« Laurent Baud » : différence entre les versions
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Sculpteurs de père en fils, son père Jean-François réalise lui-même les fonts baptismaux à l'occasion du baptême de son fils, ainsi que les stalles et le grand [[Jésus-Christ|Christ]] de l'église Saint |
Sculpteurs de père en fils, son père Jean-François réalise lui-même les fonts baptismaux à l'occasion du baptême de son fils, ainsi que les stalles et le grand [[Jésus-Christ|Christ]] de l'[[église Saint-Nicolas du Biot]]<ref name="Guichonnet p.365">{{Ouvrage|langue=fr|auteur1=[[Paul Guichonnet]]|titre=Nouvelle encyclopédie de la Haute-Savoie|sous-titre=Hier et aujourd'hui|lieu=Montmélian|éditeur=[[La Fontaine de Siloé]]|année=2007|pages totales=399|passage=365|isbn=978-2-84206-374-0|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=2QlR6PeTtkwC&pg=PA365}}</ref>. |
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Après un bref passage à [[Chambéry]] aux côtés de son frère Antoine, qui l'initie au dessin, Laurent Baud part à [[Turin]], pour suivre les cours de peinture de l'[[Accademia Albertina]]. L'année suivante, le roi [[Charles-Albert de Sardaigne]] lui remet deux médailles pour son œuvre. |
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En 1850, il est appelé à la décoration de la cathédrale de [[Saluces]], dans la province de [[Coni]]. Il peindra également les fresques de la chapelle des [[Frères mineurs capucins|Capucins]] du couvent Saint Jean. |
En 1850, il est appelé à la décoration de la cathédrale de [[Saluces]], dans la province de [[Coni]]. Il peindra également les fresques de la chapelle des [[Frères mineurs capucins|Capucins]] du couvent Saint Jean. |
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Vers 1879, il quitte Morzine pour [[Thonon-les-Bains]], afin de rejoindre son fils et enseigner le dessin au collège Saint Francois. |
Vers 1879, il quitte Morzine pour [[Thonon-les-Bains]], afin de rejoindre son fils et enseigner le dessin au collège Saint Francois. |
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[[Fichier:L Baud Possession.jpg|vignette|gauche|Second tableau de Laurent Baud sur la crise des possédées de Morzine, lors de la visite de l'évêque Magnin en 1864.]] |
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Le peintre [[Charles Cottet]] sera son élève. |
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== Autres œuvres == |
== Autres œuvres == |
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* ''Le Chemin de Croix'', huile sur toile<ref>http://www.culture.gouv.fr/documentation/merimee/PDF/sri82/IM74000391.PDF Inventaire base Mérimée</ref> (1866), |
* ''Le Chemin de Croix'', huile sur toile<ref>http://www.culture.gouv.fr/documentation/merimee/PDF/sri82/IM74000391.PDF Inventaire base Mérimée</ref> (1866), [[église Saint-Jean-Baptiste de Chevenoz]]. |
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* [[Trompe-l'œil]] et décoration de l'église de [[Reignier-Ésery]] (1855-1866) en collaboration avec le peintre italien Constantin Alberti |
* [[Trompe-l'œil]] et décoration de l'église{{laquelle}} de [[Reignier-Ésery]] (1855-1866)<ref name="Guichonnet p.365"/> en collaboration avec le peintre italien Constantin Alberti. |
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=== Liens externes === |
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== Notes et références == |
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* Jean-Christophe Richard, ''Chronique de Morzine : l'histoire de Morzine des origines à 1900'', auto-édition, 2008 {{ISBN|2-952410100}} |
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Dernière version du 7 mars 2021 à 11:51
Naissance | |
---|---|
Décès |
(à 80 ans) |
Nationalités |
duché de Savoie ( - française (à partir de ) |
Activités | |
Fratrie |
Antoine Baud (d) |
Laurent Baud, né le à Morzine et mort le , est un peintre et sculpteur français. Avec le mauriennais Jacques Guille, il est parfois considéré comme l'un des peintres savoyards les plus renommés.
Biographie
[modifier | modifier le code]Laurent Baud naît le à Morzine, alors dans le duché de Savoie[1]. Il est le second fils de Jean-François Baud[1]. Il est le frère cadet d'Antoine (1810- 1850), également peintre et sculpteur[1].
Sculpteurs de père en fils, son père Jean-François réalise lui-même les fonts baptismaux à l'occasion du baptême de son fils, ainsi que les stalles et le grand Christ de l'église Saint-Nicolas du Biot[2].
Après un bref passage à Chambéry aux côtés de son frère Antoine, qui l'initie au dessin, Laurent Baud part à Turin, pour suivre les cours de peinture de l'Accademia Albertina. L'année suivante, le roi Charles-Albert de Sardaigne lui remet deux médailles pour son œuvre.
En 1850, il est appelé à la décoration de la cathédrale de Saluces, dans la province de Coni. Il peindra également les fresques de la chapelle des Capucins du couvent Saint Jean.
De retour en Savoie, il entreprend le trompe-l'œil de l'église de Lugrin (1857), ainsi que celui de l'église Sainte-Agathe de Rumilly (1863)[2].
Vers 1879, il quitte Morzine pour Thonon-les-Bains, afin de rejoindre son fils et enseigner le dessin au collège Saint Francois.
Le peintre Charles Cottet sera son élève.
Laurent Baud est syndic en 1860, puis maire de Morzine de 1860 à 1861 et à nouveau de 1862 à 1878[3].
Autres œuvres
[modifier | modifier le code]- Le Chemin de Croix, huile sur toile[4] (1866), église Saint-Jean-Baptiste de Chevenoz.
- Trompe-l'œil et décoration de l'église[Laquelle ?] de Reignier-Ésery (1855-1866)[2] en collaboration avec le peintre italien Constantin Alberti.
- Maître-autel (sculptures) et fresques de la chapelle de la Vierge de l'église Sainte-Marie-Madeleine de Morzine[2].
- Maître-autel (sculptures) de l'église Saint-Maurice de Boëge[1].
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Jean-Marie Mayeur, Christian Sorrel et Yves-Marie Hilaire, La Savoie, t. 8, Paris, Éditions Beauchesne, 1996, 2003, 441 p. (ISBN 978-2-7010-1330-5), p. 58.
- Jacques-Alexis Pissard, Jean-Christophe Richard, Chronique de Morzine : l'histoire de Morzine des origines à 1900, vol. 2, Richard Jean-Christophe, , 534 p. (ISBN 978-2-9524101-0-6, lire en ligne).
Liens externes
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]- Michel Germain, Personnages illustres des Savoie : "de viris illustribus", Lyon, Autre Vue, , 619 p. (ISBN 978-2-915688-15-3), p. 55.
- Paul Guichonnet, Nouvelle encyclopédie de la Haute-Savoie : Hier et aujourd'hui, Montmélian, La Fontaine de Siloé, , 399 p. (ISBN 978-2-84206-374-0, lire en ligne), p. 365
- Chronique de Morzine 2008, p. 470 (lire en ligne).
- http://www.culture.gouv.fr/documentation/merimee/PDF/sri82/IM74000391.PDF Inventaire base Mérimée