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« Diane Keaton » : différence entre les versions

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{{En-tête label|AdQ|année=2012}}
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{{Infobox Cinéma (personnalité)
{{Infobox Cinéma (personnalité)
| nom = Diane Keaton
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| légende = Diane Keaton en 2011
| légende = Diane Keaton en 2012.
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| profession = [[Acteur|Actrice]] <br /> [[Réalisateur|Réalisatrice]] <br /> [[Producteur de cinéma|Productrice]]
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| films notables = ''[[Le Parrain (film)|Le Parrain]]'' <br /> ''[[Annie Hall]]'' <br /> ''[[Manhattan (film, 1979)|Manhattan]]'' <br /> ''[[Reds (film)|Reds]]'' <br /> ''[[Simples Secrets]]'' <br /> ''[[Tout peut arriver (film, 2003)|Tout peut arriver]]''
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'''Diane Keaton''', née '''Diane Hall''' le {{date de naissance|5|janvier|1946|au cinéma}} à [[Los Angeles]], est une [[acteur|actrice]], [[réalisateur|réalisatrice]] et [[producteur de cinéma|productrice de cinéma]] [[États-Unis|américaine]].


'''Diane Keaton''', née '''Diane Hall''' le {{date de naissance|5 janvier 1946}} à [[Los Angeles]], est une [[acteur|actrice]], [[réalisateur|réalisatrice]] et [[producteur de cinéma|productrice]] [[États-Unis|américaine]].
Jeune fille, elle commence sa carrière [[théâtre|sur scène]] dans les années 1960 et fait ses débuts à l'[[télévision|écran]] en 1970. Son premier rôle majeur au [[cinéma]] lui est alors attribué par [[Francis Ford Coppola]] grâce auquel elle interprète le rôle de Kay Adams-Corleone dans ''[[Le Parrain (film)|Le Parrain]]''. Mais les films qui marquent le début de sa carrière sont ceux du réalisateur et acteur [[Woody Allen]] : ''[[Tombe les filles et tais-toi]]'' en 1972, ''[[Woody et les Robots]]'' en 1973 ainsi que ''[[Guerre et Amour]]'' en 1975. Les longs métrages du cinéaste imposent Keaton en tant qu'actrice [[comique]]. En 1977, ''[[Annie Hall]]'' lui vaut même l'[[Oscar de la meilleure actrice]].


Jeune fille, elle commence sa carrière [[théâtre|sur scène]] dans les [[années 1960]] et fait ses débuts à l'[[télévision|écran]] en 1970. Son premier rôle majeur au [[cinéma]] lui est alors attribué par [[Francis Ford Coppola]] grâce auquel elle interprète le rôle de Kay Adams-Corleone dans ''[[Le Parrain (film)|Le Parrain]]''. Mais les films qui marquent le début de sa carrière sont ceux du réalisateur et acteur [[Woody Allen]] : ''[[Tombe les filles et tais-toi]]'' en 1972, ''[[Woody et les Robots]]'' en 1973 ainsi que ''[[Guerre et Amour]]'' en 1975. Les longs métrages du cinéaste imposent Keaton en tant qu'actrice [[comique]]. En 1978, ''[[Annie Hall]]'' lui vaut même l'[[Oscar de la meilleure actrice]].
Mais Diane Keaton amène sa carrière cinématographique vers d'autres [[genre cinématographique|genres]] afin de ne pas être cataloguée comme actrice de comédie. Elle change donc de registre et devient une interprète [[drame (cinéma)|dramatique]] accomplie grâce au film ''[[À la recherche de Mister Goodbar]]''. En 1982 et 1997, elle reçoit une nomination aux Oscars pour ''{{langue|en|[[Reds (film)|Reds]]}}'' et ''[[Simples Secrets]]''. Artiste reconnue, la filmographie de Diane Keaton ne cesse de s'accroître avec des films comme ''[[Baby Boom (film)|Baby Boom]]'', ''[[Le Père de la mariée (film, 1991)|Le Père de la mariée]]'', ''[[Le Club des ex]]'', ''[[Tout peut arriver (film, 2003)|Tout peut arriver]]'', ou encore ''[[Esprit de famille]]''. En plus de sa carrière filmique, Diane Keaton possède divers passe-temps : elle est à l'occasion [[photographe]], [[promoteur immobilier]], [[écrivain]] et [[chanteur|chanteuse]]. Égérie de [[L'Oréal]] depuis 2006, son style extravagant inspire le monde de la mode au cinéma.

Mais Diane Keaton amène sa carrière cinématographique vers d'autres [[genre cinématographique|genres]] afin de ne pas être cataloguée comme actrice de comédie. Elle change donc de registre et devient une interprète [[drame (cinéma)|dramatique]] accomplie grâce au film ''[[À la recherche de Mister Goodbar]]''. En 1982 et 1997, elle reçoit une nomination aux Oscars pour ''{{langue|en|[[Reds (film)|Reds]]}}'' et ''[[Simples Secrets]]''. Artiste reconnue, la filmographie de Diane Keaton ne cesse de s'accroître avec des films comme ''[[Baby Boom (film)|Baby Boom]]'', ''[[Le Père de la mariée (film, 1991)|Le Père de la mariée]]'', ''[[Le Club des ex]]'', ''[[Tout peut arriver (film, 2003)|Tout peut arriver]]'', ''[[Esprit de famille]]'', ''[[Ainsi va la vie (film, 2014)|Ainsi va la vie]]'' ou encore ''[[Le Book Club]]''. En plus de sa carrière filmique, Diane Keaton possède divers passe-temps : elle est à l'occasion [[collection (activité)|collectionneuse]] de [[photographie]]s, [[promoteur immobilier|promotrice immobilière]], [[écrivain]]e et [[chanteur|chanteuse]]. Égérie de [[L'Oréal]] depuis 2006, son style extravagant inspire le monde de la [[mode (habillement)|mode]] au cinéma.

{{Sommaire|niveau=2}}


== Biographie ==
== Biographie ==
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[[Fichier:KatharineHepburninStageDoorCanteencropped.jpg|thumb|alt=Katharine Hepburn en 1943 dans Le Cabaret des étoiles|[[Katharine Hepburn]], actrice que Diane Keaton admire particulièrement.]]
[[Fichier:KatharineHepburninStageDoorCanteencropped.jpg|thumb|alt=Katharine Hepburn en 1943 dans Le Cabaret des étoiles|[[Katharine Hepburn]], actrice que Diane Keaton admire particulièrement.]]


Diane Hall, née en [[Californie]], est l'aînée d'une famille de quatre enfants : son frère Randy est né en 1948 et ses deux sœurs Robin et Dorrie en 1951 et en 1953<ref group="A">{{p.|14–16}}</ref>. Leur père, Jack Hall originaire d'[[Irlande (île)|Irlande]] (1921–1990), est un [[ingénieur civil|ingénieur en génie civil]] de religion [[catholique]]<ref group="A">{{p.|33–34}}</ref>. La jeune Diane est pourtant élevée à la manière des [[méthodisme|méthodistes]] par sa mère, Dorothy (née Keaton, 1921–2008), [[femme au foyer]] et [[photographe]] amatrice<ref name="p. 11" group="A"/>{{,}}<ref> {{en}} {{lien web|url=http://www.filmreference.com/film/86/Diane-Keaton.html|titre={{langue|en|Diane Keaton Biography (1946–)}}|site=film reference.com|auteur=|date=|consulté le=21 mars 2011}}.</ref>{{,}}<ref name="a">{{article|langue=en|prénom1=Ben|nom1=Fong-Torres|année=30 juin 1977|titre=Diane Keaton|sous-titre=The Next Hepburn|périodique=Rolling Stones|lieu=|éditeur=|numéro=242|lire en ligne=|site=|consulté le=21 mars 2011}}.</ref>. Lorsque Diane voit sa mère remporter le titre de « {{lang|en|Mrs. Los Angeles}} » à un [[concours de beauté]] pour les femmes au foyer, elle rêve de devenir une [[acteur|actrice]]<ref group="A">{{p.|{{XIX}}–{{XX}}}}</ref>. Aimant le goût de la théâtralité<ref name="b">{{en}} {{Interview|last=Keaton|first=Diane|subject=Diane Keaton|interviewer=David Bean Cooley|title=Interview : Actress Diane Keaton |type= |url=http://www.npr.org/templates/story/story.php?storyId=1718441|format={{heure||21|12|}}|program=[[National Public Radio]]|callsign=Fresh Air|date={{1er}} janvier 1997|year=1997|accessdate=21 mars 2011}}</ref>, Diane Hall admire [[Katharine Hepburn]] pour son caractère fort et indépendant et la désigne alors comme l'une de ses inspirations<ref name="c">{{article|langue=en|prénom1=Nancy|nom1=Griffin|année=mars 2004|titre=American Original|périodique=More|lieu=|éditeur=|numéro=|lire en ligne=|site=|consulté le=21 mars 2011}}.</ref>.
Diane Hall, née en [[Californie]], est l'aînée d'une famille de quatre enfants : son frère Randy est né en 1948 et ses deux sœurs Robin et Dorrie en 1951 et en 1953<ref group="A">{{p.|14–16}}</ref>. Leur père, Jack Hall originaire d'[[Irlande (île)|Irlande]] (1921–1990), est un [[ingénieur civil|ingénieur en génie civil]] de religion [[catholicisme|catholique]]<ref group="A">{{p.|33–34}}</ref>. La jeune Diane est pourtant élevée à la manière des [[méthodisme|méthodistes]] par sa mère, Dorothy (née Keaton, 1921–2008), [[femme au foyer]] et [[photographe]] amatrice<ref name="p. 11" group="A"/>{{,}}<ref>{{lien web|langue=en|titre=Diane Keaton Biography (1946-)|url=http://www.filmreference.com/film/86/Diane-Keaton.html|site=Film Reference.com|consulté le=20 août 2017}}.</ref>{{,}}<ref name="a">{{article|langue=en|auteur1=Ben Fong-Torres|titre=The Life and Lurves of Diane Keaton|périodique=[[Rolling Stone]]|numéro=242|date=30 juin 1977|lire en ligne=https://www.rollingstone.com/movies/features/the-life-and-lurves-of-diane-keaton-19770630|consulté le=20 août 2017}}.</ref>. Lorsque Diane voit sa mère remporter le titre de « {{langue|en|Mrs. Los Angeles}} » à un [[concours de beauté]] pour les femmes au foyer, elle rêve de devenir une [[acteur|actrice]]<ref group="A">{{p.|{{XIX}}–{{XX}}}}</ref>. Ayant le goût de la théâtralité<ref name="b">{{Interview|nom=Keaton|prénom=Diane|interviewer=Terry Gross|programme=''Fresh Air''|nom du média=[[National Public Radio|NPR]]|date={{1er}} janvier 1997|consulté le=20 août 2017|url=https://www.npr.org/templates/story/story.php?storyId=1718441}}</ref>, Diane Hall admire [[Katharine Hepburn]] pour son caractère fort et indépendant et la désigne alors comme l'une de ses inspirations<ref name="c">{{article|langue=en|auteur1=Nancy Griffin|titre=American Original|date=mars 2004|périodique=More|consulté le=21 mars 2011}}.</ref>.


Motivée, la future comédienne décroche son diplôme en 1963, à la {{lang|en|Santa Ana High School}} de [[Santa Ana (Californie)|Santa Ana]], en [[Californie]]<ref>{{en}} {{lien web|url=http://www.orangecoast.com/june2012/feature/celebrityhigh.aspx|titre={{langue|en|Orange County Celebrity High}}|site=Orangecoast.com|auteur=Pat H. Broesk|date=juin 2012|consulté le=25 juillet 2012}}.</ref>. Là-bas, elle intègre un club de chant et de théâtre<ref group="C">{{p.|224}}</ref>. Elle participe à de nombreuses productions scolaires et joue notamment le rôle de [[Blanche DuBois]] dans ''[[Un tramway nommé Désir]]''<ref group="B">{{p.|8}}</ref>. Après ses premiers diplômes, elle étudie au {{lang|en|Santa Ana College}} puis c'est à l'{{lang|en|Orange Coast College}} d'[[Orange (Californie)|Orange]], en Californie, qu'elle suit des cours de théâtre<ref>{{en}} {{lien web|url=http://lansner.ocregister.com/2010/08/04/on-market-cottage-of-diane-keatons-mom/75319/|titre={{langue|en|$3.8 million for home of Diane Keaton's mom}}|site=Lansner.ocregister.com|auteur=Marilyn Kalfus|date=4 août 2010|consulté le=25 juillet 2012}}.</ref>. Au bout d'un an d'études, Diane Hall quitte l'école pour poursuivre une carrière dans le divertissement, à [[Manhattan]]<ref name="d">{{en}} {{lien web|url=http://www.moviecrazed.com/outpast/keatonarticle.html|titre={{langue|en|Diane Keaton : A Nervous Wreck on the Verge of a Breakthrough}}|site=Moviecrazed.com|auteur=Guy Flatley|date=|consulté le=22 mars 2011}}.</ref>. Une fois sur place, elle intègre un [[syndicat professionnel]] de comédiens appelé {{lang|en|Actors' Equity Association}}<ref name="p.27" group="C"/>. La jeune femme choisit de prendre le nom de jeune fille de sa mère : Keaton, car, une coïncidence veut qu'une autre Diane Hall fait déjà partie de l'association<ref name="e">{{article|langue=en|prénom1=Dominic|nom1=Dunne|année=février 1985|titre=Hide and Seek with Diane Keaton|périodique=Vanity Fair|lieu=|éditeur=|numéro=|lire en ligne=|site=|consulté le=}}</ref>{{,}}<ref name="p.27" group="C">{{p.|27}}</ref>. Celle qu'on appelle maintenant Diane Keaton travaille aussi comme chanteuse dans une [[boîte de nuit]] pour combler son manque d'argent<ref name="f">{{article|langue=en|prénom1=Terry|nom1=Keefe|mois=janvier|année=2003|titre=Falling in love again with Diane Keaton|périodique=Venice Magazine|lieu=|éditeur=|numéro=|lire en ligne=http://thehollywoodinterview.blogspot.com/2008/01/diane-keaton-hollywood-interview_13.html|site=Thehollywoodinterview.blogspot.com|consulté le=22 mars 2011}}.</ref>{{,}}<ref name="p. 88" group="A"/>.
Motivée, la future comédienne obtient son diplôme en 1963, à la {{langue|en|Santa Ana High School}} de [[Santa Ana (Californie)|Santa Ana]], en [[Californie]]<ref>{{lien web|langue=en|auteur=Pat H. Broesk|titre={{langue|en|Orange County Celebrity High}}|url=http://www.orangecoast.com/june2012/feature/celebrityhigh.aspx|site=OrangeCoast.com|date=23 juin 2012|consulté le=20 août 2017}}.</ref>. Là-bas, elle intègre un club de chant et de théâtre<ref group="C">{{p.|224}}</ref>. Elle participe à de nombreuses productions scolaires et joue notamment le rôle de [[Blanche DuBois]] dans ''[[Un tramway nommé Désir]]''<ref group="B">{{p.|8}}</ref>. Après ses premiers diplômes, elle étudie au {{langue|en|Santa Ana College}} puis c'est à l'{{langue|en|Orange Coast College}} d'[[Orange (Californie)|Orange]], en Californie, qu'elle suit des cours de théâtre<ref>{{article|langue=en|auteur1=Marilyn Kalfus|titre=$3.8 million for home of Diane Keaton's mom|périodique=[[Orange County Register]]|date=4 août 2010|lire en ligne=http://www.ocregister.com/2010/08/04/38-million-for-home-of-diane-keatons-mom-2/|consulté le=20 août 2017}}.</ref>. Au bout d'un an d'études, Diane Hall quitte l'école pour poursuivre une carrière dans le divertissement, à [[Manhattan]]<ref name="d">{{lien web|langue=en|auteur=Guy Flatley|titre=Diane Keaton: A Nervous Wreck on the Verge of a Breakthrough|url=http://www.moviecrazed.com/outpast/keatonarticle.html|site=MovieCrazed.com|consulté le=20 août 2017}}.</ref>. Une fois sur place, elle intègre un [[syndicat professionnel]] de comédiens appelé {{langue|en|Actors' Equity Association}}<ref name="p.27" group="C"/>. La jeune femme choisit de prendre le nom de jeune fille de sa mère : Keaton, car une autre personne nommée Diane Hall fait déjà partie de l'association<ref name="e">{{article|langue=en|auteur1=Dominick Dunne|titre=Hide-and-Seek with Diane Keaton|périodique=[[Vanity Fair (magazine)|Vanity Fair]]|date=février 1985|consulté le=20 août 2017}}.</ref>{{,}}<ref name="p.27" group="C">{{p.|27}}</ref>. Celle qu'on appelle maintenant Diane Keaton travaille aussi comme chanteuse dans une [[boîte de nuit]] pour combler son manque d'argent<ref name="f">{{article|langue=en|auteur1=Terry Keefe|titre=Falling in Love Again with Diane Keaton|périodique=Venice Magazine|date=décembre-janvier 2003|lire en ligne=http://thehollywoodinterview.blogspot.fr/2008/01/diane-keaton-hollywood-interview_13.html|consulté le=20 août 2017}}.</ref>{{,}}<ref name="p. 88" group="A"/>.


Après une longue collaboration avec l'{{lang|en|Actors' Equity Association}}, Diane Keaton ne renonce pas à ses projets et rejoint la {{lang|en|Neighborhood Playhouse}}, à [[New York]]<ref group="A">{{p.|56}}</ref>. Dans cette [[école d'art dramatique]], elle apprend à perfectionner son jeu de scène grâce à une méthode appelée {{lang|en|[[Sanford Meisner|technique de Meisner]]}}<ref name="f"/>. Ce procédé mis en place dans les années 1930 permet à la comédienne d'être plus crédible et convaincante face à son public. En 1968, Diane Keaton obtient son diplôme d'art dramatique et arrête ses études pour accompagner la troupe de la [[comédie musicale]] {{lang|en|''[[Hair (comédie musicale)|Hair]]''}}, à [[Broadway]]<ref group="A">{{p.|97}}</ref>{{,}}<ref name="g">{{en}} {{lien web|url=http://ibdb.com/person.php?id=47603|titre=Diane Keaton|site=Internet Broadway Database.com|auteur=|date=|consulté le={{1er}} juin 2011}}.</ref>. N'ayant pas voulu se dévêtir à la fin du premier acte dans le rôle de Sheila, la jeune femme acquit une certaine notoriété. Mais elle aurait pu gagner {{NaU|50|$}} de plus sur son salaire<ref name="b"/>{{,}}<ref>{{en}} {{lien web|url=http://www.cbsnews.com/stories/2004/02/13/48hours/main600264.shtml|titre={{langue|en|Diane Keaton : The Comeback Kid}}|site=CBS News.com|auteur=Rebecca Leung|date=13 février 2004|consulté le={{1er}} juin 2011}}.</ref>. Neuf mois plus tard, après avoir joué sans interruption à Broadway, Diane Keaton est auditionnée en automne 1968 pour un rôle dans une nouvelle production de [[Woody Allen]] s'intitulant ''{{langue|en|Play It Again, Sam}}'' (''Une aspirine pour deux''<ref name="Colombani">{{ouvrage|langue=fr|prénom1=Florence|nom1=Colombani|lien auteur1=|titre=Woody Allen|sous-titre=|numéro d'édition=|éditeur=[[Cahiers du cinéma]] / [[Le Monde]]|lien éditeur=|lieu=Paris|jour=|mois=|année=2007|volume=|tome=|pages totales=95|passage=|isbn=978-2-86642-523-4|lire en ligne =|consulté le=21 août 2011}}</ref>)<ref name="p. 101" group="A"/>. L'actrice a failli ne pas être sélectionnée dans la distribution à cause de sa grande taille : {{taille|m=1.73}}<ref name="a"/>. Dans le même temps, Diane Keaton ne le sait pas, mais sa carrière [[cinéma|cinématographique]] va bientôt être lancée.
Après une longue collaboration avec l'{{langue|en|Actors' Equity Association}}, Diane Keaton ne renonce pas à ses projets et rejoint la {{langue|en|Neighborhood Playhouse}}, à [[New York]]<ref group="A">{{p.|56}}</ref>. Dans cette [[école d'art dramatique]], elle apprend à perfectionner son jeu de scène grâce à une méthode appelée {{langue|en|[[Sanford Meisner|technique de Meisner]]}}<ref name="f"/>. Ce procédé mis en place dans les [[années 1930]] permet à la comédienne d'être plus crédible et convaincante face à son public. En 1968, Diane Keaton obtient son diplôme d'art dramatique et arrête ses études pour accompagner la troupe de la [[comédie musicale]] {{langue|en|''[[Hair (comédie musicale)|Hair]]''}}, à [[Théâtre de Broadway|Broadway]]<ref group="A">{{p.|97}}</ref>{{,}}<ref name="g">{{lien web|langue=en|titre=Diane Keaton|url=https://www.ibdb.com/broadway-cast-staff/diane-keaton-47603|site=[[Internet Broadway Database]]|consulté le=20 août 2017}}.</ref>. N'ayant pas voulu se dévêtir à la fin du premier acte dans le rôle de Sheila, la jeune femme acquiert une certaine notoriété. Mais elle aurait pu gagner cinquante dollars de plus sur son salaire<ref name="b"/>{{,}}<ref>{{lien web|langue=en|auteur=Rebecca Leung|titre=Diane Keaton: The Comeback Kid|url=https://www.cbsnews.com/news/diane-keaton-the-comeback-kid/|date=13 février 2004|site=[[CBS News|CBS News.com]]|consulté le=20 août 2017}}.</ref>. Neuf mois plus tard, après avoir joué sans interruption à Broadway, Diane Keaton est auditionnée en automne 1968 pour un rôle dans une nouvelle production de [[Woody Allen]] s'intitulant ''{{langue|en|Play It Again, Sam}}'' (''Une aspirine pour deux''<ref group="E">{{p.|101}}</ref>)<ref name="p. 101" group="A"/>. L'actrice a failli ne pas être sélectionnée dans la distribution à cause de sa grande taille<ref name="a"/>. Au cours de la même période, la carrière [[cinéma]]tographique de Diane Keaton est bientôt lancée.


=== Les années 1970 ===
=== Les années 1970 ===
Dans les années 1970, Diane Keaton est au sommet de sa popularité<ref name="p. 88" group="A">{{p.|88}}</ref>. Nominée pour le {{lang|en|[[Tony Award]]}} du Meilleur second rôle féminin dans la pièce de théâtre ''{{lang|en|Play It Again, Sam}}''<ref name="g"/>, elle est sollicitée par des producteurs de télévision pour quelques apparitions dans des [[séries télévisées]] et une [[publicité télévisée|publicité]]<ref group="N">La publicité dans laquelle intervient Diane Keaton fait la promotion d'un déodorant de la marque « {{lang|en|Hour after Hour}} ».</ref>. Elle devient ensuite la muse de deux jeunes réalisateurs : [[Francis Ford Coppola]] et [[Woody Allen]]. Le premier la révèle au grand public et le deuxième en fait une actrice à part entière, dont le talent est salué par l'ensemble des [[critique de cinéma|critiques]].
Dans les [[années 1970]], Diane Keaton est au sommet de sa popularité<ref name="p. 88" group="A">{{p.|88}}</ref>. Nommée pour le {{langue|en|[[Tony Award]]}} du Meilleur second rôle féminin dans la pièce de théâtre ''{{langue|en|Play It Again, Sam}}''<ref name="g"/>, elle est sollicitée par des producteurs de télévision pour quelques apparitions dans des [[séries télévisées]] et une [[publicité télévisée|publicité]]<ref group="N">La publicité dans laquelle intervient Diane Keaton fait la promotion d'un déodorant de la marque « {{langue|en|Hour after Hour}} ».</ref>. Elle devient ensuite la muse de deux jeunes réalisateurs : [[Francis Ford Coppola]] et [[Woody Allen]]. Le premier la révèle au grand public et le deuxième en fait une actrice à part entière, dont le talent est salué par l'ensemble des [[critique de cinéma|critiques]].


==== La femme du Parrain ====
==== La femme du Parrain ====
[[Fichier:Francis Ford Coppola.jpg|thumb|alt=Francis Ford Coppola en Roumanie|[[Francis Ford Coppola]] est convaincu par l'excentricité de Diane Keaton.]]
[[Fichier:Francis Ford Coppola.jpg|thumb|alt=Francis Ford Coppola en Roumanie|[[Francis Ford Coppola]] est convaincu par l'excentricité de Diane Keaton.]]


En 1972, Diane Keaton débute au cinéma dans ''[[Le Parrain (film)|Le Parrain]]'', {{lang|en|[[blockbuster]]}} de [[Francis Ford Coppola]], où elle joue le rôle de [[Kay Adams-Corleone|Kay Adams]], petite amie de [[Michael Corleone]] – joué par [[Al Pacino]]. Auparavant, elle est remarquée par ce réalisateur dans le film ''[[Lune de miel aux orties]]''. Coppola choisit cette actrice pour sa réputation de femme excentrique, un caractère qu'il veut retrouver dans son personnage<ref group="B">{{p.|20}}</ref>. Diane Keaton mène cette interprétation en s'appuyant sur son expérience féminine durant le tournage. Comme Kay Adams, c'est {{Citation|une femme dans un monde d'hommes}}<ref group="N">Diane Keaton a la confirmation très nette qu'elle fréquente un monde d'hommes quand [[Marlon Brando]] lui lance à leur première rencontre : {{Citation|Jolis nichons}}.</ref>{{,}}<ref name="b"/>. ''Le Parrain'' connaît un grand succès critique et financier, couronné par l'[[Oscar du meilleur film]] en 1973<ref>{{lien web|url=http://www.cinemotions.com/modules/Awards/Award_detail/Oscar/1973/59/4|titre=Oscar 1973 : {{45e}} Cérémonie des Oscar de l'Academy of Motion Picture Arts and Sciences|site=Cinemotions.com|auteur=|date=|consulté le=17 juillet 2011}}.</ref>.
En 1972, Diane Keaton débute au cinéma dans ''[[Le Parrain (film)|Le Parrain]]'', {{langue|en|[[blockbuster]]}} de [[Francis Ford Coppola]], où elle joue le rôle de [[Kay Adams-Corleone|Kay Adams]], petite amie de [[Michael Corleone]] – joué par [[Al Pacino]]. Coppola l'avait remarquée dans le film ''[[Lune de miel aux orties]]'' et la choisit pour sa réputation de femme excentrique, un caractère qu'il veut retrouver dans son personnage<ref group="B">{{p.|20}}</ref>. Diane Keaton mène son interprétation en s'appuyant sur son expérience féminine durant le tournage. Comme Kay Adams, c'est {{Citation|une femme dans un monde d'hommes}}<ref group="N">Diane Keaton a la confirmation très nette qu'elle fréquente un monde d'hommes quand [[Marlon Brando]] lui lance à leur première rencontre : {{Citation|Jolis nichons}}.</ref>{{,}}<ref name="b"/>. ''Le Parrain'' connaît un grand succès critique et financier, couronné par l'[[Oscar du meilleur film]] en 1973<ref>{{lien web|langue=fr|titre=Oscar 1973 : {{45e}} cérémonie des Oscars de l'Academy of Motion Picture Arts and Sciences|url=http://www.cinemotions.com/modules/Awards/Award_detail/Oscar/1973/59/4|site=CinEmotions.com|consulté le=20 août 2017}}.</ref>.


Un an après cette réussite, elle doit reprendre son rôle pour le second volet de la saga. Mais l'actrice est réticente à retourner sur les plateaux de tournage. C'est en lisant le scénario de Francis Ford Coppola qu'elle change d'avis : {{Citation|J'étais sceptique à l'idée de jouer à nouveau dans la suite du ''Parrain''. Mais quand j'ai lu le scénario, le personnage me semblait beaucoup plus important que dans le premier film}}, a-t-elle déclaré lors d'une interview<ref name="d"/>. Dans ''[[Le Parrain 2]]'', Kay Adams devient la femme de Michael Corleone, le nouveau parrain. Rendue aigrie par les activités de son mari, Kay Adams-Corleone n'est plus la même dans cette deuxième partie. Pourtant, ce changement n'empêche pas certains magazines comme ''[[Time (magazine)|Time]]'' d'écrire : {{Citation|[Diane Keaton est] invisible dans ''Le Parrain'' et livide dans ''Le Parrain 2''}}<ref name="h">{{article|langue=en|prénom1=|nom1=|titre=Love, Death and La – De – Dah|périodique=Time|lien périodique=Time (magazine)|lieu=|éditeur=|numéro=|jour=26|mois=septembre|année=1977|lire en ligne=http://www.time.com/time/magazine/article/0,9171,879792,00.html|site=Time.com|consulté le=30 juillet 2011}}.</ref>. Plus tard, l'actrice reconnaît finalement que ce rôle n'a pas été enrichissant. Elle le résume {{Citation|à l'image d'une femme debout dans un couloir, attendant la permission de voir son mari}}<ref group="A">{{p.|120}}</ref>.
Un an après cette réussite, elle doit reprendre son rôle pour le second volet de la saga. Réticente à retourner sur les plateaux de tournage, c'est en lisant le scénario de Francis Ford Coppola qu'elle change d'avis : {{Citation|J'étais sceptique à l'idée de jouer à nouveau dans la suite du ''Parrain''. Mais quand j'ai lu le scénario, le personnage me semblait beaucoup plus important que dans le premier film}}, a-t-elle déclaré lors d'une interview<ref name="d"/>. Dans ''[[Le Parrain 2]]'', Kay Adams devient la femme de Michael Corleone, le nouveau parrain. Rendue aigrie par les activités de son mari, Kay Adams-Corleone n'est plus la même dans cette deuxième partie. Pourtant, ce changement n'empêche pas certains magazines comme ''[[Time (magazine)|Time]]'' d'écrire : {{Citation|[Diane Keaton est] invisible dans ''Le Parrain'' et livide dans ''Le Parrain 2''}}<ref name="h">{{article|langue=en|titre=Love, Death and La – De – Dah|périodique=[[Time (magazine)|Time]]|date=26 septembre 1977|lire en ligne=http://content.time.com/time/magazine/article/0,9171,879792,00.html|consulté le=30 juillet 2011}}.</ref>. Plus tard, l'actrice reconnaît finalement que ce rôle n'a pas été enrichissant. Elle le résume {{Citation|à l'image d'une femme debout dans un couloir, attendant la permission de voir son mari}}<ref group="A">{{p.|120}}</ref>.


==== Woody Allen et Diane Keaton : une relation fructueuse ====
==== Woody Allen et Diane Keaton : une relation fructueuse ====
La vie et la carrière de Diane Keaton prennent un véritable tournant le jour de sa rencontre avec le jeune réalisateur new-yorkais [[Woody Allen]]. L'actrice tombe amoureuse de son charme et de son talent<ref group="A">{{p.|102}}</ref>. Aujourd'hui, même si leur amour a pris fin, leurs collaborations filmiques ont obtenu et arborent toujours un grand succès. Allen l'a lui-même avoué : {{Citation|Diane Keaton a été ma muse quand j'ai commencé mon métier}}<ref>{{ouvrage|langue=en|prénom1=Eric|nom1=Lax|lien auteur1=|titre=Woody Allen|sous-titre=A Biography|lien titre=|numéro d'édition=|éditeur=Da Capo Press|lien éditeur=|lieu=|année=2000|volume=|tome=|pages totales=356|passage=204|isbn=978-0306809859|lire en ligne=|consulté le=25 juillet 2012}}.</ref>.
La vie et la carrière de Diane Keaton prennent un véritable tournant le jour de sa rencontre avec le jeune réalisateur new-yorkais [[Woody Allen]]. L'actrice tombe amoureuse de son charme et de son talent<ref group="A">{{p.|102}}</ref>. Aujourd'hui, même si leur amour a pris fin, leurs collaborations filmiques ont obtenu et continuent d'avoir un grand succès. Allen l'a lui-même avoué : {{Citation|Diane Keaton a été ma muse quand j'ai commencé mon métier}}<ref group="F">{{p.|204}}</ref>.


En 1972, elle joue dans l'adaptation cinématographique de ''{{lang|en|Play It Again, Sam''}}, ''[[Tombe les filles et tais-toi]]'', sur un scénario de Woody Allen, mais réalisé par [[Herbert Ross]]<ref group="N">[[Woody Allen]] ne tient pas à adapter sa pièce de théâtre au cinéma, ce qui l'intéresse, c'est faire des films originaux et non des {{lang|en|remakes}}. Il est ravi que [[Herbert Ross]] réalise ''[[Tombe les filles et tais-toi]]''.</ref>. L'année suivante, elle prête ses traits à Luna Schlosser, une héroïne à la [[Buster Keaton]] dans ''[[Woody et les Robots]]''<ref group="D">{{p.|74}}</ref>. Les deux comédies sont bien reçues par les critiques et par le public<ref name="Colombani"/>. En 1975, ''[[Guerre et Amour]]'' est considéré comme le film le plus drôle de Woody Allen par la plupart des professionnels du cinéma<ref>{{article|langue=en|prénom1=Vincent|nom1=Canby|lien auteur1=|titre=Film|sous-titre='Love and Death' Is Grand Woody Allen|périodique=The New York Times|lien périodique=|volume=|numéro=|jour=11|mois=juin|année=1975|pages=|issn=|url texte=http://movies.nytimes.com/movie/review?res=9E03E1DD163DE632A25752C1A9609C946490D6CF|consulté le=7 août 2012}}.</ref>. Diane Keaton y joue le personnage de Sonja, une jeune russe aux opinions philosophiques inexorables. D'après [[Roger Ebert]], c'est la première fois que l'actrice apporte autant d'essence à un rôle<ref>{{article|langue=en|prénom1=Roger|nom1=Ebert|lien auteur1=|titre=Love and Death|périodique=Chicago Sun-Times|lien périodique=|volume=|numéro=|jour=1|mois=janvier|année=1975|pages=|issn=|url texte=http://rogerebert.suntimes.com/apps/pbcs.dll/article?AID=/19750101/REVIEWS/501010337|consulté le=7 août 2012}}.</ref>.
En 1972, elle joue dans l'adaptation cinématographique de ''{{langue|en|Play It Again, Sam}}'', ''[[Tombe les filles et tais-toi]]'', sur un scénario de Woody Allen, mais réalisé par [[Herbert Ross]]<ref group="N">[[Woody Allen]] ne tient pas à adapter sa pièce de théâtre au cinéma, ce qui l'intéresse, c'est faire des films originaux et non des {{langue|en|remakes}}. Il est ravi que [[Herbert Ross]] réalise ''[[Tombe les filles et tais-toi]]''.</ref>. L'année suivante, elle prête ses traits à Luna Schlosser, une héroïne à la [[Buster Keaton]] dans ''[[Woody et les Robots]]''<ref group="D">{{p.|74}}</ref>. Les deux comédies sont bien reçues par les critiques et par le public<ref group="E">{{pp.|31 et 38}}</ref>. En 1975, ''[[Guerre et Amour]]'' est considéré comme le film le plus drôle de Woody Allen par la plupart des professionnels du cinéma<ref>{{article|langue=en|auteur1=Vincent Canby|titre=Film: ''Love and Death'' Is Grand Woody Allen|périodique=[[The New York Times]]|date=11 juin 1975|lire en ligne=http://movies.nytimes.com/movie/review?res=9E03E1DD163DE632A25752C1A9609C946490D6CF|consulté le=7 août 2012}}.</ref>. Diane Keaton y joue le personnage de Sonja, une jeune russe aux opinions philosophiques inexorables. D'après [[Roger Ebert]], c'est la première fois que l'actrice apporte autant d'essence à un rôle<ref>{{article|langue=en|auteur1=[[Roger Ebert]]|titre=Love and Death|périodique=[[Chicago Sun-Times]]|date={{1er}} janvier 1975|lire en ligne=http://rogerebert.suntimes.com/apps/pbcs.dll/article?AID=/19750101/REVIEWS/501010337|consulté le=7 août 2012}}.</ref>.


Lorsque Woody Allen et Diane Keaton tournent ''[[Annie Hall]]'' au printemps de l'année 1976<ref name="p. 148" group="A"/>, ils ne s'attendent pas au triomphe qui va les submerger. À l'époque, le réalisateur écrit une [[comédie romantique]] basée sur la vie de sa compagne<ref group="D">{{P.|90}}</ref>, dont il s'est séparée depuis deux ans<ref name="p. 153" group="A"/>. Ses habitudes, sa personnalité et surtout, son style vestimentaire, façonnent le personnage d'Annie Hall<ref group="A">{{p.|151}}</ref>{{,}}<ref name="Björkman" group="D">{{p.|88}}</ref>. Même le nom de l'actrice est exploité : Annie – son surnom, Hall – son véritable nom de famille<ref name="Björkman" group="D"/>. Diane Keaton parle de son rôle comme d'une {{Citation|version idéalisée}} d'elle-même<ref name="i">{{en}} {{lien web|url=http://www.cbsnews.com/stories/2004/02/18/48hours/main600975.shtml|titre={{langue|en|Q&A: Diane Keaton}}|site=CBS News.com|auteur=Rebecca Leung|date=18 février 2004|consulté le=9 août 2012}}.</ref>. En 1977, toutes les critiques se réjouissent de ce film : ''{{langue|en|[[The New York Times]]}}'' écrit que {{Citation|la caméra [de Woody Allen] fait ressortir la beauté et les ressources émotionnelles [de Diane Keaton], ce qui aurait pu échapper à d'autres réalisateurs}}<ref>{{article|langue=en|prénom1=Vincent|nom1=Canby|lien auteur1=|titre=ANNIE HALL|périodique=The New York Times|lien périodique=The New York Times|volume=|numéro=|jour=21|mois=avril|année=1977|pages=|issn=|url texte=http://movies.nytimes.com/movie/review?res=EE05E7DF173AE562BC4951DFB266838C669EDE|consulté le=9 août 2012}}.</ref>, tandis qu'[[Emmanuel Carrère]] de ''[[Positif (revue)|Positif]]'' affirme que le long métrage est {{Citation|rigoureux et maîtrisé}}<ref>{{article|langue=fr|prénom1=Emmanuel|nom1=Carrère|année=novembre 1977|titre=Annie Hall|périodique=Positif|lieu=|éditeur=|numéro=199|lire en ligne=|site=|consulté le=9 août 2012}}.</ref>. ''Annie Hall'' affiche une recette de {{unité|38251425|$}} aux [[États-Unis]]<ref>{{en}} {{lien web|url=http://boxofficemojo.com/movies/?page=main&id=anniehall.htm|titre=''{{langue|en|Annie Hall}}''|site=BoxOfficeMojo.com|auteur=|date=|consulté le=9 août 2012}}.</ref> et remporte quatre [[Oscar du cinéma|Oscars]] en 1978, dont celui du [[Oscar du meilleur film|Meilleur film]]<ref name="j">{{lien web|url=http://www.allocine.fr/film/fichefilm-88/palmares/|titre=Récompenses – ''Annie Hall''|site=Allociné.fr|auteur=|date=|consulté le=9 août 2012}}.</ref>. La performance de Diane Keaton lui vaut l'[[Oscar de la meilleure actrice]]<ref name="j"/>. Vingt ans plus tard, [[Cable News Network|CNN]] revient sur son interprétation et la qualifie de {{Citation|maladroite et timide}}<ref>{{en}} {{lien web|url=http://edition.cnn.com/SHOWBIZ/9701/13/marvins.room/|langue=en|titre={{langue|en|Keaton walks away with ''Marvin's Room''}}|site=CNN.com|auteur=Paul Tatara|date=13 janvier 1997|consulté le=9 août 2012}}.</ref>. En 2006, pourtant, le magazine américain ''[[Première (magazine)|Premiere]]'' l'inclut à la {{60e}} place des {{Citation|100 Meilleures Performances de tous les temps}}<ref>{{article|langue=en|prénom1=|nom1=|titre=100 Greatest (Movie) Performances of All-Time|périodique=Premiere|lieu=|éditeur=|mois=avril|année=2006|numéro=|lire en ligne=|site=|consulté le=9 août 2012}}.</ref>. Pour Diane Keaton, être sacrée meilleure actrice a été une injustice<ref name="p. 166" group="A"/>. Néanmoins, elle reste fière d'avoir joué dans ce qu'elle appelle {{Citation|une Grande comédie américaine}}<ref name="p. 166" group="A">{{p.|166}}</ref>.
Lorsque Woody Allen et Diane Keaton tournent ''[[Annie Hall]]'' au printemps de l'année 1976<ref name="p. 148" group="A"/>, ils ne s'attendent pas au triomphe qui va les submerger. À l'époque, le réalisateur écrit une [[comédie romantique]] basée sur la vie de sa compagne<ref group="D">{{P.|90}}</ref>, dont il s'est séparé depuis deux ans<ref name="p. 153" group="A"/>. Ses habitudes, sa personnalité et surtout, son style vestimentaire, façonnent le personnage d'Annie Hall<ref group="A">{{p.|151}}</ref>{{,}}<ref name="Björkman" group="D">{{p.|88}}</ref>. Même le nom de l'actrice est exploité : Annie – son surnom, Hall – son véritable nom de famille<ref name="Björkman" group="D"/>. Diane Keaton parle de son rôle comme d'une {{Citation|version idéalisée}} d'elle-même<ref name="i">{{lien web|langue=en|auteur=Lesley Stahl|titre=Q&A: Diane Keaton|url=https://www.cbsnews.com/news/qa-diane-keaton/|date=18 février 2004|site=CBS News.com|consulté le=20 août 2017}}.</ref>. En 1977, toutes les critiques se réjouissent de ce film : ''{{langue|en|[[The New York Times]]}}'' écrit que {{Citation|la caméra [de Woody Allen] fait ressortir la beauté et les ressources émotionnelles [de Diane Keaton], ce qui aurait pu échapper à d'autres réalisateurs}}<ref>{{article|langue=en|auteur1=Vincent Canby|titre=Annie Hall|périodique=The New York Times|date=21 avril 1977|lire en ligne=http://movies.nytimes.com/movie/review?res=EE05E7DF173AE562BC4951DFB266838C669EDE|consulté le=9 août 2012}}.</ref>, tandis qu'[[Emmanuel Carrère]] de ''[[Positif (revue)|Positif]]'' affirme que le long métrage est {{Citation|rigoureux et maîtrisé}}<ref>{{article|langue=fr|auteur1=[[Emmanuel Carrère]]|titre=Annie Hall|périodique=[[Positif (revue)|Positif]]|numéro=199|date=novembre 1977|page=7|consulté le=9 août 2012}}.</ref>. ''Annie Hall'' affiche une recette de {{unité|38251425|$}} aux [[États-Unis]]<ref>{{lien web|langue=en|titre=''{{langue|en|Annie Hall}}''|site=[[Box Office Mojo]]|url=http://boxofficemojo.com/movies/?page=main&id=anniehall.htm|consulté le=9 août 2012}}.</ref> et remporte quatre [[Oscar du cinéma|Oscars]] en 1978, dont celui du [[Oscar du meilleur film|Meilleur film]]<ref name="j">{{lien web|langue=fr|titre=Récompenses – ''Annie Hall''|site=[[Allociné]]|url=http://www.allocine.fr/film/fichefilm-88/palmares/|consulté le=9 août 2012}}.</ref>. La performance de Diane Keaton lui vaut l'[[Oscar de la meilleure actrice]]<ref name="j"/>. Vingt ans plus tard, un journaliste de [[Cable News Network|CNN]] déclare que Diane Keaton continue encore d'être identifiée au personnage {{Citation|maladroit et timide}} d'Annie Hall<ref>{{lien web|langue=en|auteur=Paul Tatara|titre=Keaton Walks Away with ''Marvin's Room''|url=https://edition.cnn.com/SHOWBIZ/9701/13/marvins.room/|date=13 janvier 1997|site=[[Cable News Network|CNN.com]]|consulté le=20 août 2017}}.</ref>. En 2006, le magazine américain ''Premiere'' inclut son interprétation à la {{60e|place}} des {{Citation|100 Meilleures Performances de tous les temps}}<ref>{{article|langue=en|titre=100 Greatest (Movie) Performances of All-Time|périodique=Premiere|date=avril 2006|lire en ligne=http://www.filmsite.org/100greatperformances2.html|consulté le=9 août 2012}}.</ref>. Pour Diane Keaton, être sacrée meilleure actrice a été une injustice<ref name="p. 166" group="A"/>. Néanmoins, elle reste fière d'avoir joué dans ce qu'elle appelle {{Citation|une Grande comédie américaine}}<ref name="p. 166" group="A">{{p.|166}}</ref>.


En 1978, ''[[Intérieurs (film)|Intérieurs]]'' réunit Diane Keaton, [[Mary Beth Hurt]] et [[Geraldine Page]] pour le premier film [[drame (cinéma)|dramatique]] de Woody Allen<ref group="D">{{p.|97}}</ref>. En changeant de genre, le réalisateur est accusé de berner le public<ref name="Björkman2" group="D">{{p.|98}}</ref>. Les critiques sont alors mitigées<ref name="Björkman2" group="D"/>. Mais Allen renoue rapidement avec le succès<ref>{{article|langue=en|prénom1=Roger|nom1=Ebert|lien auteur1=|titre=Manhattan|périodique=Chicago Sun-Times|lien périodique=|volume=|numéro=|jour=1|mois=janvier|année=1979|pages=|issn=|url texte=http://rogerebert.suntimes.com/apps/pbcs.dll/article?AID=/19790101/REVIEWS/901010322|consulté le=9 août 2012}}.</ref>. En 1979, ''[[Manhattan (film, 1979)|Manhattan]]'' marque la dernière collaboration entre le cinéaste et Diane Keaton. Ce film est le plus symbolique de leur carrière. Il est l'apologie de [[New York]], la ville qui a changé leur vie professionnelle à jamais<ref group="D">{{p.|108}}</ref>{{,}}<ref name="p. 148" group="A">{{p.|148}}</ref>.
En 1978, ''[[Intérieurs (film)|Intérieurs]]'' réunit Diane Keaton, [[Mary Beth Hurt]] et [[Geraldine Page]] pour le premier film [[drame (cinéma)|dramatique]] de Woody Allen<ref group="D">{{p.|97}}</ref>. En changeant de genre, le réalisateur est accusé de berner le public<ref name="Björkman2" group="D">{{p.|98}}</ref>. Les critiques sont alors mitigées<ref name="Björkman2" group="D"/>. Mais Allen renoue rapidement avec le succès<ref>{{article|langue=en|auteur=Roger Ebert|titre=Manhattan|périodique=Chicago Sun-Times|date={{1er}} janvier 1979|lire en ligne=http://rogerebert.suntimes.com/apps/pbcs.dll/article?AID=/19790101/REVIEWS/901010322|consulté le=9 août 2012}}.</ref>. En 1979, ''[[Manhattan (film, 1979)|Manhattan]]'' marque l'avant-dernière collaboration entre le cinéaste et Diane Keaton. Ce film est le plus symbolique de leur carrière. Il est l'apologie de [[New York]], la ville qui a changé leur vie professionnelle à jamais<ref group="D">{{p.|108}}</ref>{{,}}<ref name="p. 148" group="A">{{p.|148}}</ref>.


=== Les années 1980 ===
=== Les années 1980 ===
{{Citation|La femme la plus drôle du cinéma contemporain est Diane Keaton}}<ref name="h"/>. C'est ainsi que {{lang|en|''[[Time (magazine)|Time]]''}} définit une actrice comique confirmée depuis ''Annie Hall''. Pourtant, les tragédies n'ont pas fait défaut à Diane Keaton. Au début de la décennie précédente, ''[[Le Parrain (film)|Le Parrain]]'' a dévoilé ses capacités et en 1977, le drame de [[Richard Brooks (réalisateur)|Richard Brooks]], ''[[À la recherche de Mister Goodbar]]'', les a crédibilisées. Dans ce film, Theresa, son personnage, éduque des enfants sourds dans une école catholique le jour, et fréquente des bars pour satisfaire son besoin excessif de sexualité la nuit. L'interprétation de l'actrice a été motivée par les arguments psychologiques de l'histoire<ref name="Buck">{{article|langue=en|prénom1=Joan Juliet|nom1=Buck|titre=Inside Diane Keaton|périodique=Vanity Fair|lieu=|éditeur=|mois=mars|année=1987|numéro=|lire en ligne=|site=|consulté le=9 août 2012}}.</ref>. Le même article du ''{{lang|en|Time}}'' n'a pas oublié de le préciser, il s'agit malgré tout d'un rôle rare et limité pour une femme dans le cinéma américain<ref name="h"/>. Après ''Intérieurs'' de Woody Allen, la comédienne laisse libre cours à ses envies de tragédienne dans les années 1980<ref group="B">{{p.|51}}</ref>.
{{Citation|La femme la plus drôle du cinéma contemporain est Diane Keaton}}<ref name="h"/>. C'est ainsi que {{langue|en|''[[Time (magazine)|Time]]''}} définit une actrice comique confirmée depuis ''Annie Hall''. Pourtant, les œuvres tragiques n'ont pas fait défaut à Diane Keaton. Au début de la décennie précédente, ''[[Le Parrain (film)|Le Parrain]]'' a dévoilé ses capacités et en 1977, le drame de [[Richard Brooks (réalisateur)|Richard Brooks]], ''[[À la recherche de Mister Goodbar]]'', les a crédibilisées. Dans ce film, Theresa, son personnage, éduque des enfants sourds dans une école catholique le jour, et fréquente des bars pour satisfaire son besoin excessif de sexualité la nuit. L'interprétation de l'actrice a été motivée par les arguments psychologiques de l'histoire<ref name="Buck">{{article|langue=en|prénom1=Joan Juliet|nom1=Buck|titre=Inside Diane Keaton|périodique=Vanity Fair|date=mars 1987|consulté le=9 août 2012}}.</ref>. Le même article du ''{{langue|en|Time}}'' n'a pas oublié de le préciser, il s'agit malgré tout d'un rôle rare pour une femme dans le cinéma américain<ref name="h"/>. Après ''Intérieurs'' de Woody Allen, la comédienne laisse libre cours à ses envies de tragédienne dans les [[années 1980]]<ref group="B">{{p.|51}}</ref>.


==== ''{{langue|en|Reds}}'' de Warren Beatty ====
==== ''{{Langue|en|Reds}}'' de Warren Beatty ====
[[Fichier:Nancy Reagan with Warren Beatty and Diane Keaton 1981.jpg|thumb|upright=1.23|left|alt=Nancy Reagan parlant à Warren Beatty et Diane Keaton pendant une prise de Reds au {{lang|en|Family Theater}}, en 1981|La Première dame des États-Unis [[Nancy Reagan]] discutant avec [[Warren Beatty]] et Diane Keaton après la projection privée de ''{{lang|en|[[Reds (film)|Reds]]}}'' à la [[Maison-Blanche]], en 1981.]]
[[Fichier:Nancy Reagan with Warren Beatty and Diane Keaton 1981.jpg|thumb|upright=1.23|left|alt=Nancy Reagan parlant à Warren Beatty et Diane Keaton pendant une prise de Reds au {{langue|en|Family Theater}}, en 1981|La Première dame des États-Unis [[Nancy Reagan]] discutant avec [[Warren Beatty]] et Diane Keaton après la projection privée de ''{{langue|en|[[Reds (film)|Reds]]}}'' à la [[Maison-Blanche]], en 1981.]]


En 1978, Diane Keaton fréquente le réalisateur et acteur [[Warren Beatty]]<ref name="p. 154" group="A"/>. Surnommé {{Citation étrangère|langue=en|Mister Hollywood}} par les journalistes du ''{{lang|en|Time}}'', l'homme jouit d'une importante célébrité aux États-Unis<ref>{{article|langue=en|prénom1=Hedley|nom1=Donovan|titre=Mister Hollywood Warren Beatty|périodique=Time|lieu=|éditeur=|jour=3|mois=juillet|année=1978|numéro=|lire en ligne=|site=|consulté le=12 août 2012}}.</ref>. Deux ans après leur rencontre, Beatty propose à sa petite amie du moment de jouer à ses côtés dans ''{{lang|en|[[Reds (film)|Reds]]}}'', un film qu'il scénarise et met en scène<ref name="p. 171" group="A"/>. Diane Keaton accepte le rôle de [[Louise Bryant]], une journaliste et féministe américaine. Résignée à quitter son mari, elle part travailler avec l'écrivain extrémiste [[John Silas Reed|John Reed]] – joué par Beatty – sur ses chroniques de la [[Révolution russe]]<ref name="p. 171" group="A">{{p.|171}}</ref>. ''{{lang|en|The New York Times}}'' écrit à propos de Keaton qu'elle n'est {{citation|rien de moins que superbe en Louise Bryant. Belle, égoïste, drôle et entraînante : c'est le meilleur travail qu'elle ait accompli à ce jour}}<ref>{{article|langue=en|prénom1=Vincent|nom1=Canby|lien auteur1=|titre=BEATTY'S 'REDS', WITH DIANE KEATON|périodique=The New York Times|lien périodique=The New York Times|volume=|numéro=|jour=4|mois=décembre|année=1981|pages=|issn=|url texte=http://www.nytimes.com/1981/12/04/movies/beatty-s-reds-with-diane-keaton.html|consulté le=12 août 2012}}.</ref>. L'actrice est nommée une deuxième fois pour l'Oscar de la meilleure actrice, en 1982. Son idole, [[Katharine Hepburn]], remporte le trophée à sa place pour ''[[La Maison du lac]]''<ref name="p. 179" group="A"/>.
En 1978, Diane Keaton fréquente le réalisateur et acteur [[Warren Beatty]]<ref name="p. 154" group="A"/>. Surnommé {{Citation étrangère|langue=en|Mister Hollywood}} par les journalistes du ''{{langue|en|Time}}'', l'homme jouit d'une importante célébrité aux États-Unis<ref>{{article|langue=en|auteur=Hedley Donovan|titre=Mister Hollywood Warren Beatty|périodique=Time|date=3 juillet 1978|consulté le=12 août 2012}}.</ref>. Deux ans après leur rencontre, Beatty propose à sa petite amie du moment de jouer à ses côtés dans ''{{langue|en|[[Reds (film)|Reds]]}}'', un film qu'il scénarise et met en scène<ref name="p. 171" group="A"/>. Diane Keaton accepte le rôle de [[Louise Bryant]], une journaliste et féministe américaine. Résignée à quitter son mari, elle part travailler avec l'écrivain extrémiste [[John Silas Reed|John Reed]] – joué par Beatty – sur ses chroniques de la [[Révolution russe]]<ref name="p. 171" group="A">{{p.|171}}</ref>. ''{{langue|en|The New York Times}}'' écrit à propos de Keaton qu'elle n'est {{citation|rien de moins que superbe en Louise Bryant. Belle, égoïste, drôle et entraînante : c'est le meilleur travail qu'elle ait accompli à ce jour}}<ref>{{article|langue=en|auteur=Vincent Canby|titre=Beatty's ''Reds'', with Diane Keaton|périodique=The New York Times|date=4 décembre 1981|lire en ligne=https://www.nytimes.com/1981/12/04/movies/beatty-s-reds-with-diane-keaton.html|consulté le=12 août 2012}}.</ref>. L'actrice est nommée une deuxième fois pour l'Oscar de la meilleure actrice, en 1982. Son idole, [[Katharine Hepburn]], remporte le trophée à sa place pour ''[[La Maison du lac]]''<ref name="p. 179" group="A"/>.


Warren Beatty a choisi Keaton après l'avoir vu sous l'apparence d'une femme nerveuse dans ''Annie Hall''<ref>{{ouvrage|langue=en|prénom1=Peter|nom1=Biskind|lien auteur1=|titre=Star|sous-titre=The Life and Wild Times of Warren Beatty|lien titre=|numéro d'édition=|éditeur=Simon & Schuster|lien éditeur=Simon & Schuster|lieu=|année=2010|volume=|tome=|pages totales=640|passage=|isbn=978-1849830447|lire en ligne=http://books.google.fr/books?id=Ga-7mSIbCvcC&printsec=frontcover&dq=warren+beatty&source=bl&ots=TuGYRBLfr1&sig=XuXUB1TA6Jj9wvCztd1Qa9J8tfs&hl=fr&sa=X&ei=1_MnUMjFGoXJ0QWG0YGwCg&ved=0CEgQ6AEwAg#v=onepage&q=Diane%20Keaton&f=false 8{{e}} page à|passage=|consulté le=12 août 2012}}.</ref>. Mais cette nervosité a été aussi mise à l'épreuve dans la réalité. Lors du tournage de ''{{langue|en|Reds}}'', retardé plusieurs fois en 1977 à cause de problèmes scénaristiques, l'actrice a failli quitter le projet croyant qu'il ne serait jamais produit. Il faut attendre deux ans pour que le film soit enfin tourné<ref name="k">{{en}} {{lien web|url=http://www.vanityfair.com/culture/features/2006/03/reds200603?printable=true|titre={{langue|en|Thunder on the Left: The Making of ''Reds''}}|site=Vanity Fair.com|langue=en|auteur=Peter Biskind|date=mars 2006|consulté le=12 août 2012}}.</ref>. Dans une interview de ''{{lang|en|[[Vanity Fair (magazine)|Vanity Fair]]}}'', en 2006, Diane Keaton revient sur son rôle : {{Citation|Bryant est un quidam qui se considère extraordinaire mais qui est finalement très ordinaire. Je connais ce sentiment d'anxiété}}<ref name="k"/>. L'assistant réalisateur du film, [[Simon Relph]], dit que Louise Bryant fut le rôle le plus difficile de Keaton et {{Citation|[qu'elle] n'en était pas sortie indemne}}<ref name="k"/>.
Lors du tournage de ''{{langue|en|Reds}}'', retardé plusieurs fois en 1977 à cause de problèmes de production, Diane Keaton a failli quitter le projet croyant qu'il ne serait jamais produit. Il faut attendre deux ans pour que le film soit enfin tourné<ref name="k">{{article|langue=en|auteur1=[[Peter Biskind]]|titre=Thunder on the Left: The Making of ''Reds''|périodique=Time|date=mars 2006|lire en ligne=http://www.vanityfair.com/culture/features/2006/03/reds200603?printable=true|consulté le=20 août 2017}}.</ref>. Dans une interview de ''{{langue|en|[[Vanity Fair (magazine)|Vanity Fair]]}}'', en 2006, Diane Keaton revient sur son rôle : {{citation|Bryant est un quidam qui se considère extraordinaire mais qui est finalement très ordinaire. Je connais ce sentiment d'anxiété<ref name="k"/>.}} [[George Plimpton]], un acteur de {{langue|en|''Reds''}}, a dit que Louise Bryant avait été le rôle le plus difficile de Diane Keaton et {{citation|[qu'elle] n'en était pas sortie indemne<ref name="k"/>.}}


==== Diane Keaton : actrice et réalisatrice ====
==== Diane Keaton : actrice et réalisatrice ====
En 1982, Diane Keaton s'impose en actrice dramatique dans ''[[L'Usure du temps]]'' d'[[Alan Parker]]<ref>{{lien web|url=http://www.citizenpoulpe.com/l-usure-du-temps-shoot-the-moon-alan-parker/|titre=''L'Usure du temps'' (''{{langue|en|Shoot the Moon}}'')|site=Citizen Poulpe.com|auteur=Bertrand Mathieux|date=3 décembre 2010|consulté le=13 août 2012}}.</ref>. Puis, en 1984, elle joue dans son premier [[thriller (genre)|thriller]] : ''[[La Petite Fille au tambour (film, 1984)|La Petite Fille au tambour]]''. Ce film, inspiré du [[La Petite Fille au tambour|roman éponyme]] de [[John le Carré]], se solde par un échec financier et critique<ref name="p. 179" group="A">{{p.|179}}</ref>. Certains journalistes désapprouvent la présence de Keaton dans ce genre de production, comme Stanley Kauffmann de la revue ''{{lang|en|[[The New Republic|New Republic]]}}'', qui la considère peu convaincante et inappropriée<ref>{{article|langue=en|prénom1=Stanley|nom1=Kauffmann|titre=The Little Drummer Girl|périodique=The New Republic|lien périodique=The New Republic|lieu=|éditeur=|jour=5|mois=novembre|année=1984|numéro=191|lire en ligne=|site=|consulté le=13 août 2012}}.</ref>. Mais la même année, elle regagne la faveur des critiques et du public grâce à sa performance dans ''[[Mrs. Soffel]]'' de [[Gillian Armstrong]]. L'histoire vraie d'une femme, amoureuse d'un prisonnier et prête à tout pour le faire évader, permet à l'actrice d'être nommée pour le [[Golden Globe de la meilleure actrice dans un film dramatique]], en 1985<ref>{{en}} {{lien web|url=http://www.goldenglobes.org/browse/film/24606|titre=''{{langue|en|MRS. SOFFEL}}''|site=Golden Globes.org|auteur=|date=|consulté le=14 août 2012}}.</ref>.
En 1982, Diane Keaton s'impose en actrice dramatique dans ''[[L'Usure du temps]]'' d'[[Alan Parker]]<ref>{{lien web|langue=fr|auteur=Bertrand Mathieux|titre=''L'Usure du temps'' (''{{langue|en|Shoot the Moon}}'')|url=http://www.citizenpoulpe.com/l-usure-du-temps-shoot-the-moon-alan-parker/|site=Citizen Poulpe.com|date=3 décembre 2010|consulté le=13 août 2012}}.</ref>. Puis, en 1984, elle joue dans son premier [[thriller (genre)|thriller]] : ''[[La Petite Fille au tambour (film, 1984)|La Petite Fille au tambour]]''. Ce film, inspiré du [[La Petite Fille au tambour|roman éponyme]] de [[John le Carré]], se solde par un échec financier et critique<ref name="p. 179" group="A">{{p.|179}}</ref>. Certains journalistes désapprouvent la présence de Keaton dans ce genre de production, comme Stanley Kauffmann de la revue ''{{langue|en|[[The New Republic|New Republic]]}}'', qui la considère peu convaincante et inappropriée<ref>{{article|langue=en|auteur=Stanley Kauffmann|titre=The Little Drummer Girl|périodique=[[The New Republic]]|date=5 novembre 1984|numéro=191|consulté le=13 août 2012}}.</ref>. Mais la même année, elle regagne la faveur des critiques et du public grâce à sa performance dans ''[[Mrs. Soffel]]'' de [[Gillian Armstrong]]. L'histoire vraie d'une femme, amoureuse d'un prisonnier et prête à tout pour le faire évader, permet à l'actrice d'être nommée pour le [[Golden Globe de la meilleure actrice dans un film dramatique]], en 1985<ref>{{lien web|langue=en|titre=''{{langue|en|Mrs. Soffel}}''|url=http://www.goldenglobes.com/film/mrs-soffel|site=Golden Globes.org|consulté le=14 août 2012}}.</ref>.


Au milieu de la décennie, Diane Keaton se lasse de jouer la tragédie et veut reprendre le chemin de la comédie<ref group="A">{{p.|181}}</ref>. Après plusieurs projets abandonnés<ref group="N">Diane Keaton aurait dû jouer le rôle de Leigh Bowden dans ''[[Les Nerfs à vif (film, 1991)|Les Nerfs à vif]]'' de [[Martin Scorsese]] mais [[Robert De Niro]] a préféré [[Jessica Lange]].</ref>, elle se réjouit de tourner dans ''[[Crimes du cœur]]'' et ''{{langue|en|[[Baby Boom (film)|Baby Boom]]}}''. Le premier film, réalisé par [[Bruce Beresford]], n'est pas un grand succès tandis que le deuxième, écrit et produit par [[Nancy Meyers]], relance la carrière de l'actrice<ref group="A" name="p. 171"/>{{,}}<ref group="A">{{p.|195}}</ref>. En 1987, elle accepte aussi de faire un [[caméo]] dans ''[[Radio Days]]'' de [[Woody Allen]]. Le réalisateur tient à lui faire chanter ''{{lang|en|You'd Be So Nice to Come Home To}}'' de [[Cole Porter]], une chanson particulièrement marquante dans son long métrage<ref group="D">{{p.|163}}</ref>. Avec ''[[Le Prix de la passion]]'', en 1988, Diane Keaton se plonge à nouveau dans un drame signé [[Leonard Nimoy]]. Le film est encore une déception et l'actrice le conçoit : {{Citation|c'est un gros échec, mais alors un GROS échec}}<ref name="l">{{en}} {{lien web|url=http://www.filmscouts.com/scripts/interview.cfm?File=dia-kea|titre={{langue|en|Diane Keaton on ''The First Wives Club''}}|site=Film Scouts.com|auteur=Henri Béhar|date=22 décembre 1996|consulté le=14 août 2012}}.</ref>. Une critique du ''{{langue|en|[[The Washington Post|Washington Post]]}}'' n'hésite pas à dire que {{Citation|son jeu dégénère en battage, comme si elle essayait de vendre une idée sans en être convaincue}}<ref>{{en}} {{lien web|url=http://www.washingtonpost.com/wp-srv/style/longterm/movies/videos/thegoodmother.htm|titre=''{{langue|en|The Good Mother}}''|site=The Washington Post.com|auteur=Hal Hinson|date=4 novembre 1988|consulté le=14 août 2012}}.</ref>.
Au milieu de la décennie, Diane Keaton se lasse de jouer la tragédie et veut reprendre le chemin de la comédie<ref group="A">{{p.|181}}</ref>. Après plusieurs projets abandonnés<ref group="N">Diane Keaton aurait dû tenir le rôle de Leigh Bowden dans ''[[Les Nerfs à vif (film, 1991)|Les Nerfs à vif]]'' de [[Martin Scorsese]] mais [[Robert De Niro]] a préféré [[Jessica Lange]].</ref>, elle se réjouit de tourner dans ''[[Crimes du cœur]]'' et ''{{langue|en|[[Baby Boom (film)|Baby Boom]]}}''. Le premier film, réalisé par [[Bruce Beresford]], n'est pas un grand succès tandis que le deuxième, écrit et produit par [[Nancy Meyers]], relance la carrière de l'actrice<ref group="A" name="p. 171"/>{{,}}<ref group="A">{{p.|195}}</ref>. En 1987, elle accepte aussi de faire un [[caméo]] dans ''[[Radio Days]]'' de [[Woody Allen]]. Le réalisateur tient à lui faire chanter ''{{langue|en|[[You'd Be So Nice to Come Home To]]}}'' de [[Cole Porter]], une chanson particulièrement marquante dans son long métrage<ref group="D">{{p.|163}}</ref>. Avec ''[[Le Prix de la passion]]'', en 1988, Diane Keaton se plonge à nouveau dans un drame signé [[Leonard Nimoy]]. Le film est encore une déception et l'actrice le concède : {{Citation|c'est un gros échec, mais alors un GROS échec}}<ref name="l">{{lien web|langue=en|auteur=Henri Béhar|titre={{langue|en|Diane Keaton on ''The First Wives Club''}}|url=http://www.filmscouts.com/scripts/interview.cfm?File=dia-kea|site=Film Scouts.com|date=22 décembre 1996|consulté le=14 août 2012}}.</ref>. Une critique du ''{{langue|en|[[The Washington Post|Washington Post]]}}'' n'hésite pas à dire que {{Citation|son jeu dégénère en battage, comme si elle essayait de vendre une idée sans en être convaincue}}<ref>{{article|langue=en|auteur1=Hal Hinson|titre={{langue|en|The Good Mother}}|périodique=[[The Washington Post]]|date=4 novembre 1988|lire en ligne=https://www.washingtonpost.com/wp-srv/style/longterm/movies/videos/thegoodmother.htm|consulté le=20 août 2017}}.</ref>.


Diane Keaton résume sa carrière à celle d'une médiocre vedette de cinéma. Son évolution cinématographique décousue est parsemée de hauts et de bas depuis que Woody Allen et Warren Beatty n'ont pas écrit et réalisé pour elle<ref name="p. 180" group="A"/>. Elle prend alors la décision de monter son propre film. Un documentaire traitant de la [[vie après la mort]] fait partie des projets qui lui tiennent à cœur depuis longtemps<ref group="A">{{p.|190}}</ref>. Elle réalise ''{{langue|en|[[Heaven (film, 1987)|Heaven]]}}'' en 1987 (''Paradis'' en français) qui présente les opinions religieuses de plusieurs personnes, qu'elles soient connues ou non, sous forme d'interviews<ref group="A">{{p.|191}}</ref>. À la sortie du film, les critiques sont mitigées. Si ''{{lang|en|The New York Times}}'' le juge {{Citation|futile}}<ref>{{article|langue=en |prénom1=Vincent |nom1=Canby |titre=Film: A Documentary, Diane Keaton's 'Heaven' |périodique=The New York Times |lien périodique=The New York Times |jour=17|mois=avril|année=1987 |url texte=http://www.nytimes.com/1987/04/17/movies/film-a-documentary-diane-keaton-s-heaven.html |consulté le=14 août 2012}}.</ref>, Rob Gonsalves du site ''efilmcritic.com'' affirme vingt ans plus tard qu'il s'agit de {{Citation|la plus grande réalisation [de Diane Keaton]}}, le comparant à ''{{lang|en|[[Looking for Richard]]}}'' d'[[Al Pacino]]<ref>{{en}} {{lien web|url=http://www.efilmcritic.com/review.php?movie=3439&reviewer=416|titre=''{{langue|en|Heaven}}'' (1987)|site=efilmcritic.com|auteur=Rob Gonsalves|date=4 juin 2007|consulté le=14 août 2012}}.</ref>. Indépendamment des critiques, cette première expérience en tant que réalisatrice a satisfait Diane Keaton<ref group="N">La même année, Diane Keaton réalise aussi le clip vidéo de ''{{langue|en|Heaven Is a Place on Earth}}'', une chanson de [[Belinda Carlisle]].</ref>. Elle voit désormais sa carrière sous un meilleur jour<ref group="A">{{p.|193}}</ref>.
Diane Keaton résume sa carrière à celle d'une médiocre vedette de cinéma. Son évolution cinématographique décousue est parsemée de hauts et de bas depuis que Woody Allen et Warren Beatty n'ont plus écrit et réalisé pour elle<ref name="p. 180" group="A"/>. Elle prend alors la décision de monter son propre film. Un documentaire traitant de la [[vie après la mort]] fait partie des projets qui lui tiennent à cœur depuis longtemps<ref group="A">{{p.|190}}</ref>. Elle réalise ''{{langue|en|[[Heaven (film, 1987)|Heaven]]}}'' en 1987 (''Paradis'' en français) qui présente les opinions religieuses de plusieurs personnes, qu'elles soient connues ou non, sous forme d'interviews<ref group="A">{{p.|191}}</ref>. À la sortie du film, les critiques sont mitigées. Si ''{{langue|en|The New York Times}}'' le juge {{Citation|futile}}<ref>{{article|langue=en|auteur=Vincent Canby|titre=Film: A Documentary, Diane Keaton's ''Heaven''|périodique=The New York Times|date=17 avril 1987|lire en ligne=https://www.nytimes.com/1987/04/17/movies/film-a-documentary-diane-keaton-s-heaven.html|consulté le=14 août 2012}}.</ref>, Rob Gonsalves du site ''eFilmCritic.com'' affirme vingt ans plus tard qu'il s'agit de {{Citation|la plus grande réalisation [de Diane Keaton]}}, le comparant à ''{{langue|en|[[Looking for Richard]]}}'' d'[[Al Pacino]]<ref>{{lien web|langue=en|auteur=Rob Gonsalves|titre=''{{langue|en|Heaven}}'' (1987)|url=http://www.efilmcritic.com/review.php?movie=3439&reviewer=416|site=eFilmCritic.com|date=4 juin 2007|consulté le=14 août 2012}}.</ref>. Indépendamment des critiques, cette première expérience en tant que réalisatrice a satisfait Diane Keaton<ref group="N">La même année, Diane Keaton réalise aussi le clip vidéo de ''{{langue|en|[[Heaven Is a Place on Earth]]}}'', une chanson de [[Belinda Carlisle]].</ref>. Elle voit désormais sa carrière sous un meilleur jour<ref group="A">{{p.|193}}</ref>.


=== Les années 1990 ===
=== Les années 1990 ===
Dans les années 1990, Diane Keaton est l'actrice la plus populaire et versatile de [[Hollywood]]<ref group="B">{{p.}}50</ref>. Devenue plus mûre, la quadragénaire s'adonne maintenant à des rôles matures, comme celui d'une mère de famille dans ''[[Le Père de la mariée (film, 1991)|Le Père de la mariée]]'' et ''[[Le Club des ex]]''. Elle ne souhaite plus se soumettre à un genre ou un personnage : {{Citation|Le plus souvent, un rôle particulier vous fait florès et boom ! Vous avez des tas d'opportunités, tous pour des rôles similaires… J'ai essayé de me libérer de ces rôles habituels pour me consacrer à des choses bien plus différentes}} a-t-elle déclaré<ref>{{en}} {{lien web|url=http://www.indiantelevision.com/interviews/y2k3/actor/dianekeaton.htm|titre={{langue|en|Interview with film actress Diane Keaton}}|site=Indian Television.com|auteur=|date=10 octobre 2003|consulté le=14 août 2012}}.</ref>.
Dans les [[années 1990]], Diane Keaton est l'actrice la plus populaire et polyvalente de [[Hollywood]]<ref group="B">{{p.}}50</ref>. Devenue plus mûre, la quadragénaire s'adonne maintenant à des rôles matures, comme celui d'une mère de famille dans ''[[Le Père de la mariée (film, 1991)|Le Père de la mariée]]'' et ''[[Le Club des ex]]''. Elle ne souhaite plus se soumettre à un genre ou un personnage : {{Citation|Le plus souvent, un rôle particulier vous fait florès et boom ! Vous avez des tas d'opportunités, tous pour des rôles similaires… J'ai essayé de me libérer de ces rôles habituels pour me consacrer à des choses bien plus différentes}} a-t-elle déclaré<ref>{{lien web|langue=en|titre={{langue|en|"A particular role does you some good and Bang! You have loads of offers"}}|url=http://www.indiantelevision.com/interviews/y2k3/actor/dianekeaton.htm|site=Indian Television.com|date=10 octobre 2003|consulté le=14 août 2012}}.</ref>.


==== Une artiste reconnue ====
==== Une artiste reconnue ====
En 1989, Diane Keaton s'engage dans la fonction de productrice avec une [[comédie dramatique]] intitulée ''{{lang|en|[[The Lemon Sisters]]}}''. Une fois produit et réalisé, le film est mis en suspens pendant un an<ref>{{article|langue=en|prénom1=Caryn|nom1=James|lien auteur1=|titre=Review/Film ; Cat Lover With a Problem: Asthma|périodique=The New York Times|lien périodique=The New York Times|volume=|numéro=|jour=1|mois=septembre|année=1990|pages=|issn=|url texte=http://movies.nytimes.com/movie/review?res=9C0CE5D91338F932A3575AC0A966958260|consulté le=15 août 2012}}.</ref>. Lorsqu'il est enfin projeté sur les écrans américains en août 1990, ''{{lang|en|The Lemon Sisters}}'' échoue au {{lang|en|[[box-office]]}}<ref>{{article|langue=en|prénom1=Chris|nom1=Hicks|lien auteur1=|titre=Film review|sous-titre=Lemon Sisters, The|périodique=Deseret News|lien périodique=|volume=|numéro=|jour=15|mois=septembre|année=1990|pages=|issn=|url texte=http://www.deseretnews.com/article/700001020/Lemon-Sisters-The.html|consulté le=15 août 2012}}.</ref>. Cet insuccès motive l'actrice. Elle s'oriente alors vers la réalisation, un domaine apprécié depuis son court métrage ''{{lang|en|Heaven}}''. Après avoir achevé un épisode de ''{{lang|en|[[China Beach]]}}'' et de ''{{lang|en|[[Twin Peaks (série télévisée)|Twin Peaks]]}}'', on propose à Diane Keaton de réaliser un [[téléfilm]]<ref group="A">{{p.|232}}</ref>. En 1991, elle signe ''[[La Petite Sauvage (téléfilm)|La Petite Sauvage]]'' pour la chaîne {{lang|en|[[Lifetime (chaîne de télévision)|Lifetime]]}}, offrant ainsi à [[Reese Witherspoon]] son premier rôle à la télévision<ref>{{en}} {{lien web|url=http://www.digitallyobsessed.com/displaylegacy.php?ID=4404|titre=''{{langue|en|Wildflower}}'' (1991)|site=digitallyOBSESSED.com|auteur=Jeff Rosado|date=24 avril 2003|consulté le=15 août 2012}}.</ref>.
En 1989, Diane Keaton s'engage dans la fonction de productrice avec une [[comédie dramatique]] intitulée ''{{langue|en|[[The Lemon Sisters]]}}''. Une fois produit et réalisé, le film est mis en suspens pendant un an<ref>{{article|langue=en|auteur=Caryn James|titre=Review/Film ; Cat Lover With a Problem: Asthma|périodique=The New York Times|date={{1er}} septembre 1990|lire en ligne=http://movies.nytimes.com/movie/review?res=9C0CE5D91338F932A3575AC0A966958260|consulté le=15 août 2012}}.</ref>. Lorsqu'il est enfin projeté sur les écrans américains en août 1990, ''{{langue|en|The Lemon Sisters}}'' échoue au {{langue|en|[[box-office]]}}<ref>{{article|langue=en|auteur=Chris Hicks|titre=Film review: ''Lemon Sisters, The''|périodique=[[Deseret News]]|date=15 septembre 1990|lire en ligne=http://www.deseretnews.com/article/700001020/Lemon-Sisters-The.html|consulté le=15 août 2012}}.</ref>. Cet insuccès motive l'actrice. Elle s'oriente alors vers la réalisation, un domaine apprécié depuis son court métrage ''{{langue|en|Heaven}}''. Après avoir achevé un épisode de ''{{langue|en|[[China Beach]]}}'' et de ''{{langue|en|[[Twin Peaks (série télévisée)|Twin Peaks]]}}'', on propose à Diane Keaton de réaliser un [[téléfilm]]<ref group="A">{{p.|232}}</ref>. En 1991, elle signe ''[[La Petite Sauvage (téléfilm)|La Petite Sauvage]]'' pour la chaîne {{langue|en|[[Lifetime (chaîne de télévision américaine)|Lifetime]]}}, offrant ainsi à [[Reese Witherspoon]] son premier rôle à la télévision<ref>{{lien web|langue=en|auteur=Jeff Rosado|titre=''{{langue|en|Wildflower}}'' (1991)|url=http://www.digitallyobsessed.com/displaylegacy.php?ID=4404|site=digitallyOBSESSED.com|date=24 avril 2003|consulté le=15 août 2012}}.</ref>.


Durant cette même année, Keaton revient devant la caméra de [[Charles Shyer]]. Quatre ans après ''{{lang|en|Baby Boom}}'' (1987), elle partage l'affiche du ''[[Le Père de la mariée (film, 1991)|Père de la mariée]]'' au côté de [[Steve Martin]]. Seulement, tout n'est pas simple : en raison de l'échec commercial du ''[[Le Prix de la passion|Prix de la passion]]'', l'actrice est éloignée du tournage pendant quelque temps. Diane Keaton est en froid avec {{lang|en|[[Walt Disney Pictures]]}}, le studio de production de ces deux films<ref name="l"/>. Un accord est finalement trouvé. ''Le Père de la mariée'' recueille un vif succès et l'actrice renoue avec la réussite<ref group="B">{{p.|116}}</ref>. Quatre ans plus tard, elle réinterprète le rôle de Nina Banks dans la [[Le Père de la mariée 2|suite du ''Père de la mariée'']]. Son personnage est au cœur de la nouvelle intrigue : Nina tombe enceinte en même temps que sa fille. Une critique du ''{{lang|en|[[The San Francisco Examiner|San Francisco Examiner]]}}'' compare alors Keaton à [[Katharine Hepburn]] : {{Citation|Dans les années 1970, ses personnages n'étaient pas anodins. Diane Keaton s'est changée en Katherine Hepburn. Désormais, c'est une actrice brillante et intelligente qui possède un profond instinct maternel. Elle n'a pas besoin d'être impérieuse ou nerveuse pour prouver son féminisme}}<ref>{{article|langue=en|prénom1=Barbara|nom1=Shulgasser|lien auteur1=|titre=Great 'Bride {{II}}' cast carries retread plot|périodique=San Francisco Chronicle Gate|lien périodique=San Francisco Chronicle|volume=|numéro=|jour=8|mois=décembre|année=1995|pages=|issn=|url texte=http://www.sfgate.com/news/article/Great-Bride-II-cast-carries-retread-plot-3117072.php|consulté le=20 août 2012}}.</ref>.
Durant cette même année, Keaton revient devant la caméra de [[Charles Shyer]]. Quatre ans après ''{{langue|en|Baby Boom}}'' (1987), elle partage l'affiche du ''[[Le Père de la mariée (film, 1991)|Père de la mariée]]'' aux côtés de [[Steve Martin]]. Seulement, tout n'est pas simple : en raison de l'échec commercial du ''[[Le Prix de la passion|Prix de la passion]]'', l'actrice est éloignée du tournage pendant quelque temps. Diane Keaton est en froid avec {{langue|en|[[Walt Disney Pictures]]}}, le studio de production de ces deux films<ref name="l"/>. Un accord est finalement trouvé. ''Le Père de la mariée'' recueille un vif succès et l'actrice renoue avec la réussite<ref group="B">{{p.|116}}</ref>. Quatre ans plus tard, elle réinterprète le rôle de Nina Banks dans la [[Le Père de la mariée 2|suite du ''Père de la mariée'']]. Son personnage est au cœur de la nouvelle intrigue : Nina tombe enceinte en même temps que sa fille. Une critique du ''{{langue|en|[[The San Francisco Examiner|San Francisco Examiner]]}}'' compare alors Keaton à [[Katharine Hepburn]] : {{Citation|Dans les années 1970, ses personnages n'étaient pas anodins. Diane Keaton s'est changée en Katharine Hepburn. Désormais, c'est une actrice brillante et intelligente qui possède un profond instinct maternel. Elle n'a pas besoin d'être impérieuse ou nerveuse pour prouver son féminisme}}<ref>{{article|langue=en|auteur=Barbara Shulgasser|titre=Great ''Bride {{II}}'' Cast Carries Retread Plot|périodique=[[San Francisco Chronicle|San Francisco Chronicle Gate]]|date=8 décembre 1995|lire en ligne=http://www.sfgate.com/news/article/Great-Bride-II-cast-carries-retread-plot-3117072.php|consulté le=20 août 2012}}.</ref>.


[[Fichier:Mia Farrow 2012 Shankbone.JPG|thumb|alt=Mia Farrow au gala du Time 100, en 2012|Sans un désistement de [[Mia Farrow]], Diane Keaton n'aurait jamais retravaillé avec [[Woody Allen]].]]
[[Fichier:Mia Farrow 2012 Shankbone.JPG|thumb|alt=Mia Farrow au gala du Time 100, en 2012|Sans un désistement de [[Mia Farrow]], Diane Keaton n'aurait jamais retravaillé avec [[Woody Allen]].]]


Dans les années 1990, Diane Keaton renoue avec {{Citation|ses personnages […] pas anodins}}. Ainsi, elle revêt une troisième fois le costume de Kay Adams, dans la [[Le Parrain 3|dernière partie du Parrain]]. Vingt ans après ''Le Parrain 2'', son personnage évolue encore : Kay s'est séparée de Michael Corleone. Mais, à nouveau, les critiques et l'actrice pointent du doigt l'insignifiance de son personnage dans ce film<ref group="A">{{p.}}207</ref>. {{lang|en|''The Washington Post''}} écrit : {{Citation|Même si son rôle est autoritaire, Keaton souffre terriblement de n'avoir aucune fonction réelle ; sauf celle d'agacer Michael pour ses péchés passés}}<ref>{{article|langue=en|prénom1=Hal|nom1=Hinson|lien auteur1=|titre=The Godfather Part {{III}}|périodique=The Washington Post|lien périodique=|volume=|numéro=|jour=25|mois=décembre|année=1990|pages=|issn=|url texte=http://www.washingtonpost.com/wp-srv/style/longterm/movies/videos/thegodfatherpartiiirhinson_a0a9c5.htm|consulté le=21 août 2012}}.</ref>. Puis, en 1993, elle retrouve [[Woody Allen]]. Tous les deux partagent l'affiche de la comédie policière ''[[Meurtre mystérieux à Manhattan]]''. Sur le tournage, Diane Keaton a l'impression de revivre l'époque d{{'}}''[[Annie Hall]]''<ref name="p. 234" group="A"/>. À l'origine, son rôle devait être joué par [[Mia Farrow]], mais celle-ci a abandonné le projet après sa rupture avec Allen<ref name="p. 234" group="A">{{p.|234}}</ref>. Depuis, Diane Keaton n'a plus jamais collaboré ni avec [[Francis Ford Coppola]], ni avec Woody Allen. Néanmoins, elle reste très proche de ce dernier<ref group="D">{{p.|248}}</ref>.
Dans les années 1990, Diane Keaton renoue avec {{Citation|ses personnages […] pas anodins}}. Ainsi, elle revêt une troisième fois le costume de Kay Adams, dans la [[Le Parrain 3|dernière partie du Parrain]]. Vingt ans après ''Le Parrain 2'', son personnage évolue encore : Kay s'est séparée de Michael Corleone. Mais, à nouveau, les critiques et l'actrice pointent du doigt l'insignifiance de son personnage dans ce film<ref group="A">{{p.}}207</ref>. {{langue|en|''The Washington Post''}} écrit : {{Citation|Même si son rôle est autoritaire, Keaton souffre terriblement de n'avoir aucune fonction réelle ; sauf celle d'agacer Michael pour ses péchés passés}}<ref>{{article|langue=en|prénom1=Hal|nom1=Hinson|titre=The Godfather Part {{III}}|périodique=The Washington Post|jour=25|mois=décembre|année=1990|url texte=https://www.washingtonpost.com/wp-srv/style/longterm/movies/videos/thegodfatherpartiiirhinson_a0a9c5.htm|consulté le=21 août 2012}}.</ref>. Puis, en 1993, elle retrouve [[Woody Allen]]. Tous les deux partagent l'affiche de la comédie policière ''[[Meurtre mystérieux à Manhattan]]''. Sur le tournage, Diane Keaton a l'impression de revivre l'époque d{{'}}''[[Annie Hall]]''<ref name="p. 234" group="A"/>. À l'origine, son rôle devait être joué par [[Mia Farrow]], mais celle-ci a abandonné le projet après sa rupture avec Allen<ref name="p. 234" group="A">{{p.|234}}</ref>. Depuis, Diane Keaton n'a plus jamais collaboré ni avec [[Francis Ford Coppola]], ni avec Woody Allen. Néanmoins, elle reste très proche de ce dernier<ref group="D">{{p.|248}}</ref>.


Pendant cette même période, Diane Keaton redevient réalisatrice et tourne son premier long métrage<ref name="p. 235" group="A"/>. Son film, ''[[Les Liens du souvenir]]'', est adapté d'un [[roman autobiographique]] de Franz Lidz<ref name="p. 234" group="A"/>. L'histoire raconte la détermination d'un jeune garçon, Steven, et de sa mère – jouée par [[Andie MacDowell]] – malade d'un [[cancer]]. La voyant affaiblie, Steven sait qu'il ne peut compter que sur lui. Son père – joué par [[John Turturro]] – le délaisse. L'enfant est alors contraint de vivre chez deux oncles désaxés. Keaton a été très émue par cette œuvre<ref name="p. 235" group="A">{{p.|235}}</ref>.
Pendant cette même période, Diane Keaton redevient réalisatrice et tourne son premier long métrage<ref name="p. 235" group="A"/>. Son film, ''[[Les Liens du souvenir]]'', est adapté d'un [[roman autobiographique]] de Franz Lidz<ref name="p. 234" group="A"/>. L'histoire raconte la détermination d'un jeune garçon, Steven, et de sa mère – jouée par [[Andie MacDowell]] – malade d'un [[cancer]]. La voyant affaiblie, Steven sait qu'il ne peut compter que sur lui. Son père – joué par [[John Turturro]] – le délaisse. L'enfant est alors contraint de vivre chez deux oncles désaxés. Keaton a été très émue par cette œuvre<ref name="p. 235" group="A">{{p.|235}}</ref>.


Le {{date|24|janvier|1996|au cinéma}}, ''Les Liens du souvenir'' sort en [[France]]<ref>{{fr+en}} {{lien web|url=http://www.imdb.fr/title/tt0114798/releaseinfo|titre=Dates de sortie pour ''Les Liens du souvenir''|site=Internet Movie Database.com|auteur=|date=|consulté le=20 août 2012}}.</ref>. Auparavant, ce film est nommé au [[Festival de Cannes 1995|Festival de Cannes]] en 1995 dans la sélection ''[[Un certain regard]]''. Aux dires de Diane Keaton : {{Citation|Cannes m'a fait l'effet d'une scène spectaculaire}}<ref group="A">{{p.|236}}</ref>. La revue de presse ''[[L'Avant-scène|L'Avant-scène cinéma]]'' est favorable : {{Citation|Diane Keaton présente là un très beau moment d'amour}}<ref>{{article|langue=fr|prénom1=Danielle|nom1=Dumas|prénom2=Yves|nom2=Thoraval|titre=Unstrung Heroes de Diane Keaton, (USA).|périodique=L'Avant-scène cinéma|lieu=|éditeur=|mois=juillet|année=1995|numéro=444|lire en ligne=|site=|consulté le=21 août 2012}}.</ref>. Au final, son film est seulement nominé pour un [[Oscar de la meilleure musique de film|Oscar de la meilleure musique]]<ref>{{fr+en}} {{lien web|url=http://www.imdb.com/title/tt0114798/awards|titre={{langue|en|Awards for}} ''Les Liens du souvenir''|site=Internet Movie Database.com|auteur=|date=|consulté le=20 août 2012}}.</ref>. Aux [[États-Unis]], les projections accueillent peu de spectateurs<ref>{{en}} {{lien web|url=http://boxofficemojo.com/movies/?id=unstrungheroes.htm|titre=''{{langue|en|Unstrung Heroes}}''|site=BoxOfficeMojo.com|auteur=|date=|consulté le=20 août 2012}}.</ref>.
Le {{date|24|janvier|1996|au cinéma}}, ''Les Liens du souvenir'' sort en [[France]]<ref>{{lien web|langue=fr+en|url=https://www.imdb.com/title/tt0114798/releaseinfo|titre=Dates de sortie pour ''Les Liens du souvenir''|site=[[Internet Movie Database]]|consulté le=20 août 2012}}.</ref>. Auparavant, ce film est nommé au [[Festival de Cannes 1995|Festival de Cannes]] en 1995 dans la sélection « [[Un certain regard]] ». Aux dires de Diane Keaton : {{Citation|Cannes m'a fait l'effet d'une scène spectaculaire}}<ref group="A">{{p.|236}}</ref>. La revue ''[[L'Avant-scène|L'Avant-scène cinéma]]'' est favorable : {{Citation|Diane Keaton présente là un très beau moment d'amour}}<ref>{{article|langue=fr|prénom1=Danielle|nom1=Dumas|prénom2=Yves|nom2=Thoraval|titre=''Unstrung Heroes'' de Diane Keaton, (USA).|périodique=[[L'Avant-scène|L'Avant-scène cinéma]]|mois=juillet|année=1995|numéro=444|page=86|consulté le=21 août 2012}}.</ref>. Finalement, son film est seulement nommé pour un [[Oscar de la meilleure musique de film|Oscar de la meilleure musique]]<ref>{{lien web|langue=fr+en|url=https://www.imdb.com/title/tt0114798/awards|titre=''Les Liens du souvenir'' – Récompenses|site=Internet Movie Database|consulté le=20 août 2012}}.</ref>. Aux [[États-Unis]], les projections accueillent peu de spectateurs<ref>{{lien web|langue=en|url=http://boxofficemojo.com/movies/?id=unstrungheroes.htm|titre=''{{langue|en|Unstrung Heroes}}''|site=Box Office Mojo|consulté le=20 août 2012}}.</ref>.


==== Consécration ====
==== Consécration ====
En 1996, Diane Keaton devient une actrice honorée grâce un succès inattendu : ''[[Le Club des ex]]''<ref group="A">{{p.|252}}</ref>. Dans cette comédie, elle joue aux côtés de [[Goldie Hawn]] et [[Bette Midler]]. Ce trio de cinquantenaires interprète le rôle d'épouses quittées par leurs maris pour des femmes plus jeunes. Keaton affirme que ce film a {{Citation|sauvé [sa] vie}}<ref name="Stone">{{article|langue=en|prénom1=Brad|nom1=Stone|titre=Defining Diane|périodique=More|lieu=|éditeur=|mois=juillet-août|année=2001|numéro=|lire en ligne=|site=|consulté le=21 août 2012}}.</ref>. Énorme succès au box-office nord-américain, avec une recette de {{unité|105}} millions de dollars<ref>{{en}} {{lien web|url=http://www.boxofficemojo.com/movies/?id=firstwivesclub.htm|titre=''{{langue|en|The First Wives Club}}''|site=BoxOfficeMojo.com|auteur=|date=|consulté le=21 août 2012}}.</ref>, ''Le Club des ex'' constitue un véritable culte parmi les femmes quinquagénaires<ref>{{article|langue=en||prénom1=Elizabeth|nom1=Gleick|titre=Hell Hath No Fury|périodique=Time|lieu=|éditeur=|jour=7|mois=octobre|année=1996|numéro=|lire en ligne=|site=|consulté le=21 août 2012}}.</ref>. Les avis sur le film sont généralement positifs pour Keaton et ses camarades, le ''{{lang|en|[[San Francisco Chronicle]]}}'' évoque même {{Citation|la possibilité que Diane Keaton [soit l'une des] meilleures actrices comiques en vie}}<ref>{{article|langue=en|prénom1=Edward|nom1=Guthmann|lien auteur1=|titre=Wives' Get Even and Even More|périodique=San Francisco Chronicle Gate|lien périodique=San Francisco Chronicle|volume=|numéro=|jour=20|mois=septembre|année=1996|pages=|issn=|url texte=http://www.sfgate.com/movies/article/Wives-Get-Even-and-Even-More-2965784.php|consulté le=21 août 2012}}.</ref>. En 1997, Keaton, ainsi que Hawn et Midler, sont récipiendaires du {{lang|en|Women in Film Crystal Award}}. Le trophée honore {{Citation|des femmes remarquables qui, par la force et l'excellence de leur travail, ont contribué à accroître le rôle des femmes dans l'industrie du divertissement}}<ref>{{en}} {{lien web|url=http://wif.org/past-recipients|titre={{langue|en|Past Recipients}}|site=WIF.org|auteur=|date=|consulté le=21 août 2012}}.</ref>.
En 1996, Diane Keaton devient une actrice honorée grâce à un succès inattendu : ''[[Le Club des ex]]''<ref group="A">{{p.|252}}</ref>. Dans cette comédie, elle joue aux côtés de [[Goldie Hawn]] et [[Bette Midler]]. Ce trio de quinquagénaires interprète le rôle d'épouses quittées par leurs maris pour des femmes plus jeunes. Keaton affirme que ce film a {{Citation|sauvé [sa] vie}}<ref name="Stone">{{article|langue=en|prénom1=Brad|nom1=Stone|titre=Defining Diane|périodique=More|mois=juillet-août|année=2001|consulté le=21 août 2012}}.</ref>. Énorme succès au box-office nord-américain, avec une recette de {{unité|105}} millions de dollars<ref>{{lien web|langue=en|url=http://www.boxofficemojo.com/movies/?id=firstwivesclub.htm|titre=''{{langue|en|The First Wives Club}}''|site=Box Office Mojo|consulté le=21 août 2012}}.</ref>, ''Le Club des ex'' constitue un véritable culte parmi les femmes quinquagénaires<ref>{{article|langue=en|prénom1=Elizabeth|nom1=Gleick|titre=Hell Hath No Fury|périodique=Time|jour=7|mois=octobre|année=1996|consulté le=21 août 2012}}.</ref>. Les avis sur le film sont généralement positifs pour Keaton et ses camarades, le ''{{langue|en|[[San Francisco Chronicle]]}}'' évoque même {{Citation|la possibilité que Diane Keaton [soit l'une des] meilleures actrices comiques en vie}}<ref>{{article|langue=en|prénom1=Edward|nom1=Guthmann|titre=Wives' Get Even and Even More|périodique=San Francisco Chronicle Gate|jour=20|mois=septembre|année=1996|url texte=http://www.sfgate.com/movies/article/Wives-Get-Even-and-Even-More-2965784.php|consulté le=21 août 2012}}.</ref>. En 1997, Keaton, ainsi que Hawn et Midler, sont récipiendaires du {{langue|en|Women in Film Crystal Award}}. Le trophée honore {{Citation|des femmes remarquables qui, par la force et l'excellence de leur travail, ont contribué à accroître le rôle des femmes dans l'industrie du divertissement}}<ref>{{lien web|langue=en|url=https://womeninfilm.org/the-crystal-lucy-awards/|titre={{langue|en|The Crystal + Lucy Awards}}|site=WIF.org|consulté le=21 août 2012}}.</ref>.


À la fin de l'année 1996, Diane Keaton devient Bessie, une femme souffrant de [[leucémie]] dans le film ''[[Simples Secrets]]''. À l'origine, c'est [[Meryl Streep]] qui est pressentie pour interpréter ce personnage<ref name="p. 139" group="B"/>. Mais cette même actrice est finalement choisie pour le rôle de sa sœur, Lee. L'histoire tourne autour des deux femmes et de leur relation avec Hank, le fils de Lee, joué par [[Leonardo DiCaprio]]. Depuis longtemps, Meryl Streep est admirative du travail de Diane Keaton<ref name="p. 139" group="B">{{p.|139}}</ref>. Pendant la distribution du film, alors que Streep est nommée une huitième fois pour le Golden Globe de la meilleure actrice dans un film dramatique, Keaton, elle, est nommée une troisième fois pour l'Oscar de la meilleure actrice. Aucune des deux femmes ne remporte une récompense<ref>{{fr+en}} {{lien web|url=http://www.imdb.com/title/tt0116999/awards|titre={{langue|en|Awards for}} ''Simples Secrets''|site=Internet Movie Database.com|auteur=|date=|consulté le=22 août 2012}}.</ref>. Malgré tout, Diane Keaton gagne en notoriété. Le caractère désabusé du personnage a toutefois été difficile à cerner pour l'actrice<ref name="b"/>.
À la fin de l'année 1996, Diane Keaton devient Bessie, une femme souffrant de [[leucémie]] dans le film ''[[Simples Secrets]]''. À l'origine, c'est [[Meryl Streep]] qui est pressentie pour interpréter ce personnage<ref name="p. 139" group="B"/>. Mais cette même actrice est finalement choisie pour le rôle de sa sœur, Lee. L'histoire tourne autour des deux femmes et de leur relation avec Hank, le fils de Lee, joué par [[Leonardo DiCaprio]]. Depuis longtemps, Meryl Streep est admirative du travail de Diane Keaton<ref name="p. 139" group="B">{{p.|139}}</ref>. Pendant la distribution du film, alors que Streep est nommée une huitième fois pour le Golden Globe de la meilleure actrice dans un film dramatique, Keaton, elle, est nommée une troisième fois pour l'Oscar de la meilleure actrice. Aucune des deux femmes ne remporte une récompense<ref>{{lien web|langue=fr+en|url=https://www.imdb.com/title/tt0116999/awards|titre=''Simples Secrets'' – Récompenses|site=Internet Movie Database|consulté le=22 août 2012}}.</ref>. Malgré tout, Diane Keaton gagne en notoriété. Le caractère désabusé du personnage a toutefois été difficile à cerner pour l'actrice<ref name="b"/>.


=== Les années 2000 ===
=== Les années 2000 ===
Diane Keaton confirme encore qu'elle est une femme polyvalente durant les [[années 2000]]. Elle n'abandonne pas son métier d'actrice, malgré ses bons et mauvais choix filmiques, et reste aussi active dans le domaine de la réalisation. Keaton ne renonce pas non plus à ses facultés de productrice : en 2001, elle produit treize épisodes de la série télévisée ''[[Pasadena (série télévisée)|Pasadena]]'' et en 2003, elle contribue à la production du film ''{{langue|en|[[Elephant (film, 2003)|Elephant]]}}'' de [[Gus Van Sant]]<ref>{{en}} {{lien web|url=http://news.bbc.co.uk/2/hi/entertainment/3038449.stm|titre={{langue|en|School shootings film hits Cannes}}|site=BBC News.co.uk|auteur=Helen Bushby|date=18 mai 2003|consulté le=22 août 2012}}.</ref>.
Diane Keaton confirme encore qu'elle est une femme polyvalente durant les [[années 2000]]. Elle n'abandonne pas son métier d'actrice, malgré ses bons et mauvais choix filmiques, et reste aussi active dans le domaine de la réalisation. Keaton ne renonce pas non plus à ses facultés de productrice : en 2001, elle produit treize épisodes de la série télévisée ''[[Pasadena (série télévisée)|Pasadena]]'' et en 2003, elle contribue à la production du film ''{{langue|en|[[Elephant (film, 2003)|Elephant]]}}'' de [[Gus Van Sant]]<ref>{{lien web|langue=en|url=http://news.bbc.co.uk/2/hi/entertainment/3038449.stm|titre={{langue|en|School shootings film hits Cannes}}|site=[[BBC News (chaîne de télévision)|BBC News.com]]|auteur=Helen Bushby|date=18 mai 2003|consulté le=22 août 2012}}.</ref>.


==== Mauvais choix ====
==== Mauvais choix ====
Dès le début de cette décennie, Diane Keaton réalise et se met en scène dans ''[[Raccroche !]]''. Pourtant, dans une interview de 1996, elle manifeste contre le fait de jouer dans son propre film : {{Citation|Je ne peux pas penser à diriger quand je suis devant la caméra}}<ref name="l"/>. ''Raccroche !'' est une comédie dramatique qui s'intéresse à la vie de trois sœurs confrontées à la sénilité et la mort éventuelle de leur père, joué par [[Walter Matthau]]. Le film n'est pas encensé par les critiques qui, pour la plupart, parlent d'un {{Citation|lourd {{langue|la|pensum}} empli de {{langue|la|pathos}}}}<ref>{{lien web|url=http://www.chronicart.com/cinema/chronique.php?id=4666|titre=''Raccroche !'' (''{{langue|en|Hanging up}}'')|site=Chronic'art.com|auteur=Elysabeth François|date=2000|consulté le=22 août 2012}}.</ref>.
Dès le début de cette décennie, Diane Keaton réalise et se met en scène dans ''[[Raccroche !]]''. Pourtant, dans une interview de 1996, elle manifeste contre le fait de jouer dans son propre film : {{Citation|Je ne peux pas penser à diriger quand je suis devant la caméra}}<ref name="l"/>. ''Raccroche !'' est une comédie dramatique qui s'intéresse à la vie de trois sœurs confrontées à la sénilité et la mort éventuelle de leur père, joué par [[Walter Matthau]]. Le film n'est pas encensé par les critiques qui, pour la plupart, parlent d'un {{Citation|lourd {{langue|la|pensum}} empli de {{langue|la|pathos}}}}<ref>{{lien web|url=https://www.chronicart.com/cinema/raccroche-hanging-up/|titre=''Raccroche !'' (''{{langue|en|Hanging up}}'')|site=[[Chronic'art|Chronic'art.com]]|auteur=Elysabeth François|date=22 mai 2000|consulté le=22 août 2012}}.</ref>.


En 2001, Diane Keaton et [[Warren Beatty]] sont réunis pour la deuxième fois à l'écran dans ''[[Potins mondains et Amnésies partielles]]''. Mais encore une fois, le succès n'est pas au rendez-vous : le film est un échec critique et commercial<ref name="p. 274" group="A"/>. Le mensuel américain ''{{lang|en|[[Rolling Stone]]}}'' prend le risque de dire que {{Citation|le film cadavérique emporte dans sa tombe la réputation de son casting étoilé, dont font partie Warren Beatty et Diane Keaton}}<ref>{{en}} {{lien web|url=http://www.rollingstone.com/movies/reviews/town-country-20010509|titre=''{{langue|en|Town & Country}}''|site=Rolling Stone.com|auteur=Peter Travers|date=9 mai 2001|consulté le=22 août 2012}}.</ref>. En France, la revue ''[[Cahiers du cinéma]]'' ne modère pas non plus son opinion, c'est : {{Citation|un mélange de dévoiements névrotiques et d'hystérie quinquagénaire}}<ref>{{article|langue=fr|prénom1=Olivier|nom1=Joyard|année=juillet-août 2001|titre=Potins mondains et amnésies partielles|périodique=Cahiers du cinéma|lieu=|éditeur=|numéro=559|lire en ligne=|site=|consulté le=22 août 2012}}.</ref>. À la même période, Keaton met de côté ses projets cinématographiques pour tourner dans quatre téléfilms à petit budget. Elle joue une religieuse fanatique dans le drame ''[[Et Dieu créa Sœur Mary]]'', puis une mère désespérée dans ''[[Vivre malgré tout]]'' et ''[[Parlez-moi de Sara]]''. En 2003, dans ''[[Destins croisés (téléfilm)|Destins croisés]]'', elle lie une amitié inhabituelle avec une détenue prête à être exécutée : [[Karla Faye Tucker]].
En 2001, Diane Keaton et [[Warren Beatty]] sont réunis pour la deuxième fois à l'écran dans ''[[Potins mondains et Amnésies partielles]]''. Mais encore une fois, le succès n'est pas au rendez-vous : le film est un échec critique et commercial<ref name="p. 274" group="A"/>. Le mensuel américain ''{{langue|en|[[Rolling Stone]]}}'' prend le risque de dire que {{Citation|le film cadavérique emporte dans sa tombe la réputation de son casting étoilé, dont font partie Warren Beatty et Diane Keaton}}<ref>{{article|langue=en|auteur1=Peter Travers|titre=''{{langue|en|Town & Country}}''|périodique=Rolling Stone|date=9 mai 2001|lire en ligne=https://www.rollingstone.com/movies/reviews/town-country-20010509|consulté le=22 août 2012}}.</ref>. En France, la revue ''[[Cahiers du cinéma]]'' ne modère pas non plus son opinion, c'est : {{Citation|un mélange de dévoiements névrotiques et d'hystérie quinquagénaire}}<ref>{{article|langue=fr|prénom1=Olivier|nom1=Joyard|date=juillet-août 2001|titre=Potins mondains et amnésies partielles|périodique=Cahiers du cinéma|numéro=559|consulté le=22 août 2012}}.</ref>. À la même période, Keaton met de côté ses projets cinématographiques pour tourner dans quatre téléfilms à petit budget. Elle joue une religieuse fanatique dans le drame ''[[Et Dieu créa Sœur Mary]]'', puis une mère désespérée dans ''[[Vivre malgré tout]]'' et ''[[Parlez-moi de Sara]]''. En 2003, dans ''[[Destins croisés (téléfilm)|Destins croisés]]'', elle lie une amitié inhabituelle avec une détenue prête à être exécutée : [[Karla Faye Tucker]].


[[Fichier:DianeKeaton.jpg|thumb|alt=Diane Keaton en 2007|Diane Keaton en 2007.]]
[[Fichier:DianeKeaton.jpg|thumb|alt=Diane Keaton en 2007|Diane Keaton en 2007.]]


Après ses projets télévisés, c'est en 2007 qu'elle s'oriente vers deux comédies intitulées ''{{lang|en|[[Because I Said So]]}}'' et ''{{lang|en|[[Mama's Boy]]}}''. Dans la comédie romantique ''{{langue|en|Because I Said So}}'', Keaton joue le rôle d'une mère divorcée. Elle s'obstine à vouloir fiancer sa fille Milly, jouée par [[Mandy Moore]]<ref>{{en}} {{lien web|url=http://movies.about.com/od/becauseisaidso/a/becausedk12907.htm|titre={{langue|en|Diane Keaton Talks About Playing a Meddlesome Mother in ''Because I Said So''}}|site=About.com|auteur=Rebecca Murray|date=2007|consulté le=23 août 2012}}.</ref>. Le film obtient une écrasante majorité de mauvaises critiques : ''{{lang|en|[[The Boston Globe]]}}'' parle même {{Citation|d'une mauvaise cuvette pour nanas en manque de clichés}}<ref>{{en}} {{lien web|url=http://www.boston.com/ae/movies/articles/2007/02/02/looking_for_the_perfect_man_has_never_been_more_painful/|titre={{langue|en|Looking for the perfect man has never been more painful}}|site=Boston.com|auteur=Wesley Morris|date=2 février 2007|consulté le=23 août 2012}}.</ref>. De son côté, Diane Keaton n'est pas épargnée. Elle reçoit sa première nomination pour le {{lang|en|[[Razzie Awards|Razzie Award]]}} de la pire actrice<ref>{{lien web|url=http://www.premiere.fr/Cinema/News-Cinema/Razzie-awards-les-nominations-1158124|titre=Razzie awards, les nominations|site=Première.fr|auteur=|date=22 janvier 2008|consulté le=23 août 2012}}.</ref>. Dans ''{{lang|en|Mama's Boy}}'', l'actrice prête encore ses traits à une mère célibataire, forcée de vivre avec son fils égocentrique de ving-neuf ans. Premier long métrage du réalisateur [[Tim Hamilton (réalisateur)|Tim Hamilton]], ''{{lang|en|Mama's Boy}}'' est une [[cinéma indépendant|comédie indépendante]]. Malgré ses acteurs de renom ([[Jon Heder]], [[Jeff Daniels]] et [[Eli Wallach]]), le film récolte de nombreuses critiques négatives<ref> {{en}} {{lien web|url=http://www.rottentomatoes.com/m/mamas_boy/|titre=''{{langue|en|Mama's Boy}}'' (2007)|site=Rotten Tomatoes.com|auteur=|date=|consulté le=23 août 2012}}.</ref>.
Après ses projets télévisés, c'est en 2007 qu'elle s'oriente vers deux comédies intitulées ''[[À la recherche de l'homme parfait]]'' et ''{{langue|en|[[Mama's Boy]]}}''. Dans la comédie romantique ''À la recherche de l'homme parfait'', Keaton joue le rôle d'une mère divorcée. Elle s'obstine à vouloir fiancer sa fille Milly, jouée par [[Mandy Moore]]<ref>{{lien web|langue=en|url=http://collider.com/diane-keaton-interviewed-because-i-said-so/|titre={{langue|en|Diane Keaton Interviewed ''Because I Said So''}}|site=[[Collider (site web)|Collider]]|auteur=Steve Weintraub|date={{1er}} février 2007|consulté le=8 juin 2018}}.</ref>. Le film obtient une écrasante majorité de mauvaises critiques : ''{{langue|en|[[The Boston Globe]]}}'' parle même {{Citation|d'une mauvaise cuvette pour nanas en manque de clichés}}<ref>{{article|langue=en|auteur1=Wesley Morris|titre={{langue|en|Looking for the perfect man has never been more painful}}|périodique=[[The Boston Globe]]|date=2 février 2007|lire en ligne=http://archive.boston.com/ae/movies/articles/2007/02/02/looking_for_the_perfect_man_has_never_been_more_painful/|consulté le=23 août 2012}}.</ref>. De son côté, Diane Keaton n'est pas épargnée. Elle reçoit sa première nomination pour le {{langue|en|[[Razzie Awards|Razzie Award]]}} de la pire actrice<ref>{{article|langue=en|auteur1=Catherine Elsworth|titre=Lindsay Lohan leads Razzie nominations|périodique=[[The Daily Telegraph]]|date=21 janvier 2008|lire en ligne=https://www.telegraph.co.uk/culture/film/3670638/Lindsay-Lohan-leads-Razzie-nominations.html|consulté le=8 juin 2018}}.</ref>. Dans ''{{langue|en|Mama's Boy}}'', l'actrice prête encore ses traits à une mère célibataire, forcée de vivre avec son fils égocentrique de vingt-neuf ans. Premier long métrage du réalisateur [[Tim Hamilton (réalisateur)|Tim Hamilton]], ''{{langue|en|Mama's Boy}}'' est une [[cinéma indépendant|comédie indépendante]]. Malgré ses acteurs de renom ([[Jon Heder]], [[Jeff Daniels]] et [[Eli Wallach]]), le film récolte de nombreuses critiques négatives<ref>{{lien web|langue=en|url=http://www.rottentomatoes.com/m/mamas_boy/|titre=''{{langue|en|Mama's Boy}}'' (2007)|site=[[Rotten Tomatoes]]|consulté le=23 août 2012}}.</ref>.


En 2008, [[Dax Shepard]] et [[Liv Tyler]] jouent au côté de Diane Keaton dans ''{{lang|en|[[Smother]]}}'', un drame de [[Vince Di Meglio]]. Keaton y retrouve son rôle de prédilection : celui d'une ex-femme qui vit chez son fils et sa petite amie. Comme pour ''{{lang|en|Because I Said So}}'' et ''{{lang|en|Mama's Boy}}'', le film reçoit des critiques défavorables<ref> {{en}} {{lien web|url=http://www.rottentomatoes.com/m/10009868-smother/|titre=''{{langue|en|Smother}}'' (2008)|site=Rotten Tomatoes.com|auteur=|date=|consulté le=23 août 2012}}.</ref>. L'actrice est à nouveau rejetée, Sandra Hall du ''{{lang|en|[[New York Post]]}}'' écrit : {{Citation|La carrière de Diane est mourante […] cette fois, malheureusement, elle est allée trop loin. Elle s'est transformée en une mère risible}}<ref>{{en}} {{lien web|url=http://www.nypost.com/p/entertainment/movies/item_APP4EywHKTEh331wah5BUP|titre={{langue|en|Diane's Career Is Dyin'}}|site=New York Post.com|auteur=Sandra Hall|date=26 septembre 2008|consulté le=23 août 2012}}.</ref>. Toujours en 2008, Keaton apparaît dans la comédie policière ''{{lang|en|[[Mad Money (film)|Mad Money]]}}'' avec [[Katie Holmes]] et [[Queen Latifah]]. Le film, inspiré d'un téléfilm [[Royaume-Uni|britannique]] intitulé ''{{lang|en|Hot Money}}'', tourne autour de trois employées de la [[Réserve fédérale des États-Unis]]<ref>{{en}} {{lien web|url=http://www.reuters.com/article/2008/01/15/review-film-madmoney-dc-idUSN1543910720080115|titre={{langue|en|''Mad Money'' a bankrupt comedy}}|site=Reuters.com|auteur=Kirk Honeycutt|date=15 janvier 2008|consulté le=23 août 2012}}.</ref>. Elles décident un jour de dérober tout l'argent de la banque, au risque de se faire repérer. Le public répond présent alors que les critiques dénigrent le film<ref>{{en}} {{lien web|url=http://boxofficemojo.com/movies/?id=madmoney.htm||titre=''{{langue|en|Mad Money}}''|site=BoxOfficeMojo.comauteur=|date=|consulté le=23 août 2012}}.</ref>. Aux États-Unis, le ''{{lang|en|New York Post}}'' l'inclut dans le {{Citation|Top 10 des pires films de l'année 2008}}<ref>{{en}} {{lien web|url=http://www.nypost.com/p/entertainment/item_O61w3QTUJwTypKLL0AgJQN?photo_num=8|titre={{langue|en|Today's Ten: Worst Movies Of 2008}}|site=New York Post.com|auteur=|date=|consulté le=23 août 2012}}.</ref>. En France, toutefois, certains journalistes accueillent le film avec enthousiasme : ''[[Le Parisien]]'' se réjouit de {{Citation|trois actrices décoiffantes}} et ''[[Brazil (magazine)|Brazil]]'' parle d'une {{Citation|une mise en scène impeccable}}<ref>{{lien web|url=http://www.allocine.fr/film/fichefilm-56796/critiques/presse/|titre=''{{langue|en|Mad Money}}'' – Critiques Presse|site=Allociné.fr|auteur=|date=|consulté le=23 août 2012}}.</ref>.
En 2008, [[Dax Shepard]] et [[Liv Tyler]] jouent au côté de Diane Keaton dans ''{{langue|en|[[Smother]]}}'', un drame de [[Vince Di Meglio]]. Keaton y retrouve son rôle de prédilection : celui d'une ex-femme qui vit chez son fils et sa petite amie. Comme pour ''À la recherche de l'homme parfait'' et ''{{langue|en|Mama's Boy}}'', le film reçoit des critiques défavorables<ref>{{lien web|langue=en|url=https://www.rottentomatoes.com/m/smother|titre=''{{langue|en|Smother}}'' (2008)|site=Rotten Tomatoes|consulté le=23 août 2012}}.</ref>. L'actrice est à nouveau rejetée, Sandra Hall du ''{{langue|en|[[New York Post]]}}'' écrit : {{Citation|La carrière de Diane est mourante […] cette fois, malheureusement, elle est allée trop loin. Elle s'est transformée en une mère risible}}<ref>{{article|langue=en|auteur1=Sandra Hall|titre={{langue|en|Diane's Career Is Dyin'}}|périodique=[[New York Post]]|date=26 septembre 2008|lire en ligne=https://nypost.com/2008/09/26/dianes-career-is-dyin/|consulté le=8 juin 2018}}.</ref>. Toujours en 2008, Keaton apparaît dans la comédie policière ''{{langue|en|[[Mad Money (film)|Mad Money]]}}'' avec [[Katie Holmes]] et [[Queen Latifah]]. Le film, inspiré d'un téléfilm [[Royaume-Uni|britannique]] intitulé ''{{langue|en|Hot Money}}'', tourne autour de trois employées de la [[Réserve fédérale des États-Unis]]<ref>{{lien web|langue=en|url=https://www.reuters.com/article/2008/01/15/review-film-madmoney-dc-idUSN1543910720080115|titre={{langue|en|''Mad Money'' a bankrupt comedy}}|site=[[Reuters|Reuters.com]]|auteur=Kirk Honeycutt|date=15 janvier 2008|consulté le=23 août 2012}}.</ref>. Elles décident un jour de dérober tout l'argent de la banque, au risque de se faire repérer. Le public répond présent alors que les critiques dénigrent le film<ref>{{lien web|langue=en|url=http://boxofficemojo.com/movies/?id=madmoney.htm|titre=''{{langue|en|Mad Money}}''|site=Box Office Mojo|consulté le=23 août 2012}}.</ref>. Aux États-Unis, le ''{{langue|en|New York Post}}'' l'inclut dans le {{Citation|Top 10 des pires films de l'année 2008}}<ref>{{article|langue=en|titre={{langue|en|Today's Ten: Worst Movies Of 2008}}|périodique=New York Post|date={{1er}} décembre 2008|lire en ligne=http://www.nypost.com/p/entertainment/item_O61w3QTUJwTypKLL0AgJQN?photo_num=8|consulté le=23 août 2012}}.</ref>. En France, toutefois, certains journalistes accueillent le film avec enthousiasme : ''[[Le Parisien]]'' se réjouit de {{Citation|trois actrices décoiffantes}} et ''[[Brazil (magazine)|Brazil]]'' parle d'une {{Citation|mise en scène impeccable}}<ref>{{lien web|url=http://www.allocine.fr/film/fichefilm-56796/critiques/presse/|titre=''{{langue|en|Mad Money}}'' – Critiques Presse|site=Allociné|consulté le=23 août 2012}}.</ref>.


==== Des films populaires ====
==== Des films populaires ====
Mais les années 2000 réconcilient aussi Diane Keaton avec des films populaires. En 2003, [[Nancy Meyers]] lui offre le rôle principal de ''[[Tout peut arriver (film, 2003)|Tout peut arriver]]'', une comédie romantique avec [[Jack Nicholson]]. L'actrice est à la fois surprise et avisée, elle confie à la réalisatrice : {{Citation|Attends une minute ! Jack Nicholson ?}}<ref name="p. 274" group="A">{{p.|274}}</ref>. Les deux comédiens sont respectivement âgés de cinquante-sept et soixante-six ans. Le film peut paraître démodé, mais Keaton s'en défend : {{Citation|Regardons les choses en face, les gens de mon âge et de l'âge de Jack sont beaucoup plus profonds, beaucoup plus émouvants, car ils possèdent une grande expérience de la vie. Ils ont leurs propres idées de la passion et de l'espoir, pourquoi ne devraient-ils pas tomber amoureux ? Pourquoi ne pas montrer ce genre de choses au cinéma ?}}<ref>{{article|langue=en|prénom1=Merle|nom1=Ginsberg|titre=Adopting Was the Smartest Thing I've Ever Done|périodique=Ladies' Home Journal|lieu=|éditeur=|mois=janvier|année=2004|numéro=|lire en ligne=|site=|consulté le=25 août 2012}}.</ref>. ''Tout peut arriver'' montre comment une femme d'âge mûre tombe amoureuse du petit ami de sa fille : un sexagénaire exubérant. Lors de la scène du premier baiser entre les deux amants, Keaton est très troublée. Dès qu'elle embrasse Jack Nicholson, elle oublie la totalité de son texte<ref group="A">{{p.|276}}</ref>. À son contact, l'actrice {{Citation|revit l'exaltation du premier amour}}, mais elle ne concrétise pas une relation pour autant<ref group="A">{{p.|277}}</ref>.
Mais les années 2000 réconcilient aussi Diane Keaton avec des films populaires. En 2003, [[Nancy Meyers]] lui offre le rôle principal de ''[[Tout peut arriver (film, 2003)|Tout peut arriver]]'', une comédie romantique avec [[Jack Nicholson]]. L'actrice est à la fois surprise et avisée, elle confie à la réalisatrice : {{Citation|Attends une minute ! Jack Nicholson ?}}<ref name="p. 274" group="A">{{p.|274}}</ref>. Les deux comédiens sont respectivement âgés de cinquante-sept et soixante-six ans. Le film peut paraître démodé, mais Keaton s'en défend : {{Citation|Regardons les choses en face, les gens de mon âge et de l'âge de Jack sont beaucoup plus profonds, beaucoup plus émouvants, car ils possèdent une grande expérience de la vie. Ils ont leurs propres idées de la passion et de l'espoir, pourquoi ne devraient-ils pas tomber amoureux ? Pourquoi ne pas montrer ce genre de choses au cinéma ?}}<ref>{{article|langue=en|prénom1=Merle|nom1=Ginsberg|titre=Adopting Was the Smartest Thing I've Ever Done|périodique=[[Ladies' Home Journal]]|mois=janvier|année=2004|consulté le=25 août 2012}}.</ref>. ''Tout peut arriver'' montre comment une femme d'âge mûr tombe amoureuse du petit ami de sa fille : un sexagénaire exubérant. Lors de la scène du premier baiser entre les deux amants, Keaton est très troublée. Dès qu'elle embrasse Jack Nicholson, elle oublie la totalité de son texte<ref group="A">{{p.|276}}</ref>. À son contact, l'actrice {{Citation|revit l'exaltation du premier amour}}, mais elle ne concrétise pas une relation pour autant<ref group="A">{{p.|277}}</ref>.


Le film remporte un important succès au box-office international<ref>{{en}} {{lien web|url=http://www.boxofficemojo.com/movies/?id=somethingsgottagive.htm|titre=''{{langue|en|Something's Gotta Give}}''|site=BoxOfficeMojo.com|auteur=|date=|consulté le=25 août 2012}}.</ref>. En France, au bout de trois semaines, il cumule {{unité|682712}} entrées<ref>{{lien web|url=http://www.cinemovies.fr/fiche_info-2490-box.html|titre=''Tout peut arriver'' – Le box office|site=CineMovies.fr|auteur=|date=|consulté le=25 août 2012}}.</ref>. Les critiques françaises sont ravies, selon ''[[L'Express]]'' : {{Citation|Keaton, [en] Annie Hall mûrie, […] est irrésistible de beauté}}<ref>{{lien web|url=http://www.lexpress.fr/culture/cinema/eloge-de-la-femme-mure_957319.html|titre=Eloge de la femme mûre|site=L'Express.fr|auteur=Jean-Pierre Dufreigne|date=2 février 2004|consulté le=25 août 2012}}.</ref>. En 2004, elle est nommée une quatrième fois pour l'[[Oscar de la meilleure actrice]] et remporte le [[Golden Globe de la meilleure actrice dans un film musical ou une comédie|Golden Globe]] et le [[Satellite Award de la meilleure actrice|Satellite Award]] de la Meilleure actrice dans une comédie<ref>{{fr+en}} {{lien web|url=http://www.imdb.com/title/tt0337741/awards|titre={{langue|en|Awards for}} ''Tout peut arriver''|site=Internet Movie Database.com|auteur=|date=|consulté le=25 août 2012}}.</ref>.
Le film remporte un important succès au box-office international<ref>{{lien web|langue=en|url=http://www.boxofficemojo.com/movies/?id=somethingsgottagive.htm|titre=''{{langue|en|Something's Gotta Give}}''|site=Box Office Mojo|consulté le=25 août 2012}}.</ref>. En France, au bout de trois semaines, il cumule {{unité|682712}} entrées<ref>{{lien web|url=http://www.allocine.fr/film/fichefilm-53658/box-office/|titre=Box-office du film ''Tout peut arriver''|site=Allociné|consulté le=25 août 2012}}.</ref>. Les critiques françaises sont ravies, selon ''[[L'Express]]'' : {{Citation|Keaton, [en] Annie Hall mûrie, […] est irrésistible de beauté}}<ref>{{article|langue=fr|auteur1=[[Jean-Pierre Dufreigne]]|titre=Éloge de la femme mûre|périodique=[[L'Express]]|date=2 février 2004|lire en ligne=http://www.lexpress.fr/culture/cinema/eloge-de-la-femme-mure_957319.html|consulté le=25 août 2012}}.</ref>. En 2004, elle est nommée une quatrième fois pour l'[[Oscar de la meilleure actrice]] et remporte le [[Golden Globe de la meilleure actrice dans un film musical ou une comédie|Golden Globe]] et le [[Satellite Award de la meilleure actrice|Satellite Award]] de la Meilleure actrice dans une comédie<ref>{{lien web|langue=fr+en|url=https://www.imdb.com/title/tt0337741/awards|titre=''Tout peut arriver'' – Récompenses|site=Internet Movie Database|consulté le=25 août 2012}}.</ref>.


En 2005, Diane Keaton est entourée de [[Sarah Jessica Parker]], [[Claire Danes]], [[Rachel McAdams]] et [[Craig T. Nelson]] dans un autre film populaire : ''[[Esprit de famille]]''. Keaton y joue le rôle d'une matriarche originaire de [[Nouvelle-Angleterre]]. Récemment soignée d'un [[cancer du sein]], elle décide, comme chaque année, de réunir sa famille à l'occasion des vacances de [[Noël]]<ref>{{en}} {{lien web|url=http://www.cbsnews.com/stories/2005/12/12/earlyshow/leisure/celebspot/main1117761.shtml|titre={{langue|en|Keaton Grows Into Matriarch Role}}|site=CBS News.com|auteur=Carol Kopp|date=12 décembre 2005|consulté le=25 août 2012}}.</ref>. Écrit et réalisé par [[Thomas Bezucha]], ''Esprit de famille'' récolte {{unité|92.2}} millions de dollars dans le monde<ref>{{en}} {{lien web|url=http://www.boxofficemojo.com/movies/?id=familystone.htm|titre=''{{langue|en|The Family Stone}}''|site=BoxOfficeMojo.com|auteur=|date=|consulté le=25 août 2012}}.</ref>. Les critiques ne sont pas minimes : du côté de ''[[Télérama]]'', on observe {{Citation|un joli portrait choral, où chacun joue sa partition avec tact et talent}}<ref>{{lien web|url=http://www.telerama.fr/cinema/films/esprit-de-famille,246648.php|titre=''Esprit de famille''|site=Télérama.fr|auteur=Cécile Mury|date=28 décembre 2005|consulté le=25 août 2012}}.</ref> et, du côté de ''{{lang|en|Rolling Stone}}'', on ajoute : {{Citation|Keaton, comme une magicienne, mélange humour et chagrin pour honorer le film avec une grâce qui reste gravé dans les mémoires}}<ref>{{en}} {{lien web|url=http://www.rollingstone.com/movies/reviews/the-family-stone-20051201|titre=''{{langue|en|The Family Stone}}''|site=Rolling Stone.com|auteur=Peter Travers|date={{1er}} décembre 2005|consulté le=25 août 2012}}.</ref>. »
En 2005, Diane Keaton est entourée de [[Sarah Jessica Parker]], [[Claire Danes]], [[Rachel McAdams]] et [[Craig T. Nelson]] dans un autre film populaire : ''[[Esprit de famille]]''. Keaton y joue le rôle d'une matriarche originaire de [[Nouvelle-Angleterre]]. Récemment soignée d'un [[cancer du sein]], elle décide, comme chaque année, de réunir sa famille à l'occasion des vacances de [[Noël]]<ref>{{lien web|langue=en|url=http://www.cbsnews.com/stories/2005/12/12/earlyshow/leisure/celebspot/main1117761.shtml|titre={{langue|en|Keaton Grows Into Matriarch Role}}|site=CBS News.com|auteur=Carol Kopp|date=12 décembre 2005|consulté le=25 août 2012}}.</ref>. Écrit et réalisé par [[Thomas Bezucha]], ''Esprit de famille'' récolte {{unité|92.2}} millions de dollars dans le monde<ref>{{lien web|langue=en|url=http://www.boxofficemojo.com/movies/?id=familystone.htm|titre=''{{langue|en|The Family Stone}}''|site=Box Office Mojo|consulté le=25 août 2012}}.</ref>. Les critiques ne sont pas minimes : du côté de ''[[Télérama]]'', on observe {{Citation|un joli portrait choral, où chacun joue sa partition avec tact et talent}}<ref>{{article|langue=fr|auteur1=Cécile Mury|titre=''Esprit de famille''|périodique=[[Télérama]]|date=28 décembre 2005|lire en ligne=http://www.telerama.fr/cinema/films/esprit-de-famille,246648.php|consulté le=25 août 2012}}.</ref> et, du côté de ''{{langue|en|Rolling Stone}}'', on ajoute : {{Citation|Keaton, comme une magicienne, mélange humour et chagrin pour honorer le film avec une grâce qui reste gravée dans les mémoires}}<ref>{{article|langue=en|auteur1=Peter Travers|titre=''{{langue|en|The Family Stone}}''|périodique=Rolling Stone|date={{1er}} décembre 2005|lire en ligne=https://www.rollingstone.com/movies/reviews/the-family-stone-20051201|consulté le=25 août 2012}}.</ref>.


En 2007, l'ensemble de sa carrière est finalement récompensé par un hommage au {{lang|en|[[Lincoln Center]]}} de [[New York]]<ref group="A">{{p.|170}}</ref>. Diane Keaton entre ainsi dans la famille des artistes de légende, comme [[Elizabeth Taylor]] en 1986 et [[Jane Fonda]] en 2001<ref>{{Pdf}} {{en}} {{lien web|url=http://www.blacktiemagazine.com/lincoln%20center.pdf|titre={{langue|en|The Film Society of Lincoln Center}}|site=Black Tie Magazine.com|auteur=|date=|consulté le=25 août 2012}}.</ref>.
En 2007, l'ensemble de sa carrière est finalement récompensé par un hommage au {{langue|en|[[Lincoln Center for the Performing Arts|Lincoln Center]]}} de [[New York]]<ref group="A">{{p.|170}}</ref>. Diane Keaton entre ainsi dans la famille des {{citation|artistes de talent}}, comme [[Elizabeth Taylor]] en 1986 et [[Jane Fonda]] en 2001<ref>{{lien web|langue=en|titre=Chaplin Award Gala|url=https://www.filmlinc.org/about-us/chaplin-award-gala/|site=FilmLinc.org|consulté le=3 juillet 2017}}.</ref>.


=== Les années 2010 ===
=== Les années 2010 ===
[[Fichier:Diane Keaton, Ayelet Zurer and Kevin Kline (2012).jpg|thumb|left|alt=Diane Keaton, Ayelet Zurer et Kevin Kline à l'avant-première du film Darling Companion à Santa Barbara, en 2012|Diane Keaton, [[Ayelet Zurer]] et [[Kevin Kline]] à l'avant-première de ''{{langue|en|[[Darling Companion]]}}'', en 2012.]]
[[Fichier:Diane Keaton, Ayelet Zurer and Kevin Kline (2012).jpg|thumb|upright=1.23|left|alt=Diane Keaton, Ayelet Zurer et Kevin Kline à l'avant-première du film Freeway et nous à Santa Barbara, en 2012|Diane Keaton, [[Ayelet Zurer]] et [[Kevin Kline]] à l'avant-première de ''[[Freeway et nous]]'', en 2012.]]


Après six semaines de tournage à New York, Diane Keaton revient sur les écrans de cinéma dans ''{{lang|en|[[Morning Glory (film, 2010)|Morning Glory]]}}''<ref group="A">{{p.|145}}</ref>. Cette comédie, réalisée par [[Roger Michell]] en 2010, est également menée par Rachel McAdams et [[Harisson Ford]], un acteur légendaire aux yeux de Keaton<ref group="A">{{p.|146}}</ref>. L'histoire est celle d'une jeune productrice, persuadée qu'elle peut redorer l'image de l'[[matinale|émission matinale]] d'une chaîne de télévision américaine. Keaton et Ford sont les deux présentateurs vedettes de cette matinale. Diane décrit son rôle comme {{Citation|celui d'une femme que l'on adore détester}}<ref>{{en}} {{lien web|url=http://www.wildaboutmovies.com/behind_the_scenes/MORNINGGLORY-BEHINDTHESCENES.php|titre={{langue|en|''Morning Glory'' – BEHIND THE SCENES}}|site=Wild about Movies.com|auteur=Tim Nasson|date=6 novembre 2010|consulté le=26 août 2012}}.</ref>. Son personnage de speakerine est prêt à tout pour faire remonter l'audience du programme. Le film, inspiré d'une pièce de théâtre de [[Neil Simon]] et intitulée ''{{lang|en|The Sunshine Boys}}''<ref>{{en}} {{lien web|url=http://www.examiner.com/article/rachel-mcadams-shines-as-morning-glory-s-becky-fuller|titre={{langue|en|Rachel McAdams shines as ''Morning Glory''{{'}}s Becky Fuller}}|site=examiner.com|auteur=Deborah Smith Ford|date=25 décembre 2010|consulté le=26 août 2012}}.</ref>, reçoit un succès pondéré au box-office international<ref>{{en}} {{lien web|url=http://www.boxofficemojo.com/movies/?id=morningglory10.htm|titre=''{{langue|en|Morning Glory}}''|site=BoxOfficeMojo.com|auteur=|date=|consulté le=26 août 2012}}.</ref>. Certaines critiques trouvent que Diane Keaton est sous-exploitée dans ce film<ref>{{en}} {{lien web|url=http://www.nypost.com/p/entertainment/movies/the_latest_weather_forecast_is_partly_sJ5PEKxZRffwIsG7fDIqvO|titre=The latest weather forecast is partly funny|site=New York Post.com|auteur=Lou Lumenick|date=9 novembre 2010|consulté le=26 août 2012}}.</ref>, mais d'autres, comme [[Aurélien Ferenczi]], pense qu'elle est {{Citation|parfaite en [[Catherine Ceylac]] américaine}}<ref>{{lien web|url=http://television.telerama.fr/tele/films/morning-glory,22889039,critique.php|titre=''{{langue|en|Morning Glory}}''|site=Télérama.fr|auteur=Aurélien Ferenczi|date=6 avril 2011|consulté le=26 août 2012}}.</ref>.
Après six semaines de tournage à New York, Diane Keaton revient sur les écrans de cinéma dans ''{{langue|en|[[Morning Glory (film, 2010)|Morning Glory]]}}''<ref group="A">{{p.|145}}</ref>. Cette comédie, réalisée par [[Roger Michell]] en 2010, est également menée par Rachel McAdams et [[Harrison Ford]], un acteur légendaire aux yeux de Keaton<ref group="A">{{p.|146}}</ref>. L'histoire est celle d'une jeune productrice, persuadée qu'elle peut redorer l'image de l'[[matinale|émission matinale]] d'une chaîne de télévision américaine. Keaton et Ford sont les deux présentateurs vedettes de cette matinale. Diane décrit son rôle comme {{Citation|celui d'une femme que l'on adore détester}}<ref>{{lien web|langue=en|url=http://www.wildaboutmovies.com/behind_the_scenes/MORNINGGLORY-BEHINDTHESCENES.php|titre={{langue|en|''Morning Glory'' – Behind the Scenes}}|site=Wild about Movies.com|auteur=Tim Nasson|date=6 novembre 2010|consulté le=26 août 2012}}.</ref>. Son personnage de speakerine est prêt à tout pour faire remonter l'audience du programme. Le film, inspiré d'une pièce de théâtre de [[Neil Simon]] intitulée ''{{langue|en|The Sunshine Boys}}''<ref>{{lien archive|langue=en|auteur=Deborah Smith Ford|titre={{langue|en|Rachel McAdams shines as ''Morning Glory''{{'}}s Becky Fuller}}|horodatage archive=20160715144721|url=http://www.examiner.com/article/rachel-mcadams-shines-as-morning-glory-s-becky-fuller}}, sur ''[[Examiner.com]]''.</ref>, reçoit un succès pondéré au box-office international<ref>{{lien web|langue=en|url=http://www.boxofficemojo.com/movies/?id=morningglory10.htm|titre=''{{langue|en|Morning Glory}}''|site=Box Office Mojo|consulté le=26 août 2012}}.</ref>. Certaines critiques trouvent que Diane Keaton est sous-exploitée dans ce film<ref>{{article |langue=en|auteur1=Lou Lumenick|titre=The latest weather forecast is partly funny|périodique=New York Post|date=9 novembre 2010|lire en ligne=http://www.nypost.com/p/entertainment/movies/the_latest_weather_forecast_is_partly_sJ5PEKxZRffwIsG7fDIqvO|consulté le=26 août 2012}}.</ref>, mais d'autres, comme [[Aurélien Ferenczi]], pense qu'elle est {{Citation|parfaite en [[Catherine Ceylac]] américaine}}<ref>{{article|langue=fr|auteur1=[[Aurélien Ferenczi]]|titre=''{{langue|en|Morning Glory}}''|périodique=Télérama|date=6 avril 2011|lire en ligne=http://television.telerama.fr/tele/films/morning-glory,22889039,critique.php|consulté le=26 août 2012}}.</ref>.


À la fin de l'année 2010, Keaton rejoint la production de ''{{lang|en|[[Darling Companion]]}}'', une comédie de [[Lawrence Kasdan]]. Le film, tourné dans l'[[Utah]], inclut [[Kevin Kline]] et [[Dianne Wiest]]<ref>{{en}} {{lien web|url=http://moviesblog.mtv.com/2010/09/23/kevin-kline-and-diane-keaton-cast-in-lawrence-kasdans-latest-film-darling-companion/|titre={{langue|en|Kevin Kline And Diane Keaton Cast In Lawrence Kasdan's Latest Film, ''Darling Companion''}}|site=MTV.com|auteur=Terri Schwartz|date=23 septembre 2010|consulté le=26 août 2012}}.</ref>. Aux États-Unis, le film sort en 2012, alors qu'en France, aucune date n'est prévue<ref>{{fr+en}} {{lien web|url=http://www.imdb.fr/title/tt1730687/releaseinfo|titre=Dates de sortie pour ''{{langue|en|Darling Companion}}''|site=Internet Movie Database.com|auteur=|date=|consulté le=26 août 2012}}.</ref>. En 2011, Diane Keaton doit jouer pour la première fois un rôle récurrent dans une série télévisée<ref> {{lien web|url=http://www.lexpress.fr/culture/tele/les-stars-de-cine-passent-aux-series-tv_970082.html|titre=Les stars de ciné passent aux séries TV – ''Tilda''|site=L'Express.fr|auteur=Sandra Benedetti|date=9 mars 2011|consulté le=26 août 2012}}.</ref>. Le projet, ''[[Tilda (téléfilm, 2011)|Tilda]]'', est finalement abandonné à cause de conflits entre scénaristes et producteurs<ref>{{lien web|url=http://www.allocine.fr/article/fichearticle_gen_carticle=18602002.html|titre=HBO lâche sa ''Tilda''|site=Allociné.com|auteur=Raphaëlle Raux-Moreau|date=28 février 2011|consulté le=26 août 2012}}.</ref>. Au final, seul l'[[pilote (télévision)|épisode pilote]] est diffusé sur {{lang|en|[[Home Box Office|HBO]]}} comme un téléfilm.
À la fin de l'année 2010, Keaton rejoint la production de ''{{langue|en|[[Freeway et nous]]}}'', une comédie de [[Lawrence Kasdan]]. Le film, tourné dans l'[[Utah]], inclut [[Kevin Kline]] et [[Dianne Wiest]]<ref>{{lien web|langue=en|url=http://www.mtv.com/news/2437571/kevin-kline-and-diane-keaton-cast-in-lawrence-kasdans-latest-film-darling-companion/|titre={{langue|en|Kevin Kline And Diane Keaton Cast In Lawrence Kasdan's Latest Film, ''Darling Companion''}}|site=[[Music Television|MTV.com]]|auteur=Terri Schwartz|date=23 septembre 2010|consulté le=26 août 2012}}.</ref>. Aux États-Unis, le film sort en 2012, alors qu'en France, aucune date n'est prévue<ref>{{lien web|langue=fr+en|url=https://www.imdb.com/title/tt1730687/releaseinfo|titre=Dates de sortie pour ''Freeway et nous''|site=Internet Movie Database|consulté le=26 août 2012}}.</ref>. En 2011, Diane Keaton doit jouer pour la première fois un rôle récurrent dans une série télévisée<ref>{{article|langue=fr|auteur1=Sandra Benedetti|titre=Les stars de ciné passent aux séries TV|périodique=L'Express|date=9 mars 2011|lire en ligne=http://www.lexpress.fr/culture/tele/les-stars-de-cine-passent-aux-series-tv_970082.html|consulté le=26 août 2012}}.</ref>. Mais le projet, ''[[Tilda (téléfilm, 2011)|Tilda]]'', est abandonné à cause de conflits entre scénaristes et producteurs<ref>{{lien web|url=http://www.allocine.fr/article/fichearticle_gen_carticle=18602002.html|titre=HBO lâche sa ''Tilda''|site=Allociné|auteur=Raphaëlle Raux-Moreau|date=28 février 2011|consulté le=26 août 2012}}.</ref>. Finalement, seul l'[[pilote (télévision)|épisode pilote]] est diffusé sur {{langue|en|[[Home Box Office|HBO]]}} comme un téléfilm. Toutefois, rien n'empêche l'actrice de continuer sa carrière au cinéma. En 2013, elle partage l'affiche d'''[[Un grand mariage]]'' avec [[Susan Sarandon]] et [[Robert De Niro]]<ref>{{article|langue=en|auteur1=Jeff Sneider|titre={{langue|en|Robin Williams invited to ''Big Wedding''}}|périodique=[[Variety]]|date=24 juin 2011|lire en ligne=https://variety.com/2011/film/news/robin-williams-invited-to-big-wedding-1118039095/|consulté le=26 août 2012}}.</ref>. Ce film est le {{langue|en|[[remake]]}} de ''[[Mon frère se marie]]'', un long métrage français réalisé en 2006 par [[Jean-Stéphane Bron]]<ref>{{lien web|langue=fr|titre=Nouvelle bande-annonce pour ''Un grand mariage'' avec Robert De Niro|url=https://www.rtbf.be/culture/cinema/bandesannonces/detail_nouvelle-bande-annonce-pour-un-grand-mariage-avec-robert-de-niro?id=7961628|date=3 avril 2013|site=[[Radio-télévision belge de la Communauté française|RTBF.be]]|consulté le=8 juin 2018}}.</ref>. Malgré son importante distribution, ''Un grand mariage'' séduit peu de critiques<ref>{{lien web|url=http://www.allocine.fr/film/fichefilm-196512/critiques/presse/|titre=''Un grand mariage'' – Critiques Presse|site=Allociné|consulté le=8 juin 2018}}.</ref>. ''[[L'Express]]'' estime que [[Hollywood]] {{Citation|offre peu de rôles à ses grandes stars}}<ref>{{article|langue=fr|auteur1=Sophie Benamon|titre=''Un grand mariage'' : pour les fans de De Niro et Diane Keaton|périodique=L'Express|date=20 mai 2013|lire en ligne=http://www.lexpress.fr/culture/cinema/un-grand-mariage_1250173.html|consulté le=26 juin 2013}}.</ref>. Interrogée par ''[[Paris Match]]'', Diane Keaton ignore ces échecs rencontrés depuis le début des années 2000 en précisant que {{Citation|le cinéma n’est plus toute [sa] vie}}<ref>{{article|langue=fr|auteur1=Karelle Fitoussi|titre=Diane Keaton. Un os dans la noce|périodique=[[Paris Match]]|date=19 mai 2013|url=http://www.parismatch.com/Culture/Cinema/Diane-Keato-Un-os-dans-la-noce-515216|consulté le=26 juin 2013}}.</ref>.


Même si le cinéma n'est plus aussi important pour elle, Diane Keaton n'arrête pas pour autant de tourner des films. Ainsi, en 2014, l'actrice participe à deux longs métrages : ''[[Ainsi va la vie (film, 2014)|Ainsi va la vie]]'' de [[Rob Reiner]] et ''[[Ruth et Alex]]'' de [[Richard Loncraine]]. Dans le premier, Diane Keaton incarne Leah, la voisine d'un agent immobilier aigri, joué par [[Michael Douglas]]. Selon un journaliste de ''[[Positif (revue)|Positif]]'', {{Citation|Michael Douglas et Diane Keaton sont excellents dans les deux rôles principaux<ref>{{article|langue=fr|auteur1=Olivier De Bruyn|date=octobre 2016|titre=Ainsi va la vie|périodique=Positif|numéro=668|page=47|consulté le=14 octobre 2016}}.</ref>.}} Dans ''Ruth et Alex'', Diane Keaton et [[Morgan Freeman]] forment un couple de retraités qui décide de vendre son appartement à [[New York]]. En France, ce film est présenté en avant-première au [[Festival du cinéma américain de Deauville 2015|{{41e}} Festival du cinéma américain de Deauville]]<ref>{{lien web|langue=fr|url=https://www.festival-deauville.com/pid44/film-2180/ruth-and-alex.html&c=30|titre=''Ruth et Alex''|site=Festival-Deauville.com|consulté le=14 octobre 2016}}.</ref>. En 2016, Diane Keaton n'arrête toujours pas le cinéma puisqu'elle prête sa voix au personnage de Jenny dans le long métrage d'animation ''[[Le Monde de Dory]]'' d'[[Andrew Stanton]]<ref>{{article|langue=en|auteur1=Sophie Schillaci|titre=D23: Disney Sets Voice Casts for ''Finding Dory'', ''Inside Out'' and ''The Good Dinosaur''|périodique=[[The Hollywood Reporter]]|date=9 août 2013|lire en ligne=https://www.hollywoodreporter.com/news/d23-ty-burrell-diane-keaton-603503|consulté le=29 août 2013}}.</ref>. [[Eugene Levy]] est son partenaire pendant les séances de doublage<ref>{{article|langue=en|auteur1=Bruce Kirkland|titre={{langue|en|Eugene Levy talks ''Finding Dory'', working with Diane Keaton}}|périodique=[[Toronto Sun]]|date=21 juin 2016|lire en ligne=http://www.torontosun.com/2016/06/21/eugene-levy-talks-finding-dory-working-with-diane-keaton|consulté le=6 juillet 2016}}.</ref>. Toutefois, Diane Keaton s'éloigne un temps des plateaux de cinéma pour jouer dans la série télévisée de [[Paolo Sorrentino]] intitulée {{langue|en|''[[The Young Pope]]''}}<ref>{{lien web|url=http://www.allocine.fr/article/fichearticle_gen_carticle=18645346.html|titre=''The Young Pope'' : HBO dévoile la première photo de Jude Law en pape|site=Allociné|auteur=Gauthier Jurgensen|date=27 août 2015|consulté le=28 août 2015}}.</ref>. Pour la première fois, l'actrice américaine tient un rôle récurrent à la télévision. Cette série imagine l'accession au [[Vatican]] d'un pape fictif, nommé Pie XIII et interprété par [[Jude Law]]. Diane Keaton prête ses traits à Sœur Mary, la mère de substitution du jeune pape, abandonné durant son enfance<ref>{{article|langue=fr|titre=La série événement ''The Young Pope'' : à quelle heure et sur quelle chaîne ?|périodique=[[CNews (journal)|Direct Matin]]|date=14 octobre 2016|lire en ligne=http://www.cnews.fr/tele/2016-10-28/la-serie-evenement-young-pope-quelle-heure-et-sur-quelle-chaine-740457|consulté le=14 octobre 2016}}.</ref>. Elle apparaît de nouveau sur les écrans de cinéma en 2018 en jouant avec [[Jane Fonda]] dans la comédie ''[[Le Book Club]]'', où un groupe de femmes se retrouve transformé par la lecture de ''[[Cinquante nuances de Grey]]'' d'[[E. L. James]]<ref>{{article|langue=fr|auteur1=[[Pierre Murat]]|titre=''Le Book Club'' ? On tourne vite la page|périodique=Télérama|date=6 juin 2018|lire en ligne=https://www.telerama.fr/cinema/le-book-club-on-tourne-vite-la-page,n5681560.php|consulté le=26 juillet 2019}}.</ref>. Ce film remporte un succès notable au box-office, récoltant pas moins de {{unité|100}} millions de dollars dans le monde<ref>{{lien web|langue=en|titre=''Book Club''|url=https://www.boxofficemojo.com/title/tt6857166/?ref_=bo_se_r_1|site=Box Office Mojo|consulté le= 27 décembre 2019}}.</ref>. En 2019, elle incarne Martha dans {{langue|en|''Pom-Pom Ladies''}}. Dans ce film, son personnage décide de fonder un groupe de [[pom-pom girl]]s dans une maison de retraite<ref>{{article|langue=fr|auteur1=Marc-André Lussier|titre=Diane Keaton dans ''Poms'' : le bel âge|périodique=[[La Presse (Montréal)|La Presse]]|date=7 mai 2019|lire en ligne=https://www.lapresse.ca/cinema/entrevues/201905/07/01-5225023-diane-keaton-dans-poms-le-bel-age.php|consulté le=26 juillet 2019}}.</ref>. La même année, elle prête également sa voix à un personnage de la série animée ''[[Les Œufs verts au jambon]]'' produite par [[Netflix]]<ref>{{article|langue=en|auteur1=Lucy Mangan|titre=''Green Eggs and Ham'' review – I'm a huge fan, I am I am!|périodique=[[The Guardian]]|date=8 novembre 2019|lire en ligne=https://www.theguardian.com/tv-and-radio/2019/nov/08/green-eggs-and-ham-review-michael-douglas-diane-keaton-eddie-izzard|consulté le= 27 décembre 2019}}.</ref>.
Actuellement, Diane Keaton a plusieurs films en cours de réalisation ou en [[postproduction]] : ''{{lang|en|The Big Wedding}}'', un film qu'elle partage avec [[Susan Sarandon]] et [[Robert De Niro]]<ref>{{en}} {{lien web|url=http://www.variety.com/article/VR1118039095|titre={{langue|en|Robin Williams invited to ''Big Wedding''}}|site=Variety.com|auteur=Jeff Sneider|date=24 juin 2011|consulté le=26 août 2012}}.</ref>, ''{{lang|en|One Big Happy}}'', une comédie familiale avec [[Steve Martin]]<ref>{{en}} {{lien web|url=http://www.digitalspy.co.uk/movies/news/a95832/martin-keaton-reunite-for-comedy.html|titre={{langue|en|Martin, Keaton reunite for comedy}}|site=digital spy.co.uk|auteur=Beth Hilton|date=13 mai 2008|consulté le=26 août 2012}}.</ref>, et ''{{lang|en|The Look of Love}}'', une romance avec [[Ed Harris]]<ref>{{lien web|url=http://www.allocine.fr/article/fichearticle_gen_carticle=18601543.html|titre=Un drame sentimental pour Ed Harris et Diane Keaton !|site=Allociné.com|auteur=Maximilien Pierrette|date=9 février 2011|consulté le=26 août 2012}}.</ref>.


Le {{date-|8|juin|2017}}, [[Woody Allen]] remet à Diane Keaton le {{langue|en|[[AFI Life Achievement Award|{{45e}} AFI Life Achievement Award]]}} au [[théâtre Dolby]] de [[Los Angeles]]. L'{{langue|en|[[American Film Institute]]}} entend ainsi honorer une actrice {{citation|non conformiste, iconoclaste et excentrique}}<ref>{{lien web|langue=en|titre=2017 Diane Keaton Tribute|url=http://www.afi.com/laa/laa17.aspx|site=AFI.com|consulté le=3 juillet 2017}}.</ref>. À 73 ans, après cinquante ans de carrière, elle déclare n'avoir {{citation|aucune intention d'arrêter de travailler […]. Et si jamais plus personne ne m'appelle (pour tourner), dit-elle, j'ai plein de hobbies qui me passionnent pour occuper mon temps}}<ref>{{article|langue=fr|titre=Diane Keaton, "vraiment chanceuse" et "aucune intention d'arrêter" de tourner|périodique=[[La Dépêche du Midi]]|date=7 mai 2019|lire en ligne=https://www.ladepeche.fr/2019/05/07/diane-keaton-vraiment-chanceuse-et-aucune-intention-darreter-de-tourner,8186070.php|consulté le=26 juillet 2019}}.</ref>.
== Vie privée ==
=== Les années 2020 ===
[[Fichier:Woody Allen at the premiere of Whatever Works.jpg|thumb|alt=Woody Allen à l'avant-première de Whatever Works à New York en 2009|[[Woody Allen]], petit ami de Diane Keaton de 1968 à 1974.]]
L’année 2020 se voit gratifiée de sa participation dans le projet ''Love, Weddings & Other Disasters'', dont elle partage l’affiche avec [[Jeremy Irons]], [[Jesse McCartney]] et [[Dennis Dugan]]<ref>{{lien web|url=https://variety.com/2019/film/festivals/diane-keaton-jeremy-irons-love-weddings-and-other-disasters-1203318223/|titre=Diane Keaton, Jeremy Irons to Star in 'Love, Weddings and Other Disasters'|website=[[Variety (magazine)|Variety]]|prénom=Dave|nom=McNary|date=August 29, 2019|consulté le=19 septembre 2019}}</ref>.


Elle revient en 2022 avec la comédie ''[[Mack and Rita]]'', qui est un succès au box-office<ref>{{Lien web |langue=en-US |prénom=Anthony |nom=D'Alessandro |prénom2=Anthony |nom2=D'Alessandro |titre=‘Mack & Rita’: Diane Keaton Comedy Adds Wendie Malick, Nicole Byer, Dustin Milligan, Simon Rex & More |url=https://deadline.com/2021/03/diane-keaton-mack-rita-wendie-malick-nicole-byer-cast-1234722680/ |site=Deadline |date=2021-03-26 |consulté le=2022-12-24}}</ref>.
Diane Keaton et [[Woody Allen]] se rencontrent pour la première fois à [[New York]] en 1968, pendant les auditions de la pièce de théâtre ''{{lang|en|Play It Again, Sam}}''<ref name="p. 101" group="A">{{p.|101}}</ref>. La dérision est le maître-mot du couple. Si Keaton {{Citation|[rit] à toutes ses blagues}}, Allen, lui, est attiré par le sens de l'humour de la jeune femme<ref group="A">{{p.|105}}</ref>{{,}}<ref>{{ouvrage|langue=en|prénom1=Eric|nom1=Lax|lien auteur1=|titre=Woody Allen|sous-titre=A Biography|lien titre=|numéro d'édition=|éditeur=Da Capo Press|lien éditeur=|lieu=|année=2000|volume=|tome=|pages totales=356|passage=243|isbn=978-0306809859|lire en ligne=|consulté le=26 août 2012}}.</ref>. Mais leur relation amoureuse est de courte durée puisqu'ils se séparent deux ans avant le tournage d{{'}}''[[Annie Hall]]'', soit en 1974<ref name="p. 153" group="A">{{p.|153}}</ref>. Toutefois, l'actrice a toujours une grande influence sur le travail du réalisateur<ref group="D">{{p.|60}}</ref>. Entre 1971 et 1993, huit films sont marqués par leur collaboration.


Elle côtoie [[Richard Gere]], [[Susan Sarandon]], [[Emma Roberts]], dans ''[[Mack and Rita]]'', qui parait en 2023<ref>{{lien web|nom=Kroll|prénom=Justin|titre=Diane Keaton, Susan Sarandon, Richard Gere, William H. Macy, Emma Roberts & Luke Bracey To Star In 'Maybe I Do'-Cannes Market Hot Package|date=May 5, 2022|website=[[Deadline Hollywood]]|url=https://deadline.com/2022/05/diane-keaton-susan-sarandon-richard-gere-william-h-macy-emma-roberts-luke-bracey-maybe-i-do-cannes-market-1235017688/|consulté le=2 septembre 2022}}</ref>{{,}}<ref>{{lien web|nom=Meyer|prénom=Joshua|titre=Susan Sarandon, Richard Gere, William H. Macy, Diane Keaton, And More Join The Star-Studded Cast Of Rom-Com Maybe I Do|date=May 6, 2022|website=[[/Film]]|url=https://www.slashfilm.com/855052/susan-sarandon-richard-gere-william-h-macy-diane-keaton-and-more-join-the-star-studded-cast-of-rom-com-maybe-i-do/|consulté le=2 septembre 2022}}</ref>. En cette même année, elle rejoint [[Jane Fonda]], [[Candice Bergen]], [[Mary Steenburgen]] et [[Andy García]] pour ''[[Book Club: The Next Chapter]]'' , qui est la suite de ''[[Le Book Club]]'', sorti en 2018<ref name="deadline">{{lien web|nom=D'Alessandro |prénom=Anthony |date=2022-07-28 |titre='Book Club 2 – The Next Chapter' Sets Mother's Day Release |url=https://deadline.com/2022/07/book-club-2-the-next-chapter-release-date-1235080238/ |consulté le=2022-10-22 |website=Deadline |archive-date=August 16, 2022 |archive-url=https://web.archive.org/web/20220816205211/https://deadline.com/2022/07/book-club-2-the-next-chapter-release-date-1235080238/ }}</ref><!--{{,}}<ref name="collider"/-->.
En 1978, elle entame une relation avec [[Warren Beatty]], son partenaire de jeu dans ''{{lang|en|[[Reds (film)|Reds]]}}''<ref name="p. 154" group="A">{{p.|154}}</ref>. Pendant sa jeunesse, Diane Keaton est déjà amoureuse de l'acteur principal de ''[[La Fièvre dans le sang]]''<ref group="A">{{p.|183}}</ref>. La vie privée du couple fait souvent la [[une (journal)|une]] des magazines américains, une expérience qui endurcit l'actrice<ref group="B">{{p.|62}}</ref>. En 1985, ''{{lang|en|[[Vanity Fair (magazine)|Vanity Fair]]}}'' la décrit même comme {{Citation|la {{lang|en|star}} la plus recluse depuis [[Greta Garbo|Garbo]]}}<ref name="e"/>{{,}}<ref group="N">À la fin de sa vie, la vedette hollywoodienne [[Greta Garbo]] cache sa vie privée et apparaît très peu en public.</ref>. Beatty et Keaton se séparent peu après la fin du tournage de ''{{lang|en|Reds}}''<ref name="k"/>. Aujourd'hui, Diane Keaton est toujours très complice avec Warren Beatty et Woody Allen. Néanmoins, ce dernier reste son ami le plus intime<ref name="i"/>.


Le 1er Janvier 2024, elle porte le film ''Arthur’s Whisky''<ref>{{lien web|website=Hollywood Reporter|consulté le=6 décembre 2023|url=https://www.hollywoodreporter.com/movies/movie-news/diane-keaton-star-arthurs-whiskey-1235478978/amp/|titre= Diane Keaton to Lead Comedy 'Arthur's Whiskey' Alongside Patricia Hodge, David Harewood|prénom=Alex|nom=Ritman|date=3 May 2023}}</ref>{{,}}<ref>{{lien web|url=https://www.skygroup.sky/article/first-look-of-arthur-s-whisky-a-coming-of-age-story-with-a-twist-starring-diane-keaton-patricia-hodge-and-lulu-|website=SkyGROUP|consulté le=6 décembre 2023|titre= First Look of Arthur's Whisky, a coming-of-age story with a twist starring Diane Keaton, Patricia Hodge and Lulu|date=17 May 2023}}</ref>. Le 31 Mai 2024, elle est tête d'affiche de la comédie ''Summer Camp'', aux côtés de [[Kathy Bates]], [[Alfre Woodard]], [[Beverly D'Angelo]], [[Eugène Levy]] et [[Nicole Richie]]<ref name=BOM>{{lien web|titre= Summer Camp |url=https://www.boxofficemojo.com/release/rl308838401/?ref_=bo_hm_rs |website=Box Office Mojo |consulté le=13 juin 2024}}</ref>.
L'actrice fréquente régulièrement [[Al Pacino]], son mari dans la [[Le Parrain (films)|trilogie du ''Parrain'']]<ref group="A">{{p.|117}}</ref>. Leur relation est compliquée mais très fusionnelle. À plusieurs reprises, Keaton tente de concrétiser son amour par une demande en mariage, mais à chaque fois Pacino refuse<ref group="A">{{p.|216}}</ref>. Après de nombreux ultimatums, les deux amants se perdent de vue au début des [[années 1990]]<ref group="A">{{p.|206}}</ref>{{,}}<ref group="A">{{p.|221}}</ref>.


== Autres projets artistiques ==
Depuis, Diane Keaton n'a plus jamais lié de relation amoureuse. En {{Date rapide||juillet|2001}}, elle confie : {{Citation|Je ne pense pas que, parce que je ne suis pas marié, ma vie ne vaut rien. Je ne crois pas à ces mythes de vieilles filles}}<ref>{{en}} {{lien web|url=http://www.imdb.com/news/wenn/2001-07-02#celeb7|titre={{langue|en|Diane Keaton's Given Up On Men}}|site=Internet Movie Database.com|auteur=WENN|date=2 juillet 2001|consulté le=26 août 2012}}.</ref>. En 1995, elle adopte sa fille Dexter et, en 2001 son fils Duke<ref group="A">{{p.|243}}</ref>{{,}}<ref group="A">{{p.|263}}</ref>. Ainsi, à l'âge de cinquante ans, Keaton décide de devenir mère. Cette décision est entreprise après le décès de son père<ref name="Stone"/>. Plus tard, elle revient sur son rôle maternel : {{Citation|La maternité m'a complètement changé. Cette expérience m'a rendu plus humble}}<ref>{{en}} {{lien web|url=http://www.filmmonthly.com/Profiles/Articles/DKeaton/DKeaton.html|titre={{langue|en|Diane Keaton: Happily Single and Independent}}|site= Film Monthly.com|auteur=Paul Fischer|date=2 décembre 2003|consulté le=26 août 2012}}.</ref>.
La carrière de Diane Keaton ne se résume pas seulement au métier d'actrice ou de réalisatrice. D'autres passions emploient ses capacités artistiques et la [[collection (activité)|collection]] de [[photographie]]s en est la principale<ref name="p. 180" group="A">{{p.|180}}</ref>. Comme son personnage d'Annie Hall, Diane Keaton est très attirée par les [[arts visuels]]. Cet intérêt est né pendant son adolescence, grâce à sa mère photographe<ref name="p. 11" group="A">{{p.|11}}</ref>. Depuis les années 1980, Diane Keaton collecte des photographies, des [[Peinture (art)|peinture]]s, mais aussi des [[collage (art)|collages]] vintages<ref group="A">{{p.|187}}</ref>. En 1987, elle parle de ses recherches dans une interview : {{Citation|J'ai amassé une immense bibliothèque d'images, des scènes de baisers, des clichés que j'aime. Les choses visuelles sont vraiment importantes pour moi}}<ref name="Buck"/>. Plusieurs livres dédiés à ses collections ont déjà été édités : ''{{langue|en|Reservations}}'' en 1980, ''{{langue|en|Still Life: Hollywood Tableaux Photographs}}'' en 1983, {{langue|en|''Mr. Salesman''}} en 1993 et ''{{langue|en|Clown Paintings}}'' en 2002<ref name="Goodreads">{{lien web|langue=en|url=https://www.goodreads.com/author/list/46554.Diane_Keaton|titre={{langue|en|Books by Diane Keaton}}|site=[[Goodreads]]|consulté le=27 août 2012}}.</ref>. Elle contribue également à une rétrospective photographique du [[paparazzi]] américain [[Ron Galella]] en 2003<ref>{{lien web|langue=fr|titre=Biographie de Ron Galella|url=http://www.artnet.fr/artistes/ron-galella/biographie|site=[[Artnet]]|consulté le=8 juin 2018}}.</ref>.


En plus de la photographie, Diane Keaton s'intéresse à l'[[architecture]] et aux [[arts décoratifs]]<ref>{{article|langue=fr|auteur1=Els De Pauw|titre=L’actrice Diane Keaton a conçu sa première collection de textiles|périodique=[[L'Écho]]|date=28 octobre 2022|lire en ligne=https://www.lecho.be/sabato/interieur/l-actrice-diane-keaton-a-concu-sa-premiere-collection-de-textiles/10423893.html|consulté le=15 janvier 2022}}.</ref>. Elle a participé à de nombreuses publications sur ces sujets comme {{langue|en|''California Romantica''}} en 2007 ou {{langue|en|''House''}} en 2012<ref name="Goodreads"/>. Diane Keaton est également membre du {{langue|en|Los Angeles Conservancy}}<ref name="f"/>. Cette organisation tente de préserver les monuments historiques liés à la ville de [[Los Angeles]]. Elle a par exemple entrepris la restauration de l'{{langue|en|[[Ennis House]]}}, une maison construite en 1924 par le célèbre designer [[Frank Lloyd Wright]]<ref group="A">{{p.|231}}</ref>. Dans cette même association, l'actrice a aussi contribué à une campagne de réhabilitation de l'{{langue|en|[[The Ambassador Hotel|Ambassador Hotel]]}}<ref>{{article|langue=en|auteur1=Diane Keaton|titre=Opinion: The Ambassador Hotel lesson|périodique=[[Los Angeles Times]]|date=13 octobre 2008|lire en ligne=http://www.latimes.com/news/opinion/la-oe-keaton13-2008oct13,0,3706817.story|consulté le=27 août 2012}}.</ref>. Cet hôtel, situé dans le district {{langue|en|[[Mid-Wilshire]]}}, a notamment vu mourir [[Assassinat de Robert F. Kennedy|Robert Kennedy]] en 1968<ref>{{article|langue=en|auteur1=Collen Shalby|titre=The assassination of Robert Kennedy, as told 50 years later|périodique=Los Angeles Times|date=4 juin 2018|lire en ligne=http://webcache.googleusercontent.com/search?q=cache:wewlKQXeHNoJ:www.latimes.com/projects/la-na-robert-f-kennedy/+&cd=14&hl=fr&ct=clnk&gl=fr|consulté le=8 juin 2018}}.</ref>. Diane Keaton, comme une véritable [[promoteur immobilier|promotrice immobilière]], vend même certaines de ses restaurations. En 2000, une villa de [[Beverly Hills]] est cédée à [[Madonna]] pour la somme de {{unité|6.5}} millions de dollars<ref>{{lien web|langue=en|auteur=World Entertainment News Network|url=http://www.contactmusic.com/news-article/diane-keaton.s-good-homework-pays-off|titre={{langue|en|Diane Keaton's Good Homework Pays Off}}|site=contactmusic.com|date=16 mai 2003|consulté le=27 août 2012}}.</ref>.
== Projets artistiques ==
La carrière de Diane Keaton ne se résume pas seulement au métier d'actrice ou de réalisatrice. D'autres passions emploient ses capacités artistiques. La [[photographie]] en est la principale<ref name="p. 180" group="A">{{p.|180}}</ref>. Comme son personnage d'Annie Hall, Keaton est très attirée par la création d'images. Cet intérêt est né pendant son adolescence, grâce à sa mère photographe<ref name="p. 11" group="A">{{p.|11}}</ref>. Depuis les [[années 1980]], Diane Keaton publie ses propres collections de photographies, mais aussi des [[collage (art)|collages]] vintages<ref group="A">{{p.|187}}</ref>. En 1987, elle parle de ses travaux dans une interview : {{Citation|J'ai amassé une immense bibliothèque d'images, des scènes de baisers, des clichés que j'aime. Les choses visuelles sont vraiment importantes pour moi}}<ref name="Buck"/>. Plusieurs livres dédiés à ses œuvres et à ses collages ont déjà été édités : ''{{lang|en|Reservations}}'' en 1980, ''{{lang|en|Still Life: Hollywood Tableaux Photographs}}'' en 1985, ''{{lang|en|Clown Paintings}}'' en 2002 et ''{{lang|en|House}}'' en 2012<ref>{{en}} {{lien web|url=http://www.amazon.com/s/ref=sr_pg_1?rh=n%3A283155%2Cp_27%3ADiane+Keaton&sort=relevancerank&ie=UTF8&qid=1346076607|titre={{langue|en|Books › Diane Keaton}}|site=Amazon.com|auteur=|date=|consulté le=27 août 2012}}.</ref>. Elle contribue également à une rétrospective photographique du [[paparazzi]] [[Ron Galella]], en 2003<ref>{{lien web|url=http://www.artnet.fr/artistes/ron-galella/|titre=Ron Galella – Littérature|site=artnet.com|auteur=|date=|consulté le=27 août 2012}}.</ref>.


En marge de ces projets, Diane Keaton possède des qualités de [[chanteur|chanteuse]] et d'[[écrivain]]e. {{Citation|[J'ai] toujours voulu me lancer dans la chanson}} : pourtant Diane Keaton n'a jamais enregistré d'[[album (musique)|album]]<ref>{{lien archive|langue=en|titre={{langue|en|The ever-changing star}}|horodatage archive=20081206070532|url=http://www.sundaypost.com/magazine/mag_archive/famous/mag_celebrity_dec_2005.htm}}, ''The Sunday Post'', 16 décembre 2005.</ref>. En 1977, la production d'un disque est en cours mais le projet ne prend jamais forme<ref name="a"/>. Pour l'écriture, l'actrice est plus confiante. En 2011, elle publie ses [[mémoires]], qui s'intitulent ''Une fois encore''. Dans ce livre, Diane Keaton assimile sa vie à celle de Dorothy, sa mère<ref>{{lien web|url=https://culturebox.francetvinfo.fr/livres/l-actrice-diane-keaton-publie-ses-memoires-rejouissant-68125|titre=L'actrice Diane Keaton publie ses mémoires : réjouissant|site=[[France Info (offre globale)|FranceTV Info]]|auteur=Laure Narlian|date=20 novembre 2011|consulté le=27 août 2012}}.</ref>. En 2020, elle poursuit son projet mémoriel en écrivant {{langue|en|''Brother & Sister''}}, un livre sur son frère Randy atteint de [[démence]]<ref>{{article|langue=en|auteur1=Hannah Giorgis|titre=Diane Keaton's Very Different Kind of Memoir|périodique=[[The Atlantic]]|date=28 février 2020|lire en ligne=https://www.theatlantic.com/culture/archive/2020/02/diane-keaton-on-her-new-memoir-brother-sister/607135/|consulté le=29 février 2020}}.</ref>.
En plus de la photographie, Diane Keaton est membre du {{lang|en|Los Angeles Conservancy}}<ref name="f"/>. Cette organisation tente de préserver les monuments historiques liés à la ville de [[Los Angeles]]. Keaton choisit de restaurer l'{{lang|en|[[Ennis House]]}}, une maison construite en 1924 par le célèbre designer [[Frank Lloyd Wright]]<ref group="A">{{p.|231}}</ref>. Dans cette même association, l'actrice participe aussi à la campagne de réhabilitation de l'{{lang|en|Ambassador Hotel}}<ref>{{en}} {{lien web|url=http://www.latimes.com/news/opinion/la-oe-keaton13-2008oct13,0,3706817.story|titre=Opinion: The Ambassador Hotel lesson|site=Los Angeles Times.com|auteur=Diane Keaton|date=13 octobre 2008|consulté le=27 août 2012}}.</ref>. Cet hôtel, situé dans le district {{lang|en|[[Mid-Wilshire]]}}, a notamment vu mourir [[Assassinat de Robert F. Kennedy|Robert Kennedy]] en 1968<ref>{{en}} {{lien web|url=http://www.maryferrell.org/mffweb/archive/viewer/showDoc.do?absPageId=1109722|titre={{langue|en|RFK LAPD Microfilm, Volume 75 (SUS Final Report)}}|site=Mary Ferrell Foundation.org|auteur=|date=|consulté le=27 août 2012}}.</ref>. Diane Keaton, comme un véritable [[promoteur immobilier]], vend même certaines de ses restaurations. En 2003, une villa de [[Beverly Hills]] est cédée à [[Madonna]] pour la somme de {{unité|6.5}} millions de dollars<ref>{{en}} {{lien web|url=http://www.contactmusic.com/news-article/diane-keaton.s-good-homework-pays-off|titre={{langue|en|Diane Keaton's Good Homework Pays Off}}|site=contactmusic.com|auteur=|date=16 mai 2003|consulté le=27 août 2012}}.</ref>.


== Vie privée ==
En marge de ces projets, Keaton possède des qualités de [[chanteur|chanteuse]] et d'[[écrivain]]. {{Citation|[J'ai] toujours voulu me lancer dans la chanson}} : pourtant Diane Keaton n'a jamais enregistré d'[[album (musique)|album]]<ref>{{en}} {{lien web|url=http://www.sundaypost.com/magazine/mag_archive/famous/mag_celebrity_dec_2005.htm|titre=The ever-changing star|site=Sunday Post.com|auteur=|date=16 décembre 2005|consulté le=27 août 2012}}.</ref>. En 1977, la production d'un disque est en cours mais le projet ne prend jamais forme<ref name="a"/>. Pour l'écriture, l'actrice est plus confiante. En 2011, elle publie ses [[mémoires]]. L'autobiographie, intitulée ''Une fois encore'', assimile la vie de Diane à celle de Dorothy, sa mère<ref>{{lien web|url=http://www.francetv.fr/culturebox/lactrice-diane-keaton-publie-ses-memoires-rejouissant-68125|titre=L'actrice Diane Keaton publie ses mémoires : réjouissant|site=francetv.fr|auteur=Laure Narlian|date=20 novembre 2011|consulté le=27 août 2012}}.</ref>.
[[Fichier:Woody Allen at the premiere of Whatever Works.jpg|thumb|alt=Woody Allen à l'avant-première de Whatever Works à New York en 2009|[[Woody Allen]], compagnon de Diane Keaton de 1968 à 1974.]]

Diane Keaton et [[Woody Allen]] se rencontrent pour la première fois à [[New York]] en 1968, pendant les auditions de la pièce de théâtre ''{{langue|en|Play It Again, Sam}}''<ref name="p. 101" group="A">{{p.|101}}</ref>. La dérision est le maître-mot du couple. Si Keaton {{Citation|[rit] à toutes ses blagues}}, Allen, lui, est attiré par le sens de l'humour de la jeune femme<ref group="A">{{p.|105}}</ref>{{,}}<ref group="F">{{p.|243}}</ref>. Mais leur relation amoureuse est de courte durée puisqu'ils se séparent deux ans avant le tournage d{{'}}''[[Annie Hall]]'', soit en 1974<ref name="p. 153" group="A">{{p.|153}}</ref>. Toutefois, l'actrice a toujours une grande influence sur le travail du réalisateur<ref group="D">{{p.|60}}</ref>. Entre 1971 et 1993, huit films sont marqués par leur collaboration.

En 1978, elle entame une relation avec [[Warren Beatty]], son partenaire dans ''{{langue|en|[[Reds (film)|Reds]]}}''<ref name="p. 154" group="A">{{p.|154}}</ref>. Pendant sa jeunesse, Diane Keaton est déjà amoureuse de l'acteur principal de ''[[La Fièvre dans le sang]]''<ref group="A">{{p.|183}}</ref>. La vie privée du couple fait souvent la [[une (journal)|une]] des magazines américains, une expérience qui endurcit l'actrice<ref group="B">{{p.|62}}</ref>. En 1985, ''{{langue|en|[[Vanity Fair (magazine)|Vanity Fair]]}}'' la décrit même comme {{Citation|la {{langue|en|star}} la plus recluse depuis [[Greta Garbo|Garbo]]}}<ref name="e"/>{{,}}<ref group="N">À la fin de sa vie, la vedette hollywoodienne [[Greta Garbo]] cache sa vie privée et apparaît très peu en public.</ref>. Beatty et Keaton se séparent peu après la fin du tournage de ''{{langue|en|Reds}}''<ref name="k"/>. Aujourd'hui, Diane Keaton est toujours très complice avec Warren Beatty et Woody Allen. Néanmoins, ce dernier reste son ami le plus intime<ref name="i"/>.

L'actrice fréquente régulièrement [[Al Pacino]], son mari dans la [[Le Parrain (films)|trilogie du ''Parrain'']]<ref group="A">{{p.|117}}</ref>. Leur relation est compliquée mais très fusionnelle. À plusieurs reprises, Keaton tente de concrétiser son amour par une demande en mariage, mais à chaque fois Pacino refuse<ref group="A">{{p.|216}}</ref>. Après de nombreux ultimatums, les deux amants se perdent de vue au début des années 1990<ref group="A">{{p.|206}}</ref>{{,}}<ref group="A">{{p.|221}}</ref>.

Diane Keaton n'a jamais été mariée. En {{date|juillet 2001}}, elle confie : {{Citation|Je ne pense pas que, parce que je ne suis pas mariée, ma vie ne vaut rien. Je ne crois pas à ces mythes de vieilles filles}}<ref>{{lien web|langue=en|url=https://www.imdb.com/news/ni0066410|titre={{langue|en|Diane Keaton's Given Up On Men}}|site=Internet Movie Database|auteur=World Entertainment News Network|date=2 juillet 2001|consulté le=26 août 2012}}.</ref>. En 1995, elle adopte sa fille Dexter et, en 2001 son fils Duke<ref group="A">{{p.|243}}</ref>{{,}}<ref group="A">{{p.|263}}</ref>. Ainsi, à l'âge de cinquante ans, Keaton décide de devenir mère. Cette décision est entreprise après le décès de son père<ref name="Stone"/>. Plus tard, elle revient sur son rôle maternel : {{Citation|La maternité m'a complètement changée. Cette expérience m'a rendue plus humble}}<ref>{{lien web|langue=en|url=http://www.filmmonthly.com/Profiles/Articles/DKeaton/DKeaton.html|titre={{langue|en|Diane Keaton: Happily Single and Independent}}|site= Film Monthly.com|auteur=Paul Fischer|date=2 décembre 2003|consulté le=26 août 2012}}.</ref>.


== Diane Keaton et la mode ==
== Diane Keaton et la mode ==
[[Fichier:Waistcoat.jpg|thumb|alt=Un gilet d'homme|Un [[gilet|gilet d'homme]] en [[Col (vêtement)|col V]], vêtement porté par Diane Keaton dans ''[[Annie Hall]]''.]]
[[Fichier:Waistcoat.jpg|thumb|alt=Un gilet d'homme|Un [[gilet|gilet d'homme]] en [[Col (vêtement)|col V]], vêtement porté par Diane Keaton dans ''[[Annie Hall]]''.]]


L'image de Diane Keaton est très souvent associée au monde de la [[mode (habillement)|mode]]. Son style vestimentaire ne cesse d'inspirer les femmes et le cinéma, devenant même un des symboles du [[féminisme]], depuis le succès d{{'}}''[[Annie Hall]]'' en 1977<ref name="m">{{lien web|url=http://www.allocine.fr/article/dossiers/cinema/dossier-18591390/?page=8&tab=0|titre=10 looks cultes du cinéma – Diane Keaton|site=Allociné.fr|auteur=Læticia Ratane|date=7 juin 2010|consulté le=28 août 2012}}.</ref>. La garde-robe de Keaton est novatrice. Pour la première fois, une femme s'habille entièrement avec des vêtements d'hommes<ref>{{en}} {{lien web|url=http://www.divinecaroline.com/37/120369-diane-keaton-evolution-style-icon#3|titre=Diane Keaton: Evolution of a Style Icon|site=divine caroline.com|auteur=DivineCaroline|date=novembre 2011|consulté le=28 août 2012}}.</ref>. En portant des [[cravate]]s, des [[gilet]]s, des [[pantalon]]s et même des [[Borsalino (chapeau)|chapeaux Borsalino]], l'actrice devient une icône de la mode à la fin des années 1970<ref>{{lien web|url=http://www.secrets-de-filles.fr/mode-le-style-diane-keaton/|titre=Mode : Le style Diane Keaton|site=Secrets de filles.fr|auteur=Ileana|date=23 février 2010|consulté le=28 août 2012}}.</ref>{{,}}<ref name="d"/>. Sur le tournage d{{'}}''Annie Hall'', aucun costumier ne conseille Keaton : c'est elle qui choisit ses tenues. Mais Diane Keaton ne revendique pas la création de cette tendance masculine. Au contraire, elle avoue s'être inspirée des femmes élégantes du quartier [[SoHo]] de [[New York]]<ref group="A">{{p.|150}}</ref>. Ce style se rapproche aussi de celui de [[Katharine Hepburn]] dans le film ''[[Sylvia Scarlett]]'', en 1935<ref name="m"/>.
L'image de Diane Keaton est très souvent associée au monde de la [[mode (habillement)|mode]]. Depuis le succès d{{'}}''[[Annie Hall]]'' en 1977, sa garde-robe inspire les femmes et le cinéma, au point de devenir un symbole [[féminisme|feministe]]<ref name="m">{{lien web|url=http://www.allocine.fr/article/dossiers/cinema/dossier-18591390/?page=8&tab=0|titre=10 looks cultes du cinéma – Diane Keaton|site=Allociné|auteur=Læticia Ratane|date=7 juin 2010|consulté le=28 août 2012}}.</ref>. En effet, Keaton s'habille entièrement avec des vêtements d'hommes et assume un style vestimentaire androgyne<ref>{{lien web|langue=fr|titre=Le look de Diane Keaton dans ''Annie Hall''|url=http://www.parisfaitsoncinema.com/autour-du-cinema/mode/le-look-de-diane-keaton-dans-annie-hall.html|site=Paris fait son cinéma.com|consulté le=8 juin 2018}}.</ref>. En portant des [[cravate]]s, des [[gilet]]s, des [[pantalon]]s et même des [[Borsalino (chapeau)|chapeaux Borsalino]], l'actrice devient une icône de la mode à la fin des années 1970<ref name="d"/>{{,}}<ref>{{lien web|langue=en|auteur=Rebecca Adams|titre=Diane Keaton’s Style Evolution Proves That Ties, Vests & Bowler Hats Aren't Just For Men|url=https://www.huffingtonpost.com/2013/01/04/diane-keaton-style-pictures-photos_n_2341889.html|date=4 janvier 2013|site=[[The Huffington Post (États-Unis)|The Huffington Post]]|consulté le=8 juin 2018}}.</ref>{{,}}<ref>{{lien web|url=http://www.secrets-de-filles.fr/mode-le-style-diane-keaton/|titre=Mode : Le style Diane Keaton|site=Secrets de filles.fr|date=23 février 2010|consulté le=28 août 2012}}.</ref>. Sur le tournage d{{'}}''Annie Hall'', aucun costumier ne conseille Keaton : c'est elle qui choisit ses tenues. Mais Diane Keaton ne revendique pas la création de cette tendance masculine. Au contraire, elle avoue s'être inspirée des femmes élégantes du quartier [[SoHo]] de [[New York]]<ref group="A">{{p.|150}}</ref>. Ce style se rapproche aussi de celui de [[Katharine Hepburn]] dans le film ''[[Sylvia Scarlett]]'', en 1935<ref name="m"/>.

Même si Keaton refuse de lancer une ligne de vêtements « Annie Hall »<ref name="p. 180" group="A"/>, son style inspire fortement la mode et le cinéma<ref>{{lien web|langue=fr|auteur=Isabelle Thomas|date=6 octobre 2010|titre=Woody Allen lit-il Mode Personnel(le) ?!|site=L'Express Styles.fr|url=http://blogs.lexpress.fr/styles/mode-personnel/2010/10/06/woody-lit-il-mode-personnelle/#more-2508|consulté le=28 août 2012}}.</ref>. Dans les années 1980, par exemple, [[Meg Ryan]] emprunte son chapeau et ses pantalons dans ''[[Quand Harry rencontre Sally]]''<ref name="m"/>. En France, [[Vanessa Paradis]] partage également cette esthétique<ref>{{lien web|url=http://www.glamourparis.com/people/cv-mode/diaporama/cv-mode-les-looks-de-vanessa-paradis/6207/image/443182|titre=Le CV mode de Vanessa Paradis|site=Glamour.com|auteur=Nora Hamzawi|date=10 octobre 2011|consulté le=28 août 2012}}.</ref>. Au début du {{s-|XXI|e}}, Diane Keaton continue toujours de défier les règles de la mode. En 2004, pendant la [[76e cérémonie des Oscars|{{76e|cérémonie}} des Oscars]], elle n'hésite pas à porter un [[smoking (vêtement)|smoking]] avec un [[chapeau melon]]<ref>{{lien web|langue=en|auteur=Marc Cuenco|titre=7 Iconic Oscar Outfits that Broke the Rules on the Red Carpet|url=https://www.bustle.com/articles/65581-7-iconic-oscar-outfits-that-broke-the-rules-on-the-red-carpet|date=20 février 2015|site=Bustle.com|consulté le=8 juin 2018}}.</ref>. [[L'Oréal]] la considère comme {{Citation|un modèle, initiateur de tendances depuis plus de trente ans}}<ref>{{lien archive|langue=fr|url=http://www.senioractu.com/Diane-Keaton-a-60-ans,-elle-devient-le-nouveau-porte-parole-de-L-Oreal-aux-USA_a5702.html|titre=Diane Keaton : à 60 ans, elle devient le nouveau porte-parole de L’Oréal aux USA|site=Senior Actu.com|date=23 mai 2006|horodatage archive=20100105152834}}.</ref>. Ainsi, en 2006, Diane Keaton devient l'égérie de cette société de cosmétiques<ref>{{article|langue=en|titre=People and Accounts of Note|périodique=The New York Times|date=5 juin 2006|lire en ligne=https://www.nytimes.com/2006/06/05/business/media/05adco-webdenda.html?_r=1|consulté le=28 août 2012}}.</ref>. Elle publie d'ailleurs régulièrement des photos de ses tenues et de ses accessoires de mode sur son compte [[Instagram]]<ref>{{article|langue=fr|auteur1=Violaine Schütz|titre=À 73 ans, Diane Keaton est toujours une influenceuse mode|périodique=[[Madame Figaro]]|date=11 février 2019|lire en ligne=http://madame.lefigaro.fr/celebrites/diane-keaton-73-ans-est-toujours-une-influenceuse-mode-110219-163621|consulté le=26 juillet 2019}}.</ref>.


Toutefois, la collaboration entre l'actrice et L'Oréal n'a pas toujours été bénéfique. En 2014, à l'occasion de la [[71e cérémonie des Golden Globes|{{71e|cérémonie}} des Golden Globes]], la carrière de [[Woody Allen]] est récompensée par le {{langue|en|[[Cecil B. DeMille Award]]}}<ref>{{lien web|url=http://www.allocine.fr/article/fichearticle_gen_carticle=18627004.html|titre=Golden Globes 2014 : Woody Allen recevra le Prix Cecil B. DeMille|site=Allociné|date=16 septembre 2013|consulté le=17 janvier 2014}}.</ref>. Cependant, le réalisateur refuse de recevoir ce prix en mains propres. Diane Keaton est alors invitée sur scène pour rendre hommage au cinéaste new-yorkais<ref>{{lien web|langue=en|url=http://www.digitalspy.co.uk/movies/news/a535936/diane-keaton-to-accept-woody-allens-honorary-golden-globe.html?rss|titre={{langue|en|Diane Keaton to accept Woody Allen's honorary Golden Globe}}|site=[[Digital Spy]]|auteur=Justin Harp|date=4 décembre 2013|consulté le=17 janvier 2014}}.</ref>. À la fin du discours de Diane Keaton, la chaîne {{langue|en|[[National Broadcasting Company|NBC]]}} diffuse plusieurs publicités. L'une d'entre elles montre l'actrice en train de promouvoir un nouveau produit de L'Oréal. Or, Diane Keaton apparaît beaucoup plus jeune dans la publicité que lors de son apparition aux {{langue|en|[[Golden Globes]]}}<ref name="n">{{lien web|url=http://www.7sur7.be/7s7/fr/1525/Tendances/article/detail/1773715/2014/01/14/L-Oreal-incendie-pour-avoir-photoshope-Diane-Keaton.dhtml|titre=L'Oréal incendié pour avoir photoshopé Diane Keaton|site=[[7sur7]]|auteur=Déborah Laurent|date=14 janvier 2014|consulté le=17 janvier 2014}}.</ref>. Certains internautes accusent la société de cosmétiques d'avoir retouché l'image de l'actrice<ref name="n"/>. La même année, Diane Keaton écrit justement un [[essai]] intitulé {{langue|en|''Let's Just Say It Wasn't Pretty''}} où elle développe sa conception de la beauté et s'oppose à la pratique de la [[chirurgie plastique]] chez les femmes<ref>{{lien web|langue=en|url=http://www.goodreads.com/book/show/18282998-let-s-just-say-it-wasn-t-pretty|titre={{langue|en|''Let's Just Say It Wasn't Pretty''}}|site=Goodreads|consulté le=14 octobre 2016}}.</ref>.
Même si Keaton refuse de lancer une ligne de vêtements « Annie Hall »<ref name="p. 180" group="A"/>, son style inspire fortement la mode et le cinéma<ref>{{lien web|langue=fr|auteur=MODE-PERSONNEL|date=6 octobre 2010|titre=Woody Allen lit-il Mode Personnel(le) ?!|site=L'Express Styles.fr|url=http://blogs.lexpress.fr/styles/mode-personnel/2010/10/06/woody-lit-il-mode-personnelle/#more-2508|consulté le=28 août 2012}}.</ref>. Dans les années 1980, par exemple, [[Meg Ryan]] emprunte son chapeau et ses pantalons dans ''[[Quand Harry rencontre Sally]]''<ref name="m"/>. En France, [[Vanessa Paradis]] partage également cette esthétique<ref>{{lien web|url=http://www.glamourparis.com/people/cv-mode/diaporama/cv-mode-les-looks-de-vanessa-paradis/6207/image/443182|titre=Le CV mode de Vanessa Paradis|site=Glamour.com|auteur=Nora Hamzawi|date=10 octobre 2011|consulté le=28 août 2012}}.</ref>. Au début du {{s-|XXI|e}}, Diane Keaton continue toujours de défier les règles de la mode. En 2004, pendant la [[76e cérémonie des Oscars|{{76e}} cérémonie des Oscars]], elle n'hésite pas à porter un [[smoking (vêtement)|smoking]] avec un [[chapeau melon]]<ref>{{en}} {{lien web|url=http://www.fabsugar.com/50-Outrageous-Oscar-Fashion-Moments-2011-02-23-131405-14370622?slide=12|titre=50 OUTRAGEOUS MOMENTS IN OSCAR FASHION|site=FABSUGAR.com|auteur=Hannah Weil|date=23 février 2011|consulté le=28 août 2012}}.</ref>. [[L'Oréal]] la considère comme {{Citation|un modèle initiateur de tendances depuis plus de trente ans}}<ref>{{lien web|url=http://www.clubseniors.com/Diane-Keaton-devient-le-nouveau-porte-parole-de-L-Oreal-aux-USA_a617.html|titre=Diane Keaton devient le nouveau porte-parole de L’Oréal aux USA|site=ClubSeniors.com|auteur=|date=24 mai 2006|consulté le=28 août 2012}}.</ref>. Ainsi, en 2006, Diane Keaton devient l'égérie de cette société de cosmétiques<ref>{{en}} {{lien web|url=http://www.nytimes.com/2006/06/05/business/media/05adco-webdenda.html?_r=1|titre={{langue|en|People and Accounts of Note}}|site=The New York Times.com|auteur=|date=5 juin 2006|consulté le=28 août 2012}}.</ref>.


== Filmographie ==
== Filmographie ==
=== Actrice ===
=== Actrice ===
==== Au cinéma ====
==== Au cinéma ====
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* [[Long métrage|Longs métrages]]
* [[Long métrage|Longs métrages]]
** {{Year|1970|au cinéma}} : ''[[Lune de miel aux orties]]'' ''({{langue|en|Lovers and Other Strangers}})'' de [[Cy Howard]] : Joan Vecchio
** {{Year|1970|au cinéma}} : ''[[Lune de miel aux orties]]'' ''({{langue|en|Lovers and Other Strangers}})'' de [[Cy Howard]] : Joan Vecchio
** {{Year|1972|au cinéma}} : ''[[Le Parrain (film)|Le Parrain]]'' (''{{langue|en|The Godfather}}'') de [[Francis Ford Coppola]] : Kay Adams
** {{Year|1972|au cinéma}} : ''[[Le Parrain (film)|Le Parrain]]'' (''{{langue|en|The Godfather}}'') de [[Francis Ford Coppola]] : Kay Adams
** {{Year|1972|au cinéma}} : ''[[Tombe les filles et tais-toi]]'' (''{{langue|en|Play It Again, Sam}}'') de [[Herbert Ross]] : Linda
** 1972 : ''[[Tombe les filles et tais-toi]]'' (''{{langue|en|Play It Again, Sam}}'') de [[Herbert Ross]] : Linda
** {{Year|1973|au cinéma}} : ''[[Woody et les Robots]]'' (''{{langue|en|Sleeper}}'') de [[Woody Allen]] : Luna Schlosser
** {{Year|1973|au cinéma}} : ''[[Woody et les Robots]]'' (''{{langue|en|Sleeper}}'') de [[Woody Allen]] : Luna Schlosser
** {{Year|1974|au cinéma}} : ''[[Le Parrain 2]]'' (''{{langue|en|The Godfather: Part {{II}}}}'') de [[Francis Ford Coppola]] : Kay Corleone
** {{Year|1974|au cinéma}} : ''[[Le Parrain 2]]'' (''{{langue|en|The Godfather: Part {{II}}}}'') de [[Francis Ford Coppola]] : Kay Corleone
** {{Year|1975|au cinéma}} : ''[[Guerre et Amour]]'' (''{{langue|en|Love and Death}}'') de [[Woody Allen]] : Sonja
** {{Year|1975|au cinéma}} : ''[[Guerre et Amour]]'' (''{{langue|en|Love and Death}}'') de [[Woody Allen]] : Sonja
** {{Year|1976|au cinéma}} : ''[[C'est toujours oui quand elles disent non]]'' (''{{langue|en|I Will, I Will… for Now}}'') de [[Norman Panama]] : Katie Bingham
** {{Year|1976|au cinéma}} : ''[[C'est toujours oui quand elles disent non]]'' (''{{langue|en|I Will, I Will… for Now}}'') de [[Norman Panama]] : Katie Bingham
** {{Year|1976|au cinéma}} : ''[[Deux farfelus à New York]]'' (''{{langue|en|Harry and Walter Go to New York}}'') de [[Mark Rydell]] : Lissa Chestnut
** 1976 : ''[[Deux Farfelus à New York]]'' (''{{langue|en|Harry and Walter Go to New York}}'') de [[Mark Rydell]] : Lissa Chestnut
** {{Year|1977|au cinéma}} : ''[[Annie Hall]]'' de [[Woody Allen]] : Annie Hall
** {{Year|1977|au cinéma}} : ''[[Annie Hall]]'' de [[Woody Allen]] : Annie Hall
** {{Year|1977|au cinéma}} : ''[[À la recherche de Mister Goodbar]]'' (''{{langue|en|Looking for Mr. Goodbar}}'') de [[Richard Brooks (réalisateur)|Richard Brooks]] : Theresa
** 1977 : ''[[À la recherche de Mister Goodbar]]'' (''{{langue|en|Looking for Mr. Goodbar}}'') de [[Richard Brooks (réalisateur)|Richard Brooks]] : Theresa
** {{Year|1978|au cinéma}} : ''[[Intérieurs (film)|Intérieurs]]'' (''{{langue|en|Interiors}}'') de [[Woody Allen]] : Renata
** {{Year|1978|au cinéma}} : ''[[Intérieurs (film)|Intérieurs]]'' (''{{langue|en|Interiors}}'') de [[Woody Allen]] : Renata
** {{Year|1979|au cinéma}} : ''[[Manhattan (film, 1979)|Manhattan]]'' de [[Woody Allen]] : Mary
** {{Year|1979|au cinéma}} : ''[[Manhattan (film, 1979)|Manhattan]]'' de [[Woody Allen]] : Mary
** {{Year|1981|au cinéma}} : ''[[Reds (film)|Reds]]'' de [[Warren Beatty]] : Louise Bryant
** {{Year|1981|au cinéma}} : ''[[Reds (film)|Reds]]'' de [[Warren Beatty]] : [[Louise Bryant]]
** {{Year|1982|au cinéma}} : ''[[L'Usure du temps]]'' (''{{langue|en|Shoot the Moon}}'') d'[[Alan Parker]] : Faith Dunlap
** {{Year|1982|au cinéma}} : ''[[L'Usure du temps]]'' (''{{langue|en|Shoot the Moon}}'') d'[[Alan Parker]] : Faith Dunlap
** {{Year|1984|au cinéma}} : ''[[La Petite Fille au tambour (film, 1984)|La Petite Fille au tambour]]'' (''{{langue|en|The Little Drummer Girl}}'') de [[George Roy Hill]] : Charlie
** {{Year|1984|au cinéma}} : ''[[La Petite Fille au tambour (film, 1984)|La Petite Fille au tambour]]'' (''{{langue|en|The Little Drummer Girl}}'') de [[George Roy Hill]] : Charlie
** {{Year|1984|au cinéma}} : ''[[Mrs. Soffel]]'' de [[Gillian Armstrong]] : Kate Soffel
** 1984 : ''[[Mrs. Soffel]]'' de [[Gillian Armstrong]] : Kate Soffel
** {{Year|1986|au cinéma}} : ''[[Crimes du cœur]]'' (''{{langue|en|Crimes of the Heart}}'') de [[Bruce Beresford]] : Lenny Magrath
** {{Year|1986|au cinéma}} : ''[[Crimes du cœur]]'' (''{{langue|en|Crimes of the Heart}}'') de [[Bruce Beresford]] : Lenny Magrath
** {{Year|1987|au cinéma}} : ''{{langue|en|[[Radio Days]]}}'' de [[Woody Allen]] : Monica Charles
** {{Year|1987|au cinéma}} : ''{{langue|en|[[Radio Days]]}}'' de [[Woody Allen]] : Monica Charles (caméo)
** {{Year|1987|au cinéma}} : ''{{langue|en|[[Baby Boom (film)|Baby Boom]]}}'' de [[Charles Shyer]] : J.C. Wiatt
** 1987 : ''{{langue|en|[[Baby Boom (film)|Baby Boom]]}}'' de [[Charles Shyer]] : J.C. Wiatt
** {{Year|1988|au cinéma}} : ''[[Le Prix de la passion]]'' (''{{langue|en|The Good Mother}}'') de [[Leonard Nimoy]] : Anna
** {{Year|1988|au cinéma}} : ''[[Le Prix de la passion]]'' (''{{langue|en|The Good Mother}}'') de [[Leonard Nimoy]] : Anna
** {{Year|1989|au cinéma}} : ''{{langue|en|[[The Lemon Sisters]]}}'' de [[Joyce Chopra]] : Eloise Hamer
** {{Year|1989|au cinéma}} : ''{{langue|en|[[The Lemon Sisters]]}}'' de [[Joyce Chopra]] : Eloise Hamer
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** {{Year|1991|au cinéma}} : ''[[Le Père de la mariée (film, 1991)|Le Père de la mariée]]'' (''{{langue|en|Father of the Bride}}'') de [[Charles Shyer]] : Nina Banks
** {{Year|1991|au cinéma}} : ''[[Le Père de la mariée (film, 1991)|Le Père de la mariée]]'' (''{{langue|en|Father of the Bride}}'') de [[Charles Shyer]] : Nina Banks
** {{Year|1993|au cinéma}} : ''[[Meurtre mystérieux à Manhattan]]'' (''{{langue|en|Manhattan Murder Mystery}}'') de [[Woody Allen]] : Carol Lipton
** {{Year|1993|au cinéma}} : ''[[Meurtre mystérieux à Manhattan]]'' (''{{langue|en|Manhattan Murder Mystery}}'') de [[Woody Allen]] : Carol Lipton
** {{Year|1993|au cinéma}} : ''[[Allô maman, c'est Noël]]'' (''{{langue|en|Look Who's Talking Now}}'') de [[Tom Ropelewski]] : Daphne (voix américaine)
** 1993 : ''[[Allô maman, c'est Noël]]'' (''{{langue|en|Look Who's Talking Now}}'') de [[Tom Ropelewski]] : Daphne (voix américaine)
** {{Year|1995|au cinéma}} : ''[[Le Père de la mariée 2]]'' (''{{langue|en|Father of the Bride Part {{II}}}}'') de [[Charles Shyer]] : Nina Banks
** {{Year|1995|au cinéma}} : ''[[Le Père de la mariée 2]]'' (''{{langue|en|Father of the Bride Part {{II}}}}'') de [[Charles Shyer]] : Nina Banks
** {{Year|1996|au cinéma}} : ''[[Le Club des ex]]'' (''{{langue|en|The First Wives Club}}'') de [[Hugh Wilson]] : Annie Paradis
** {{Year|1996|au cinéma}} : ''[[Le Club des ex]]'' (''{{langue|en|The First Wives Club}}'') de [[Hugh Wilson]] : Annie Paradis
** {{Year|1996|au cinéma}} : ''[[Simples Secrets]]'' (''{{langue|en|Marvin's Room}}'') de [[Jerry Zaks]] : Bessie
** 1996 : ''[[Simples Secrets]]'' (''{{langue|en|Marvin's Room}}'') de [[Jerry Zaks]] : Bessie
** {{Year|1997|au cinéma}} : ''[[Tennessee Valley]]'' (''{{langue|en|The Only Thrill}}'') de [[Peter Masterson]] : Carol Fitzsimmons
** {{Year|1997|au cinéma}} : ''[[Tennessee Valley]]'' (''{{langue|en|The Only Thrill}}'') de [[Peter Masterson]] : Carol Fitzsimmons
** {{Year|1999|au cinéma}} : ''[[L'Autre Sœur]]'' (''{{langue|en|The Other Sister}}'') de [[Garry Marshall]] : Elizabeth Tate
** {{Year|1999|au cinéma}} : ''[[L'Autre Sœur]]'' (''{{langue|en|The Other Sister}}'') de [[Garry Marshall]] : Elizabeth Tate
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** {{Year|2003|au cinéma}} : ''[[Tout peut arriver (film, 2003)|Tout peut arriver]]'' (''{{langue|en|Something's Gotta Give}}'') de [[Nancy Meyers]] : Erica Barry
** {{Year|2003|au cinéma}} : ''[[Tout peut arriver (film, 2003)|Tout peut arriver]]'' (''{{langue|en|Something's Gotta Give}}'') de [[Nancy Meyers]] : Erica Barry
** {{Year|2005|au cinéma}} : ''[[Esprit de famille]]'' (''{{langue|en|The Family Stone}}'') de [[Thomas Bezucha]] : Sybil Stone
** {{Year|2005|au cinéma}} : ''[[Esprit de famille]]'' (''{{langue|en|The Family Stone}}'') de [[Thomas Bezucha]] : Sybil Stone
** {{Year|2007|au cinéma}} : ''{{langue|en|[[Because I Said So]]}}'' de [[Michael Lehmann]] : Daphne Wilder
** {{Year|2007|au cinéma}} : ''[[À la recherche de l'homme parfait]]'' (''{{langue|en|Because I Said So}}'') de [[Michael Lehmann]] : Daphne Wilder
** {{Year|2007|au cinéma}} : ''{{langue|en|[[Mama's Boy]]}}'' de [[Tim Hamilton (réalisateur)|Tim Hamilton]] : Jan Mannus
** 2007 : ''{{langue|en|[[Mama's Boy]]}}'' de [[Tim Hamilton (réalisateur)|Tim Hamilton]] : Jan Mannus
** {{Year|2008|au cinéma}} : ''{{langue|en|[[Smother]]}}'' de [[Vince Di Meglio]] : Marilyn Cooper
** {{Year|2008|au cinéma}} : ''{{langue|en|[[Smother]]}}'' de [[Vince Di Meglio]] : Marilyn Cooper
** {{Year|2008|au cinéma}} : ''{{langue|en|[[Mad Money (film)|Mad Money]]}}'' de [[Callie Khouri]] : Bridget Cardigan
** 2008 : ''{{langue|en|[[Mad Money (film)|Mad Money]]}}'' de [[Callie Khouri]] : Bridget Cardigan
** {{Year|2010|au cinéma}} : ''{{langue|en|[[Morning Glory (film, 2010)|Morning Glory]]}}'' de [[Roger Michell]] : Colleen Peck
** {{Year|2010|au cinéma}} : ''{{langue|en|[[Morning Glory (film, 2010)|Morning Glory]]}}'' de [[Roger Michell]] : Colleen Peck
** {{Year|2012|au cinéma}} : ''{{langue|en|[[Darling Companion]]}}'' de [[Lawrence Kasdan]] : Beth Winter
** {{Year|2012|au cinéma}} : ''[[Freeway et nous]]'' (''{{langue|en|Darling Companion}}'') de [[Lawrence Kasdan]] : Beth Winter
** {{Year|2012|au cinéma}} : ''{{langue|en|[[The Big Wedding]]}}'' de [[Justin Zackham]] : Ellie Griffin
** {{Year|2013|au cinéma}} : ''[[Un grand mariage]]'' (''{{langue|en|The Big Wedding}}'') de [[Justin Zackham]] : Ellie Griffin
** {{Year|2014|au cinéma}} : ''[[Ainsi va la vie (film, 2014)|Ainsi va la vie]]'' (''And So It Goes'') de [[Rob Reiner]] : Leah
* [[Court métrage]]
** {{Year|1981|au cinéma}} : ''{{langue|en|[[The Wizard of Malta]]}}'' d'[[Alex Roshuk]] : La narratrice
** 2014 : ''[[Ruth et Alex]]'' (''{{langue|en|5 Flights Up}}'') de [[Richard Loncraine]] : Ruth Carver
** {{Year|2015|au cinéma}} : ''[[Noël chez les Cooper]]'' (''{{langue|en|Love the Coopers}}'') de [[Jessie Nelson]] : Charlotte Cooper
** {{Year|2016|au cinéma}} : ''[[Le Monde de Dory]]'' (''{{langue|en|Finding Dory}}'') d'[[Andrew Stanton]] : Jenny (voix américaine)
** {{Year|2017|au cinéma}} : ''{{langue|en|[[Hampstead (film)|Hampstead]]}}'' de [[Joel Hopkins]] : Emily Walters
** {{Year|2018|au cinéma}} : ''{{langue|en|[[Le Book Club]]}}'' (''{{langue|en|Book Club}}'') de [[Bill Holderman]] : Diane
** {{Year|2019|au cinéma}} : ''{{lien|langue=en|trad=Poms (film)|fr=Pom-Pom Ladies}}'' (''Poms'') de Zara Hayes : Martha
** {{Year|2020|au cinéma}} : ''{{lien|langue=en|trad=Love, Weddings & Other Disasters}}'' de [[Dennis Dugan]] : Sara
** {{Year|2022|au cinéma}} : ''[[Mack and Rita]]'' de [[Katie Aselton]] : Rita
** {{Year|2023|au cinéma}} : ''[[Book Club: The Next Chapter]]'' de [[Bill Holderman]] : Diane
** 2023 : {{langue|en|''[[Maybe I Do]]''}} de [[Michael Jacobs]] : Grace
** {{Year|2024|au cinéma}} : ''[[Arthur's Whisky]]'' de Stephen Cookson : Linda
** {{Year|2024|au cinéma}} : ''[[Summer Camp]]'' de {{lien|Castille Landon}} : Nora<ref>https://variety.com/2024/film/news/roadside-attractions-summer-camp-diane-keaton-kathy-bates-alfre-woodard-1235961926/</ref>
}}
* [[Courts métrages]]
** {{Year|1981|au cinéma}} : ''{{langue|en|[[The Wizard of Malta]]}}'' d'[[Alex Roshuk]] : la narratrice
** {{Year|2004|au cinéma}} : ''{{langue|en|[[Terminal Impact]]}}'' de [[Molly O'Brien]] : la narratrice


==== À la télévision ====
==== À la télévision ====
* [[Séries télévisées]]
* [[Série télévisée|Séries télévisées]]
** {{Year|1970|à la télévision}} : ''{{langue|en|[[Love, American Style]]}}'', épisode « ''{{langue|en|Love and the Champ/Love and the Pen Pals}}'' » (2-10)
** {{Year|1970|à la télévision}} : ''{{langue|en|[[Love, American Style]]}}'', saison 2, épisode 10 : ''{{langue|en|Love and the Pen Pals}}'' : Louise
** {{Year|1970|à la télévision}} : ''{{langue|en|[[Night Gallery]]}}'', épisode « ''{{langue|en|Room with a View/The Little Black Bag/The Nature of the Enemy}}'' » (1-2) : L'infirmière Frances Nevins
** 1970 : ''{{langue|en|[[Night Gallery]]}}'', saison 1, épisode 2 : ''{{langue|en|Room with a View}}'' : l'infirmière Frances Nevins
** {{Year|1971|à la télévision}} : ''[[Sur la piste du crime]]'' (''{{langue|en|The F.B.I.}}''), épisode « ''Death Watch'' » (6-21) : Diane Britt
** {{Year|1971|à la télévision}} : ''[[Sur la piste du crime]]'' (''{{langue|en|The F.B.I.}}''), saison 6, épisode 21 : ''Death Watch'' : Diane Britt
** {{Year|1971|à la télévision}} : ''[[Mannix]]'', épisode « ''Meurtre'' (''{{langue|en|The Color of Murder}}'') » (4-22) : Cindy Conrad
** 1971 : ''[[Mannix]]'', saison 4, épisode 22 : ''Meurtre'' (''{{langue|en|The Color of Murder}}'') : Cindy Conrad
** {{Year|2016|à la télévision}} : ''[[The Young Pope]]'', 10 épisodes : Sœur Mary
** {{Year|2019|à la télévision}}-{{Year|2022|à la télévision}} : ''[[Les Œufs verts au jambon]]'' (''Green Eggs and Ham''), 23 épisodes : Michellee (voix américaine)
* [[Téléfilms]]
* [[Téléfilms]]
** {{Year|1977|à la télévision}} : ''{{langue|en|[[Le Parrain (films)|The Godfather: A Novel for Television]]}}'' de [[Francis Ford Coppola]] : Kay Adams Corleone
** {{Year|1977|à la télévision}} : ''[[Le Parrain (mini-série)|Le Parrain]]'' (''{{langue|en|The Godfather: A Novel for Television}}'') de [[Francis Ford Coppola]] : Kay Adams-Corleone
** {{Year|1992|à la télévision}} : ''[[Élus pour s'aimer]]'' (''{{langue|en|Running Mates}}'') de [[Michael Lindsay-Hogg]] : Aggie Snow
** {{Year|1992|à la télévision}} : ''[[Élus pour s'aimer]]'' (''{{langue|en|Running Mates}}'') de [[Michael Lindsay-Hogg]] : Aggie Snow
** {{Year|1994|à la télévision}} : ''[[Amelia Earhart, le dernier vol]]'' (''{{langue|en|Amelia Earhart: The Final Flight}}'') de [[Yves Simoneau]] : Amelia Earhart
** {{Year|1994|à la télévision}} : ''[[Amelia Earhart, le dernier vol]]'' (''{{langue|en|Amelia Earhart: The Final Flight}}'') de [[Yves Simoneau]] : [[Amelia Earhart]]
** {{Year|1997|à la télévision}} : ''[[Les Chemins du cœur]]'' (''{{langue|en|Northern Lights}}'') de [[Linda Yellen]] : Roberta Blumstein
** {{Year|1997|à la télévision}} : ''[[Les Chemins du cœur]]'' (''{{langue|en|Northern Lights}}'') de [[Linda Yellen]] : Roberta Blumstein
** {{Year|2001|à la télévision}} : ''[[Et Dieu créa Sœur Mary]]'' (''{{langue|en|Sister Mary Explains It All}}'') de [[Marshall Brickman]] : Sœur Mary Ignatius
** {{Year|2001|à la télévision}} : ''[[Et Dieu créa Sœur Mary]]'' (''{{langue|en|Sister Mary Explains It All}}'') de [[Marshall Brickman]] : Sœur Mary Ignatius
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** {{Year|2006|à la télévision}} : ''[[Parlez-moi de Sara]]'' (''{{langue|en|Surrender, Dorothy}}'') de [[Charles McDougall]] : Natalie Swerdlow
** {{Year|2006|à la télévision}} : ''[[Parlez-moi de Sara]]'' (''{{langue|en|Surrender, Dorothy}}'') de [[Charles McDougall]] : Natalie Swerdlow
** {{Year|2011|à la télévision}} : ''[[Tilda (téléfilm, 2011)|Tilda]]'' de [[Bill Condon]] : Tilda Watski
** {{Year|2011|à la télévision}} : ''[[Tilda (téléfilm, 2011)|Tilda]]'' de [[Bill Condon]] : Tilda Watski
* [[Court métrage]]
* [[Court métrage|Courts métrages]]
** {{Year|1971|à la télévision}} : ''{{langue|en|[[Men of Crisis: The Harvey Wallinger Story]]}}'' de [[Woody Allen]] : Renata Wallinger
** {{Year|1971|à la télévision}} : ''{{langue|en|[[Men of Crisis: The Harvey Wallinger Story]]}}'' de [[Woody Allen]] : Renata Wallinger
** {{Year|2020|à la télévision}} : ''{{langue|en|Father of the Bride Part 3 (ish)}}'' de [[Nancy Meyers]] : Nina Banks
* [[Clip|Clip musical]]
** {{Year|2021|à la télévision}} : ''{{lien|langue=en|trad=Ghost (Justin Bieber song)|fr=Ghost (chanson de Justin Bieber)|texte=Ghost}}'' de Colin Tilley : la grand-mère de [[Justin Bieber]]


=== Réalisatrice ===
=== Réalisatrice ===
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==== À la télévision ====
==== À la télévision ====
* [[Séries télévisées]]
* [[Série télévisée|Séries télévisées]]
** {{Year|1990|à la télévision}} : ''{{langue|en|[[CBS Schoolbreak Special]]}}'', épisode « ''{{langue|en|The Girl with the Crazy Brother}}'' » (7-3)
** {{Year|1990|à la télévision}} : ''{{langue|en|[[CBS Schoolbreak Special]]}}'', saison 7, épisode 3 : ''{{langue|en|The Girl with the Crazy Brother}}''
** {{Year|1990|à la télévision}} : ''{{langue|en|[[China Beach]]}}'', épisode « ''{{langue|en|Fever}}'' » (4-5)
** 1990 : ''{{langue|en|[[China Beach]]}}'', saison 4, épisode 5 : ''La Fièvre du retour'' (''{{langue|en|Fever}}'')
** {{Year|1991|à la télévision}} : ''{{langue|en|[[Twin Peaks (série télévisée)|Twin Peaks]]}}'', épisode « ''{{langue|en|Slaves and Masters}}'' » (2-15)
** {{Year|1991|à la télévision}} : ''{{langue|en|[[Twin Peaks (série télévisée)|Twin Peaks]]}}'', saison 2, épisode 15 : ''{{langue|en|Slaves and Masters}}''
** {{Year|2001|à la télévision}} : ''[[Pasadena (série télévisée)|Pasadena]]'', épisode « ''Secret de famille'' (''Pilot'') » (1-1)
** {{Year|2001|à la télévision}} : ''[[Pasadena (série télévisée)|Pasadena]]'', saison 1, épisode 1 : ''Secret de famille'' (''Pilot'')
* [[Téléfilms]]
* [[Téléfilm]]s
* {{Year|1991|à la télévision}} : ''[[La Petite Sauvage (téléfilm)|La Petite Sauvage]]'' (''Wildflower'')
** {{Year|1991|à la télévision}} : ''[[La Petite Sauvage (téléfilm)|La Petite Sauvage]]'' (''Wildflower'')
* [[Clip musical|Clips musicaux]]
** {{Year|1987|à la télévision}} : ''[[Heaven Is a Place on Earth]]''
** {{Year|1988|à la télévision}} : ''{{lien|langue=en|trad=I Get Weak}}''


=== Productrice ===
=== Productrice ===
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* {{Year|1989|au cinéma}} : ''{{langue|en|[[The Lemon Sisters]]}}'' de [[Joyce Chopra]]
* {{Year|1989|au cinéma}} : ''{{langue|en|[[The Lemon Sisters]]}}'' de [[Joyce Chopra]]
* {{Year|2003|au cinéma}} : ''{{langue|en|[[Elephant (film, 2003)|Elephant]]}}'' de [[Gus Van Sant]]
* {{Year|2003|au cinéma}} : ''{{langue|en|[[Elephant (film, 2003)|Elephant]]}}'' de [[Gus Van Sant]]
* {{Year|2015|au cinéma}} : ''[[Noël chez les Cooper]]'' (''{{langue|en|Love the Coopers}}'') de [[Jessie Nelson]]
* {{Year|2019|au cinéma}} : ''{{langue|en|Pom-Pom Ladies}}'' (''Poms'') de Zara Hayes
* {{Year|2022|au cinéma}} : ''[[Mack and Rita]]'' de [[Katie Aselton]]
* {{Year|2023|au cinéma}} : ''[[Maybe I Do]]'' de [[Michael Jacobs]]


==== À la télévision ====
==== À la télévision ====
* [[Série télévisée]]
* [[Série télévisée|Séries télévisées]]
** {{Year|2001|à la télévision}} – {{Year|2002|à la télévision}} : ''[[Pasadena (série télévisée)|Pasadena]]'', 13 épisodes
** {{Year|2001|à la télévision}} – {{Year|2002|à la télévision}} : ''[[Pasadena (série télévisée)|Pasadena]]'', 13 épisodes
* [[Téléfilms]]
* [[Téléfilms]]
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== Théâtre ==
== Théâtre ==
* {{Year|1968|au théâtre}} – {{Year|1972|au théâtre}} : ''{{lang|en|[[Hair (comédie musicale)|Hair]]}}'', comédie musicale mise en scène par Tom O'Horgan et jouée au {{lang|en|Biltmore Theatre}} ({{lang|en|[[Broadway]]}}) du 29 mai 1968 au {{1er}} juillet 1972<ref>{{en}} {{Lien web|url=http://www.ibdb.com/production.php?id=3393|titre=''{{langue|en|Hair}}''|année=|site=Internet Broadway Database.com|éditeur=|isbn=|page=|citation=|auteur=|coauteurs=|en ligne le=|consulté le=31 août 2012}}.</ref>.
* {{Year|1968|au théâtre}} – {{Year|1972|au théâtre}} : ''{{langue|en|[[Hair (comédie musicale)|Hair]]}}'', comédie musicale mise en scène par Tom O'Horgan et jouée au {{langue|en|Biltmore Theatre}} ({{langue|en|[[Broadway]]}}) du 29 avril 1968 au {{1er}} juillet 1972<ref>{{Lien web|langue=en|url=http://www.ibdb.com/production.php?id=3393|titre=''{{langue|en|Hair}}''|site=Internet Broadway Database|consulté le=31 août 2012}}.</ref>.
* {{Year|1969|au théâtre}} – {{Year|1970|au théâtre}} : ''Une aspirine pour deux'' (''{{lang|en|Play It Again, Sam}}''), pièce de théâtre mise en scène par [[Joseph Hardy]] et jouée au {{lang|en|Broadhurst Theatre}} ([[New York]]) du 12 mars 1969 au 14 mars 1970<ref>{{en}} {{Lien web|url=http://www.ibdb.com/production.php?id=2849|titre=''Play It Again, Sam''|série=|jour=|mois=|année=|site=Internet Broadway Database.com|auteur=|coauteurs=|éditeur=|isbn=|page=|citation=|en ligne le=|consulté le=31 août 2012}}.</ref>.
* {{Year|1969|au théâtre}} – {{Year|1970|au théâtre}} : ''Une aspirine pour deux'' (''{{langue|en|Play It Again, Sam}}''), pièce de théâtre mise en scène par [[Joseph Hardy]] et jouée au {{langue|en|Broadhurst Theatre}} (Broadway) du 12 février 1969 au 14 mars 1970<ref>{{Lien web|langue=en|url=http://www.ibdb.com/production.php?id=2849|titre=''Play It Again, Sam''|site=Internet Broadway Database|consulté le=31 août 2012}}.</ref>.
* {{Year|1976|au théâtre}} : ''{{lang|en|The Primary English Class}}'', pièce de théâtre mise en scène par [[Israël Horovitz]] et jouée au {{lang|en|Minetta Lane Theatre}} ({{lang|en|New York}}) du 15 au 22 novembre 1976<ref>{{en}} {{Lien web|url=http://www.talkinbroadway.com/ob/11_18_98.html|titre=''{{langue|en|The Primary English Class}}'' |série=|jour=18|mois=novembre|année=1998|site=Talkin' Broadway.com|auteur=|coauteurs=|éditeur=|isbn=|page=|citation=|en ligne le=|consulté le=31 août 2012}}.</ref>{{,}}<ref>{{ouvrage|langue=fr|prénom1=Israël|nom1=Horovitz|lien auteur1=|titre=Un New-Yorkais à Paris|sous-titre=|lien titre=|numéro d'édition=|éditeur=Grasset|lien éditeur=|lieu=|année=2011|volume=|tome=|pages totales=420|passage=|isbn=978-2246764212|lire en ligne=http://books.google.fr/books?id=2G9FF1q1y5AC&pg=PT203&lpg=PT203&dq=Woody+Allen+diane+Keaton+1970&source=bl&ots=V5PSl6Y7F_&sig=89j228-eW15wirtxtuwxpd7IQbo&hl=fr&sa=X&ei=thw6UKXnH8uS0QWqjIH4Cg&ved=0CE4Q6AEwBQ#v=onepage&q=Woody%20Allen%20diane%20Keaton%201970&f=false|consulté le=31 août 2012}}.</ref>.
* {{Year|1976|au théâtre}} : ''{{langue|en|The Primary English Class}}'', pièce de théâtre mise en scène par Edward Berkeley et jouée au {{langue|en|[[Circle in the Square Theatre]]}} ({{langue|en|[[Off-Broadway]]}}) du 16 février au 16 mai 1976<ref>{{Lien web|langue=en|url=http://www.lortel.org/Archives/Production/2736|titre=''{{langue|en|The Primary English Class}}''|site=Lortel Archives|consulté le={{1er}} mars 2017}}.</ref>{{,}}<ref>{{ouvrage|langue=fr|auteur1=[[Israël Horovitz]]|titre=Un New-Yorkais à Paris|éditeur=Grasset|année=2011|pages totales=420|isbn=978-2246764212|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=2G9FF1q1y5AC&pg=PT91&lpg=PT91&dq=the+circle+in+the+square+theatre+diane+keaton&source=bl&ots=V6TVf4X5MZ&sig=548F0dNHKzsU0dsJfpk4v1dBLFQ&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwj9soGUjrXSAhUDJcAKHcROAzcQ6AEIPTAH#v=onepage&q=the%20circle%20in%20the%20square%20theatre%20&f=false|consulté le=31 août 2012}}.</ref>.


== Distinctions ==
== Distinctions ==
<small>Sauf mention contraire ou complémentaire, la liste des distinctions est issue du site [[Internet Movie Database]]</small><ref>{{fr+en}} {{lien web|url=http://www.imdb.com/name/nm0000473/awards|titre=Diane Keaton – Distinctions|site=Internet Movie Database.com|auteur=|date=|consulté le=3 août 2012}}.</ref>.
<small>Sauf mention contraire ou complémentaire, la liste des distinctions est issue du site [[Internet Movie Database]]</small><ref>{{lien web|langue=fr+en|url=https://www.imdb.com/name/nm0000473/awards|titre=Diane Keaton – Distinctions|site=Internet Movie Database|consulté le=3 août 2012}}.</ref>.


=== Récompenses ===
=== Récompenses ===
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|align="center" rowspan="6"| {{Year|1978|au cinéma}} ||align="center"| {{lang|en|[[Oscar du cinéma]]}} ||align="center"| [[Oscar de la meilleure actrice|Meilleure actrice]] ||align="center" rowspan="6"| ''[[Annie Hall]]''
| rowspan="6" style="text-align:center;" | {{Year|1978|au cinéma}} || style="text-align:center;" | {{langue|en|[[Oscar du cinéma]]}} || style="text-align:center;" | [[Oscar de la meilleure actrice|Meilleure actrice]] || rowspan="6" style="text-align:center;" | ''[[Annie Hall]]''
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|align="center"| {{lang|en|[[Golden Globes|Golden Globe]]}} ||align="center"| [[Golden Globe de la meilleure actrice dans un film musical ou une comédie|Meilleure actrice dans un film musical ou une comédie]]
| style="text-align:center;" | {{langue|en|[[Golden Globes|Golden Globe]]}} || style="text-align:center;" | [[Golden Globe de la meilleure actrice dans un film musical ou une comédie|Meilleure actrice dans un film musical ou une comédie]]
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|align="center"| {{lang|en|[[British Academy Film Awards|British Academy Film Award]]}} ||align="center"| [[BAFTA de la meilleure actrice dans un rôle principal|Meilleure actrice dans un rôle principal]]
| style="text-align:center;" | {{langue|en|[[British Academy Film Awards|British Academy Film Award]]}} || style="text-align:center;" | [[BAFTA de la meilleure actrice dans un rôle principal|Meilleure actrice dans un rôle principal]]
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|align="center"| {{lang|en|[[Kansas City Film Critics Circle|Kansas City Film Critics Circle Award]]}} ||align="center"| Meilleure actrice
| style="text-align:center;" | {{langue|en|[[Kansas City Film Critics Circle|Kansas City Film Critics Circle Award]]}} || style="text-align:center;" | Meilleure actrice
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|align="center"| {{lang|en|[[National Board of Review|National Board of Review Award]]}} ||align="center"| Meilleure actrice
| style="text-align:center;" | {{langue|en|[[National Board of Review|National Board of Review Award]]}} || style="text-align:center;" | Meilleure actrice
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|align="center"| {{lang|en|[[New York Film Critics Circle|New York Film Critics Circle Award]]}} ||align="center"| Meilleure actrice
| style="text-align:center;" | {{langue|en|[[New York Film Critics Circle|New York Film Critics Circle Award]]}} || style="text-align:center;" | Meilleure actrice
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|align="center"| {{Year|1979|au cinéma}} ||align="center"| {{lang|es|[[Fotogramas de Plata]]}} ||align="center"| Meilleure actrice étrangère ||align="center"| ''[[Intérieurs (film)|Intérieurs]]'' - ''[[À la recherche de Mister Goodbar]]''
| style="text-align:center;" | {{Year|1979|au cinéma}} || style="text-align:center;" | {{langue|es|[[Fotogramas de Plata]]}} || style="text-align:center;" | Meilleure actrice étrangère || style="text-align:center;" | ''[[Intérieurs (film)|Intérieurs]]'' - ''[[À la recherche de Mister Goodbar]]''
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|align="center"| {{Year|1982|au cinéma}} ||align="center"| {{lang|it|[[Prix David di Donatello]]}} ||align="center"| [[Prix David Di Donatello de la meilleure actrice étrangère|Meilleure actrice étrangère]] ||align="center"| ''{{langue|en|[[Reds (film)|Reds]]}}''
| style="text-align:center;" | {{Year|1982|au cinéma}} || style="text-align:center;" | {{langue|it|[[David di Donatello]]}} || style="text-align:center;" | [[David di Donatello de la meilleure actrice étrangère|Meilleure actrice étrangère]] || style="text-align:center;" | ''{{langue|en|[[Reds (film)|Reds]]}}''
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|align="center"| {{Year|2003|au cinéma}} ||align="center"| {{lang|en|National Board of Review Award}} ||align="center"| Meilleure actrice ||align="center" rowspan="3"| ''[[Tout peut arriver (film, 2003)|Tout peut arriver]]''
| style="text-align:center;" | {{Year|2003|au cinéma}} || style="text-align:center;" | {{langue|en|National Board of Review Award}} || style="text-align:center;" | Meilleure actrice || rowspan="3" style="text-align:center;" | ''[[Tout peut arriver (film, 2003)|Tout peut arriver]]''
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|align="center" rowspan="2"| {{Year|2004|au cinéma}} ||align="center"| {{lang|en|Golden Globe}} ||align="center"| Meilleure actrice dans un film musical ou une comédie
| rowspan="2" style="text-align:center;" | {{Year|2004|au cinéma}} || style="text-align:center;" | {{langue|en|Golden Globe}} || style="text-align:center;" | Meilleure actrice dans un film musical ou une comédie
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|align="center"| {{lang|en|[[Satellite Awards|Satellite Award]]}} ||align="center"| [[Satellite Award de la meilleure actrice dans un film musical ou une comédie|Meilleure actrice dans un film musical ou une comédie]]
| style="text-align:center;" | {{langue|en|[[Satellite Awards|Satellite Award]]}} || style="text-align:center;" | [[Satellite Award de la meilleure actrice dans un film musical ou une comédie|Meilleure actrice dans un film musical ou une comédie]]
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| rowspan="2" style="text-align:center;" | {{Year|2014|à la télévision}} || style="text-align:center;" | {{langue|de|[[Goldene Kamera]]}} || style="text-align:center;" | Goldene Kamera d'honneur || style="text-align:center;" | —
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| style="text-align:center;" | {{langue|en|[[Festival du film de Zurich|Golden Icon Award]]}} || style="text-align:center;" | — || style="text-align:center;" | —
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| style="text-align:center;" | {{Year|2017|au cinéma}} || style="text-align:center;" | {{langue|en|[[AFI Life Achievement Award|{{45e}} AFI Life Achievement Award]]}} || style="text-align:center;" | — || style="text-align:center;" | —
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| style="text-align:center;" | {{Year|2018|au cinéma}} || style="text-align:center;" | {{langue|it|David di Donatello}} || style="text-align:center;" | David Spécial || style="text-align:center;" | —
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|align="center"| {{Year|1978|au cinéma}} ||align="center"| {{lang|en|[[Golden Globes|Golden Globe]]}} ||align="center"| [[Golden Globe de la meilleure actrice dans un film dramatique|Meilleure actrice dans un film dramatique]] ||align="center"| ''[[À la recherche de Mister Goodbar]]
| style="text-align:center;" | {{Year|1978|au cinéma}} || style="text-align:center;" | {{langue|en|[[Golden Globes|Golden Globe]]}} || style="text-align:center;" | [[Golden Globe de la meilleure actrice dans un film dramatique|Meilleure actrice dans un film dramatique]] || style="text-align:center;" | ''[[À la recherche de Mister Goodbar]]''
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|align="center" rowspan="2"| {{Year|1980|au cinéma}} ||align="center"| {{lang|en|[[British Academy Film Awards|British Academy Film Award]]}} ||align="center"| [[BAFTA de la meilleure actrice dans un rôle principal|Meilleure actrice dans un rôle principal]] ||align="center" rowspan="2"| ''[[Manhattan (film, 1979)|Manhattan]]''
| rowspan="2" style="text-align:center;" | {{Year|1980|au cinéma}} || style="text-align:center;" | {{langue|en|[[British Academy Film Awards|British Academy Film Award]]}} || style="text-align:center;" | [[BAFTA de la meilleure actrice dans un rôle principal|Meilleure actrice dans un rôle principal]] || rowspan="2" style="text-align:center;" | ''[[Manhattan (film, 1979)|Manhattan]]''
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|align="center"| {{lang|en|American Movie Award}} ||align="center"| Meilleure actrice
| style="text-align:center;" | {{langue|en|American Movie Award}} || style="text-align:center;" | Meilleure actrice
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|align="center" rowspan="2"| {{Year|1982|au cinéma}} ||align="center"| {{lang|en|[[Oscar du cinéma]]}} ||align="center"| [[Oscar de la meilleure actrice|Meilleure actrice]] ||align="center" rowspan="3"| ''{{langue|en|[[Reds (film)|Reds]]}}''
| rowspan="2" style="text-align:center;" | {{Year|1982|au cinéma}} || style="text-align:center;" | {{langue|en|[[Oscar du cinéma]]}} || style="text-align:center;" | [[Oscar de la meilleure actrice|Meilleure actrice]] || rowspan="3" style="text-align:center;" | ''{{langue|en|[[Reds (film)|Reds]]}}''
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|align="center"| {{lang|en|Golden Globe}} ||align="center"| Meilleure actrice dans un film dramatique
| style="text-align:center;" | {{langue|en|Golden Globe}} || style="text-align:center;" | Meilleure actrice dans un film dramatique
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|align="center" rowspan="2"| {{Year|1983|au cinéma}} ||align="center"| {{lang|en|British Academy Film Award}} ||align="center"| [[BAFTA de la meilleure actrice dans un rôle principal|Meilleure actrice dans un rôle principal]]
| rowspan="2" style="text-align:center;" | {{Year|1983|au cinéma}} || style="text-align:center;" | {{langue|en|British Academy Film Award}} || style="text-align:center;" | [[BAFTA de la meilleure actrice dans un rôle principal|Meilleure actrice dans un rôle principal]]
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|align="center" rowspan="5"| {{lang|en|Golden Globe}} ||align="center" rowspan="2"| Meilleure actrice dans un film dramatique ||align="center"| ''[[L'Usure du temps]]''
| rowspan="5" style="text-align:center;" | {{langue|en|Golden Globe}} || rowspan="2" style="text-align:center;" | Meilleure actrice dans un film dramatique || style="text-align:center;" | ''[[L'Usure du temps]]''
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|align="center"| {{Year|1985|au cinéma}} ||align="center"| ''[[Mrs. Soffel]]''
| style="text-align:center;" | {{Year|1985|au cinéma}} || style="text-align:center;" | ''[[Mrs. Soffel]]''
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|align="center"| {{Year|1988|au cinéma}} ||align="center" rowspan="2"| [[Golden Globe de la meilleure actrice dans un film musical ou une comédie|Meilleure actrice dans un film musical ou une comédie]] ||align="center"| ''{{langue|en|[[Baby Boom (film)|Baby Boom]]}}''
| style="text-align:center;" | {{Year|1988|au cinéma}} || rowspan="2" style="text-align:center;" | [[Golden Globe de la meilleure actrice dans un film musical ou une comédie|Meilleure actrice dans un film musical ou une comédie]] || style="text-align:center;" | ''{{langue|en|[[Baby Boom (film)|Baby Boom]]}}''
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|align="center"| {{Year|1994|au cinéma}} ||align="center"| ''[[Meurtre mystérieux à Manhattan]]''
| style="text-align:center;" | {{Year|1994|au cinéma}} || style="text-align:center;" | ''[[Meurtre mystérieux à Manhattan]]''
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|align="center" rowspan="3"| {{Year|1995|à la télévision}} ||align="center"| [[Golden Globe de la meilleure actrice dans une minisérie ou un téléfilm|Meilleure actrice dans une minisérie ou un téléfilm]] ||align="center" rowspan="3"| ''[[Amelia Earhart, le dernier vol]]''
| rowspan="3" style="text-align:center;" | {{Year|1995|à la télévision}} || style="text-align:center;" | [[Golden Globe de la meilleure actrice dans une minisérie ou un téléfilm|Meilleure actrice dans une minisérie ou un téléfilm]] || rowspan="3" style="text-align:center;" | ''[[Amelia Earhart, le dernier vol]]''
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|align="center"| {{lang|en|[[Emmy Awards|Emmy Award]]}} ||align="center"| Meilleure actrice dans une minisérie ou un téléfilm
| style="text-align:center;" | {{langue|en|[[Emmy Awards|Emmy Award]]}} || style="text-align:center;" | Meilleure actrice dans une minisérie ou un téléfilm
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|align="center" rowspan="2"| {{lang|en|[[Screen Actors Guild Awards|Screen Actors Guild Award]]}} ||align="center"| [[Screen Actors Guild Award de la meilleure actrice dans un téléfilm ou dans une minisérie|Meilleure actrice dans une minisérie ou un téléfilm]]
| rowspan="2" style="text-align:center;" | {{langue|en|[[Screen Actors Guild Awards|Screen Actors Guild Award]]}} || style="text-align:center;" | [[Screen Actors Guild Award de la meilleure actrice dans un téléfilm ou dans une minisérie|Meilleure actrice dans une minisérie ou un téléfilm]]
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|align="center" rowspan="2"| {{Year|1997|au cinéma}} ||align="center"| [[Screen Actors Guild Award de la meilleure actrice dans un premier rôle|Meilleure actrice dans un premier rôle]] ||align="center" rowspan="2"| ''[[Simples Secrets]]''
| rowspan="2" style="text-align:center;" | {{Year|1997|au cinéma}} || style="text-align:center;" | [[Screen Actors Guild Award de la meilleure actrice dans un premier rôle|Meilleure actrice dans un premier rôle]] || rowspan="2" style="text-align:center;" | ''[[Simples Secrets]]''
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|align="center"| Oscar du cinéma ||align="center"| Meilleure actrice
| style="text-align:center;" | Oscar du cinéma || style="text-align:center;" | Meilleure actrice
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|align="center"| {{Year|2003|au cinéma}} ||align="center"| {{lang|en|[[Washington D.C. Area Film Critics Association|Washington D.C. Area Film Critics Association Award]]}} ||align="center"| Meilleure actrice ||align="center" rowspan="5"| ''[[Tout peut arriver (film, 2003)|Tout peut arriver]]''
| style="text-align:center;" | {{Year|2003|au cinéma}} || style="text-align:center;" | {{langue|en|[[Washington D.C. Area Film Critics Association|Washington D.C. Area Film Critics Association Award]]}} || style="text-align:center;" | Meilleure actrice || rowspan="5" style="text-align:center;" | ''[[Tout peut arriver (film, 2003)|Tout peut arriver]]''
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|align="center" rowspan="4"| {{Year|2004|au cinéma}} ||align="center"| Oscar du cinéma ||align="center"| Meilleure actrice
| rowspan="4" style="text-align:center;" | {{Year|2004|au cinéma}} || style="text-align:center;" | Oscar du cinéma || style="text-align:center;" | Meilleure actrice
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|align="center"| {{lang|en|Screen Actors Guild Award}} ||align="center"| Meilleure actrice dans un premier rôle
| style="text-align:center;" | {{langue|en|Screen Actors Guild Award}} || style="text-align:center;" | Meilleure actrice dans un premier rôle
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|align="center"| {{lang|en|[[Critics Choice Awards|Critics Choice Award]]}} ||align="center"| [[Critics Choice Award de la meilleure actrice|Meilleure actrice]]
| style="text-align:center;" | {{langue|en|[[Critics Choice Awards|Critics Choice Award]]}} || style="text-align:center;" | [[Critics Choice Award de la meilleure actrice|Meilleure actrice]]
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|align="center"| {{lang|en|[[Phoenix Film Critics Society|Phoenix Film Critics Society Award]]}} ||align="center"| Meilleure actrice
| style="text-align:center;" | {{langue|en|[[Phoenix Film Critics Society|Phoenix Film Critics Society Award]]}} || style="text-align:center;" | Meilleure actrice
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|align="center"| {{Year|2005|au cinéma}} ||align="center"| {{lang|en|[[Satellite Awards|Satellite Award]]}} ||align="center"| [[Satellite Award de la meilleure actrice dans un film musical ou une comédie|Meilleure actrice dans un film musical ou une comédie]] ||align="center"| ''[[Esprit de famille]]''
| style="text-align:center;" | {{Year|2005|au cinéma}} || style="text-align:center;" | {{langue|en|[[Satellite Awards|Satellite Award]]}} || style="text-align:center;" | [[Satellite Award de la meilleure actrice dans un film musical ou une comédie|Meilleure actrice dans un film musical ou une comédie]] || style="text-align:center;" | ''[[Esprit de famille]]''
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|align="center"| {{Year|2008|au cinéma}} ||align="center"| {{lang|en|[[Razzie Awards|Razzie Award]]}} ||align="center"| Pire actrice ||align="center"| ''{{langue|en|[[Because I Said So]]}}''
| style="text-align:center;" | {{Year|2008|au cinéma}} || style="text-align:center;" | {{langue|en|[[Razzie Awards|Razzie Award]]}} || style="text-align:center;" | Pire actrice || style="text-align:center;" | ''{{langue|en|[[À la recherche de l'homme parfait]]}}''
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|}

== Voix francophones ==
{{article connexe|Béatrice Delfe|Élizabeth Lesieur}}
Pour les versions françaises, [[Béatrice Delfe]] est la [[Doublage|voix]] régulière de Diane Keaton depuis ''Annie Hall'' (1977)<ref name="rsdoublage">{{Lien web|url=http://www.rsdoublage.com/acteur-3487-Keaton-Diane.html|titre=Comédiennes ayant doublé Diane Keaton en France|site=RS Doublage.com|date=2 août 2012|consulté le=8 novembre 2015}} [m-à-j].</ref>. Les films ''Le Parrain'' (1972) et ''Le Parrain 2'' (1974) ont eu chacun deux versions françaises différentes : pour le premier film, il s'agit des voix de [[Brigitte Fossey]] <small>(1{{er}} doublage<ref>{{Lien web|url=https://www.notrecinema.com/communaute/stars/stars.php3?staridx=16397|titre=Biographie et filmographie de Brigitte Fossey|site=Notre cinéma.com|consulté le=25 septembre 2018}}.</ref>)</small> et de [[Rafaèle Moutier]] <small>(2{{e}} doublage<ref name="rsdoublage"/>)</small> et pour le second, [[Évelyne Séléna]] <small>(1{{er}} doublage<ref>{{Lien web|url=https://www.notrecinema.com/communaute/stars/stars.php3?staridx=46256|titre=Biographie et filmographie d'Évelyne Séléna|site=Notre cinéma.com|consulté le=25 septembre 2018}}.</ref>)</small> et Rafaèle Moutier <small>(2{{e}} doublage<ref name="rsdoublage"/>)</small>.


Au [[Québec]], [[Élizabeth Lesieur]] est la voix régulière de l'actrice, notamment dans ''L'Autre Sœur'' (1999), ''Quelque chose d'inattendu'' (2003) et ''La Famille Stone'' (2005)<ref name="o">{{Lien web|url=http://www.doublage.qc.ca/p.php?i=164&idacteuren=237|titre=Comédiennes ayant doublé Diane Keaton au Québec|site=Doublage.qc.ca|date=2 août 2012}} [m-à-j].</ref>.
== Voix françaises ==
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; Versions françaises
* {{Drapeau|France}} En [[France]], Diane Keaton est doublée par<ref> {{lien web|langue=fr|auteur=|date=|titre=Diane Keaton|site=RS Doublage.com|url=http://www.rsdoublage.com/acteur-3487-Keaton-Diane.html|consulté le=2 août 2012}}.</ref> :
* [[Béatrice Delfe]] : ''[[Annie Hall]]''<ref name="rsdoublage"/>, ''[[Manhattan (film, 1979)|Manhattan]]''<ref name="rsdoublage"/>, ''{{Langue|en|[[Reds (film)|Reds]]}}''<ref name="rsdoublage"/>, ''[[Le Parrain 3]]''<ref name="rsdoublage"/>, ''[[Simples Secrets]]''<ref name="rsdoublage"/>{{etc.}}<!-- 5 notables MAX -->
** [[Béatrice Delfe]] dans :
* [[Perrette Pradier]] : ''[[Woody et les robots]]'', ''[[Guerre et Amour]]'', ''[[À la recherche de Mister Goodbar]]'', ''[[Le Parrain (mini-série)|Le Parrain]]'' <small>(version télévisée)</small>.
*** ''[[Annie Hall]]''
* [[Rafaèle Moutier]] : ''[[Le Parrain (film)|Le Parrain]]'' <small>({{2e|doublage}})</small> et ''[[Le Parrain 2]]'' <small>({{2e|doublage}})</small>.
*** ''[[Intérieurs (film)|Intérieurs]]''
*** ''[[Manhattan (film, 1979)|Manhattan]]''
*** ''{{langue|en|[[Reds (film)|Reds]]}}''
*** ''[[L'Usure du temps]]''
*** ''[[La Petite Fille au tambour (film, 1984)|La Petite Fille au tambour]]''
*** ''[[Mrs. Soffel]]''
*** ''[[Crimes du cœur]]''
*** ''{{langue|en|[[Baby Boom (film)|Baby Boom]]}}''
*** ''[[Le Prix de la passion]]''
*** ''[[Le Parrain 3]]''
*** ''[[Meurtre mystérieux à Manhattan]]''
*** ''[[Le Père de la mariée 2]]''
*** ''[[Le Club des ex]]''
*** ''[[Simples Secrets]]''
*** ''[[Les Chemins du cœur]]''
*** ''[[L'Autre Sœur]]''
*** ''[[Raccroche !]]''
*** ''[[Potins mondains et Amnésies partielles]]''
*** ''[[Et Dieu créa Sœur Mary]]''
*** ''[[Tout peut arriver (film, 2003)|Tout peut arriver]]''
*** ''[[Vivre malgré tout]]''
*** ''[[Esprit de famille]]''
*** ''[[Parlez-moi de Sara]]''
*** ''{{langue|en|[[Because I Said So]]}}''
*** ''{{langue|en|[[Morning Glory (film, 2010)|Morning Glory]]}}''
** [[Perette Pradier]] dans :
*** ''[[Woody et les Robots]]''
*** ''[[Guerre et Amour]]''
*** ''[[À la recherche de Mister Goodbar]]''
*** ''{{langue|en|[[Le Parrain (films)|The Godfather: A Novel for Television]]}}''
** [[Rafaèle Moutier]] dans :
*** ''[[Le Parrain (film)|Le Parrain]]'' <small>({{2ème}} doublage)</small>
*** ''[[Le Parrain 2]]'' <small>({{2ème}} doublage)</small>
** [[Brigitte Fossey]] dans ''[[Le Parrain (film)|Le Parrain]]'' <small>({{1er}} doublage)</small>
** [[Nelly Vignon]] dans ''[[Tombe les filles et tais-toi]]''
** [[Évelyne Séléna]] dans ''[[Le Parrain 2]]'' <small>({{1er}} doublage)</small>
** [[Christine Delaroche]] dans ''{{langue|en|[[Tennessee Valley]]}}''
** [[Véronique Augereau]] dans ''[[Le Père de la mariée (film, 1991)|Le Père de la mariée]]''
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; Versions québécoises
* {{Drapeau|Québec}} Au [[Québec]], elle est doublée par<ref> {{lien web|langue=ca|auteur=|date=|titre=Voix québécoises de Diane Keaton|site=Doublage.qc.ca|url=http://www.doublage.qc.ca/p.php?i=164&idacteuren=237|consulté le=2 août 2012}}.</ref>{{,}}<ref group="N">Le titre indiqué est celui utilisé au Québec lorsqu'il est différent du titre utilisé en France.</ref> :
* [[Élizabeth Lesieur]] : ''[[L'Autre Sœur]]''<ref name="o"/>, ''[[Tout peut arriver (film, 2003)|Quelque chose d'inattendu]]''<ref name="o"/>, ''[[Esprit de famille|La Famille Stone]]''<ref name="o"/>{{etc.}} <!-- 5 notables MAX -->
** [[Élizabeth Lesieur]] dans :
*** ''[[Le Père de la mariée 2|Le Père de la Mariée, Tome 2]]''
*** ''[[Simples Secrets|Le Refuge]]''
*** ''L'Autre Sœur''
*** ''[[Raccroche !|Appelle-Moi]]''
*** ''[[Potins mondains et Amnésies partielles|La Ronde des cocus]]''
*** ''[[Tout peut arriver (film, 2003)|Quelque chose d'inattendu]]''
*** ''[[Esprit de famille|La Famille Stone]]''
*** ''{{langue|en|[[Because I Said So|Cherche Homme Parfait]]}}''
*** ''{{langue|en|[[Mama's Boy|Fils à Maman]]}}''
*** ''{{langue|en|[[Mad Money (film)|Folles du cash]]}}''
** [[Anne Dorval]] dans ''[[Allô maman, c'est Noël|De quoi je me mêle maintenant]]''
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== Notes et références ==
== Notes et références ==
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=== Notes ===
=== Notes ===
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=== Références bibliographiques ===
=== Références bibliographiques ===
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* ''{{langue|en|{{harvsp|Mitchell|2002|texte=Diane Keaton : Artist and Icon}}}}''
* ''{{langue|en|{{harvsp|Mitchell|2001|texte=Diane Keaton: Artist and Icon}}}}''
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* ''{{langue|en|{{harvsp|Moor|1989|texte=Diane Keaton : The Story of the Real Annie Hall}}}}''
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* ''{{harvsp|Björkman|2002|texte=Woody Allen : Entretiens avec Stig Björkman}}''
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* ''{{harvsp|Colombani|2012|texte=Woody Allen}}''
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* ''{{harvsp|Lax|2000|texte=Woody Allen: A Biography}}''
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=== Autres sources ===
=== Autres sources ===
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== Annexes ==
== Annexes ==
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=== Bibliographie===
=== Bibliographie ===
{{Autorité | type = personne | VIAF = 64192250 | BNF = 13895901v | SUDOC = 059094338 | WORLDCATID = lccn-n-79-108434 | PND = 118926357 | LCCN = n/79/108434 | SUDOC = 059094338 }}
==== Publications de Diane Keaton ====
{{Légende plume}}
;Architecture
* {{Ouvrage|langue=en|auteur1=Stanley Abercrombie|auteur2=Daniel P. Gregory|auteur3=Diane Keaton|photographe=Erhard Pfeiffer|responsabilité1=postface|responsabilité2=texte|responsabilité3=avant-propos|titre=From the Land: Backen, Gillam, & Kroeger Architects|éditeur=[[RCS MediaGroup|Rizzoli]]|lieu=New York|jour=8|mois=octobre|année=2013|pages totales=456|isbn=9780847840779|oclc=832278354}}.
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;Essai
* {{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Diane|nom1=Keaton|traducteur=Dominique Haas|titre=Une fois encore|sous-titre=mémoires|titre original={{langue|en|Then again}}|éditeur=Robert Laffont|lien éditeur=Éditions Robert Laffont|lieu=Paris|jour=3|mois=novembre|année=2011|pages totales=315|isbn=2-221-11508-2|isbn2=978-2-221-11508-4|bnf=42554115x|oclc=779691552}} {{Plume}}
* {{Ouvrage|langue=en|prénom1=Deborah C.|nom1=Mitchell|titre=Diane Keaton|sous-titre=Artist and Icon|éditeur=McFarland & Co Inc|lien éditeur=McFarland & Company|lieu=|jour=31|mois= janvier|année=2002|pages totales=208|isbn=978-0786410828|oclc=48065473}} {{Plume}}
* {{Ouvrage|langue=en|auteur1=Diane Keaton|titre=Let's Just Say It Wasn't Pretty|lieu=New York|éditeur=[[Random House]]|jour=29|mois=avril|année=2014|réimpression=2015|pages totales=192|isbn=978-0812994261|oclc=855581114}}.
* {{Ouvrage|langue=en|prénom1=Jonathan|nom1=Moor|titre=Diane Keaton|sous-titre=The Story of the Real Annie Hall|éditeur=Chivers|lieu=|jour=|mois=|année=1989|pages totales=245|isbn=0-7451-1309-5|isbn2= 978-0-7451-1309-8|oclc=59863202}} {{Plume}}
* {{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Stig|nom1=Björkman|traducteur=Sylvie Durastanti et Jean Pêcheux|titre=Woody Allen|sous-titre=Entretiens avec Stig Björkman|titre original={{langue|en|Woody om Allen}}|lien titre=|numéro d'édition=|éditeur=Cahiers du cinéma|lien éditeur=Cahiers du cinéma|lieu=Paris|année=2002|volume=|tome=|pages totales=383|isbn=2-86642-324-0|isbn2=978-2-86642-324-7|bnf=38913613z|oclc=469941039|lire en ligne=|consulté le=26 août 2012}} {{Plume}}


;Mémoires
=== Liens externes ===
* {{Ouvrage|langue=en|auteur1=Diane Keaton|titre=Brother & Sister: A Memoir|lieu=New York|éditeur=[[Alfred A. Knopf|Knopf]]|jour=4|mois=février|année=2020|pages totales=176|isbn=978-0451494504|oclc=1139469959}}.
{{Autres projets
* {{Ouvrage|langue=fr|langue originale=en|auteur1=Diane Keaton|traducteur=Dominique Haas|titre=Une fois encore|sous-titre=mémoires|titre original={{langue|en|Then Again}}|éditeur=[[Éditions Robert Laffont|Robert Laffont]]|lieu=Paris|jour=3|mois=novembre|année=2011|pages totales=315|isbn10=2-221-11508-2|isbn=978-2-221-11508-4|bnf=42554115x|oclc=779691552}}.
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;Peintures
* {{Imdb nom|id=0000473}}
* {{Ouvrage|auteur1=Diane Keaton|responsabilité1=direction artistique|langue=en|titre=Clown Paintings|éditeur=[[powerHouse Books]]|lieu=New York|année=2002|pages totales=126|isbn=978-1576871485|oclc=49679499}}.
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{{Palette|Films réalisés par Diane Keaton|Oscar de la meilleure actrice}}
* {{Ouvrage|langue=en|auteur1=Ruven Afanador|auteur2=Diane Keaton|responsabilité1=photographies|responsabilité2=avant-propos|titre=Ruven Afanador – Ángel Gitano: The Men of Flamenco|éditeur=Rizzoli|lieu=New York|jour=11|mois=novembre|année=2014|pages totales=240|isbn=978-0847843435|oclc=894751520}}.
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* {{Ouvrage|langue=en|auteur1=[[Tom Ford]]|auteur2=[[Ron Galella]]|auteur3=Diane Keaton|auteur4=[[Glenn O'Brien]]|responsabilité1=introduction|responsabilité2=photographies|responsabilité3=avant-propos|responsabilité4=interview|titre=The Photographs of Ron Galella 1960-1990|éditeur=Greybull Press|lieu=Los Angeles|année=2003|pages totales=248|isbn=978-0967236667|oclc=757275239}}.
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* {{Ouvrage|langue=en|auteur1=Marvin Heiferman|auteur2=Diane Keaton|auteur3=Bill Wood|responsabilité3=photographies|titre=Bill Wood's Business|éditeur=[[Steidl Verlag|Steidl]]|lieu=Göttingen|année=2008|pages totales=269|isbn=978-3865216847|oclc=316089064}}.
* {{Ouvrage|langue=en|auteur1=Marvin Heiferman|auteur2=Diane Keaton|titre=Local News: Tabloid Pictures from the Los Angeles Herald Express 1936 to 1961|éditeur=Distributed Art Publishers|lieu=New York|année=1999|pages totales=140|isbn=978-1891024139|oclc=943054068}}.
* {{Ouvrage|langue=en|auteur1=Marvin Heiferman|auteur2=Diane Keaton|titre=Still Life: Hollywood Tableaux Photographs|éditeur=Callaway|lieu=New York|année=1983|réimpression=1985|pages totales=96|isbn=978-0671603878|oclc=12133367}}.
* {{Ouvrage|langue=en|auteur1=Diane Keaton|titre=Mr. Salesman|éditeur=Twin Palms Publishers|mois=octobre|année=1993|pages totales=96|isbn=978-0944092262|oclc=476623523}}.
* {{Ouvrage|langue=en|auteur1=Diane Keaton|titre=Reservations|éditeur=Random House|lieu=New York|année=1980|pages totales=88|isbn=978-0394508429|oclc=682231041}}.
* {{Ouvrage|langue=en|auteur1=Diane Keaton|titre=Saved: My Picture World|éditeur=Rizzoli|lieu=New York|jour=29|mois=mars|année=2022|pages totales=208|isbn=978-0847871285|oclc=1305306539}}.
* {{Ouvrage|langue=en|auteur1=Diane Keaton|auteur2=Tim Street-Porter|responsabilité1=introduction|responsabilité2=photographies|titre=Los Angeles|éditeur=Rizzoli|lieu=New York|année=2006|réimpression=2008|pages totales=264|isbn=978-0847831074|oclc=212431620}}.


==== Publications sur Diane Keaton ====
{{DEFAULTSORT:Keaton, Diane}}
* {{Ouvrage|langue=en|auteur1=Deborah C. Mitchell|titre=Diane Keaton: Artist and Icon|éditeur=[[McFarland & Company]]|année=2001|pages totales=197|isbn=978-0860517948|oclc=46935939}}.
* {{Ouvrage|langue=en|auteur1=Jonathan Moor|titre=Diane Keaton: The Story of the Real Annie Hall|éditeur=Chivers Press|année=1989|réimpression=1991|pages totales=245|isbn=0-7451-1309-5|ean= 978-0-7451-1309-8|oclc=59863202}}.


==== Publications sur Woody Allen ====
* {{Ouvrage|langue=fr|auteur1=[[Stig Björkman]]|traducteur=Sylvie Durastanti et Jean Pêcheux|titre=Woody Allen|sous-titre=Entretiens avec Stig Björkman|titre original={{langue|en|Woody om Allen}}|éditeur=[[Cahiers du cinéma]]|lieu=Paris|année=2002|pages totales=383|isbn=2-86642-324-0|ean=978-2-86642-324-7|bnf=38913613z|oclc=469941039}}.
* {{Ouvrage|langue=fr|auteur1=[[Florence Colombani]]|titre=Woody Allen|éditeur=Cahiers du cinéma|lieu=Paris|année=2012|année première édition=2007|pages totales=103|isbn=978-2-8664-2911-9|oclc=819164727}}.
* {{Ouvrage|langue=en|auteur1=Eric Lax|titre=Woody Allen: A Biography|éditeur=[[Da Capo Press]]|date=2000|pages totales=356|isbn=978-0306809859|oclc=878532434}}.

=== Liens externes ===
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{{Palette
|Diane Keaton
|Oscar de la meilleure actrice
|British Academy Film Award de la meilleure actrice
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}}
{{Portail|cinéma américain|réalisation audiovisuelle|télévision|Los Angeles}}
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Dernière version du 26 août 2024 à 00:45

Diane Keaton
Description de cette image, également commentée ci-après
Diane Keaton en 2012.
Nom de naissance Diane Hall
Surnom Diane Keaton
Naissance (78 ans)
Los Angeles, Californie, États-Unis
Nationalité Drapeau des États-Unis Américaine
Profession Actrice
Réalisatrice
Productrice
Films notables Le Parrain
Annie Hall
Manhattan
Reds
Simples Secrets
Tout peut arriver

Diane Keaton, née Diane Hall le à Los Angeles, est une actrice, réalisatrice et productrice américaine.

Jeune fille, elle commence sa carrière sur scène dans les années 1960 et fait ses débuts à l'écran en 1970. Son premier rôle majeur au cinéma lui est alors attribué par Francis Ford Coppola grâce auquel elle interprète le rôle de Kay Adams-Corleone dans Le Parrain. Mais les films qui marquent le début de sa carrière sont ceux du réalisateur et acteur Woody Allen : Tombe les filles et tais-toi en 1972, Woody et les Robots en 1973 ainsi que Guerre et Amour en 1975. Les longs métrages du cinéaste imposent Keaton en tant qu'actrice comique. En 1978, Annie Hall lui vaut même l'Oscar de la meilleure actrice.

Mais Diane Keaton amène sa carrière cinématographique vers d'autres genres afin de ne pas être cataloguée comme actrice de comédie. Elle change donc de registre et devient une interprète dramatique accomplie grâce au film À la recherche de Mister Goodbar. En 1982 et 1997, elle reçoit une nomination aux Oscars pour Reds et Simples Secrets. Artiste reconnue, la filmographie de Diane Keaton ne cesse de s'accroître avec des films comme Baby Boom, Le Père de la mariée, Le Club des ex, Tout peut arriver, Esprit de famille, Ainsi va la vie ou encore Le Book Club. En plus de sa carrière filmique, Diane Keaton possède divers passe-temps : elle est à l'occasion collectionneuse de photographies, promotrice immobilière, écrivaine et chanteuse. Égérie de L'Oréal depuis 2006, son style extravagant inspire le monde de la mode au cinéma.

Jeunesse et études

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Katharine Hepburn en 1943 dans Le Cabaret des étoiles
Katharine Hepburn, actrice que Diane Keaton admire particulièrement.

Diane Hall, née en Californie, est l'aînée d'une famille de quatre enfants : son frère Randy est né en 1948 et ses deux sœurs Robin et Dorrie en 1951 et en 1953[A 1]. Leur père, Jack Hall originaire d'Irlande (1921–1990), est un ingénieur en génie civil de religion catholique[A 2]. La jeune Diane est pourtant élevée à la manière des méthodistes par sa mère, Dorothy (née Keaton, 1921–2008), femme au foyer et photographe amatrice[A 3],[1],[2]. Lorsque Diane voit sa mère remporter le titre de « Mrs. Los Angeles » à un concours de beauté pour les femmes au foyer, elle rêve de devenir une actrice[A 4]. Ayant le goût de la théâtralité[3], Diane Hall admire Katharine Hepburn pour son caractère fort et indépendant et la désigne alors comme l'une de ses inspirations[4].

Motivée, la future comédienne obtient son diplôme en 1963, à la Santa Ana High School de Santa Ana, en Californie[5]. Là-bas, elle intègre un club de chant et de théâtre[C 1]. Elle participe à de nombreuses productions scolaires et joue notamment le rôle de Blanche DuBois dans Un tramway nommé Désir[B 1]. Après ses premiers diplômes, elle étudie au Santa Ana College puis c'est à l'Orange Coast College d'Orange, en Californie, qu'elle suit des cours de théâtre[6]. Au bout d'un an d'études, Diane Hall quitte l'école pour poursuivre une carrière dans le divertissement, à Manhattan[7]. Une fois sur place, elle intègre un syndicat professionnel de comédiens appelé Actors' Equity Association[C 2]. La jeune femme choisit de prendre le nom de jeune fille de sa mère : Keaton, car une autre personne nommée Diane Hall fait déjà partie de l'association[8],[C 2]. Celle qu'on appelle maintenant Diane Keaton travaille aussi comme chanteuse dans une boîte de nuit pour combler son manque d'argent[9],[A 5].

Après une longue collaboration avec l'Actors' Equity Association, Diane Keaton ne renonce pas à ses projets et rejoint la Neighborhood Playhouse, à New York[A 6]. Dans cette école d'art dramatique, elle apprend à perfectionner son jeu de scène grâce à une méthode appelée technique de Meisner[9]. Ce procédé mis en place dans les années 1930 permet à la comédienne d'être plus crédible et convaincante face à son public. En 1968, Diane Keaton obtient son diplôme d'art dramatique et arrête ses études pour accompagner la troupe de la comédie musicale Hair, à Broadway[A 7],[10]. N'ayant pas voulu se dévêtir à la fin du premier acte dans le rôle de Sheila, la jeune femme acquiert une certaine notoriété. Mais elle aurait pu gagner cinquante dollars de plus sur son salaire[3],[11]. Neuf mois plus tard, après avoir joué sans interruption à Broadway, Diane Keaton est auditionnée en automne 1968 pour un rôle dans une nouvelle production de Woody Allen s'intitulant Play It Again, Sam (Une aspirine pour deux[E 1])[A 8]. L'actrice a failli ne pas être sélectionnée dans la distribution à cause de sa grande taille[2]. Au cours de la même période, la carrière cinématographique de Diane Keaton est bientôt lancée.

Les années 1970

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Dans les années 1970, Diane Keaton est au sommet de sa popularité[A 5]. Nommée pour le Tony Award du Meilleur second rôle féminin dans la pièce de théâtre Play It Again, Sam[10], elle est sollicitée par des producteurs de télévision pour quelques apparitions dans des séries télévisées et une publicité[N 1]. Elle devient ensuite la muse de deux jeunes réalisateurs : Francis Ford Coppola et Woody Allen. Le premier la révèle au grand public et le deuxième en fait une actrice à part entière, dont le talent est salué par l'ensemble des critiques.

La femme du Parrain

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Francis Ford Coppola en Roumanie
Francis Ford Coppola est convaincu par l'excentricité de Diane Keaton.

En 1972, Diane Keaton débute au cinéma dans Le Parrain, blockbuster de Francis Ford Coppola, où elle joue le rôle de Kay Adams, petite amie de Michael Corleone – joué par Al Pacino. Coppola l'avait remarquée dans le film Lune de miel aux orties et la choisit pour sa réputation de femme excentrique, un caractère qu'il veut retrouver dans son personnage[B 2]. Diane Keaton mène son interprétation en s'appuyant sur son expérience féminine durant le tournage. Comme Kay Adams, c'est « une femme dans un monde d'hommes »[N 2],[3]. Le Parrain connaît un grand succès critique et financier, couronné par l'Oscar du meilleur film en 1973[12].

Un an après cette réussite, elle doit reprendre son rôle pour le second volet de la saga. Réticente à retourner sur les plateaux de tournage, c'est en lisant le scénario de Francis Ford Coppola qu'elle change d'avis : « J'étais sceptique à l'idée de jouer à nouveau dans la suite du Parrain. Mais quand j'ai lu le scénario, le personnage me semblait beaucoup plus important que dans le premier film », a-t-elle déclaré lors d'une interview[7]. Dans Le Parrain 2, Kay Adams devient la femme de Michael Corleone, le nouveau parrain. Rendue aigrie par les activités de son mari, Kay Adams-Corleone n'est plus la même dans cette deuxième partie. Pourtant, ce changement n'empêche pas certains magazines comme Time d'écrire : « [Diane Keaton est] invisible dans Le Parrain et livide dans Le Parrain 2 »[13]. Plus tard, l'actrice reconnaît finalement que ce rôle n'a pas été enrichissant. Elle le résume « à l'image d'une femme debout dans un couloir, attendant la permission de voir son mari »[A 9].

Woody Allen et Diane Keaton : une relation fructueuse

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La vie et la carrière de Diane Keaton prennent un véritable tournant le jour de sa rencontre avec le jeune réalisateur new-yorkais Woody Allen. L'actrice tombe amoureuse de son charme et de son talent[A 10]. Aujourd'hui, même si leur amour a pris fin, leurs collaborations filmiques ont obtenu et continuent d'avoir un grand succès. Allen l'a lui-même avoué : « Diane Keaton a été ma muse quand j'ai commencé mon métier »[F 1].

En 1972, elle joue dans l'adaptation cinématographique de Play It Again, Sam, Tombe les filles et tais-toi, sur un scénario de Woody Allen, mais réalisé par Herbert Ross[N 3]. L'année suivante, elle prête ses traits à Luna Schlosser, une héroïne à la Buster Keaton dans Woody et les Robots[D 1]. Les deux comédies sont bien reçues par les critiques et par le public[E 2]. En 1975, Guerre et Amour est considéré comme le film le plus drôle de Woody Allen par la plupart des professionnels du cinéma[14]. Diane Keaton y joue le personnage de Sonja, une jeune russe aux opinions philosophiques inexorables. D'après Roger Ebert, c'est la première fois que l'actrice apporte autant d'essence à un rôle[15].

Lorsque Woody Allen et Diane Keaton tournent Annie Hall au printemps de l'année 1976[A 11], ils ne s'attendent pas au triomphe qui va les submerger. À l'époque, le réalisateur écrit une comédie romantique basée sur la vie de sa compagne[D 2], dont il s'est séparé depuis deux ans[A 12]. Ses habitudes, sa personnalité et surtout, son style vestimentaire, façonnent le personnage d'Annie Hall[A 13],[D 3]. Même le nom de l'actrice est exploité : Annie – son surnom, Hall – son véritable nom de famille[D 3]. Diane Keaton parle de son rôle comme d'une « version idéalisée » d'elle-même[16]. En 1977, toutes les critiques se réjouissent de ce film : The New York Times écrit que « la caméra [de Woody Allen] fait ressortir la beauté et les ressources émotionnelles [de Diane Keaton], ce qui aurait pu échapper à d'autres réalisateurs »[17], tandis qu'Emmanuel Carrère de Positif affirme que le long métrage est « rigoureux et maîtrisé »[18]. Annie Hall affiche une recette de 38 251 425 $ aux États-Unis[19] et remporte quatre Oscars en 1978, dont celui du Meilleur film[20]. La performance de Diane Keaton lui vaut l'Oscar de la meilleure actrice[20]. Vingt ans plus tard, un journaliste de CNN déclare que Diane Keaton continue encore d'être identifiée au personnage « maladroit et timide » d'Annie Hall[21]. En 2006, le magazine américain Premiere inclut son interprétation à la 60e place des « 100 Meilleures Performances de tous les temps »[22]. Pour Diane Keaton, être sacrée meilleure actrice a été une injustice[A 14]. Néanmoins, elle reste fière d'avoir joué dans ce qu'elle appelle « une Grande comédie américaine »[A 14].

En 1978, Intérieurs réunit Diane Keaton, Mary Beth Hurt et Geraldine Page pour le premier film dramatique de Woody Allen[D 4]. En changeant de genre, le réalisateur est accusé de berner le public[D 5]. Les critiques sont alors mitigées[D 5]. Mais Allen renoue rapidement avec le succès[23]. En 1979, Manhattan marque l'avant-dernière collaboration entre le cinéaste et Diane Keaton. Ce film est le plus symbolique de leur carrière. Il est l'apologie de New York, la ville qui a changé leur vie professionnelle à jamais[D 6],[A 11].

Les années 1980

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« La femme la plus drôle du cinéma contemporain est Diane Keaton »[13]. C'est ainsi que Time définit une actrice comique confirmée depuis Annie Hall. Pourtant, les œuvres tragiques n'ont pas fait défaut à Diane Keaton. Au début de la décennie précédente, Le Parrain a dévoilé ses capacités et en 1977, le drame de Richard Brooks, À la recherche de Mister Goodbar, les a crédibilisées. Dans ce film, Theresa, son personnage, éduque des enfants sourds dans une école catholique le jour, et fréquente des bars pour satisfaire son besoin excessif de sexualité la nuit. L'interprétation de l'actrice a été motivée par les arguments psychologiques de l'histoire[24]. Le même article du Time n'a pas oublié de le préciser, il s'agit malgré tout d'un rôle rare pour une femme dans le cinéma américain[13]. Après Intérieurs de Woody Allen, la comédienne laisse libre cours à ses envies de tragédienne dans les années 1980[B 3].

Reds de Warren Beatty

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Nancy Reagan parlant à Warren Beatty et Diane Keaton pendant une prise de Reds au Family Theater, en 1981
La Première dame des États-Unis Nancy Reagan discutant avec Warren Beatty et Diane Keaton après la projection privée de Reds à la Maison-Blanche, en 1981.

En 1978, Diane Keaton fréquente le réalisateur et acteur Warren Beatty[A 15]. Surnommé « Mister Hollywood » par les journalistes du Time, l'homme jouit d'une importante célébrité aux États-Unis[25]. Deux ans après leur rencontre, Beatty propose à sa petite amie du moment de jouer à ses côtés dans Reds, un film qu'il scénarise et met en scène[A 16]. Diane Keaton accepte le rôle de Louise Bryant, une journaliste et féministe américaine. Résignée à quitter son mari, elle part travailler avec l'écrivain extrémiste John Reed – joué par Beatty – sur ses chroniques de la Révolution russe[A 16]. The New York Times écrit à propos de Keaton qu'elle n'est « rien de moins que superbe en Louise Bryant. Belle, égoïste, drôle et entraînante : c'est le meilleur travail qu'elle ait accompli à ce jour »[26]. L'actrice est nommée une deuxième fois pour l'Oscar de la meilleure actrice, en 1982. Son idole, Katharine Hepburn, remporte le trophée à sa place pour La Maison du lac[A 17].

Lors du tournage de Reds, retardé plusieurs fois en 1977 à cause de problèmes de production, Diane Keaton a failli quitter le projet croyant qu'il ne serait jamais produit. Il faut attendre deux ans pour que le film soit enfin tourné[27]. Dans une interview de Vanity Fair, en 2006, Diane Keaton revient sur son rôle : « Bryant est un quidam qui se considère extraordinaire mais qui est finalement très ordinaire. Je connais ce sentiment d'anxiété[27]. » George Plimpton, un acteur de Reds, a dit que Louise Bryant avait été le rôle le plus difficile de Diane Keaton et « [qu'elle] n'en était pas sortie indemne[27]. »

Diane Keaton : actrice et réalisatrice

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En 1982, Diane Keaton s'impose en actrice dramatique dans L'Usure du temps d'Alan Parker[28]. Puis, en 1984, elle joue dans son premier thriller : La Petite Fille au tambour. Ce film, inspiré du roman éponyme de John le Carré, se solde par un échec financier et critique[A 17]. Certains journalistes désapprouvent la présence de Keaton dans ce genre de production, comme Stanley Kauffmann de la revue New Republic, qui la considère peu convaincante et inappropriée[29]. Mais la même année, elle regagne la faveur des critiques et du public grâce à sa performance dans Mrs. Soffel de Gillian Armstrong. L'histoire vraie d'une femme, amoureuse d'un prisonnier et prête à tout pour le faire évader, permet à l'actrice d'être nommée pour le Golden Globe de la meilleure actrice dans un film dramatique, en 1985[30].

Au milieu de la décennie, Diane Keaton se lasse de jouer la tragédie et veut reprendre le chemin de la comédie[A 18]. Après plusieurs projets abandonnés[N 4], elle se réjouit de tourner dans Crimes du cœur et Baby Boom. Le premier film, réalisé par Bruce Beresford, n'est pas un grand succès tandis que le deuxième, écrit et produit par Nancy Meyers, relance la carrière de l'actrice[A 16],[A 19]. En 1987, elle accepte aussi de faire un caméo dans Radio Days de Woody Allen. Le réalisateur tient à lui faire chanter You'd Be So Nice to Come Home To de Cole Porter, une chanson particulièrement marquante dans son long métrage[D 7]. Avec Le Prix de la passion, en 1988, Diane Keaton se plonge à nouveau dans un drame signé Leonard Nimoy. Le film est encore une déception et l'actrice le concède : « c'est un gros échec, mais alors un GROS échec »[31]. Une critique du Washington Post n'hésite pas à dire que « son jeu dégénère en battage, comme si elle essayait de vendre une idée sans en être convaincue »[32].

Diane Keaton résume sa carrière à celle d'une médiocre vedette de cinéma. Son évolution cinématographique décousue est parsemée de hauts et de bas depuis que Woody Allen et Warren Beatty n'ont plus écrit et réalisé pour elle[A 20]. Elle prend alors la décision de monter son propre film. Un documentaire traitant de la vie après la mort fait partie des projets qui lui tiennent à cœur depuis longtemps[A 21]. Elle réalise Heaven en 1987 (Paradis en français) qui présente les opinions religieuses de plusieurs personnes, qu'elles soient connues ou non, sous forme d'interviews[A 22]. À la sortie du film, les critiques sont mitigées. Si The New York Times le juge « futile »[33], Rob Gonsalves du site eFilmCritic.com affirme vingt ans plus tard qu'il s'agit de « la plus grande réalisation [de Diane Keaton] », le comparant à Looking for Richard d'Al Pacino[34]. Indépendamment des critiques, cette première expérience en tant que réalisatrice a satisfait Diane Keaton[N 5]. Elle voit désormais sa carrière sous un meilleur jour[A 23].

Les années 1990

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Dans les années 1990, Diane Keaton est l'actrice la plus populaire et polyvalente de Hollywood[B 4]. Devenue plus mûre, la quadragénaire s'adonne maintenant à des rôles matures, comme celui d'une mère de famille dans Le Père de la mariée et Le Club des ex. Elle ne souhaite plus se soumettre à un genre ou un personnage : « Le plus souvent, un rôle particulier vous fait florès et boom ! Vous avez des tas d'opportunités, tous pour des rôles similaires… J'ai essayé de me libérer de ces rôles habituels pour me consacrer à des choses bien plus différentes » a-t-elle déclaré[35].

Une artiste reconnue

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En 1989, Diane Keaton s'engage dans la fonction de productrice avec une comédie dramatique intitulée The Lemon Sisters. Une fois produit et réalisé, le film est mis en suspens pendant un an[36]. Lorsqu'il est enfin projeté sur les écrans américains en août 1990, The Lemon Sisters échoue au box-office[37]. Cet insuccès motive l'actrice. Elle s'oriente alors vers la réalisation, un domaine apprécié depuis son court métrage Heaven. Après avoir achevé un épisode de China Beach et de Twin Peaks, on propose à Diane Keaton de réaliser un téléfilm[A 24]. En 1991, elle signe La Petite Sauvage pour la chaîne Lifetime, offrant ainsi à Reese Witherspoon son premier rôle à la télévision[38].

Durant cette même année, Keaton revient devant la caméra de Charles Shyer. Quatre ans après Baby Boom (1987), elle partage l'affiche du Père de la mariée aux côtés de Steve Martin. Seulement, tout n'est pas simple : en raison de l'échec commercial du Prix de la passion, l'actrice est éloignée du tournage pendant quelque temps. Diane Keaton est en froid avec Walt Disney Pictures, le studio de production de ces deux films[31]. Un accord est finalement trouvé. Le Père de la mariée recueille un vif succès et l'actrice renoue avec la réussite[B 5]. Quatre ans plus tard, elle réinterprète le rôle de Nina Banks dans la suite du Père de la mariée. Son personnage est au cœur de la nouvelle intrigue : Nina tombe enceinte en même temps que sa fille. Une critique du San Francisco Examiner compare alors Keaton à Katharine Hepburn : « Dans les années 1970, ses personnages n'étaient pas anodins. Diane Keaton s'est changée en Katharine Hepburn. Désormais, c'est une actrice brillante et intelligente qui possède un profond instinct maternel. Elle n'a pas besoin d'être impérieuse ou nerveuse pour prouver son féminisme »[39].

Mia Farrow au gala du Time 100, en 2012
Sans un désistement de Mia Farrow, Diane Keaton n'aurait jamais retravaillé avec Woody Allen.

Dans les années 1990, Diane Keaton renoue avec « ses personnages […] pas anodins ». Ainsi, elle revêt une troisième fois le costume de Kay Adams, dans la dernière partie du Parrain. Vingt ans après Le Parrain 2, son personnage évolue encore : Kay s'est séparée de Michael Corleone. Mais, à nouveau, les critiques et l'actrice pointent du doigt l'insignifiance de son personnage dans ce film[A 25]. The Washington Post écrit : « Même si son rôle est autoritaire, Keaton souffre terriblement de n'avoir aucune fonction réelle ; sauf celle d'agacer Michael pour ses péchés passés »[40]. Puis, en 1993, elle retrouve Woody Allen. Tous les deux partagent l'affiche de la comédie policière Meurtre mystérieux à Manhattan. Sur le tournage, Diane Keaton a l'impression de revivre l'époque d'Annie Hall[A 26]. À l'origine, son rôle devait être joué par Mia Farrow, mais celle-ci a abandonné le projet après sa rupture avec Allen[A 26]. Depuis, Diane Keaton n'a plus jamais collaboré ni avec Francis Ford Coppola, ni avec Woody Allen. Néanmoins, elle reste très proche de ce dernier[D 8].

Pendant cette même période, Diane Keaton redevient réalisatrice et tourne son premier long métrage[A 27]. Son film, Les Liens du souvenir, est adapté d'un roman autobiographique de Franz Lidz[A 26]. L'histoire raconte la détermination d'un jeune garçon, Steven, et de sa mère – jouée par Andie MacDowell – malade d'un cancer. La voyant affaiblie, Steven sait qu'il ne peut compter que sur lui. Son père – joué par John Turturro – le délaisse. L'enfant est alors contraint de vivre chez deux oncles désaxés. Keaton a été très émue par cette œuvre[A 27].

Le , Les Liens du souvenir sort en Frankreich[41]. Auparavant, ce film est nommé au Festival de Cannes en 1995 dans la sélection « Un certain regard ». Aux dires de Diane Keaton : « Cannes m'a fait l'effet d'une scène spectaculaire »[A 28]. La revue L'Avant-scène cinéma est favorable : « Diane Keaton présente là un très beau moment d'amour »[42]. Finalement, son film est seulement nommé pour un Oscar de la meilleure musique[43]. Aux États-Unis, les projections accueillent peu de spectateurs[44].

Consécration

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En 1996, Diane Keaton devient une actrice honorée grâce à un succès inattendu : Le Club des ex[A 29]. Dans cette comédie, elle joue aux côtés de Goldie Hawn et Bette Midler. Ce trio de quinquagénaires interprète le rôle d'épouses quittées par leurs maris pour des femmes plus jeunes. Keaton affirme que ce film a « sauvé [sa] vie »[45]. Énorme succès au box-office nord-américain, avec une recette de 105 millions de dollars[46], Le Club des ex constitue un véritable culte parmi les femmes quinquagénaires[47]. Les avis sur le film sont généralement positifs pour Keaton et ses camarades, le San Francisco Chronicle évoque même « la possibilité que Diane Keaton [soit l'une des] meilleures actrices comiques en vie »[48]. En 1997, Keaton, ainsi que Hawn et Midler, sont récipiendaires du Women in Film Crystal Award. Le trophée honore « des femmes remarquables qui, par la force et l'excellence de leur travail, ont contribué à accroître le rôle des femmes dans l'industrie du divertissement »[49].

À la fin de l'année 1996, Diane Keaton devient Bessie, une femme souffrant de leucémie dans le film Simples Secrets. À l'origine, c'est Meryl Streep qui est pressentie pour interpréter ce personnage[B 6]. Mais cette même actrice est finalement choisie pour le rôle de sa sœur, Lee. L'histoire tourne autour des deux femmes et de leur relation avec Hank, le fils de Lee, joué par Leonardo DiCaprio. Depuis longtemps, Meryl Streep est admirative du travail de Diane Keaton[B 6]. Pendant la distribution du film, alors que Streep est nommée une huitième fois pour le Golden Globe de la meilleure actrice dans un film dramatique, Keaton, elle, est nommée une troisième fois pour l'Oscar de la meilleure actrice. Aucune des deux femmes ne remporte une récompense[50]. Malgré tout, Diane Keaton gagne en notoriété. Le caractère désabusé du personnage a toutefois été difficile à cerner pour l'actrice[3].

Les années 2000

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Diane Keaton confirme encore qu'elle est une femme polyvalente durant les années 2000. Elle n'abandonne pas son métier d'actrice, malgré ses bons et mauvais choix filmiques, et reste aussi active dans le domaine de la réalisation. Keaton ne renonce pas non plus à ses facultés de productrice : en 2001, elle produit treize épisodes de la série télévisée Pasadena et en 2003, elle contribue à la production du film Elephant de Gus Van Sant[51].

Mauvais choix

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Dès le début de cette décennie, Diane Keaton réalise et se met en scène dans Raccroche !. Pourtant, dans une interview de 1996, elle manifeste contre le fait de jouer dans son propre film : « Je ne peux pas penser à diriger quand je suis devant la caméra »[31]. Raccroche ! est une comédie dramatique qui s'intéresse à la vie de trois sœurs confrontées à la sénilité et la mort éventuelle de leur père, joué par Walter Matthau. Le film n'est pas encensé par les critiques qui, pour la plupart, parlent d'un « lourd pensum empli de pathos »[52].

En 2001, Diane Keaton et Warren Beatty sont réunis pour la deuxième fois à l'écran dans Potins mondains et Amnésies partielles. Mais encore une fois, le succès n'est pas au rendez-vous : le film est un échec critique et commercial[A 30]. Le mensuel américain Rolling Stone prend le risque de dire que « le film cadavérique emporte dans sa tombe la réputation de son casting étoilé, dont font partie Warren Beatty et Diane Keaton »[53]. En France, la revue Cahiers du cinéma ne modère pas non plus son opinion, c'est : « un mélange de dévoiements névrotiques et d'hystérie quinquagénaire »[54]. À la même période, Keaton met de côté ses projets cinématographiques pour tourner dans quatre téléfilms à petit budget. Elle joue une religieuse fanatique dans le drame Et Dieu créa Sœur Mary, puis une mère désespérée dans Vivre malgré tout et Parlez-moi de Sara. En 2003, dans Destins croisés, elle lie une amitié inhabituelle avec une détenue prête à être exécutée : Karla Faye Tucker.

Diane Keaton en 2007
Diane Keaton en 2007.

Après ses projets télévisés, c'est en 2007 qu'elle s'oriente vers deux comédies intitulées À la recherche de l'homme parfait et Mama's Boy. Dans la comédie romantique À la recherche de l'homme parfait, Keaton joue le rôle d'une mère divorcée. Elle s'obstine à vouloir fiancer sa fille Milly, jouée par Mandy Moore[55]. Le film obtient une écrasante majorité de mauvaises critiques : The Boston Globe parle même « d'une mauvaise cuvette pour nanas en manque de clichés »[56]. De son côté, Diane Keaton n'est pas épargnée. Elle reçoit sa première nomination pour le Razzie Award de la pire actrice[57]. Dans Mama's Boy, l'actrice prête encore ses traits à une mère célibataire, forcée de vivre avec son fils égocentrique de vingt-neuf ans. Premier long métrage du réalisateur Tim Hamilton, Mama's Boy est une comédie indépendante. Malgré ses acteurs de renom (Jon Heder, Jeff Daniels et Eli Wallach), le film récolte de nombreuses critiques négatives[58].

En 2008, Dax Shepard et Liv Tyler jouent au côté de Diane Keaton dans Smother, un drame de Vince Di Meglio. Keaton y retrouve son rôle de prédilection : celui d'une ex-femme qui vit chez son fils et sa petite amie. Comme pour À la recherche de l'homme parfait et Mama's Boy, le film reçoit des critiques défavorables[59]. L'actrice est à nouveau rejetée, Sandra Hall du New York Post écrit : « La carrière de Diane est mourante […] cette fois, malheureusement, elle est allée trop loin. Elle s'est transformée en une mère risible »[60]. Toujours en 2008, Keaton apparaît dans la comédie policière Mad Money avec Katie Holmes et Queen Latifah. Le film, inspiré d'un téléfilm britannique intitulé Hot Money, tourne autour de trois employées de la Réserve fédérale des États-Unis[61]. Elles décident un jour de dérober tout l'argent de la banque, au risque de se faire repérer. Le public répond présent alors que les critiques dénigrent le film[62]. Aux États-Unis, le New York Post l'inclut dans le « Top 10 des pires films de l'année 2008 »[63]. En France, toutefois, certains journalistes accueillent le film avec enthousiasme : Le Parisien se réjouit de « trois actrices décoiffantes » et Brazil parle d'une « mise en scène impeccable »[64].

Des films populaires

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Mais les années 2000 réconcilient aussi Diane Keaton avec des films populaires. En 2003, Nancy Meyers lui offre le rôle principal de Tout peut arriver, une comédie romantique avec Jack Nicholson. L'actrice est à la fois surprise et avisée, elle confie à la réalisatrice : « Attends une minute ! Jack Nicholson ? »[A 30]. Les deux comédiens sont respectivement âgés de cinquante-sept et soixante-six ans. Le film peut paraître démodé, mais Keaton s'en défend : « Regardons les choses en face, les gens de mon âge et de l'âge de Jack sont beaucoup plus profonds, beaucoup plus émouvants, car ils possèdent une grande expérience de la vie. Ils ont leurs propres idées de la passion et de l'espoir, pourquoi ne devraient-ils pas tomber amoureux ? Pourquoi ne pas montrer ce genre de choses au cinéma ? »[65]. Tout peut arriver montre comment une femme d'âge mûr tombe amoureuse du petit ami de sa fille : un sexagénaire exubérant. Lors de la scène du premier baiser entre les deux amants, Keaton est très troublée. Dès qu'elle embrasse Jack Nicholson, elle oublie la totalité de son texte[A 31]. À son contact, l'actrice « revit l'exaltation du premier amour », mais elle ne concrétise pas une relation pour autant[A 32].

Le film remporte un important succès au box-office international[66]. En France, au bout de trois semaines, il cumule 682 712 entrées[67]. Les critiques françaises sont ravies, selon L'Express : « Keaton, [en] Annie Hall mûrie, […] est irrésistible de beauté »[68]. En 2004, elle est nommée une quatrième fois pour l'Oscar de la meilleure actrice et remporte le Golden Globe et le Satellite Award de la Meilleure actrice dans une comédie[69].

En 2005, Diane Keaton est entourée de Sarah Jessica Parker, Claire Danes, Rachel McAdams et Craig T. Nelson dans un autre film populaire : Esprit de famille. Keaton y joue le rôle d'une matriarche originaire de Nouvelle-Angleterre. Récemment soignée d'un cancer du sein, elle décide, comme chaque année, de réunir sa famille à l'occasion des vacances de Noël[70]. Écrit et réalisé par Thomas Bezucha, Esprit de famille récolte 92,2 millions de dollars dans le monde[71]. Les critiques ne sont pas minimes : du côté de Télérama, on observe « un joli portrait choral, où chacun joue sa partition avec tact et talent »[72] et, du côté de Rolling Stone, on ajoute : « Keaton, comme une magicienne, mélange humour et chagrin pour honorer le film avec une grâce qui reste gravée dans les mémoires »[73].

En 2007, l'ensemble de sa carrière est finalement récompensé par un hommage au Lincoln Center de New York[A 33]. Diane Keaton entre ainsi dans la famille des « artistes de talent », comme Elizabeth Taylor en 1986 et Jane Fonda en 2001[74].

Les années 2010

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Diane Keaton, Ayelet Zurer et Kevin Kline à l'avant-première du film Freeway et nous à Santa Barbara, en 2012
Diane Keaton, Ayelet Zurer et Kevin Kline à l'avant-première de Freeway et nous, en 2012.

Après six semaines de tournage à New York, Diane Keaton revient sur les écrans de cinéma dans Morning Glory[A 34]. Cette comédie, réalisée par Roger Michell en 2010, est également menée par Rachel McAdams et Harrison Ford, un acteur légendaire aux yeux de Keaton[A 35]. L'histoire est celle d'une jeune productrice, persuadée qu'elle peut redorer l'image de l'émission matinale d'une chaîne de télévision américaine. Keaton et Ford sont les deux présentateurs vedettes de cette matinale. Diane décrit son rôle comme « celui d'une femme que l'on adore détester »[75]. Son personnage de speakerine est prêt à tout pour faire remonter l'audience du programme. Le film, inspiré d'une pièce de théâtre de Neil Simon intitulée The Sunshine Boys[76], reçoit un succès pondéré au box-office international[77]. Certaines critiques trouvent que Diane Keaton est sous-exploitée dans ce film[78], mais d'autres, comme Aurélien Ferenczi, pense qu'elle est « parfaite en Catherine Ceylac américaine »[79].

À la fin de l'année 2010, Keaton rejoint la production de Freeway et nous, une comédie de Lawrence Kasdan. Le film, tourné dans l'Utah, inclut Kevin Kline et Dianne Wiest[80]. Aux États-Unis, le film sort en 2012, alors qu'en France, aucune date n'est prévue[81]. En 2011, Diane Keaton doit jouer pour la première fois un rôle récurrent dans une série télévisée[82]. Mais le projet, Tilda, est abandonné à cause de conflits entre scénaristes et producteurs[83]. Finalement, seul l'épisode pilote est diffusé sur HBO comme un téléfilm. Toutefois, rien n'empêche l'actrice de continuer sa carrière au cinéma. En 2013, elle partage l'affiche d'Un grand mariage avec Susan Sarandon et Robert De Niro[84]. Ce film est le remake de Mon frère se marie, un long métrage français réalisé en 2006 par Jean-Stéphane Bron[85]. Malgré son importante distribution, Un grand mariage séduit peu de critiques[86]. L'Express estime que Hollywood « offre peu de rôles à ses grandes stars »[87]. Interrogée par Paris Match, Diane Keaton ignore ces échecs rencontrés depuis le début des années 2000 en précisant que « le cinéma n’est plus toute [sa] vie »[88].

Même si le cinéma n'est plus aussi important pour elle, Diane Keaton n'arrête pas pour autant de tourner des films. Ainsi, en 2014, l'actrice participe à deux longs métrages : Ainsi va la vie de Rob Reiner et Ruth et Alex de Richard Loncraine. Dans le premier, Diane Keaton incarne Leah, la voisine d'un agent immobilier aigri, joué par Michael Douglas. Selon un journaliste de Positif, « Michael Douglas et Diane Keaton sont excellents dans les deux rôles principaux[89]. » Dans Ruth et Alex, Diane Keaton et Morgan Freeman forment un couple de retraités qui décide de vendre son appartement à New York. En France, ce film est présenté en avant-première au 41e Festival du cinéma américain de Deauville[90]. En 2016, Diane Keaton n'arrête toujours pas le cinéma puisqu'elle prête sa voix au personnage de Jenny dans le long métrage d'animation Le Monde de Dory d'Andrew Stanton[91]. Eugene Levy est son partenaire pendant les séances de doublage[92]. Toutefois, Diane Keaton s'éloigne un temps des plateaux de cinéma pour jouer dans la série télévisée de Paolo Sorrentino intitulée The Young Pope[93]. Pour la première fois, l'actrice américaine tient un rôle récurrent à la télévision. Cette série imagine l'accession au Vatican d'un pape fictif, nommé Pie XIII et interprété par Jude Law. Diane Keaton prête ses traits à Sœur Mary, la mère de substitution du jeune pape, abandonné durant son enfance[94]. Elle apparaît de nouveau sur les écrans de cinéma en 2018 en jouant avec Jane Fonda dans la comédie Le Book Club, où un groupe de femmes se retrouve transformé par la lecture de Cinquante nuances de Grey d'E. L. James[95]. Ce film remporte un succès notable au box-office, récoltant pas moins de 100 millions de dollars dans le monde[96]. En 2019, elle incarne Martha dans Pom-Pom Ladies. Dans ce film, son personnage décide de fonder un groupe de pom-pom girls dans une maison de retraite[97]. La même année, elle prête également sa voix à un personnage de la série animée Les Œufs verts au jambon produite par Netflix[98].

Le , Woody Allen remet à Diane Keaton le 45e AFI Life Achievement Award au théâtre Dolby de Los Angeles. L'American Film Institute entend ainsi honorer une actrice « non conformiste, iconoclaste et excentrique »[99]. À 73 ans, après cinquante ans de carrière, elle déclare n'avoir « aucune intention d'arrêter de travailler […]. Et si jamais plus personne ne m'appelle (pour tourner), dit-elle, j'ai plein de hobbies qui me passionnent pour occuper mon temps »[100].

Les années 2020

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L’année 2020 se voit gratifiée de sa participation dans le projet Love, Weddings & Other Disasters, dont elle partage l’affiche avec Jeremy Irons, Jesse McCartney et Dennis Dugan[101].

Elle revient en 2022 avec la comédie Mack and Rita, qui est un succès au box-office[102].

Elle côtoie Richard Gere, Susan Sarandon, Emma Roberts, dans Mack and Rita, qui parait en 2023[103],[104]. En cette même année, elle rejoint Jane Fonda, Candice Bergen, Mary Steenburgen et Andy García pour Book Club: The Next Chapter , qui est la suite de Le Book Club, sorti en 2018[105].

Le 1er Janvier 2024, elle porte le film Arthur’s Whisky[106],[107]. Le 31 Mai 2024, elle est tête d'affiche de la comédie Summer Camp, aux côtés de Kathy Bates, Alfre Woodard, Beverly D'Angelo, Eugène Levy et Nicole Richie[108].

Autres projets artistiques

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La carrière de Diane Keaton ne se résume pas seulement au métier d'actrice ou de réalisatrice. D'autres passions emploient ses capacités artistiques et la collection de photographies en est la principale[A 20]. Comme son personnage d'Annie Hall, Diane Keaton est très attirée par les arts visuels. Cet intérêt est né pendant son adolescence, grâce à sa mère photographe[A 3]. Depuis les années 1980, Diane Keaton collecte des photographies, des peintures, mais aussi des collages vintages[A 36]. En 1987, elle parle de ses recherches dans une interview : « J'ai amassé une immense bibliothèque d'images, des scènes de baisers, des clichés que j'aime. Les choses visuelles sont vraiment importantes pour moi »[24]. Plusieurs livres dédiés à ses collections ont déjà été édités : Reservations en 1980, Still Life: Hollywood Tableaux Photographs en 1983, Mr. Salesman en 1993 et Clown Paintings en 2002[109]. Elle contribue également à une rétrospective photographique du paparazzi américain Ron Galella en 2003[110].

En plus de la photographie, Diane Keaton s'intéresse à l'architecture et aux arts décoratifs[111]. Elle a participé à de nombreuses publications sur ces sujets comme California Romantica en 2007 ou House en 2012[109]. Diane Keaton est également membre du Los Angeles Conservancy[9]. Cette organisation tente de préserver les monuments historiques liés à la ville de Los Angeles. Elle a par exemple entrepris la restauration de l'Ennis House, une maison construite en 1924 par le célèbre designer Frank Lloyd Wright[A 37]. Dans cette même association, l'actrice a aussi contribué à une campagne de réhabilitation de l'Ambassador Hotel[112]. Cet hôtel, situé dans le district Mid-Wilshire, a notamment vu mourir Robert Kennedy en 1968[113]. Diane Keaton, comme une véritable promotrice immobilière, vend même certaines de ses restaurations. En 2000, une villa de Beverly Hills est cédée à Madonna pour la somme de 6,5 millions de dollars[114].

En marge de ces projets, Diane Keaton possède des qualités de chanteuse et d'écrivaine. « [J'ai] toujours voulu me lancer dans la chanson » : pourtant Diane Keaton n'a jamais enregistré d'album[115]. En 1977, la production d'un disque est en cours mais le projet ne prend jamais forme[2]. Pour l'écriture, l'actrice est plus confiante. En 2011, elle publie ses mémoires, qui s'intitulent Une fois encore. Dans ce livre, Diane Keaton assimile sa vie à celle de Dorothy, sa mère[116]. En 2020, elle poursuit son projet mémoriel en écrivant Brother & Sister, un livre sur son frère Randy atteint de démence[117].

Vie privée

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Woody Allen à l'avant-première de Whatever Works à New York en 2009
Woody Allen, compagnon de Diane Keaton de 1968 à 1974.

Diane Keaton et Woody Allen se rencontrent pour la première fois à New York en 1968, pendant les auditions de la pièce de théâtre Play It Again, Sam[A 8]. La dérision est le maître-mot du couple. Si Keaton « [rit] à toutes ses blagues », Allen, lui, est attiré par le sens de l'humour de la jeune femme[A 38],[F 2]. Mais leur relation amoureuse est de courte durée puisqu'ils se séparent deux ans avant le tournage d'Annie Hall, soit en 1974[A 12]. Toutefois, l'actrice a toujours une grande influence sur le travail du réalisateur[D 9]. Entre 1971 et 1993, huit films sont marqués par leur collaboration.

En 1978, elle entame une relation avec Warren Beatty, son partenaire dans Reds[A 15]. Pendant sa jeunesse, Diane Keaton est déjà amoureuse de l'acteur principal de La Fièvre dans le sang[A 39]. La vie privée du couple fait souvent la une des magazines américains, une expérience qui endurcit l'actrice[B 7]. En 1985, Vanity Fair la décrit même comme « la star la plus recluse depuis Garbo »[8],[N 6]. Beatty et Keaton se séparent peu après la fin du tournage de Reds[27]. Aujourd'hui, Diane Keaton est toujours très complice avec Warren Beatty et Woody Allen. Néanmoins, ce dernier reste son ami le plus intime[16].

L'actrice fréquente régulièrement Al Pacino, son mari dans la trilogie du Parrain[A 40]. Leur relation est compliquée mais très fusionnelle. À plusieurs reprises, Keaton tente de concrétiser son amour par une demande en mariage, mais à chaque fois Pacino refuse[A 41]. Après de nombreux ultimatums, les deux amants se perdent de vue au début des années 1990[A 42],[A 43].

Diane Keaton n'a jamais été mariée. En , elle confie : « Je ne pense pas que, parce que je ne suis pas mariée, ma vie ne vaut rien. Je ne crois pas à ces mythes de vieilles filles »[118]. En 1995, elle adopte sa fille Dexter et, en 2001 son fils Duke[A 44],[A 45]. Ainsi, à l'âge de cinquante ans, Keaton décide de devenir mère. Cette décision est entreprise après le décès de son père[45]. Plus tard, elle revient sur son rôle maternel : « La maternité m'a complètement changée. Cette expérience m'a rendue plus humble »[119].

Diane Keaton et la mode

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Un gilet d'homme
Un gilet d'homme en col V, vêtement porté par Diane Keaton dans Annie Hall.

L'image de Diane Keaton est très souvent associée au monde de la mode. Depuis le succès d'Annie Hall en 1977, sa garde-robe inspire les femmes et le cinéma, au point de devenir un symbole feministe[120]. En effet, Keaton s'habille entièrement avec des vêtements d'hommes et assume un style vestimentaire androgyne[121]. En portant des cravates, des gilets, des pantalons et même des chapeaux Borsalino, l'actrice devient une icône de la mode à la fin des années 1970[7],[122],[123]. Sur le tournage d'Annie Hall, aucun costumier ne conseille Keaton : c'est elle qui choisit ses tenues. Mais Diane Keaton ne revendique pas la création de cette tendance masculine. Au contraire, elle avoue s'être inspirée des femmes élégantes du quartier SoHo de New York[A 46]. Ce style se rapproche aussi de celui de Katharine Hepburn dans le film Sylvia Scarlett, en 1935[120].

Même si Keaton refuse de lancer une ligne de vêtements « Annie Hall »[A 20], son style inspire fortement la mode et le cinéma[124]. Dans les années 1980, par exemple, Meg Ryan emprunte son chapeau et ses pantalons dans Quand Harry rencontre Sally[120]. En France, Vanessa Paradis partage également cette esthétique[125]. Au début du XXIe siècle, Diane Keaton continue toujours de défier les règles de la mode. En 2004, pendant la 76e cérémonie des Oscars, elle n'hésite pas à porter un smoking avec un chapeau melon[126]. L'Oréal la considère comme « un modèle, initiateur de tendances depuis plus de trente ans »[127]. Ainsi, en 2006, Diane Keaton devient l'égérie de cette société de cosmétiques[128]. Elle publie d'ailleurs régulièrement des photos de ses tenues et de ses accessoires de mode sur son compte Instagram[129].

Toutefois, la collaboration entre l'actrice et L'Oréal n'a pas toujours été bénéfique. En 2014, à l'occasion de la 71e cérémonie des Golden Globes, la carrière de Woody Allen est récompensée par le Cecil B. DeMille Award[130]. Cependant, le réalisateur refuse de recevoir ce prix en mains propres. Diane Keaton est alors invitée sur scène pour rendre hommage au cinéaste new-yorkais[131]. À la fin du discours de Diane Keaton, la chaîne NBC diffuse plusieurs publicités. L'une d'entre elles montre l'actrice en train de promouvoir un nouveau produit de L'Oréal. Or, Diane Keaton apparaît beaucoup plus jeune dans la publicité que lors de son apparition aux Golden Globes[132]. Certains internautes accusent la société de cosmétiques d'avoir retouché l'image de l'actrice[132]. La même année, Diane Keaton écrit justement un essai intitulé Let's Just Say It Wasn't Pretty où elle développe sa conception de la beauté et s'oppose à la pratique de la chirurgie plastique chez les femmes[133].

Filmographie

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À la télévision

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Réalisatrice

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À la télévision

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Productrice

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À la télévision

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  • -  : Hair, comédie musicale mise en scène par Tom O'Horgan et jouée au Biltmore Theatre (Broadway) du 29 avril 1968 au 1er juillet 1972[135].
  • -  : Une aspirine pour deux (Play It Again, Sam), pièce de théâtre mise en scène par Joseph Hardy et jouée au Broadhurst Theatre (Broadway) du 12 février 1969 au 14 mars 1970[136].
  •  : The Primary English Class, pièce de théâtre mise en scène par Edward Berkeley et jouée au Circle in the Square Theatre (Off-Broadway) du 16 février au 16 mai 1976[137],[138].

Distinctions

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Sauf mention contraire ou complémentaire, la liste des distinctions est issue du site Internet Movie Database[139].

Récompenses

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Tableau récapitulatif des récompenses de Diane Keaton
Année Récompense Catégorie Film(s)
Oscar du cinéma Meilleure actrice Annie Hall
Golden Globe Meilleure actrice dans un film musical ou une comédie
British Academy Film Award Meilleure actrice dans un rôle principal
Kansas City Film Critics Circle Award Meilleure actrice
National Board of Review Award Meilleure actrice
New York Film Critics Circle Award Meilleure actrice
Fotogramas de Plata Meilleure actrice étrangère Intérieurs - À la recherche de Mister Goodbar
David di Donatello Meilleure actrice étrangère Reds
National Board of Review Award Meilleure actrice Tout peut arriver
Golden Globe Meilleure actrice dans un film musical ou une comédie
Satellite Award Meilleure actrice dans un film musical ou une comédie
Goldene Kamera Goldene Kamera d'honneur
Golden Icon Award
45e AFI Life Achievement Award
David di Donatello David Spécial

Nominations

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Tableau récapitulatif des nominations de Diane Keaton
Année Récompense Catégorie Film
Golden Globe Meilleure actrice dans un film dramatique À la recherche de Mister Goodbar
British Academy Film Award Meilleure actrice dans un rôle principal Manhattan
American Movie Award Meilleure actrice
Oscar du cinéma Meilleure actrice Reds
Golden Globe Meilleure actrice dans un film dramatique
British Academy Film Award Meilleure actrice dans un rôle principal
Golden Globe Meilleure actrice dans un film dramatique L'Usure du temps
Mrs. Soffel
Meilleure actrice dans un film musical ou une comédie Baby Boom
Meurtre mystérieux à Manhattan
Meilleure actrice dans une minisérie ou un téléfilm Amelia Earhart, le dernier vol
Emmy Award Meilleure actrice dans une minisérie ou un téléfilm
Screen Actors Guild Award Meilleure actrice dans une minisérie ou un téléfilm
Meilleure actrice dans un premier rôle Simples Secrets
Oscar du cinéma Meilleure actrice
Washington D.C. Area Film Critics Association Award Meilleure actrice Tout peut arriver
Oscar du cinéma Meilleure actrice
Screen Actors Guild Award Meilleure actrice dans un premier rôle
Critics Choice Award Meilleure actrice
Phoenix Film Critics Society Award Meilleure actrice
Satellite Award Meilleure actrice dans un film musical ou une comédie Esprit de famille
Razzie Award Pire actrice À la recherche de l'homme parfait

Voix francophones

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Pour les versions françaises, Béatrice Delfe est la voix régulière de Diane Keaton depuis Annie Hall (1977)[140]. Les films Le Parrain (1972) et Le Parrain 2 (1974) ont eu chacun deux versions françaises différentes : pour le premier film, il s'agit des voix de Brigitte Fossey (1er doublage[141]) et de Rafaèle Moutier (2e doublage[140]) et pour le second, Évelyne Séléna (1er doublage[142]) et Rafaèle Moutier (2e doublage[140]).

Au Québec, Élizabeth Lesieur est la voix régulière de l'actrice, notamment dans L'Autre Sœur (1999), Quelque chose d'inattendu (2003) et La Famille Stone (2005)[143].

Versions françaises
Versions québécoises

Notes et références

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(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Diane Keaton » (voir la liste des auteurs).
  1. La publicité dans laquelle intervient Diane Keaton fait la promotion d'un déodorant de la marque « Hour after Hour ».
  2. Diane Keaton a la confirmation très nette qu'elle fréquente un monde d'hommes quand Marlon Brando lui lance à leur première rencontre : « Jolis nichons ».
  3. Woody Allen ne tient pas à adapter sa pièce de théâtre au cinéma, ce qui l'intéresse, c'est faire des films originaux et non des remakes. Il est ravi que Herbert Ross réalise Tombe les filles et tais-toi.
  4. Diane Keaton aurait dû tenir le rôle de Leigh Bowden dans Les Nerfs à vif de Martin Scorsese mais Robert De Niro a préféré Jessica Lange.
  5. La même année, Diane Keaton réalise aussi le clip vidéo de Heaven Is a Place on Earth, une chanson de Belinda Carlisle.
  6. À la fin de sa vie, la vedette hollywoodienne Greta Garbo cache sa vie privée et apparaît très peu en public.

Références bibliographiques

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Bibliographie

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Publications de Diane Keaton

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Architecture
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  • (en) Diane Keaton et Donald J. Waldie (texte), House, New York, Rizzoli, , 272 p. (ISBN 9780847835638, OCLC 900437422).
Essai
Mémoires
Peintures
Photographies

Publications sur Diane Keaton

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Publications sur Woody Allen

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Liens externes

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