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« Politique d'une seule Chine » : différence entre les versions

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La '''politique d'une seule Chine''' ou '''principe d'une seule Chine''' ({{chinois|s=一个中国|t=一個中國|p=yī gè Zhōngguó}}) est une position politique de la [[République populaire de Chine]] selon laquelle la Chine est Une et unie. Selon ce principe, [[Hong Kong]], [[Macao]], [[Taïwan]], le [[Tibet]], et [[Xinjiang]] feraient partie de cette Chine unifiée.
La '''politique d'une seule Chine''' ou '''principe d'une seule Chine''' ({{chinois|s=一个中国|t=一個中國|p=yī gè Zhōngguó}}) est une position politique de la république populaire de [[Chine]] selon laquelle la Chine est Une et unie. Selon ce principe, [[Taïwan]], administrée ''de facto'' par la république de Chine depuis 1945 et par le [[Japon]] auparavant, fait partie de cette Chine unifiée.


La Chine refuse les échanges diplomatiques et commerciaux avec les pays opposés au principe d'une seule Chine. La plupart des pays de la communauté internationale ainsi que des organisations internationales ([[Organisation des Nations unies|ONU]]...) soutiennent cette politique.
La Chine refuse les échanges diplomatiques et commerciaux avec les pays opposés au principe d'une seule Chine. La plupart des pays de la communauté internationale ainsi que des organisations internationales ([[Organisation des Nations unies|ONU]]{{etc}}) acceptent ce principe à partir des années 1970.


== Position de la république populaire de Chine ==
Des critiques sont émises par certains représentants des pays concernés par la politique, comme le [[dalaï-lama]] (qui n'est pas reconnu comme représentant par la Chine) ou Taïwan. Elles reposent notamment sur la non-application des [[droits de l'homme]] par le gouvernement chinois, son manque de [[démocratie]] et le fait que la République populaire de Chine ne soit pas un [[État de droit]].
La république populaire de [[Chine]] (RPC) a posé le principe d'une seule Chine depuis que {{citation|Les nationalistes du parti Kuomintang se sont réfugiés sur l'île (de Taïwan) et ont proclamé leur propre gouvernement}} (à la fin des années 1940). {{citation|Selon ce principe, [[Taïwan]] mais aussi [[Hong Kong]], le [[Tibet]], [[Macao]] et le [[Xinjiang]] font partie d'une Chine réunifiée}}. La RPC demande à tout pays qui veut entretenir des relations diplomatiques et économiques avec elle de cautionner ce principe<ref name= "LeFig">{{Lien web|url= https://www.lefigaro.fr/international/2016/12/12/01003-20161212ARTFIG00192-la-chine-unique-un-principe-ancien-et-internationalement-reconnu.php|titre= La « Chine unique », un principe ancien et internationalement reconnu|auteur= Guillaume Descours|périodique= [[Le Figaro]]|date= 10 février 2017}}.</ref>.


Cette position est institutionnalisée par la [[loi antisécession]] de la république populaire de Chine en 2005<ref>{{Lien web|url= http://french.china.org.cn/china/archives/antisecession/node_2163823.htm|titre= Loi anti-sécession pour une réunification pacifique|site= China Internet Information Center|consulté le= 5 mars 2020}}.</ref>.
[[Image:20060731091332 - T27 - Nagqu.jpg|thumb|right|320px|L'inauguration de la [[ligne ferroviaire Qing-Zang]] assurant l'intégration du Tibet dans les transports chinois fut critiquée dans la mesure où elle accentuerait la [[sinisation du Tibet]].]]


== Position de la République populaire de Chine ==
== Position de Taïwan (République de Chine) ==
Si depuis la prise de pouvoir du parti communiste chinois en 1949, le [[Kuomintang]] (parti nationaliste chinois) de la [[République de Chine (1912-1949)|République de Chine]] (en anglais ROC, Republic of China) s'est vu ''de facto'' réduit à gouverner sur l'île de [[Taïwan]], il a conservé [[Nankin]] comme capitale administrative officielle et partage avec le PCC la vision d'une seule Chine, ne divergeant que sur qui la gouverne.


Durant une courte période (2000 à 2008), le [[Parti démocrate progressiste (Taïwan)|Parti démocrate progressiste]] (Minjindang, parti indépendantiste) a le pouvoir en république de Chine et veut renommer la république de Chine en république de Taïwan, par un référendum en 2008.
La République populaire de Chine a posé le principe d'une seule Chine et demande à tout pays qui veut entretenir des relations diplomatiques et économiques avec elle de cautionner activement ce principe.


À la suite des élections présidentielle et législatives et de l'alternance politique qui suit, le parti du [[Kuomintang]], reprend le pouvoir sur l'île de 2008 à 2016. Il enclenche une politique de rapprochement entre les deux rives du [[détroit de Taïwan]]. Le Kuomintang a pour position {{citation|le principe d'une Chine, qui est la république de Chine}}, et établit les relations avec Pékin dans le cadre du consensus de 1992 : {{citation|Une Chine mais différentes interprétations}}. Des accords d'ouverture entre les deux gouvernements ont été signés, le tourisme a été facilité et des liaisons quotidiennes ont été établies grâce à de nombreuses lignes aériennes et maritimes. Des accords de libre-échange ont également été mis en place. Aux termes de la [[Constitution de la république de Chine]], la souveraineté sur les territoires de la Chine continentale, de Macao et de Hong Kong est toujours revendiquée. Toutefois, [[Taïwan]] ne réclame plus dans les faits la souveraineté sur le continent depuis la fin des [[années 1990]]<ref name= Cabestan>{{Article |prénom1=Jean-Pierre |nom1=Cabestan |titre=Recrudescence de tension « d'État à État » dans le détroit de Formose |sous-titre= La nouvelle approche taiwanaise de ses relations avec la Chine populaire et ses répercussions |périodique= [[Perspectives chinoises]]|volume=54 |numéro=1 |date=1999 |doi=10.3406/perch.1999.2398 |lire en ligne=https://www.persee.fr/doc/perch_1021-9013_1999_num_54_1_2398 |consulté le=2020-02-06 |pages=4–13}}.</ref>.
== Position des régions concernées par la politique d'une seule Chine ==
=== Point de vue de Taïwan ===
Si depuis la prise de pouvoir du parti communiste chinois en 1949, le [[Kuomintang]] (parti nationaliste chinois) de la [[République de Chine]] s'est vu de facto réduit à gouverner sur l'ile de [[Taïwan]], il a toujours conservé [[Nankin]] comme capitale administrative officielle et a toujours partagé avec le PCC la vision d'une seule Chine, ne divergeant que sur qui la gouverne.


À la suite des [[Manifestations de 2019-2020 à Hong Kong|manifestations de 2019 à Hong Kong]], [[Tsai Ing-wen]] (蔡英文), la présidente de [[Taïwan]], élue en 2016 et réélue en 2020, a réaffirmé son opposition à la formule « un pays deux systèmes » que la république populaire de [[Chine]] veut imposer à Taïwan pour justifier une réunification<ref>{{Lien web|langue= en|url= http://focustaiwan.tw/news/aipl/201906100017.aspx|titre= Tsai pledged that as long as she is Taiwan's president, she will never accept "one country, two systems," the formula China has proposed for unification with Taiwan|site= focustaiwan.tw|date= 10 juin 2019}}.</ref>. Selon Tsai Ing-wen, Taïwan est ''de facto'' un pays indépendant<ref>{{Lien web|langue= en|url= https://www.bloomberg.com/news/articles/2020-09-14/even-china-s-friends-in-taiwan-are-angry-after-tv-anchor-s-gaffe|titre= Even China’s Friends in Taiwan Are Angry After TV Anchor’s Gaffe |auteur1= Cindy Wang |auteur2= Samson Ellis |site= [[Bloomberg News]]|date= 2020-9-14}}.</ref>.
Durant une courte période (2000 à 2008), le [[Minjindang]] (Parti démocrate progressiste PDD, parti indépendantiste) a eu le pouvoir sur la République de Chine et a voulu renommer la République de Chine en République de Taïwan, via un référendum en 2008. La majorité des Taïwanais ont refusé ce changement. Ce parti a poussé à l'indépendance du Tibet et de la Mongolie intérieure.


== Consensus de 1992 entre le parti communiste chinois et le Kuomintang ==
La [[Kuomintang]], qui a repris le pouvoir sur l'île en 2008 à la présidence et au parlement et a été réélu en janvier 2012 à ces deux postes est partisan du rapprochement entre les deux rives du [[détroit de Formose]] et a œuvré dans ce sens dès sa prise de pouvoir en 2008. Le Kuomintang fait partie du courant visant « Une Chine, deux systèmes ». Il a signé des accords d'ouverture entre les deux gouvernements, les citoyens des deux régions peuvent désormais passer librement d'une partie à l'autre et de nombreuses lignes aériennes et maritimes font des liaisons quotidiennes. Des accords de libre échange ont également été mis en place. Pour le gouvernement du Kuomintang, qui avait reconquis le Tibet en [[1912]], le Tibet et la Mongolie intérieure sont indissociables du territoire chinois.
En 1992, un consensus sur le différend est développé par le [[Parti communiste chinois]] et le [[Kuomintang]], au pouvoir en Chine et à Taïwan, autour du principe non défini d'une seule Chine<ref>{{Lien web |langue=en |auteur=Alyssa Resar|titre=The 1992 Consensus: Why It Worked and Why It Fell Apart |url=https://thediplomat.com/2022/07/the-1992-consensus-why-it-worked-and-why-it-fell-apart/ |périodique=[[The Diplomat (magazine)|The Diplomat]] |date=2022-7-18|consulté le=2022-07-20}}.</ref>.

=== Point de vue du dalaï lama ===
{{Article principal|Plan de paix en cinq points pour le Tibet}}
Le {{refnec|[[Tenzin Gyatso|14{{e}} dalaï lama]] se considère comme autorité légitime des [[Tibétains]] et du [[Tibet]]}}. Toutefois, depuis 1979, il ne demande plus l'indépendance mais une autonomie réelle du Tibet au sein de la République populaire de Chine, en se basant sur la [[Constitution de la République populaire de Chine]], laissant à la Chine la sécurité extérieure et la politique étrangère.


== Position des autres pays du monde ==
== Position des autres pays du monde ==
La république populaire de [[Chine]] n'autorise aucune relation commerciale ou diplomatique avec les pays ne reconnaissant pas la politique d’une seule Chine. La plupart des pays (environ 160) ont fait le choix de maintenir des relations diplomatiques avec la RPC et ont donc rompu celles avec [[Taïwan]]. De nombreux pays y conservent toutefois des [[Représentations diplomatiques de Taïwan|bureaux de représentation]].
=== Un soutien massif ===


Les [[États-Unis]] se sont engagés à défendre Taïwan en cas d'agression militaire<ref name= "LeFig" />.
La plupart des pays (environ 160) soutiennent la politique d'une seule Chine à condition que la réunification soit faite, si possible, de façon pacifique. Sans ce soutien, la Chine n'autorise aucune relation commerciale ou diplomatique. La majeure partie des pays ne demandent donc pas l'application des droits de l'homme afin de bénéficier de la croissance économique du marché chinois. Certains pays restent neutres vis-à-vis de la politique d'une seule Chine car ils entretiennent des relations diplomatiques et commerciales avec Taïwan{{Référence nécessaire}} → [http://www.french.xinhuanet.com/french/2006-11/05/content_341248.htm].


== Notes et références ==
=== Quelques réserves parmi les pays « adhérant » au principe d'une seule Chine ===
{{Références}}
([http://www.dromeardeche-tibet.org/breve7.htm brèves AFP])
{{...}}

* USA : [[Condoleezza Rice]] a émis des réserves quant à la politique d'une seule Chine. La loi antisécession a été jugée « regrettable ».

== Organisations et alliances internationales reconnaissant la politique d'une seule Chine ==

* [[Organisation des Nations unies|ONU]]
* [[Union européenne]]


== Voir aussi ==
== Voir aussi ==
=== Articles connexes ===
=== Articles connexes ===
* [[Statut de Taïwan]]
* [[Chine continentale]]
* [[Consensus de 1992]]
* [[Consensus de 1992]]
* [[Loi antisécession]]
* [[Loi antisécession]]
* [[Nationalisme chinois]]
* [[Nationalisme chinois]]
* [[Statut de Taïwan]]
* [[Un pays, deux systèmes]]
* [[Un pays, deux systèmes]]
* [[Frontière entre la Chine et Taïwan]]
* [[Politique d'ambiguïté délibérée]]


=== Liens externes ===
=== Liens externes ===
* [http://www.fmprc.gov.cn/zflt/fra/zt/fzgjzcfflgjf/t187898.htm Texte de la loi anti-sécession]
* [http://www.fmprc.gov.cn/zflt/fra/zt/fzgjzcfflgjf/t187898.htm Texte de la loi anti-sécession]
* [http://french.peopledaily.com.cn/31966/47370/47371/3347839.html Article pro-Chine sur cette politique]
* [http://french.peopledaily.com.cn/31966/47370/47371/3347839.html Article pro-Chine sur cette politique]
* [http://www.cri.com.cn/france/2003/Apr/124491.htm Europe]
* [http://www.french.xinhuanet.com/french/2006-11/05/content_341248.htm Relations avec Taïwan]
* [http://www.french.xinhuanet.com/french/2006-11/05/content_341248.htm Relations avec Taïwan]


{{portail|politique|RPC|Communisme}}
{{Portail|politique|République populaire de Chine|Taïwan}}


[[Catégorie:Politique en République populaire de Chine]]
[[Catégorie:Politique en Chine]]
[[Catégorie:Relations entre la Chine et Taïwan]]

Dernière version du 21 septembre 2023 à 18:08

La politique d'une seule Chine ou principe d'une seule Chine (chinois simplifié : 一个中国 ; chinois traditionnel : 一個中國 ; pinyin : yī gè Zhōngguó) est une position politique de la république populaire de Chine selon laquelle la Chine est Une et unie. Selon ce principe, Taïwan, administrée de facto par la république de Chine depuis 1945 et par le Japon auparavant, fait partie de cette Chine unifiée.

La Chine refuse les échanges diplomatiques et commerciaux avec les pays opposés au principe d'une seule Chine. La plupart des pays de la communauté internationale ainsi que des organisations internationales (ONUetc.) acceptent ce principe à partir des années 1970.

Position de la république populaire de Chine

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La république populaire de Chine (RPC) a posé le principe d'une seule Chine depuis que « Les nationalistes du parti Kuomintang se sont réfugiés sur l'île (de Taïwan) et ont proclamé leur propre gouvernement » (à la fin des années 1940). « Selon ce principe, Taïwan mais aussi Hong Kong, le Tibet, Macao et le Xinjiang font partie d'une Chine réunifiée ». La RPC demande à tout pays qui veut entretenir des relations diplomatiques et économiques avec elle de cautionner ce principe[1].

Cette position est institutionnalisée par la loi antisécession de la république populaire de Chine en 2005[2].

Position de Taïwan (République de Chine)

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Si depuis la prise de pouvoir du parti communiste chinois en 1949, le Kuomintang (parti nationaliste chinois) de la République de Chine (en anglais ROC, Republic of China) s'est vu de facto réduit à gouverner sur l'île de Taïwan, il a conservé Nankin comme capitale administrative officielle et partage avec le PCC la vision d'une seule Chine, ne divergeant que sur qui la gouverne.

Durant une courte période (2000 à 2008), le Parti démocrate progressiste (Minjindang, parti indépendantiste) a le pouvoir en république de Chine et veut renommer la république de Chine en république de Taïwan, par un référendum en 2008.

À la suite des élections présidentielle et législatives et de l'alternance politique qui suit, le parti du Kuomintang, reprend le pouvoir sur l'île de 2008 à 2016. Il enclenche une politique de rapprochement entre les deux rives du détroit de Taïwan. Le Kuomintang a pour position « le principe d'une Chine, qui est la république de Chine », et établit les relations avec Pékin dans le cadre du consensus de 1992 : « Une Chine mais différentes interprétations ». Des accords d'ouverture entre les deux gouvernements ont été signés, le tourisme a été facilité et des liaisons quotidiennes ont été établies grâce à de nombreuses lignes aériennes et maritimes. Des accords de libre-échange ont également été mis en place. Aux termes de la Constitution de la république de Chine, la souveraineté sur les territoires de la Chine continentale, de Macao et de Hong Kong est toujours revendiquée. Toutefois, Taïwan ne réclame plus dans les faits la souveraineté sur le continent depuis la fin des années 1990[3].

À la suite des manifestations de 2019 à Hong Kong, Tsai Ing-wen (蔡英文), la présidente de Taïwan, élue en 2016 et réélue en 2020, a réaffirmé son opposition à la formule « un pays deux systèmes » que la république populaire de Chine veut imposer à Taïwan pour justifier une réunification[4]. Selon Tsai Ing-wen, Taïwan est de facto un pays indépendant[5].

Consensus de 1992 entre le parti communiste chinois et le Kuomintang

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En 1992, un consensus sur le différend est développé par le Parti communiste chinois et le Kuomintang, au pouvoir en Chine et à Taïwan, autour du principe non défini d'une seule Chine[6].

Position des autres pays du monde

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La république populaire de Chine n'autorise aucune relation commerciale ou diplomatique avec les pays ne reconnaissant pas la politique d’une seule Chine. La plupart des pays (environ 160) ont fait le choix de maintenir des relations diplomatiques avec la RPC et ont donc rompu celles avec Taïwan. De nombreux pays y conservent toutefois des bureaux de représentation.

Les États-Unis se sont engagés à défendre Taïwan en cas d'agression militaire[1].

Notes et références

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  1. a et b Guillaume Descours, « La « Chine unique », un principe ancien et internationalement reconnu », Le Figaro, .
  2. « Loi anti-sécession pour une réunification pacifique », sur China Internet Information Center (consulté le ).
  3. Jean-Pierre Cabestan, « Recrudescence de tension « d'État à État » dans le détroit de Formose : La nouvelle approche taiwanaise de ses relations avec la Chine populaire et ses répercussions », Perspectives chinoises, vol. 54, no 1,‎ , p. 4–13 (DOI 10.3406/perch.1999.2398, lire en ligne, consulté le ).
  4. (en) «  Tsai pledged that as long as she is Taiwan's president, she will never accept "one country, two systems," the formula China has proposed for unification with Taiwan », sur focustaiwan.tw, .
  5. (en) Cindy Wang et Samson Ellis, « Even China’s Friends in Taiwan Are Angry After TV Anchor’s Gaffe », sur Bloomberg News, .
  6. (en) Alyssa Resar, « The 1992 Consensus: Why It Worked and Why It Fell Apart », The Diplomat, (consulté le ).

Articles connexes

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Liens externes

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