Aller au contenu

« Alain Millot » : différence entre les versions

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Contenu supprimé Contenu ajouté
Aucun résumé des modifications
Balises : Modification par mobile Modification par application mobile
Aucun résumé des modifications
Balises : Modification par mobile Modification par application mobile
Ligne 6 : Ligne 6 :
| fonction1 = [[Maire de Dijon]]
| fonction1 = [[Maire de Dijon]]
| depuis le fonction1 = {{date|5|avril|2014}}<br /><small>({{durée|5|4|2014}})</small>
| depuis le fonction1 = {{date|5|avril|2014}}<br /><small>({{durée|5|4|2014}})</small>
| élection1 = [[5 avril]] [[2014]]
| prédécesseur 1 = [[François Rebsamen]]
| prédécesseur 1 = [[François Rebsamen]]
| fonction2 = Président du [[Grand Dijon]]
| fonction2 = Président du [[Grand Dijon]]

Version du 10 octobre 2014 à 10:07

Alain Millot
Fonctions
Maire de Dijon
En fonction depuis le
(10 ans, 5 mois et 14 jours)
Élection 5 avril 2014
Prédécesseur François Rebsamen
Président du Grand Dijon
En fonction depuis le
(10 ans, 5 mois et 1 jour)
Élection 18 avril 2014
Prédécesseur François Rebsamen
Conseiller général du Canton de Dijon-7
En fonction depuis
(16 ans)
Prédécesseur Bernard Depierre
Biographie
Lieu de naissance Dijon, (Côte-d'Or) Bourgogne, Drapeau de la France Frankreich
Nationalité Drapeau de la France Française
Parti politique Parti socialiste
Profession Éducateur de la protection judiciaire

Alain Millot, né à Dijon le 15 avril 1952, est un homme politique français.

Conseiller général depuis 2008, Alain Millot remplace François Rebsamen en tant maire de Dijon suite à sa nomination au Ministère du Travail, puis en avril en tant que président du Grand Dijon.

Biographie

Formation et activité professionnelle

Alain Millot est diplômé en éducation de la protection judiciaire de la jeunesse, après des études à l'école d'éducateurs de Savigny-sur-Orge[1]. Il commence sa carrière à Besançon. Il y rencontre Jean-Louis Fousseret, il s'engage en politique à ses côtés lors des élections cantonales de 1979. Puis Alain Millot rejoint sa ville natale pour travailler au sein du service éducatif auprès du tribunal de Dijon. Alain Millot y travaille jusqu'en 2001, date à laquelle, il est élu premier adjoint du nouveau maire de Dijon, François Rebsamen[2].

Carrière politique

Membre du Parti socialiste depuis 1980, Alain Millot est élu à Dijon, conseiller municipal dans l'opposition en 1995. Il conservera ce poste jusqu'en 2001, date à laquelle François Rebsamen est élu maire de Dijon. Bras droit de ce dernier, il obtient du nouveau maire de Dijon la fonction de 1er adjoint chargé de la coordination, de l'administration générale des services, de la tranquilité publique[3] et de la médiation[1].

Entre 2004 et 2010, Alain Millot devient vice-président du Conseil régional de Bourgogne. Il est alors chargé par François Patriat de l'emploi et du développement économique, fonction qu'il assure jusqu'en 2008, date de son élection au conseil général[1].

En effet, en 2008, Alain Millot est élu conseiller général du Canton de Dijon-7, en battant le conseiller sortant Bernard Depierre par ailleurs député UMP[2].

En 2014, après la nomination de François Rebsamen au Ministre du Travail, il est désigné maire de Dijon le 5 avril, il est élu président du Grand Dijon le 18 avril. La communauté d'agglomération du Grand Dijon regroupe 24 communes, comprend environ 251 000 habitants[4]

Réalisations notables

À partir de 2001, il titularise 660 agents municipaux précaires. Il s'occupe aussi des contrats locaux de sécurité et de prévention de la délinquance. Il a doublé les effectifs de la police municipale et l'a installé dans de nouveaux locaux et a accordé le renouvellement de son matériel. Il a fait installé un dispositif de vidéo de protection au centre-ville de Dijon, il a mis aussi en place un agent de sécurité devant les écoles primaires (dispositif « sécurécole ») et il a créé un comité d'hygiène et de sécurité.

En 2003, la ville de Dijon est classée parmi les villes les plus sûres de France. Alain Millot explique ce résultat en indiquant « Dès notre arrivée, nous avons recruté de nouveaux gardiens de police municipale. De 38 agents, nous sommes passés à 63 aujourd'hui »[5].

En 2005, Alain Millot met en place au conseil général de Bourgogne le dispositif « emploi-tremplin » qui offre à 700 personnes de 18 à 30 ans un contrat de 5 ans dans les associations de toute la région.

En 2008, Alain Millot fait installer 26 caméras de vidéo protection, devant les critiques, il présente une baisse de la délinquance[6].

Décoration

En janvier 2012, Alain Millot est fait chevallier de l'ordre national du Mérite[7]. Cette distinction lui a été décernée pour son action après l'incendie du foyer Adoma de Dijon en novembre 2010[8].

Références

Lien externe