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Jacques Charles Bailleul (né le 12 décembre [[1762]] à [[Bordeaux-Saint-Clair]] en ([[Seine-Maritime]]), mort le 18 mars [[1843]] à [[Paris]]).
'''Jacques-Charles Bailleul''', (Bretteville-du-Grand-Caux, [[1762]]-[[1843]]) fut un [[homme politique]] et auteur.


==Sa vie==
== Sous la Révolution ==
Jacques-Charles Bailleul fut député [[girondin]] du département de la Seine-Inférieure à la [[Convention nationale|Convention]]. Il ne vota pas la mort de Louis XVI et fut emprisonné durant la Terreur. Libéré après le 9 thermidor, il fit sortir le peintre David. Il fit partie du Comité de Sûreté générale en 1795, puis du Conseil des Cinq-Cents. Il soutint le Directoire le 18 fructidor et entra au Tribunat, l'assemblée législative créée par la Constitution de l'an VIII (1799), jusqu'à sa suppression par un sénatus-consulte impérial en 1807.


==Son œuvre==
Avocat au [[Parlement de Paris]] puis au Havre en [[1790]], un des principaux membres du club Saint-François de cette ville. Élu député de la [[Convention]] par le département de [[Seine-Inférieure]]. Un des plus modérés parmi les [[Girondins]], il vote pour l'appel au peuple et pour la détention lors du [[Procès de Louis XVI]] (janvier [[1793]]). Ayant signé la protestation contre l'arrestation des Girondins (2 juin 1793), il est arrêté à [[Provins]] où il se cachait, le 3 octobre 1793. Il échappe à la mort grâce à la chute de [[Maximilien de Robespierre]] (9 thermidor an II - [[27 juillet]] [[1794]]) et raparaît à la Convention en décembre 1794, où il se signale par son ardeur dans sa lutte contre les restes de la Montagne. Membre du [[Comité de sûreté générale]], il demande la création d'une commission extraordinaire pour juger les terroristes et l'épuration de la Convention de ses éléments extrémistes, mais fait aussi arrêter et envoyer devant un tribunal militaire Cormatin et plusieurs chefs royalistes.
Outre une réfutation de l'ouvrage de [[Mme de Staël]] sur la [[Révolution française]] (1822), il fut l’auteur :
*''Études sur l'histoire de Napoléon'' (1839).
*''Almanach des bizarreries humaines, ou Recueil d'anecdotes sur la Révolution, destiné à l'instruction des petits et des grands [[enfans]] dédié par un homme qui a peu de mémoire, à ceux qui n'en ont point du tout'' (1796)
*''Motion d'ordre sur la proposition d'une banque : séance du 29 pluviôse an 7 du Conseil des Cinq-Cents ''
*''Observations sur les finances et les factions, considérées comme causes de la chute du crédit public et de la misère du peuple''
*''Projets de résolution présentés au nom de la Commission des finances sur le paiement de la dette publique, le mode des transfers & l'établissement d'une caisse d'amortissement'' : séance du 27 thermidor an 6 du Conseil des Cinq-Cents
*''Rapport fait au nom de la Commission de finances sur les moyens de relever & de maintenir le crédit'' : séance du 21 thermidor an 6 du Conseil des Cinq-Cents


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== Sous le Directoire ==
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[[Catégorie:Personnalité de la Révolution française|Bailleul, Jacques-Charles]]
Élu au [[Conseil des Cinq-Cents]] par vingt-quatre départements, il est dans la ligne politique du [[Directoire]], frappant tantôt sur la gauche tantôt sur la droite, faisant de grands discours après l'affaire du camp de Grenelle et demandant l'arrestation de cinquante-deux députés et journalistes après le [[Coup d'État du 18 fructidor an V]] (4 septembre 1797).

== Sous le Consulat et le Premier Empire ==

Membre du Tribunat sous le [[Consulat (histoire de France)|Consulat]], il fait preuve d'esprit d'indépendance et est éliminé lors du renouvellement de [[1802]]. En [[1804]], il est nommé directeur des droits réunis dans la [[somme (département)|Somme]]. On lui doit de nombreuses brochures, des pièces de vers et des comédies.


==Sources==

* Révolution et dictionnaire de la Révolution française 1789-1799 de [[Jean Tulard]], Jean-François Fayard, Alfred Fierro
* [http://www.assemblee-nationale.fr/gouv_parl/fiches_personnalites/BailleulJC.asp site assemblée nationale française].

[[Catégorie:Consulat|Bailleul,Jacques Charles]]
[[Catégorie:Directoire|Bailleul,Jacques Charles]]
[[Catégorie:Décès en 1843|Bailleul,Jacques Charles]]
[[Catégorie:Député de la Convention nationale|Bailleul,Jacques Charles]]
[[Catégorie:Membre du Comité de sûreté générale|Bailleul,Jacques Charles]]
[[Catégorie:Membre du Conseil des Cinq-Cents|Bailleul,Jacques Charles]]
[[Catégorie:Naissance en 1762|Bailleul,Jacques Charles]]
[[Catégorie:Personnalité de la Révolution française|Bailleul, Jacques Charles]]
[[Catégorie:Premier Empire|Bailleul,Jacques Charles]]

Version du 28 avril 2007 à 22:43

Jacques-Charles Bailleul, (Bretteville-du-Grand-Caux, 1762-1843) fut un homme politique et auteur.

Sa vie

Jacques-Charles Bailleul fut député girondin du département de la Seine-Inférieure à la Convention. Il ne vota pas la mort de Louis XVI et fut emprisonné durant la Terreur. Libéré après le 9 thermidor, il fit sortir le peintre David. Il fit partie du Comité de Sûreté générale en 1795, puis du Conseil des Cinq-Cents. Il soutint le Directoire le 18 fructidor et entra au Tribunat, l'assemblée législative créée par la Constitution de l'an VIII (1799), jusqu'à sa suppression par un sénatus-consulte impérial en 1807.

Son œuvre

Outre une réfutation de l'ouvrage de Mme de Staël sur la Révolution française (1822), il fut l’auteur :

  • Études sur l'histoire de Napoléon (1839).
  • Almanach des bizarreries humaines, ou Recueil d'anecdotes sur la Révolution, destiné à l'instruction des petits et des grands enfans dédié par un homme qui a peu de mémoire, à ceux qui n'en ont point du tout (1796)
  • Motion d'ordre sur la proposition d'une banque : séance du 29 pluviôse an 7 du Conseil des Cinq-Cents
  • Observations sur les finances et les factions, considérées comme causes de la chute du crédit public et de la misère du peuple
  • Projets de résolution présentés au nom de la Commission des finances sur le paiement de la dette publique, le mode des transfers & l'établissement d'une caisse d'amortissement : séance du 27 thermidor an 6 du Conseil des Cinq-Cents
  • Rapport fait au nom de la Commission de finances sur les moyens de relever & de maintenir le crédit : séance du 21 thermidor an 6 du Conseil des Cinq-Cents

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