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« La Bouille » : différence entre les versions

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{{Ébauche|commune de la Seine-Maritime}}
{{Infobox Commune de France
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== Géographie ==
== Géographie ==
[[Image:Bac à La Bouille (France).JPG|vignette|gauche|Bac à La Bouille.]]
{{Communes limitrophes
{{Communes limitrophes
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La Bouille appartient aujourd'hui au [[canton d'Elbeuf]], avant la réforme de [[2015 en France|2015]], elle faisait partie du [[canton de Grand-Couronne]].
La Bouille appartient aujourd'hui au [[canton d'Elbeuf]], avant la réforme de [[2015 en France|2015]], elle faisait partie du [[canton de Grand-Couronne]].
{{Carte communes limitrophes|zoom=11}}
{{Clr|left}}
{{Clr|left}}


=== Transports ===
=== Transports ===
La Bouille est desservie par la ligne G du [[réseau Astuce]], la reliant au centre-ville d'[[Elbeuf]] via [[Grand-Couronne]]. Les usagers souhaitant rejoindre [[Rouen]] doivent effectuer une correspondance avec la ligne F6 à hauteur du Lycée Fernand Léger, puis avec la ligne 27 ou le métro à hauteur de Georges Braque.[[Image:Bac à La Bouille (France).JPG|vignette|center|Passage du bac de Seine de La Bouille.]]
En [[septembre 2009]], La Bouille a perdu sa ligne de bus 31 qui effectuait une liaison directe avec le centre-ville de [[Rouen]].
Le bac de La Bouille permet le passage vers [[Sahurs]].
{{Article détaillé|Bacs de Seine}}


=== Climat ===
Depuis ce jour, cette ligne a été remplacée par la ligne 39 (mini-bus) avec une fréquence plus importante qui rejoint le centre-ville de [[Grand-Couronne]], ce qui oblige une correspondance avec la ligne 6 pour se rendre à Rouen. De plus, La Bouille dispose d'une ligne régulière 36 avec [[Elbeuf]] via [[Grand-Couronne|Les Essarts]].
{{Article général|Climat de la Normandie|Climat de la Seine-Maritime}}
En 2010, le climat de la commune est de type [[Climat de la France#2010-T4|climat océanique altéré]], selon une étude du [[CNRS]] s'appuyant sur une série de données couvrant la [[normale climatique|période 1971-2000]]<ref name=Joly>{{Article |langue= fr|auteur1=Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky|titre=Les types de climats en France, une construction spatiale|périodique=Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography |numéro=501|date=18 juin 2010|doi=10.4000/cybergeo.23155|lire en ligne=http://journals.openedition.org/cybergeo/23155 |consulté le=20 décembre 2023}}</ref>. En 2020, [[Météo-France]] publie une typologie des [[Climat de la France|climats de la France métropolitaine]] dans laquelle la commune est exposée à un [[Climat de la France#MF-T1|climat océanique]] et est dans la région climatique [[Climat de la France#MF-R3| Côtes de la Manche orientale]], caractérisée par un faible ensoleillement ({{Unité|1550 h/an}}) ; forte humidité de l’air (plus de {{nobr|20 h/jour}} avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents<ref>{{Lien web |url= http://pluiesextremes.meteo.fr/france-metropole/Un-peu-de-geographie.html|titre=Zonages climatiques en France métropolitaine.|site =pluiesextremes.meteo.fr |consulté le=20 décembre 2023}}</ref>. Parallèlement le [[Climat de la Normandie#GIEC normand, groupe régional d’experts sur le climat|GIEC normand]], un groupe régional d’experts sur le climat, différencie quant à lui, dans une étude de 2020, trois grands types de climats pour la [[Normandie (région administrative)|région Normandie]], nuancés à une échelle plus fine par les facteurs géographiques locaux. La commune est, selon ce zonage, exposée à un « climat contrasté des collines », correspondant au [[Pays d’Auge]], [[Lieuvin]] et [[Roumois]], moins directement soumis aux flux océaniques et connaissant toutefois des précipitations assez marquées en raison des reliefs collinaires qui favorisent leur formation<ref>{{Ouvrage|langue =fr|auteur1=GIEC normand|titre =Le climat en Normandie : présentation et évolution|année=30 octobre 2020|pages=18 |page=2|lire en ligne =https://www.normandie.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/2_climat_presentation-evolution.pdf}}</ref>.

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de {{tmp|11.1| °C }}, avec une [[amplitude thermique]] annuelle de {{tmp|13.4| °C }}. Le cumul annuel moyen de précipitations est de {{Unité|762 mm}}, avec {{Unité|11.4|jours}} de précipitations en janvier et {{Unité|8.1|jours}} en juillet<ref name=Joly/>. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de [[Jumièges]] à {{Unité|12|km}} à [[orthodromie|vol d'oiseau]]<ref>{{Lien web |url=https://fr.distance.to/La-Bouille,Seine-Maritime/jumieges,Seine-Maritime |titre=Orthodromie entre La Bouille et Jumièges |site=fr.distance.to |consulté le=20 décembre 2023}}.</ref>, est de {{tmp|12.2| °C }} et le cumul annuel moyen de précipitations est de {{Unité|843.5|mm}}<ref>{{Lien web |url=https://donneespubliques.meteofrance.fr/FichesClim/FICHECLIM_76378001.pdf|titre= Station Météo-France « Jumieges » (commune de Jumièges) - fiche climatologique - période 1991-2020|site=donneespubliques.meteofrance.fr|consulté le=20 décembre 2023}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |url=https://donneespubliques.meteofrance.fr/metadonnees_publiques/fiches/fiche_76378001.pdf|titre= Station Météo-France « Jumieges » (commune de Jumièges) - fiche de métadonnées.|site=donneespubliques.meteofrance.fr|consulté le=20 décembre 2023}}</ref>. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents [[Scénario RCP|scénarios]] d’[[Émission de dioxyde de carbone|émission de gaz à effet de serre]] sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022<ref>{{Lien web |url=https://meteofrance.com/climadiag-commune|titre= Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité.|date =novembre 2022 |site=meteofrance.fr |consulté le=20 décembre 2023}}</ref>.
== Urbanisme ==
=== Typologie ===
Au {{date|1er janvier 2024}}, La Bouille est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022<ref>{{Lien web |url=https://www.insee.fr/fr/information/6439600|titre=La grille communale de densité |site=le site de l'[[Institut national de la statistique et des études économiques|Insee]]|date=28 mai 2024 |consulté le= 29 juin 2024}}.</ref>.
Elle appartient à l'[[unité urbaine]] de Saint-Ouen-de-Thouberville<ref group=Note>Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de {{nobr|200 mètres}} entre deux constructions) et comptant au moins {{Unité|2000|habitants}}. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie. </ref>, une agglomération inter-départementale regroupant quatre communes, dont elle est une commune de la [[banlieue]]<ref group=Note>Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'[[unité urbaine]] de Saint-Ouen-de-Thouberville comprend une ville-centre et trois communes de banlieue.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|url=https://www.insee.fr/fr/metadonnees/geographie/unite-urbaine-2020/00166-saint-ouen-de-thouberville |titre=Unité urbaine 2020 de Saint-Ouen-de-Thouberville|site=le site de l'[[Institut national de la statistique et des études économiques|Insee]] |consulté le= 29 juin 2024}}.</ref>{{,}}<ref name=meta-insee>{{Métadonnées Commune|76131|la-bouille|La Bouille}}</ref>. Par ailleurs la commune fait partie de l'[[aire d'attraction de Rouen]], dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'[[aire d'attraction d'une ville|aire d'attraction des villes]] a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'[[aire urbaine (France)|aire urbaine]], pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'[[Union européenne]].</ref>{{,}}<ref name=meta-insee/>. Cette aire, qui regroupe {{Unité|317|communes}}, est catégorisée dans les aires de {{formatnum:200000}} à moins de {{Unité|700000|habitants}}<ref name="AAV2020">{{Lien web|url=https://www.insee.fr/fr/metadonnees/geographie/aire-attraction-des-villes-2020/015-rouen|titre=Liste des communes composant l'aire d'attraction de Rouen|site=le site de l'[[Institut national de la statistique et des études économiques|Insee]] |consulté le= 29 juin 2024}}.</ref>{{,}}<ref name="AAV20202b">{{Lien web|url=https://www.insee.fr/fr/statistiques/4806694 |titre=En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville |auteur=Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee) |date=21 octobre 2020 |site=le site de l'[[Institut national de la statistique et des études économiques|Insee]] |consulté le= 29 juin 2024}}.</ref>.

=== Occupation des sols ===
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la [[base de données]] [[Europe|européenne]] d’occupation [[biophysique]] des sols [[Corine Land Cover]] (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (52,7 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (48,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
forêts (52,7 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (20,2 %), zones urbanisées (17,7 %), prairies (9,4 %)<ref name="CLC">{{Lien web |url=https://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/corine-land-cover-0 |titre=CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). |site=le [https://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/ site des données et études statistiques] du ministère de la Transition écologique.|consulté le= 12 mai 2021}}.</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la [[carte de Cassini]] ({{s-|XVIII}}), la [[carte d'état-major]] (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'[[Institut national de l'information géographique et forestière|IGN]] pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>{{Lien web |url= https://remonterletemps.ign.fr/comparer/basic?x=0.9325&y=49.3519444444&z=14&layer1=GEOGRAPHICALGRIDSYSTEMS.PLANIGNV2&layer2=GEOGRAPHICALGRIDSYSTEMS.ETATMAJOR40&mode=doubleMap|titre=Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes|auteur=IGN |site=remonterletemps.ign.fr |consulté le=17 juillet 2023}}.</ref>.
[[Fichier:76131-La Bouille-Sols.png|vignette|redresse=1.4|centre|alt=Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.|Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 ([[Corine Land Cover|CLC]]).]]


== Toponymie ==
== Toponymie ==
Le nom de la localité est attesté sous les formes ''La Boille'' fin du {{XIIIe|s}} siècle; ''Port de la Bouille'' entre 1396 et 1421<ref>Archives de Seine-Maritime, Tab. Rouen, reg. 7 f. 120 reg. 19 f. 152.</ref>; ''La bouille'' en 1629, en 1715 (Frémont), et en 1757 (Cassini)<ref>Dictionnaire topographique de la France comprenant les noms de lieux anciens et modernes, Dictionnaire du département : Seine-Maritime, page 123.</ref>.
Le nom de la localité est attesté sous les formes ''La Boille'' fin du {{s-|XIII}}; ''Port de la Bouille'' entre 1396 et 1421<ref>[[Archives départementales de la Seine-Maritime]], Tab. Rouen, reg. 7 f. 120 reg. 19 f. 152.</ref>; ''La bouille'' en 1629, en 1715 (Frémont), et en 1757 ([[carte de Cassini]])<ref>''Dictionnaire topographique de la France comprenant les noms de lieux anciens et modernes, Dictionnaire du département : Seine-Maritime'', page 123.</ref>.


Une ''bouille'' est un bourbier, un marais, lieu marécageux, du latin ''bau-ucula'', dérivé de ''baua'', « boue ».
Une ''bouille'' est un bourbier, un marais, lieu marécageux, du latin ''bau-ucula'', dérivé de ''baua'', « boue ».


Toponyme ayant le sens de « Bourbier, marécage »<ref>Albert Dauzat - 1940 - Le Français moderne - Volume 8 - Page 312.</ref>{{,}}<ref>Agronymes: mélanges de toponymie et de dialectologie, en hommage à Pierrette Dubuisson - Page 115.</ref>.
Toponyme ayant le sens de « Bourbier, marécage »<ref>Albert Dauzat, ''Le Français moderne'', 1940, volume 8, page 312.</ref>{{,}}<ref>Agronymes: mélanges de toponymie et de dialectologie, en hommage à Pierrette Dubuisson - Page 115.</ref>.


Le village, construit en bord du fleuve, soumis aux inondations, devait être effectivement fort boueux, comme l'écrit [[Amélie Bosquet]] en 1855 dans son ouvrage "La Normandie illustrée".
Le village, construit en bord du fleuve, soumis aux inondations, devait être effectivement fort boueux, comme l'écrit [[Amélie Bosquet]] en 1855 dans son ouvrage ''La Normandie illustrée''.


== Histoire ==
== Histoire ==
[[Fichier:76131 3 photo4 g.jpg|vignette|centre|150px|Girouette de la mairie 1933.]]
[[Fichier:76131 3 photo4 g.jpg|vignette|centre|150px|Girouette de la mairie 1933.]]
On note le ''verguillon'' (girouette en [[normand]]) original de la mairie de La Bouille, rappelle le passage des Vikings sur leurs ''[[Bateau viking|esnèques]]'' (drakkars). La girouette (et ''verguillon'', issus tous deux du [[vieux norrois]] ''viðr-viti'' mot à mot ''viti'' « qui montre » ou « indicateur » du ''viðr'', le vent > vieux normand ''wirewite'') était à l'origine utilisée sur les bateaux vikings.
On note le ''verguillon'' (girouette en [[normand]]) original de la mairie de La Bouille, rappelle le passage des Vikings sur leurs ''[[Bateau viking|esnèques]]'' (drakkars). La girouette (et ''verguillon'', issus tous deux du [[vieux norrois]] ''viðr-viti'' mot à mot ''viti'' « qui montre » ou « indicateur » du ''viðr'', le vent > vieux normand ''wirewite'') était à l'origine utilisée sur les bateaux vikings.

La Bouille est libérée par les Canadiens le {{date-|27 août 1944}}<ref>« La Bataille de Normandie à la Bouille », ''Normandie'', 14 septembre 1944.</ref>.


== Politique et administration ==
== Politique et administration ==
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{{ÉluDébut |Titre=}}
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{{Élu |Début= 1800 |Fin= 1808 |Identité= Jean-Pierre Bluet |Parti= |Qualité= }}
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{{Élu |Début= 1882 |Fin= 1883 |Identité= Hector Lechevalier |Parti= |Qualité= }}
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{{Élu |Début=mars 1971 |Fin=mars 1983 |Identité= Daniel Chevallier |Parti= |Qualité= médecin }}
{{Élu |Début=mars 1971 |Fin=mars 1983 |Identité= Daniel Chevallier<ref>{{Ouvrage| langue=| préface=[[Guy Pessiot]]| titre=Le Grand Livre des Rouennais| sous-titre=qui est qui dans l'agglomération rouennaise ?| éditeur=Du P'tit Normand| année=1983| pages totales=253| isbn=| oclc=468723694| passage=51}}</ref> |Parti= |Qualité= Médecin-radiologue }}
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{{Élu |Début=mars 1989 |Fin=juin 1995 |Identité= Daniel Chevallier<ref name="PN08052013">{{Article
|titre=Un maire honoraire
|sous-titre=LA BOUILLE. La municipalité rend hommage à deux anciens premiers édiles, Daniel Chevalier et Michel Lennuyeux
|périodique=[[Paris-Normandie]] |date= 08/05/2013
|lire en ligne=https://www.paris-normandie.fr/hemerotheque/un-maire-honoraire-984654-DGPN984654
|consulté le=20/8/2020 }}.</ref> |Parti= |Qualité= Médecin }}
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{{ÉluDonnées}}
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{{Élu |Début=mars 2008 |Fin= mai 2020<ref>{{Article
{{Élu actuel |Début=mai 2020|Fin=|Identité= Jacques Meng<ref>https://reader.cafeyn.co/fr/1980468/21599071</ref> |Parti= |Qualité= }}
|titre=Avec la cérémonie des voeux, le maire de La Bouille lance le clap de fin…
{{ÉluFin}}
|sous-titre=Joël Temperton a présenté une dernière fois ses vœux en tant que maire… sans mâcher ses mots
|périodique=[[Paris-Normandie]] |date= 06/01/2020
|lire en ligne=https://www.paris-normandie.fr/rouen/avec-la-ceremonie-des-voeux-le-maire-de-la-bouille-lance-le-clap-de-fin-BB16174720
|consulté le=20/8/2020 }} {{Citation|« Je suis convaincu que la loi devrait limiter à deux mandats pour tous les élus, donc je m’applique cette règle ! » Le ton doux amer était donné par un maire au franc-parler qui ne mâche pas ses mots, entre froide colère et malicieuse espièglerie.}}.</ref>
|Identité= Joël Temperton |Parti= |Qualité= }}

{{Élu actuel |Début=mai 2020<ref>{{Article
|titre=Municipales à La Bouille : le deuxième adjoint candidat à la succession du maire
|sous-titre=Le deuxième adjoint Jacques Meng candidat à la succession du maire avec une liste apolitique et citoyenne
|périodique=[[Paris-Normandie]] |date=09/01/2020
|lire en ligne=https://www.paris-normandie.fr/rouen/municipales-a-la-bouille-le-deuxieme-adjoint-candidat-a-la-succession-du-maire-LO16189057
|consulté le=20/8/2020 }} {{Citation|À 71 ans, cet ancien ingénieur en urbanisme retraité, est conseiller municipal depuis 2008, adjoint depuis 2016, mais surtout Bouillais depuis quarante ans}}.</ref>{{,}}<ref>{{Article
|auteur1=
|titre=Municipales 2020. Jacques Meng élu à La Bouille
|sous-titre=Deuxième adjoint du maire sortant sous l’ancienne mandature, Jacques Meng vient d’être élu maire de La Bouille
|périodique=[[Paris-Normandie]] |date=29/05/2020
|lire en ligne=https://www.paris-normandie.fr/actualites/politique/municipales-2020-jacques-meng-elu-a-la-bouille-EL16840602
|consulté le=20/8/2020 }}.</ref>
|Fin= |Identité= Jacques Meng |Parti= |Qualité=Ingénieur en urbanisme retraité
|Date à jour= 10 août 2020}}
{{ÉluFin }}


== Démographie ==
== Démographie ==
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== Culture locale et patrimoine ==
== Culture locale et patrimoine ==
=== Lieux et monuments ===
=== Lieux et monuments ===
* La Bouille est située sur le trajet du [[pèlerinage du mont Saint-Michel]] ([[Itinéraire culturel du Conseil de l'Europe]]), sur le chemin venant d'[[Amiens]] par [[Rouen]] et la [[forêt de Roumare]].
* [[Grenier à sel]].
* [[Grenier à sel]].
* [http://www.clochers.org/Fichiers_HTML/Accueil/Accueil_clochers/76/accueil_76131.htm Église Sainte-Madeleine].
* [http://www.clochers.org/Fichiers_HTML/Accueil/Accueil_clochers/76/accueil_76131.htm Église Sainte-Madeleine].
* [http://www.clochers.org/Fichiers_HTML/Accueil/Accueil_clochers/76/accueil_76131a.htm Chapelle Saint-Christophe] de Maison Brûlée.
* [http://www.clochers.org/Fichiers_HTML/Accueil/Accueil_clochers/76/accueil_76131a.htm Chapelle Saint-Christophe] de Maison Brûlée.
* Hôtel de ville (1933), œuvre de l'architecte [[Roger Pruvost]]<ref>{{PSS immeuble|FR|76131|38390|Hôtel de ville de La Bouille}}.</ref>, de style néo-normand, conçu comme [[mairie-école]].


=== Personnalités liées à la commune ===
=== Personnalités liées à la commune ===
[[Fichier:Robert Antoine Pinchon, La Bouille sous la Neige, oil on canvas, 90 x 50 cm, private collection.jpg|vignette|300px|[[Robert Antoine Pinchon]], ''La Bouille sous la Neige'', huile sur toile, {{Dunité|90|50|cm}}.]]
[[Fichier:Robert Antoine Pinchon, La Bouille sous la Neige, oil on canvas, 90 x 50 cm, private collection.jpg|vignette|300px|[[Robert Antoine Pinchon]], ''La Bouille sous la Neige'', huile sur toile, {{Dunité|90|50|cm}}.]]
* Le roi [[Louis XI]] ([[1423]]-[[1483]]) et la reine [[Charlotte de Savoie]] y accueillirent, le [[Itinéraires du roi Louis XI de 1461 à 1483#MCDLXVII 1467|7 juin 1467]], le comte de [[Richard Neville (16e comte de Warwick)|Warwick]], en qualité d'ambassadeur d'[[Édouard IV d'Angleterre]]<ref>Jean Favier, ''Louis XI'', {{p.|548}}, Fayard, Paris 2001</ref>
* Le roi [[Louis XI]] ([[1423]]-[[1483]]) et la reine [[Charlotte de Savoie]] y accueillirent, le [[Voyages de Louis XI#1467|7 juin 1467]], le comte de [[Richard Neville (16e comte de Warwick)|Warwick]], en qualité d'ambassadeur d'[[Édouard IV d'Angleterre]]<ref>Jean Favier, ''Louis XI'', {{p.|548}}, Fayard, Paris 2001</ref>


==== Natifs du lieu ====
==== Natifs du lieu ====
* [[Charles-Félix Maillet du Boullay]] (1795-1878), architecte.
* [[Charles-Félix Maillet du Boullay]] (1795-1878), architecte.
* [[Michel Joseph Napoléon Liénard]] ([[1810]]-[[1870]]), ornemaniste et sculpteur.
* [[Michel Joseph Napoléon Liénard]] ([[1810]]-[[1870]]), ornemaniste et sculpteur.
* [[Hector Malot]], écrivain français, né à la Bouille le {{date|20|mai|1830}}. Quelques heures après sa naissance, un voilier virant maladroitement, brisa la vitre de la chambre du nouveau-né avec son [[beaupré (marine)|mât de beaupré]] : on y voit là bien sûr le présage d'une destinée peu commune… Le petit Hector passa à la Bouille son enfance. Bercé par l'animation qui règne dans le bourg, il observe les navires en partance pour des destinations lointaines, le passage du [[Bacs de la Seine|bac]], le départ du bateau pour La Bouille, la clientèle des auberges… Il travaille chez son père, qui est [[Notaire public|notaire]], tout en étudiant le droit. Hector Malot commence aussi à écrire. Son premier livre, ''Les Amants'', paru en [[1859 en littérature|1859]], connaît un grand succès. Il persévère dans cette voie et, très prolifique, écrit de plus en plus de romans, qualifiés de « populaires ». Romancier fécond, il rédige quelque soixante-dix ouvrages qui connurent en leur temps un grand succès. L'auteur y développe des situations conventionnelles, héritées du [[mélodrame (théâtre)|mélodrame]]. ''Romain Kalbris'' ([[1869 en littérature|1869]]) et surtout ''Sans Famille'' ([[1878 en littérature|1878]]), auquel fait pendant ''En Famille'' ([[1893 en littérature|1893]]), œuvres d'un moralisme discret, véritables témoignages sur la société de la fin du {{s|XIX}}, sont encore goûtés des enfants. Il meurt à [[Fontenay-sous-Bois]] le {{date|17|juillet|1907}}.
* [[Hector Malot]], écrivain français, né à La Bouille le {{date|20|mai|1830}}. Quelques heures après sa naissance, un voilier virant maladroitement, brisa la vitre de la chambre du nouveau-né avec son [[beaupré (marine)|mât de beaupré]] : on y voit là bien sûr le présage d'une destinée peu commune… Le petit Hector passa à La Bouille son enfance. Bercé par l'animation qui règne dans le bourg, il observe les navires en partance pour des destinations lointaines, le passage du [[Bacs de la Seine|bac]], le départ du bateau pour La Bouille, la clientèle des auberges… Il travaille chez son père, qui est [[Notaire public|notaire]], tout en étudiant le droit. Hector Malot commence aussi à écrire. Son premier livre, ''Les Amants'', paru en [[1859 en littérature|1859]], connaît un grand succès. Il persévère dans cette voie et, très prolifique, écrit de plus en plus de romans, qualifiés de « populaires ». Romancier fécond, il rédige quelque soixante-dix ouvrages qui connurent en leur temps un grand succès. L'auteur y développe des situations conventionnelles, héritées du [[mélodrame (théâtre)|mélodrame]]. ''Romain Kalbris'' ([[1869 en littérature|1869]]) et surtout ''Sans Famille'' ([[1878 en littérature|1878]]), auquel fait pendant ''En Famille'' ([[1893 en littérature|1893]]), œuvres d'un moralisme discret, véritables témoignages sur la société de la fin du {{s|XIX}}, sont encore goûtés des enfants. Il meurt à [[Fontenay-sous-Bois]] le {{date|17|juillet|1907}}.
* [[André Derocque]] (1898-1940), chirurgien.
* [[André Derocque]] (1898-1940), chirurgien.


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* [[Albert Lambert]], comédien.
* [[Albert Lambert]], comédien.
* [[Joseph Mallord William Turner]] a peint La Bouille.
* [[Joseph Mallord William Turner]] a peint La Bouille.
* [[John Gendall]], [[Gauguin]], [[Albert Lebourg]], [[Robert Antoine Pinchon]] et [[Henri Vignet]] ont également peint La Bouille.
* [[John Gendall]], [[Gauguin]], [[Albert Lebourg]], [[Jean Arnavielle]], [[Robert Antoine Pinchon]] et [[Henri Vignet]] ont également peint La Bouille.
* [[Alfred Sisley]], dont l'un des tableaux est parfois intitulé ''La Seine à la Bouille, coup de vent'' ou ''La Seine à Sahurs, coup de vent'', [[Sahurs]] se situant en face.
* [[Alfred Sisley]], dont l'un des tableaux est parfois intitulé ''La Seine à la Bouille, coup de vent'' ou ''La Seine à Sahurs, coup de vent'', [[Sahurs]] se situant en face.
* [[Pierre Duteurtre|Pierre Eugène Duteurtre]], peintre, vécut longtemps à La Bouille. [[Rouen]]nais, il est un pur produit de l'École normande [[post-impressionniste]]. Il passa cinq ans prisonnier de guerre. Son œuvre est variée : paysages campagnards aux transparences subtiles, thèmes historiques au réalisme exprimant la douleur, notamment inspiré par le massacre des Hongrois par les Russes, scènes intimistes avec une touche proche de celle d'[[Auguste Renoir]] pour peindre l'enfance.
* [[Pierre Duteurtre|Pierre Eugène Duteurtre]], peintre, vécut longtemps à La Bouille. [[Rouen]]nais, il est un pur produit de l'École normande [[post-impressionniste]]. Il passa cinq ans prisonnier de guerre. Son œuvre est variée : paysages campagnards aux transparences subtiles, thèmes historiques au réalisme exprimant la douleur, notamment inspiré par le massacre des Hongrois par les Russes, scènes intimistes avec une touche proche de celle d'[[Auguste Renoir]] pour peindre l'enfance.
* [[Violette Nozière]] vécut à la Maison-Brûlée..
* Le peintre belge [[Henri Huklenbrok]] vécut à La Bouille vers 1900.
* [[Violette Nozière]] vécut à la Maison-Brûlée.


=== Héraldique ===
=== Héraldique ===
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| img1= Blason_ville_fr_La Bouille_(Seine-Maritime).svg
| img1= Blason_ville_fr_La Bouille_(Seine-Maritime).svg
| legende1=Armes de La Bouille
| legende1=Armes de La Bouille
| texte= Les armes de la commune de La Bouille se [[blasonnement|blasonnent]] ainsi :<br /><br />''Taillé : au {{1er}} d’or au navire au naturel, habillé d’une voile de gueules chargée de deux léopards d’or l’un au-dessus de l’autre, voguant de face sur une mer isolée d’azur, au {{2e}} de gueules à la plume d’argent posée en bande et passée en sautoir avec un pinceau du même, à la toque de cuisinier d’argent brochant sur le sautoir accostée de deux masques de théâtre d’or.''<br /><br />
| texte= Les armes de la commune de La Bouille se [[blasonnement|blasonnent]] ainsi :<br /><br />''Taillé : au {{1er}} d’or au navire au naturel, habillé d’une voile de gueules chargée de deux léopards d’or l’un au-dessus de l’autre, voguant de face sur une mer isolée d’azur, au {{2e}} de gueules à la plume d’argent posée en bande et passée en sautoir avec un pinceau du même, à la toque de cuisinier d’argent brochant sur le sautoir accostée de deux masques de théâtre d’or.''

Blasons des communes de Seine Maritime, D. Joulain, D. Juric et R. Taconet.
Les deux léopards d'or sur champ de gueules rappellent les [[Drapeau normand|armes de la Normandie]].
}}
}}


== Voir aussi ==
== Voir aussi ==
=== Bibliographie ===
=== Bibliographie ===
* [[Edmond Spalikowski]], ''La Bouille, paradis touristique'', Rouen, Éditions Maugard, 1936
* Anne-Marie Lessertois, ''Relevé des mariages de la paroisse de la Bouille de 1668 à 1802'', Rouen, CGRSM, 1993
* ''La Bouille, perle de la Seine'', La Bouille, Ass. La Bouillotte, 1995 {{ISBN|2901342051}}
* ''La Bouille, perle de la Seine'', La Bouille, Ass. La Bouillotte, 1995 {{ISBN|2901342051}}
* {{Ouvrage |langue= |auteur1=Eugène Lefebvre |auteur2=Daniel Lemariey |préface=[[Yvon Pailhès]] |titre=La Bouille : Moulineaux, Caumont, Sahurs |sous-titre=par les cartes postales |éditeur=Bertout |collection= |lieu=Luneray |année=1995 |volume= |tome= |pages totales=127 |passage= |isbn=2867432278 |oclc=464336101 |lire en ligne= }}
* {{Ouvrage |langue= |auteur1=Eugène Lefebvre |auteur2=Daniel Lemariey |préface=[[Yvon Pailhès]]|titre=La Bouille : Moulineaux, Caumont, Sahurs |sous-titre=par les cartes postales |éditeur=Bertout |collection= |lieu=Luneray |année=1995 |volume= |tome= |pages totales=127 |passage= |isbn=2867432278 |oclc=464336101 |lire en ligne= }}
* Anne-Marie Lessertois, ''Relevé des mariages de la paroisse de la Bouille de 1668 à 1802'', Rouen, CGRSM, 1993
* {{Ouvrage|langue=fr|auteur1=[[Guy Pessiot]]|titre=Histoire de l'agglomération rouennaise|sous-titre=La Rive Gauche|éditeur=Éditions PTC|année=1990|pages totales=288|passage=30-39|isbn=978-2-906258-21-1|lire en ligne=https://books.google.com/books?id=lNLcGu29494C&printsec=frontcover}}.
* [[Edmond Spalikowski]], ''La Bouille, paradis touristique'', Rouen, Éditions Maugard, 1936


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commons=Category:La Bouille
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* [http://www.labouille.fr Site de la mairie]
* [http://wikiwix.com/cache/?url=http://www.ign.fr/affiche_rubrique.asp?rbr_id=1087%26CommuneId=70505 La Bouille sur le site de l'Institut géographique national]
* [http://wikiwix.com/cache/?url=http://www.ign.fr/affiche_rubrique.asp?rbr_id=1087%26CommuneId=70505 La Bouille sur le site de l'Institut géographique national]


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=== Notes ===
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=== Références ===
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[[Catégorie:Commune dans la Seine-Maritime]]
[[Catégorie:Commune dans la Seine-Maritime]]
[[Catégorie:Unité urbaine de Saint-Ouen-de-Thouberville]]
[[Catégorie:Unité urbaine de Saint-Ouen-de-Thouberville]]
[[Catégorie:Aire urbaine de Rouen]]
[[Catégorie:Aire d'attraction de Rouen]]

Version du 8 juillet 2024 à 20:18

La Bouille
La Bouille
Vue du village.
Blason de La Bouille
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France Frankreich
Région Normandie
Département Seine-Maritime
Arrondissement Rouen
Intercommunalité Métropole Rouen Normandie
Maire
Mandat
Jacques Meng
2020-2026
Code postal 76530
Code commune 76131
Démographie
Gentilé Bouillais, Bouillaises
Population
municipale
710 hab. (2021 en évolution de −5,33 % par rapport à 2015)
Densité 559 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 21′ 07″ nord, 0° 55′ 57″ est
Altitude Min. 2 m
Max. 133 m
Superficie 1,27 km2
Typ Bourg rural
Unité urbaine Saint-Ouen-de-Thouberville
(banlieue)
Aire d'attraction Rouen
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Elbeuf
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
La Bouille
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
La Bouille
Géolocalisation sur la carte : Seine-Maritime
Voir sur la carte topographique de la Seine-Maritime
La Bouille
Géolocalisation sur la carte : Normandie
Voir sur la carte administrative de Normandie
La Bouille
Liens
Seite web labouille.fr

La Bouille est une commune française située dans le département de la Seine-Maritime en région Normandie.

Géographie

La Bouille est située sur la rive gauche de la Seine (elle est reliée par un bac à Sahurs, sur la rive droite), à la lisière de la forêt domaniale de La Londe-Rouvray et à la limite du département de l'Eure.

La Bouille appartient aujourd'hui au canton d'Elbeuf, avant la réforme de 2015, elle faisait partie du canton de Grand-Couronne.

Transports

La Bouille est desservie par la ligne G du réseau Astuce, la reliant au centre-ville d'Elbeuf via Grand-Couronne. Les usagers souhaitant rejoindre Rouen doivent effectuer une correspondance avec la ligne F6 à hauteur du Lycée Fernand Léger, puis avec la ligne 27 ou le métro à hauteur de Georges Braque.

Passage du bac de Seine de La Bouille.

Le bac de La Bouille permet le passage vers Sahurs.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[2]. Parallèlement le GIEC normand, un groupe régional d’experts sur le climat, différencie quant à lui, dans une étude de 2020, trois grands types de climats pour la région Normandie, nuancés à une échelle plus fine par les facteurs géographiques locaux. La commune est, selon ce zonage, exposée à un « climat contrasté des collines », correspondant au Pays d’Auge, Lieuvin et Roumois, moins directement soumis aux flux océaniques et connaissant toutefois des précipitations assez marquées en raison des reliefs collinaires qui favorisent leur formation[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 762 mm, avec 11,4 jours de précipitations en janvier et 8,1 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Jumièges à 12 km à vol d'oiseau[4], est de 12,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 843,5 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Urbanisme

Typologie

Au , La Bouille est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Ouen-de-Thouberville[Note 1], une agglomération inter-départementale regroupant quatre communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[9],[10]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rouen, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[10]. Cette aire, qui regroupe 317 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[11],[12].

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (52,7 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (48,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (52,7 %), eaux continentales[Note 4] (20,2 %), zones urbanisées (17,7 %), prairies (9,4 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous les formes La Boille fin du XIIIe siècle; Port de la Bouille entre 1396 et 1421[14]; La bouille en 1629, en 1715 (Frémont), et en 1757 (carte de Cassini)[15].

Une bouille est un bourbier, un marais, lieu marécageux, du latin bau-ucula, dérivé de baua, « boue ».

Toponyme ayant le sens de « Bourbier, marécage »[16],[17].

Le village, construit en bord du fleuve, soumis aux inondations, devait être effectivement fort boueux, comme l'écrit Amélie Bosquet en 1855 dans son ouvrage La Normandie illustrée.

Histoire

Girouette de la mairie 1933.

On note le verguillon (girouette en normand) original de la mairie de La Bouille, rappelle le passage des Vikings sur leurs esnèques (drakkars). La girouette (et verguillon, issus tous deux du vieux norrois viðr-viti mot à mot viti « qui montre » ou « indicateur » du viðr, le vent > vieux normand wirewite) était à l'origine utilisée sur les bateaux vikings.

La Bouille est libérée par les Canadiens le [18].

Politique et administration

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1955 1959 Paul Gonde    
1959 1962 André Rivière    
1962 1965 Pivain    
mars 1965 mars 1971 Louis Dubos    
mars 1971 mars 1983 Daniel Chevallier[19]   Médecin-radiologue
mars 1983 mars 1989 Jean Thomas   Officier
mars 1989 juin 1995 Daniel Chevallier[20]   Médecin
Les données manquantes sont à compléter.
mars 2001 mars 2008 Michel Lennuyeux[20] DVD  
mars 2008 mai 2020[21] Joël Temperton    
mai 2020[22],[23] En cours
(au 10 août 2020)
Jacques Meng   Ingénieur en urbanisme retraité

Démographie

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[25].

En 2021, la commune comptait 710 habitants[Note 5], en évolution de −5,33 % par rapport à 2015 (Seine-Maritime : −0,14 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
9598028771 1821 171796772741745
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
667652625602556562565544536
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
515519502435466444497611618
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
661611661550862791808805780
2015 2020 2021 - - - - - -
750707710------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[26] puis Insee à partir de 2006[27].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Personnalités liées à la commune

Robert Antoine Pinchon, La Bouille sous la Neige, huile sur toile, 90 × 50 cm.

Natifs du lieu

  • Charles-Félix Maillet du Boullay (1795-1878), architecte.
  • Michel Joseph Napoléon Liénard (1810-1870), ornemaniste et sculpteur.
  • Hector Malot, écrivain français, né à La Bouille le . Quelques heures après sa naissance, un voilier virant maladroitement, brisa la vitre de la chambre du nouveau-né avec son mât de beaupré : on y voit là bien sûr le présage d'une destinée peu commune… Le petit Hector passa à La Bouille son enfance. Bercé par l'animation qui règne dans le bourg, il observe les navires en partance pour des destinations lointaines, le passage du bac, le départ du bateau pour La Bouille, la clientèle des auberges… Il travaille chez son père, qui est notaire, tout en étudiant le droit. Hector Malot commence aussi à écrire. Son premier livre, Les Amants, paru en 1859, connaît un grand succès. Il persévère dans cette voie et, très prolifique, écrit de plus en plus de romans, qualifiés de « populaires ». Romancier fécond, il rédige quelque soixante-dix ouvrages qui connurent en leur temps un grand succès. L'auteur y développe des situations conventionnelles, héritées du mélodrame. Romain Kalbris (1869) et surtout Sans Famille (1878), auquel fait pendant En Famille (1893), œuvres d'un moralisme discret, véritables témoignages sur la société de la fin du XIXe siècle, sont encore goûtés des enfants. Il meurt à Fontenay-sous-Bois le .
  • André Derocque (1898-1940), chirurgien.

Autres

La Seine à la Bouille, coup de vent ou La Seine à Sahurs, coup de vent par Alfred Sisley.

Héraldique

Armes de La Bouille

Les armes de la commune de La Bouille se blasonnent ainsi :

Taillé : au 1er d’or au navire au naturel, habillé d’une voile de gueules chargée de deux léopards d’or l’un au-dessus de l’autre, voguant de face sur une mer isolée d’azur, au 2e de gueules à la plume d’argent posée en bande et passée en sautoir avec un pinceau du même, à la toque de cuisinier d’argent brochant sur le sautoir accostée de deux masques de théâtre d’or.

Les deux léopards d'or sur champ de gueules rappellent les armes de la Normandie.

Voir aussi

Bibliographie

  • La Bouille, perle de la Seine, La Bouille, Ass. La Bouillotte, 1995 (ISBN 2901342051)
  • Eugène Lefebvre et Daniel Lemariey (préf. Yvon Pailhès), La Bouille : Moulineaux, Caumont, Sahurs : par les cartes postales, Luneray, Bertout, , 127 p. (ISBN 2867432278, OCLC 464336101)
  • Anne-Marie Lessertois, Relevé des mariages de la paroisse de la Bouille de 1668 à 1802, Rouen, CGRSM, 1993
  • Guy Pessiot, Histoire de l'agglomération rouennaise : La Rive Gauche, Éditions PTC, , 288 p. (ISBN 978-2-906258-21-1, lire en ligne), p. 30-39.
  • Edmond Spalikowski, La Bouille, paradis touristique, Rouen, Éditions Maugard, 1936

Articles connexes

Liens externes

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Notes et références

Notes

  1. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  2. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Saint-Ouen-de-Thouberville comprend une ville-centre et trois communes de banlieue.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  3. GIEC normand, Le climat en Normandie : présentation et évolution, , 18 p. (lire en ligne), p. 2
  4. « Orthodromie entre La Bouille et Jumièges », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Jumieges » (commune de Jumièges) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Station Météo-France « Jumieges » (commune de Jumièges) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  8. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  9. « Unité urbaine 2020 de Saint-Ouen-de-Thouberville », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  10. a et b « Métadonnées de la commune de La Bouille », sur Insee.
  11. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Rouen », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  14. Archives départementales de la Seine-Maritime, Tab. Rouen, reg. 7 f. 120 reg. 19 f. 152.
  15. Dictionnaire topographique de la France comprenant les noms de lieux anciens et modernes, Dictionnaire du département : Seine-Maritime, page 123.
  16. Albert Dauzat, Le Français moderne, 1940, volume 8, page 312.
  17. Agronymes: mélanges de toponymie et de dialectologie, en hommage à Pierrette Dubuisson - Page 115.
  18. « La Bataille de Normandie à la Bouille », Normandie, 14 septembre 1944.
  19. Le Grand Livre des Rouennais : qui est qui dans l'agglomération rouennaise ? (préf. Guy Pessiot), Du P'tit Normand, , 253 p. (OCLC 468723694), p. 51
  20. a et b « Un maire honoraire : LA BOUILLE. La municipalité rend hommage à deux anciens premiers édiles, Daniel Chevalier et Michel Lennuyeux », Paris-Normandie,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  21. « Avec la cérémonie des voeux, le maire de La Bouille lance le clap de fin… : Joël Temperton a présenté une dernière fois ses vœux en tant que maire… sans mâcher ses mots », Paris-Normandie,‎ (lire en ligne, consulté le ) « « Je suis convaincu que la loi devrait limiter à deux mandats pour tous les élus, donc je m’applique cette règle ! » Le ton doux amer était donné par un maire au franc-parler qui ne mâche pas ses mots, entre froide colère et malicieuse espièglerie. ».
  22. « Municipales à La Bouille : le deuxième adjoint candidat à la succession du maire : Le deuxième adjoint Jacques Meng candidat à la succession du maire avec une liste apolitique et citoyenne », Paris-Normandie,‎ (lire en ligne, consulté le ) « À 71 ans, cet ancien ingénieur en urbanisme retraité, est conseiller municipal depuis 2008, adjoint depuis 2016, mais surtout Bouillais depuis quarante ans ».
  23. « Municipales 2020. Jacques Meng élu à La Bouille : Deuxième adjoint du maire sortant sous l’ancienne mandature, Jacques Meng vient d’être élu maire de La Bouille », Paris-Normandie,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  24. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  25. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  26. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  27. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  28. « Hôtel de ville de La Bouille », sur PSS-Archi..
  29. Jean Favier, Louis XI, p. 548, Fayard, Paris 2001