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== Sources ==
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* [[Jean Tulard]], Jean-François Fayard, Alfred Fierro, Historique et dictionnaire de la [[Révolution française]] ([[1789]]-[[1799]]).
* [[Jean Tulard]], Jean-François Fayard, Alfred Fierro, Historique et dictionnaire de la [[Révolution française]] ([[1789]]-[[1799]]).

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[[Catégorie:Naissance en 1756|Lameth,Théodore]]
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Version du 29 avril 2007 à 00:34

Théodore de Lameth est né à Paris, le 24 juin 1756 et mort au château de Busigny (Val-d'Oise) le 19 octobre 1854.

Il est l'aîné des frères, Alexandre Théodore Victor de Lameth et Charles Malo de Lameth.

Avant la Révolution

Comme ses frères il fit la guerre d'Indépendance américaine. Officier de marine. A son retour en France, il devint colonel du régiment de cavalerie Royal-Étranger.

Sous la Révolution

D'une nature plus pondéré que ses frères, il se tint au début à l'écart de la Révolution. Malgré cela, il se fit élire député à l' Assemblée législative en 1791 par le département du Jura, où il siégea à droite. Il défend de toute ses forces la monarchie et il fait partie des sept députés qui votent contre la déclaration de guerre à l'Autriche en mars 1792. Il protesta contre les Massacres de septembre 1792. Il fut relevé de son commandement de général le 1er février 1793. Décrété d'arrestation, Théodore de Lameth s'enfuit en Suisse.

Sous le Consulat et le Premier Empire

Rentré en France après le Coup d'État du 18 brumaire an II (9 novembre 1799), il ne brigua aucune fonction, sauf son élection à la Chambre des Cent-Jours par le département de la Somme en 1815.

Sous la Restauration

Sous la Restauration, il reste à l'écart de toute vie politique.

Plus réfléchi que ses deux jeunes frères, Théodore de Lameth a compris rapidement qu'en sapant la monarchie, la noblesse se condamnait elle-même à une mort certaine.

Sources