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« Alfred Dodds » : différence entre les versions

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'''Alfred Amédée Dodds''', né à [[Saint-Louis (Sénégal)|Saint-Louis du Sénégal]] le {{date|6|février|1842}} et mort à [[Paris]] le {{date|17|juillet|1922}}, est un [[général]] [[France|français]], [[Liste des grands-croix de la Légion d'honneur|grand-croix de la Légion d'honneur]] et [[Liste des officiers généraux français décorés de la médaille militaire|médaillé militaire]].
'''Alfred Amédée Dodds''', né à [[Saint-Louis (Sénégal)|Saint-Louis du Sénégal]] le {{date|6|février|1842}} et mort à [[Paris]] le {{date|17|juillet|1922}}, est un [[général]] [[France|français]], [[Liste des grands-croix de la Légion d'honneur|grand-croix de la Légion d'honneur]] et [[Liste des officiers généraux français décorés de la médaille militaire|médaillé militaire]].


[[Métis]] par ses deux parents, après s'être distingué comme [[capitaine]] durant la [[Guerre de 1870]], il est commandant supérieur des troupes françaises au [[Sénégal]] à partir de 1888, puis, commandant en chef de la [[Seconde guerre du Dahomey|seconde expédition du Dahomey]] (actuel [[Bénin]]), il mène la conquête du [[Colonie du Dahomey|territoire]] entre [[1892]] et [[1894]], en déposant le roi [[Béhanzin]]. Promu [[général de division]] en 1899, il est commandant supérieur des troupes en [[Indochine française|Indochine]] en 1900-1902. Élevé à la dignité de [[Liste des grands-croix de la Légion d'honneur|grand-croix de la Légion d'honneur]] en {{date-|juillet 1902}} et nommé commandant du [[corps d'armée colonial|corps d'armée des troupes coloniales]] le même mois, il est membre du [[conseil supérieur de la guerre]] de 1904 jusqu'en 1907, date à laquelle il est décoré de la [[médaille militaire]] puis placé dans la réserve.
[[Métis]] par ses deux parents, après s'être distingué comme [[capitaine (France)|capitaine]] durant la [[Guerre de 1870]], il est commandant supérieur des troupes françaises au [[Sénégal]] à partir de 1888, puis, commandant en chef de la [[Seconde guerre du Dahomey|seconde expédition du Dahomey]] (actuel [[Bénin]]), il mène la conquête du [[Colonie du Dahomey|territoire]] entre [[1892]] et [[1894]], en déposant le roi [[Béhanzin]]. Promu [[général de division]] en 1899, il est commandant supérieur des troupes en [[Indochine française|Indochine]] en 1900-1902. Élevé à la dignité de [[Liste des grands-croix de la Légion d'honneur|grand-croix de la Légion d'honneur]] en {{date-|juillet 1902}} et nommé commandant du [[corps d'armée colonial|corps d'armée des troupes coloniales]] le même mois, il est membre du [[conseil supérieur de la guerre]] de 1904 jusqu'en 1907, date à laquelle il est décoré de la [[médaille militaire]] puis placé dans la réserve.


Vingt-six œuvres d'art obtenues par Alfred Dodds lors de ses campagnes militaires sont offertes par lui au [[Musée d'Ethnographie du Trocadéro|musée du Trocadéro]] en 1893 et 1895, puis détenues par le [[Musée du Quai Branly - Jacques-Chirac|musée du Quai Branly]]. Elles sont restituées au Bénin en 2021.
Vingt-six œuvres d'art obtenues par Alfred Dodds lors de ses campagnes militaires sont offertes par lui au [[Musée d'Ethnographie du Trocadéro|musée du Trocadéro]] en 1893 et 1895, puis détenues par le [[Musée du Quai Branly - Jacques-Chirac|musée du Quai Branly]]. Elles sont restituées au Bénin en 2021.
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Promu [[capitaine (France)|capitaine]] le {{date|25 décembre 1869}}, il se distingue durant la [[Guerre franco-allemande de 1870|guerre de 1870]] à [[Division Bleue (Second Empire)|Bazeilles]] et il est fait [[Ordre national de la Légion d'honneur|chevalier de la Légion d'honneur]]. Il s'évade après la capitulation de [[Bataille de Sedan|Sedan]] et rejoint l'[[Déroulement de la guerre franco-allemande de 1870|armée de la Loire]] puis celle de l'Est. Il est interné en [[Suisse]] à la fin de la guerre, en {{date-|février 1871}}. Puis il fait partie de l'armée de Versailles qui fait le siège de la [[commune de Paris]].
Promu [[capitaine (France)|capitaine]] le {{date|25 décembre 1869}}, il se distingue durant la [[Guerre franco-allemande de 1870|guerre de 1870]] à [[Division Bleue (Second Empire)|Bazeilles]] et il est fait [[Ordre national de la Légion d'honneur|chevalier de la Légion d'honneur]]. Il s'évade après la capitulation de [[Bataille de Sedan|Sedan]] et rejoint l'[[Déroulement de la guerre franco-allemande de 1870|armée de la Loire]] puis celle de l'Est. Il est interné en [[Suisse]] à la fin de la guerre, en {{date-|février 1871}}. Puis il fait partie de l'armée de Versailles qui fait le siège de la [[commune de Paris]].


=== Premières campagnes en Afrique et en Indochine ===
=== Premières campagnes en Afrique ===


Il est en poste au [[Sénégal]] de 1872 à 1873, puis à Brest de 1874 à 1876<ref name="bio nav" />, puis à Cherbourg et à Toulon.
Il est en poste au [[Sénégal]] de 1871 à 1874, puis à Brest de 1874 à 1876<ref name="bio nav" />, puis à [[Cherbourg]] et à [[Toulon]]. [[Chef de bataillon]] le {{date-|13 août 1878}}<ref name="bio nav" />, il participe aux opérations de la [[Casamance]] entre 1877 et 1878 et se distingue à l'assaut de Moricounda. Il retourne au Sénégal entre 1881 et 1883 et commande un bataillon de [[tirailleurs sénégalais]]. Il est nommé [[lieutenant-colonel]] le {{date-|25 mai 1883}} et promu officier de la Légion d'honneur en décembre.


===Commandant du 2{{e}} régiment de tirailleurs tonkinois (1886-1887)===
[[Chef de bataillon]] le {{date-|13 août 1878}}<ref name="bio nav" />, il participe aux opérations de la [[Casamance]] entre 1879 et 1883 et se distingue à l'assaut de Moricounda.
De décembre 1886 à février 1887, commandant du [[2e régiment de tirailleurs tonkinois|2{{e}} régiment de tirailleurs tonkinois]], il participe aux opérations dans le delta du [[Tonkin]] à [[Siège de Ba Đình|Ba-Dinh]]. Il est promu colonel le {{date-|2 septembre 1887}}, à 45 ans, et rentre en France en 1888.

Lieutenant-colonel le {{date-|25 mai 1883}}, il participe aux opérations dans le delta du [[Tonkin]] en 1886, à Ba-Dinh.


===Commandant supérieur des troupes au Sénégal (1888-1891)===
===Commandant supérieur des troupes au Sénégal (1888-1891)===
Colonel le {{date-|2 septembre 1887}}, à 45 ans, il est nommé commandant supérieur des troupes au Sénégal en décembre 1888. Il pacifie le [[Fouta-Djalon]] en [[Guinée]] en 1891.
En décembre 1888, il est nommé commandant supérieur des troupes au Sénégal. Il pacifie le [[Fouta-Djalon]] en [[Guinée]] en 1891.


De retour en France en octobre 1891, il prend le commandement du [[8e régiment d'infanterie de marine]] à [[Toulon]] et est fait commandeur de la Légion d'honneur en décembre.
De retour en France en octobre 1891, il prend le commandement du [[8e régiment d'infanterie de marine]] à [[Toulon]] et est fait commandeur de la Légion d'honneur en décembre.
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=== Conquête du Dahomey (1892-1894)===
=== Conquête du Dahomey (1892-1894)===
{{Article détaillé|Seconde guerre du Dahomey}}
{{Article détaillé|Seconde guerre du Dahomey}}
[[File:Le petit journal illustré - Au Dahomey. Le Général Dodds 1892-12-03.jpg|thumb|Une du [[Le Petit Journal (quotidien)|Petit journal - supplément illustré]] du 3 décembre 1892-Au Dahomey. Le Général Dodds.]]
[[File:Le petit journal illustré - Au Dahomey. Le Général Dodds 1892-12-03.jpg|thumb|Une du [[Le Petit Journal (quotidien)|Petit journal - supplément illustré]] du 3 décembre 1892 - Au Dahomey. Le général Dodds.]]
[[Fichier:Dodds-Abomey.jpg|vignette|gauche|Bivouac de la colonne Dodds sur la place d'[[Abomey]] ({{date-|novembre 1892}}).]]


En avril 1892, il est nommé commandant supérieur au [[royaume de Dahomey]], futur [[Bénin]] et désigné pour diriger la [[Seconde guerre du Dahomey|campagne au Dahomey]]. Un débat a lieu quelques mois plus tard à la Chambre des députés afin de pouvoir confier à Dodds le commandement des troupes de mer en plus de celui des troupes terrestres. La décision est prise et le ministre de la Marine [[Jacques Marie Eugène Godefroy Cavaignac|Godefroy Cavaignac]], qui souhaitait un commandement séparé, démissione en septembre<ref>François Berge, « Le Sous-secrétariat et les Sous-secrétaires d'État aux Colonies : histoire de l'émancipation de l'administration coloniale » in
En avril 1892, il est nommé commandant supérieur des établissements français du Bénin ([[Royaume du Dahomey]])<ref>«Commandant supérieur des établissements français du Bénin : Alfred Amédée Dodds», site des ANOM. [https://recherche-anom.culture.gouv.fr/ark:/61561/ge403f07o Lire en ligne].</ref> et commandant en chef de la [[Seconde guerre du Dahomey|deuxième expedition au Dahomey]]. Un débat a lieu quelques mois plus tard à la Chambre des députés afin de pouvoir confier à Dodds le commandement des troupes de mer en plus de celui des troupes terrestres. La décision est prise et le ministre de la Marine [[Godefroy Cavaignac (homme politique)|Godefroy Cavaignac]] (1853-1905), qui souhaitait un commandement séparé, démissionne en septembre<ref>François Berge, « Le Sous-secrétariat et les Sous-secrétaires d'État aux Colonies : histoire de l'émancipation de l'administration coloniale » in
''Outre-Mers. Revue d'histoire, Année 1960, n168-169, p. 365. [https://www.persee.fr/doc/outre_0300-9513_1960_num_47_168_1324 Lire en ligne].</ref>{{,}}<ref>{{Article|auteur1=Manchuelle, François|titre=Métis et colons : la famille Devès et l'émergence politique des Africains au Sénégal, 1881-1897|périodique=Cahiers d'études africaines|éditeur=Persée - Portail des revues scientifiques en SHS|volume=24|numéro=96|date=1984|pages=477–504|lire en ligne=http://www.persee.fr/doc/cea_0008-0055_1984_num_24_96_2197|consulté le=12-08-2020|doi=10.3406/cea.1984.2197}}.</ref>. Dodds prend la ville royale d'Abomey, capitale du royaume du Dahomey le {{date-|17 novembre 1892}}<ref>[http://histoirecoloniale.net/la-France-prete-au-Benin-des.html Voir sur ''histoirecoloniale.net''.]</ref>, dépose le roi [[Behanzin]] qui prend le maquis, libère ses esclaves et permet la renaissance de royaumes soumis par le Dahomey (Kétou...), met fin aux sacrifices humains, et place le royaume du Dahomey sous [[Colonie du Dahomey|protectorat français]]<ref>[https://www.latribunedelart.com/restitutions-vent-de-l-histoire-ou-air-du-temps ''Restitutions : vent de l’histoire ou air du temps ?''], Yves-Bernard Debie.</ref>. Il est nommé [[général de brigade]] le {{date|9 novembre 1892}}<ref name="bio nav" />, après la prise de la ville sainte de Cana (ou Kana) puis fait grand officier de la Légion d'honneur en décembre.
''Outre-Mers. Revue d'histoire, Année 1960, n168-169, p. 365. [https://www.persee.fr/doc/outre_0300-9513_1960_num_47_168_1324 Lire en ligne].</ref>{{,}}<ref>{{Article|auteur1=Manchuelle, François|titre=Métis et colons : la famille Devès et l'émergence politique des Africains au Sénégal, 1881-1897|périodique=Cahiers d'études africaines|éditeur=Persée - Portail des revues scientifiques en SHS|volume=24|numéro=96|date=1984|pages=477–504|lire en ligne=http://www.persee.fr/doc/cea_0008-0055_1984_num_24_96_2197|consulté le=12-08-2020|doi=10.3406/cea.1984.2197}}.</ref>. [[Fichier:Dodds-Abomey.jpg|vignette|droite|Bivouac de la colonne Dodds sur la place d'[[Abomey]] ({{date-|novembre 1892}}).]]Dodds prend la ville royale d'Abomey, capitale du royaume du Dahomey le {{date-|17 novembre 1892}}<ref>[http://histoirecoloniale.net/la-France-prete-au-Benin-des.html Voir sur ''histoirecoloniale.net''.]</ref>, dépose le roi [[Béhanzin]] qui prend le maquis, libère ses esclaves et permet la renaissance de royaumes soumis par le Dahomey (Kétou...), met fin aux sacrifices humains<ref>[https://www.latribunedelart.com/restitutions-vent-de-l-histoire-ou-air-du-temps ''Restitutions : vent de l’histoire ou air du temps ?''], Yves-Bernard Debie.</ref>. Il est nommé [[général de brigade]] le {{date|9 novembre 1892}}<ref name="bio nav" />, après la prise de la ville sainte de Cana (ou Kana) puis fait grand officier de la Légion d'honneur en décembre.


[[Fichier:Le général Dodds reçoit la Médaille du Dahomey 1893.jpg|vignette|gauche|
[[Fichier:Le général Dodds reçoit la Médaille du Dahomey 1893.jpg|vignette|droite|
Le général Dodds reçoit la Médaille du Dahomey]]
Une du [[Le Petit Journal (quotidien)|Petit journal - supplément illustré]] du 27 mai 1893 - Le général Dodds reçoit la Médaille du Dahomey.]]


L'amiral [[Henri Rieunier]], ministre de la Marine, charge le {{date-|11 mai 1893}} au matin Hanès, commissaire de la marine, de remettre au général Dodds, de retour de Dahomey à bord du paquebot le ''Thibet'', dans le port de Marseille, la première [[Médaille commémorative de l'expédition du Dahomey|médaille commémorative de l'expédition]].
L'amiral [[Henri Rieunier]], ministre de la Marine, charge le {{date-|11 mai 1893}} au matin Hanès, commissaire de la marine, de remettre au général Dodds, de retour de Dahomey à bord du paquebot le ''Thibet'', dans le port de Marseille, la première [[Médaille commémorative de l'expédition du Dahomey|médaille commémorative de l'expédition]].

Une troisième expédition, menée par Dodds, d’octobre 1893 à janvier 1894 a pour but de capturer Behanzin. Le 15 janvier 1894, un nouveau roi de Dahomey, allié à la France, est mis en place et Béhanzin se rend puis le [[Colonie du Dahomey|protectorat français sur le Dahomey]] est proclamé<ref>''La conquête du Dahomey (1890-1894)'', Service historique de la défense. [https://www.servicehistorique.sga.defense.gouv.fr/dossiers-thematiques/la-conquete-du-dahomey-1890-1894 Lire en ligne].</ref>.


===Commandant supérieur des troupes en Indochine (1896, 1900-1902)===
===Commandant supérieur des troupes en Indochine (1896, 1900-1902)===
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== Les donations Dodds restituées au Bénin ==
== Les donations Dodds restituées au Bénin ==
Alfred Dodds fait deux donations d’œuvres au [[Musée d'Ethnographie du Trocadéro|musée du Trocadéro]], à Paris, en deux versements : huit pièces en 1893, dix-huit en 1895<ref name=LM23102021/>. En 1893, il donne {{citation|trois statues mi-homme, mi-animal, quatre portes du palais et un siège royal}} et en 1895 {{citation|trois récades, six autels portatifs, des calebasses gravées, les trônes des rois [[Ghézo]] et [[Glélé]], un repose-pieds, un fuseau, un métier à tisser, une tunique et un pantalon de soldat}}<ref name=LM23102021>{{Article |langue= |auteur1=Philippe Dagen |titre=Vingt-six objets bientôt rendus au Bénin par le Musée du quai Branly |périodique=Le Monde |volume= |numéro= |date=23 octobre 2021 |pages= |issn= |e-issn= |lire en ligne=https://www.lemonde.fr/afrique/article/2021/10/23/vingt-six-objets-bientot-rendus-au-benin-par-le-musee-du-quai-branly_6099608_3212.html |consulté le=24 octobre 2021 |id= }}.</ref>.
Alfred Dodds fait deux donations d’œuvres au [[Musée d'Ethnographie du Trocadéro|musée du Trocadéro]], à Paris, en deux versements : huit pièces en 1893, dix-huit en 1895<ref name=LM23102021/>. En 1893, il donne {{citation|trois statues mi-homme, mi-animal, quatre portes du palais et un siège royal}}, et, en 1895, {{citation|trois [[récade]]s, six autels portatifs, des calebasses gravées, les trônes des rois [[Ghézo]] et [[Glélé]], un [[repose-pied]]s, un fuseau, un métier à tisser, une tunique et un pantalon de soldat}}<ref name=LM23102021>{{Article |langue= |auteur1=Philippe Dagen |titre=Vingt-six objets bientôt rendus au Bénin par le Musée du quai Branly |périodique=Le Monde |volume= |numéro= |date=23 octobre 2021 |lire en ligne=https://www.lemonde.fr/afrique/article/2021/10/23/vingt-six-objets-bientot-rendus-au-benin-par-le-musee-du-quai-branly_6099608_3212.html |consulté le=24 octobre 2021 |id=}}.</ref>.


Le transfert de propriété de ces œuvres, considérées comme {{citation|butin de guerre}}, est rendu possible par une loi adoptée par le parlement le {{date-|17 décembre 2020}} et promulguée le {{date-|24 décembre 2020}}<ref name=LM23102021/>. Elles seront restitués au Bénin en {{date-|novembre 2021}}. En {{date-|octobre 2021}}, le [[Musée du Quai Branly - Jacques-Chirac|musée du Quai Branly]] organise une exposition de ces 26 œuvres des trésors royaux d’Abomey avant leur restitution<ref>{{Article |langue= |auteur1= Philippe Dagen|auteur2=Guillaume Fraissard |auteur3=Emmanuel Kasarhérou|titre=« Nous avons décidé avec le Bénin de ne pas faire les restitutions des objets royaux en catimini » |périodique=Le Monde|volume= |numéro= |date=23 octobre 2021 |pages= |issn= |e-issn= |lire en ligne=https://www.lemonde.fr/afrique/article/2021/10/23/nous-avons-decide-avec-le-benin-de-ne-pas-faire-les-restitutions-des-objets-royaux-en-catimini_6099622_3212.html |consulté le=23 octobre 2021 |libellé=entretien}}.</ref>.
Le transfert de propriété de ces œuvres, considérées comme {{citation|butin de guerre}}, est rendu possible par une loi adoptée par le parlement le {{date-|17 décembre 2020}} et promulguée le {{date-|24 décembre 2020}}<ref name=LM23102021/>.
En {{date-|octobre 2021}}, le [[Musée du Quai Branly - Jacques-Chirac|musée du Quai Branly]] organise une exposition de ces 26 œuvres des [[trésors royaux d’Abomey]] avant leur restitution<ref>{{Article |langue= |auteur1= Philippe Dagen|auteur2=Guillaume Fraissard |auteur3=Emmanuel Kasarhérou|titre="Nous avons décidé avec le Bénin de ne pas faire les restitutions des objets royaux en catimini" |périodique=Le Monde |date=23 octobre 2021 |lire en ligne=https://www.lemonde.fr/afrique/article/2021/10/23/nous-avons-decide-avec-le-benin-de-ne-pas-faire-les-restitutions-des-objets-royaux-en-catimini_6099622_3212.html |consulté le=23 octobre 2021 |libellé=entretien}}.</ref>. Elles sont restitués au Bénin en {{date-|novembre 2021}}.


== Hommages ==
== Hommages ==
En 1935, l'[[avenue du Général-Dodds]] dans le [[12e arrondissement de Paris|{{12e}} arrondissement]] de Paris, près du [[Exposition_coloniale_internationale#Le_Musée_des_colonies|musée des colonies]], reçoit son nom<ref>[http://www.parisrues.com/rues12/paris-12-avenue-du-general-dodds.html Voir sur ''parisrues.com''.]</ref>.
En 1935, l'[[avenue du Général-Dodds]] dans le [[12e arrondissement de Paris|{{12e}} arrondissement]] de Paris, près du [[Exposition_coloniale_internationale#Le_Musée_des_colonies|musée des colonies]], reçoit son nom<ref>[http://www.parisrues.com/rues12/paris-12-avenue-du-general-dodds.html Voir sur ''parisrues.com''.]</ref>.


==Décorations==
== Décorations ==
* {{Déco|MM|11 janvier 1907}}<ref name=wartel/>{{,}}<ref>Nota : la médaille militaire se porte en avant de la LH pour les officiers généraux.<br>Attention : selon la Grande Chancellerie, aucun texte officiel n'existe et il s'agit d'une simple habitude.</ref>
*{{Déco|MM|11 janvier 1907}}<ref name=wartel/>
* {{Déco|GCLH|11 juillet 1902}}<ref name=wartel/>
(Nota : la médaille militaire se porte en avant la LH pour les officiers généraux, attention selon La Grande Chancellerie aucun texte officiel n'existe et il s'agit d'une simple habitude)
* {{Déco|GCLH|11 juillet 1902}}<ref name=wartel/> ;
** Grand officier le {{date-|14 décembre 1892}}<ref name=wartel/>
** Grand officier le {{date-|14 décembre 1892}}<ref name=wartel/> ;
** Commandeur le {{date-|30 décembre 1891}}<ref name=wartel/>
** Commandeur le {{date-|30 décembre 1891}}<ref name=wartel/> ;
** Officier le {{date-|29 décembre 1883}}<ref name=wartel/>
** Officier le {{date-|29 décembre 1883}}<ref name=wartel/> ;
** Chevalier le {{date-|24 décembre 1870}}<ref name=wartel/>
** Chevalier le {{date-|24 décembre 1870}}<ref name=wartel/>;


== Notes ==
== Notes et références ==
{{Références}}
{{Références}}


== Bibliographie ==
== Voir aussi ==
{{Autres projets|commons=Category:Alfred_Dodds}}
* [[Robert Cornevin]], « Dodds, Amédée » in ''Hommes et Destins : dictionnaire biographique d’outre-mer'', t.1, Académie des sciences d'outre-mer, 1975, pp. 194-195.
=== Bibliographie ===
* [[Robert Cornevin]], « Dodds, Amédée » in ''Hommes et Destins : dictionnaire biographique d’outre-mer'', tome 1, [[Académie des sciences d'outre-mer]], 1975, pp. 194-195.
* {{Ouvrage|langue=fr|auteur1=Michel Wattel|auteur2=Béatrice Wattel|préface=[[André Damien]]|titre=''« Dodds, Alfred Amédée » in '' Les Grand’Croix de la Légion d’honneur : De 1805 à nos jours, titulaires français et étrangers|lieu=Paris|éditeur=Archives et Culture|année=2009|pages totales=701|isbn=978-2-35077-135-9}}.
* {{Ouvrage|langue=fr|auteur1=Michel Wattel|auteur2=Béatrice Wattel|préface=[[André Damien]]|titre=''« Dodds, Alfred Amédée » in '' Les Grand’Croix de la Légion d’honneur : De 1805 à nos jours, titulaires français et étrangers|lieu=Paris|éditeur=Archives et Culture|année=2009|pages totales=701|isbn=978-2-35077-135-9}}.
* François Desplantes, ''Le général Dodds et l'expédition du Dahomey'', Mégard, 1894. [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k56227372/f6.item.r=1842 Lire en ligne].
* François Desplantes, ''Le Général Dodds et l'expédition du Dahomey'', Mégard, 1894 ; [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k56227372/f6.item.r=1842 lire en ligne].
* Léon Silbermann, [[s:Souvenirs de campagne par le Soldat Silbermann|''Souvenirs de campagne par le Soldat Silbermann'']], Plon, Paris, 1910, {{3e}} édition, en particulier [[s:Page:Leon Silbermann - Souvenirs de campagne, 1910.djvu/65|{{p.|45}}]] & [[s:Page:Leon Silbermann - Souvenirs de campagne, 1910.djvu/89|{{p.|69}}]].
* Léon Silbermann, [[s:Souvenirs de campagne par le Soldat Silbermann|''Souvenirs de campagne par le Soldat Silbermann'']], Plon, Paris, 1910, {{3e}} édition, en particulier [[s:Page:Leon Silbermann - Souvenirs de campagne, 1910.djvu/65|{{p.|45}}]] & [[s:Page:Leon Silbermann - Souvenirs de campagne, 1910.djvu/89|{{p.|69}}]].
* Pierre Gentil, ''Les Troupes du Sénégal, 1816-1890'', tome 2 ''Les Troupes du Sénégal : du colonel Pinet-Laprade au colonel Dodds (1865-1890)'', Paris, université de Paris, 1978, 545 p. (thèse d'État).
* Pierre Gentil, « Les troupes du Sénégal,1816-1890 », tome 2 « Les troupes du Sénégal : du colonel Pinet-Laprade au colonel Dodds (1865-1890) », Paris, université de Paris, 1978, 545 p. (thèse d'État).
* François Manchuelle, « Métis et colons : la famille Devès et l'émergence politique des Africains au Sénégal, 1881-1897 », ''Cahiers d'études africaines'', 1984, 24, {{numéro|96}}, {{p.|477-504}}.
* François Manchuelle, « Métis et colons : la famille Devès et l'émergence politique des Africains au Sénégal, 1881-1897 », ''[[Cahiers d'études africaines]]'', 1984, 24, {{numéro|96}}, {{p.|477-504}}.


== Voir aussi ==
=== Articles connexes ===
=== Articles connexes ===
* [[Seconde guerre du Dahomey]]
* [[Seconde guerre du Dahomey]]
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* [[Béhanzin]]
* [[Béhanzin]]
* [[Wharf de Cotonou]]
* [[Wharf de Cotonou]]

=== Source externe ===
* {{Léonore|LH/782/44}}


=== Liens externes ===
=== Liens externes ===
{{Autres projets|commons=Category:Alfred_Dodds}}
* [https://pm20.zbw.eu/folder/pe/0040xx/004093/about Coupures de journaux sur Alfred-Amédée Dodds dans les archives de presse du XXe siècle du ZBW]
{{liens}}
{{liens}}

==== Sources externes ====
* {{Léonore|LH/782/44}}
* [https://pm20.zbw.eu/folder/pe/0040xx/004093/about Coupures de journaux sur Alfred-Amédée Dodds] dans les archives de presse du {{s-|XX}} du ZBW


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Alfred Dodds
Alfred Dodds vers 1902.
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Alfred Amédée Dodds, né à Saint-Louis du Sénégal le et mort à Paris le , est un général français, grand-croix de la Légion d'honneur et médaillé militaire.

Métis par ses deux parents, après s'être distingué comme capitaine durant la Guerre de 1870, il est commandant supérieur des troupes françaises au Sénégal à partir de 1888, puis, commandant en chef de la seconde expédition du Dahomey (actuel Bénin), il mène la conquête du territoire entre 1892 et 1894, en déposant le roi Béhanzin. Promu général de division en 1899, il est commandant supérieur des troupes en Indochine en 1900-1902. Élevé à la dignité de grand-croix de la Légion d'honneur en et nommé commandant du corps d'armée des troupes coloniales le même mois, il est membre du conseil supérieur de la guerre de 1904 jusqu'en 1907, date à laquelle il est décoré de la médaille militaire puis placé dans la réserve.

Vingt-six œuvres d'art obtenues par Alfred Dodds lors de ses campagnes militaires sont offertes par lui au musée du Trocadéro en 1893 et 1895, puis détenues par le musée du Quai Branly. Elles sont restituées au Bénin en 2021.

Alfred Dodds est le fils de Antoine Henri (ou Henry) Dodds (1818-1882), négociant, métis, quarteron, dernier directeur de la Poste à Saint-Louis (avant sa fusion avec le télégraphe), et de Charlotte Billaud de la Chapelle (1823-1890), métisse ou signare, ou mulâtresse, de père français né à la Grenade et de mère issue d'une vieille famille franco-sénégalaise.

Il naît en 1842, aîné d'une famille qui comptera dix enfants.

Son grand-père, John Dodds (1790-1874), officier britannique, aide-de-camp du dernier gouverneur anglais à Saint-Louis, avait épousé une Sénégalaise, Sophie Feuilletaine (1797-1866), fille d'un officier puis négociant d'origine lorraine et d'une femme peule[2].

Il est versé dans l'infanterie de marine à sa sortie de Saint-Cyr en 1862. Lieutenant le , il est affecté à La Réunion[3] ; il se distingue lors de la répression d'une insurrection débutée en décembre 1868. Blessé à la tête, il empêche sa section de tirer sur la foule. Il est proposé au grade de capitaine.

Guerre de 1870

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Promu capitaine le , il se distingue durant la guerre de 1870 à Bazeilles et il est fait chevalier de la Légion d'honneur. Il s'évade après la capitulation de Sedan et rejoint l'armée de la Loire puis celle de l'Est. Il est interné en Suisse à la fin de la guerre, en . Puis il fait partie de l'armée de Versailles qui fait le siège de la commune de Paris.

Premières campagnes en Afrique

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Il est en poste au Sénégal de 1871 à 1874, puis à Brest de 1874 à 1876[3], puis à Cherbourg et à Toulon. Chef de bataillon le [3], il participe aux opérations de la Casamance entre 1877 et 1878 et se distingue à l'assaut de Moricounda. Il retourne au Sénégal entre 1881 et 1883 et commande un bataillon de tirailleurs sénégalais. Il est nommé lieutenant-colonel le et promu officier de la Légion d'honneur en décembre.

Commandant du 2e régiment de tirailleurs tonkinois (1886-1887)

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De décembre 1886 à février 1887, commandant du 2e régiment de tirailleurs tonkinois, il participe aux opérations dans le delta du Tonkin à Ba-Dinh. Il est promu colonel le , à 45 ans, et rentre en France en 1888.

Commandant supérieur des troupes au Sénégal (1888-1891)

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En décembre 1888, il est nommé commandant supérieur des troupes au Sénégal. Il pacifie le Fouta-Djalon en Guinée en 1891.

De retour en France en octobre 1891, il prend le commandement du 8e régiment d'infanterie de marine à Toulon et est fait commandeur de la Légion d'honneur en décembre.

Conquête du Dahomey (1892-1894)

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Une du Petit journal - supplément illustré du 3 décembre 1892 - Au Dahomey. Le général Dodds.

En avril 1892, il est nommé commandant supérieur des établissements français du Bénin (Royaume du Dahomey)[4] et commandant en chef de la deuxième expedition au Dahomey. Un débat a lieu quelques mois plus tard à la Chambre des députés afin de pouvoir confier à Dodds le commandement des troupes de mer en plus de celui des troupes terrestres. La décision est prise et le ministre de la Marine Godefroy Cavaignac (1853-1905), qui souhaitait un commandement séparé, démissionne en septembre[5],[6].

Bivouac de la colonne Dodds sur la place d'Abomey ().

Dodds prend la ville royale d'Abomey, capitale du royaume du Dahomey le [7], dépose le roi Béhanzin qui prend le maquis, libère ses esclaves et permet la renaissance de royaumes soumis par le Dahomey (Kétou...), met fin aux sacrifices humains[8]. Il est nommé général de brigade le [3], après la prise de la ville sainte de Cana (ou Kana) puis fait grand officier de la Légion d'honneur en décembre.

Une du Petit journal - supplément illustré du 27 mai 1893 - Le général Dodds reçoit la Médaille du Dahomey.

L'amiral Henri Rieunier, ministre de la Marine, charge le au matin Hanès, commissaire de la marine, de remettre au général Dodds, de retour de Dahomey à bord du paquebot le Thibet, dans le port de Marseille, la première médaille commémorative de l'expédition.

Une troisième expédition, menée par Dodds, d’octobre 1893 à janvier 1894 a pour but de capturer Behanzin. Le 15 janvier 1894, un nouveau roi de Dahomey, allié à la France, est mis en place et Béhanzin se rend puis le protectorat français sur le Dahomey est proclamé[9].

Commandant supérieur des troupes en Indochine (1896, 1900-1902)

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Adjoint à l'inspecteur général des troupes de marine en septembre 1894, il reçoit en avril 1896 le commandement supérieur des troupes en Indochine. Il est rappelé peu après et remplacé par le général de division Bichot en septembre. Cette affaire suscite des interrogations dans la presse de l'époque qui soupçonne « une question de race » d'être à l'origine de ce ce rappel[10]. Il rentre en France et est mis en disponiblité en novembre.

Promu général de division le , il retrouve en septembre 1900 son poste de commandant supérieur des troupes en Indochine, en remplacement du général Borgnis-Desbordes, poste qu'il conserve jusqu'en septembre 1902.

Commandant du Corps d'armée des troupes coloniales (1902-1904)

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Il est élevé à la dignité de grand-croix de la Légion d'honneur le et nommé commandant du corps d'armée des troupes coloniales le même mois.

Membre du Conseil supérieur de la guerre (1904-1907)

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En 1904, il devient membre du conseil supérieur de la guerre jusqu'en 1907.

Il est décoré de la médaille militaire le , distinction suprême pour un officier général, et passe dans la réserve en février[11].

Il meurt à Paris le , au domicile de ses neveux, âgé de 80 ans.

Les donations Dodds restituées au Bénin

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Alfred Dodds fait deux donations d’œuvres au musée du Trocadéro, à Paris, en deux versements : huit pièces en 1893, dix-huit en 1895[12]. En 1893, il donne « trois statues mi-homme, mi-animal, quatre portes du palais et un siège royal », et, en 1895, « trois récades, six autels portatifs, des calebasses gravées, les trônes des rois Ghézo et Glélé, un repose-pieds, un fuseau, un métier à tisser, une tunique et un pantalon de soldat »[12].

Le transfert de propriété de ces œuvres, considérées comme « butin de guerre », est rendu possible par une loi adoptée par le parlement le et promulguée le [12].

En , le musée du Quai Branly organise une exposition de ces 26 œuvres des trésors royaux d’Abomey avant leur restitution[13]. Elles sont restitués au Bénin en .

En 1935, l'avenue du Général-Dodds dans le 12e arrondissement de Paris, près du musée des colonies, reçoit son nom[14].

Décorations

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Notes et références

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  1. « https://francearchives.fr/fr/file/ad46ac22be9df6a4d1dae40326de46d8a5cbd19d/FRSHD_PUB_00000355.pdf »
  2. Luc Garcia, Le Royaume du Dahomé face à la pénétration coloniale (1875-1894), éd Kathala, 1988 - Sylvain Sankalé, « A la mode du pays... - Chroniques saint-louisiennes d’Antoine François Feuiltaine - Saint-Louis du Sénégal 1788-1835 », thèse pour le doctorat en histoire du droit et des faits économiques et sociaux - faculté de droit de Montpellier - 1998 - 750 pp.
  3. a b c et d Voir sur ecole.nav.traditions.free.fr.
  4. «Commandant supérieur des établissements français du Bénin : Alfred Amédée Dodds», site des ANOM. Lire en ligne.
  5. François Berge, « Le Sous-secrétariat et les Sous-secrétaires d'État aux Colonies : histoire de l'émancipation de l'administration coloniale » in Outre-Mers. Revue d'histoire, Année 1960, n168-169, p. 365. Lire en ligne.
  6. Manchuelle, François, « Métis et colons : la famille Devès et l'émergence politique des Africains au Sénégal, 1881-1897 », Cahiers d'études africaines, Persée - Portail des revues scientifiques en SHS, vol. 24, no 96,‎ , p. 477–504 (DOI 10.3406/cea.1984.2197, lire en ligne, consulté le ).
  7. Voir sur histoirecoloniale.net.
  8. Restitutions : vent de l’histoire ou air du temps ?, Yves-Bernard Debie.
  9. La conquête du Dahomey (1890-1894), Service historique de la défense. Lire en ligne.
  10. « Le rappel du général Dodds » dans L'Extrême-Orient, 6 septembre 1896. Lire en ligne.
  11. a b c d e f et g Michel Wattel et Béatrice Wattel (préf. André Damien), Les Grand’Croix de la Légion d’honneur : De 1805 à nos jours, titulaires français et étrangers, Paris, Archives et Culture, 2009, p. 148.
  12. a b et c Philippe Dagen, « Vingt-six objets bientôt rendus au Bénin par le Musée du quai Branly », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  13. [entretien] Philippe Dagen, Guillaume Fraissard et Emmanuel Kasarhérou, « "Nous avons décidé avec le Bénin de ne pas faire les restitutions des objets royaux en catimini" », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  14. Voir sur parisrues.com.
  15. Nota : la médaille militaire se porte en avant de la LH pour les officiers généraux.
    Attention : selon la Grande Chancellerie, aucun texte officiel n'existe et il s'agit d'une simple habitude.

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Bibliographie

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  • Robert Cornevin, « Dodds, Amédée » in Hommes et Destins : dictionnaire biographique d’outre-mer, tome 1, Académie des sciences d'outre-mer, 1975, pp. 194-195.
  • Michel Wattel et Béatrice Wattel (préf. André Damien), « Dodds, Alfred Amédée » in Les Grand’Croix de la Légion d’honneur : De 1805 à nos jours, titulaires français et étrangers, Paris, Archives et Culture, , 701 p. (ISBN 978-2-35077-135-9).
  • François Desplantes, Le Général Dodds et l'expédition du Dahomey, Mégard, 1894 ; lire en ligne.
  • Léon Silbermann, Souvenirs de campagne par le Soldat Silbermann, Plon, Paris, 1910, 3e édition, en particulier p. 45 & p. 69.
  • Pierre Gentil, « Les troupes du Sénégal,1816-1890 », tome 2 « Les troupes du Sénégal : du colonel Pinet-Laprade au colonel Dodds (1865-1890) », Paris, université de Paris, 1978, 545 p. (thèse d'État).
  • François Manchuelle, « Métis et colons : la famille Devès et l'émergence politique des Africains au Sénégal, 1881-1897 », Cahiers d'études africaines, 1984, 24, no 96, p. 477-504.

Articles connexes

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Liens externes

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Sources externes

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