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« Michel Ocelot » : différence entre les versions

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{{Voir homonymes|Ocelot (homonymie)}}
{{Voir homonymes|Ocelot (homonymie)}}
{{Infobox Cinéma (personnalité)
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| légende = Michel Ocelot au [[festival international du film d'animation d'Annecy 2019]].
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| films notables = ''[[Kirikou et la Sorcière]]'',<br />''[[Princes et Princesses]]'',<br />''[[Kirikou et les Bêtes sauvages]]'',<br />''[[Azur et Asmar]]'',<br />''[[Les Contes de la nuit (film, 2011)|Les Contes de la nuit]]'',<br />''[[Kirikou et les Hommes et les Femmes]]'',<br />''[[Dilili à Paris]]''
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'''Michel Ocelot''', né le {{date|27|octobre|1943}}, est un [[réalisateur]] [[France|français]] qui s'illustre dans le [[Image animée|cinéma d'animation]], principalement connu du grand public pour sa trilogie de films d'animation ''Kirikou'' (1998-2012).
'''Michel Ocelot''', né le {{date de naissance|27 octobre 1943}} à [[Villefranche-sur-Mer]], est un [[réalisateur]] [[France|français]] qui s'illustre dans le [[Image animée|cinéma d'animation]], principalement connu du grand public pour sa trilogie de films d'animation ''[[Kirikou (homonymie)|Kirikou]]'' réalisée entre 1998 et 2012.


Il est aussi le scénariste et réalisateur du diptyque ''[[Princes et Princesses]]'' (2000) / ''[[Les Contes de la nuit (film, 2011)|Les Contes de la nuit]]'' (2011), réalisé en [[papier découpé]]. Il est également récompensé pour ''[[Azur et Asmar]]'' (2006) et ''[[Dilili à Paris]]'' (2018), qui lui vaut le [[44e cérémonie des César|César 2019]] du [[César du meilleur film d'animation|meilleur film d'animation]].
Il est aussi le scénariste et réalisateur du triptyque ''[[Princes et Princesses]]'' (2000) / ''[[Les Contes de la nuit (film, 2011)|Les Contes de la nuit]]'' (2011) / ''[[Ivan Tsarevitch et la Princesse changeante|Ivan Tsarevitch et la princesse changeante]]'' (2016), réalisé en [[papier découpé]]. Il est également récompensé pour ''[[Azur et Asmar]]'' (2006) et ''[[Dilili à Paris]]'' (2018), qui lui vaut le [[44e cérémonie des César|César 2019]] du [[César du meilleur film d'animation|meilleur film d'animation]].


== Biographie ==
== Biographie ==
=== Formation et courts métrages (années 1980) ===
=== Formation et courts métrages (années 1980) ===
Né à [[Villefranche-sur-Mer]], sur la [[Côte d'Azur]], il a passé son enfance à [[Conakry]] en [[Guinée]], son adolescence à [[Angers]], avant de s'installer {{quand}}<!-- préciser année --> à [[Paris]].
Né à [[Villefranche-sur-Mer]], sur la [[Côte d'Azur]], il a passé son enfance à [[Conakry]] en [[Guinée]], son adolescence à [[Angers]] après l'indépendance de la Guinée en 1958, avant de s'installer {{quand}}<!-- préciser année --> à [[Paris]].


Il étudie d'abord aux [[École supérieure d'art et design Le Havre-Rouen|Beaux-Arts de Rouen]], puis aux [[École nationale supérieure des arts décoratifs|Arts-décoratifs]] à Paris et enfin au {{lang|en|''[[California Institute of the Arts]]''}}.
Il étudie d'abord aux [[École supérieure d'art et design Le Havre-Rouen|Beaux-Arts de Rouen]]<ref>{{lien web|url=https://www.radiofrance.fr/personnes/michel-ocelot|titre=personnes: Michel Ocelot|site=radio France}}</ref>, puis aux [[École nationale supérieure des arts décoratifs|Arts-décoratifs]] à Paris et enfin, au {{lang|en|''[[California Institute of the Arts]]''}} à Los Angeles.


Il s'intéresse d'abord au cinéma d'animation en amateur, en réalisant pendant ses vacances, avec un groupe d'amis, différents [[Court métrage|courts métrages]], où chaque personne utilisait les techniques qu'elle désirait. Cela a donné, selon ses mots, des créations très variées, avec des techniques très simples. Il a pour sa part utilisé du [[papier découpé]], technique qu'il réutilisa plus tard lors de la réalisation de la série ''Ciné Si'' ([[La Fabrique (animation)|La Fabrique]], 1989). Il cherche alors à réaliser ses œuvres de la manière la plus simple possible.
Il s'intéresse d'abord au cinéma d'animation en amateur, en réalisant pendant ses vacances, avec un groupe d'amis, différents [[Court métrage|courts métrages]], où chaque personne utilisait les techniques qu'elle désirait. Cela a donné, selon ses mots, des créations très variées, avec des techniques très simples. Il a pour sa part utilisé du [[papier découpé]], technique qu'il réutilisa plus tard lors de la réalisation de la série ''Ciné Si'' ([[La Fabrique (animation)|La Fabrique]], 1989). Il cherche alors à réaliser ses œuvres de la manière la plus simple possible.


En [[1976 au cinéma|1976]], il réalise la série ''[[Les Aventures de Gédéon]]'' (d'après [[Benjamin Rabier]]), puis son premier court métrage produit professionnellement, ''[[Les Trois Inventeurs]]'' est produit en [[1979]] par [[Animation Art graphique Audiovisuel|AAA]] (qui produit également [[Jacques Rouxel (auteur de dessins animés)|Jacques Rouxel]], le réalisateur des [[Les Shadoks|Shadoks]]). Il reçoit la même année un prix au [[British Academy of Film and Television Arts|BAFTA]], pour ce film, à Londres.
En [[1976 au cinéma|1976]], il réalise la série ''[[Les Aventures de Gédéon]]'' (d'après [[Benjamin Rabier]]), puis son premier court métrage produit professionnellement, ''[[Les Trois Inventeurs]]'' est produit en [[1979]] par [[Animation Art graphique Audiovisuel|AAA]] (qui produit également [[Jacques Rouxel (auteur de dessins animés)|Jacques Rouxel]], le réalisateur des [[Les Shadoks|Shadoks]]). Il reçoit la même année un prix au [[British Academy of Film and Television Arts|BAFTA]], pour ce film, à Londres.


Il reçoit en 1983 le [[César du meilleur court métrage d'animation|César du meilleur court-métrage d'animation]] pour ''[[La Légende du pauvre bossu]]'' également produit par [[Animation Art graphique Audiovisuel|AAA]].
Il reçoit en 1983 le [[César du meilleur court métrage d'animation|César du meilleur court-métrage d'animation]] pour ''[[La Légende du pauvre bossu]]'' également produit par [[Animation Art graphique Audiovisuel|AAA]].


=== Longs métrages et succès (années 1990-2000) ===
=== Longs métrages et succès (années 1990-2000) ===
En 1994, Michel Ocelot est élu président de l'[[Association internationale du film d'animation|Association internationale de film d'animation]] (ASIFA) pour deux mandats<ref>{{Lien web |langue=fr|titre=Michel Ocelot |url=https://www.editionsmilan.com/nos-auteurs/michel-ocelot |site=editionsmilan.com|consulté le=2022-06-09}}</ref>.
En 1998, il dévoile son premier long-métrage, ''[[Kirikou et la Sorcière]]''. Adapté d'un conte africain, le film raconte les aventures de [[Kirikou]], un garçon minuscule mais à l'intelligence et à la générosité hors du commun, dans sa lutte contre la sorcière Karaba, qui tyrannise les habitants du village à l'aide de ses pouvoirs maléfiques et d'une armée de fétiches. Par son scénario, ses graphismes, sa musique et ses doublages, ''Kirikou'' s'inspire au plus près des cultures de l'[[Afrique de l'Ouest]]. Le film remporte un succès critique, remportant [[Kirikou_et_la_Sorcière#Liste_des_récompenses|une trentaine de prix]] à travers le monde, mais aussi commercial, rassemblant un million de spectateurs dans les salles françaises <ref>http://www.jpbox-office.com/fichfilm.php?id=3059</ref>. Un univers se déclinera désormais en livres pour la jeunesse et autres produits dérivés. Le long-métrage révèle aussi au monde entier le savoir-faire français en termes d'animation.

En 1998, il dévoile son premier long-métrage, ''[[Kirikou et la Sorcière]]''. Adapté d'un conte africain, le film raconte les aventures de [[Kirikou]], un garçon minuscule mais à l'intelligence et à la générosité hors du commun, dans sa lutte contre la sorcière Karaba, qui tyrannise les habitants du village à l'aide de ses pouvoirs maléfiques et d'une armée de fétiches. Par son scénario, ses graphismes, sa musique et ses doublages, ''Kirikou'' s'inspire au plus près des cultures de l'[[Afrique de l'Ouest]]. Le film remporte un succès critique, remportant [[Kirikou_et_la_Sorcière#Liste_des_récompenses|une trentaine de prix]] à travers le monde, mais aussi commercial, rassemblant un million de spectateurs dans les salles françaises<ref>{{lien web |titre=Kirikou et la sorcière (1998)|url=http://www.jpbox-office.com/fichfilm.php?id=3059 |site=jpbox-office.com |consulté le=11-11-2021}}.</ref>. Un univers se déclinera désormais en livres pour la jeunesse et autres produits dérivés. Le long-métrage révèle aussi au monde entier le savoir-faire français en termes d'animation.


Ocelot dévoile en 2000 un projet plus expérimental formellement, ''[[Princes et Princesses]]'', qui se compose de six contes se déroulant dans différents univers, mais tous racontés en ombres chinoises, réalisées en [[papier découpé|papiers découpés]].
Ocelot dévoile en 2000 un projet plus expérimental formellement, ''[[Princes et Princesses]]'', qui se compose de six contes se déroulant dans différents univers, mais tous racontés en ombres chinoises, réalisées en [[papier découpé|papiers découpés]].
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En 2005, le cinéaste s'est associé à [[Bénédicte Galup]] pour la suite très attendue ''[[Kirikou et les Bêtes sauvages]]''. Le film raconte en réalité des histoires s'étant déroulées en parallèle de l'action principale du premier long-métrage. Les critiques sont une nouvelle fois excellentes. Bénéficiant d'une meilleure distribution en salles, le film remporte un succès commercial supérieur à son prédécesseur.
En 2005, le cinéaste s'est associé à [[Bénédicte Galup]] pour la suite très attendue ''[[Kirikou et les Bêtes sauvages]]''. Le film raconte en réalité des histoires s'étant déroulées en parallèle de l'action principale du premier long-métrage. Les critiques sont une nouvelle fois excellentes. Bénéficiant d'une meilleure distribution en salles, le film remporte un succès commercial supérieur à son prédécesseur.


Pour son quatrième long, il s'attache aussi à développer un projet original : ''[[Azur et Asmar]]''. Le film bénéficie d'un plus gros budget, marquant le passage d'Ocelot aux images de synthèse. L'action se déroule en Europe médiévale et s'attache à parler de tolérance aux enfants. Sorti en 2006, c'est là encore un succès critique et commercial, avec plus d'1,5 million de spectateurs pendant son exploitation en salles <ref>http://www.jpbox-office.com/fichfilm.php?view=2&id=344</ref>. Le film remporte le César 2007 de la Meilleure musique écrite pour un film<ref>{{Lien web|langue=|titre=Nominations du film Azur et Asmar|url=www.allocine.fr/film/fichefilm-57417/palmares/|site=www.allocine.fr|date=2007|consulté le=1er juillet 2017}}</ref>.
Pour son quatrième long métrage, il s'attache aussi à développer un projet original : ''[[Azur et Asmar]]''. Le film bénéficie d'un plus gros budget, marquant le passage d'Ocelot aux images de synthèse. L'action se déroule en Europe médiévale et s'attache à parler de tolérance aux enfants, bien que le réalisateur ne considère aucune de ses œuvres comme abordant ce sujet. Sorti en 2006, c'est là encore un succès critique et commercial, avec plus d'1,5 million de spectateurs pendant son exploitation en salles <ref>{{lien web |titre=Azur et Asmar |url=http://www.jpbox-office.com/fichfilm.php?view=2&id=344 |site=jpbox-office.com |consulté le=28-05-2023}}.</ref>. Le film remporte le César 2007 de la Meilleure musique écrite pour un film<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=Nominations du film Azur et Asmar|url=https://www.allocine.fr/film/fichefilm-57417/palmares/|site=allocine.fr|date=2007|consulté le=1er juillet 2017}}</ref>.


Cette même année, Ocelot réalise pour [[Björk]] le clip d'{{lang|en|''Earth Intruders''}}, premier {{lang|en|single}} issu de son album ''[[Volta (album)|Volta]]''. Il y reprend de nombreux thèmes traditionnels de l'[[Afrique de l'Ouest]], comme dans l'univers de ''Kirikou''.
Cette même année, Ocelot réalise pour [[Björk]] le clip d'{{lang|en|''Earth Intruders''}}, premier {{lang|en|single}} issu de son album ''[[Volta (album)|Volta]]''. Il y reprend de nombreux thèmes traditionnels de l'[[Afrique de l'Ouest]], comme dans l'univers de ''Kirikou''.
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L'année suivante, il conclut sa trilogie avec ''[[Kirikou et les Hommes et les Femmes]]''. Comme le titre du film l'indique, l'auteur s'attache cette fois à raconter des histoires de villageois plutôt que celles d'animaux, comme dans le deuxième opus. Sur le plan technique, le cinéaste complète l'animation 2D par la technologie du [[cinéma en relief]]. Ce projet était initialement pensé comme une série d'animation en six épisodes pour [[France Télévisions]]<ref>{{lien web |titre=Kirikou toujours vaillant, sur petit et grand écran |url=http://www.allocine.fr/article/fichearticle_gen_carticle=18596535.html |site=[[Allociné|allocine.fr]] |date=26-07-2010 |consulté le=17-10-2020}}.</ref>.
L'année suivante, il conclut sa trilogie avec ''[[Kirikou et les Hommes et les Femmes]]''. Comme le titre du film l'indique, l'auteur s'attache cette fois à raconter des histoires de villageois plutôt que celles d'animaux, comme dans le deuxième opus. Sur le plan technique, le cinéaste complète l'animation 2D par la technologie du [[cinéma en relief]]. Ce projet était initialement pensé comme une série d'animation en six épisodes pour [[France Télévisions]]<ref>{{lien web |titre=Kirikou toujours vaillant, sur petit et grand écran |url=http://www.allocine.fr/article/fichearticle_gen_carticle=18596535.html |site=[[Allociné|allocine.fr]] |date=26-07-2010 |consulté le=17-10-2020}}.</ref>.


Fin 2018, il dévoile son cinquième long métrage d'animation, ''[[Dilili à Paris]]'', qui raconte les aventures d'une petite fille franco-[[kanak]]e, dans le [[Paris]] de la [[Belle Époque]]. Si le cinéaste s'amuse à mettre en scène un Paris visuellement fantasmé, l'héroïne croisant la route des grandes figures de l'époque, il se confronte aussi à des thèmes sérieux et réalistes, parlant du colonialisme et du racisme. Le film rassemble plus de {{unité|600000|spectateurs}}<ref>http://www.jpbox-office.com/fichfilm.php?id=18555</ref>. et remporte le [[César du meilleur film d'animation]] 2019.
Fin 2018, il dévoile son cinquième long métrage d'animation, ''[[Dilili à Paris]]'', qui raconte les aventures d'une petite fille franco-[[kanak]]e, dans le [[Paris]] de la [[Belle Époque]]. Si le cinéaste s'amuse à mettre en scène un Paris visuellement fantasmé, l'héroïne croisant la route des grandes figures de l'époque, il se confronte aussi à des thèmes sérieux et réalistes, parlant du colonialisme et du racisme. Le film rassemble plus de {{unité|600000|spectateurs}}<ref>{{lien web |titre=Dilili à Paris (2018)|url=http://www.jpbox-office.com/fichfilm.php?id=18555 |site=jpbox-office.com |consulté le=11-11-2021}}.</ref>. et remporte le [[César du meilleur film d'animation]] 2019.


== Filmographie ==
== Filmographie ==
=== Courts métrages ===
=== Cinéma ===
==== Courts métrages ====
* [[1979 au cinéma|1979]] : ''[[Les Trois Inventeurs]]'' (prix [[British Academy of Film and Television Arts|BAFTA]])
* [[1981 au cinéma|1981]] : ''[[Les Filles de l’égalité|Les Filles de l'égalité]]'' (prix Spécial du Jury au [[Festival d'Albi]])
* [[1979 au cinéma|1979]] : ''[[Les Trois Inventeurs]]''
* [[1981 au cinéma|1981]] : ''[[Les Filles de l’égalité|Les Filles de l'égalité]]''
* [[1982 au cinéma|1982]] : ''[[La Légende du pauvre bossu]]''
* [[1982 au cinéma|1982]] : ''[[La Légende du pauvre bossu]]''
* [[1987 au cinéma|1987]] : ''[[Les Quatre Vœux]]''
* [[1987 au cinéma|1987]] : ''[[Les Quatre Vœux]]''
* [[1992 au cinéma|1992]] : ''[[Les Contes de la nuit (téléfilm, 1992)|Les Contes de la nuit]]'' : ''[[Bergère qui danse]]'' - ''[[La Belle fille et le sorcier]]'' - ''[[Le Prince des joyaux]]''
* [[1992 au cinéma|1992]] : ''[[Les Contes de la nuit (téléfilm, 1992)|Les Contes de la nuit]]'' : ''[[Bergère qui danse]]'' - ''[[La Belle fille et le sorcier]]'' - ''[[Le Prince des joyaux]]''
* [[2020 au cinéma|2020]] : ''[[Pablo Paris Satie]]'' (en prise de vues réelles), collection La 3e Scène de l'[[Opéra National de Paris]]


=== Série pour la télévision ===
==== Longs métrages ====
* [[1976 au cinéma|1976]] : ''[[Les Aventures de Gédéon]]''
* [[1986 au cinéma|1986]] : ''[[La Princesse insensible]]''
* [[1989 au cinéma|1989]] : ''[[Ciné Si]]''
* [[2010 à la télévision|2010]] : ''[[Dragons et Princesses]]''

=== Longs métrages ===
* [[1998 au cinéma|1998]] : ''[[Kirikou et la Sorcière]]'' ([[Kirikou_et_la_Sorcière#Liste_des_récompenses|une trentaine de prix]])
* [[1998 au cinéma|1998]] : ''[[Kirikou et la Sorcière]]'' ([[Kirikou_et_la_Sorcière#Liste_des_récompenses|une trentaine de prix]])
* [[2000 au cinéma|2000]] : ''[[Princes et Princesses]]''
* [[2000 au cinéma|2000]] : ''[[Princes et Princesses]]''
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* [[2016 au cinéma|2016]] : ''[[Ivan Tsarevitch et la Princesse changeante|Ivan Tsarevitch et la princesse changeante]]''
* [[2016 au cinéma|2016]] : ''[[Ivan Tsarevitch et la Princesse changeante|Ivan Tsarevitch et la princesse changeante]]''
* [[2018 au cinéma|2018]] : ''[[Dilili à Paris]]''
* [[2018 au cinéma|2018]] : ''[[Dilili à Paris]]''
* [[2022 au cinéma|2022]] : ''[[Le Pharaon, le Sauvage et la Princesse]]''

=== Télévision ===
==== Séries télévisées ====
* [[1976 au cinéma|1976]] : ''[[Les Aventures de Gédéon]]''
* [[1983 au cinéma|1983]] : ''[[La Princesse insensible]]''
* [[1989 au cinéma|1989]] : ''[[Ciné Si]]''
* [[2010 à la télévision|2010]] : ''[[Dragons et Princesses]]''


=== Clip ===
=== Clip ===
* [[2007 en musique|2007]] : ''[[Volta (album)|Earth intruders]]'' - [[Björk]]
* [[2007 en musique|2007]] : ''[[Volta (album)|Earth intruders]]'' : [[Björk]]


== Distinctions ==
== Distinctions ==
=== Prix ===
=== Récompenses ===
* [[34e cérémonie des British Academy Film Awards|Baftas 1981]] : [[BAFTA du meilleur film d'animation|Bafta du meilleur film d'animation]] pour ''[[Les Trois Inventeurs]]''
{{...}}
* [[Festival d'Albi]] 1981 : Prix Spécial du Jury pour ''[[Les Filles de l’égalité|Les Filles de l'égalité]]''
* 2008 : {{SVK-d}} Prix Klingsor (pour l'ensemble de son œuvre) à la [[Biennale d'animation de Bratislava]] (BAB)<ref name=bratislava/>
* [[8e cérémonie des César|César 1983]] : [[César du meilleur court métrage d'animation]] pour ''[[La Légende du pauvre bossu]]''
* [[Biennale d'animation de Bratislava]] 2008 : Prix Klingsor pour l'ensemble de son œuvre<ref name=bratislava/>
* [[Prix Henri-Langlois]] 2011 catégorie Film d'animation et de l'image animée, pour l’ensemble de son œuvre
* [[44e cérémonie des César|César 2019]] : [[César du meilleur film d'animation]] pour ''[[Dilili à Paris]]''
* [[44e cérémonie des César|César 2019]] : [[César du meilleur film d'animation]] pour ''[[Dilili à Paris]]''
* [[Festival international du film d'animation d'Annecy 2022]] : Cristal d'honneur<ref>{{Lien web|url=https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cinema/Annecy-2022-Jennifer-Lee-et-Michel-Ocelot-recevront-le-prestigieux-Cristal-d-honneur|titre=Annecy 2022 : Jennifer Lee et Michel Ocelot recevront le prestigieux Cristal d’honneur|auteur=François Léger|site=[[Première (magazine)|premiere.fr]]|date=14 avril 2022|consulté le=17 juin 2022}}.</ref>
*César 1983 : César du meilleur court-métrage d'animation pour La Légende du pauvre bossu


=== Décorations ===
=== Décorations ===
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== Notes et références ==
== Notes et références ==
{{références}}
{{Références}}


== Voir aussi ==
== Voir aussi ==
{{Autres projets
|wikiquote=Michel Ocelot
|commons=Category:Michel Ocelot}}

=== Bibliographie ===
=== Bibliographie ===
* [[Luce Vigo]] et Catherine Shapira, ''Kirikou et la sorcière de Michel Ocelot'', édition Les Enfants de cinéma, collection « Carnets de notes sur... », 2000, 40 p.
* [[Luce Vigo]] et Catherine Shapira, ''Kirikou et la sorcière de Michel Ocelot'', édition Les Enfants de cinéma, collection « Carnets de notes sur… », 2000, 40 p.
* [[Xavier Kawa-Topor]], ''Princes et princesses de Michel Ocelot'', édition Les Enfants de cinéma, collection « Carnets de notes sur... », 2003, 40 p.
* [[Xavier Kawa-Topor]], ''Princes et princesses de Michel Ocelot'', édition Les Enfants de cinéma, collection « Carnets de notes sur… », 2003, 40 p.
* {{Article |auteur1=Thomas Aïdan |titre={{Citation|Mon langage, c'est le conte de fées}}, entretien avec Michel Ocelot |périodique=La Septième Obsession |date=septembre 2018 |numéro=18 |issn=2431-1731 |lire en ligne= |pages=112 à 115 }}
* {{Article |auteur1=Thomas Aïdan |titre={{Citation|Mon langage, c'est le conte de fées}}, entretien avec Michel Ocelot |périodique=La Septième Obsession |date=septembre 2018 |numéro=18 |issn=2431-1731 |lire en ligne= |pages=112-115 }}
* Nathan Bonvallet, ''Michel Ocelot, le poète des ombres'', édition Third, 2022, 200 p.


=== Articles connexes ===
=== Articles connexes ===
* [[Animation (audiovisuel)]]
* [[Image animée|Film d'animation]]
* ''[[Cut-out]]'' et [[animation de silhouettes]]
* ''[[Cut-out]]'' et [[animation de silhouettes]]


=== Liens externes ===
=== Liens externes ===
{{Liens}}
{{Autres projets
|wikiquote=Michel Ocelot
|commons=Category:Michel Ocelot}}

* {{autorité}}
* {{Site officiel|http://www.michelocelot.fr/#accueil}}
* {{Site officiel|http://www.michelocelot.fr/#accueil}}
* {{imdb name|id=0643664}}
* [http://www.la-fabrique.com/sarl/ficherea.php?v=&id=17 Courte biographie sur le site de ''La Fabrique'']
* [http://www.la-fabrique.com/sarl/ficherea.php?v=&id=17 Courte biographie sur le site de ''La Fabrique'']
* [http://www.arte-tv.com/fr/cinema-fiction/Court-circuit/Mercredi/30_20novembre/1035374,CmC=1035366.html Courte biographie sur Arte dans l'émission ''Court-Circuit'']
* [http://www.arte-tv.com/fr/cinema-fiction/Court-circuit/Mercredi/30_20novembre/1035374,CmC=1035366.html Courte biographie sur Arte dans l'émission ''Court-Circuit'']
* {{Lien web |url=http://www.humanite.presse.fr/journal/2006-10-25/2006-10-25-839266 |titre=Michel Ocelot : « Je fais appel à la souplesse et au plaisir » |auteur=Dominique Widemann |éditeur=''[[L'Humanité]]'' |date=25 octobre 2006}}
* {{Lien web |url=http://www.humanite.presse.fr/journal/2006-10-25/2006-10-25-839266 |titre=Michel Ocelot : « Je fais appel à la souplesse et au plaisir » |auteur=Dominique Widemann |site=[[L'Humanité]]|date=25 octobre 2006}}
* {{Lien web|titre=Dilili dans Gallica. Interview de Michel Ocelot {{!}} Le blog de Gallica|url=https://gallica.bnf.fr/blog/22112018/dilili-dans-gallica-interview-de-michel-ocelot|site=gallica.bnf.fr|consulté le=2019-02-19}}
* {{Lien web|titre=Dilili dans Gallica. Interview de Michel Ocelot {{!}} Le blog de Gallica|url=https://gallica.bnf.fr/blog/22112018/dilili-dans-gallica-interview-de-michel-ocelot|site=gallica.bnf.fr|consulté le=2019-02-19}}


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{{DEFAULTSORT:Ocelot, Michel}}
{{DEFAULTSORT:Ocelot, Michel}}
[[Catégorie:Animateur français]]
[[Catégorie:Animateur français]]
[[Catégorie:Naissance en octobre 1943]]
[[Catégorie:Réalisateur français d'animation]]
[[Catégorie:Réalisateur français d'animation]]
[[Catégorie:Naissance à Villefranche-sur-Mer]]
[[Catégorie:Commandeur des Arts et des Lettres]]
[[Catégorie:Commandeur des Arts et des Lettres]]
[[Catégorie:Chevalier de la Légion d'honneur]]
[[Catégorie:Chevalier de la Légion d'honneur]]
[[Catégorie:Naissance en octobre 1943]]
[[Catégorie:Naissance à Villefranche-sur-Mer]]
[[Catégorie:Papier découpé]]

Dernière version du 28 juin 2024 à 20:57

Michel Ocelot
Description de cette image, également commentée ci-après
Naissance (80 ans)
Villefranche-sur-Mer (Alpes-Maritimes), Frankreich
Nationalité Drapeau de la France Française
Profession Réalisateur
Films notables Kirikou et la Sorcière
Princes et Princesses
Azur et Asmar
Dilili à Paris

Michel Ocelot, né le à Villefranche-sur-Mer, est un réalisateur français qui s'illustre dans le cinéma d'animation, principalement connu du grand public pour sa trilogie de films d'animation Kirikou réalisée entre 1998 et 2012.

Il est aussi le scénariste et réalisateur du triptyque Princes et Princesses (2000) / Les Contes de la nuit (2011) / Ivan Tsarevitch et la princesse changeante (2016), réalisé en papier découpé. Il est également récompensé pour Azur et Asmar (2006) et Dilili à Paris (2018), qui lui vaut le César 2019 du meilleur film d'animation.

Formation et courts métrages (années 1980)

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Né à Villefranche-sur-Mer, sur la Côte d'Azur, il a passé son enfance à Conakry en Guinée, son adolescence à Angers après l'indépendance de la Guinée en 1958, avant de s'installer [Quand ?] à Paris.

Il étudie d'abord aux Beaux-Arts de Rouen[1], puis aux Arts-décoratifs à Paris et enfin, au California Institute of the Arts à Los Angeles.

Il s'intéresse d'abord au cinéma d'animation en amateur, en réalisant pendant ses vacances, avec un groupe d'amis, différents courts métrages, où chaque personne utilisait les techniques qu'elle désirait. Cela a donné, selon ses mots, des créations très variées, avec des techniques très simples. Il a pour sa part utilisé du papier découpé, technique qu'il réutilisa plus tard lors de la réalisation de la série Ciné Si (La Fabrique, 1989). Il cherche alors à réaliser ses œuvres de la manière la plus simple possible.

En 1976, il réalise la série Les Aventures de Gédéon (d'après Benjamin Rabier), puis son premier court métrage produit professionnellement, Les Trois Inventeurs est produit en 1979 par AAA (qui produit également Jacques Rouxel, le réalisateur des Shadoks). Il reçoit la même année un prix au BAFTA, pour ce film, à Londres.

Il reçoit en 1983 le César du meilleur court-métrage d'animation pour La Légende du pauvre bossu également produit par AAA.

Longs métrages et succès (années 1990-2000)

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En 1994, Michel Ocelot est élu président de l'Association internationale de film d'animation (ASIFA) pour deux mandats[2].

En 1998, il dévoile son premier long-métrage, Kirikou et la Sorcière. Adapté d'un conte africain, le film raconte les aventures de Kirikou, un garçon minuscule mais à l'intelligence et à la générosité hors du commun, dans sa lutte contre la sorcière Karaba, qui tyrannise les habitants du village à l'aide de ses pouvoirs maléfiques et d'une armée de fétiches. Par son scénario, ses graphismes, sa musique et ses doublages, Kirikou s'inspire au plus près des cultures de l'Afrique de l'Ouest. Le film remporte un succès critique, remportant une trentaine de prix à travers le monde, mais aussi commercial, rassemblant un million de spectateurs dans les salles françaises[3]. Un univers se déclinera désormais en livres pour la jeunesse et autres produits dérivés. Le long-métrage révèle aussi au monde entier le savoir-faire français en termes d'animation.

Ocelot dévoile en 2000 un projet plus expérimental formellement, Princes et Princesses, qui se compose de six contes se déroulant dans différents univers, mais tous racontés en ombres chinoises, réalisées en papiers découpés.

Le cinéaste à Paris pour la promotion de la sortie en vidéo de Kirikou et les Bêtes sauvages.

Pour célébrer la « Journée mondiale du cinéma d'animation », Michel Ocelot a notamment participé le à une journée spéciale sur les techniques de l'animation, au Forum des images, à Paris, en clôture de la « Fête du cinéma d'animation ». Il y a fait la démonstration de la simplicité de ses techniques en direct.

En 2005, le cinéaste s'est associé à Bénédicte Galup pour la suite très attendue Kirikou et les Bêtes sauvages. Le film raconte en réalité des histoires s'étant déroulées en parallèle de l'action principale du premier long-métrage. Les critiques sont une nouvelle fois excellentes. Bénéficiant d'une meilleure distribution en salles, le film remporte un succès commercial supérieur à son prédécesseur.

Pour son quatrième long métrage, il s'attache aussi à développer un projet original : Azur et Asmar. Le film bénéficie d'un plus gros budget, marquant le passage d'Ocelot aux images de synthèse. L'action se déroule en Europe médiévale et s'attache à parler de tolérance aux enfants, bien que le réalisateur ne considère aucune de ses œuvres comme abordant ce sujet. Sorti en 2006, c'est là encore un succès critique et commercial, avec plus d'1,5 million de spectateurs pendant son exploitation en salles [4]. Le film remporte le César 2007 de la Meilleure musique écrite pour un film[5].

Cette même année, Ocelot réalise pour Björk le clip d'Earth Intruders, premier single issu de son album Volta. Il y reprend de nombreux thèmes traditionnels de l'Afrique de l'Ouest, comme dans l'univers de Kirikou.

Consécration (années 2010)

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En 2008, il est récompensé d'un prix international, le Prix Klingsor (pour l'ensemble de son œuvre) à la Biennale d'animation de Bratislava (BAB)[6].

Deux ans plus tard, il signe pour la chaîne de télévision Canal+ Family la série d'animation fantastique Dragons et Princesses, qui reprend la technique du papier découpé de Princes et Princesses. L'année suivante, il adapte ces 10 épisodes pour un long-métrage intitulé Les Contes de la nuit. Le film ne rassemble cette fois qu'environ 500 000 entrées[7] mais reçoit plusieurs nominations à la Berlinale 2011. Par ailleurs, le Prix Henri-Langlois Film d'animation et de l'image animée lui est décerné en cette même année pour l'ensemble de son œuvre.

Michel Ocelot au festival international du film d'animation d'Annecy 2018 pour l'avant-première de Dilili à Paris.

L'année suivante, il conclut sa trilogie avec Kirikou et les Hommes et les Femmes. Comme le titre du film l'indique, l'auteur s'attache cette fois à raconter des histoires de villageois plutôt que celles d'animaux, comme dans le deuxième opus. Sur le plan technique, le cinéaste complète l'animation 2D par la technologie du cinéma en relief. Ce projet était initialement pensé comme une série d'animation en six épisodes pour France Télévisions[8].

Fin 2018, il dévoile son cinquième long métrage d'animation, Dilili à Paris, qui raconte les aventures d'une petite fille franco-kanake, dans le Paris de la Belle Époque. Si le cinéaste s'amuse à mettre en scène un Paris visuellement fantasmé, l'héroïne croisant la route des grandes figures de l'époque, il se confronte aussi à des thèmes sérieux et réalistes, parlant du colonialisme et du racisme. Le film rassemble plus de 600 000 spectateurs[9]. et remporte le César du meilleur film d'animation 2019.

Filmographie

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Courts métrages

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Longs métrages

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Télévision

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Séries télévisées

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Distinctions

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Récompenses

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Décorations

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Notes et références

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  1. « personnes: Michel Ocelot », sur radio France
  2. « Michel Ocelot », sur editionsmilan.com (consulté le )
  3. « Kirikou et la sorcière (1998) », sur jpbox-office.com (consulté le ).
  4. « Azur et Asmar », sur jpbox-office.com (consulté le ).
  5. « Nominations du film Azur et Asmar », sur allocine.fr, (consulté le )
  6. a et b (en) Archive des lauréats de la BAB, site officiel bibiana.sk.
  7. Commin, Ganne et Brunner (2017), p. 56.
  8. « Kirikou toujours vaillant, sur petit et grand écran », sur allocine.fr, (consulté le ).
  9. « Dilili à Paris (2018) », sur jpbox-office.com (consulté le ).
  10. François Léger, « Annecy 2022 : Jennifer Lee et Michel Ocelot recevront le prestigieux Cristal d’honneur », sur premiere.fr, (consulté le ).
  11. Arrêté du 25 septembre 2017 portant nomination et promotion dans l'ordre des Arts et des Lettres
  12. Décret du 10 avril 2009 portant promotion et nomination

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Bibliographie

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  • Luce Vigo et Catherine Shapira, Kirikou et la sorcière de Michel Ocelot, édition Les Enfants de cinéma, collection « Carnets de notes sur… », 2000, 40 p.
  • Xavier Kawa-Topor, Princes et princesses de Michel Ocelot, édition Les Enfants de cinéma, collection « Carnets de notes sur… », 2003, 40 p.
  • Thomas Aïdan, « « Mon langage, c'est le conte de fées », entretien avec Michel Ocelot », La Septième Obsession, no 18,‎ , p. 112-115 (ISSN 2431-1731)
  • Nathan Bonvallet, Michel Ocelot, le poète des ombres, édition Third, 2022, 200 p.

Articles connexes

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Liens externes

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