Aller au contenu

« Jean-Baptiste Auguste Marie Jamin » : différence entre les versions

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Contenu supprimé Contenu ajouté
David Berardan (discuter | contributions)
Chicobot (discuter | contributions)
m Ajout {{Portail Révolution française}} AWB
Ligne 18 : Ligne 18 :
==Source==
==Source==
{{Mullié}}
{{Mullié}}
{{Portail Révolution française}}

[[Catégorie:Général de la Révolution ou du Premier Empire|Jamin, Jean-Baptiste Auguste]]
[[Catégorie:Général de la Révolution ou du Premier Empire|Jamin, Jean-Baptiste Auguste]]
[[Catégorie:naissance en 1775|Jamin, Jean-Baptiste Auguste]]
[[Catégorie:naissance en 1775|Jamin, Jean-Baptiste Auguste]]

Version du 28 avril 2007 à 22:50

Jean-Baptiste Auguste Marie Jamin, naquit le 17 mai 1775 à Louvigné (Ille-et-Vilaine), militaire français.

Sous-lieutenant le 17 juin 1792, au 9e régiment de cavalerie à l'armée du Nord, lieutenant le 16 floréal an III, il passa, en l'an IV, à l'armée de Sambre-et-Meuse, où il fit la guerre jusqu'à la fin de la campagne de l'an VI.

Aide-de-camp du général Nansouty à l'armée du Rhin le 22 fructidor an VII, il fut promu, par le général Moreau, au grade de capitaine le 13 fructidor an VIII, et entra comme titulaire de ce grade au 8e régiment de cavalerie le 1er floréal an IX.

Chef d'escadron le 1er pluviôse an X, et membre de la Légion-d'Honneur le 25 prairial an XII, en Italie en l'an XIV comme aide-de-camp de Masséna, il se distingua au combat de Saint-Pierre en s'élançant sur l'ennemi à la tête de la cavalerie et se rendit à Naples en 1806 en qualité d'aide-de-camp du roi Joseph Bonaparte, qui le fit commandeur de l'Ordre royal des Deux-Siciles, et le nomma, le 26 juillet de la même année major des chevau-légers de la garde napolitaine.

Colonel de ce régiment le 30 octobre 1807, il le conduisit en Espagne à la suite du roi en 1808. Nommé maréchal de camp et chevalier de l'Ordre royal d'Espagne le 19 novembre 1810, il reçut le titre de marquis de Bermuy, et prit, au mois de février 1811, le commandement des deux régiments de cavalerie et de hussards de la Garde royale, à la tête desquels il combattit, le 21 juin 1813, à la bataille de Vittoria.

Arrivé au quartier général du duc de Dalmatie, ce dernier lui confia le commandement provisoire de la brigade de la Garde royale espagnole, qu'il conserva jusqu'au moment du désarmement de ces troupes, exécuté en vertu du décret du 25 novembre.

Réadmis au service de France le 20 janvier 1814, il fit presque toute la campagne de Champagne à la tête d'une brigade de cavalerie légère du 2e corps, fut nommé major des grenadiers à cheval de la Garde le 16 mars, et suivit l'Empereur à Fontainebleau, où il resta jusqu'au moment de l'abdication.

Maintenu comme major aux cuirassiers de France le 24 novembre, et nommé officier de la Légion d'honneur le 14 février 1815, il rentra dans les grenadiers à cheval de la Garde impériale à la réorganisation du 14 avril et fut tué à la bataille de mont Saint-Jean le 18 juin, en chargeant sur les pièces qui soutenaient les carrés de l'infanterie anglaise.

Son nom figure en lettres d'or sur les tables de bronze du palais de Versailles.

Source

« Jean-Baptiste Auguste Marie Jamin », dans Charles Mullié, Biographie des célébrités militaires des armées de terre et de mer de 1789 à 1850, [détail de l’édition]