Aller au contenu

« Gabriel-René-Louis Salmon » : différence entre les versions

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Contenu supprimé Contenu ajouté
Branor (discuter | contributions)
Nouvelle page : {{ébauche|personnalité politique française}} '''Gabriel-René-Louis Salmon''' ({{date|21|septembre|1764}}, Mézières - {{date|1|juillet|1822}}), est un homme politique fra...
 
Huster (discuter | contributions)
Aucun résumé des modifications
 
(13 versions intermédiaires par 11 utilisateurs non affichées)
Ligne 1 : Ligne 1 :
{{ébauche|personnalité politique française}}
{{Ébauche|personnalité politique française}}
{{Voir homonymes|Salmon}}
'''Gabriel-René-Louis Salmon''' ({{date|21|septembre|1764}}, [[Mézières]] - {{date|1|juillet|1822}}), est un homme politique français.
{{Infobox Biographie2
|date de décès=9 octobre 1821
|lieu de décès=[[Mézières-sous-Lavardin]]}}
'''Gabriel-René-Louis Salmon''' (né le {{date de naissance|21|septembre|1764}} à [[Mézières-sous-Lavardin|Mézières]] où il est mort le {{date de décès|9 octobre 1821}}<ref>[https://www2.assemblee-nationale.fr/sycomore/fiche/%28num_dept%29/14916 Base Sycomore]</ref>) est un homme politique français.


== Biographie ==
== Biographie ==
Fils de Gabriel Salmon, notaire royal de [[Mézières]], procureur fiscal de Vernie-le-Froullay et avocat au siège de [[Conlie]], il exerçait à Méziéres la profession de notaire. Maire de cette commune en 1790, et administrateur du département en 1791, il fut élu, le 3 septembre 1791, député de la [[Sarthe (département)|Sarthe]] à l'[[Assemblée nationale législative (Révolution française)|Assemblée législative]].


Fils de Gabriel Salmon, notaire royal de [[Mézières-sous-Lavardin|Mézières]], procureur fiscal de Vernie-le-Froullay et avocat au siège de [[Conlie]], il exerçait à Méziéres la profession de notaire. Maire de cette commune en 1790, et administrateur du département en 1791, il fut élu, le {{date-|3 septembre 1791}}, député de la [[Sarthe (département)|Sarthe]] à l'[[Assemblée nationale législative (Révolution française)|Assemblée législative]].
Réélu, le 4 septembre 1792, par le même département, membre de la [[Convention nationale|Convention]], il répondit au 3e appel nominal dans le [[procès de Louis XVI|procès du roi]] : « Convaincu que la stabilité de la République repose sur la bonté des lois et non sur la mort d'un roi; que nous ne pouvons pas cumuler les pouvoirs qui seraient nécessaires à ce jugement, que les anarchistes, les ambitieux, trouveraient dans la mort de Louis un aliment de plus à leurs intrigues, je vote pour la réclusion pendant la guerre, et pour le bannissement à la paix. »


Réélu, le {{date-|4 septembre 1792}}, par le même département, membre de la [[Convention nationale|Convention]], il répondit au {{3e|appel}} nominal dans le [[procès de Louis XVI|procès du roi]] : « Convaincu que la stabilité de la République repose sur la bonté des lois et non sur la mort d'un roi; que nous ne pouvons pas cumuler les pouvoirs qui seraient nécessaires à ce jugement, que les anarchistes, les ambitieux, trouveraient dans la mort de Louis un aliment de plus à leurs intrigues, je vote pour la réclusion pendant la guerre, et pour le bannissement à la paix. »
Favorable aux [[Gironde (Révolution française)|Girondins]], il fut impliqué dans leur complot, protesta contre le 31 mai, et fut décrété d'arrestation. Rappelé a l'assemblée le 18 frimaire an III, il s'associa aux actes de la majorité, qui l'élut, le 4 brumaire an IV, député au [[Conseil des Cinq-Cents]]. Il y siégea jusqu'en l'an V.


Favorable aux [[Gironde (Révolution française)|Girondins]], il fut impliqué dans leur complot, protesta contre le {{date-|31 mai}}, et fut décrété d'arrestation. Rappelé a l'assemblée le 18 frimaire an III, il s'associa aux actes de la majorité, qui l'élut, le 4 brumaire an IV, député au [[Conseil des Cinq-Cents]]. Il y siégea jusqu'en l'an V.
Sous le [[Consulat (histoire de France)|Consulat]], il fut choisi par le [[Sénat conservateur]] comme député de la Sarthe au [[Corps législatif (Consulat et Premier Empire)|Corps législatif]]; il y soutint les actes du gouvernement impérial et quitta l'assemblée en 1809.

Sous le [[Consulat (histoire de France)|Consulat]], il fut choisi par le [[Sénat conservateur]] comme député de la Sarthe au [[Corps législatif (Consulat et Premier Empire)|Corps législatif]] ; il y soutint les actes du gouvernement impérial et quitta l'assemblée en 1809.

== Notes et références ==
{{Références}}

== Sources ==
* {{DicoParlement}}


== Liens externes ==
== Liens externes ==
{{liens}}
* [http://www.assemblee-nationale.fr/sycomore/fiche.asp?num_dept=14916 Fiche sur Assemblée nationale]


{{Portail|politique française|Sarthe}}
{{Portail|politique française|Sarthe|Révolution française}}
{{DEFAULTSORT:Salmon}}
{{DEFAULTSORT:Salmon}}
[[Catégorie:Naissance en 1764]]
[[Catégorie:Naissance en septembre 1764]]
[[Catégorie:Naissance dans la Sarthe]]
[[Catégorie:Naissance dans le Maine (France)]]
[[Catégorie:Décès en 1822]]
[[Catégorie:Notaire français du XVIIIe siècle]]
[[Catégorie:Notaire français]]
[[Catégorie:Notaire français du XIXe siècle]]
[[Catégorie:Ancien maire de la Sarthe]]
[[Catégorie:Maire de la Sarthe]]
[[Catégorie:Ancien député de la Sarthe]]
[[Catégorie:Député de la Sarthe]]
[[Catégorie:Membre de l'Assemblée Législative de 1791-1792]]
[[Catégorie:Membre de l'Assemblée législative de 1791-1792]]
[[Catégorie:Député de la Convention nationale]]
[[Catégorie:Député de la Convention nationale]]
[[Catégorie:Membre du Conseil des Cinq-Cents]]
[[Catégorie:Membre du Conseil des Cinq-Cents]]
[[Catégorie:Député au Corps législatif]]
[[Catégorie:Député au Corps législatif]]
[[Catégorie:Décès en octobre 1821]]
[[Catégorie:Décès dans la Sarthe]]
[[Catégorie:Décès à 57 ans]]

Dernière version du 21 août 2024 à 17:55

Gabriel-René-Louis Salmon (né le à Mézières où il est mort le [1]) est un homme politique français.

Fils de Gabriel Salmon, notaire royal de Mézières, procureur fiscal de Vernie-le-Froullay et avocat au siège de Conlie, il exerçait à Méziéres la profession de notaire. Maire de cette commune en 1790, et administrateur du département en 1791, il fut élu, le , député de la Sarthe à l'Assemblée législative.

Réélu, le , par le même département, membre de la Convention, il répondit au 3e appel nominal dans le procès du roi : « Convaincu que la stabilité de la République repose sur la bonté des lois et non sur la mort d'un roi; que nous ne pouvons pas cumuler les pouvoirs qui seraient nécessaires à ce jugement, que les anarchistes, les ambitieux, trouveraient dans la mort de Louis un aliment de plus à leurs intrigues, je vote pour la réclusion pendant la guerre, et pour le bannissement à la paix. »

Favorable aux Girondins, il fut impliqué dans leur complot, protesta contre le , et fut décrété d'arrestation. Rappelé a l'assemblée le 18 frimaire an III, il s'associa aux actes de la majorité, qui l'élut, le 4 brumaire an IV, député au Conseil des Cinq-Cents. Il y siégea jusqu'en l'an V.

Sous le Consulat, il fut choisi par le Sénat conservateur comme député de la Sarthe au Corps législatif ; il y soutint les actes du gouvernement impérial et quitta l'assemblée en 1809.

Notes et références

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]