« Alexis Arette » : différence entre les versions

Fonctions
Conseiller régional d'Aquitaine; Aquitaine; Front national (d)
1986-1998
Président; Fédération française de l'agriculture (d)
1982-1991
Gildas Ezanno (d)
Naissance	20 juin 1927; Momas
Décès	16 janvier 2023 (à 95 ans); Aressy
Nom de naissance	Jean Sylvain Alexis Arette-Hourquet
Nationalité	française
Activités	Agriculteur, écologiste, homme politique, poète
Parti politique	Front national
Membre de	Académie de Béarn (d)
Conflit	Guerre d’Indochine
Distinction	Prix Jaufré-Rudel (d) (1961)

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Alexis Arette-Hourquet, ou Arette-Lendresse né le 20 juin 1927 à Momas et mort le 16 janvier 2023^[1] à Aressy^[2], est un agriculteur, écrivain, homme politique et poète français et béarnais. Il fut Félibre, membre de l'Escole Gastoû Febus.

Ancien membre du Front national (FN), il a été proche de l'Organisation armée secrète (OAS).

Biographie

Alexis Arette part en Indochine en 1949 dans une unité de béret rouge^[3]. Blessé, il reçoit la légion d’honneur et la médaille militaire.

En 1953, il reprend la ferme de ses parents et est élu « premier paysan de France » au concours du CNJA-SIMA, interviewé à ce titre par Jacques Chancel et reçu « maître en gai savoir » du Félibrige en 1957. En 1967, il est le premier présentateur du festival de Siros, consacré à la chanson béarnaise. Il est vice-président de l’Académie de Béarn en 1970, président de la Fédération française de l’agriculture^[4] en 1982. Il est élu conseiller régional d’Aquitaine en 1986 sur la liste du Front national^[5], et réélu en 1992^[6]. En 1992, il démissionne de la Présidence du Cercle national des agriculteurs.

Il est le créateur d'une association récompensant des prix littéraires de prose et de poésies, La Renaissance Aquitaine.

Théories

Alexis Arette se définit dans la continuité du leader paysan Henri Dorgères^[3]. Partisan de l'agriculture biologique, il s'est intéressé aux travaux de Corentin Louis Kervran. Pour Arette, la maladie de la vache folle aurait pu être créée ou instrumentalisée par les Américains à des fins mercantiles. Il le décrit dans son livre, Les Dieux du crépuscule^[7].

Au début des années 2000, il participe à la fondation de l'association Institut Béarnais et Gascon, qui promeut la langue et la culture béarnaises.

Œuvres

Les Damnés de la terre, Le Flambeau, 1994, (ISBN 2-908040-21-2) (réimp. 1997).
On m'appelait Bleu de Noir, Chroniques d'Indochine, Biarritz, J. et D., 1997, 320 p., (ISBN 2-84127-122-6), (BNF 36966882).
Les Dieux du crépuscule, Paris, Éditions Godefroy de Bouillon, 1998, 284 p., (ISBN 2-84191-061-X), (BNF 36969560).
L'Éternel et le temps des dieux : propos d'un paysan chrétien à un ami païen, Paris, Éditions Godefroy de Bouillon, 2001, 307 p., (ISBN 2-84191-122-5), (BNF 37651739).
Nos bêtes d'Aquitaine dans la langue, l'histoire et le légendaire gascons, coédition Institut béarnais et gascon et Princi negue, coll. « Radics » n^o 29, Orthez, 2003, 229 p., (ISBN 2-915152-06-3) (Institut béarnais et gascon) ou (ISBN 2-84618-142-X) (éditions Princi negue), (BNF 39239775).
Nos fleurs d'Aquitaine dans la langue, la sorcellerie et la médecine gasconnes, coédition Institut béarnais et gascon et Princi negue, Monein, 2003, 187 p., (ISBN 2-915152-10-1) (Institut béarnais et gascon) ou (ISBN 2-84618-213-2) (éditions Princi negue).
Les armes de la nuit, poèmes de guerre, Editions des Régionalismes, 2005 et 2011, 135 p.
La Longue marche des Aquitains, Pyrémonde, 2007 (ISBN 2-84618-371-6)
Las Espernicades, fables e gnargues, en gascon béarnais, co-édition Institut Béarnais et Gascon et Princi Negue Éditeur, Monein, 2010, 152 p.,
Fils d'Homme, je t'ai fait sentinelle, L'Æncre, 2013, 362 p. (ISBN 978-2368760000) [présentation en ligne]
Proverbes et locutions du Béarn et des Pays de l'Adour, Editions Institut Béarnais et Gascon, Tome I 233 p., 2013; Tome II 190 p., 2014; Tome III 179 p., 2015. Proverbes béarnais traduits et commentés en français.
L'Amourousè, recueil de 99 poèmes en béarnais (traduction française de Marilis Orionaa), 223 p., Editions Adamah, 2017.
L'Occitanie ou la foire aux illusions, Editions Lac et Lande, 223 p., 2018.

Notes et références

↑ Daniel Corsand, « Béarn : la mort d'Alexis Arette-Lendresse, paysan, soldat, poète et ancien élu du Front national », sur francebleu.fr, 17 janvier 2023 (consulté le 13 avril 2023).
↑ État civil sur le fichier des personnes décédées en France depuis 1970
↑ ^{a et b} Réfléchir et agir, n^o 10, hiver 2001, Qui est Alexis Arette?, p. 24.
↑ Source : notice « Arette, Alexis (1927-....) » dans le catalogue BN-Opale Plus de la Bibliothèque nationale de France.
↑ « Les conseillers régionaux d'Aquitaine élus en 1986 », sur politiquemania.com (consulté le 13 avril 2023).
↑ « Les conseillers régionaux d'Aquitaine élus en 1992 », sur politiquemania.com (consulté le 13 avril 2023).
↑ Alexis Arette, « La réaction vitaliste (ou le retour agrobiologique) », Réfléchir et agir, n^o 10, hiver 2001, p. 24.

Pour approfondir

Bibliographie

Emmanuel Faux, Thomas Legrand, Gilles Perez, La Main droite de Dieu : enquête sur François Mitterrand et l'extrême droite, Le Seuil, 1994, (ISBN 978-2-02-021102-4), p. 58-60
Jean-Yves Camus, René Monzat, Les Droites nationales et radicales en France, Presses universitaires de Lyon, 1992, (ISBN 978-2-7297-0416-2), p. 113, 161, 402-403, 472

Liens externes

Sur les autres projets Wikimedia :

Alexis Arette, sur Wikiquote

Notices d'autorité :
- VIAF
- ISNI
- BnF (données)
- IdRef
- LCCN
- GND
- WorldCat

[1] Daniel Corsand, « Béarn : la mort d'Alexis Arette-Lendresse, paysan, soldat, poète et ancien élu du Front national », sur francebleu.fr, 17 janvier 2023 (consulté le 13 avril 2023).

[2] État civil sur le fichier des personnes décédées en France depuis 1970

[1vo-3] {a et b} Réfléchir et agir, n^o 10, hiver 2001, Qui est Alexis Arette?, p. 24.

[4] Source : notice « Arette, Alexis (1927-....) » dans le catalogue BN-Opale Plus de la Bibliothèque nationale de France.

[5] « Les conseillers régionaux d'Aquitaine élus en 1986 », sur politiquemania.com (consulté le 13 avril 2023).

[6] « Les conseillers régionaux d'Aquitaine élus en 1992 », sur politiquemania.com (consulté le 13 avril 2023).

[7] Alexis Arette, « La réaction vitaliste (ou le retour agrobiologique) », Réfléchir et agir, n^o 10, hiver 2001, p. 24.

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+'''Alexis Arette-Hourquet''', ou '''Arette-Lendresse''' né le {{date de naissance|20|6|1927}} à [[Momas]] et mort le {{date|16 janvier 2023}}<ref>{{lien web |auteur1=Daniel Corsand |titre=Béarn  : la mort d'Alexis Arette-Lendresse, paysan, soldat, poète et ancien élu du Front national |url=https://www.francebleu.fr/infos/politique/bearn-alexis-arette-lendresse-est-mort-3373801 |site=francebleu.fr |date=17-01-2023 |consulté le=13-04-2023}}.</ref> à [[Aressy]]<ref>[https://deces.matchid.io/id/vTgcJSuMaIAh État civil sur le fichier des personnes décédées en France depuis 1970]</ref>, est un [[agriculteur]], [[écrivain]], [[Personnalité politique|homme politique]] et [[poète]] [[France|français et béarnais]]. Il fut Félibre, membre de l'Escole Gastoû Febus.
 Ancien membre du [[Front national (parti français)|Front national]] (FN), il a été proche de l'[[Organisation armée secrète]] (OAS).
 == Biographie ==
-Il part en [[Indochine]] en 1949 dans une unité de [[béret rouge]]<ref name=1vo>[[Réfléchir et agir]], n°10, hiver 2001, ''Qui est Alexis Arette?'', p. 24.</ref>. Blessé, il reçoit la [[légion d’honneur]] et la [[médaille militaire]].
+Alexis Arette part en [[Indochine]] en 1949 dans une unité de [[béret rouge]]<ref name=1vo>Réfléchir et agir, {{n°|10}}, hiver 2001, ''Qui est Alexis Arette?'', p. 24.</ref>. Blessé, il reçoit la [[légion d’honneur]] et la [[médaille militaire]].
-En 1953, il reprend la ferme de ses parents et est élu « premier paysan de France » au concours du [[Jeunes Agriculteurs (Syndicat agricole)|CNJA-SIMA]], interviewé à ce titre par [[Jacques Chancel]] et reçu « maître en gai savoir » du [[Félibrige]] en 1957. Il crée en 1967 le festival de [[Siros]], dédié à la chanson [[Béarn|béarnaise]]. Il est vice-président de l’Académie de Béarn en 1970,  président de la Fédération française de l’agriculture<ref>Source : [http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb13167889g/PUBLIC notice « Arette, Alexis (1927-....) »] dans le catalogue BN-Opale Plus de la [[Bibliothèque nationale de France]].</ref> en 1982, élu [[conseil régional d'Aquitaine|conseiller régional d’Aquitaine]] en 1988.
+En 1953, il reprend la ferme de ses parents et est élu « premier paysan de France » au concours du [[Jeunes Agriculteurs (Syndicat agricole)|CNJA-SIMA]], interviewé à ce titre par [[Jacques Chancel]] et reçu « maître en gai savoir » du [[Félibrige]] en 1957. En 1967, il est le premier présentateur du festival de [[Siros]], consacré à la chanson [[Béarn|béarnaise]]. Il est vice-président de l’Académie de Béarn en 1970, président de la Fédération française de l’agriculture<ref>Source : [http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb13167889g/PUBLIC notice « Arette, Alexis (1927-....) »] dans le catalogue BN-Opale Plus de la [[Bibliothèque nationale de France]].</ref> en 1982. Il est élu [[conseil régional d'Aquitaine|conseiller régional d’Aquitaine]] en 1986 sur la liste du [[Front national (parti français)|Front national]]<ref>{{lien web |titre=Les conseillers régionaux d'Aquitaine élus en 1986<!-- Vérifiez ce titre --> |url=http://www.politiquemania.com/conseillers-regionaux-aquitaine-1986.html |site=politiquemania.com |consulté le=13-04-2023}}.</ref>, et réélu en 1992<ref>{{lien web |titre=Les conseillers régionaux d'Aquitaine élus en 1992<!-- Vérifiez ce titre --> |url=http://www.politiquemania.com/conseillers-regionaux-aquitaine-1992.html |site=politiquemania.com |consulté le=13-04-2023}}.</ref>. En 1992, il démissionne de la Présidence du Cercle national des agriculteurs.
+Il est le créateur d'une association récompensant des prix littéraires de prose et de poésies, La Renaissance Aquitaine.
 == Théories ==
-Alexis Arette se définit dans la continuité du leader paysan [[Henri Dorgères]]<ref name=1vo/>. Partisan de l'[[agriculture biologique]], il s'est intéressé aux travaux de [[Corentin Louis Kervran]]<ref>[[Réfléchir et agir]], n°10, hiver 2001, ''La réaction vitaliste (ou le retour agrobiologique)'', par Alexis Arette, p. 23.</ref>.
+Alexis Arette se définit dans la continuité du leader paysan [[Henri Dorgères]]<ref name=1vo/>. Partisan de l'[[agriculture biologique]], il s'est intéressé aux travaux de [[Corentin Louis Kervran]]. Pour Arette, la maladie de la [[vache folle]] aurait pu être créée ou instrumentalisée par les Américains à des fins mercantiles. Il le décrit dans son livre, ''Les Dieux du crépuscule''<ref>Alexis Arette, « La réaction vitaliste (ou le retour agrobiologique) », ''Réfléchir et agir'', {{n°|10}}, hiver 2001, {{p.|24}}.</ref>.
+Au début des années 2000, il participe à la fondation de l'association [[Institut béarnais et gascon|Institut Béarnais et Gascon]], qui promeut la langue et la culture béarnaises.
-Pour Arette, la maladie de la [[vache folle]] aurait pu être créée ou instrumentalisée par les américains à des fins mercantiles. Il le décrit dans son livre, ''Les Dieux du crépuscule''<ref>[[Réfléchir et agir]], n°10, hiver 2001, ''La réaction vitaliste (ou le retour agrobiologique)'', par Alexis Arette, p. 24.</ref>.
 == Œuvres ==
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-}}
 * ''Les Damnés de la terre'', Le Flambeau, 1994, {{ISBN|2-908040-21-2}} (réimp. 1997).
-* ''On m'appelait Bleu de Noir, Chroniques d'Indochine'', J. et D., Biarritz, 1997, {{nobr|320 p.}}, {{ISBN|2-84127-122-6}}, {{BNF|36966882t}}.
+* ''On m'appelait Bleu de Noir, Chroniques d'Indochine'', Biarritz, J. et D., 1997, {{nobr|320 p.}}, {{ISBN|2-84127-122-6}}, {{BNF|36966882t}}.
-* ''Les Dieux du crépuscule'', Godefroy de Bouillon, Paris, 1998, {{nobr|284 p.}}, {{ISBN|2-84191-061-X}}, {{BNF|36969560d}}.
+* ''Les Dieux du crépuscule'', Paris, Éditions Godefroy de Bouillon, 1998, {{nobr|284 p.}}, {{ISBN|2-84191-061-X}}, {{BNF|36969560d}}.
-* ''L'Éternel et le temps des dieux : propos d'un paysan chrétien à un ami païen'', Godefroy de Bouillon, Paris, 2001, {{nobr|307 p.}}, {{ISBN|2-84191-122-5}}, {{BNF|37651739m}}.
+* ''L'Éternel et le temps des dieux : propos d'un paysan chrétien à un ami païen'', Paris, Éditions Godefroy de Bouillon, 2001, {{nobr|307 p.}}, {{ISBN|2-84191-122-5}}, {{BNF|37651739m}}.
-* ''Nos bêtes d'Aquitaine dans la langue, l'histoire et le légendaire gascons'', coédition Institut béarnais et gascon et Princi negue, coll. « Radics » {{nobr|n<sup>o</sup> 29}}, Orthez, 2003, {{nobr|229 p.}}, {{ISBN|2-915152-06-3}} (Institut béarnais et gascon) ou {{ISBN|2-84618-142-X}} (éditions Princi negue), {{BNF|39239775k}}.
+* ''Nos bêtes d'Aquitaine dans la langue, l'histoire et le légendaire gascons'', coédition [[Institut béarnais et gascon]] et Princi negue, coll. « Radics » {{n°|29}}, Orthez, 2003, {{nobr|229 p.}}, {{ISBN|2-915152-06-3}} (Institut béarnais et gascon) ou {{ISBN|2-84618-142-X}} (éditions Princi negue), {{BNF|39239775k}}.
+* ''Nos fleurs d'Aquitaine dans la langue, la sorcellerie et la médecine gasconnes'', coédition [[Institut béarnais et gascon]] et Princi negue, Monein, 2003, {{nobr|187 p.}}, {{ISBN|2-915152-10-1}} (Institut béarnais et gascon) ou {{ISBN|2-84618-213-2}} (éditions Princi negue).
+* ''Les armes de la nuit, poèmes de guerre'', Editions des Régionalismes, 2005 et 2011, 135 p.
 * ''La Longue marche des Aquitains'', Pyrémonde, 2007 {{ISBN|2-84618-371-6}}
+* ''Las Espernicades, fables e gnargues'', en gascon béarnais, co-édition Institut Béarnais et Gascon et Princi Negue Éditeur, Monein, 2010, 152 p.,
 * ''Fils d'Homme, je t'ai fait sentinelle'', [[L'Æncre]], 2013, 362 p. {{ISBN|978-2368760000}} {{présentation en ligne|lien=http://francephi.com/boutique/edition-laencre/fils-dhomme-je-tai-fait-sentinelle/}}
+* ''Proverbes et locutions du Béarn et des Pays de l'Adour,'' Editions Institut Béarnais et Gascon, Tome I 233 p., 2013; Tome II 190 p., 2014; Tome III 179 p., 2015. Proverbes béarnais traduits et commentés en français.
+* ''L'Amourousè,'' recueil de 99 poèmes en béarnais (traduction française de Marilis Orionaa), 223 p., Editions Adamah, 2017.
+* ''L'Occitanie ou la foire aux illusions'', Editions Lac et Lande, 223 p., 2018.
 == Notes et références ==
 {{Références}}
-== Annexes ==
+== Pour approfondir ==
 === Bibliographie ===
-* Emmanuel Faux, Thomas Legrand, Gilles Perez, ''La Main droite de Dieu : enquête sur François Mitterrand et l'extrême droite'', Le Seuil, 1994, {{ISBN|978-2-02-021102-4}}, p. 58-60
+* Emmanuel Faux, Thomas Legrand, Gilles Perez, ''La Main droite de Dieu : enquête sur François Mitterrand et l'extrême droite'', Le Seuil, 1994, {{ISBN|978-2-02-021102-4}}, {{p.|58-60}}
-* Jean-Yves Camus, René Monzat, ''Les Droites nationales et radicales en France'', Presses universitaires de Lyon, 1992, {{ISBN|978-2-7297-0416-2}}, p. 113, 161, 402-403, 472
+* Jean-Yves Camus, René Monzat, ''Les Droites nationales et radicales en France'', Presses universitaires de Lyon, 1992, {{ISBN|978-2-7297-0416-2}}, {{p.|113}}, 161, 402-403, 472
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+[[Catégorie:Décès à 95 ans]]