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« Macerata » : différence entre les versions

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{{Ébauche|commune italienne|Marches}}
{{Voir homonymes|Macerata (homonymie)}}
{{Voir homonymes|Macerata (homonymie)}}


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| nomCalabrais =
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| image = PanoramaMaceraty2010.JPG
| image =Panorama_Centro_Macerata.jpg
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| légende = Clochers du centre historique.
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| année_pop = 31-12-2019<ref>{{it}} [http://www.istat.it/popolazione/demo/?codice=043023 Popolazione residente e bilancio demografico] sur le site de l'[[ISTAT]].</ref>
| année_pop = 31-12-2019<ref>{{it}} [http://www.istat.it/popolazione/demo/?codice=043023 Popolazione residente e bilancio demografico] sur le site de l'[[ISTAT]].</ref>
| gentilé = maceratesi
| gentilé = maceratesi
| Patrons = [[Julien l'Hospitalier|San Giuliano l'Ospitaliere]]
| Patrons = [[Julien l'Hospitalier|Saint Julien l'Hospitalier]] (''San Giuliano l'Ospitaliere'')
| Fête_patronale = [[31 août]]
| Fête_patronale = [[31 août]]
| longitude = 13.45000
| longitude = 13.45000
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== Géographie ==
== Géographie ==
S'élevant sur une colline à {{unité|313|mètres}} au-dessus du niveau de la mer, Macerata domine les vallées des fleuves Potenza, au nord, et Chienti, au sud.
S'élevant sur une colline à {{unité|313|mètres}} au-dessus du niveau de la mer, Macerata domine les vallées des fleuves [[Potenza (fleuve)|Potenza]], au nord, et de la rivière [[Chienti]], au sud.


Comme pour de nombreux habitants des villes de la région, les habitants de Macerata ont vue sur la [[mer Adriatique]] à 30 km à l'est et sur les montagnes de l'[[Apennins|Appenin central]] à 60 km à l'ouest.
Comme pour de nombreux habitants des villes de la région, les habitants de Macerata ont vue sur la [[mer Adriatique]] à 30 km à l'est et sur les montagnes de l'[[Apennins|Appenin central]] à 60 km à l'ouest.
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[[Fichier:Wv Macerata banner.jpg|centré|vignette|475x475px|Panorama.]]


== Histoire ==
== Histoire ==
L'origine de Macerata remonte à la cité romaine de Helvia Recina, forme évoluée d'une cité italique antérieure datant probablement du {{-s-|III}} et habitée des [[Picentin|Picéniens]].
L'origine de Macerata remonte à la cité romaine de Helvia Recina, forme évoluée d'une cité italique antérieure datant probablement du {{-s-|III}} et habitée des [[Picentin|Picéniens]].


Les restes du théâtre romain du {{s-|II}} sont aujourd'hui la principale trace de l'antique cité et témoignent de sa relative prospérité.
Les restes du théâtre romain du {{s-|II}} sont aujourd'hui la principale trace de l'antique cité et témoignent de sa relative prospérité.


Lors du {{sp-|IV|e| ou |V}}, les invasions des Goths contraignirent la majeure partie des Riciniens à s'installer sur les collines où furent fondés les centres médiévaux de Macerata et [[Recanati]].
Lors du {{sp-|IV|e| ou |V}}, les invasions des Goths contraignirent la majeure partie des Riciniens à s'installer sur les collines où furent fondés les centres médiévaux de Macerata et [[Recanati]].
[[Fichier:Helvia Recina.jpg|centré|vignette|475x475px|Site de Helvia Ricina.]]
[[Fichier:Helvia Recina.jpg|centré|vignette|475x475px|Site de Helvia Ricina.]]
En 1320, la décision du pape [[Jean XII]] de concéder à Macerata le siège épiscopal eut pour conséquence un accroissement de la population et un regain d’importance politique en raison de la fidélité de la Ville aux États pontificaux.
En 1320, la décision du pape [[Jean XII]] de concéder à Macerata le siège épiscopal eut pour conséquence un accroissement de la population et un regain d’importance politique en raison de la fidélité de la Ville aux États pontificaux.


Au cours de la seconde moitié du {{s-|XIII}}, presque partout les structures vicinales se transformèrent en systèmes seigneuriaux et ceci advint également à Macerata, l'exercice du pouvoir passa dans les mains d'un seul individu.
Au cours de la seconde moitié du {{s-|XIII}}, presque partout les structures vicinales se transformèrent en systèmes seigneuriaux et ceci advint également à Macerata, l'exercice du pouvoir passa dans les mains d'un seul individu.


Le {{s-|XVI}} constitue le siècle d’or de la ville, la vie citadine se manifeste par un renouveau politique et économique, où fut achevée la construction des murs d’enceinte et fut restructurée la place centrale. La ville est alors en nette expansion.
Le {{s-|XVI}} constitue le siècle d’or de la ville, la vie citadine se manifeste par un renouveau politique et économique, où fut achevée la construction des murs d’enceinte et fut restructurée la place centrale. La ville est alors en nette expansion.


Et dans la ferveur qui voit naître en Italie du {{s-|XVI}} tant d’académies culturelles, le {{date-|2 juillet 1574}}, Gerolamo Zoppio, professeur de poétique, rhétorique et philosophie morale à l'[[Université de Macerata]] fondée par [[Bartole|Bartolo da Sassoferrato]], alors réputée pour ses études sur [[Dante]] et [[Petrarque]], fonda l’[[Accademia dei Catenati]]
Et dans la ferveur qui voit naître en Italie du {{s-|XVI}} tant d’académies culturelles, le {{date-|2 juillet 1574}}, Gerolamo Zoppio, professeur de poétique, rhétorique et philosophie morale à l'[[Université de Macerata]] fondée par [[Bartole|Bartolo da Sassoferrato]], alors réputée pour ses études sur [[Dante]] et [[Petrarque]], fonda l’[[Accademia dei Catenati]]


Au {{s-|XVII}}, la centralisation des pouvoirs à Rome, provoquée par la [[bulle pontificale]] ''De Bono Regimine'' du pape [[Clément VIII]] en 1592, se fit ressentir, jusqu’au siècle suivant.
Au {{s-|XVII}}, la centralisation des pouvoirs à Rome, provoquée par la [[bulle pontificale]] ''De Bono Regimine'' du pape [[Clément VIII]] en 1592, se fit ressentir, jusqu’au siècle suivant.


Dans la bourgeoisie, qui s'était consolidée, s’imposaient progressivement de l’étranger les idées des [[Lumières (philosophie)|lumières]], combattues avec virulence par le clergé.
Dans la bourgeoisie, qui s'était consolidée, s’imposent progressivement de l’étranger les idées des [[Lumières (philosophie)|lumières]], combattues avec virulence par le clergé.


Le siècle se termina avec l’arrivée des troupes napoléoniennes, qui occupèrent toute la région des [[Marches]] ; l’événement fut accueilli avec relatif enthousiasme dans la bourgeoisie et une partie du reste de la population, parce qu’ils voyaient en lui l’avènement de leurs aspirations à plus de libertés et de justice. <gallery style="text-align:center;" widths="200" heights="175">
Le siècle se termine avec l’arrivée des troupes napoléoniennes, qui occupent toute la région des [[Marches]] ; l’événement est accueilli avec relatif enthousiasme dans la bourgeoisie et une partie de la population, parce qu’ils voient en lui l’avènement de leurs aspirations à plus de libertés et de justice.
<gallery style="text-align:center;" widths="160" heights="150">
Fichier:University of Macerata Aula Magna.jpg|Aula Magna de l’université de Macerata.
Fichier:University of Macerata Aula Magna.jpg|Aula Magna de l’université de Macerata.
Fichier:Accademici Catenati.jpg|Accademia dei Catenati.
Fichier:Accademici Catenati.jpg|Accademia dei Catenati.
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Après la suppression des ordres religieux et de la forte pression fiscale, l'enthousiasme se transforma en un fort ressentiment qui conduisit en 1799 à un mouvement de rébellion qui contraignit les troupes napoléonienne à fuir la ville.
Après la suppression des ordres religieux et de la forte pression fiscale, l'enthousiasme se transforme en un fort ressentiment qui conduit en 1799 à un mouvement de rébellion qui contraint les troupes napoléonienne à fuir la ville. Ces dernières reviennent le {{date-|5 juillet}} et s’adonnèrent au pillage.

Ces dernières revinrent plus fortes alors, le {{date-|5 juillet}}, et réussirent à prendre la cité et s’adonnèrent au pillage.

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Nombre d’habitants de Macerata prirent parti au {{s-|XIX}} aux campagnes pour l’[[Risorgimento|indépendance italienne]]. [[Fichier:Celebrations in honor of Giuseppe Garibaldi in Sferisterio arena in Macerata.jpg|vignette|Célébration en l’honneur de Garibaldi dans le sphéristère de Macerata.|200x200px|gauche]]Le {{date-|1 janvier 1849}}, la cité reçut la visite de [[Giuseppe Garibaldi]] et de sa légion.

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Au cours du même mois débuta une campagne électorale, médiatisée par le gouvernement de la République avec la suppression de l’opprimante taxe sur le grain et les céréales.

Ils accueillirent favorablement la publication des décrets qui mentionnaient les futures élections, votant également le même Garibaldi qui pourtant, avec 2069 votes, arriva seulement treizième.


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Nombre d’habitants de Macerata prirent parti au {{s-|XIX}} aux campagnes pour l’[[Risorgimento|indépendance italienne]]. [[Fichier:Celebrations in honor of Giuseppe Garibaldi in Sferisterio arena in Macerata.jpg|vignette|Célébration en l’honneur de Garibaldi dans le sphéristère de Macerata.]]Le {{date-|1 janvier 1849}}, la cité reçut la visite de [[Giuseppe Garibaldi]] et de sa légion.
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Entre l’été et l'automne 1859, le mouvement libéral de Macerata alla en se renforçant à la suite de la tentative de Garibaldi d'annexer l’Italie centrale.


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Au cours du même mois débuta une campagne électorale, médiatisée par le gouvernement de la République avec la suppression de la taxe sur le grain et les céréales. Les décrets qui mentionnent les futures élections sont publiés. Garibaldi obtient 2069 votes et arriva treizième.
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Ce dernier fut bloqué par [[Victor-Emmanuel II]] à cause de l’hostilité des gouvernements toscan et romagnols.


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Entre l’été et l'automne 1859, le mouvement libéral de Macerata alla en se renforçant à la suite de la tentative de Garibaldi d'annexer l’Italie centrale.
Pourtant, durant cette période, les libéraux maceratais avaient gagné de nombreux soutiens de la part de tous leurs concitoyens, nobles, bourgeois, prêtres, carabiniers et petites gens.
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Ce dernier fut bloqué par [[Victor-Emmanuel II]] à cause de l’hostilité des gouvernements toscan et romagnols.


Le {{date-|9 octobre 1860}}, [[Victor-Emmanuel II|Vittorio Emanuele II]] gagna Macerata accueilli de manière festive par le commissaire en chef de la Cité, Luigi Tegas. Le vote sur l'annexion à l'État libéral ou le maintien dans l’État pontifical, se déroulèrent entre le 4 et le {{date-|5 novembre 1860}}. Le vote exprima une totale adhésion aux idéaux du Règne de Savoie : sur {{nombre|4127|votants}} au total, 99,44 % accueillirent favorablement l’annexion au Royaume d'Italie. Ce qui se réalisa le {{date-|17 décembre 1860}}, par un décret signé à [[Naples]] par Vittorio Emanuele II.
Le {{date-|9 octobre 1860}}, [[Victor-Emmanuel II|Vittorio Emanuele II]] est accueilli à Macerata de manière festive par le commissaire en chef de la Cité, Luigi Tegas. Le vote sur l'annexion à l'État libéral ou le maintien dans l’État pontifical, se déroulent entre le 4 et le {{date-|5 novembre 1860}}. Le vote exprima une totale adhésion aux idéaux du règne de Savoie : sur {{nombre|4127|votants}} au total, 99,44 % accueillirent favorablement l’annexion au royaume d'Italie. Ce qui se réalisa le {{date-|17 décembre 1860}}, par un décret signé à [[Naples]] par Vittorio Emanuele II.
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Avec l’avènement du [[Fascisme]], même à Macerata, il y a de grands troubles à l’ordre public. Après la marche sur Rome, les [[fascistes]] prennent le pouvoir et traquent les socialistes.
[[Fichier:Macerata, centro storico.png|gauche|vignette|Centre historique de Macerata.]]
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Avec l’avènement du [[Fascisme]], même à Macerata, il y eut de grands troubles à l’ordre public. Après la marche sur Rome, les [[fascistes]] prirent le pouvoir et traquèrent les socialistes.


Macerata fut libérée le {{date-|30 juin 1944}} par les partisans du Commandant Augusto Pantanetti.
Macerata est libérée le {{date-|30 juin 1944}} par les partisans du Commandant Augusto Pantanetti.


L'économie fut remise en route essentiellement grâce à l’agriculture, au commerce et au secteur tertiaire, vrai moteur économique de la cité.
L'économie est remise en route essentiellement grâce à l’agriculture, au commerce et au secteur tertiaire, moteur économique de la cité.


Autour des années 1950, le principal problème fut celui de trouver un logement aux nombreuses personnes déplacées. Aussi se développa la zone périphérique et de nouvelles zones populaires.
Autour des [[années 1950]], le principal problème fut celui de trouver un logement aux nombreuses personnes déplacées. Aussi se développa la zone périphérique et de nouvelles zones populaires.


Dans les [[années 1980]], la ville atteint un nouveau seuil démographique à la suite de la construction de nouvelles zones populaires dans les lieux-dits de ''Piediripa'', ''Sforzacosta'' et ''Villa Potenza''.
Dans les [[années 1980]], la ville atteint un nouveau seuil démographique à la suite de la construction de nouvelles zones populaires dans les lieux-dits de ''Piediripa'', ''Sforzacosta'' et ''Villa Potenza''.


Au début des [[années 1990]], une forte immigration arrive sur une grande partie de l’Italie. Elle représente, pour la population traditionnelle actuelle, un changement notable de repères.
Au début des [[années 1990]], une forte immigration arrive sur une grande partie de l’Italie. Elle représente, pour la population traditionnelle actuelle, un changement notable de repères.
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== Monuments et lieux d'intérêt ==
== Monuments et lieux d'intérêt ==
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[[Fichier:Wv Macerata banner.jpg|centré|vignette|550x550px|Panorama.]]


=== Architecture religieuse ===
=== Architecture religieuse ===
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* [[Cathédrale de Macerata|Cathédrale San Giuliano]]
* [[Cathédrale de Macerata|Cathédrale San Giuliano]]
* [[Basilique de Sainte Marie de la Miséricorde (Macerata)|Basilique Sainte Marie de la Miséricorde]]
* [[Basilique de Sainte Marie de la Miséricorde (Macerata)|Basilique Sainte Marie de la Miséricorde]]
* Eglise San Filippo Neri
* Église San Filippo Neri
* Eglise Sainte Marie de la Porte
* Église Sainte Marie de la Porte
* Eglise Sainte Marie de la Virginité
* Église Sainte Marie de la Virginité
* Eglise San Giovanni
* Église San Giovanni
* Eglise Sainte Marie de la Paix
* Église Sainte Marie de la Paix
* Eglise Sainte Marie Immaculée
* Église Sainte Marie Immaculée
* Eglise du Sacré-Coeur
* Église du Sacré-Cœur
* Eglise Saint Georges
* Église Saint Georges
* Eglise Saint Michel-Archange
* Église Saint Michel-Archange
* Eglise Saint François
* Église Saint François
* Eglise Sainte Mère de Dieu
* Église Sainte Mère de Dieu
* Eglise Sainte Croix
* Église Sainte Croix
* Eglise sainte Marie de la Consolation
* Église sainte Marie de la Consolation
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<gallery widths="140" heights="140" perrow="7">
Fichier:Chiesa di San Filippo Neri a Macerata.jpg|Eglise San Filippo Neri.
Fichier:Chiesa di San Filippo Neri a Macerata.jpg|L'église San Filippo Neri.
Fichier:Macerata Chiesa di Santa Maria della Consolazione 1893.jpg|Eglise Sainte Marie de la Consolation.
Fichier:Macerata Santa Maria della Porta.jpg|L'église Sainte Marie de la Porte.
Fichier:Macerata Santa Maria della Porta.jpg|Eglise Sainte Marie de la Porte.
Fichier:Macerata Chiesa del Corpus Domini.jpg|Eglise du Corpus Domini.
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Fichier:Macerata Chiesa di San Giovanni.JPG|Eglise San Giovanni.
Fichier:Macerata Duomo 2010.jpg|Le Duomo de Macerata.
Fichier:Macerata Duomo 2010.jpg|Le Duomo de Macerata.
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Fichier:Cattedrale San Giovanni Aprile 2023.jpg|L'église cathédrale San Giovanni.
Fichier:Macerata Chiesa dell'Immacolata.JPG|Eglise Sainte Marie immaculée.
Fichier:Macerata Piazza della Liberta 2010a.JPG|Place de la Liberté (côté sud) et l'église de San Paolo.
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* [[Musées civiques du Palais Buonaccorsi]]
* [[Musées civiques du Palais Buonaccorsi]]
=== La cathédrale ===
=== La cathédrale ===
La façade, inachevée, comporte un reste de campanile gothique flamboyant, érigé entre 1467 et 1478 et attribué à [[Marino di Marco Cedrino]]. L’intérieur de l’église, vaste et lumineux, est l’oeuvre de {{Lien|langue=en|trad=Cosimo Morelli|fr=Cosimo Morelli}}. Dans l’abside, un retable figurant saint Julien qui intercède auprès de la Vierge à l'enfant à cause de la menace de la peste, œuvre de [[Christoph Unterberger]] (1786). Dans les chapelles latérales des œuvres intéressantes comme dans la seconde chapelle à droite : un retable du {{s-|XVII}} avec La Vierge entourée de saints, et enfin, une mosaïque avec l'[[Archange saint Michel]] dans le transept droit, réalisée en 1628.
La façade, inachevée, comporte un reste de campanile gothique flamboyant, érigé entre 1467 et 1478 et attribué à [[Marino di Marco Cedrino]]. L’intérieur de l’église, vaste et lumineux, est l’œuvre de {{Lien|langue=en|trad=Cosimo Morelli|fr=Cosimo Morelli}}. Dans l’abside, un retable figurant saint Julien qui intercède auprès de la Vierge à l'enfant à cause de la menace de la peste, œuvre de [[Christoph Unterberger]] (1786). Dans les chapelles latérales des œuvres intéressantes comme dans la seconde chapelle à droite : un retable du {{s-|XVII}} avec La Vierge entourée de saints, et enfin, une mosaïque avec l'[[Archange saint Michel]] dans le transept droit, réalisée en 1628.
=== Images ===
=== Galerie ===
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Fichier:Torre civica con orologio.jpg|Tour civique.
Fichier:Torre civica con orologio.jpg|Tour civique.
Fichier:Ingresso palazzo compagnoni marefoschi.jpg|Palais Compagnoni Marefoschi.
Fichier:Ingresso palazzo compagnoni marefoschi.jpg|Palais Compagnoni Marefoschi.
Fichier:323MacerataPalazzoComunale.JPG|Palais communal.
Fichier:323MacerataPalazzoComunale.JPG|Palais communal.
Fichier:Macerata, palazzo dell'ex-collegio gesuitico, salone 03.jpg|Palazzo Buonaccorsi, Salle de l'Énéide.
Fichier:Macerata, palazzo dell'ex-collegio gesuitico, salone 03.jpg|Palazzo Buonaccorsi, salle de l'Énéide.
Fichier:Macerata, ex-collegio gesuitico, cortile 02.jpg|Cour du palais Buonaccorsi.
Fichier:Macerata, ex-collegio gesuitico, cortile 02.jpg|Cour du palais Buonaccorsi.
Fichier:Via 20 Settembre Macerata Italy 2010.JPG|Palais Ricci.
Fichier:Via 20 Settembre Macerata Italy 2010.JPG|Palais Ricci.
Fichier:Macerata Porta San Giuliano 1459.jpg|Porte san Giuliano.
Fichier:Macerata Porta San Giuliano 1459.jpg|Porte san Giuliano.
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Fichier:Sferisterio2019.jpg|Sferisterio en 2019.
Fichier:Macerata Porta Mercato 1823.jpg|Porta Mercato.
Fichier:Macerata Porta Mercato 1823.jpg|Porta Mercato.
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Fichier:Sferisterio by night.jpg|Sferisterio.
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== Administration ==
== Administration ==
{{ÉluDébut|Titre=Les maires successifs|Charte=commune}}
{{ÉluDébut|Titre=Les maires successifs|Charte=commune}}
{{Élu|Début=5 avril 2005|Fin=avril 2010|Identité =Giorgio Meschini|Parti =[[Centre gauche]]|Qualité =}}
{{Élu|Début= 2005|Fin= 2010|Identité =Giorgio Meschini|Parti = [[Centre gauche]]|Qualité =}}
{{Élu actuel|Début=avril 2010|Identité =Romano Carancini|Parti =[[Centre gauche]]|Qualité =}}
{{Élu|Début= 2010|Fin= 2015|Identité =Romano Carancini |Parti = [[Parti démocrate (Italie)|Parti démocrate]]|Qualité =}}
{{Élu|Début= 2015|Fin= 2020|Identité =Romano Carancini |Parti = Parti démocrate|Qualité =}}
{{Élu actuel|Début= 2020|Identité =Sandro Parcaroli |Parti =[[Ligue du Nord]]|Qualité =}}
{{ÉluDonnées}}
{{ÉluDonnées}}
{{ÉluFin}}
{{ÉluFin}}
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{{Jumelages|zoom=3|titre=Villes jumelées avec Macerata}}
{{Jumelages|zoom=3|titre=Villes jumelées avec Macerata}}


Macerata, [[Issy-les-Moulineaux]] et [[Weiden in der Oberpfalz]] constituent un cas de [[jumelage triangulaire]].
Macerata, [[Issy-les-Moulineaux]] et [[Weiden in der Oberpfalz]] constituent un cas de [[jumelage tripartite]].


=== [[Hameau italien|Hameaux]] ===
=== [[Hameau italien|Hameaux]] ===
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* [[Matteo Ricci]], ([[1552]] - [[1610]]), prêtre et missionnaire [[Compagnie de Jésus|jésuite]] en [[Chine]], y est né.
* [[Matteo Ricci]], ([[1552]] - [[1610]]), prêtre et missionnaire [[Compagnie de Jésus|jésuite]] en [[Chine]], y est né.
* [[Horace Capponi]], en fut le gouverneur au {{XVIe}} siècle
* [[Horace Capponi]], en fut le gouverneur au {{XVIe}} siècle
* [[Filippo Bellini]] (1550-1604) peintre baroque auteur du portrait de [[Sixte V]]
* [[Pietro Paolo Floriani]] (1585-1638), ingénieur et architecte militaire qui a donné son nom à la ville de [[Lignes de Floriana|Floriana]] à Malte
* [[Pietro Paolo Floriani]] (1585-1638), ingénieur et architecte militaire qui a donné son nom à la ville de [[Lignes de Floriana|Floriana]] à Malte
* [[Giovanni Mario Crescimbeni]], poète et critique littéraire italien du {{XVIIe}}siècle et fondateur de l’[[Académie d'Arcadie|académie des arcades de Romes]].
* [[Giovanni Mario Crescimbeni]], poète et critique littéraire italien du {{XVIIe}}siècle et fondateur de l’[[Académie d'Arcadie|académie des arcades de Romes]].
* [[Lauro Rossi]] (1812-1885), compositeur d’opéras, directeur du [[Conservatoire Giuseppe-Verdi (Milan)|conservatoire Giuseppe Verdi de Milan]] et du conservatoire de Naples.
* [[Lauro Rossi]] (1812-1885), compositeur d’opéras, directeur du [[Conservatoire Giuseppe-Verdi (Milan)|conservatoire Giuseppe Verdi de Milan]] et du conservatoire de Naples.
* [[Giuseppe Tucci]] (1894-1984), un des plus célèbres orientalistes italiens
* [[Giuseppe Tucci]] (1894-1984), un des plus célèbres orientalistes italiens
* [[François de Caldarola]], graveur du sec. XVII, et frère capucin, à qui fut dédié une petite église près de l’enceinte de la ville.
* [[François de Caldarola]], graveur du sec. XVII, et frère capucin, à qui fut dédiée une petite église près de l’enceinte de la ville.
* [[Lino Liviabella]], compositeur, pianiste et enseignant (1902-1964)
* [[Lino Liviabella]], compositeur, pianiste et enseignant (1902-1964)
* [[Marco Giuseppe Peranda]] (1626–1675), compositeur et chanteur (une rue de la ville porte son nom).
* [[Marco Giuseppe Peranda]] (1626–1675), compositeur et chanteur (une rue de la ville porte son nom).
* [[Basilio Basili]] ([[1804]]-[[1895]]), compositeur
* [[Basilio Basili]] ([[1804]]-[[1895]]), compositeur
* [[Laura Boldrini]] (1961), femme politique et présidente de la [[Chambre des députés (Italie)|Chambre des députés]] de 2013 à 2018, y est née.
* [[Laura Boldrini]] (1961), femme politique et présidente de la [[Chambre des députés (Italie)|Chambre des députés]] de 2013 à 2018, y est née.
*[[Dante Ferretti]], est un chef décorateur, metteur en scène, de cinéma et de théâtre, trois fois primé aux oscars, né à Macerata le [[26 février|26]] [[Février 1943|février]] [[1943]],
*[[Dante Ferretti]], est un chef décorateur, metteur en scène, de cinéma et de théâtre, trois fois primé aux Oscars, né à Macerata le [[26 février|26]] [[Février 1943|février]] [[1943]],
* [[Camila Giorgi]], joueuse de tennis, y est née en 1991.
* [[Camila Giorgi]], joueuse de tennis, y est née en 1991.
*Giovanni Anastasi (1653-1704) peintre baroque actif dans toutes la [[Marches|région des Marches]]
*[[Giovanni Anastasi]] (1653-1704) peintre baroque actif dans toute la [[Marches|région des Marches]]
* Domenico Annibali, (1700-1779) contre-ténor de renommée internationale
* Domenico Annibali, (1700-1779) contre-ténor de renommée internationale
*Masseo di Marignano, compagnon de [[François d'Assise|Saint François d’Assise]] cité dans plusieurs chapitres des [[Les Fioretti de saint François d'Assise|Fioretti de Saint François d'assise]].
*Masseo di Marignano, compagnon de saint [[François d’Assise]] cité dans plusieurs chapitres des [[Les Fioretti de saint François d'Assise|Fioretti de Saint François d'Assise]].
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Fichier:Ricciportrait.jpg|Matteo Ricci.
Fichier:Ricciportrait.jpg|Matteo Ricci.
Fichier:Bartholo Sentinati (Bartolo da Sassoferrato) - Studiolo di Federico da Montefeltro.jpg|Bartolo Sentinati dit de Sassoferrato.
Fichier:Bartholo Sentinati (Bartolo da Sassoferrato) - Studiolo di Federico da Montefeltro.jpg|Bartolo Sentinati dit de Sassoferrato.
Fichier:Domenico Annibali by Mengs.jpg|Domenico Annibali peint par Mengs.
Fichier:Domenico Annibali by Mengs.jpg|Domenico Annibali peint par [[Anton Raphael Mengs]].
Fichier:Giovanni Mario Crescimbeni by Louis Legoux.jpg|Giovanni Mario Crescimbeni.
Fichier:Giovanni Mario Crescimbeni by Louis Legoux.jpg|Giovanni Mario Crescimbeni.
Fichier:Lauro Rossi by Zéphyrin Belliard.jpg|Lauro Rossi.
Fichier:Lauro Rossi by Zéphyrin Belliard.jpg|Lauro Rossi.
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* [[Alessandro Serenelli]] frère capucin
* [[Alessandro Serenelli]] frère capucin
* [[Bartole|Bartolo da Sassoferrato]], jurisconsulte du {{XIVe}}siècle et fondateur de l’Université de Macerata.
* [[Bartole|Bartolo da Sassoferrato]], jurisconsulte du {{XIVe}}siècle et fondateur de l’Université de Macerata.
* [[Joachim Murat]], maréchal d’Empire a établi ses quartiers au palazzo Torri (via Garibaldi) en 1815, année de la Bataille de Tolentino.
* [[Joachim Murat]], maréchal d’Empire a établi ses quartiers au palazzo Torri (via Garibaldi) en 1815, année de la bataille de Tolentino.
* [[Giuseppe Garibaldi]] y a séjourné quelques mois formant ladite ''legione Maceratese''
* [[Giuseppe Garibaldi]] y a séjourné quelques mois formant ladite ''legione Maceratese''
* [[Michel de Montaigne]], au cours de son voyage en [[Italie]], entre [[1580]] et [[1581]], est passé à Macerata. Voici ce qu'écrit le philosophe dans son journal de voyage, à propos de cette visite :
* [[Michel de Montaigne]], au cours de son voyage en [[Italie]], entre [[1580]] et [[1581]], est passé à Macerata. Voici ce qu'écrit le philosophe dans son journal de voyage, à propos de cette visite :
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{{Références}}
{{Références}}


== Liens externes ==
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{{Palette|Province de Macerata}}
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Macerata
Macerata
Clochers du centre historique.
Blason de Macerata
Armoiries
Administration
Pays Drapeau de l'Italie Italie
Région Drapeau de la région des Marches Marches 
Province Macerata 
Code postal 62100
Code ISTAT 043023
Code cadastral E783
Préfixe tel. 0733
Démographie
Gentilé maceratesi
Population 41 200 hab. (31-12-2019[1])
Densité 448 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 18′ 00″ nord, 13° 27′ 00″ est
Altitude Min. 315 m
Max. 315 m
Superficie 9 200 ha = 92 km2
Divers
Saint patron Saint Julien l'Hospitalier (San Giuliano l'Ospitaliere)
Fête patronale 31 août
Localisation
Localisation de Macerata
Localisation dans la province de Macerata.
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Macerata
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Macerata
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Macerata
Liens
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Macerata est une ville italienne d'environ 41 200 habitants, située dans la province de même nom, dans la région des Marches, en Italie centrale.

Géographie

S'élevant sur une colline à 313 mètres au-dessus du niveau de la mer, Macerata domine les vallées des fleuves Potenza, au nord, et de la rivière Chienti, au sud.

Comme pour de nombreux habitants des villes de la région, les habitants de Macerata ont vue sur la mer Adriatique à 30 km à l'est et sur les montagnes de l'Appenin central à 60 km à l'ouest.

Histoire

L'origine de Macerata remonte à la cité romaine de Helvia Recina, forme évoluée d'une cité italique antérieure datant probablement du IIIe siècle av. J.-C. et habitée des Picéniens.

Les restes du théâtre romain du IIe siècle sont aujourd'hui la principale trace de l'antique cité et témoignent de sa relative prospérité.

Lors du IVe ou Ve siècle, les invasions des Goths contraignirent la majeure partie des Riciniens à s'installer sur les collines où furent fondés les centres médiévaux de Macerata et Recanati.

Site de Helvia Ricina.

En 1320, la décision du pape Jean XII de concéder à Macerata le siège épiscopal eut pour conséquence un accroissement de la population et un regain d’importance politique en raison de la fidélité de la Ville aux États pontificaux.

Au cours de la seconde moitié du XIIIe siècle, presque partout les structures vicinales se transformèrent en systèmes seigneuriaux et ceci advint également à Macerata, l'exercice du pouvoir passa dans les mains d'un seul individu.

Le XVIe siècle constitue le siècle d’or de la ville, la vie citadine se manifeste par un renouveau politique et économique, où fut achevée la construction des murs d’enceinte et fut restructurée la place centrale. La ville est alors en nette expansion.

Et dans la ferveur qui voit naître en Italie du XVIe siècle tant d’académies culturelles, le , Gerolamo Zoppio, professeur de poétique, rhétorique et philosophie morale à l'Université de Macerata fondée par Bartolo da Sassoferrato, alors réputée pour ses études sur Dante et Petrarque, fonda l’Accademia dei Catenati

Au XVIIe siècle, la centralisation des pouvoirs à Rome, provoquée par la bulle pontificale De Bono Regimine du pape Clément VIII en 1592, se fit ressentir, jusqu’au siècle suivant.

Dans la bourgeoisie, qui s'était consolidée, s’imposent progressivement de l’étranger les idées des lumières, combattues avec virulence par le clergé.

Le siècle se termine avec l’arrivée des troupes napoléoniennes, qui occupent toute la région des Marches ; l’événement est accueilli avec relatif enthousiasme dans la bourgeoisie et une partie de la population, parce qu’ils voient en lui l’avènement de leurs aspirations à plus de libertés et de justice.

  • Aula Magna de l’université de Macerata.
    Aula Magna de l’université de Macerata.
  • Accademia dei Catenati.
    Accademia dei Catenati.
  • Loggia del Grano, actuelle université.
    Loggia del Grano, actuelle université.

Après la suppression des ordres religieux et de la forte pression fiscale, l'enthousiasme se transforme en un fort ressentiment qui conduit en 1799 à un mouvement de rébellion qui contraint les troupes napoléonienne à fuir la ville. Ces dernières reviennent le et s’adonnèrent au pillage.

Nombre d’habitants de Macerata prirent parti au XIXe siècle aux campagnes pour l’indépendance italienne.

Célébration en l’honneur de Garibaldi dans le sphéristère de Macerata.

Le , la cité reçut la visite de Giuseppe Garibaldi et de sa légion.

Au cours du même mois débuta une campagne électorale, médiatisée par le gouvernement de la République avec la suppression de la taxe sur le grain et les céréales. Les décrets qui mentionnent les futures élections sont publiés. Garibaldi obtient 2069 votes et arriva treizième.

Entre l’été et l'automne 1859, le mouvement libéral de Macerata alla en se renforçant à la suite de la tentative de Garibaldi d'annexer l’Italie centrale. Ce dernier fut bloqué par Victor-Emmanuel II à cause de l’hostilité des gouvernements toscan et romagnols.

Le , Vittorio Emanuele II est accueilli à Macerata de manière festive par le commissaire en chef de la Cité, Luigi Tegas. Le vote sur l'annexion à l'État libéral ou le maintien dans l’État pontifical, se déroulent entre le 4 et le . Le vote exprima une totale adhésion aux idéaux du règne de Savoie : sur 4 127 votants au total, 99,44 % accueillirent favorablement l’annexion au royaume d'Italie. Ce qui se réalisa le , par un décret signé à Naples par Vittorio Emanuele II. Avec l’avènement du Fascisme, même à Macerata, il y a de grands troubles à l’ordre public. Après la marche sur Rome, les fascistes prennent le pouvoir et traquent les socialistes.

Macerata est libérée le par les partisans du Commandant Augusto Pantanetti.

L'économie est remise en route essentiellement grâce à l’agriculture, au commerce et au secteur tertiaire, moteur économique de la cité.

Autour des années 1950, le principal problème fut celui de trouver un logement aux nombreuses personnes déplacées. Aussi se développa la zone périphérique et de nouvelles zones populaires.

Dans les années 1980, la ville atteint un nouveau seuil démographique à la suite de la construction de nouvelles zones populaires dans les lieux-dits de Piediripa, Sforzacosta et Villa Potenza.

Au début des années 1990, une forte immigration arrive sur une grande partie de l’Italie. Elle représente, pour la population traditionnelle actuelle, un changement notable de repères.

Économie

Il y a sur le territoire de nombreuses entreprises multinationales, dont Eismann, Gi Group, Seat Pages Jaunes, Adecco, El.en.. La présence d’activités artisanales, comme celle de la production d’instruments de musique à vent et de tissage pour la réalisation de tapis et d’autres produits caractérisés par des motifs artistiques précieux, est également significative. Le travail d’orfèvrerie, de céramique et d’osier est également important.

Monuments et lieux d'intérêt

Panorama.

Architecture religieuse

  • Cathédrale San Giuliano
  • Basilique Sainte Marie de la Miséricorde
  • Église San Filippo Neri
  • Église Sainte Marie de la Porte
  • Église Sainte Marie de la Virginité
  • Église San Giovanni
  • Église Sainte Marie de la Paix
  • Église Sainte Marie Immaculée
  • Église du Sacré-Cœur
  • Église Saint Georges
  • Église Saint Michel-Archange
  • Église Saint François
  • Église Sainte Mère de Dieu
  • Église Sainte Croix
  • Église sainte Marie de la Consolation
  • L'église San Filippo Neri.
    L'église San Filippo Neri.
  • L'église Sainte Marie de la Porte.
    L'église Sainte Marie de la Porte.
  • Le Duomo de Macerata.
    Le Duomo de Macerata.
  • L'église cathédrale San Giovanni.
    L'église cathédrale San Giovanni.
  • Place de la Liberté (côté sud) et l'église de San Paolo.
    Place de la Liberté (côté sud) et l'église de San Paolo.

Architecture civile

  • Sphéristère de Macerata
  • Palais Buonaccorsi
  • Palais du Gouverneur
  • Palais Compagnoni Marefoschi
  • Tour civique (Torre dei Tempi) et horloge astronomique.
  • Théâtre Lauro Rossi
  • Loge des Marchands
  • La Fonte maggiore
  • Les Cancelli
  • Villa Compagnoni des Lunes à Cimarella
  • Autopalazzo
  • Stade Helvia Recina

Aire archéologique

Ruines romaines du théâtre d'Helvia Recina.

Parcs et Jardins

  • Jardins Diaz
  • Parc de Fontescodella

Lieux-dits

Cour Cavour

  • Bourg Villa Ficana

La cathédrale

La façade, inachevée, comporte un reste de campanile gothique flamboyant, érigé entre 1467 et 1478 et attribué à Marino di Marco Cedrino. L’intérieur de l’église, vaste et lumineux, est l’œuvre de Cosimo Morelli (en). Dans l’abside, un retable figurant saint Julien qui intercède auprès de la Vierge à l'enfant à cause de la menace de la peste, œuvre de Christoph Unterberger (1786). Dans les chapelles latérales des œuvres intéressantes comme dans la seconde chapelle à droite : un retable du XVIIe siècle avec La Vierge entourée de saints, et enfin, une mosaïque avec l'Archange saint Michel dans le transept droit, réalisée en 1628.

Galerie

  • Tour civique.
    Tour civique.
  • Palais Compagnoni Marefoschi.
    Palais Compagnoni Marefoschi.
  • Palais communal.
    Palais communal.
  • Palazzo Buonaccorsi, salle de l'Énéide.
    Palazzo Buonaccorsi, salle de l'Énéide.
  • Cour du palais Buonaccorsi.
    Cour du palais Buonaccorsi.
  • Palais Ricci.
    Palais Ricci.
  • Porte san Giuliano.
    Porte san Giuliano.
  • Porta Mercato.
    Porta Mercato.
  • Sferisterio.
    Sferisterio.

Sport

La ville dispose de plusieurs installations sportives, comme le Stade de la Victoire (construit en 1927) ou le Stade Helvia Recina (construit en 1963), qui accueillent les différentes équipes de football de la ville, comme la Società Sportiva Maceratese, la principale d'entre elles.

Administration

Les maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
2005 2010 Giorgio Meschini Centre gauche  
2010 2015 Romano Carancini Parti démocrate  
2015 2020 Romano Carancini Parti démocrate  
2020 En cours Sandro Parcaroli Ligue du Nord  
Les données manquantes sont à compléter.

Jumelages

Carte
Villes jumelées avec MacerataVoir et modifier les données sur Wikidata
Villes jumelées avec MacerataVoir et modifier les données sur Wikidata
VillePaysPériode
Il-Furjana[2],[3]Maltedepuis le
Issy-les-Moulineaux[4],[3],[5]Frankreichdepuis le
Kamza[6],[3]Albaniedepuis le
SheffieldRoyaume-Uni
Weiden in der Oberpfalz[7],[3]Allemagnedepuis

Macerata, Issy-les-Moulineaux et Weiden in der Oberpfalz constituent un cas de jumelage tripartite.

Hameaux

Acquesalate, Acquevive, Botonto San Giacomo, Botonto Sant'Isidoro, Cervare, Cimarella, Cincinelli, Collevario, Consalvi, Corneto, Helvia Recina, Isola, Madonna del Monte, Montanello, Piediripa, Sforzacosta, Valle, Vallebona, Valteia, Villa Potenza

Communes limitrophes

Appignano, Corridonia, Montecassiano, Montelupone, Morrovalle, Pollenza, Recanati, Tolentino, Treia

Personnages liés à la commune

Voir la catégorie : Personnalité liée à Macerata.

Nés (et/ou morts) à Macerata

  • Matteo Ricci.
    Matteo Ricci.
  • Bartolo Sentinati dit de Sassoferrato.
    Bartolo Sentinati dit de Sassoferrato.
  • Domenico Annibali peint par Anton Raphael Mengs.
    Domenico Annibali peint par Anton Raphael Mengs.
  • Giovanni Mario Crescimbeni.
    Giovanni Mario Crescimbeni.
  • Lauro Rossi.
    Lauro Rossi.

Ayant séjourné ou vécu à Macerata

  • Alessandro Serenelli frère capucin
  • Bartolo da Sassoferrato, jurisconsulte du XIVesiècle et fondateur de l’Université de Macerata.
  • Joachim Murat, maréchal d’Empire a établi ses quartiers au palazzo Torri (via Garibaldi) en 1815, année de la bataille de Tolentino.
  • Giuseppe Garibaldi y a séjourné quelques mois formant ladite legione Maceratese
  • Michel de Montaigne, au cours de son voyage en Italie, entre 1580 et 1581, est passé à Macerata. Voici ce qu'écrit le philosophe dans son journal de voyage, à propos de cette visite :

« Belle ville de la grandeur de Libourne, assise sur un haut en forme aprochant du ront, & se haussant de toutes pars egalemant vers son vantre. Il n’y a pas beaucoup de bastimans beaus. J’y remercai un Palais de pierre de taille, tout taillé par le dehors en pouinte de diamans carrée ; come le Palais du Cardinal d’Este à Ferrare cete forme de constructure est plesante à la veue. L’antrée de cete ville, c’est une porte neufve, où il y a descrit : Porta Boncompaigno, en lettres d’or ; c’est de la suite des chemins que ce Pape a redressés. C’est ici le siege du Legat pour le païs de la Marque[8] »

Notes et références

  1. ↑ (it) Popolazione residente e bilancio demografico sur le site de l'ISTAT.
  2. ↑ (it) « Città gemellate » (consulté le )
  3. ↑ a b c et d (it) « Città gemellate » (consulté le )
  4. ↑ (it) « Issy-les-Moulineaux - Francia » (consulté le )
  5. ↑ « https://www.issy.com/macerata »
  6. ↑ (it) « Storia del gemellaggio tra Kamez e Macerata » (consulté le )
  7. ↑ (it) « Weiden in der Oberpfalz - Germania » (consulté le )
  8. ↑ Lire le texte complet à la page 81 du Journal de voyage de Montaigne en Italie publié par le site de l'université de Chicago.

Liens externes

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