n'avaient pas eu le temps de faire un mouvement que, déjà, l'officier allemand déchargeait dans leur direction les dix balles de son [[mauser]] sans causer de blessures graves. L'agresseur fut liquidé sur le champ à coups de [[pioche]]s. |
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De 1915 à la fin de la guerre, la responsabilité de défendre la capitale contre les attaques de l'aviation allemande |
De 1915 à la fin de la guerre, la responsabilité de défendre la capitale contre les attaques de l'aviation allemande était assurée par le colonel [[Camille Mortenol]]. |
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Paris et sa banlieue n'eurent à subir au cours de l'année 1917 que deux tentatives de raids aériens sans importance |
Paris et sa banlieue n'eurent à subir des Allemands, au cours de l'année 1917, que deux tentatives de raids aériens sans importance : dans la nuit du 27 juillet, un avion vint survoler Paris et le lendemain plusieurs appareils furent arrêtés en banlieue. |
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Dans la nuit du 30 au 31 janvier 1918 éclairée par la pleine lune eut lieu le raid de 30 avions allemands basés dans le département de l'Aisne. Les escadrilles comptaient 16 [[Gotha G]], bombardiers lourds bimoteurs qui remplaçaient les [[Zeppelin|Zeppelins]] dans leur rôle de [[bombardement stratégique]]. |
Dans la nuit du 30 au 31 janvier 1918 éclairée par la pleine lune eut lieu le raid de 30 avions allemands basés dans le département de l'Aisne. Les escadrilles comptaient 16 [[Gotha G]], bombardiers lourds bimoteurs qui remplaçaient les [[Zeppelin|Zeppelins]] dans leur rôle de [[bombardement stratégique]]. |
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Autour de minuit 11 appareils atteignent Paris qui reçoit 93 bombes et des projectiles incendiaires et alors |
Autour de minuit 11 appareils atteignent Paris qui reçoit 93 bombes et des projectiles incendiaires et alors. La banlieue est frappée par 167 bombes. La DCA française est inefficace et l'aviation n'abat qu'un appareil. |
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Le bilan du raid est très lourd : 61 tués et 198 blessés<ref>Bombardements aériens sur Paris, février 1918 [http://archives.paris.fr/a/434/bombardements-aeriens-sur-paris-fevrier-1918/] [https://collections.musee-armee.fr/1914-1918-paris-bombardee-par-avions-13/]</ref>. ''Le Petit Parisien'' du 2 février 1918 donne à chaud d'autres chiffres : 45 morts, 207 blessés (31 morts et 131 blessés à Paris et 14 morts et 76 blessés en banlieue)<ref>[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k566429f.item]</ref>. |
Le bilan du raid est très lourd : 61 tués et 198 blessés<ref>Bombardements aériens sur Paris, février 1918 [http://archives.paris.fr/a/434/bombardements-aeriens-sur-paris-fevrier-1918/] [https://collections.musee-armee.fr/1914-1918-paris-bombardee-par-avions-13/]</ref>. ''Le Petit Parisien'' du 2 février 1918 donne à chaud d'autres chiffres : 45 morts, 207 blessés (31 morts et 131 blessés à Paris et 14 morts et 76 blessés en banlieue)<ref>[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k566429f.item]</ref>. |
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On relève les dégâts les plus importants au 15 [[rue de Choiseul]] en plein cœur de Paris, entre la Bourse et l'Opéra, dans le {{2e|arrondissement}}, [[rue Réaumur]] et [[Rue Saint-Sauveur (Paris)|rue Saint-Sauveur]] dans le même quartier, [[avenue de la Grande-Armée]] près de l'Arc de Triomphe qui était sans doute visé ou encore dans le {{12e|arrondissement}}, rue du Rendez-Vous ou cours de Vincennes. |
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En banlieue, les magasins généraux d’Aubervilliers sont frappés |
En banlieue, les magasins généraux d’Aubervilliers sont frappés, ainsi que des usines de [[Nanterre]] et [[Saint-Denis (Seine-Saint-Denis)|Saint-Denis]] et une maison à [[Fontenay-sous-Bois]], où deux jeunes enfants meurent alors que leur mère est gravement blessée<ref>Ville de Fontenay [https://www.fontenay.fr/fileadmin/medias/Pdf/Publications/100_documents_pour_raconter_la_guerre.pdf]</ref>. |
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Cette attaque que l'on a appelée « le raid des Gothas » est la première d'une trentaine qui sont menées tout au long de 1918 jusqu’au 15 septembre. La ville de Paris sera aussi en même temps la cible régulière de canons meurtriers |
Cette attaque que l'on a appelée « le raid des Gothas » est la première d'une trentaine qui sont menées tout au long de 1918 jusqu’au 15 septembre. La ville de Paris sera aussi en même temps la cible régulière de canons meurtriers tels que la [[Grosse Bertha]]. Ces bombardements visaient essentiellement à démobiliser la population de l'arrière. La prise de conscience de l'impréparation de la ville et de sa population entraînera la mise en place de mesures de sécurité, par exemple la détermination d'abris. |
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Parmi les victimes, on peut remarquer Georgette Chaffin, une jeune fille née à [[Damparis]] dans le Jura le 14 avril 1903. Partie adolescente travailler à Paris comme employée de commerce dans le {{12e|arrondissement}} de Paris, elle meurt sous le bombardement du 31 janvier 1918. |
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Son nom est inscrit dès l'origine sur le monument aux morts de Damparis, son village d'origine comme une des victimes de la guerre. L'inscription d'un nom de femme sur un monument aux morts de la Première Guerre mondiale est assez rare<ref>Article de presse Le Progrès Jura [https://www.leprogres.fr/societe/2021/11/11/qui-etait-georgette-chaffin-jeune-femme-victime-de-la-grande-guerre]</ref>. |
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;Attaque aérienne du {{Date|8|3|1918}} |
;Attaque aérienne du {{Date|8|3|1918}} |
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Cette attaque aérienne allemande fut menée avec des forces considérables. Dix à douze escadrilles d'avions de bombardement se succédèrent, suivant dans leur marche vers Paris les vallées de l'[[Oise (rivière)|Oise]] et de la [[Marne (rivière)|Marne]], ainsi que la [[Ligne de Paris-Nord à Lille|ligne de chemin-de-fer de Creil à Paris]].<br> |
Cette attaque aérienne allemande fut menée avec des forces considérables. Dix à douze escadrilles d'avions de bombardement se succédèrent, suivant dans leur marche vers Paris les vallées de l'[[Oise (rivière)|Oise]] et de la [[Marne (rivière)|Marne]], ainsi que la [[Ligne de Paris-Nord à Lille|ligne de chemin-de-fer de Creil à Paris]].<br>Soixante et un avions du dispositif de défense prirent l'air. La défense aérienne repoussa un nombre important d'appareils allemands avant qu'ils aient pu atteindre Paris, et une certaine quantité de bombes furent larguées sur des terrains inhabités de la banlieue. <br>Le nombre exact des victimes du bombardement du {{Date|8|3|1918}} s'éleva pour Paris à 7 tués, dont 3 hommes et 4 femmes, et à 26 blessés, dont 16 hommes, 7 femmes et 3 enfants. En banlieue, il fut de 4 tués, dont 3 hommes et 1 enfant, et 15 blessés, dont 7 hommes, 7 femmes et 1 enfant.<br>Un certain nombre de bombes tombèrent sur le département de [[Seine-et-Oise]], où il y eut 2 morts et 9 blessés.<br>L'un des appareils qui se dirigeaient sur Paris fut abattu. |
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L'un des appareils qui se dirigeaient sur Paris a été abattu. Dans une haute futaie, l'appareil gisait, fort abîmé, mais point entièrement détruit. Les ailes étaient brisées, les moteurs enfoncés dans le sol, légèrement sablonneux, la nacelle n'était plus qu'un fouillis de morceaux de métal et de bois sous lequel se trouvaient un pilote et un mitrailleur, horriblement écrasés. Mais à terre, à 5 mètres de l'avion, un corps était étendu à plat-ventre, les jambes disloquées, la figure enfouie dans le sol. C'était le commandant de l'escadrille, qui avait voulu sauter ou qui avait été projeté hors de l'appareil avant d'atteindre la cime des arbres. À dix pas plus loin, on découvrit encore couché sur le dos, le deuxième mitrailleur, les reins et les membres brisés, la tête, rejetée en arrière, était un peu aplatie et la figure tuméfiée exprimait l'angoisse et l'horreur. L'appareil, un [[Friedrichshafen G.III|Friedrichshafen nouveau modèle]], était muni de deux moteurs de 260 chevaux, actionnant chacun une hélice. |
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Le {{Date|23|mars|1918}} Paris reçoit, pour la première fois, 21 obus tirés, chaque quart d'heure depuis 8 heures du matin, par la ''[[Pariser Kanonen|Grosse Bertha]]'' positionnée entre [[Fourdrain]] et [[Crépy-en-Laonnois]], faisant 21 tués et 36 blessés<ref name="Excelsior/9/1/1919">[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4605797h/f1.item.zoom L'Excelsior du 9 janvier 1919 : Les bombardements par "Berthas"].</ref>.<br> |
Le {{Date|23|mars|1918}} Paris reçoit, pour la première fois, 21 obus tirés, chaque quart d'heure depuis 8 heures du matin, par la ''[[Pariser Kanonen|Grosse Bertha]]'' positionnée entre [[Fourdrain]] et [[Crépy-en-Laonnois]], faisant 21 tués et 36 blessés<ref name="Excelsior/9/1/1919">[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4605797h/f1.item.zoom L'Excelsior du 9 janvier 1919 : Les bombardements par "Berthas"].</ref>.<br> |
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Le {{Date|29|mars|1918}}, pendant les [[vêpres]] du [[vendredi saint]], l'[[Église Saint-Gervais-Saint-Protais de Paris|église Saint-Gervais-Saint-Protais]] dans le [[4e arrondissement de Paris|{{4e|arrondissement}}]] est touchée par un bombardement d'un des trois canons géants allemands. Il tue 91 personnes dont 52 femmes. C'est le bombardement qui fera le plus de victimes<ref name="IAP"/>. |
Le {{Date|29|mars|1918}}, pendant les [[vêpres]] du [[vendredi saint]], l'[[Église Saint-Gervais-Saint-Protais de Paris|église Saint-Gervais-Saint-Protais]] dans le [[4e arrondissement de Paris|{{4e|arrondissement}}]] est touchée par un bombardement d'un des trois canons géants allemands. Il tue 91 personnes dont 52 femmes. C'est le bombardement qui fera le plus de victimes<ref name="IAP">[https://www.paris.fr/pages/images-d-archives-paris-bombardee-pendant-la-premiere-guerre-mondiale-6112 Images d'archives : Paris bombardée pendant la Première Guerre mondiale].</ref>. |
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| {{Date|21|3|1915}} || [[Dirigeable militaire|Raid de]] [[Zeppelin|dirigeables]] || {{Numéro|24}}, [[passage Ruelle]] || [[18e arrondissement de Paris|{{18e|arrondissement}}]] || Sur la toiture d'un garage d'automobiles provoquant un début d'incendie qui fut rapidement maitrisé<ref name="Le Petit Parisien-22-03-1915"/>. || |
| {{Date|21|3|1915}} || [[Dirigeable militaire|Raid de]] [[Zeppelin|dirigeables]] || {{Numéro|24}}, [[passage Ruelle]] || [[18e arrondissement de Paris|{{18e|arrondissement}}]] || Sur la toiture d'un garage d'automobiles provoquant un début d'incendie qui fut rapidement maitrisé<ref name="Le Petit Parisien-22-03-1915"/>. || |
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| {{Date|21|3|1915}} || [[Dirigeable militaire|Raid de]] [[Zeppelin|dirigeables]] || {{Numéro|78}}, [[rue Dulong]] || [[17e arrondissement de Paris|{{17e|arrondissement}}]] || Le projectile, qui était une [[bombe incendiaire]] de forme conique longue de soixante centimètres s'abattit sur le [[toit]]. La [[Fusée (artillerie)|fusée]] n'éclata pas, mais le petit réservoir de [[benzine]] qu'elle contenait creva et le liquide incendiaire s'écoula<ref name="Maurice Tiery"/>. || [[Fichier:Bombe 78 rue Dulong.jpeg|thumb|<center>Dégâts causés dans le toit du {{Numéro|78}}, [[rue Dulong]] </center>]] |
| {{Date|21|3|1915}} || [[Dirigeable militaire|Raid de]] [[Zeppelin|dirigeables]] || {{Numéro|78}}, [[rue Dulong]] || [[17e arrondissement de Paris|{{17e|arrondissement}}]] || Le projectile, qui était une [[bombe incendiaire]] de forme conique longue de soixante centimètres s'abattit sur le [[toit]]. La [[Fusée (artillerie)|fusée]] n'éclata pas, mais le petit réservoir de [[Éther de pétrole|benzine]] qu'elle contenait creva et le liquide incendiaire s'écoula<ref name="Maurice Tiery"/>. || [[Fichier:Bombe 78 rue Dulong.jpeg|thumb|<center>Dégâts causés dans le toit du {{Numéro|78}}, [[rue Dulong]] </center>]] |
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| {{Date|15|9|1918}} || Raid d'avions || {{Numéro|13}}, [[boulevard Barbès]] || [[18e arrondissement de Paris|{{18e|arrondissement}}]] || sur les [[Grands Magasins Dufayel]] || |
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* [https://www.arcgis.com/apps/Cascade/index.html?appid=9ccc3c23516f491f93867232f2e9bac3 La guerre à Paris (1914-1918) dans les dossiers de la] [[Commission du Vieux Paris]]{{Plume}} |
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== Notes et références == |
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Dernière version du 18 juin 2024 à 14:31
Cet article recense les bombardements aériens (avion, zeppelins) et d'artillerie lourde à grande puissance (Grosse Bertha) sur Paris et sa banlieue durant la Première Guerre mondiale.
Historique
[modifier | modifier le code]Bombardements par aéroplanes
[modifier | modifier le code]1914
[modifier | modifier le code]Lorsque les premiers « Taube » (où tauben également appelés « pigeons »)[1] survolèrent Paris, l'ambassadeur des États-Unis, Myron Timothy Herrick, protesta. Il s'éleva contre des attentats dont étaient victimes de paisibles promeneurs : un passant inoffensif et une innocente fillette. L'ambassadeur d'Espagne alla, lui aussi, en personne, se rendre compte des dégâts.
En 1914 on dénombre 34 raids exécutés par des avions[2].
Il est à remarquer, en règle générale, que la plupart des incursions ennemies, dans un but essentiellement psychologique, précédèrent toujours le déclenchement d'une offensive[3].
- Raid du
Les Allemands, dans le but de terroriser les Parisiens, lancèrent leurs avions à la fin du mois d' pour bombarder la capitale.
La première incursion des aviateurs ennemis sur Paris eut lieu le dimanche . Ce jour-là, à midi quarante, une violente explosion retentissait au no 66 de la rue des Marais, puis au no 39 rue des Vinaigriers, au coin de la rue Albouy, à côté d'une boulangerie dont la vitrine volait en éclats, tandis qu'une épaisse fumée se répandait dans la rue.
Presque en même temps deux autres bombes tombaient dans le même quartier, aux numéros 5 à 7 de la rue des Récollets et au numéro 127 du quai de Valmy. Deux femmes furent blessées par les explosions et transportées à l'hôpital Saint-Louis.
Les aviateurs allemands, aux commandes d'un Taube, avaient lancé, en même temps que leurs bombes de 2 kilos, des tracts et une oriflamme aux couleurs allemandes de deux mètres cinquante à laquelle était cousue une pochette de caoutchouc renfermant du sable destiné à entraîner une lettre du lieutenant Ferdinand von Hiddessen (de) qui disait : « L'armée allemande est aux portes de Paris, vous n'avez plus qu'à vous rendre »[4].
- Raid du
Le raid du fera les premières victimes.
À la suite de ces raids, une escadrille d’aéroplanes blindés et armés de mitrailleuses est montée à partir du pour donner la chasse aux avions allemands qui tentent de survoler Paris[5].
Chez les Parisiens, le survol des avions allemands suscitait plutôt la curiosité que la frayeur. Le mercredi , sur le seuil des maisons, dans les squares, sur les boulevards et dans les avenues, où tous les bancs avaient été pris d'assaut, ils attendaient munis de leurs jumelles, longues-vues et télescopes l'apparition des aéroplanes ennemis.
Les points élevés de Paris étaient bondés, et sur la butte Montmartre on louait des chaises et des lorgnettes.
L’attente des curieux ne fut pas déçue. Un premier avion allemand apparut du côté de Neuilly vers cinq heures du soir ; il dépassa la Tour Eiffel, fit un crochet au-dessus de la place Denfert-Rochereau et, après Notre-Dame, s’éloigna vers l'est. Un second fut aperçu un peu avant six heures à droite de Saint-Denis ; il survola Paris dans le voisinage de la porte de la Chapelle, prit la direction de la rue des Poissonniers, passa tout près du Sacré-Cœur, puis au-dessus du Louvre, avant de revenir vers la Chapelle puis de s’éloigner en survolant les Abattoirs. Un troisième, venu de l'est, se tint entre la butte Montmartre et Belleville à une très grande hauteur ; il ne dépassa pas les anciens boulevards extérieurs ; il paraissait observer les évolutions du second avion.
- Raid du
Le mardi au soir, vers cinq heures, plusieurs taubes ne firent qu'une courte apparition au-dessus de Paris. L'un d'eux survola le Raincy à une hauteur de deux cents mètres. Lorsqu'il arriva en vue du fort de Chelles, l'aviateur allemand s'éleva à quinze cents mètres. Un régiment breton de service autour du fort ouvrit un feu de salve, et plusieurs projectiles atteignirent l'appareil. L'un d'eux creva le réservoir à essence. L'avion descendit en vol plané entre le fort de Chelles et le village de Bron. Les ouvriers se trouvant en contrebas n'aperçurent l'aéroplane qu'au moment où il dévalait de la colline droit sur eux, en plein chantier. Stupéfaits, les terrassiers n'avaient pas eu le temps de faire un mouvement que, déjà, l'officier allemand déchargeait dans leur direction les dix balles de son mauser sans causer de blessures graves. L'agresseur fut liquidé sur le champ à coups de pioches.
De 1915 à la fin de la guerre, la responsabilité de défendre la capitale contre les attaques de l'aviation allemande était assurée par le colonel Camille Mortenol.
1915
[modifier | modifier le code]Le 21 mars 1915, quatre zeppelins lâchent des bombes sur Neuilly-sur-Seine, Saint-Germain-en-Laye, Colombes, Courbevoie et Asnières-sur-Seine[6],[7].
1917
[modifier | modifier le code]- Année 1917
Paris et sa banlieue n'eurent à subir des Allemands, au cours de l'année 1917, que deux tentatives de raids aériens sans importance : dans la nuit du 27 juillet, un avion vint survoler Paris et le lendemain plusieurs appareils furent arrêtés en banlieue.
1918
[modifier | modifier le code]- Raid des Gothas du
Dans la nuit du 30 au 31 janvier 1918 éclairée par la pleine lune eut lieu le raid de 30 avions allemands basés dans le département de l'Aisne. Les escadrilles comptaient 16 Gotha G, bombardiers lourds bimoteurs qui remplaçaient les Zeppelins dans leur rôle de bombardement stratégique.
Autour de minuit 11 appareils atteignent Paris qui reçoit 93 bombes et des projectiles incendiaires et alors. La banlieue est frappée par 167 bombes. La DCA française est inefficace et l'aviation n'abat qu'un appareil.
Le bilan du raid est très lourd : 61 tués et 198 blessés[8]. Le Petit Parisien du 2 février 1918 donne à chaud d'autres chiffres : 45 morts, 207 blessés (31 morts et 131 blessés à Paris et 14 morts et 76 blessés en banlieue)[9].
On relève les dégâts les plus importants au 15 rue de Choiseul en plein cœur de Paris, entre la Bourse et l'Opéra, dans le 2e arrondissement, rue Réaumur et rue Saint-Sauveur dans le même quartier, avenue de la Grande-Armée près de l'Arc de Triomphe qui était sans doute visé ou encore dans le 12e arrondissement, rue du Rendez-Vous ou cours de Vincennes.
En banlieue, les magasins généraux d’Aubervilliers sont frappés, ainsi que des usines de Nanterre et Saint-Denis et une maison à Fontenay-sous-Bois, où deux jeunes enfants meurent alors que leur mère est gravement blessée[10].
Cette attaque que l'on a appelée « le raid des Gothas » est la première d'une trentaine qui sont menées tout au long de 1918 jusqu’au 15 septembre. La ville de Paris sera aussi en même temps la cible régulière de canons meurtriers tels que la Grosse Bertha. Ces bombardements visaient essentiellement à démobiliser la population de l'arrière. La prise de conscience de l'impréparation de la ville et de sa population entraînera la mise en place de mesures de sécurité, par exemple la détermination d'abris.
- Attaque aérienne du
Cette attaque aérienne allemande fut menée avec des forces considérables. Dix à douze escadrilles d'avions de bombardement se succédèrent, suivant dans leur marche vers Paris les vallées de l'Oise et de la Marne, ainsi que la ligne de chemin-de-fer de Creil à Paris.
Soixante et un avions du dispositif de défense prirent l'air. La défense aérienne repoussa un nombre important d'appareils allemands avant qu'ils aient pu atteindre Paris, et une certaine quantité de bombes furent larguées sur des terrains inhabités de la banlieue.
Le nombre exact des victimes du bombardement du s'éleva pour Paris à 7 tués, dont 3 hommes et 4 femmes, et à 26 blessés, dont 16 hommes, 7 femmes et 3 enfants. En banlieue, il fut de 4 tués, dont 3 hommes et 1 enfant, et 15 blessés, dont 7 hommes, 7 femmes et 1 enfant.
Un certain nombre de bombes tombèrent sur le département de Seine-et-Oise, où il y eut 2 morts et 9 blessés.
L'un des appareils qui se dirigeaient sur Paris fut abattu.
-
Un Taube -
Installation des bombes sous un bombardier Gotha
Bombardements par dirigeables
[modifier | modifier le code]Il n'y eut que deux raids de dirigeables (ou Zeppelins également appelés « saucisses »)[1] sur Paris. Au cours du premier, effectué, de nuit, le sept projectiles furent jetés, et lors du second, le , les aviateurs lancèrent dix-sept bombes. Celui de mars fut le moins meurtrier. Il n'y eut que neuf blessés. Le second fit beaucoup plus de victimes : on compta vingt-quatre tués et trente-deux blessés. Une incursion eut lieu en 1917.
1915
[modifier | modifier le code]- Bombardement du [11]
Le à 1 heure du matin, l'alarme était donné d'Amiens puis de Compiègne. Ce sont des territoriaux de garde en gare de Compiègne qui les premiers aperçurent des Zeppelins qui se dirigeaient à allure rapide vers la capitale[12] , en suivant la vallée de l'Oise. Deux d'entre eux sont contraints de faire demi-tour ; l'un au-dessus d'Écouen, l'autre à Mantes, tandis que les deux autres parviennent au-dessus de Paris en prenant l'itinéraire suivant : Mont-Valérien, Saint-Cloud, Neuilly-sur-Seine, les Batignolles, Clichy, puis après avoir largué 7 bombes sur les 17e et 18e arrondissements de Paris avant d'être pris à partie par la DCA.
Ils décident alors de rebrousser chemin et se délestent de 58 bombes sur la banlieue ouest (Neuilly-sur-Seine, Levallois-Perret, Asnières-sur-Seine, Gennevilliers, Courbevoie, La Garenne-Colombes, Saint-Gratien, Colombes, Bois-Colombes, Enghien-les-Bains, Argenteuil et Saint-Germain-en-Laye) dont la moitié n'exploseront pas[13],[11],[14].
Un second, et dernier, bombardement effectué par un raid d'un seul zeppelin, fut effectué le largua 27 bombes ou torpilles sur le 20e arrondissement tuant 23 personnes et en blessant 31 autres. Lors de son retour, il se déleste de 30 bombes au-dessus des communes de La Courneuve, Stains, Pierrefitte, Villetaneuse, Deuil et Montmorency, sans grands dégâts[13].
1916
[modifier | modifier le code]- Bombardement du
Dans la nuit du au , 10 mois et demi après leur première attaque, deux dirigeables militaires partent pour un second raid sur Paris. L'un d'eux, victime d’une avarie est contraint de faire demi tour. Le second, le LZ 79, signalé à son passage au-dessus de La Ferté-Milon, arrive au-dessus du 20e arrondissement vers 22 h[15].
Celui-ci lâche 17 engins explosifs dans les quartiers de Belleville et de Ménilmontant provoquant la mort de 26 personnes et faisant 38 blessés[16],[17].
1917
[modifier | modifier le code]- Incursion du
L'incursion du (tentative d'incursion plutôt) fut moins heureuse pour les Allemands que la précédente. Voici la note officielle qui fut communiquée aux journaux dans la soirée :
- « D'après des renseignements venus du front, et signalant que des zeppelins et des avions ennemis se dirigeaient vers le Sud, les mesures de précaution prévues ont été prises hier dans Paris. L'alerte a été donnée à 18 heures 45 et le signal de fin d'alerte à 19 heures 40. »
À 17 heures 20, le commandement militaire du camp retranché de Paris était averti qu'un zeppelin, traversant les lignes françaises, venait d'être signalé à Bray-sur-Somme. Il paraissait faire route directement vers la capitale. Immédiatement, l'alerte préparatoire fut donnée à tous les postes.
Les projecteurs croisèrent leurs feux dans les profondeur ténébreuses du ciel, tout chargé d'une neige menaçante dont les premiers flocons s'abattaient sur le sol.
Avions d'observation et avions de chasse, à toutes ailes, escaladèrent les masses d'ombres des nuages.
Vers 18 heures, un coup de téléphone annonçait qu'un zeppelin était signalé dans la région de Melun.
Aussitôt, dans les trois départements de Seine-et-Oise, de Seine-et-Marne et de la Seine, les autorités militaires, avec le concours de l'autorité civile, prenaient d'urgence toutes les mesures nécessaires.
A 18 heures 45, le gouvernement militaire de Paris et la préfecture de police décidaient de donner le signal de l'alerte no 2. Toutes les lumières s'éteignaient aussitôt. Les Grands boulevards étaient plongés dans l'obscurité. Les becs électriques, d'un bout à l'autre de la grande artère, s'éteignaient, et, simultanément, dans toutes les boutiques et tous les établissements, les rideaux de fer ou les stores étaient baissés pour masquer en grande partie la lumière, qui ne jetait plus qu'une clarté diffuse sur l'asphalte. Seuls, quelques fiacres ou taxis-autos continuant à circuler, en nombre très réduit, projetaient les rayons avares de leurs lanternes sur la chaussée. Quant aux autobus et aux tramways, la circulation en avait été complètement arrêtée dès l'extinction des premiers réverbères.
Cependant de nouveaux coups de téléphone apportaient, minute par minute, des nouvelles à la direction de l'aéronautique et au gouvernement militaire.
D'après ces nouvelles, le zeppelin avait été aperçu se dirigeant de Fontainebleau vers Héricy et Montereau, poursuivi par les avions du camp retranché.
Bombardements par la Grosse Bertha
[modifier | modifier le code]1918
[modifier | modifier le code]Du au , la Grosse Bertha, plus exactement les Pariser Kanonen[18], lanceront 182 obus sur Paris et 112 obus sur la banlieue parisienne[19]. Du au , les « grosses Bertha » sont dans la forêt de Saint-Gobain à 113 km de Paris et tirent 185 obus[20].
Du 27 mai au 11 juin, déplacés à Beaumont-en-Beine à 109 km de Paris ils tirent 104 obus.
Début juillet, ils sont déplacés au nord de Château-Thierry à 91 km de Paris et tirent 77 obus.
Ils sont démontés fin août et regagnent la Ruhr où ils sont fondus. Les Français ne les verront jamais.
Le Paris reçoit, pour la première fois, 21 obus tirés, chaque quart d'heure depuis 8 heures du matin, par la Grosse Bertha positionnée entre Fourdrain et Crépy-en-Laonnois, faisant 21 tués et 36 blessés[21].
Le , pendant les vêpres du vendredi saint, l'église Saint-Gervais-Saint-Protais dans le 4e arrondissement est touchée par un bombardement d'un des trois canons géants allemands. Il tue 91 personnes dont 52 femmes. C'est le bombardement qui fera le plus de victimes[22].
-
Dessin paru dans le no 228 de l’hebdomadaire Le Miroir le pour relater les bombardements à longue distance de l'artillerie allemande sur Paris -
Montage d'un Pariser Kanon -
Emplacement d'un Pariser Kanon dans les environs de Château-Thierry -
Plan de Paris, montrant les points d'impacts des obus tirés par les Grosse Bertha entre juin-août 1918 -
Plan de Paris, montrant les points d'impacts des obus tirés par les canons allemands à longue portée (23 mars-9 août 1918).
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Les engins
[modifier | modifier le code]Les Allemands ont fait usage, au cours de leur raid, de trois types de projectiles bien différents :
- des bombes explosives,
- des torpilles
- des bombes incendiaires
Les torpilles sont de beaucoup les plus redoutables et les plus puissants de ces engins. Elles mesurent un mètre cinquante-quatre de haut, mais aucun projectile n'était à gaz asphyxiant, suffocant, lacrymatoire ou vésicant. Tous les explosifs étaient mirés, les uns à la tollite, les autres à l'exanhydre. Le poids des bombes variait entre dix, cinquante et cent kilos. Ces dernières pouvaient traverser plusieurs étages.
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Schémas montrant la structure d'un obus de 210 mm pour les Pariser Kanonen.
État récapitulatif des bombardements de Paris et de sa banlieue[23]
[modifier | modifier le code]Plaques commémoratives
[modifier | modifier le code]-
81 boulevard Saint-Michel.
-
119-125 boulevard de Port-Royal.
-
12 rue de Rivoli.
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15 rue de Choiseul.
Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Liste d'avions militaires de la Première Guerre mondiale
- Réplique de Paris
- Bombardements de Paris et de sa banlieue durant la Seconde Guerre mondiale
- Paris pendant la Première Guerre mondiale
Bibliographie et liens externes
[modifier | modifier le code]- Jacques Mortane : La Guerre aérienne illustrée : revue hebdomadaire
- Léonce Rousset : La victoire : supplément au Panorama de la Guerre
- 1914-1918, Paris bombardée… par avions page 1, page 2, page 3 sur collections.musee-armee.fr
- La guerre à Paris (1914-1918) dans les dossiers de la Commission du Vieux Paris
Notes et références
[modifier | modifier le code]: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- La guerre à Paris (1914-1918) dans les dossiers de la Commission du Vieux Paris
- La Guerre mondiale : bulletin quotidien illustré du 9 septembre 1914.
- 1918-2018, épisode 4/8; A l’arrière, Paris sous les bombes
- L'aviation allemande bombarde Paris, en août et septembre 1914.
- Le Petit Parisien du 2 septembre 1914 : L'aviateur allemand recommence.
- Olivier Bureau Bureau, « 21 mars 1915 : les bombes s’abattent sur Asnières », sur leparisien.fr, (consulté le ).
- « 1914-1918, Paris bombardée… par les zeppelins [2/3] - Le blog des collections », (consulté le ).
- Bombardements aériens sur Paris, février 1918 [1] [2]
- [3]
- Ville de Fontenay [4]
- Excelsior du 22 mars 1915 : La visite des zeppelins sur Paris.
- 21 mars 1915 : les bombes s’abattent sur Asnières.
- 1914-1918, Paris bombardée… par les zeppelins (2/3).
- Excelsior du 8 janvier 1919 : Carte et liste officielles des bombes d'avions et de zeppelins lancées sur Paris et la banlieue et numérotées suivant leur ordre et leur date de chute.
- 1916 – Le Bombardement de Ménilmontant.
- Le Petit Parisien du 31 janvier 1916 : Vingt-six morts.
- victimes des bombardements du 29 janvier 1916.
- Alain Huyon : La Grosse Bertha des Parisiens; Historique d’une arme de légende
- C'est-à-dire sur l'ancien département de la Seine, hors grande banlieue comprenant l'ancienne Seine-et-Oise et la Seine-et-Marne.
- Gérard Hartmann : Ça a commencé le 23 mars, une erreur historique vieille de 90 ans.
- L'Excelsior du 9 janvier 1919 : Les bombardements par "Berthas".
- Images d'archives : Paris bombardée pendant la Première Guerre mondiale.
- Classé par date
- L'Excelsior du 14 avril 1918 : Comment et avec quoi ils bombardent Paris.
- Par bombe. S'il y a plusieurs lignes pour plusieurs numéros, c'est qu'il est tombé 1 bombe sur chaque numéro. Si sur un même ligne il y a 2 ou 3 numéros, c'est qu'une seule bombe est tombée et a causé des dommages sur l'ensemble
- L'Excelsior du 31 août 1914 : Un aéroplane allemand lance trois bombes sur Paris, page 2.
- Le Petit Parisien du 31 janvier 1918 : Précédents bombardements aériens sur la région parisienne; Incursions d'avions..
- Il s'agit de la partie de l'avenue du Trocadéro qui a reçu le nom d'avenue du Président-Wilson par délibération municipale du , approuvée par décret du .
- Maurice Tiery : Paris bombardé par les Zeppelins, Gothas et Berthas.
- Le Petit Parisien du 22 mars 1915 : Quelques blessés, des maisons endommagées page 2.
- Le boulevard de Levallois est devenu le boulevard Georges Seurat.
- Le Petit Parisien du 31 janvier 1916 : Vingt six morts.
- L'Excelsior du 31 janvier 1916 : Hier soir encore, les Zeppelins ont tenté un raid sur Paris; page 3 et 4.
- L'Excelsior du 1er février 1918 : Le ciel de Paris pendant le bombardement. Un Avitik abattu..
- Le Petit Parisien du 1er février 1918 : Quatre escadrilles ont bombardé Paris.
- La Station Claude Decaen..
- Devenu quai Jean-Compagnon le .
- Patrimoine Pantin - Ville de Pantin
- Usine Mouton – Aciéries, laminoirs et tréfileries en 1895
- Devenue rue de la Montjoie
- Devenue Avenue du Général de Gaulle (Saint-Mandé)
- Bombardement d'un immeuble parisien par les Gothas en 1918 (5 rue Geoffroy-Marie)
- Dugny. Rue Cretté de Palluel", anciennement rue du Val
- Il s'agit la partie se situant entre les boulevards Bessières et Ney et la rue Henri-Huchard situés sur l'emplacement des bastions nos 39 et 40 de l'enceinte de Thiers et les rues Toulouse-Lautrec et du Docteur-Babinski, annexée à Paris par décret du , cette partie étant située autrefois sur le territoire de la commune de Saint-Ouen
- Pianos Gaveau, une usine modèle à Fontenay-sous-bois (1896-1971)
- Monument à Claude Chappe – Paris (75007) (fondu)
- 1869 – Le Boulevard Raspail
- Société industrielle française des Pétroles
- Les Ormes avant les Ormes
- Les débuts de l'industrialisation à Montreuil
- Carrière des Beaumonts, puis parc municipal dit parc Mabille et parc des Beaumonts
- L'Excelsior du 24 mars 1918 : Une pièce à longue portée a bombardé Paris hier.
- Ce que sont les Grosses Berthas (page 3).
- L’ancienne usine génératrice de la manufacture de papiers peints Isidore Leroy 13, rue du Château-Landon, Paris.
- Revivez l'histoire de l'usine de papiers peints Leroy.
- Le déluge de feu de l’année 1918 sur Paris – En particulier sur Paris 10e –.
- Carte postale de la route de Gonesse à Stains
- Dans les coulisses du réseau d’eau non potable de Paris.
- L'usine Félix Potin.
- L'usine à gaz qui arrosait de vapeurs « irrespirables et corrosives » le Nord-Est parisien.
- Drancy, des quartiers, une histoire.
- Carte postale de « La Mare-aux-Grenouilles » à Drancy.
- La Sente des Mauxins est désormais devenue, partiellement, la rue de Paris.
- Hôpital Port-Royal-Baudelocque.
- Arts et Métiers, n°4, avril 1951; Un grand ingénieur du matériel d'armement, Albert Oberhauser.
- Pendant un siècle, la raffinerie Lebaudy cassait du sucre à La Villette .
- Histoire des abattoirs de La Villette dans le 19e arr. de Paris.
- Les Aqueducs du réservoir de Montsouris.
- [archives.valdemarne.fr/arkotheque/visionneuse/visionneuse.php?arko=YTo2OntzOjEwOiJ0eXBlX2ZvbmRzIjtzOjExOiJmYWNldHRlc19lcyI7czo0OiJyZWYxIjtpOjU7czo0OiJyZWYyIjtzOjY6IjVfNDM2MiI7czo0OiJyZWYzIjtzOjI6IjY2IjtzOjk6InNvcnRBcnJheSI7YToyOntpOjA7czoxMjoiMkZJL0l2cnkgMzY1IjtpOjE7czoyMToiY2FydGVzcG9zdGFsZXMjNV80MzYyIjt9czoxMDoicG9zX2RlcGFydCI7aTowO30%3D&altoInput=#uielem_move=390.5%2C72&uielem_islocked=0&uielem_zoom=68&uielem_brightness=0&uielem_contrast=0&uielem_isinverted=0&uielem_rotate=F Ivry-sur-Seine, Établissements Desmarais Frères - 30 Janvier 1910.]
- La Caserne Clignancourt.
- Paris, Porte des poissonniers.
- La Grande-Rue (Montrouge) est devenue la Rue Gabriel-Péri (Montrouge)
- Le boulevard de Strasbourg (Boulogne-Billancourt) est devenu le boulevard Jean-Jaurès (Boulogne-Billancourt) (
- L'avenue des Moulineaux est devenue l'avenue Pierre-Grenier
- Le rond-point avenue des Moulineaux et quai du Point-du-Jour.
- La Rue de la Mairie (Boulogne-Billancourt) est devenue la rue de l'Ancienne Mairie
- Boulogne-Billancourt (92100) : Histoire des rues
- La Grande-Rue (Boulogne-Billancourt) est devenue l'avenue Jean-Baptiste-Clément
- Boulogne-Billancourt (92100) : Histoire des rues page 1
- Le boulevard National (Vincennes) est devenu le boulevard de la Libération (Vincennes)