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Version du 28 avril 2007 à 23:18

Joseph Jean-Baptiste, baron Albert, né le 28 août 1771 à Guillestre, dans les Hautes-Alpes, mort le 7 septembre 1822 à Offenbach en Bavière, était un général français.

Il s'engagea dans le bataillon des volontaires de son département le 1er décembre 1791 et fut nommé lieutenant le 14 du même mois par ses camarades. Sa belle conduite à l'armée des Pyrénées lui valut de l'avancement, un sabre et des pistolets d'honneur. Ce fut lui qui présenta au Directoire les drapeaux pris aux Espagnols pendant les campagnes des ans II et III. Etat-major du camp de Brest en 1799, puis aide de camp d'Augereau. C'est en cette qualié qu'il sert au 7° corps de la Grande Armée. Il fait les campagnes d'Austerlitz et d'Iéna, et se couvre de gloire au combat du Golymin (26 décembre 1806).

Toujours sous le maréchal Augereau, il est nommé général de brigade le 12 janvier 1807, à la bataille d'Eylau, à la tête de sa brigade d'infanterie (7e corps), il résista un jour entier à des forces quadruples des siennes.

Sous Oudinot, au siège de Dantzig, aux batailles d'Essling, de Wagram, il est remarqué et récompensé par l'Empereur qui lui remit le 31 mai 1809 la croix de commandant de la Légion d'honneur ; le 24 août la décoration de la couronne de fer, et immédiatement après le titre de baron de l'Empire.

Pendant la campagne de Russie, Albert eut les honneurs du combat de Jakobowo (31 juillet), et au passage de la Bérézina, sa brigade fut la première qui passa le pont et repoussa l'ennemi jusqu'à deux lieues. Napoléon le nomma général de division, le 21 novembre, sur le champ de bataille. Après la bataille de Bautzen, l'Empereur, sur le rapport de Ney, lui donna la croix de grand officier de la Légion d'honneur ; mais ce fut au combat du 19 août 1813, entre Hainau et Buntzlau qu'Albert se couvrit de gloire. Attaqué par le général russe Saken qui commandait 30 000 hommes dont 5 000 cavaliers, Albert qui n'avait que 5 800 fantassins et 800 chevaux, résista pendant sept heures, ne battit en retraite que l'espace d'une lieue, et sans laisser entamer sa division.

Dans la campagne de 1814 , Albert se distingua à Châlons, à la Ferté-sous-Jouarre. Sous la Restauration, on le vit aide de camp du duc d'Orléans, Louis-Philippe.

Au retour de Napoléon de l'île d'Elbe, il accompagna le duc jusqu'à Lille et reprit la route de Paris, après que le prince eut remis le commandement en chef au maréchal Mortier.

Le 14 avril 1815, il commanda la 16e division d'infanterie (8e corps d'observation de l'armée du Rhin), et le 11 septembre, il reprit ses fonctions d'aide de camp auprès du duc d'Orléans.

Compris, le 30 octobre 1818, dans le cadre d'organisation de l'état-major de l'armée, il est mort à Offenbach (Bavière) le 7 septembre 1822. En 1802, le colonel ALBERT, aide de camp du général Augereau, cantonné à Offenbach-sur-Main reçoit son billet de logement qui le conduit chez Peter Bernard (Huguenot Français), un riche fabricant de tabac à priser, qui a deux nièces Lili et Mimi. Le colonel ALBERT, avec son charme tout Queyrasien, séduit la petite Lili et l'épouse en avril 1802. A la fin de sa carière militaire Albert viendra s'installer à Offenbach...

Son nom figure sur le côté est de l'arc de triomphe de l'Étoile.

Source

« Joseph Jean-Baptiste Albert », dans Charles Mullié, Biographie des célébrités militaires des armées de terre et de mer de 1789 à 1850, [détail de l’édition]