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« Louis Friant » : différence entre les versions

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| distinctions = [[Comte d'Empire]] <br/> Grand-croix de la [[Légion d'honneur]]<br/> Commandeur de l'[[ordre de la Couronne de fer]]<br/> Commandeur de l'[[ordre royal et militaire de Saint-Louis]]
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| hommages = [[Noms gravés sous l'arc de triomphe de l'Étoile|Nom gravé sous l'arc de triomphe de l'Étoile]], {{8e|colonne}})<br/>[[Classe Friant]] (marine française)<br/> Rue Friant à [[Paris]]<br/> Caserne Friant à [[Amiens]]
| hommages = [[Noms gravés sous l'arc de triomphe de l'Étoile|Nom gravé sous l'arc de triomphe de l'Étoile]], {{8e|colonne}})<br/>[[Classe Friant]] (marine française)<br/> [[Rue Friant]] à [[Paris]]<br/> Rue et caserne Friant à [[Amiens]]
| autres fonctions = [[Chambre des pairs|Pair de France]]<br/> Chambellan de l'Empereur<br/> Commandant militaire de la [[province de Luxembourg]]
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'''Louis Friant''', né le {{date|18|septembre|1758}} à [[Morlancourt]] dans la [[Somme (département)|Somme]] et mort le {{date|24|juin|1829}} à [[Seraincourt (Val-d'Oise)|Seraincourt]], dans le [[Val-d'Oise]], est un [[Liste des généraux de la Révolution et du Premier Empire|général français de la Révolution et de l'Empire]], [[comte de l'Empire]] et [[Chambre des pairs|pair de France]].
'''Louis Friant''', né le {{date de naissance|18|septembre|1758}} à [[Morlancourt]] dans la [[Somme (département)|Somme]] et mort le {{date de décès|24|juin|1829}} à [[Seraincourt (Val-d'Oise)|Seraincourt]], dans le [[Val-d'Oise]], est un [[Liste des généraux de la Révolution et du Premier Empire|général français de la Révolution et de l'Empire]], [[comte de l'Empire]] et [[Chambre des pairs|pair de France]].


== Biographie ==
== Biographie ==


=== Famille ===
=== Famille ===
Louis Friant est issu d'une famille originaire de [[Morlancourt]] dans le [[Somme (département)|département de la Somme]], où il nait le 18 septembre [[1758]]. Il est le fils de Louis Friant, épicier et fabricant de cires dans ce village, et de Marguerite Quequet<ref name="Leroy">[https://books.google.fr/books?id=UbFCAAAAYAAJ&pg=PA420&lpg=PA420&dq=%22Son+p%C3%A8re+%C3%A9tait+un+modeste+%C3%A9picier+et+cirier+de+village%22&source=bl&ots=rdBx64KCDI&sig=oJoXxbnTcBBnK-AhMuC4pLQYQqM&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwi-96CWh8HSAhXnwFQKHUZ6BboQ6AEIITAA#v=onepage&q=%22Son%20p%C3%A8re%20%C3%A9tait%20un%20modeste%20%C3%A9picier%20et%20cirier%20de%20village%22&f=false Maurice Leroy, Histoire de Morlaincourt, Impr. Yvert, 1904, page 420.]</ref>{{,}}<ref name="Base Roglo">[http://roglo.eu/roglo?lang=fr&m=D&i=542729&v=4&t=L&bd=0&color= Base Roglo : arbre généalogique de Louis Friant.]</ref>.
Louis Friant est issu d'une famille originaire de [[Morlancourt]] dans le [[Somme (département)|département de la Somme]], où il nait le {{date|18 septembre 1758}}. Il est le fils de Louis Friant, épicier et fabricant de cires dans ce village, et de Marguerite Quequet<ref name="Leroy">[https://books.google.fr/books?id=UbFCAAAAYAAJ&pg=PA420&lpg=PA420&dq=%22Son+p%C3%A8re+%C3%A9tait+un+modeste+%C3%A9picier+et+cirier+de+village%22&source=bl&ots=rdBx64KCDI&sig=oJoXxbnTcBBnK-AhMuC4pLQYQqM&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwi-96CWh8HSAhXnwFQKHUZ6BboQ6AEIITAA#v=onepage&q=%22Son%20p%C3%A8re%20%C3%A9tait%20un%20modeste%20%C3%A9picier%20et%20cirier%20de%20village%22&f=false Maurice Leroy, Histoire de Morlaincourt, Impr. Yvert, 1904, page 420.]</ref>{{,}}<ref name="Base Roglo">[http://roglo.eu/roglo?lang=fr&m=D&i=542729&v=4&t=L&bd=0&color= Base Roglo : arbre généalogique de Louis Friant.]</ref>.


Son père modeste cirier, le destine à la même profession et le met en apprentissage à Amiens, mais la vue des exercices militaires révèle sa vraie vocation et en 1781, il part s'engager à Paris dans les gardes françaises<ref name="Leroy"/>.
Son père modeste [[Cirier (métier)|cirier]], le destine à la même profession et le met en apprentissage à Amiens, mais la vue des exercices militaires révèle sa vraie vocation, et en 1781 il part s'engager à Paris dans les [[Régiment des Gardes françaises|Gardes françaises]]<ref name="Leroy"/>.


== Carrière militaire ==
== Carrière militaire ==
=== Du simple soldat au général de division ===
=== Du simple soldat au général de division ===


Engagé dans les gardes françaises en 1781, Friant les quitte en 1787, puis reprend du service en 1789 dans la [[Garde nationale (1789)|garde nationale]] parisienne. Il part à l'[[armée de la Moselle]] et son « bataillon de l'Arsenal » l'élit lieutenant-colonel. Il participe à la bataille d'[[Arlon]], au siège de [[Charleroi]] et à la [[Bataille de Fleurus (1794)|bataille de Fleurus]]. Remarqué par le général [[Barthélemy Louis Joseph Schérer|Schérer]], il devient son chef d'état-major en juillet 1794 avant d'être nommé [[général de brigade]] le 3 août suivant à l'[[armée de Sambre-et-Meuse]]. La même année, il sert sous [[Jean-Baptiste Kléber|Kléber]] qui lui confie {{nombre|12000}} hommes pour le [[Siège de Maastricht (1794)|siège de Maastricht]]. Il coopère à la prise de [[Luxembourg (ville)|Luxembourg]] et le général en chef [[Jean-Baptiste Jourdan|Jourdan]] lui donne le commandement de la [[Province de Luxembourg|province éponyme]] en juin 1795. Après plusieurs actions d'éclat sur le [[Rhin]], il est transféré en [[Italie]] sous les ordres du général [[Charles XIV Jean de Suède|Bernadotte]] en 1796. Il se bat avec intrépidité notamment au [[passage du Tagliamento]] et à la prise de [[Gradisca d'Isonzo]] le 19 mars 1797<ref name="Fondation Napoléon">[http://www.napoleon.org/fr/salle_lecture/biographies/files/BIOFRIANT_2006.asp Biographie du général Louis Friant sur le site d'histoire de la Fondation Napoléon.]</ref>.
Engagé dans les gardes françaises en 1781, Friant les quitte en 1787 puis reprend du service en 1789 dans la [[garde nationale (France, 1789-1799)|garde nationale]] parisienne. Il part à l'[[armée de la Moselle]] et son « [[bataillon de l'Arsenal]] » l'élit lieutenant-colonel en chef<ref>[[9e bataillon bis de volontaires de Paris|{{9e|bataillon}} ''bis'' de volontaires de Paris]] également appelé bataillon [[Section de l'Arsenal|de l'Arsenal]]</ref>. Il participe à la bataille d'[[Arlon]], au siège de [[Charleroi]] et à la [[Bataille de Fleurus (1794)|bataille de Fleurus]]. Remarqué par le général [[Barthélemy Louis Joseph Schérer|Schérer]], il devient son chef d'état-major en {{date-|juillet 1794}} avant d'être nommé [[général de brigade]] le {{date-|3 août}} suivant à l'[[armée de Sambre-et-Meuse]]. La même année, il sert sous [[Jean-Baptiste Kléber|Kléber]] qui lui confie {{nombre|12000}} hommes pour le [[Siège de Maastricht (1794)|siège de Maastricht]]. Il coopère à la prise de [[Luxembourg (ville)|Luxembourg]] et le général en chef [[Jean-Baptiste Jourdan|Jourdan]] lui donne le commandement de la [[Province de Luxembourg|province homonyme]] en {{date-|juin 1795}}. À Luxembourg, il commit des {{Citation|actes arbitraires et despotiques}} envers les citoyens luxembourgeois, en prenant le maire [[Jean-Georges Pfortzheim]] et d'autres citadins en otage, en emprisonnant sans jugement des habitants et en déportant d'autres secrètement vers une prison à [[Metz]]<ref>[https://www.archives-vdl.findbuch.net/php/main.php#4c55203131202d204949x2x26 Archives de la Ville de Luxembourg, LU 11 II_2.25]</ref>. Après plusieurs actions d'éclat sur le [[Rhin]], il est transféré en [[Italie]] sous les ordres du général [[Charles XIV Jean|Bernadotte]] en 1796. Il se bat avec intrépidité notamment au [[passage du Tagliamento]] et à la prise de [[Gradisca d'Isonzo]], le {{date-|19 mars 1797}}<ref name="Fondation Napoléon">[http://www.napoleon.org/fr/salle_lecture/biographies/files/BIOFRIANT_2006.asp Biographie du général Louis Friant sur le site d'histoire de la Fondation Napoléon.]</ref>.


Friant participe ensuite à la [[campagne d'Égypte]] où il commande une brigade de la division [[Louis Charles Antoine Desaix|Desaix]]. Il s'illustre lors de la [[bataille des Pyramides]] ainsi qu'aux combats de [[Bataille de Sédiman|Sédiman]] et de [[Samanhoud]]. Nommé [[général de division]] le 4 septembre 1799, il est vainqueur à [[Aboumanali]] en février 1800 et participe aux dernières opérations dans le delta, puis rentre en France à la fin de l'année 1801<ref name="Fondation Napoléon"/>.
Friant participe par la suite, à la [[campagne d'Égypte]] où il commande une brigade de la division [[Louis Charles Antoine Desaix|Desaix]] en compagnie des généraux [[Charles Antoine Morand|Morand]] et [[Louis Nicolas Davout|Davout]]<ref>{{ouvrage|langue=fr|auteur=Daniel Reichel|titre=Davout et l'art de la guerre|sous-titre=recherches sur la formation, l'action pendant la Révolution et les commandements du maréchal Davout, duc d'Auerstaedt, prince d'Eckmühl, 1770-1823|éditeur=[[Delachaux et Niestlé]]|lieu=Neuchâtel|année=1975|passage=280}}</ref>. Il s'illustre lors de la [[bataille des Pyramides]] ainsi qu'aux [[Bataille de Sédiman|combats de Sédiman]] et [[Bataille de Samanouth|de Samanhoud]]. Nommé [[général de division]] le {{date-|4 septembre 1799}}, il est vainqueur à [[Aboumanali]] en {{date-|février 1800}} et participe aux dernières opérations dans le delta ; défendant le [[fort Jullien]], il [[Siège du Fort Jullien|capitule le 19 avril 1801]] face à une armée turco britannique. Il rentre en France à la fin de l'année 1801<ref name="Fondation Napoléon"/>.


=== Général de l'Empire ===
=== Général de l'Empire ===


À partir de 1803, le général Friant commande une des trois divisions de fer du maréchal [[Louis Nicolas Davout|Davout]]. Grand aigle de la [[Légion d'honneur]] en 1805, il se signale à [[bataille d'Austerlitz|Austerlitz]], où trois chevaux sont tués sous lui, en arrivant sur les lieux après une marche forcée et en supportant le choc de l'attaque autrichienne, contribuant pour beaucoup à la victoire française. Il participe également aux [[Bataille d'Auerstaedt|Auerstaedt]] et de [[Bataille de Golymin|Golymin]] en 1806 et se trouve l'année suivante à la [[bataille d'Eylau]] où il est blessé. Comte de l'Empire en 1808, il se bat à [[Bataille d'Eckmühl|Eckmühl]] le 22 avril 1809, puis à [[Ratisbonne (Bavière)|Ratisbonne]], [[Bataille d'Essling|Essling]] et [[Bataille de Wagram|Wagram]] où il est touché par un éclat d'obus à l'épaule en prenant d'assaut la tour de [[Neusiedl an der Zaya|Neusiedl]].
À partir de 1803, le général Friant commande une des trois divisions de fer du maréchal Davout. Grand aigle de la [[Légion d'honneur]] en 1805, il se signale à [[bataille d'Austerlitz|Austerlitz]], où trois chevaux sont tués sous lui, en arrivant sur les lieux après une marche forcée et en supportant le choc de l'attaque autrichienne, contribuant pour beaucoup à la victoire française. Il participe également aux [[Bataille d'Auerstaedt|batailles d'Auerstaedt]] et de [[Bataille de Golymin|Golymin]] en 1806 et se trouve l'année suivante à la [[bataille d'Eylau]] où il est blessé. Comte de l'Empire en 1808, il se bat à [[Bataille d'Eckmühl|Eckmühl]] le {{date-|22 avril 1809}}, puis à [[Ratisbonne]], [[Bataille d'Essling|Essling]] et [[Bataille de Wagram|Wagram]] où il est touché par un éclat d'obus à l'épaule en prenant d'assaut la tour de [[Neusiedl an der Zaya|Neusiedl]].


[[Fichier:Roubaud fleshes french.jpg|vignette|droite|L’artillerie du général Friant canonnant les « flèches de Bagration ». Détail du ''Panorama de Borodino'' par [[Franz Roubaud]] (1912).]]
Lors de la [[Campagne de Russie (1812)|campagne de Russie]] en 1812, il commande une division du {{1er|corps}} qui contribue à la [[prise de Smolensk]] au cours de laquelle il est de nouveau blessé le 17 août. Sa division s'empare du village de [[Seminskoe|Semionovskoïe]] le jour de la [[bataille de la Moskova]] le 7 septembre et détruit une colonne russe. Friant reçoit la même année le titre très envié de colonel commandant les [[1er régiment de grenadiers à pied de la Garde impériale|grenadiers à pied de la Vieille Garde]]. Ses blessures le forcent cependant à l'inaction jusqu'au mois d'août 1813. [[Grand chambellan de France|Chambellan]] de l'Empereur à cette date, il est des grandes batailles de la [[campagne d'Allemagne (1813)|campagne d'Allemagne]] et commande la {{4e|division}} de la [[Jeune Garde]] à [[Bataille de Dresde|Dresde]] et [[Bataille de Hanau|Hanau]]. Il se fait encore remarquer en 1814, lors de la [[bataille de Champaubert]].


Lors de la [[campagne de Russie]] en 1812, il commande une division du {{1er|corps}} qui contribue à la [[prise de Smolensk]] au cours de laquelle il est de nouveau blessé le {{date-|17 août}}. Sa division s'empare du village de [[Semionov (ville)|Semionovskoïe]] le jour de la [[bataille de la Moskova]] le {{date-|7 septembre}}, et détruit une colonne russe. Friant reçoit la même année le titre très envié de colonel commandant les [[1er régiment de grenadiers à pied de la Garde impériale|grenadiers à pied de la Vieille Garde]]. Ses blessures le forcent cependant à l'inaction jusqu'au mois d'{{date-|août 1813}}. [[Grand chambellan de France|Chambellan]] de l'Empereur à cette date, il est des grandes batailles de la [[campagne d'Allemagne (1813)|campagne d'Allemagne]] et commande la {{4e|division}} de la [[Jeune Garde]] à [[Bataille de Dresde|Dresde]] et [[Bataille de Hanau|Hanau]]. Il se fait encore remarquer en 1814, lors de la [[bataille de Champaubert]].
[[Fichier:General Friant.jpg|vignette|Le général Friant.]]


=== Restauration et Cent-Jours ===
=== Restauration et Cent-Jours ===


Il est maintenu dans la Garde royale sous la [[Première Restauration]] et [[Louis XVIII]] le fait chevalier de l'[[ordre de Saint-Louis]] le {{1er}} juin 1814. Friant est toutefois l'un des premiers à se rallier à Napoléon lors de son retour. Le 2 juin, Napoléon le fait [[Chambre des pairs|pair de France]]. En 1815, il prend part à la [[bataille de Waterloo]] à la tête de la {{1re|division}} d'infanterie de la [[Vieille Garde]] ({{1er}} et [[2e régiment de grenadiers à pied de la Garde impériale|{{2e|grenadiers}} à pied]]) où il se bat jusqu'au bout avec la [[Garde impériale (Premier Empire)|Garde impériale]]. Évacué blessé du champ de bataille, il est ramené dans la voiture même de l'Empereur.
Il est maintenu dans la Garde royale sous la [[Première Restauration]] et [[Louis XVIII]] le fait chevalier de l'[[ordre de Saint-Louis]] le {{date-|1 juin 1814}}. Friant est toutefois l'un des premiers à se rallier à Napoléon lors de son retour. Le {{date-|2 juin}}, Napoléon le fait [[Chambre des pairs|pair de France]]. En 1815, il prend part à la [[bataille de Waterloo]] à la tête de la {{1re|division}} d'infanterie de la [[Vieille Garde]] ({{1er}} et [[2e régiment de grenadiers à pied de la Garde impériale|{{2e|grenadiers}} à pied]]) où il se bat jusqu'au bout avec la [[Garde impériale (Premier Empire)|Garde impériale]]. Évacué blessé du champ de bataille, il est ramené dans la voiture même de l'Empereur.


Louis XVIII le met finalement à la retraite après vingt-trois ans de service. Il meurt le 24 juin 1829 au château de Gaillonnet à [[Seraincourt (Val-d'Oise)|Seraincourt]], dans le [[Val-d'Oise]].
Louis XVIII le met finalement à la retraite après vingt-trois ans de service. Il meurt le {{date-|24 juin 1829}} à [[Seraincourt (Val-d'Oise)|Seraincourt]] (hameau de Gaillonnet), dans le [[Val-d'Oise]] où il avait fait restaurer un ancien prieuré<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Un golf, une histoire |url=https://golfdeseraincourt.fr/pages/un-golf-une-histoire |site=Golf de seraincourt |consulté le=2024-01-04}}</ref>.


Son nom est inscrit sur l'[[Noms gravés sous l'arc de triomphe de l'Étoile|arc de triomphe de l'Étoile]] à Paris.
Son nom est inscrit sur l'[[Noms gravés sous l'arc de triomphe de l'Étoile|arc de triomphe de l'Étoile]] à Paris.


== Mariage et descendance ==
== Mariage et descendance ==
[[Fichier:General Friant.jpg|vignette|Le général Friant.]]
Il épouse en 1788, Joséphine-Emmanuelle-Rose Martin (décédée en 1793), dont il eut un enfant<ref name="Chaix">[http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1120122/f285.item.r=Friant.zoom Gustave Chaix d'Est-Ange, ''Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle'', volume XIX. For-Fyo, 1927, pages 281-282.]</ref>{{,}}<ref name="Base Roglo"/> :
Il épouse en 1788, Joséphine-Emmanuelle-Rose Martin (décédée en 1793), dont il eut un enfant<ref name="Chaix">[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1120122/f285.item.r=Friant.zoom Gustave Chaix d'Est-Ange, ''Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du {{s-|XIX}}'', volume XIX. For-Fyo, 1927, pages 281-282.]</ref>{{,}}<ref name="Base Roglo"/> :
* [[Jean-François Friant]] (1790-1867), 2e comte de l'Empire, [[général de brigade]], aide de camp de [[Louis-Philippe Ier|Louis-Philippe {{Ier}}]] et commandant de la [[Garde nationale (France)|Garde nationale de Paris]], marié en 1821, à Paris avec Elisabeth Seguin (+1850), dont deux enfants)<ref name="Chaix"/>{{,}}<ref name="Base Roglo"/> :
** [[Louis François Léon Friant|Louis-Gilbert-François-Léon Friant]] (1822-1899), 3e et dernier comte de l'Empire, [[général de division]] et inspecteur général permanent de cavalerie, sans postérité de son mariage le 21 avril 1863, avec Françoise-Elisabeth-Sidonie Ursin, veuve Ravier. Avec lui s'éteint la famille Friant<ref name="Chaix"/>{{,}}<ref name="Base Roglo"/>.
* [[Jean-François Friant]] (1790-1867), {{2e}} comte de l'Empire, [[général de brigade]], aide de camp de [[Louis-Philippe Ier|Louis-Philippe {{Ier}}]] et commandant de la [[Garde nationale (France)|Garde nationale de Paris]], marié en 1821, à Paris avec Elisabeth Seguin (+1850), dont deux enfants)<ref name="Chaix"/>{{,}}<ref name="Base Roglo"/> :
** [[Louis François Léon Friant|Louis-Gilbert-François-Léon Friant]] (1822-1899), {{3e}} et dernier comte de l'Empire, [[général de division]] et inspecteur général permanent de cavalerie, sans postérité de son mariage le {{date-|21 avril 1863}}, avec Françoise-Elisabeth-Sidonie Ursin, veuve Ravier.
** Marie Emilie (1827-1851) (Madame Drake del Castillo)<ref name="Chaix"/>{{,}}<ref name="Base Roglo"/>.
** Marie Émilie (1827-1851) (Madame Drake del Castillo)<ref name="Chaix"/>{{,}}<ref name="Base Roglo"/>.


Il se remarie le 22 décembre 1804, à Paris avec Louise-Charlotte Leclerc, sœur du général [[Charles Victoire Emmanuel Leclerc]], époux de [[Pauline Bonaparte]]. De ce second mariage il a une fille unique <ref name="Base Roglo"/> :
Il se remarie le {{date-|22 décembre 1804}}, à Paris avec Louise-Charlotte Leclerc, sœur du général [[Charles Victoire Emmanuel Leclerc]], époux de [[Pauline Bonaparte]]. De ce second mariage il a une fille unique <ref name="Base Roglo"/> :
* Louise, née en 1815 à Paris et morte le 9 avril 1869, à [[Clermont (Oise)]]<ref name="Base Roglo"/>.
* Louise, née en 1815 à Paris et morte le {{date-|9 avril 1869}}, à [[Clermont (Oise)]]<ref name="Base Roglo"/>.


== Décorations ==
== Décorations ==
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== Bibliographie ==
== Bibliographie ==
* {{Mullié}}
* {{Mullié}}
* {{ouvrage|titre = Vie militaire du lieutenant-général comte Friant|prénom=comte Jean-François|Nom=Friant|année = 1857|éditeur = E. Dentu, Paris| lire en ligne =https://books.google.fr/books?id=aCFBAAAAYAAJ&printsec=frontcover&dq=vie+militaire+du+lieutenent&source=bl&ots=hESjzJcYoA&sig=Mut2hnVP3MUv8-vWBwRYVecMfnI&hl=fr&ei=xf7fTOSHI8KAhQeAyeCMDQ&sa=X&oi=book_result&ct=result&resnum=1&ved=0CBkQ6AEwAA#v=onepage&q&f=false| consulté le = 2017}}.
* {{ouvrage|titre = Vie militaire du lieutenant-général comte Friant|prénom=comte Jean-François|nom=Friant|année = 1857|éditeur = E. Dentu, Paris| lire en ligne =https://books.google.fr/books?id=aCFBAAAAYAAJ&printsec=frontcover&dq=vie+militaire+du+lieutenent&source=bl&ots=hESjzJcYoA&sig=Mut2hnVP3MUv8-vWBwRYVecMfnI&hl=fr&ei=xf7fTOSHI8KAhQeAyeCMDQ&sa=X&oi=book_result&ct=result&resnum=1&ved=0CBkQ6AEwAA#v=onepage&q&f=false| consulté le = 2017}}.
* {{ouvrage | prénom1 = Maurice| nom1 = Leroy| titre = Histoire de Morlancourt|éditeur = Impr. Yvert| année = 1904|passage = 420-435| lire en ligne = https://books.google.fr/books?id=UbFCAAAAYAAJ&pg=PA420&dq=%22le+18+septembre+1758,+naquit+Louis+Friant%22&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwjQ0sPqtsLSAhVU92MKHWtpBGgQ6AEIHDAA#v=onepage&q=%22le%2018%20septembre%201758%2C%20naquit%20Louis%20Friant%22&f=false|consulté le = 6 mars 2017}}.
* {{ouvrage | prénom1 = Maurice| nom1 = Leroy| titre = Histoire de Morlancourt|éditeur = Impr. Yvert| année = 1904|passage = 420-435| lire en ligne = https://books.google.fr/books?id=UbFCAAAAYAAJ&pg=PA420&dq=%22le+18+septembre+1758,+naquit+Louis+Friant%22&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwjQ0sPqtsLSAhVU92MKHWtpBGgQ6AEIHDAA#v=onepage&q=%22le%2018%20septembre%201758%2C%20naquit%20Louis%20Friant%22&f=false|consulté le = 6 mars 2017}}.
* {{ouvrage | prénom1 = André| nom1 = Pons de l'Hérault| titre = Napoléon, empereur de l'île d'Elbe: souvenirs & anecdotes de Pons de l'Hérault|éditeur = Les éditeurs libres| année = 2005|passage = 423| lire en ligne = https://books.google.fr/books?id=Fh8MJr6BZ2EC&pg=PA317&dq=%22En+cons%C3%A9quence,+le+g%C3%A9n%C3%A9ral+Friant%22&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwjthtm5usLSAhXnqVQKHU3bCH8Q6AEIJzAC#v=onepage&q=%22En%20cons%C3%A9quence%2C%20le%20g%C3%A9n%C3%A9ral%20Friant%22&f=false|consulté le = }}.
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* {{ouvrage | prénom1 = Jean-Antoine| nom1 = Farges| titre = Récits des temps cruels|éditeur = Books on Demand France| année = 2010|passage = 244| lire en ligne = https://books.google.fr/books?id=naXdB8ooEeoC&pg=PA244&dq=Louis+Friant&hl=fr&ei=l7mdTv-sEomL4gS4qdGpCQ&sa=X&oi=book_result&ct=result&resnum=10&ved=0CFgQ6AEwCQ#v=onepage&q=friant&f=false|consulté le = }}.
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* {{ouvrage | prénom1 = Louis| nom1 = Susane| titre = Histoire de l'ancienne infanterie française|éditeur = J. Corréard| année = 1849|passage = 133| lire en ligne = https://books.google.fr/books?id=UPGkg6IAjW4C&pg=PA133&dq=Louis+Friant&hl=fr&ei=9rqdTvu0OeLk4QTKvMHSCQ&sa=X&oi=book_result&ct=result&resnum=2&ved=0CDIQ6AEwATgK#v=onepage&q=friant&f=false|consulté le = }}.
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* {{ouvrage | prénom1 = Vulfranc| nom1 = Warme| titre = Opuscules: dernier hommage de Vulfranc Warme à ses compratriotes|éditeur = | année = 1835|passage = 512-525| lire en ligne = https://books.google.fr/books?id=30O-8Be0ga8C&pg=PA515&dq=Louis+Friant&hl=fr&ei=9rqdTvu0OeLk4QTKvMHSCQ&sa=X&oi=book_result&ct=result&resnum=4&ved=0CDsQ6AEwAzgK#v=onepage&q=%22Louis%20Friant%20%C3%A9tait%20fils%20d'un%20cirier%20de%20village%22&f=false |consulté le = }}.
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* {{ouvrage | prénom1 = Alain| nom1 = Chappet, Roger Martin, Alain Pigeard| titre = Le Guide Napoléon: 4 000 lieux de mémoire pour revivre l'épopée|éditeur = Editions Tallandier| année = 2005|passage = |lire en ligne = https://books.google.fr/books?ei=v7udTuayC9KP4gTZrZSmCQ&ct=result&id=2tRnAAAAMAAJ&dq=Louis+Friant&q=+Friant#search_anchor |consulté le = }}.
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* {{ouvrage | prénom1 = | nom1 = | titre = Publications de la Section historique de l'Institut royal grand-ducal de Luxembourg|éditeur = Impr.-Librairie de V. Buck| année = 1905|passage = 70| lire en ligne = https://books.google.fr/books?id=oT8DAAAAYAAJ&q=Louis+Friant&dq=Louis+Friant&hl=fr&ei=v7udTuayC9KP4gTZrZSmCQ&sa=X&oi=book_result&ct=result&resnum=4&ved=0CDsQ6AEwAzgU#v=snippet&q=Louis%20Friant&f=false |consulté le = }}.
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* {{ouvrage | prénom1 = Max| nom1 = Kircheisen| titre = Bibliographie du temps de Napoléon: comprenant l'histoire des États-Unis |éditeur = | année = |passage = 17, 51, 285,375 et 329.| lire en ligne = https://books.google.fr/books?id=72Q1Ms7jVyYC&pg=RA1-PA204&dq=Louis+Friant&hl=fr&ei=v7udTuayC9KP4gTZrZSmCQ&sa=X&oi=book_result&ct=result&resnum=5&ved=0CD8Q6AEwBDgU#v=onepage&q=friant&f=falseFriedrich |consulté le = }}.
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* {{ouvrage | prénom1 = Emmanuel-Auguste-Dieudonné | nom1 = de Las Cases| titre = Le mémorial de Sainte-Hélène, volume 2|éditeur = Flammarion, 1951| année = 1958|passage = 158| lire en ligne = https://books.google.fr/books?ei=v7udTuayC9KP4gTZrZSmCQ&ct=result&id=1uw7AAAAMAAJ&dq=Louis+Friant&q=friant#search_anchor |consulté le = }}.
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* {{ouvrage | prénom1 = | nom1 = Émile Vandewoude, André Vanrie| titre = Guide des sources de l'histoire d'Afrique du Nord, d'Asie et d'Océanie conservées en Belgique|éditeur = Archives Générales du Royaume| année = 1972|passage = 92| lire en ligne = https://books.google.fr/books?ei=v7udTuayC9KP4gTZrZSmCQ&ct=result&id=0PAZAAAAYAAJ&dq=Louis+Friant&q=Friant#search_anchor |consulté le = }}.
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* {{ouvrage | prénom1 = Alain| nom1 = Chappet| titre = Guide napoléonien : descriptifs des musées, monuments, stèles, curiosités sur l'histoire de 1795 à 1815 en France et à l'étranger|éditeur = | année = |passage = 171, 172 et 249| lire en ligne = https://books.google.fr/books?id=5GN2AAAAIAAJ&q=Louis+Friant&dq=Louis+Friant&hl=fr&ei=Yb2dTubAG8z14QSD-LGwCQ&sa=X&oi=book_result&ct=result&resnum=4&ved=0CDkQ6AEwAzge |consulté le = }}.
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* {{ouvrage | prénom1 = | nom1 = E. E. Théodule| titre = LE Général Friant|éditeur = Lejeune fils, éditeur-libraire| année = 1872|passage = | lire en ligne = https://books.google.fr/books?id=IQIVGwAACAAJ&dq=G%C3%A9n%C3%A9ral+Friant&hl=fr&ei=6L6dTvrUKKjj4QS9xMzUBQ&sa=X&oi=book_result&ct=result&resnum=1&ved=0CC0Q6AEwAAE.-E.|consulté le = }}.
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* {{ouvrage | prénom1 = Pierre-Dominique| nom1 = Martin| titre = Histoire de l'expédition française en Egypte|éditeur = J. M. Eberhart| année = 1815|passage = | lire en ligne = https://books.google.fr/books?id=KgfCzk2PnscC&pg=PA355&dq=G%C3%A9n%C3%A9ral+Friant&hl=fr&ei=6L6dTvrUKKjj4QS9xMzUBQ&sa=X&oi=book_result&ct=result&resnum=5&ved=0CD4Q6AEwBA#v=onepage&q=Friant&f=false|consulté le = }}.
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* {{ouvrage | prénom1 = Adolphe| nom1 = Thiers| titre = Histoire du Consulat et de l'Empire|éditeur = Paulin| année = 1842|passage = 321, 173, 319, 322, 169, 324, 315, 323, 170, 171, 167, 320, 325 et 298| lire en ligne = https://books.google.fr/books?id=LjgVAAAAQAAJ&pg=PA321&dq=G%C3%A9n%C3%A9ral+Friant&hl=fr&ei=6L6dTvrUKKjj4QS9xMzUBQ&sa=X&oi=book_result&ct=result&resnum=7&ved=0CEgQ6AEwBg#v=onepage&q=Friant&f=false |consulté le = }}.
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* {{ouvrage | prénom1 = Louise Adélaïde | nom1 = d'Eckmühl Blocqueville| titre = Le maréchal Davout, prince d'Eckmühl: La Russie et Hambourg|éditeur = Didier et cie| année = 1880|passage = | lire en ligne = https://books.google.fr/books?id=03xKAAAAYAAJ&q=G%C3%A9n%C3%A9ral+Friant&dq=G%C3%A9n%C3%A9ral+Friant&hl=fr&ei=6L6dTvrUKKjj4QS9xMzUBQ&sa=X&oi=book_result&ct=result&resnum=8&ved=0CE0Q6AEwBw#v=snippet&q=Friant&f=false |consulté le = }}.
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* {{ouvrage | prénom1 = | nom1 = Antoine-Vincent Arnault, Antoine Jay, Étienne de Jouy, Jacques Marquet de Norvins| titre = Biographie nouvelle des contemporains|éditeur = Librairie historique| année = 1822|passage = 362,369| lire en ligne = https://books.google.fr/books?id=AkxeAAAAIAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q=%22n%C3%A9%20%C3%A0%20Villers-Morlancourt%22&f=false |consulté le = }}.
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* {{ouvrage | prénom1 = Abel| nom1 = Hugo| titre = France militaire: histoire des armées françaises de terre et de mer de 1792 à 1833|éditeur = Delloye| année = 1835|passage = 278-283| lire en ligne = https://books.google.fr/books?id=FPBRRsw935kC&pg=PA282&dq=G%C3%A9n%C3%A9ral+Friant&hl=fr&ei=6L6dTvrUKKjj4QS9xMzUBQ&sa=X&oi=book_result&ct=result&resnum=10&ved=0CFgQ6AEwCQ#v=onepage&q=Friant&f=false |consulté le = }}.
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* {{ouvrage | prénom1 = Jullien| nom1 = de Courcelles| titre = Dictionnaire historique et biographique des généraux français : depuis le onzième siècle jusqu'en 1822, Tome 6|éditeur = l’Auteur|année = 1823|pages totales = 500| passage = 195-201| lire en ligne = https://play.google.com/books/reader?id=8-sJAAAAIAAJ&printsec=frontcover&output=reader&hl=fr&pg=GBS.PA195| consulté le = 6 mars 2017}}.
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* {{ouvrage|nom1=Six|prénom1=Georges|titre=Dictionnaire biographique des généraux & amiraux français de la Révolution et de l'Empire (1792-1814)|passage = 471-472| éditeur = Paris : Librairie G. Saffroy, 1934, 2 vol.}}
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== Liens externes ==
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*[http://lesapn.forumactif.fr/les-generaux-de-la-revolution-et-de-l-empire-f185/friant-louis-general-et-comte-d-empire-t3286.htm Forum des Amis du Patrimoine Napoléonien]
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Dernière version du 30 juillet 2024 à 04:10

Louis Friant
Louis Friant

Naissance
Morlancourt, Somme
Décès (à 70 ans)
Seraincourt, Val-d'Oise
Origine Drapeau de la France Frankreich
Allégeance Drapeau du royaume de France Royaume de France
Drapeau du Royaume de France Royaume de France
Drapeau de la France République française
Drapeau de l'Empire français Empire français
Royaume de France Royaume de France
Drapeau de l'Empire français pendant les Cent-Jours Empire français (Cent-Jours)
Arme Infanterie
Grade Général de division
Années de service 17811815
Conflits Guerres de la Révolution française
Guerres napoléoniennes
Distinctions Comte d'Empire
Grand-croix de la Légion d'honneur
Commandeur de l'ordre de la Couronne de fer
Commandeur de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis
Hommages Nom gravé sous l'arc de triomphe de l'Étoile, 8e colonne)
Classe Friant (marine française)
Rue Friant à Paris
Rue et caserne Friant à Amiens
Autres fonctions Pair de France
Chambellan de l'Empereur
Commandant militaire de la province de Luxembourg
Famille Famille Friant

Louis Friant, né le à Morlancourt dans la Somme et mort le à Seraincourt, dans le Val-d'Oise, est un général français de la Révolution et de l'Empire, comte de l'Empire et pair de France.

Louis Friant est issu d'une famille originaire de Morlancourt dans le département de la Somme, où il nait le . Il est le fils de Louis Friant, épicier et fabricant de cires dans ce village, et de Marguerite Quequet[1],[2].

Son père modeste cirier, le destine à la même profession et le met en apprentissage à Amiens, mais la vue des exercices militaires révèle sa vraie vocation, et en 1781 il part s'engager à Paris dans les Gardes françaises[1].

Carrière militaire

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Du simple soldat au général de division

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Engagé dans les gardes françaises en 1781, Friant les quitte en 1787 puis reprend du service en 1789 dans la garde nationale parisienne. Il part à l'armée de la Moselle et son « bataillon de l'Arsenal » l'élit lieutenant-colonel en chef[3]. Il participe à la bataille d'Arlon, au siège de Charleroi et à la bataille de Fleurus. Remarqué par le général Schérer, il devient son chef d'état-major en avant d'être nommé général de brigade le suivant à l'armée de Sambre-et-Meuse. La même année, il sert sous Kléber qui lui confie 12 000 hommes pour le siège de Maastricht. Il coopère à la prise de Luxemburg et le général en chef Jourdan lui donne le commandement de la province homonyme en . À Luxembourg, il commit des « actes arbitraires et despotiques » envers les citoyens luxembourgeois, en prenant le maire Jean-Georges Pfortzheim et d'autres citadins en otage, en emprisonnant sans jugement des habitants et en déportant d'autres secrètement vers une prison à Metz[4]. Après plusieurs actions d'éclat sur le Rhin, il est transféré en Italie sous les ordres du général Bernadotte en 1796. Il se bat avec intrépidité notamment au passage du Tagliamento et à la prise de Gradisca d'Isonzo, le [5].

Friant participe par la suite, à la campagne d'Égypte où il commande une brigade de la division Desaix en compagnie des généraux Morand et Davout[6]. Il s'illustre lors de la bataille des Pyramides ainsi qu'aux combats de Sédiman et de Samanhoud. Nommé général de division le , il est vainqueur à Aboumanali en et participe aux dernières opérations dans le delta ; défendant le fort Jullien, il capitule le 19 avril 1801 face à une armée turco britannique. Il rentre en France à la fin de l'année 1801[5].

Général de l'Empire

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À partir de 1803, le général Friant commande une des trois divisions de fer du maréchal Davout. Grand aigle de la Légion d'honneur en 1805, il se signale à Austerlitz, où trois chevaux sont tués sous lui, en arrivant sur les lieux après une marche forcée et en supportant le choc de l'attaque autrichienne, contribuant pour beaucoup à la victoire française. Il participe également aux batailles d'Auerstaedt et de Golymin en 1806 et se trouve l'année suivante à la bataille d'Eylau où il est blessé. Comte de l'Empire en 1808, il se bat à Eckmühl le , puis à Ratisbonne, Essling et Wagram où il est touché par un éclat d'obus à l'épaule en prenant d'assaut la tour de Neusiedl.

L’artillerie du général Friant canonnant les « flèches de Bagration ». Détail du Panorama de Borodino par Franz Roubaud (1912).

Lors de la campagne de Russie en 1812, il commande une division du 1er corps qui contribue à la prise de Smolensk au cours de laquelle il est de nouveau blessé le . Sa division s'empare du village de Semionovskoïe le jour de la bataille de la Moskova le , et détruit une colonne russe. Friant reçoit la même année le titre très envié de colonel commandant les grenadiers à pied de la Vieille Garde. Ses blessures le forcent cependant à l'inaction jusqu'au mois d'. Chambellan de l'Empereur à cette date, il est des grandes batailles de la campagne d'Allemagne et commande la 4e division de la Jeune Garde à Dresde et Hanau. Il se fait encore remarquer en 1814, lors de la bataille de Champaubert.

Restauration et Cent-Jours

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Il est maintenu dans la Garde royale sous la Première Restauration et Louis XVIII le fait chevalier de l'ordre de Saint-Louis le . Friant est toutefois l'un des premiers à se rallier à Napoléon lors de son retour. Le , Napoléon le fait pair de France. En 1815, il prend part à la bataille de Waterloo à la tête de la 1re division d'infanterie de la Vieille Garde (1er et 2e grenadiers à pied) où il se bat jusqu'au bout avec la Garde impériale. Évacué blessé du champ de bataille, il est ramené dans la voiture même de l'Empereur.

Louis XVIII le met finalement à la retraite après vingt-trois ans de service. Il meurt le à Seraincourt (hameau de Gaillonnet), dans le Val-d'Oise où il avait fait restaurer un ancien prieuré[7].

Son nom est inscrit sur l'arc de triomphe de l'Étoile à Paris.

Mariage et descendance

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Le général Friant.

Il épouse en 1788, Joséphine-Emmanuelle-Rose Martin (décédée en 1793), dont il eut un enfant[8],[2] :

Il se remarie le , à Paris avec Louise-Charlotte Leclerc, sœur du général Charles Victoire Emmanuel Leclerc, époux de Pauline Bonaparte. De ce second mariage il a une fille unique [2] :

Décorations

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Grand aigle de la Légion d'honneur Commandeur de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis Commandeur de l'ordre de la Couronne de fer

Notes et références

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  1. a et b Maurice Leroy, Histoire de Morlaincourt, Impr. Yvert, 1904, page 420.
  2. a b c d e et f Base Roglo : arbre généalogique de Louis Friant.
  3. 9e bataillon bis de volontaires de Paris également appelé bataillon de l'Arsenal
  4. Archives de la Ville de Luxembourg, LU 11 II_2.25
  5. a et b Biographie du général Louis Friant sur le site d'histoire de la Fondation Napoléon.
  6. Daniel Reichel, Davout et l'art de la guerre : recherches sur la formation, l'action pendant la Révolution et les commandements du maréchal Davout, duc d'Auerstaedt, prince d'Eckmühl, 1770-1823, Neuchâtel, Delachaux et Niestlé, , p. 280
  7. « Un golf, une histoire », sur Golf de seraincourt (consulté le )
  8. a b et c Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle, volume XIX. For-Fyo, 1927, pages 281-282.

Bibliographie

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  • « Louis Friant », dans Charles Mullié, Biographie des célébrités militaires des armées de terre et de mer de 1789 à 1850, [détail de l’édition]
  • comte Jean-François Friant, Vie militaire du lieutenant-général comte Friant, E. Dentu, Paris, (lire en ligne).
  • Maurice Leroy, Histoire de Morlancourt, Impr. Yvert, (lire en ligne), p. 420-435.
  • André Pons de l'Hérault, Napoléon, empereur de l'île d'Elbe: souvenirs & anecdotes de Pons de l'Hérault, Les éditeurs libres, (lire en ligne), p. 423.
  • Jean-Antoine Farges, Récits des temps cruels, Books on Demand France, (lire en ligne), p. 244.
  • Louis Susane, Histoire de l'ancienne infanterie française, J. Corréard, (lire en ligne), p. 133.
  • Pierre Miquel, Austerlitz, Albin Michel, (lire en ligne).
  • Vulfranc Warme, Opuscules: dernier hommage de Vulfranc Warme à ses compratriotes, (lire en ligne), p. 512-525.
  • Alain Chappet, Roger Martin, Alain Pigeard, Le Guide Napoléon: 4 000 lieux de mémoire pour revivre l'épopée, Editions Tallandier, (lire en ligne).
  • Publications de la Section historique de l'Institut royal grand-ducal de Luxembourg, Impr.-Librairie de V. Buck, (lire en ligne), p. 70.
  • Max Kircheisen, Bibliographie du temps de Napoléon: comprenant l'histoire des États-Unis (lire en ligne), p. 17, 51, 285,375 et 329..
  • Emmanuel-Auguste-Dieudonné de Las Cases, Le mémorial de Sainte-Hélène, volume 2, Flammarion, 1951, (lire en ligne), p. 158.
  • Émile Vandewoude, André Vanrie, Guide des sources de l'histoire d'Afrique du Nord, d'Asie et d'Océanie conservées en Belgique, Archives Générales du Royaume, (lire en ligne), p. 92.
  • Alain Chappet, Guide napoléonien : descriptifs des musées, monuments, stèles, curiosités sur l'histoire de 1795 à 1815 en France et à l'étranger (lire en ligne), p. 171, 172 et 249.
  • E. E. Théodule, LE Général Friant, Lejeune fils, éditeur-libraire, (lire en ligne).
  • Pierre-Dominique Martin, Histoire de l'expédition française en Egypte, J. M. Eberhart, (lire en ligne).
  • Adolphe Thiers, Histoire du Consulat et de l'Empire, Paulin, (lire en ligne), p. 321, 173, 319, 322, 169, 324, 315, 323, 170, 171, 167, 320, 325 et 298.
  • Mémoires du comte Reynier, général de division : campagne d'Égypte, Baudouin frères, (lire en ligne).
  • Louise Adélaïde d'Eckmühl Blocqueville, Le maréchal Davout, prince d'Eckmühl: La Russie et Hambourg, Didier et cie, (lire en ligne).
  • Antoine-Vincent Arnault, Antoine Jay, Étienne de Jouy, Jacques Marquet de Norvins, Biographie nouvelle des contemporains, Librairie historique, (lire en ligne), p. 362,369.
  • Abel Hugo, France militaire: histoire des armées françaises de terre et de mer de 1792 à 1833, Delloye, (lire en ligne), p. 278-283.
  • Jullien de Courcelles, Dictionnaire historique et biographique des généraux français : depuis le onzième siècle jusqu'en 1822, Tome 6, l’Auteur, , 500 p. (lire en ligne), p. 195-201.
  • Georges Six, Dictionnaire biographique des généraux & amiraux français de la Révolution et de l'Empire (1792-1814), Paris : Librairie G. Saffroy, 1934, 2 vol., p. 471-472

Liens externes

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