Aller au contenu

« Jean-Claude Izzo » : différence entre les versions

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Contenu supprimé Contenu ajouté
Python72 (discuter | contributions)
m catégories
Yonnel21 (discuter | contributions)
Aucun résumé des modifications
 
(11 versions intermédiaires par 10 utilisateurs non affichées)
Ligne 2 : Ligne 2 :
{{Infobox Écrivain
{{Infobox Écrivain
| nom = Jean-Claude Izzo
| nom = Jean-Claude Izzo
| image =
| image = Jean-Claude Izzo-FIG 1997.jpg
| légende =
| légende = Jean-Claude Izzo au [[Festival international de géographie]] en 1997.
| nom de naissance =
| nom de naissance =
| surnom =
| surnom =
Ligne 26 : Ligne 26 :
Son père est né en [[Italie]] à [[Castel San Giorgio]] et émigre à [[Marseille]] en [[1928]]. Sa mère est née à Marseille dans le [[Le Panier|quartier du Panier]], de parents immigrés [[Espagne|espagnols]]. Le père d’Izzo est barman dans différents établissements avant de se fixer au bar de l’Amicale Ajaccienne (démoli en 1943), place de Lenche. Sa mère travaille comme couturière [[Rue de Rome (Marseille)|rue de Rome]].
Son père est né en [[Italie]] à [[Castel San Giorgio]] et émigre à [[Marseille]] en [[1928]]. Sa mère est née à Marseille dans le [[Le Panier|quartier du Panier]], de parents immigrés [[Espagne|espagnols]]. Le père d’Izzo est barman dans différents établissements avant de se fixer au bar de l’Amicale Ajaccienne (démoli en 1943), place de Lenche. Sa mère travaille comme couturière [[Rue de Rome (Marseille)|rue de Rome]].


Après avoir obtenu un CAP de [[fraiseur]] tourneur, il obtient un emploi dans une librairie et commence à s'engager politiquement avec le mouvement pacifiste et catholique [[Pax Christi]]<ref name=":0">{{Chapitre|langue=fr|prénom1=Gérard|nom1=Leidet|titre chapitre=IZZO Jean-Claude|titre ouvrage=Le Maitron|éditeur=Maitron/Editions de l'Atelier|date=2022-09-13|lire en ligne=https://maitron.fr/spip.php?article249830|consulté le=2024-07-11}}</ref>.
En [[1964]], Jean-Claude Izzo est appelé au service militaire d'abord à [[Toulon]], où il fera une grève de la faim d'un mois qui lui vaudra les commandos disciplinaires à [[Djibouti]]. Il y passera un mois et demi en prison et perd quelque quinze kilogrammes durant cette période.


En [[1964]], Jean-Claude Izzo est appelé au service militaire d'abord à [[Toulon]], où il fera une grève de la faim d'un mois, pour protester contre les actes de maltraitance sur des jeunes appelés, qui lui vaudra les commandos disciplinaires à [[Djibouti]]. Il y passera un mois et demi en prison et perd quelque quinze kilogrammes durant cette période.
Il adhère au [[Parti socialiste unifié (France)|PSU]] en [[1966]]. En juin [[1968]], il est candidat aux [[Élections législatives en France|élections législatives]] à Marseille, puis il adhère au [[Parti communiste français|PCF]]. Il devient [[journaliste]], puis [[rédacteur en chef]] du quotidien communiste ''[[La Marseillaise (journal)|La Marseillaise]]''.


Il adhère au [[Parti socialiste unifié (France)|Parti socialiste unifié]] et au [[Mouvement de la paix|Mouvement de la Paix]]. en [[1966]]. En juin [[1968]], il est candidat aux [[Élections législatives en France|élections législatives]] à Marseille, puis il adhère au [[Parti communiste français|Parti communiste]]. Il devient [[journaliste]], puis [[rédacteur en chef]] du quotidien communiste ''[[La Marseillaise (journal)|La Marseillaise]]''.
En [[1970]], il publie son premier recueil de [[Poésie|poèmes]], ''Poèmes à haute voix''. En [[1978]], il rompt avec le PCF. Il quitte Marseille et rédige des articles dans différentes revues, dont ''La Vie mutualiste'' qui change de nom et se transforme en ''Viva''. Jean-Claude Izzo devient le premier rédacteur en chef de cette nouvelle formule du magazine mutualiste<ref>{{Ouvrage|langue=français|auteur1=Jean-Marc Matalon|titre=Jean-Claude Izzo : les vies multiples du créateur de Fabio Montale|éditeur=Éditions du Rocher|date=2020|pages totales=169|isbn=9782268103105|lire en ligne=}}</ref>.

En [[1970]], il publie son premier recueil de [[Poésie|poèmes]], ''Poèmes à haute voix''. En [[1978]], il rompt avec le PCF, dont il déplore le fonctionnement trop hiérarchisé<ref name=":0" />. Il quitte Marseille et rédige des articles dans différentes revues, dont ''La Vie mutualiste'' qui change de nom et se transforme en ''Viva''. Jean-Claude Izzo devient le premier rédacteur en chef de cette nouvelle formule du magazine mutualiste<ref>{{Ouvrage|langue=français|auteur1=Jean-Marc Matalon|titre=Jean-Claude Izzo : les vies multiples du créateur de Fabio Montale|éditeur=Éditions du Rocher|date=2020|pages totales=169|isbn=9782268103105|lire en ligne=}}</ref>.


En [[1995]], poussé par [[Michel Le Bris]] et [[Patrick Raynal (auteur)|Patrick Raynal]], il publie dans la [[Série noire]] ''[[Total Khéops]]'', lauréat du [[Trophées 813|Trophée 813]] du « meilleur roman francophone » et gros succès public. C'est le premier volet de la « Trilogie marseillaise », ayant pour héros l'enquêteur Fabio Montale, policier déclassé et fils d'immigrés appréciant la poésie, le jazz, la pêche et les femmes, et dont le nom a été inspiré à Izzo par le poète italien [[Eugenio Montale]].
En [[1995]], poussé par [[Michel Le Bris]] et [[Patrick Raynal (auteur)|Patrick Raynal]], il publie dans la [[Série noire]] ''[[Total Khéops]]'', lauréat du [[Trophées 813|Trophée 813]] du « meilleur roman francophone » et gros succès public. C'est le premier volet de la « Trilogie marseillaise », ayant pour héros l'enquêteur Fabio Montale, policier déclassé et fils d'immigrés appréciant la poésie, le jazz, la pêche et les femmes, et dont le nom a été inspiré à Izzo par le poète italien [[Eugenio Montale]].
Ligne 42 : Ligne 44 :
En [[1999]] paraît ''Le Soleil des mourants''.
En [[1999]] paraît ''Le Soleil des mourants''.


Il meurt d'un cancer le {{Date de décès|26|janvier|2000}}, à l'âge de 54 ans<ref>{{Lien web
Il meurt d'un cancer le {{Date de décès|26|janvier|2000}}, à l'âge de 54 ans<ref>{{Lien web |titre=Jean-Claude IZZO |url=https://polartnoir.fr/auteur.php?auteur=i1 |site=Pol'Art Noir |consulté le=17 avril 2010}}.</ref>.
|url=http://www.polarnoir.fr/auteur.php?auteur=i1|titre=Jean-Claude IZZO|site=http://www.polarnoir.fr|consulté le=17 avril 2010}}.</ref>.


[[Gianmaria Testa]] son ami musicien et chanteur, qui met en musique un des derniers textes de Jean-Claude Izzo, ''La Plage du prophète'', raconte en février [[2012]] au journal ''[[Libération (journal)|Libération]]'' : {{citation|J'ignore si c'est le cas en France, mais en Italie, Jean-Claude Izzo a pris une dimension mythique. Il est revendiqué comme chef de file par une génération de jeunes auteurs de ''gialli'' (polars). Et des fans se rendent à Marseille en suivant un itinéraire Izzo : ils visitent les lieux où se déroulent les romans, refont le parcours des personnages ...}}<ref> ''[[Libération (journal)|Libération]]'' du {{Date|23|janvier|2012}} {{p.|32}}, François-Xavier Gomez ''Gianmaria Testa, la voix ferrée. En souvenir d'Izzo''. </ref>.
[[Gianmaria Testa]] son ami musicien et chanteur, qui met en musique un des derniers textes de Jean-Claude Izzo, ''La Plage du prophète'', raconte en février [[2012]] au journal ''[[Libération (journal)|Libération]]'' : {{citation|J'ignore si c'est le cas en France, mais en Italie, Jean-Claude Izzo a pris une dimension mythique. Il est revendiqué comme chef de file par une génération de jeunes auteurs de ''gialli'' (polars). Et des fans se rendent à Marseille en suivant un itinéraire Izzo : ils visitent les lieux où se déroulent les romans, refont le parcours des personnages ...}}<ref> ''[[Libération (journal)|Libération]]'' du {{Date|23|janvier|2012}} {{p.|32}}, François-Xavier Gomez ''Gianmaria Testa, la voix ferrée. En souvenir d'Izzo''. </ref>.

Du militant (entre [[christianisme social]] et [[communisme]]) au romancier, il s’agissait pour Jean-Claude Izzo d’être toujours « irrémédiablement du côté des pauvres, des oubliés, des démunis… J’ai toujours regardé les gens, les chômeurs, ceux qui n’avaient rien, les maux de Marseille… »<ref name=":0" />.


== Œuvre ==
== Œuvre ==
Ligne 66 : Ligne 69 :
* [[1998]] : ''Vivre fatigue'', illustré par [[Joëlle Jolivet]] (Paris, [[Librio]] noir), contient également ''Chien de nuit''<ref>{{Lien web
* [[1998]] : ''Vivre fatigue'', illustré par [[Joëlle Jolivet]] (Paris, [[Librio]] noir), contient également ''Chien de nuit''<ref>{{Lien web
|url=http://authologies.free.fr/izzo4.htm|titre=Chien de nuit|auteur=Jean-Claude Izzo|date=|consulté le=17 avril 2010}}.</ref>
|url=http://authologies.free.fr/izzo4.htm|titre=Chien de nuit|auteur=Jean-Claude Izzo|date=|consulté le=17 avril 2010}}.</ref>

=== Nouvelles ===
* ''Une rentrée en bleu de Chine'', dans ''C'est la rentrée ! : 16 écrivains racontent...''. Paris : EJL, coll. "Librio", suppl. à ''Libération du 4 septembre 1997, p. 37-40.


=== Poésie ===
=== Poésie ===
Ligne 105 : Ligne 111 :
* À l'occasion du vingtième anniversaire de sa mort, la mairie de Marseille inaugure une place à son nom dans le quartier du Panier<ref>{{Lien web|langue=fr|titre="Izzo, ItinéraireS", une manifestation XXL|url=https://www.livre-provencealpescotedazur.fr/blog/izzo-itineraires-unenbspmanifestation-xxl-2542|site=ArL Paca|consulté le=2020-01-27}}.</ref>.
* À l'occasion du vingtième anniversaire de sa mort, la mairie de Marseille inaugure une place à son nom dans le quartier du Panier<ref>{{Lien web|langue=fr|titre="Izzo, ItinéraireS", une manifestation XXL|url=https://www.livre-provencealpescotedazur.fr/blog/izzo-itineraires-unenbspmanifestation-xxl-2542|site=ArL Paca|consulté le=2020-01-27}}.</ref>.


== Bibliographie ==
== Annexes ==
{{Autres projets |commons= Category:Jean-Claude Izzo }}

=== Bibliographie ===
* ''Jean-Claude Izzo : Les vies multiples du créateur de Fabio Montale'' , Jean-Marc Matalon. - Éditions du Rocher, 2020. - {{ISBN|9782268103105}}
* ''Jean-Claude Izzo : Les vies multiples du créateur de Fabio Montale'' , Jean-Marc Matalon. - Éditions du Rocher, 2020. - {{ISBN|9782268103105}}
* {{ouvrage|prénom1=Stefania |nom1=Nardini|traducteur=Jérôme Nicolas|titre= Jean-Claude Izzo : histoire d'un Marseillais |titre original=Jean-Claude Izzo. Storia di un marsigliese|lieu=Marseille |éditeur=les Éditions des Fédérés |année=2019 |pages totales=140 |isbn= 979-10-95636-20-5|lire en ligne= |consulté le= 20/03/2022 }}
* {{ouvrage|prénom1=Stefania |nom1=Nardini|traducteur=Jérôme Nicolas|titre= Jean-Claude Izzo : histoire d'un Marseillais |titre original=Jean-Claude Izzo. Storia di un marsigliese|lieu=Marseille |éditeur=les Éditions des Fédérés |année=2019 |pages totales=140 |isbn= 979-10-95636-20-5|lire en ligne= |consulté le= 20/03/2022 }}


== Liens externes ==
=== Liens externes ===
* {{autorité}}
* [http://www.flblb.com/Un-polar-nomme-Marseille.html Un polar nommé Marseille/ éditions Flblb]
* [http://www.flblb.com/Un-polar-nomme-Marseille.html Un polar nommé Marseille/ éditions Flblb]
* [http://www.etonnants-voyageurs.com/spip.php?article1219 Étonnants Voyageurs juillet 2006]
* [http://www.etonnants-voyageurs.com/spip.php?article1219 Étonnants Voyageurs juillet 2006]
* [https://maps.google.fr/maps/ms?msa=0&msid=207309058565291184245.0004e0987de43d7e30e08&hl=fr&ie=UTF8&t=m&ll=43.299697,5.359955&spn=0.224876,0.466232&z=11&source=embed La trilogie marseillaise de Jean-Claude Izzo géolocalisée]
* [https://maps.google.fr/maps/ms?msa=0&msid=207309058565291184245.0004e0987de43d7e30e08&hl=fr&ie=UTF8&t=m&ll=43.299697,5.359955&spn=0.224876,0.466232&z=11&source=embed La trilogie marseillaise de Jean-Claude Izzo géolocalisée]
{{Liens}}


=== Références ===
== Notes et références ==
{{Références|colonnes=1}}
{{Références}}


{{Portail|littérature française|polar|Marseille|poésie|politique française}}
{{Portail|littérature française|polar|Marseille|poésie|politique française}}

Dernière version du 11 juillet 2024 à 16:39

Jean-Claude Izzo
Description de cette image, également commentée ci-après
Jean-Claude Izzo au Festival international de géographie en 1997.
Naissance
Marseille (Frankreich)
Décès (à 54 ans)
Marseille 9e (Frankreich)
Activité principale
Distinctions
Auteur
Langue d’écriture Français
Genres

Jean-Claude Izzo, né le à Marseille et mort le dans cette même ville dans le 9e arrondissement[1], est un journaliste, écrivain et poète français.

Son père est né en Italie à Castel San Giorgio et émigre à Marseille en 1928. Sa mère est née à Marseille dans le quartier du Panier, de parents immigrés espagnols. Le père d’Izzo est barman dans différents établissements avant de se fixer au bar de l’Amicale Ajaccienne (démoli en 1943), place de Lenche. Sa mère travaille comme couturière rue de Rome.

Après avoir obtenu un CAP de fraiseur tourneur, il obtient un emploi dans une librairie et commence à s'engager politiquement avec le mouvement pacifiste et catholique Pax Christi[2].

En 1964, Jean-Claude Izzo est appelé au service militaire d'abord à Toulon, où il fera une grève de la faim d'un mois, pour protester contre les actes de maltraitance sur des jeunes appelés, qui lui vaudra les commandos disciplinaires à Djibouti. Il y passera un mois et demi en prison et perd quelque quinze kilogrammes durant cette période.

Il adhère au Parti socialiste unifié et au Mouvement de la Paix. en 1966. En juin 1968, il est candidat aux élections législatives à Marseille, puis il adhère au Parti communiste. Il devient journaliste, puis rédacteur en chef du quotidien communiste La Marseillaise.

En 1970, il publie son premier recueil de poèmes, Poèmes à haute voix. En 1978, il rompt avec le PCF, dont il déplore le fonctionnement trop hiérarchisé[2]. Il quitte Marseille et rédige des articles dans différentes revues, dont La Vie mutualiste qui change de nom et se transforme en Viva. Jean-Claude Izzo devient le premier rédacteur en chef de cette nouvelle formule du magazine mutualiste[3].

En 1995, poussé par Michel Le Bris et Patrick Raynal, il publie dans la Série noire Total Khéops, lauréat du Trophée 813 du « meilleur roman francophone » et gros succès public. C'est le premier volet de la « Trilogie marseillaise », ayant pour héros l'enquêteur Fabio Montale, policier déclassé et fils d'immigrés appréciant la poésie, le jazz, la pêche et les femmes, et dont le nom a été inspiré à Izzo par le poète italien Eugenio Montale.

En 1996, il publie Chourmo, la suite de Total Khéops, qui remporte le prix Sang d'encre. Il s'installe à Saint-Malo.

En 1997, il publie un recueil de poésies Loin de tous rivages et le roman Les Marins perdus, ainsi que des nouvelles parues dans des anthologies. Il revient définitivement en Provence et s'installe à Ceyreste.

En 1998, il publie Solea, dernier volet de sa trilogie marseillaise, où il consacre une analyse poussée et documentée de la Mafia.

En 1999 paraît Le Soleil des mourants.

Il meurt d'un cancer le , à l'âge de 54 ans[4].

Gianmaria Testa son ami musicien et chanteur, qui met en musique un des derniers textes de Jean-Claude Izzo, La Plage du prophète, raconte en février 2012 au journal Libération : « J'ignore si c'est le cas en France, mais en Italie, Jean-Claude Izzo a pris une dimension mythique. Il est revendiqué comme chef de file par une génération de jeunes auteurs de gialli (polars). Et des fans se rendent à Marseille en suivant un itinéraire Izzo : ils visitent les lieux où se déroulent les romans, refont le parcours des personnages ... »[5].

Du militant (entre christianisme social et communisme) au romancier, il s’agissait pour Jean-Claude Izzo d’être toujours « irrémédiablement du côté des pauvres, des oubliés, des démunis… J’ai toujours regardé les gens, les chômeurs, ceux qui n’avaient rien, les maux de Marseille… »[2].

Trilogie marseillaise Fabio Montale

[modifier | modifier le code]

Autres romans

[modifier | modifier le code]

Recueil de nouvelles

[modifier | modifier le code]
  • Une rentrée en bleu de Chine, dans C'est la rentrée ! : 16 écrivains racontent.... Paris : EJL, coll. "Librio", suppl. à Libération du 4 septembre 1997, p. 37-40.
  • 1970 : Poèmes à haute voix (Paris, Éd. P.J. Oswald)
  • 1972 : Terres de feu (Paris, P.J. Oswald)
  • 1974 : État de veille (Paris, P.J. Oswald)
  • 1975 : Braises, Brasiers, Brûlures (poèmes illustrés par E. Damofli)
  • 1975 : Paysage de femme (Guy Chambelland)
  • 1976 : Le Réel au plus vif (Guy Chambelland)
  • 1997 : Loin de tous rivages, illustré par Jacques Ferrandez (Nice, Éd. du Ricochet ; réédition, Paris, Librio)
  • 1999 : L'Aride des jours (Nice, Éd. du Ricochet ; réédition, Paris, Librio)
  • 1999 : Un temps immobile (Paris, Filigrane Éditions)

Autres publications

[modifier | modifier le code]

Filmographie

[modifier | modifier le code]

Adaptations

[modifier | modifier le code]

En bande dessinée

[modifier | modifier le code]

À la radio

[modifier | modifier le code]
  • La municipalité de Frontignan, dans l'Hérault a baptisé l'espace culturel de la ville « Espace Jean-Claude Izzo. », le , à l'occasion de la cinquième édition du Festival international du roman noir.
  • L'équipe pédagogique du collège public inauguré à Marseille en septembre 2005 dans la zone d'Euroméditerranée (2e arrondissement) a décidé de rendre hommage à l'écrivain en donnant son nom à cet établissement situé en plein cœur de la zone portuaire de la Joliette, qui lui était si chère.
  • La ville de Châteauneuf-les-Martigues a donné le nom de l'auteur à son Pôle culturel regroupant la médiathèque, l'école de musique et les archives municipales en 2008
  • En , la bibliothèque de l’Alcazar à Marseille décide à son tour de rendre hommage à l'écrivain, poète et journaliste en lui consacrant une exposition et plusieurs conférences.
  • Depuis 2002, chaque année dans le cadre de son salon littéraire Lire à Limoges, la ville décerne un prix jeune adulte intitulé Prix Izzo.
  • À l'occasion du vingtième anniversaire de sa mort, la mairie de Marseille inaugure une place à son nom dans le quartier du Panier[9].

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

[modifier | modifier le code]
  • Jean-Claude Izzo : Les vies multiples du créateur de Fabio Montale , Jean-Marc Matalon. - Éditions du Rocher, 2020. - (ISBN 9782268103105)
  • Stefania Nardini (trad. Jérôme Nicolas), Jean-Claude Izzo  : histoire d'un Marseillais [« Jean-Claude Izzo. Storia di un marsigliese »], Marseille, les Éditions des Fédérés, , 140 p. (ISBN 979-10-95636-20-5)

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. État civil sur le fichier des personnes décédées en France depuis 1970
  2. a b et c Gérard Leidet, « IZZO Jean-Claude », dans Le Maitron, Maitron/Editions de l'Atelier, (lire en ligne)
  3. Jean-Marc Matalon, Jean-Claude Izzo : les vies multiples du créateur de Fabio Montale, Éditions du Rocher, , 169 p. (ISBN 9782268103105)
  4. « Jean-Claude IZZO », sur Pol'Art Noir (consulté le ).
  5. Libération du p. 32, François-Xavier Gomez Gianmaria Testa, la voix ferrée. En souvenir d'Izzo.
  6. Association des Marseillais du Monde. Page Les Marins Perdus (Jean-Claude Izzo), « Le Transbordeur de Marseille » (consulté le ).
  7. Jean-Claude Izzo, « Chien de nuit » (consulté le ).
  8. « Le Soleil des mourants de Jean-Claude Izzo », France Culture,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  9. « "Izzo, ItinéraireS", une manifestation XXL », sur ArL Paca (consulté le ).