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'''Eva Marie Rosenfeld'''  née à New York le 5 janvier 1892 17 août 1977) est une psychanalyste britannique d'origine [[Allemagne|allemand]]e.
'''Eva Marie Rosenfeld''', née à [[New York]] le {{date de naissance|5 janvier 1892}} et morte à [[Londres]] le {{date de décès|17 août 1977}}, est une [[pédagogue]] et une [[psychanalyste]] [[Royaume-Uni|britannique]] d'origine [[Allemagne|allemand]]e.

== Biographie ==
== Biographie ==
Eva Rosenfeld passe son enfance à [[Berlin]] , où son père Theodor Rosenfeld est un producteur de théâtre, l'un des membres de la Freie Bühne théâtre{{sfn|Mijolla|2002|p=1504}}. Son père meurt en 1907, alors qu'elle a 15 ans., et elle quitte l'école pour commencer sa carrière en tant que travailleur social. En 1911, elle épouse son cousin, l'avocat Valentin Rosenfeld (1886-1970). Valentin a fait ses études à [[Vienne (Autriche)|Vienne]] où il a assisté aux conférences de Freud{{sfn|Mijolla|2002|p=1504}}. Par le biais de son mari, Eva découvre la psychanalyse. Le couple s'installe à Vienne{{sfn|Mijolla|2002|p=1504}}.
Eva Rosenfeld naît à New York où ses parents font un séjour<ref>Plusieurs sources indiquent qu'elle est née à Berlin : Mijolla (2002), Dictionnaire universel des créatrices (2013).</ref>. Elle passe son enfance à [[Berlin]], où son père Theodor Rosenfeld est administrateur du théâtre Freie Bühne {{sfn|Mijolla|2002|p=1504}}, sa mère, Rose, est la sœur de Max Schiller, lui-même époux d'[[Yvette Guilbert]]. Il meurt en 1907, alors qu'elle a {{nombre|15|ans}}, et elle arrête ses études pour travailler dans un foyer d'orphelines{{sfn|Ross|2003|page=43}}. En 1911, elle épouse son cousin, l'avocat Valentin Rosenfeld (1886-1970). Celui-ci a fait ses études à l'[[université de Vienne]] où il a assisté aux conférences de Freud{{sfn|Mijolla|2002|p=1504}}. Par le biais de son mari, Eva découvre la psychanalyse. Le couple s'installe à [[Vienne (Autriche)|Vienne]]{{sfn|Mijolla|2002|p=1504}}.


Ils ont quatre enfants, mais trois d'entre eux meurent prématurément. La perte de ses enfants, en particulier de sa fille Rosemarie à 15 ans, dans un accident de montagne, en 1927, affecte énormément Eva Rosenfeld{{sfn|Mijolla|2002|p=1505}}.
Ils ont quatre enfants, mais trois d'entre eux meurent prématurément, deux garçons de la [[dysenterie]] en 1918, et son unique fille, Rosemarie à {{nombre|15|ans}}, dans un accident de montagne, le {{date-|8 juillet 1927}}. Ces trois disparitions l'affectent énormément{{sfn|Mijolla|2002|p=1505}}, et la décident à se consacrer aux enfants{{sfn|Collectif psychanalyse et politique|2013}}.


Après la [[Première Guerre mondiale]] Rosenfeld ouvre une école de filles à Vienne. Eva Rosenfeld et [[Anna Freud]] sont devenus des amies proches en 1924, par l'intermédiaire de [[Siegfried Bernfeld]]{{sfn|Mijolla|2002|p=1505}}. Elles entretiennent une correspondance<ref>Anna Freud, Lettres à Eva Rosenfeld (1919-1937), Hachette Littératures, 2003, {{ISBN|201235727X}}.</ref>.
Après la [[Première Guerre mondiale]] Eva Rosenfeld ouvre une école destinées aux adolescentes en difficulté, à Vienne. Eva Rosenfeld et [[Anna Freud]] entrent relation à cette occasion, en 1924, par l'intermédiaire de [[Siegfried Bernfeld]]{{sfn|Mijolla|2002|p=1505}}. Elles entretiennent une correspondance de 1925 à 1937, dont seules les lettres d'Anna Freud sont conservées<ref>Anna Freud, Lettres à Eva Rosenfeld (1919-1937), Hachette Littératures, 2003, {{ISBN|201235727X}} (malgré le titre, la première lettre est datée de 1925).</ref>.


=== L'école d'Hietzing ===
En 1927, Eva Rosenfeld et Anna Freud fondent, avec [[Dorothy Burlingham]], une école dans le quartier d'[[Hietzing]], dont la plupart des élèves sont analysés, généralement par Anna Freud<ref>{{Ouvrage|langue=|auteur1=Florian Houssier|titre=Anna Freud et son école. Créativité et controverses|lieu=Paris|éditeur=Campagne première|année=2010|pages totales=304|isbn=2915789568|passage=}}</ref>.
En 1927, Eva Rosenfeld qui doit progressivement subvenir aux besoins financiers de sa famille, et [[Dorothy Burlingham]] qui souhaite procurer un cadre scolaire bienveillant à ses enfants, fondent, sous l'autorité d'Anna Freud, une école dans le quartier viennois d'[[Hietzing]], dont la plupart des élèves sont analysés, généralement par Anna Freud<ref>{{Ouvrage|auteur1=Florian Houssier|titre=Anna Freud et son école. Créativité et controverses|éditeur=Campagne première|lieu=Paris|année=2010|pages totales=304|isbn=978-2-915789-56-0|isbn2=2-915789-56-8}}</ref>. Cette école s'inscrit dans la mouvance de l'[[éducation nouvelle]], dans une perspective de pédagogie psychanalytique, elle cesse ses activités en 1932. Elle accueille les quatre enfants de Dorothy Burlingham, son neveu [[W. Ernest Freud|Ernst W. Freud]] (l'enfant [[Jeu de la bobine|à la bobine]]), Victor Ross, le fils d'Eva Rosenfeld, Reinhard Simmel, le fils d'[[Ernst Simmel]], en tout une vingtaine d'enfants. Peter Blos et [[Erik Erikson]] y sont enseignants{{sfn|Ross|2003|p=52}}.


=== La psychanalyse et l'exil ===
Eva Rosenfeld est analysée par Sigmund Freud de 1929 à 1931{{sfn|Mijolla|2002|p=1505}}. Après son divorce, en 1931, elle retourne à Berlin et travaille comme intendante à la [[Château de Tegel#La clinique psychanalytique (1926-1931)|clinique psychanalytique de Tegel]] d'[[Ernst Simmel]], tout en continuant à se former à la psychanalyse. En 1936, elle s'exile en Angleterre, où elle travaille comme analyste. Elle fait une nouvelle analyse avec [[Melanie Klein]] en 1938-1941.
Eva Rosenfeld est analysée par [[Sigmund Freud]] de 1929 à 1931, à la suggestion d'Anna Freud{{sfn|Mijolla|2002|p=1505}}. Après son divorce, en 1931, elle retourne à Berlin avec son fils Victor, et travaille comme intendante à la [[Château de Tegel#La clinique psychanalytique (1926-1931)|clinique psychanalytique de Tegel]] d'[[Ernst Simmel]]{{sfn|Ross|2003|p=59}}. La clinique, lourdement frappée par la crise économique ferme ses portes, et Eva Rosenfeld organise la liquidation{{sfn|Ross|2003|p=61}}. Durant ces années en Allemagne, elle se forme à l'[[Institut psychanalytique de Berlin]]. En 1936, elle s'exile en Angleterre, où elle travaille comme analyste{{sfn|Ross|2003|p=67}}. Elle fait une nouvelle analyse avec [[Melanie Klein]] en 1938-1941, ce qui lui vaut des considérations peu amènes de Sigmund Freud{{sfn|Ross|2003|p=67}}. Son analyse est interrompue par l'exode des premières années de guerre et le départ des deux femmes de Londres, l'une pour l'[[Écosse]], l'autre pour [[Oxford]]{{sfn|Ross|2003|p=69}}. Elle hésite entre son amitié pour Anna Freud et son intérêt pour les travaux de Melanie Klein et perd vraisemblablement l'amitié de cette dernière de ce fait{{sfn|Ross|2003|p=69}}. Selon son fils, ses propositions théoriques sont balayées d'un revers de main par Sigmund Freud{{sfn|Ross|2003|p=64}}, tandis qu'Anna Freud réserve après 1931 l'exclusivité de son amitié à Dorothy Burlingham. Eva Rosenfeld reste en lien avec Anna Freud, comme en témoigne leur correspondance et poursuit son travail d'analyste. Durant les années d'après-guerre, très peu documentées en ce qui la concerne, elle se consacre à la rédaction de ses mémoires, restées inédites{{sfn|Mijolla|2002|p=1505}} mais qui fournissent la matière du chapitre rédigée par Victor Ross en préface de l'édition de la correspondance d'Anna Freud avec sa mère.


== Publications ==
== Publications ==
* « The Pan-headed Moses: A parallel » (Lecture), Société britannique de psychanalyse, 1950.
* « The Pan-headed Moses: A parallel » (Lecture), [[Société britannique de psychanalyse]], 1950.
* « Dream and vision: Some remarks on Freud's Egyptian bird dream », IJP 37, 1956, 97–105.
* « Dream and vision: Some remarks on Freud's Egyptian bird dream », IJP 37, 1956, 97–105.
* « Obituary: Hedwig Hoffer 1888–1961 ». IJP 1962, 477.
* « Obituary: Hedwig Hoffer 1888–1961 ». IJP 1962, 477.
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=== Bibliographie ===
=== Bibliographie ===
* Lisa Appignanesi & John Forrester, Freud’s Women. Phoenix, Londres. 2005. {{ISBN|0-75381-916-3}}
* Lisa Appignanesi & [[John Forrester]], ''Freud’s Women'', Phoenix, Londres, 2005 {{ISBN|0-75381-916-3}}
* {{Ouvrage
* Freud, Anna: ''Briefe une Eva Rosenfeld. '' (Herausgegeben von Peter Heller.) Stroemfeld, Bâle. 1994. {{ISBN|3-86109-118-6}}
| langue=fr
* Phyllis Grosskurth, ''Melanie Klein''.
| langue originale=en
| auteur1=Phyllis Grosskurth
| titre=Melanie Klein
| sous-titre=Son monde et son œuvre
| éditeur=Puf
| collection=Quadrige
| lieu=Paris
| année=2001
| pages totales=676
| isbn=2-13-052364-1
| id=Grosskurth
}}
* {{de}} « Eva Rosenfeld (1892-1977) », Psychoanalytikerinnen. Biografisches Lexikon, {{lire en ligne|lien=https://www.psychoanalytikerinnen.de/oesterreich_biografien.html#Rosenfeld}}
* {{Chapitre |langue= |auteur1=Collectif psychanalyse et politique |titre chapitre=Rosenfeld, Eva Marie [Berlin, 1892 - Londres, 1977] |auteurs ouvrage=Béatrice Didier, Antoinette Fouque, Mireille Calle-Gruber (éd.) |titre ouvrage=[[Le Dictionnaire universel des créatrices]] |lieu=Paris |éditeur=[[Éditions des femmes]] |année=2013 |isbn= |lire en ligne= |passage=3741 }}.
* Anna Freud, ''Lettres à Eva Rosenfeld (1919-1937)'', Hachette Littératures, 2003, {{ISBN|201235727X}}
* {{Chapitre
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* {{Chapitre |langue= |auteur1=Victor Ross |titre chapitre=Eva Marie Rosenfeld (1892-1977): Une femme de valeur |auteurs ouvrage=Anna Freud |titre ouvrage=Lettres à Eva Rosenfeld (1919-1937) |lieu= |éditeur=Hachette Littératures |année=2003 |isbn=201235727X |lire en ligne= |passage=41-72}}. <small>(Victor Ross, est le fils d'Eva Rosenfeld)</small>. {{plume}}
* {{de}} « Eva Rosenfeld (1892-1977) », Psychoanalytikerinnen. Biografisches Lexikon, {{lire en ligne|lien=https://www.psychoanalytikerinnen.de/oesterreich_biografien.html#Rosenfeld}}
* {{Chapitre |langue= |auteur1=Collectif psychanalyse et politique |titre chapitre=Eva Marie Rosenfeld |auteurs ouvrage=Béatrice Didier, Antoinette Fouque, Mireille Calle-Gruber (éd.) |titre ouvrage=[[Le Dictionnaire universel des créatrices]] |lieu=Paris |éditeur=[[Éditions des femmes]] |année=2013 |isbn= |lire en ligne= |passage= }}.
* Anna Freud, ''Lettres à Eva Rosenfeld (1919-1937)'', Hachette Littératures, 2003, {{ISBN|201235727X}}


== Liens externes ==
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[[Catégorie:Naissance à New York]]
[[Catégorie:Psychanalyste allemand]]
[[Catégorie:Psychanalyste allemand]]
[[Catégorie:Psychanalyste britannique]]
[[Catégorie:Décès en août 1977]]
[[Catégorie:Décès à Londres]]
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Dernière version du 20 août 2022 à 13:41

Eva Rosenfeld
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 85 ans)
LondresVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalités
Activités
Autres informations
Membre de

Eva Marie Rosenfeld, née à New York le et morte à Londres le , est une pédagogue et une psychanalyste britannique d'origine allemande.

Eva Rosenfeld naît à New York où ses parents font un séjour[1]. Elle passe son enfance à Berlin, où son père Theodor Rosenfeld est administrateur du théâtre Freie Bühne [2], sa mère, Rose, est la sœur de Max Schiller, lui-même époux d'Yvette Guilbert. Il meurt en 1907, alors qu'elle a 15 ans, et elle arrête ses études pour travailler dans un foyer d'orphelines[3]. En 1911, elle épouse son cousin, l'avocat Valentin Rosenfeld (1886-1970). Celui-ci a fait ses études à l'université de Vienne où il a assisté aux conférences de Freud[2]. Par le biais de son mari, Eva découvre la psychanalyse. Le couple s'installe à Vienne[2].

Ils ont quatre enfants, mais trois d'entre eux meurent prématurément, deux garçons de la dysenterie en 1918, et son unique fille, Rosemarie à 15 ans, dans un accident de montagne, le . Ces trois disparitions l'affectent énormément[4], et la décident à se consacrer aux enfants[5].

Après la Première Guerre mondiale Eva Rosenfeld ouvre une école destinées aux adolescentes en difficulté, à Vienne. Eva Rosenfeld et Anna Freud entrent relation à cette occasion, en 1924, par l'intermédiaire de Siegfried Bernfeld[4]. Elles entretiennent une correspondance de 1925 à 1937, dont seules les lettres d'Anna Freud sont conservées[6].

L'école d'Hietzing

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En 1927, Eva Rosenfeld qui doit progressivement subvenir aux besoins financiers de sa famille, et Dorothy Burlingham qui souhaite procurer un cadre scolaire bienveillant à ses enfants, fondent, sous l'autorité d'Anna Freud, une école dans le quartier viennois d'Hietzing, dont la plupart des élèves sont analysés, généralement par Anna Freud[7]. Cette école s'inscrit dans la mouvance de l'éducation nouvelle, dans une perspective de pédagogie psychanalytique, elle cesse ses activités en 1932. Elle accueille les quatre enfants de Dorothy Burlingham, son neveu Ernst W. Freud (l'enfant à la bobine), Victor Ross, le fils d'Eva Rosenfeld, Reinhard Simmel, le fils d'Ernst Simmel, en tout une vingtaine d'enfants. Peter Blos et Erik Erikson y sont enseignants[8].

La psychanalyse et l'exil

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Eva Rosenfeld est analysée par Sigmund Freud de 1929 à 1931, à la suggestion d'Anna Freud[4]. Après son divorce, en 1931, elle retourne à Berlin avec son fils Victor, et travaille comme intendante à la clinique psychanalytique de Tegel d'Ernst Simmel[9]. La clinique, lourdement frappée par la crise économique ferme ses portes, et Eva Rosenfeld organise la liquidation[10]. Durant ces années en Allemagne, elle se forme à l'Institut psychanalytique de Berlin. En 1936, elle s'exile en Angleterre, où elle travaille comme analyste[11]. Elle fait une nouvelle analyse avec Melanie Klein en 1938-1941, ce qui lui vaut des considérations peu amènes de Sigmund Freud[11]. Son analyse est interrompue par l'exode des premières années de guerre et le départ des deux femmes de Londres, l'une pour l'Écosse, l'autre pour Oxford[12]. Elle hésite entre son amitié pour Anna Freud et son intérêt pour les travaux de Melanie Klein et perd vraisemblablement l'amitié de cette dernière de ce fait[12]. Selon son fils, ses propositions théoriques sont balayées d'un revers de main par Sigmund Freud[13], tandis qu'Anna Freud réserve après 1931 l'exclusivité de son amitié à Dorothy Burlingham. Eva Rosenfeld reste en lien avec Anna Freud, comme en témoigne leur correspondance et poursuit son travail d'analyste. Durant les années d'après-guerre, très peu documentées en ce qui la concerne, elle se consacre à la rédaction de ses mémoires, restées inédites[4] mais qui fournissent la matière du chapitre rédigée par Victor Ross en préface de l'édition de la correspondance d'Anna Freud avec sa mère.

Publications

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  • « The Pan-headed Moses: A parallel » (Lecture), Société britannique de psychanalyse, 1950.
  • « Dream and vision: Some remarks on Freud's Egyptian bird dream », IJP 37, 1956, 97–105.
  • « Obituary: Hedwig Hoffer 1888–1961 ». IJP 1962, 477.
  • Recollected in Tranquillity (Mémoires inédites)

Références

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  1. Plusieurs sources indiquent qu'elle est née à Berlin : Mijolla (2002), Dictionnaire universel des créatrices (2013).
  2. a b et c Mijolla 2002, p. 1504.
  3. Ross 2003.
  4. a b c et d Mijolla 2002, p. 1505.
  5. Collectif psychanalyse et politique 2013.
  6. Anna Freud, Lettres à Eva Rosenfeld (1919-1937), Hachette Littératures, 2003, (ISBN 201235727X) (malgré le titre, la première lettre est datée de 1925).
  7. Florian Houssier, Anna Freud et son école. Créativité et controverses, Paris, Campagne première, , 304 p. (ISBN 978-2-915789-56-0 et 2-915789-56-8)
  8. Ross 2003, p. 52.
  9. Ross 2003, p. 59.
  10. Ross 2003, p. 61.
  11. a et b Ross 2003, p. 67.
  12. a et b Ross 2003, p. 69.
  13. Ross 2003, p. 64.

Bibliographie

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  • Lisa Appignanesi & John Forrester, Freud’s Women, Phoenix, Londres, 2005 (ISBN 0-75381-916-3)
  • Phyllis Grosskurth (trad. de l'anglais), Melanie Klein : Son monde et son œuvre, Paris, Puf, coll. « Quadrige », , 676 p. (ISBN 2-13-052364-1)
  • (de) « Eva Rosenfeld (1892-1977) », Psychoanalytikerinnen. Biografisches Lexikon, [lire en ligne]
  • Collectif psychanalyse et politique, « Rosenfeld, Eva Marie [Berlin, 1892 - Londres, 1977] », dans Béatrice Didier, Antoinette Fouque, Mireille Calle-Gruber (éd.), Le Dictionnaire universel des créatrices, Paris, Éditions des femmes, , p. 3741.
  • Anna Freud, Lettres à Eva Rosenfeld (1919-1937), Hachette Littératures, 2003, (ISBN 201235727X)
  • Alain de Mijolla, « Eva Marie Rosenfeld », dans Alain de Mijolla (dir.), Dictionnaire international de la psychanalyse 1. A/L., Paris, Calmann-Lévy, (ISBN 2-7021-2530-1), p. 1504-1505. Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Victor Ross, « Eva Marie Rosenfeld (1892-1977): Une femme de valeur », dans Anna Freud, Lettres à Eva Rosenfeld (1919-1937), Hachette Littératures, (ISBN 201235727X), p. 41-72. (Victor Ross, est le fils d'Eva Rosenfeld). Document utilisé pour la rédaction de l’article

Liens externes

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