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« Augustin Trébuchon » : différence entre les versions

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{{Infobox Personnalité militaire
{{Infobox Biographie2
| nom = Augustin Trébuchon
| grade = Soldat de {{1re|classe}}
| image =
| image = Augustin Trébuchon during WW1.jpg
| nom de naissance = Augustin Joseph Louis Victorin Trébuchon
| taille image =
| légende =
| père = Jean-Baptiste Trébuchon
| mère = Rosalie Vissac
| date de naissance = {{date de naissance|30|mai|1878}}
| arme = {{9e|compagnie}} du {{415e|régiment}} de la {{163e|division d'infanterie}}
| lieu de naissance = hameau du Montchabrier, commune du [[Le Malzieu-Forain|Malzieu-Forain]]
| date mort au combat = {{date de mort|11|novembre|1918|30|mai|1878}}
| lieu mort au combat = [[Vrigne-Meuse]]
| âge au décès =
| origine = {{France}}
| allégeance =
| grade = soldat de 1{{re}} classe
| arme = {{9e}} compagnie du 415{{e}} régiment de la 163{{e}} division d'infanterie
| début de carrière = [[1914]]
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| conflit = [[Première Guerre mondiale]]
}}
}}
'''Augustin Trébuchon''' (Augustin Joseph Louis Victorin Trébuchon), né au [[Le Malzieu-Forain|Malzieu-Forain]] en [[Lozère (département)|Lozère]] au hameau du Montchabrier, le {{date|30|mai|1878}}<ref name="amilo"> « [http://pagesperso-orange.fr/amilo/lozere/page627.htm Augustin Trébuchon] », sur le site Amilo, consulté le 14 novembre 2008.</ref>{{,}}<ref>[http://pagesperso-orange.fr/amilo/lozere/histoire/augustin_trebuchon_18780530.jpg Acte de naissance d'Augustin Trébuchon].</ref>, est le dernier soldat [[France|français]] mort au combat de la [[Première Guerre mondiale]], le {{date|11|novembre|1918}} à [[Vrigne-Meuse]]<ref name="libé">{{Lien web|url=http://secretdefense.blogs.liberation.fr/defense/2008/11/x.html|auteur=[[Jean-Dominique Merchet]]|titre=11 novembre 1918 : Vrigne-Meuse, la bataille de trop|éditeur=''[[Libération (journal)|Libération]]''|date=11 novembre 2008|site=liberation.fr|consulté le=11 novembre 2008}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|url=http://www.lunion.presse.fr/article/tous-sports/en-memoire-daugustin-trebuchon-en-memoire-daugustin-trebuchon|auteur=Pascal Remy|titre=En mémoire d'Augustin Trébuchon|éditeur=''[[L'Union (journal français)|L'Union]]''|date=8 novembre 2008|site=lunion.presse.fr|consulté le=14 novembre 2008}}.</ref> ([[Ardennes (département)|Ardennes]]).


'''Augustin Trébuchon''', né le {{date-|30 mai 1878}} au [[Le Malzieu-Forain|Malzieu-Forain]] ([[Lozère (département)|Lozère]]) et mort au combat le {{date-|11|novembre|1918}} à [[Vrigne-Meuse]] ([[Ardennes (département)|Ardennes]]), est considéré comme le dernier soldat [[France|français]] mort au combat de la [[Première Guerre mondiale]] sur le sol français. Il était âgé de 40 ans.
== Le dernier [[poilu]] mort au combat ==
Il a été tué à {{heure|10|55}} du matin<ref>{{ouvrage|langue=fr|prénom1=David|nom1=Alliot|prénom2=Philippe|nom2=Charlier|prénom3=Olivier|nom3=Chaumelle|prénom4=Frédéric|nom4=Chef|prénom5=Bruno|nom5=Fuligni|prénom6=Bruno|nom6=Léandri|titre=La tortue d'Eschyle et autres morts stupides de l'histoire|éditeur=Les Arènes|lien éditeur=Les Arènes|numéro chapitre=VIII|titre chapitre=Trop tranquilles|année=2012|pages totales=200||isbn=978-2352042211|consulté le=5 septembre 2013}}.</ref>, soit {{unité|5|minutes}} avant l'heure du cessez-le-feu décidé par l'[[Armistice de 1918|armistice du 11 novembre 1918]]. Selon d'autres sources, il aurait été tué aux environs de {{heure|10|45}} et {{heure|10|50}}<ref>{{Lien web|langue=en|url=http://news.bbc.co.uk/2/hi/uk_news/magazine/7696021.stm|titre=The last soldiers to die in World War I|éditeur=''[[BBC News]]''|en ligne le=29 octobre 2008|consulté le=6 novembre 2008}}.</ref>{{,}}<ref name="libé"/>{{,}}<ref name="midilibre">{{Lien web|url=http://www.midilibre.fr/2012/11/10/je-pense-a-trebuchon-depuis-mon-enfance,592005.php|auteur=Georges Dommelier, propos recueillis par Sébastien Hervier|titre=Qui était le Lozérien Augustin Trébuchon, dernier mort de la Grande Guerre ?|éditeur=''[[Midi libre|Midi Libre]]''|date=10 novembre 2012|site=midilibre.fr|consulté le=13 novembre 2012}}.</ref>.


== Un Lozérien mobilisé ==
Soldat de {{1re|classe}}, estafette de la {{9e|compagnie}} du [[415e régiment d'infanterie|{{415e|régiment}}]] de la [[163e division d'infanterie (France)|{{163e|division}} d'infanterie]], il reçoit une balle dans la tête alors qu'il porte un message à son capitaine<ref name="libé"/>. Le soldat Gazareth découvre le corps<ref name="JDM Marianne">{{Lien web|url=http://www.marianne.net/blogsecretdefense/11-novembre-1918-Augustin-Trebuchon-fut-il-vraiment-le-dernier-mort-Actualise_a830.html|auteur=[[Jean-Dominique Merchet]]|titre=11 novembre 1918 : Augustin Trébuchon fut-il vraiment le dernier mort ?|éditeur=|date=|site=marianne.net|consulté le=4 avril 2015}}.</ref>.
Augustin Joseph Louis Victorin Trébuchon est le fils de Jean Baptiste Trébuchon et de Rosalie Vissac<ref name="matricule">{{lien web|langue=fr-FR|url=http://archives.lozere.fr/ark:/24967/vta5649a72299386/daogrp/0#id:1097974373?gallery=true&brightness=100.00&contrast=100.00&center=999.539,-401.472&zoom=13&rotation=0.000|titre=Fiche matricule {{n°|906}} d'Augustin Trébuchon|site=[[Archives départementales de la Lozère]]}}, cote R8165, folio 605.</ref>. Il est né au hameau du Montchabrier<ref name="amilo">« [http://pagesperso-orange.fr/amilo/lozere/page627.htm Augustin Trébuchon] », sur le site Amilo (consulté le {{date-|14 novembre 2008}}).</ref>{{,}}<ref>{{Image}} [http://pagesperso-orange.fr/amilo/lozere/histoire/augustin_trebuchon_18780530.jpg Acte de naissance d'Augustin Trébuchon].</ref>, sur la commune du [[Le Malzieu-Forain|Malzieu-Forain]]. Selon sa fiche matricule, il mesurait {{unité|1.61|mètre}} et possédait des cheveux blonds, associés à des yeux gris<ref name="matricule"/>.


Faisant partie de la classe 1898 (l'année de ses vingt ans), il est tiré au sort pour faire son service militaire parmi les jeunes du canton de Malzieu. Malgré sa position d'aîné d'une fratrie d'orphelins, il est incorporé le {{date-|14 novembre 1899}} comme soldat de {{2e|classe}} au [[142e régiment d'infanterie|{{142e|régiment}} d'infanterie]], caserné à [[Mende (Lozère)|Mende]], jusqu'au {{date-|23 septembre 1900}}. De 1900 à 1914, il exerce l'activité de berger à [[Saint-Privat-du-Fau]] en Lozère, restant d'abord en disponibilité de l'armée active, passant [[Réserve militaire|réserviste]] en {{date-|septembre 1902}}, puis dans la [[Régiment d'infanterie territoriale|territoriale]] en {{date-|septembre 1912}}. Il accomplit ses périodes d'exercices, d'abord en mars-{{date-|avril 1905}} et en {{date-|mai 1909}} au {{142e|RI}}, puis du 2 au {{date-|10 juin 1914}} au [[123e régiment d'infanterie territoriale|{{123e|régiment}} territorial d'infanterie]]<ref name="matricule"/>.
Augustin Trébuchon avait {{nobr|40 ans}}. Berger à [[Saint-Privat-du-Fau]] en Lozère, il avait été mobilisé en 1914<ref name="midilibre"/>. Un jardin de la mémoire Augustin-Trébuchon a été inauguré à [[Rethondes]] en 2012<ref name="midilibre"/>.


Dans le cadre de la [[mobilisation française de 1914]], il est rappelé dès le {{date-|4 août 1914}} à la caserne de Mende, toujours au {{123e|régiment}} d'infanterie territoriale, puis il est versé en renfort, malgré son âge, dans le [[111e régiment d'infanterie|{{111e|régiment}} d'infanterie]] le {{date-|22 septembre 1914}} (ce régiment du [[15e corps d'armée (France)|{{15e|CA}}]] vient de perdre une partie de son effectif lors des batailles [[bataille des Frontières|des Frontières]], [[Bataille du Grand-Couronné|du Grand-Couronné]] et [[Bataille de Revigny|de Revigny]]). Il passe ensuite au [[36e régiment d'infanterie|{{36e|RI}}]] le {{date-|8 juin 1915}}, puis le [[74e régiment d'infanterie|{{74e|RI}}]] le {{date-|14 juin 1915-}}, le [[288e régiment d'infanterie territoriale|{{288e|régiment}} d'infanterie territoriale]] le {{date-|15 janvier 1916}} et enfin le [[415e régiment d'infanterie|{{415e|RI}}]] le {{date-|3 août 1917}}. Il devient soldat de {{1re|classe}} le {{date-|18 septembre 1918}}<ref name="matricule"/>.
Un doute subsiste sur le fait de savoir si Augustin Trébuchon est bien le dernier soldat français mort au combat ; ainsi, selon l'historien belge, [[Jean-Emile Andreux]], un autre soldat serait mort, cinq minutes avant {{nobr|11 heures}}, par un tir d'obus allemand<ref name="JEA">{{Lien web|url=http://motsaiques2.blogspot.ch/2012/11/p-197-augustin-trebuchon-dernier-poilu.html|auteur=Jean-Emile Andreux|titre=Augustin Trébuchon, dernier poilu mort au front le 11 novembre 1918 ?|éditeur=|date=12 novembre 2012|site=motsaiques2|consulté le=4 avril 2015}}.</ref>. Selon [[Jean-Dominique Merchet]], il pourrait s'agir de Jules Achille (né en 1893, en [[Mayenne (département)|Mayenne]]) servant dans le même régiment<ref name="JDM Marianne"/>.


== Tué le 11 novembre 1918 ==
Le premier soldat français mort de cette même guerre fut le caporal [[Jules André Peugeot]].
Augustin Trébuchon est, en {{date-|novembre 1918}}, soldat de {{1re|classe}} avec fonction d'estafette au sein de la {{9e|compagnie}} du {{415e|régiment}} de la [[163e division d'infanterie (France)|{{163e|division}} d'infanterie]]. Le {{date-|8 novembre 1918-}}, cette division française atteint la [[Meuse (fleuve)|Meuse]], entre les localités de [[Charleville-Mézières]] et [[Sedan]] (sans s'aventurer dans ces villes). Le soir venu, les ordres de son [[corps d'armée]] sont de maintenir le contact avec les troupes allemandes et de franchir la vallée. Les régiments d'infanterie de la division doivent improviser le franchissement du fleuve en crue, pendant la nuit du 9 au 10, le {{142e|RI}} à [[Nouvion-sur-Meuse]] et le {{415e}} à [[Vrigne-Meuse]], profitant du brouillard. Seul le {{415e}} réussit, bénéficiant des restes du barrage de [[Dom-le-Mesnil]], mais se retrouve bloqué et isolé sur l'autre rive. Les unités allemandes (comprenant des bataillons de la [[Garde (unité militaire)|Garde]]) contre-attaquent cette fragile tête de pont dans l'après-midi du 10. Les fantassins français passent la nuit du 10 au 11 en restant enterrés, encadrés en cas de besoin par les [[Tir de barrage|tirs de barrage]] de l'artillerie divisionnaire. L'annonce de l'armistice arrive au régiment le {{date-|11 novembre 1918-}} vers {{heure|6|30}} ; les adversaires restent ensuite prudents durant le reste de la matinée, comptant les dernières minutes, même si les tirs d'artillerie et de mitrailleuses se poursuivent jusqu'au cessez-le-feu de {{heure|11}}<ref name="RHA">{{article|langue=fr-FR|auteur=Alain Fauveau|titre=Le dernier combat : Vrigne-Meuse, 10 et 11 novembre 1918|périodique=[[Revue historique des armées]]|numéro=251|année=2008|page=18-34|url=https://journals.openedition.org/rha/291}}.</ref>.


Augustin Trébuchon est tué à {{heure|10|55}} du matin<ref>{{Ouvrage|langue=fr-FR|prénom1=David|nom1=Alliot|prénom2=Philippe|nom2=Charlier|prénom3=Olivier|nom3=Chaumelle|prénom4=Frédéric|nom4=Chef|prénom5=Bruno|nom5=Fuligni|prénom6=Bruno|nom6=Léandri|titre=La tortue d'Eschyle et autres morts stupides de l'histoire|éditeur=[[Les Arènes]]|lieu=Paris|année=2012|pages totales=200|isbn=978-2-35204-221-1|consulté le=5 septembre 2013|numéro chapitre=VIII|titre chapitre=Trop tranquilles}}.</ref>, soit {{unité|5|minutes}} avant l'heure du cessez-le-feu décidé par l'[[Armistice de 1918|armistice du {{date-|11 novembre 1918}} à {{heure|11|}}]]. Selon d'autres sources, il aurait été tué aux environs de {{heure|10|45}} et {{heure|10|50}}<ref>{{Lien web|langue=en|url=http://news.bbc.co.uk/2/hi/uk_news/magazine/7696021.stm|titre={{Langue|en|texte=The last soldiers to die in World War I}}|éditeur=[[BBC News]]|date=29 octobre 2008|consulté le=6 novembre 2008}}.</ref>{{,}}<ref name="libé"/>{{,}}<ref name="midilibre">{{Lien web|langue=fr-FR|url=http://www.midilibre.fr/2012/11/10/je-pense-a-trebuchon-depuis-mon-enfance,592005.php|auteur=Georges Dommelier, propos recueillis par Sébastien Hervier|titre=Qui était le Lozérien Augustin Trébuchon, dernier mort de la Grande Guerre ?|date=10 novembre 2012|site=[[Midi libre]]|consulté le=13 novembre 2012}}.</ref>.
== Mort pour la France ==

[[image:Sépulture d'Auguste Trébuchon.JPG|thumb|Sépulture d'Augustin Trébuchon, au cimetière de [[Vrigne-Meuse]].]]
Augustin Trébuchon avait 40 ans. Il reçoit une balle dans la tête alors qu'il portait un message à son capitaine<ref name="libé">{{Lien archive|langue=fr|auteur=[[Jean-Dominique Merchet]]|url=http://secretdefense.blogs.liberation.fr/defense/2008/11/x.html|titre=11 novembre 1918 : Vrigne-Meuse, la bataille de trop|site=[[Libération (journal)|Libération]]|date=11 novembre 2008|horodatage archive=20081208050933}} (consulté le {{date-|15 mars 2022}}).</ref>. Le soldat Gazareth découvre le corps<ref name="JDM Marianne">{{Lien archive|langue=fr|auteur=[[Jean-Dominique Merchet]]|url=https://www.marianne.net/blogsecretdefense/11-novembre-1918-Augustin-Trebuchon-fut-il-vraiment-le-dernier-mort-Actualise_a830.html|titre=11 novembre 1918 : Augustin Trébuchon fut-il vraiment le dernier mort ?|site=[[Marianne (magazine)|Marianne]]|date=11 novembre 2012|horodatage archive=20121117015418}} (consulté le {{date-|15 mars 2022}}).</ref>. Le {{415e|RI}} compte {{unité|68|tués}} et {{unité|97|blessés}} dans ses rangs au cours des journées des 9, 10 et {{date-|11 novembre 1918-}}<ref name="RHA"/>.
[[image:Mémorial de la 163 ème division d'infanterie.JPG|thumb|Mémorial de la {{163e|division}} d'infanterie, à [[Vrigne-Meuse]].]]

Sur les dix Trébuchon morts pour la France pendant la guerre de 1914-1918 et répertoriés sur le site SGA/Mémoire des hommes<ref>[http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/fr/arkotheque/client/mdh/base_morts_pour_la_france_premiere_guerre/resus_rech.php Formulaire de recherche sur ''memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr''], consulté le 15 novembre 2008.</ref>, seule la fiche d'Augustin Trébuchon porte la mention rectificative du lieu de son décès<ref name="amilo"/>, l'armée ayant corrigé la première version situant la mort à [[Dom-le-Mesnil]] (sur la rive gauche de la Meuse) pour la remplacer par Vrigne-Meuse (sur la rive droite)<ref name="JEA"/>. La mention « [[Mort pour la France]] » est antidatée au {{date-|10 novembre 1918-}}<ref name="amilo"/> comme pour les autres Français morts le {{date-|11 novembre 1918}}. Selon le général Alain Fauveau, auteur d'un livre (''Le Vagabond de la Grande Guerre – Souvenirs de la guerre 1914-1918 de Charles de Berterèche de Menditte, officier d'infanterie'', Geste Éditions, 2008) d'après les carnets de guerre de son grand-père, le chef de bataillon [[Charles de Menditte]] en poste de commandement au village de Dom-le-Mesnil à cette époque<ref name="libé"/>, pour les autorités militaires {{Citation|Il n'était tout simplement pas possible de mourir pour la France le jour de l'armistice, le jour de la victoire […]<ref name="libé"/>}}.
== Mention antidatée ==
[[Fichier:Mémorial de la 163 ème division d'infanterie.JPG|vignette|Mémorial de la {{163e|division}} d'infanterie, à [[Vrigne-Meuse]].]]
Sur les dix Trébuchon [[Mort pour la France|morts pour la France]] pendant la guerre de 1914-1918 et répertoriés sur le site SGA/Mémoire des hommes<ref>{{Lien web|langue=fr-FR|url=https://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/fr/arkotheque/client/mdh/base_morts_pour_la_france_premiere_guerre/detail_fiche.php?ref=1458585|titre=Base des Morts pour la France de la Première Guerre mondiale|sous-titre=Augustin Joseph Louis Victorin Trébuchon|site=memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr|consulté le=2022-03-15}}.</ref>, seule la fiche d'Augustin Trébuchon porte la mention rectificative du lieu de son décès<ref name="amilo"/>, l'armée ayant corrigé la première version situant la mort à [[Dom-le-Mesnil]] (sur la rive gauche de la [[Meuse (fleuve)|Meuse]]) pour la remplacer par [[Vrigne-Meuse]] (sur la rive droite)<ref name="JEA"/>. La mention « [[Mort pour la France]] » est antidatée au {{date-|10 novembre 1918-}}<ref name="amilo"/> comme pour les autres Français morts le {{date-|11 novembre 1918}}.

Le général Alain Fauveau rappelle entre autres les conditions de décès et d'enregistrement du décès d'Augustin Trébuchon dans son livre ''Le Vagabond de la Grande Guerre'', d'après les carnets de guerre de son grand-père, le chef de bataillon [[Charles de Menditte]] en poste de commandement au village de Dom-le-Mesnil à cette époque<ref>{{Article|langue=fr-FR|lire en ligne=http://journals.openedition.org/rha/6672|auteur=Olivier Lahaie|titre=Alain Fauveau, Le vagabond de la Grande Guerre. Souvenirs de la guerre 1914-1918 de Charles de Berterèche de Menditte, officier d’infanterie|périodique=Revue historique des armées|numéro=254|année=2009|consulté le=2018-10-17}}.</ref>. Dans un article consacré à ce livre et cet épisode, [[Jean-Dominique Merchet]] estime que, pour les autorités militaires, {{Citation|il n'était tout simplement pas possible de mourir pour la France le jour de l'armistice, le jour de la victoire}}<ref name="libé"/>.

== Le dernier mort au combat ? ==
Un doute subsiste sur le fait de savoir si Augustin Trébuchon est bien le dernier soldat français mort au combat pendant la campagne contre l'Allemagne<ref>Toujours sur le front occidental, un soldat américain a été tué à 10 h 59 min à [[Chaumont-devant-Damvillers]] dans la [[Meuse (département)|Meuse]] ; il s'agit de [[Henry Gunther|Henri Nicolas Gunther]]. Il appartenait au {{313e|bataillon}} de la {{79e|division}} d’infanterie de l'[[Forces armées des États-Unis|armée américaine]].</ref> (les combats se poursuivent dans les Balkans et au Levant) ; ainsi, selon l'historien belge Jean-Émile Andreux, un autre soldat serait mort, cinq minutes avant {{heure|11}}, par un tir d'obus allemand<ref name="JEA">{{Lien web|langue=fr|url=http://motsaiques2.blogspot.ch/2012/11/p-197-augustin-trebuchon-dernier-poilu.html|auteur=Jean-Emile Andreux|titre=Augustin Trébuchon, dernier poilu mort au front le 11 novembre 1918 ?|date=12 novembre 2012|site=motsaiques2|consulté le=4 avril 2015}}.</ref>. Selon [[Jean-Dominique Merchet]], il pourrait s'agir de Jules Achille (né en 1893, en [[Mayenne (département)|Mayenne]]) servant dans le même régiment<ref name="JDM Marianne"/>.

René Richard, spécialiste de la guerre de 1914-1918 et président de l’association « Bretagne 14-18 », a mis au jour en 2017 le décès d'un autre combattant, mort à {{heure|10|58}}, soit trois minutes après Trébuchon, qui ne serait donc pas le dernier poilu mort au combat. Il s’agit d’Auguste Joseph Renault<ref>{{Lien web|langue=fr-FR|titre=Recensement militaire|url=http://sallevirtuelle.cotesdarmor.fr/RM/rmx/consult.aspx?image=141993879470534|site=sallevirtuelle.cotesdarmor.fr|consulté le=2018-11-07}}.</ref>, né le {{date-|6 décembre 1897}}, à [[Saint-Trimoël]] ([[Côtes-d'Armor|Côtes-du-Nord]])<ref>{{Lien web|langue=fr-FR|auteur=Michel Derrien|titre=Le dernier tué de la Grande Guerre était breton|url=https://www.ouest-france.fr/culture/histoire/le-dernier-tue-de-la-grande-guerre-etait-breton-4303506|date=17 juin 2016|site=[[Ouest France]]|consulté le=30 juillet 2017}}.</ref>.

Le {{date-|10|octobre|2018}} parait le premier roman consacré à Augustin Trébuchon, ''Augustin'', du journaliste et écrivain français [[Alexandre Duyck]]. Il raconte de manière documentée et romancée les derniers jours de la dernière bataille de la Première Guerre mondiale en France, dans les Ardennes, vus par Augustin Trébuchon<ref>{{Lien web|langue=fr-FR|url=http://www.editions-jclattes.fr/augustin-9782709662406|titre=Augustin|site=[[Éditions Jean-Claude Lattès]]|consulté le=2018-10-17}}.</ref>.

Un jardin de la mémoire Augustin Trébuchon a été inauguré à [[Rethondes]] en 2012<ref name="midilibre" />.


== Notes et références ==
== Notes et références ==
{{références}}
{{Références}}


== Bibliographie ==
== Voir aussi ==
=== Bibliographie ===
{{légende plume}}
{{légende plume}}
* Alain Fauveau, Jean Delmas (préf.), ''Le Vagabond de la Grande GuerreSouvenirs de la guerre 1914-1918 de Charles de Berterèche de Menditte, officier d'infanterie'', Geste Éditions, 2008, 305{{nb p.}} {{ISBN|2845614047|978-2845614048}} [http://rha.revues.org/index6672.html critique du livre, par Oliver Lahaie], ''[[Revue historique des armées]]'', {{n°}}254, 2009, mis en ligne le 6 février 2009 (page consultée le 11 novembre 2009){{nobr|.{{Plume}}}}
* {{Ouvrage|langue=fr-FR|prénom1=Alain|nom1=Fauveau|préface=Jean Delmas|titre=Le Vagabond de la Grande Guerre|sous-titre=Souvenirs de la guerre 1914-1918 de Charles de Berterèche de Menditte, officier d'infanterie|éditeur=Geste Éditions|lieu=La Crèche|année=2008|pages totales=305|isbn=978-2-84561-404-8|plume=oui}}.
*{{ouvrage|prénom1=David|nom1=Alliot|prénom2=Philippe|nom2=Charlier|prénom3=Olivier|nom3=Chaumelle|prénom4=Frédéric|nom4=Chef|prénom5=Bruno|nom5=Fuligni|prénom6=Bruno|nom6=Léandri|titre=La tortue d'Eschyle et autres morts stupides de l'histoire|éditeur=Les Arènes|lien éditeur=Les Arènes|collection=|lieu=Paris|année=2012|pages totales=200|isbn=978-2352042211|consulté le=05 septembre 2013}}{{nobr|.{{plume}}}}
* {{Ouvrage|langue=fr-FR|prénom1=David|nom1=Alliot|prénom2=Philippe|nom2=Charlier|prénom3=Olivier|nom3=Chaumelle|prénom4=Frédéric|nom4=Chef|prénom5=Bruno|nom5=Fuligni|prénom6=Bruno|nom6=Léandri|titre=La tortue d'Eschyle et autres morts stupides de l'histoire|éditeur=[[Les Arènes]]|lieu=Paris|année=2012|pages totales=200|isbn=978-2-35204-221-1|plume=oui|consulté le=5 septembre 2013}}.
* Gérald Dardart, ''Mourir un 11 novembre : Vrigne-Meuse, la dernière bataille de 14-18'', Nouzonville, Les Cerises aux loups, 1998, 157{{nb p.}} {{ISBN|978-2913275027}}.
* {{Ouvrage|langue=fr-FR|prénom1=Gérald|nom1=Dardart|titre=Mourir un 11 novembre|sous-titre=Vrigne-Meuse, la dernière bataille de 14-18|éditeur=Les Cerises aux loups|lieu=Nouzonville|année=1998|pages totales=157|isbn=978-2-913275-02-7}}.

== Article connexe ==
*[[Octave Delaluque]]


=== Articles connexes ===
{{autres projets|Commons=Category:Augustin Trébuchon}}
* [[Jules André Peugeot]], le premier soldat français mort de cette même guerre.
* [[Octave Delaluque]], le seul soldat français qui sonne le clairon de l'Armistice sur le front en plein combat, le {{date-|11 novembre 1918}} à 11 heures.
* {{lien |langue=en |trad=George Edwin Ellison}}, le dernier soldat de la [[British Army]] tué pendant cette guerre, le {{date-|11 novembre 1918}} à {{heure|9|30}}.
* [[Henry Gunther]], le dernier soldat tué pendant cette guerre, le {{date-|11 novembre 1918}} à {{heure|10|59}}.
* [[George Lawrence Price]], le dernier soldat du [[Commonwealth]] tué pendant cette guerre, le {{date-|11 novembre 1918}} à {{heure|10|58}}.
* [[Marcel Toussaint Terfve]], le dernier soldat belge tué pendant cette guerre, le {{date-|11 novembre 1918}} à {{heure|10|45}}.
* Documentaire : ''[[Le Soldat méconnu]]''.


{{Portail|Première Guerre mondiale|Armée française|Lozère|Ardennes}}
{{Portail|Première Guerre mondiale|Armée française|Lozère|Ardennes}}


{{DEFAULTSORT:Trebuchon, Augustin}}
{{CLEDETRI:Trebuchon, Augustin}}
[[Catégorie:Poilu célèbre]]
[[Catégorie:Poilu]]
[[Catégorie:Naissance en Lozère]]
[[Catégorie:Naissance en mai 1878]]
[[Catégorie:Naissance en mai 1878]]
[[Catégorie:Décès en novembre 1918]]
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Dernière version du 3 février 2024 à 19:58

Augustin Trébuchon
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nom de naissance
Augustin Joseph Louis Victorin Trébuchon
Nationalité
Activité
MilitaireVoir et modifier les données sur Wikidata
Père
Jean-Baptiste Trébuchon
Mère
Rosalie Vissac
Autres informations
Arme
9e compagnie du 415e régiment de la 163e division d'infanterie
Conflit
Grade
Soldat de 1re classe
Distinction
Vue de la sépulture.

Augustin Trébuchon, né le au Malzieu-Forain (Lozère) et mort au combat le à Vrigne-Meuse (Ardennes), est considéré comme le dernier soldat français mort au combat de la Première Guerre mondiale sur le sol français. Il était âgé de 40 ans.

Un Lozérien mobilisé

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Augustin Joseph Louis Victorin Trébuchon est le fils de Jean Baptiste Trébuchon et de Rosalie Vissac[1]. Il est né au hameau du Montchabrier[2],[3], sur la commune du Malzieu-Forain. Selon sa fiche matricule, il mesurait 1,61 mètre et possédait des cheveux blonds, associés à des yeux gris[1].

Faisant partie de la classe 1898 (l'année de ses vingt ans), il est tiré au sort pour faire son service militaire parmi les jeunes du canton de Malzieu. Malgré sa position d'aîné d'une fratrie d'orphelins, il est incorporé le comme soldat de 2e classe au 142e régiment d'infanterie, caserné à Mende, jusqu'au . De 1900 à 1914, il exerce l'activité de berger à Saint-Privat-du-Fau en Lozère, restant d'abord en disponibilité de l'armée active, passant réserviste en , puis dans la territoriale en . Il accomplit ses périodes d'exercices, d'abord en mars- et en au 142e RI, puis du 2 au au 123e régiment territorial d'infanterie[1].

Dans le cadre de la mobilisation française de 1914, il est rappelé dès le à la caserne de Mende, toujours au 123e régiment d'infanterie territoriale, puis il est versé en renfort, malgré son âge, dans le 111e régiment d'infanterie le (ce régiment du 15e CA vient de perdre une partie de son effectif lors des batailles des Frontières, du Grand-Couronné et de Revigny). Il passe ensuite au 36e RI le , puis le 74e RI le , le 288e régiment d'infanterie territoriale le et enfin le 415e RI le . Il devient soldat de 1re classe le [1].

Tué le 11 novembre 1918

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Augustin Trébuchon est, en , soldat de 1re classe avec fonction d'estafette au sein de la 9e compagnie du 415e régiment de la 163e division d'infanterie. Le , cette division française atteint la Meuse, entre les localités de Charleville-Mézières et Sedan (sans s'aventurer dans ces villes). Le soir venu, les ordres de son corps d'armée sont de maintenir le contact avec les troupes allemandes et de franchir la vallée. Les régiments d'infanterie de la division doivent improviser le franchissement du fleuve en crue, pendant la nuit du 9 au 10, le 142e RI à Nouvion-sur-Meuse et le 415e à Vrigne-Meuse, profitant du brouillard. Seul le 415e réussit, bénéficiant des restes du barrage de Dom-le-Mesnil, mais se retrouve bloqué et isolé sur l'autre rive. Les unités allemandes (comprenant des bataillons de la Garde) contre-attaquent cette fragile tête de pont dans l'après-midi du 10. Les fantassins français passent la nuit du 10 au 11 en restant enterrés, encadrés en cas de besoin par les tirs de barrage de l'artillerie divisionnaire. L'annonce de l'armistice arrive au régiment le vers h 30 ; les adversaires restent ensuite prudents durant le reste de la matinée, comptant les dernières minutes, même si les tirs d'artillerie et de mitrailleuses se poursuivent jusqu'au cessez-le-feu de 11 h[4].

Augustin Trébuchon est tué à 10 h 55 du matin[5], soit 5 minutes avant l'heure du cessez-le-feu décidé par l'armistice du à 11 h. Selon d'autres sources, il aurait été tué aux environs de 10 h 45 et 10 h 50[6],[7],[8].

Augustin Trébuchon avait 40 ans. Il reçoit une balle dans la tête alors qu'il portait un message à son capitaine[7]. Le soldat Gazareth découvre le corps[9]. Le 415e RI compte 68 tués et 97 blessés dans ses rangs au cours des journées des 9, 10 et [4].

Mention antidatée

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Mémorial de la 163e division d'infanterie, à Vrigne-Meuse.

Sur les dix Trébuchon morts pour la France pendant la guerre de 1914-1918 et répertoriés sur le site SGA/Mémoire des hommes[10], seule la fiche d'Augustin Trébuchon porte la mention rectificative du lieu de son décès[2], l'armée ayant corrigé la première version situant la mort à Dom-le-Mesnil (sur la rive gauche de la Meuse) pour la remplacer par Vrigne-Meuse (sur la rive droite)[11]. La mention « Mort pour la France » est antidatée au [2] comme pour les autres Français morts le .

Le général Alain Fauveau rappelle entre autres les conditions de décès et d'enregistrement du décès d'Augustin Trébuchon dans son livre Le Vagabond de la Grande Guerre, d'après les carnets de guerre de son grand-père, le chef de bataillon Charles de Menditte en poste de commandement au village de Dom-le-Mesnil à cette époque[12]. Dans un article consacré à ce livre et cet épisode, Jean-Dominique Merchet estime que, pour les autorités militaires, « il n'était tout simplement pas possible de mourir pour la France le jour de l'armistice, le jour de la victoire »[7].

Le dernier mort au combat ?

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Un doute subsiste sur le fait de savoir si Augustin Trébuchon est bien le dernier soldat français mort au combat pendant la campagne contre l'Allemagne[13] (les combats se poursuivent dans les Balkans et au Levant) ; ainsi, selon l'historien belge Jean-Émile Andreux, un autre soldat serait mort, cinq minutes avant 11 h, par un tir d'obus allemand[11]. Selon Jean-Dominique Merchet, il pourrait s'agir de Jules Achille (né en 1893, en Mayenne) servant dans le même régiment[9].

René Richard, spécialiste de la guerre de 1914-1918 et président de l’association « Bretagne 14-18 », a mis au jour en 2017 le décès d'un autre combattant, mort à 10 h 58, soit trois minutes après Trébuchon, qui ne serait donc pas le dernier poilu mort au combat. Il s’agit d’Auguste Joseph Renault[14], né le , à Saint-Trimoël (Côtes-du-Nord)[15].

Le parait le premier roman consacré à Augustin Trébuchon, Augustin, du journaliste et écrivain français Alexandre Duyck. Il raconte de manière documentée et romancée les derniers jours de la dernière bataille de la Première Guerre mondiale en France, dans les Ardennes, vus par Augustin Trébuchon[16].

Un jardin de la mémoire Augustin Trébuchon a été inauguré à Rethondes en 2012[8].

Notes et références

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  1. a b c et d « Fiche matricule no 906 d'Augustin Trébuchon », sur Archives départementales de la Lozère, cote R8165, folio 605.
  2. a b et c « Augustin Trébuchon », sur le site Amilo (consulté le ).
  3. [image] Acte de naissance d'Augustin Trébuchon.
  4. a et b Alain Fauveau, « Le dernier combat : Vrigne-Meuse, 10 et 11 novembre 1918 », Revue historique des armées, no 251,‎ , p. 18-34 (lire en ligne).
  5. David Alliot, Philippe Charlier, Olivier Chaumelle, Frédéric Chef, Bruno Fuligni et Bruno Léandri, La tortue d'Eschyle et autres morts stupides de l'histoire, Paris, Les Arènes, , 200 p. (ISBN 978-2-35204-221-1), chap. VIII (« Trop tranquilles »).
  6. (en) « The last soldiers to die in World War I », BBC News, (consulté le ).
  7. a b et c Jean-Dominique Merchet, « 11 novembre 1918 : Vrigne-Meuse, la bataille de trop », sur Libération, (version du sur Internet Archive) (consulté le ).
  8. a et b Georges Dommelier, propos recueillis par Sébastien Hervier, « Qui était le Lozérien Augustin Trébuchon, dernier mort de la Grande Guerre ? », sur Midi libre, (consulté le ).
  9. a et b Jean-Dominique Merchet, « 11 novembre 1918 : Augustin Trébuchon fut-il vraiment le dernier mort ? », sur Marianne, (version du sur Internet Archive) (consulté le ).
  10. « Base des Morts pour la France de la Première Guerre mondiale : Augustin Joseph Louis Victorin Trébuchon », sur memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le ).
  11. a et b Jean-Emile Andreux, « Augustin Trébuchon, dernier poilu mort au front le 11 novembre 1918 ? », sur motsaiques2, (consulté le ).
  12. Olivier Lahaie, « Alain Fauveau, Le vagabond de la Grande Guerre. Souvenirs de la guerre 1914-1918 de Charles de Berterèche de Menditte, officier d’infanterie », Revue historique des armées, no 254,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  13. Toujours sur le front occidental, un soldat américain a été tué à 10 h 59 min à Chaumont-devant-Damvillers dans la Meuse ; il s'agit de Henri Nicolas Gunther. Il appartenait au 313e bataillon de la 79e division d’infanterie de l'armée américaine.
  14. « Recensement militaire », sur sallevirtuelle.cotesdarmor.fr (consulté le ).
  15. Michel Derrien, « Le dernier tué de la Grande Guerre était breton », sur Ouest France, (consulté le ).
  16. « Augustin », sur Éditions Jean-Claude Lattès (consulté le ).

Bibliographie

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Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Alain Fauveau (préf. Jean Delmas), Le Vagabond de la Grande Guerre : Souvenirs de la guerre 1914-1918 de Charles de Berterèche de Menditte, officier d'infanterie, La Crèche, Geste Éditions, , 305 p. (ISBN 978-2-84561-404-8). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.
  • David Alliot, Philippe Charlier, Olivier Chaumelle, Frédéric Chef, Bruno Fuligni et Bruno Léandri, La tortue d'Eschyle et autres morts stupides de l'histoire, Paris, Les Arènes, , 200 p. (ISBN 978-2-35204-221-1). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.
  • Gérald Dardart, Mourir un 11 novembre : Vrigne-Meuse, la dernière bataille de 14-18, Nouzonville, Les Cerises aux loups, , 157 p. (ISBN 978-2-913275-02-7).

Articles connexes

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