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« Colline d'Élancourt » : différence entre les versions

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La '''colline d'Élancourt''', ou '''colline de la Revanche''', est située à [[Élancourt]] dans le département français des [[Yvelines]]. S'élevant à 231 mètres d'altitude, elle est le point culminant de toute la région [[Île-de-France]].
La '''colline d'Élancourt''', ou '''colline de la Revanche''', est une [[colline]] située à [[Élancourt]] dans le département français des [[Yvelines]]. S'élevant à {{unité|231 mètres}} d'altitude, elle est le point culminant de toute la région [[Île-de-France]].


La [[tour Eiffel]], la [[tour Montparnasse]], [[la Défense]], l'[[étang de Saint-Quentin]] et la [[forêt de Meudon]] sont visibles depuis le sommet de la colline. Elle est entièrement artificielle, constituée de déchets et de remblais. C'est maintenant un parc consacré à la balade, aux loisirs et aux sports extrêmes ses pentes étant utilisées pour la pratique de nombreux sports. Le site a été retenu pour accueillir les [[VTT aux Jeux olympiques|épreuves de VTT]] lors des [[Jeux olympiques d'été de 2024]] à [[Paris]].
La [[tour Eiffel]], la [[tour Montparnasse]], [[la Défense]], l'[[étang de Saint-Quentin]] et la [[forêt de Meudon]] sont visibles depuis le sommet de la colline. Elle est entièrement artificielle, constituée de déchets et de remblais. C'est maintenant un parc consacré à la promenade, aux loisirs et aux sports extrêmes, ses pentes étant utilisées pour la pratique de nombreux sports. Le site a été retenu pour accueillir les [[VTT aux Jeux olympiques|épreuves de VTT]] lors des [[Jeux olympiques d'été de 2024]] à [[Paris]].


== Toponymie ==
== Toponymie ==
Le nom du lieu-dit ''La Revanche'' apparaît dans le dénombrement de 1881<ref>Club de généalogie de Maurepas Élancourt, ''Racines'', {{n°|55}}, mai 2010, page 4</ref>.
Le nom du lieu-dit ''La Revanche'' (nom retenu par l'[[Institut national de l'information géographique et forestière|IGN]]) apparaît dans le dénombrement de 1881<ref>Club de généalogie de Maurepas Élancourt, ''Racines'', {{n°|55}}, mai 2010, page 4.</ref>.


C'est une délibération du conseil municipal d'[[Élancourt]] en 2004 qui lui donna le nom de ''colline d'Élancourt''.
C'est une délibération du conseil municipal d'[[Élancourt]] en 2004 qui lui donna le nom de ''colline d'Élancourt''.


== Géographie ==
== Géographie ==
La colline d'Élancourt s'élève à 231 mètres d'altitude<ref name="IGN"/>{{,}}<ref>Les estimations varient : on parle de 220 mètres à 260 mètres.</ref> et constitue le point culminant non seulement du département des [[Yvelines]] ([[France]]) mais aussi de toute la région [[Île-de-France]].
La colline d'Élancourt s'élève à {{unité|231 mètres}} d'altitude<ref name="IGN"/>{{,}}<ref>Les estimations varient : on parle de {{unité|220 mètres}} à {{unité|260 mètres}}.</ref> et constitue le point culminant non seulement du département des [[Yvelines]] ([[France]]) mais aussi de toute la région [[Île-de-France]].


Elle est située pour sa totalité sur le territoire de la commune d'[[Élancourt]], à proximité du quartier de [[la Clef de Saint-Pierre]], au sud de la [[route départementale 912 (Yvelines)|route départementale 912]] ; actuellement, l'accès principal s'en fait à l'est, par l'avenue [[Jean-Pierre Timbaud]], sur la commune de [[Trappes]]. De cette entrée, une route goudronnée mène directement et facilement à son sommet. D'autres entrées se situent rue Alain Colas et chemin de la Julienne à [[Élancourt]].
Elle est située pour sa totalité sur le territoire de la commune d'[[Élancourt]], à proximité du quartier de [[la Clef de Saint-Pierre]], au sud de la [[route départementale 912 (Yvelines)|route départementale 912]] ; actuellement, l'accès principal s'en fait à l'est, par l'avenue [[Jean-Pierre Timbaud]], sur la commune de [[Trappes]]. De cette entrée, une route goudronnée mène directement et facilement à son sommet. D'autres entrées se situent rue Alain Colas et chemin de la Julienne à Élancourt.


== Histoire ==
== Histoire ==
=== La carrière ===
=== La carrière ===
En 1881, il s'y trouve une maison isolée<ref>Sur la route RD 912, à la hauteur de la carrière, il y eut un relais de diligence comprenant deux bâtiments. Ils furent démolis lors de la fermeture définitive de la carrière.</ref>, un entrepreneur de travaux publics et sa famille, un contremaître et un carrier. Ils exploitent une carrière de [[Meulière (géologie)|pierres meulières]]. En 1906, la maison abrite deux carriers, un cimentier, un charretier et sa femme. En 1911, l'entreprise Berneron, de [[Marly-le-Roi|Marly]], emploie six carriers sur le site. À partir de 1920, Joseph Marzi<ref>Né en 1885 à Turin, puis adopté par la famille Usseglio-Polatera, Giuseppe (Joseph) fut élevé jusqu'à l'âge de 11 ans à [[Giaveno]]. En 1896 il part avec des hommes qui vont chercher du travail en France.</ref> devient un des exploitants des carrières de meulière, la plus importante, de la Revanche<ref name="Racines5">Club de généalogie de Maurepas Élancourt, ''Racines'', {{n°|55}}, mai 2010, page 5.</ref>. Il fait venir entre 1920 et 1930 des hommes de la région [[italie]]nne de [[Giaveno]]. Il paie le voyage et loge les ouvriers. La villa-château, qu'il fait construire en meulière, devient le siège de son entreprise, à [[Trappes]]. Le château est démoli en 1958<ref name="Racines5"/>. En 1921, l'entreprise Dupont occupe trois carriers italiens. En 1926, deux entreprises, Champy-Boyer et Petitpied, y travaillent avec six carriers. En 1931, l'exploitation se développe; elle comprend trois maisons, quatre ménages et vingt-cinq personnes en tout, dont cinq carriers de la société Champy et quatre des entreprises Boyer et Petitpied. En 1936, quatorze carriers italiens et leurs familles, résidant à [[Trappes]], originaires du hameau de La Maddalena Di [[Giaveno]], une commune [[italie]]nne du [[Piémont]], et ses petites communes avoisinantes, y travaillent<ref name="MuséeVille">Documentation du Musée de la Ville{{refinc}}.</ref>. Joseph Marzi meurt en 1953. En 1959, l'entreprise Marzi ferme ses portes : le béton et les parpaings ont vaincu la meulière<ref name="Racines5"/>. On peut voir les tombes de certains de ces carriers dans le cimetière d’Élancourt (village ou la Vallée Favière)<ref name="Racines5"/>{{,}}<ref name="MuséeVille"/>. Les descendants des premiers immigrés fondent l'amicale des originaires de la région de [[Giaveno]] en 1987 et renouent chaque année avec leurs racines au pays<ref name="Racines5"/>.
En 1881, il s'y trouve une maison isolée<ref>Sur la route RD 912, à la hauteur de la carrière, il y eut un relais de diligence comprenant deux bâtiments. Ils furent démolis lors de la fermeture définitive de la carrière.</ref>, un entrepreneur de travaux publics et sa famille, un contremaître et un carrier. Ils exploitent une carrière de [[Meulière (géologie)|pierres meulières]]. En 1906, la maison abrite deux carriers, un cimentier, un charretier et sa femme. En 1911, l'entreprise Berneron, de [[Marly-le-Roi|Marly]], emploie six carriers sur le site. À partir de 1920, Joseph Marzi<ref>Né en 1885 à Turin, puis adopté par la famille Usseglio-Polatera, Giuseppe (Joseph) fut élevé jusqu'à l'âge de 11 ans à [[Giaveno]]. En 1896 il part avec des hommes qui vont chercher du travail en France.</ref> devient un des exploitants des carrières de meulière, la plus importante, de la Revanche<ref name="Racines5">Club de généalogie de Maurepas Élancourt, ''Racines'', {{n°|55}}, mai 2010, page 5.</ref>. Il fait venir entre 1920 et 1930 des hommes de la région [[italie]]nne de [[Giaveno]]. Il paie le voyage et loge les ouvriers. La villa-château, qu'il fait construire en meulière, devient le siège de son entreprise, à [[Trappes]]. Le château est démoli en 1958<ref name="Racines5"/>. En 1921, l'entreprise Dupont occupe trois carriers italiens. En 1926, deux entreprises, Champy-Boyer et Petitpied, y travaillent avec six carriers. En 1931, l'exploitation se développe; elle comprend trois maisons, quatre ménages et vingt-cinq personnes en tout, dont cinq carriers de la société Champy et quatre des entreprises Boyer et Petitpied. En 1936, quatorze carriers italiens et leurs familles, résidant à Trappes, originaires du hameau de La Maddalena Di [[Giaveno]], une commune [[italie]]nne du [[Piémont]], et ses petites communes avoisinantes, y travaillent<ref name="MuséeVille">Documentation du Musée de la Ville{{refinc}}.</ref>. Joseph Marzi meurt en 1953. En 1959, l'entreprise Marzi ferme ses portes : le béton et les parpaings ont vaincu la meulière<ref name="Racines5"/>. On peut voir les tombes de certains de ces carriers dans le cimetière d’Élancourt (village ou la Vallée Favière)<ref name="Racines5"/>{{,}}<ref name="MuséeVille"/>. Les descendants des premiers immigrés fondent l'amicale des originaires de la région de [[Giaveno]] en 1987 et renouent chaque année avec leurs racines au pays<ref name="Racines5"/>.


==== Le travail des carriers ====
==== Le travail des carriers ====
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=== La décharge ===
=== La décharge ===
Après la [[Seconde Guerre mondiale]], l'exploitation de la carrière cesse peu à peu, elle devient une décharge d'ordures ménagères pour [[Versailles]], [[Saint-Cyr-l'École|Saint-Cyr]], [[Trappes]] et [[Bois-d'Arcy (Yvelines)|Bois-d'Arcy]]. En 1972, cette décharge s'étend sur 59 hectares. Elle est fermée en 1974 avec l'ouverture de l'usine de traitement et d'incinération des déchets de [[Thiverval-Grignon]]<ref>{{Ouvrage|titre=La vie communale de Plaisir: De 1900 à 1980|passage=94, 95, 96|isbn=9782402267960|lire en ligne=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k33473560}}</ref>{{,}}<ref name="MuséeVille"/>.
Après la [[Seconde Guerre mondiale]], l'exploitation de la carrière cesse peu à peu, elle devient une décharge d'ordures ménagères pour [[Versailles]], [[Saint-Cyr-l'École|Saint-Cyr]], [[Trappes]] et [[Bois-d'Arcy (Yvelines)|Bois-d'Arcy]]. En 1972, cette décharge s'étend sur {{unité|59 hectares}}. Elle est fermée en 1974 avec l'ouverture de l'usine de traitement et d'incinération des déchets de [[Thiverval-Grignon]]<ref>{{Ouvrage|titre=La vie communale de Plaisir : de 1900 à 1980|passage=94, 95, 96|isbn=9782402267960|lire en ligne=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k33473560}}.</ref>{{,}}<ref name="MuséeVille"/>.


=== La colline artificielle ===
=== La colline artificielle ===
[[Fichier:Revanche 240731859 3135997993343227 1111357549638551526 n.jpg|vignette|Vue de Trappes depuis la colline de la Revanche.]]
Cette colline artificielle a été alimentée par-dessus la décharge par les déblais des excavations et les déchets, la terre, les gravats des travaux d'aménagement de la [[Politique des villes nouvelles françaises|ville nouvelle]] de [[Saint-Quentin-en-Yvelines]] et également des activités de casse automobile qui ont eu lieu de 1967<ref>{{Lien web |titre=Fiche Détaillée Basias - IDF7800601 |url=https://fiches-risques.brgm.fr/georisques/basias-detaillee/IDF7800601 |site=fiches-risques.brgm.fr |consulté le=2021-08-05}}</ref> à 1994<ref name=":0">{{Lien web |langue=fr-FR |titre=Son histoire – Les Amis de La Revanche |url=https://amisdelarevanche.fr/index.php/son-histoire/ |consulté le=2021-08-05}}</ref>.


Cette colline artificielle a été alimentée par-dessus la décharge par les déblais des excavations et les déchets, la terre, les gravats des travaux d'aménagement de la [[Politique des villes nouvelles françaises|ville nouvelle]] de [[Saint-Quentin-en-Yvelines]] et également des activités de casse automobile qui ont eu lieu de 1967<ref>{{Lien web |titre=Fiche détaillée Basias - IDF7800601 |url=https://fiches-risques.brgm.fr/georisques/basias-detaillee/IDF7800601 |site=fiches-risques.brgm.fr |consulté le=2021-08-05}}.</ref> à 1994<ref name=":0">{{Lien web |langue=fr-FR |titre=Son histoire – Les Amis de La Revanche |url=https://amisdelarevanche.fr/index.php/son-histoire/ |consulté le=2021-08-05}}.</ref>.
La colline de la Revanche atteint son point culminant en 1992 et devient, après aménagement et verdissement, un point de repère et le support d'activités sportives<ref>Yves Draussin, ''Saint-Quentin-en-Yvelines: Le centre-ville 1973-2003, Une épopée urbaine'', p.42</ref>.

La colline de la Revanche atteint son point culminant en 1992 et devient, après aménagement et verdissement, un point de repère et le support d'activités sportives<ref>Yves Draussin, ''Saint-Quentin-en-Yvelines : le centre-ville 1973-2003, une épopée urbaine'', {{p.|42}}.</ref>.


== Activités ==
== Activités ==
=== Activités pratiquées ===
=== Activités pratiquées ===
Fréquentée par des aficionados de [[parapente]] et de [[planeur radiocommandé]] (principalement du [[vol de pente]]) jusqu'à leur interdiction officielle. La colline est devenue un spot pour le VTT, la randonnée et le jogging.
Fréquentée par des aficionados de [[parapente]] et de [[planeur radiocommandé]] (principalement du [[vol de pente]]) jusqu'à leur interdiction officielle. La colline est devenue un lieu pour le VTT, la randonnée et le jogging.


D'abord site d'accueil de « La course de La Revanche », épreuve de course de côtes du Challenge athlétique des Yvelines, longue de {{unité|10|km}}<ref>{{Lien web |titre=Course de la colline d'ELANCOURT |url=http://www.coursedelacollinedelancourt.fr/ |site=www.coursedelacollinedelancourt.fr |consulté le=2021-08-05}}</ref>. Elle aussi le lieu d'accueil d'une épreuve du Challenge de VTT des Yvelines organisé par le VCSQY, la ''Revancharde'', qui réunit plus de 200 participants depuis plus de 20 ans<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |prénom=Christian Perrier |nom=dit |titre=VTT : la Revancharde fête ses 20 ans |url=https://www.tv78.com/vtt-la-revancharde-fete-ses-20-ans/ |site=TV78 - la chaîne des Yvelines |date=2018-06-18 |consulté le=2021-08-05}}</ref>.
D'abord site d'accueil de « La course de La Revanche » (épreuve de course de côtes du Challenge athlétique des Yvelines longue de {{unité|10|km}}<ref>{{Lien web |titre=Course de la colline d'ELANCOURT |url=http://www.coursedelacollinedelancourt.fr/ |site=coursedelacollinedelancourt.fr |consulté le=2021-08-05}}.</ref>), elle est aussi le lieu d'accueil d'une épreuve du Challenge de VTT des Yvelines organisé par le VCSQY, la ''Revancharde'', qui réunit plus de 200 participants depuis plus de 20 ans<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |prénom=Christian Perrier |nom=dit |titre=VTT : la Revancharde fête ses 20 ans |url=https://www.tv78.com/vtt-la-revancharde-fete-ses-20-ans/ |site=TV78 - la chaîne des Yvelines |date=2018-06-18 |consulté le=2021-08-05}}.</ref>.


La colline sert aussi de terrain de manœuvre aux équipes de simulation militaires et tactiques du groupe [[GDI Simulation]] d'[[EADS]]. Les simulations portent sur les dernières armes (fusils-mitrailleurs, lance-missiles, etc.) mises au point par ces équipes. Ces simulations ne sont que factices et sont faites à base de vraies armes de guerre mais avec des balles à blanc et équipées de laser pour coller au plus près de la réalité<ref>[http://www.leparisien.fr/espace-premium/yvelines-78/des-lasers-braques-sur-la-colline-d-elancourt-13-06-2012-2045706.php Des lasers braqués sur la colline d'Elancourt], ''[[Le Parisien]]'', 13 juin 2012</ref>.
La colline sert aussi de terrain de manœuvre aux équipes de simulation militaires et tactiques du groupe [[GDI Simulation]] d'[[EADS]]. Les simulations portent sur les dernières armes (fusils-mitrailleurs, lance-missiles, etc.) mises au point par ces équipes. Ces simulations ne sont que factices et sont faites à base de vraies armes de guerre mais avec des balles à blanc et équipées de laser pour coller au plus près de la réalité<ref>[http://www.leparisien.fr/espace-premium/yvelines-78/des-lasers-braques-sur-la-colline-d-elancourt-13-06-2012-2045706.php Des lasers braqués sur la colline d'Elancourt], ''[[Le Parisien]]'', 13 juin 2012</ref>.
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Le site accueille le championnat de France de VTT en 2016<ref>[http://fsgt78velo.clubeo.com/saison-2016/2016/07/02/championnat-federal-de-vtt-a-elancourt-78.html Championnat fédéral VTT à Elancourt]</ref>{{,}}<ref name="paris2024">[http://paris2024.org/fr/article/colline-delancourt Paris 2024 colline d'Elancourt]</ref>.
Le site accueille le championnat de France de VTT en 2016<ref>[http://fsgt78velo.clubeo.com/saison-2016/2016/07/02/championnat-federal-de-vtt-a-elancourt-78.html Championnat fédéral VTT à Elancourt]</ref>{{,}}<ref name="paris2024">[http://paris2024.org/fr/article/colline-delancourt Paris 2024 colline d'Elancourt]</ref>.


La colline doit accueillir les [[VTT aux Jeux olympiques|épreuves de VTT]] lors des [[Jeux olympiques d'été de 2024]], les collectivités locales doivent aménager d'ici 2021 et financer des équipements complémentaires à la piste de VTT existante afin de pérenniser après 2024 la vocation du parc consacré aux sports extrêmes et aux loisirs<ref name="paris2024"/>. Après la finalisation de la phase d'étude, les travaux devraient démarrer à la fin de l'année 2022 pour une livraison prévue au premier trimestre 2024<ref>{{Lien web|titre=La colline d'Élancourt bientôt aménagée pour le VTT|url=https://www.lequipe.fr/Tous-sports/Actualites/La-colline-d-elancourt-bientot-amenagee-pour-le-vtt/1238432|date=avril 2021|site=lequipe.fr|consulté le=3 avril 2021}}.</ref>.
La colline étant confirmée pour accueillir les [[VTT aux Jeux olympiques|épreuves de VTT]] lors des [[Jeux olympiques d'été de 2024]]<ref>{{Article|langue=fr|titre=Colline d’Élancourt : la réhabilitation olympique d’une ex-décharge|périodique=Franceinfo|date=Le 23/09/2023|lire en ligne=https://www.francetvinfo.fr/france/ile-de-france/yvelines/colline-d-elancourt-la-rehabilitation-olympique-d-une-ex-decharge_6080076.html|consulté le=30/05/2024|accès url=libre}}</ref>, les collectivités locales l'aménagent et financent des équipements complémentaires à la piste de VTT existante afin de pérenniser après 2024 la vocation du parc consacré aux sports extrêmes et aux loisirs<ref name="paris2024"/>. Après la finalisation de la phase d'étude, les travaux démarrent à la fin de l'année 2022 pour une livraison assurée au premier trimestre 2024<ref>{{Lien web|titre=La colline d'Élancourt bientôt aménagée pour le VTT|url=https://www.lequipe.fr/Tous-sports/Actualites/La-colline-d-elancourt-bientot-amenagee-pour-le-vtt/1238432|date=avril 2021|site=lequipe.fr|consulté le=3 avril 2021}}.</ref>.


=== Projet d'une piste de ski ===
=== Projet d'une piste de ski ===
En [[octobre 2013]], la société néerlandaise SnowWorld annonce que c'est le projet de piste de ski ({{citation|SkiDôme}}) qui est retenu et qui sera mis en œuvre, avec trois pistes cumulant 320 mètres de longueur, pour un dénivelé de soixante mètres. Il prévoit un hangar de {{unité|22000|m|2}} qui sera maintenu à {{tmp|-5|°C}} toute l'année. L'investissement de 55 millions d'euros pourrait générer environ deux cents emplois directs et autant d'indirects, pour {{unité|300000|clients}} et 17 millions d'euros de chiffre d'affaires annuel attendu. La livraison du complexe, confié à l'architecte Ton Vandenbergh, est prévue à l'hiver [[2016]]<ref name="SkiDôme tout schuss sur la colline d'Élancourt">{{article |langue=fr |prénom1= Hervé |nom1=Guénot |lien auteur1= |titre= SkiDôme tout schuss sur la colline d'Élancourt |périodique= Le Moniteur |lien périodique= Le Moniteur (revue) |volume= |numéro= 5732 |jour= 4 |mois= octobre |année= 2013 |pages= 78 |issn= 0026-9700 |url texte=|consulté le= 8 octobre 2013}}.</ref>.
En [[octobre 2013]], la société néerlandaise SnowWorld dévoile un projet de piste de ski ({{citation|SkiDôme}}) qu'elle souhaite en œuvre, avec trois pistes cumulant 320 mètres de longueur, pour un dénivelé de soixante mètres. Il prévoit un hangar de {{unité|22000|m|2}} qui sera maintenu à {{tmp|-5|°C}} toute l'année. L'investissement de 55 millions d'euros pourrait générer environ deux cents emplois directs et autant d'indirects, pour {{unité|300000|clients}} et 17 millions d'euros de chiffre d'affaires annuel attendu. La livraison du complexe, confié à l'architecte Ton Vandenbergh, est souhaitée à l'hiver [[2016]]<ref name="SkiDôme tout schuss sur la colline d'Élancourt">{{article |langue=fr |prénom1= Hervé |nom1=Guénot |lien auteur1= |titre= SkiDôme tout schuss sur la colline d'Élancourt |périodique= Le Moniteur |lien périodique= Le Moniteur (revue) |volume= |numéro= 5732 |jour= 4 |mois= octobre |année= 2013 |pages= 78 |issn= 0026-9700 |url texte=|consulté le= 8 octobre 2013}}.</ref>.


Le maire d'Élancourt, [[Jean-Michel Fourgous]], se dit favorable à ce projet privé, d'autres élus de l'agglomération de [[Saint-Quentin-en-Yvelines]] sont opposés à cette piste de ski. Ainsi Olivier Pareja de [[Guyancourt]] prévoit des consommations électriques « délirantes », Alain Le Vot de [[Magny-les-Hameaux]] y voit un « loisir-business destiné à une petite élite »<ref name="LF">[http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2014/08/03/01016-20140803ARTFIG00070-une-piste-de-ski-a-quelques-minutes-de-paris-ete-comme-hiver.php Un projet de piste de ski à quelques minutes de Paris, été comme hiver] ''Le Figaro'', 3 août 2014</ref>.
Le maire d'Élancourt, [[Jean-Michel Fourgous]], se dit favorable à ce projet privé, d'autres élus de l'agglomération de [[Saint-Quentin-en-Yvelines]] sont opposés à cette piste de ski. Ainsi, Olivier Pareja, conseiller municipal de [[Guyancourt]] et co-secrétaire départemental d'EELV dénonce des consommations électriques « délirantes », Alain Le Vot, ancien maire de [[Magny-les-Hameaux]] y voit un « loisir-business destiné à une petite élite »<ref name="LF">[http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2014/08/03/01016-20140803ARTFIG00070-une-piste-de-ski-a-quelques-minutes-de-paris-ete-comme-hiver.php Un projet de piste de ski à quelques minutes de Paris, été comme hiver] ''Le Figaro'', 3 août 2014</ref>.


À la suite de la concertation du {{date|3 juillet 2014}}<ref>{{Lien web|langue = |titre = Avis de concertation : Réaménagement de la colline|url = http://amisdelarevanche.zonelibre.info/wp-content/uploads/2014/08/1_3.jpg|site = http://amisdelarevanche.zonelibre.info|date = juillet 2014|consulté le = }}</ref>, un groupe de citoyens opposés à la construction d'un SkiDôme s'est constitué sous le nom de « Les amis de la revanche »<ref>{{Lien web|langue = |titre = Reportage I-télé du 4/08/2014|url = http://amisdelarevanche.zonelibre.info/?p=193|site = |date = |consulté le = }}</ref>.
À la suite de la concertation du {{date|3 juillet 2014}}<ref>{{Lien web|langue = |titre = Avis de concertation : Réaménagement de la colline|url = http://amisdelarevanche.zonelibre.info/wp-content/uploads/2014/08/1_3.jpg|site = amisdelarevanche.zonelibre.info|date = juillet 2014|consulté le = |brisé le = 2023-10-29}}.</ref>, un groupe de citoyens opposés à la construction d'un SkiDôme s'est constitué sous le nom de « Les amis de la revanche »<ref>{{Lien web|langue = |titre = Reportage I-télé du 4/08/2014|url = http://amisdelarevanche.zonelibre.info/?p=193|site = |date = |consulté le = }}.</ref>.


Le maire d'Élancourt, Jean-Michel Fourgous, annonce sur la chaîne locale TVFil 78, le {{date|5 novembre 2014}}, que le projet est « suspendu » pour des raisons financières<ref>Piste de ski à Élancourt : pourquoi le projet est gelé ? http://www.tvfil78.com/piste-de-ski-a-elancourt-pourquoi-le-projet-est-gele/95405/</ref>.
Le maire d'Élancourt, Jean-Michel Fourgous, annonce sur la chaîne locale TVFil 78, le {{date|5 novembre 2014}}, que le projet est « suspendu » pour des raisons financières<ref>Piste de ski à Élancourt : pourquoi le projet est gelé ? http://www.tvfil78.com/piste-de-ski-a-elancourt-pourquoi-le-projet-est-gele/95405/</ref>.


== Fait divers ==
== Fait divers ==
Stéfan Markovic, ancien garde du corps de l'acteur [[Alain Delon]] est retrouvé mort à Élancourt, le {{date|1 octobre 1968}}, dans la décharge du village d'Élancourt. L'enquête montra qu'il avait été assassiné d'une balle dans la tête. C'est le début de l'[[affaire Markovic]] qui est devenue une affaire d'État et malgré des années d'enquête n'a jamais pu être élucidée<ref>Nathalie Michau, ''Les Grandes Affaires criminelles des Yvelines'', éditions De Borée, 2007 {{ISBN|978-2-84494-597-6}}, {{p.}}277.</ref>.
Stéfan Markovic, ancien garde du corps de l'acteur [[Alain Delon]] est retrouvé mort, le {{date|1 octobre 1968}}, dans la décharge du village d'Élancourt. L'enquête montra qu'il avait été assassiné d'une balle dans la tête. C'est le début de l'[[affaire Marković]] qui est devenue une affaire d'État et malgré des années d'enquête elle n'a jamais pu être élucidée<ref>Nathalie Michau, ''Les Grandes Affaires criminelles des Yvelines'', éditions De Borée, 2007 {{ISBN|978-2-84494-597-6}}, {{p.}}277.</ref>.


== Notes et références ==
== Notes et références ==
{{Références|colonnes=2}}
{{Références}}


== Liens externes ==
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Colline d'Élancourt
La colline d'Élancourt derrière le quartier de la Clef de Saint-Pierre, vue du nord.
La colline d'Élancourt derrière le quartier de la Clef de Saint-Pierre, vue du nord.
Géographie
Altitude 231 m[1]
Coordonnées 48° 47′ 18″ nord, 1° 58′ 05″ est[1]
Administration
Pays Drapeau de la France Frankreich
Région Île-de-France
Département Yvelines
Géologie
Typ Colline artificielle
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Colline d'Élancourt
Géolocalisation sur la carte : Yvelines
(Voir situation sur carte : Yvelines)
Colline d'Élancourt

La colline d'Élancourt, ou colline de la Revanche, est une colline située à Élancourt dans le département français des Yvelines. S'élevant à 231 mètres d'altitude, elle est le point culminant de toute la région Île-de-France.

La tour Eiffel, la tour Montparnasse, la Défense, l'étang de Saint-Quentin et la forêt de Meudon sont visibles depuis le sommet de la colline. Elle est entièrement artificielle, constituée de déchets et de remblais. C'est maintenant un parc consacré à la promenade, aux loisirs et aux sports extrêmes, ses pentes étant utilisées pour la pratique de nombreux sports. Le site a été retenu pour accueillir les épreuves de VTT lors des Jeux olympiques d'été de 2024 à Paris.

Le nom du lieu-dit La Revanche (nom retenu par l'IGN) apparaît dans le dénombrement de 1881[2].

C'est une délibération du conseil municipal d'Élancourt en 2004 qui lui donna le nom de colline d'Élancourt.

Géographie

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La colline d'Élancourt s'élève à 231 mètres d'altitude[1],[3] et constitue le point culminant non seulement du département des Yvelines (France) mais aussi de toute la région Île-de-France.

Elle est située pour sa totalité sur le territoire de la commune d'Élancourt, à proximité du quartier de la Clef de Saint-Pierre, au sud de la route départementale 912 ; actuellement, l'accès principal s'en fait à l'est, par l'avenue Jean-Pierre Timbaud, sur la commune de Trappes. De cette entrée, une route goudronnée mène directement et facilement à son sommet. D'autres entrées se situent rue Alain Colas et chemin de la Julienne à Élancourt.

La carrière

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En 1881, il s'y trouve une maison isolée[4], un entrepreneur de travaux publics et sa famille, un contremaître et un carrier. Ils exploitent une carrière de pierres meulières. En 1906, la maison abrite deux carriers, un cimentier, un charretier et sa femme. En 1911, l'entreprise Berneron, de Marly, emploie six carriers sur le site. À partir de 1920, Joseph Marzi[5] devient un des exploitants des carrières de meulière, la plus importante, de la Revanche[6]. Il fait venir entre 1920 et 1930 des hommes de la région italienne de Giaveno. Il paie le voyage et loge les ouvriers. La villa-château, qu'il fait construire en meulière, devient le siège de son entreprise, à Trappes. Le château est démoli en 1958[6]. En 1921, l'entreprise Dupont occupe trois carriers italiens. En 1926, deux entreprises, Champy-Boyer et Petitpied, y travaillent avec six carriers. En 1931, l'exploitation se développe; elle comprend trois maisons, quatre ménages et vingt-cinq personnes en tout, dont cinq carriers de la société Champy et quatre des entreprises Boyer et Petitpied. En 1936, quatorze carriers italiens et leurs familles, résidant à Trappes, originaires du hameau de La Maddalena Di Giaveno, une commune italienne du Piémont, et ses petites communes avoisinantes, y travaillent[7]. Joseph Marzi meurt en 1953. En 1959, l'entreprise Marzi ferme ses portes : le béton et les parpaings ont vaincu la meulière[6]. On peut voir les tombes de certains de ces carriers dans le cimetière d’Élancourt (village ou la Vallée Favière)[6],[7]. Les descendants des premiers immigrés fondent l'amicale des originaires de la région de Giaveno en 1987 et renouent chaque année avec leurs racines au pays[6].

Le travail des carriers

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L'enlèvement de la meulière se faisait avec des brouettes. Des wagonnets qui circulaient sur des voies Decauville à faible écartement ont fait leur apparition vers 1920-1924[8]. « Ce petit peuple de carriers, terrassiers, maçons, charpentiers, couvreurs, camionneurs, travaillaient comme des forçats[9] ».

Un arsenal d'outils y contribuait, la pioche, la pelle, la masse et le marteau à découper avec des manches de bois. Les leviers, les pinces et les barres à mine, à la surface de fer rugueuse blessaient les mains. Leurs mains étaient particulièrement déformées, aux cals énormes et durs qu'ils coupaient au couteau et rognaient à la râpe à bois. « Ils pouvaient difficilement refermer la main tant leur peau était raide et rêche et leurs bras noueux comme des sarments de vigne[9] ».

La décharge

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Après la Seconde Guerre mondiale, l'exploitation de la carrière cesse peu à peu, elle devient une décharge d'ordures ménagères pour Versailles, Saint-Cyr, Trappes et Bois-d'Arcy. En 1972, cette décharge s'étend sur 59 hectares. Elle est fermée en 1974 avec l'ouverture de l'usine de traitement et d'incinération des déchets de Thiverval-Grignon[10],[7].

La colline artificielle

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Vue de Trappes depuis la colline de la Revanche.

Cette colline artificielle a été alimentée par-dessus la décharge par les déblais des excavations et les déchets, la terre, les gravats des travaux d'aménagement de la ville nouvelle de Saint-Quentin-en-Yvelines et également des activités de casse automobile qui ont eu lieu de 1967[11] à 1994[12].

La colline de la Revanche atteint son point culminant en 1992 et devient, après aménagement et verdissement, un point de repère et le support d'activités sportives[13].

Activités pratiquées

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Fréquentée par des aficionados de parapente et de planeur radiocommandé (principalement du vol de pente) jusqu'à leur interdiction officielle. La colline est devenue un lieu pour le VTT, la randonnée et le jogging.

D'abord site d'accueil de « La course de La Revanche » (épreuve de course de côtes du Challenge athlétique des Yvelines longue de 10 km[14]), elle est aussi le lieu d'accueil d'une épreuve du Challenge de VTT des Yvelines organisé par le VCSQY, la Revancharde, qui réunit plus de 200 participants depuis plus de 20 ans[15].

La colline sert aussi de terrain de manœuvre aux équipes de simulation militaires et tactiques du groupe GDI Simulation d'EADS. Les simulations portent sur les dernières armes (fusils-mitrailleurs, lance-missiles, etc.) mises au point par ces équipes. Ces simulations ne sont que factices et sont faites à base de vraies armes de guerre mais avec des balles à blanc et équipées de laser pour coller au plus près de la réalité[16].

Jeux olympiques et VTT

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L'endroit avait été retenu comme site olympique pour accueillir les épreuves de VTT des Jeux olympiques d'été de Paris 2012.

La candidature de Paris pour les jeux olympiques de 2012 n'ayant pas été retenue, plusieurs projets ont été envisagés :

  • aménager le site avec un parc paysager « Nature et aventure » pour les familles ;
  • aménager, malgré la non-qualification de Paris pour les Jeux olympiques de 2012, les pistes de VTT prévues ;
  • aménager une piste artificielle de ski, projet piloté par la communauté d’agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines.

Le site accueille le championnat de France de VTT en 2016[17],[18].

La colline étant confirmée pour accueillir les épreuves de VTT lors des Jeux olympiques d'été de 2024[19], les collectivités locales l'aménagent et financent des équipements complémentaires à la piste de VTT existante afin de pérenniser après 2024 la vocation du parc consacré aux sports extrêmes et aux loisirs[18]. Après la finalisation de la phase d'étude, les travaux démarrent à la fin de l'année 2022 pour une livraison assurée au premier trimestre 2024[20].

Projet d'une piste de ski

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En octobre 2013, la société néerlandaise SnowWorld dévoile un projet de piste de ski (« SkiDôme ») qu'elle souhaite en œuvre, avec trois pistes cumulant 320 mètres de longueur, pour un dénivelé de soixante mètres. Il prévoit un hangar de 22 000 m2 qui sera maintenu à −5 °C toute l'année. L'investissement de 55 millions d'euros pourrait générer environ deux cents emplois directs et autant d'indirects, pour 300 000 clients et 17 millions d'euros de chiffre d'affaires annuel attendu. La livraison du complexe, confié à l'architecte Ton Vandenbergh, est souhaitée à l'hiver 2016[21].

Le maire d'Élancourt, Jean-Michel Fourgous, se dit favorable à ce projet privé, d'autres élus de l'agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines sont opposés à cette piste de ski. Ainsi, Olivier Pareja, conseiller municipal de Guyancourt et co-secrétaire départemental d'EELV dénonce des consommations électriques « délirantes », Alain Le Vot, ancien maire de Magny-les-Hameaux y voit un « loisir-business destiné à une petite élite »[22].

À la suite de la concertation du [23], un groupe de citoyens opposés à la construction d'un SkiDôme s'est constitué sous le nom de « Les amis de la revanche »[24].

Le maire d'Élancourt, Jean-Michel Fourgous, annonce sur la chaîne locale TVFil 78, le , que le projet est « suspendu » pour des raisons financières[25].

Fait divers

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Stéfan Markovic, ancien garde du corps de l'acteur Alain Delon est retrouvé mort, le , dans la décharge du village d'Élancourt. L'enquête montra qu'il avait été assassiné d'une balle dans la tête. C'est le début de l'affaire Marković qui est devenue une affaire d'État et malgré des années d'enquête elle n'a jamais pu être élucidée[26].

Notes et références

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  1. a b et c « Carte IGN classique » sur Géoportail.
  2. Club de généalogie de Maurepas Élancourt, Racines, no 55, mai 2010, page 4.
  3. Les estimations varient : on parle de 220 mètres à 260 mètres.
  4. Sur la route RD 912, à la hauteur de la carrière, il y eut un relais de diligence comprenant deux bâtiments. Ils furent démolis lors de la fermeture définitive de la carrière.
  5. Né en 1885 à Turin, puis adopté par la famille Usseglio-Polatera, Giuseppe (Joseph) fut élevé jusqu'à l'âge de 11 ans à Giaveno. En 1896 il part avec des hommes qui vont chercher du travail en France.
  6. a b c d et e Club de généalogie de Maurepas Élancourt, Racines, no 55, mai 2010, page 5.
  7. a b et c Documentation du Musée de la Ville[réf. incomplète].
  8. Mémoires de Trappes, ville de Trappes-en-Yvelines[réf. incomplète]
  9. a et b Jean Bertotto, « Céleste : le carrier des meulières », Eco del Sangone, no 23, juin 1998.
  10. La vie communale de Plaisir : de 1900 à 1980 (ISBN 9782402267960, lire en ligne), p. 94, 95, 96.
  11. « Fiche détaillée Basias - IDF7800601 », sur fiches-risques.brgm.fr (consulté le ).
  12. « Son histoire – Les Amis de La Revanche » (consulté le ).
  13. Yves Draussin, Saint-Quentin-en-Yvelines : le centre-ville 1973-2003, une épopée urbaine, p. 42.
  14. « Course de la colline d'ELANCOURT », sur coursedelacollinedelancourt.fr (consulté le ).
  15. Christian Perrier dit, « VTT : la Revancharde fête ses 20 ans », sur TV78 - la chaîne des Yvelines, (consulté le ).
  16. Des lasers braqués sur la colline d'Elancourt, Le Parisien, 13 juin 2012
  17. Championnat fédéral VTT à Elancourt
  18. a et b Paris 2024 colline d'Elancourt
  19. « Colline d’Élancourt : la réhabilitation olympique d’une ex-décharge », Franceinfo,‎ (lire en ligne Accès libre, consulté le )
  20. « La colline d'Élancourt bientôt aménagée pour le VTT », sur lequipe.fr, (consulté le ).
  21. Hervé Guénot, « SkiDôme tout schuss sur la colline d'Élancourt », Le Moniteur, no 5732,‎ , p. 78 (ISSN 0026-9700).
  22. Un projet de piste de ski à quelques minutes de Paris, été comme hiver Le Figaro, 3 août 2014
  23. « Avis de concertation : Réaménagement de la colline »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur amisdelarevanche.zonelibre.info, .
  24. « Reportage I-télé du 4/08/2014 ».
  25. Piste de ski à Élancourt : pourquoi le projet est gelé ? http://www.tvfil78.com/piste-de-ski-a-elancourt-pourquoi-le-projet-est-gele/95405/
  26. Nathalie Michau, Les Grandes Affaires criminelles des Yvelines, éditions De Borée, 2007 (ISBN 978-2-84494-597-6), p. 277.

Liens externes

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