« Mons 2015 » : différence entre les versions
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Suite au démontage d'une œuvre architecturale <ref>{{Lien web|langue = fr|titre = Mons critiqué avec virulence par "The Guardian"|url = http://www.lalibre.be/culture/politique/mons-critique-avec-virulence-par-the-guardian-54b6404335703897f832de25|site = La Libre.be|date = 14 janvier 2015|consulté le = 24/04/2015}}</ref> |
Suite au démontage après quelques semaineq d'une œuvre architecturale d'[[Arne Quinze]] sencée perdurer 5 ans, le journal The Gardian a critiqué de façon virulente la cité montoise dans le cadre de ses projets de ville européenne de la culture<ref>{{Lien web|langue = fr|titre = Mons critiqué avec virulence par "The Guardian"|url = http://www.lalibre.be/culture/politique/mons-critique-avec-virulence-par-the-guardian-54b6404335703897f832de25|site = La Libre.be|date = 14 janvier 2015|consulté le = 24/04/2015}}</ref>. |
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==La métamorphose== |
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Version du 25 avril 2015 à 17:58
Mons 2015 est un projet culturel mené par la ville de Mons à l'occasion de sa désignation, avec Plzen, en République tchèque comme Capitale européenne de la culture en 2015. Pour un budget total de 70,5 millions d'euros[1], 2 millions de personnes sont attendues à Mons dans le cadre de ce projet[2].
Ouverture
La Cité du Doudou, qui vivra pendant un an au rythme des événements liés à son statut de capitale européenne de la culture, a rassemblé plus de 100.000 personnes lors de la fête d’ouverture le 24 janvier 2015[3]. A cette occasion, le couple royal a inauguré l’exposition « Van Gogh au Borinage : La naissance d’un artiste »[4].
Commentaires dans les médias
Suite au démontage après quelques semaineq d'une œuvre architecturale d'Arne Quinze sencée perdurer 5 ans, le journal The Gardian a critiqué de façon virulente la cité montoise dans le cadre de ses projets de ville européenne de la culture[5].
La métamorphose
Avec plus de 300 événements, Mons s’apprête à vivre en 2015 un important foisonnement culturel. Elle donne aussi la parole aux Montois pour engager une dynamique participative, parie sur le numérique et pourra compter sur 17 villes partenaires en Belgique et en France. Mais la Capitale européenne de la culture s’intègre aussi dans un projet plus vaste de reconversion socio-économique : faire de Mons et de sa région une « Creative Valley »[réf. nécessaire].
Déjà Capitale culturelle de la Wallonie depuis 2002 et aujourd'hui Capitale culturelle européenne, la ville s’apprête à inaugurer cinq nouveaux musées interconnectés, centralisant ses collections d’art, développant le tourisme mémoriel au cimetière de Saint-Symphorien et valorisant son patrimoine classé par l’Unesco : les minières néolithiques de Spiennes, le seul beffroi baroque d’Europe et le « Doudou » — l’immanquable ducasse de Mons. A quoi s'ajoutent deux nouvelles salles de concerts (Arsonic et Alhambra), l’extension du Mundaneum et un programme de rénovation tous azimuts, tandis que sur le plan socio-économique également, la ville s’est développée en bipôle « ville ancienne – ville nouvelle »[réf. nécessaire].
Ville ancienne, ville nouvelle
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Une « Creative Valley »
Mons applique les grands principes de la « Ville créative » formalisés par l’économiste américain Richard Florida pour transformer son hinterland en hub créatif – officiellement une « Creative valley ». Celle-ci s’inscrit de plein-pied dans le nouveau programme de développement socio-économique wallon, Creative Wallonia, qui table également sur l’essor des Industries culturelles et créatives (ICC), et plus généralement sur le développement de l’économie créative, transdisciplinaire, collective et collaborative[réf. nécessaire].
Une intense dynamique participative
Les projets dits « participatifs » ont d’ailleurs pris une importance croissante et gagnent aujourd’hui toute la programmation de Mons 2015. Un processus de longue haleine, comme le Grand Huit, qui propose aux habitants et aux associations des communes du Grand Mons d’amener et de concevoir collectivement leurs propres projets, basés sur l’interrogation du territoire, de la mémoire et de l’identité. La « démocratie participative » s’y déploie. Il s’est agi en effet de trouver la juste dynamique de groupe entre les souhaits individuels et le savoir-faire des équipes artistiques pour déboucher sur des réalisations concrètes de qualité, présentées au public pendant une semaine de festivités. Les douze bourgmestres du Borinage ont été convaincus à leur tour d’engager des associations de leur commune dans des projets similaires. Là aussi, un à trois jours de fête par commune, pour présenter les œuvres des habitants dans le sillage de la rénovation des maisons Van Gogh à Wasmes et Colfontaine, des découvertes archéologiques de Quaregnon, de la diversité multiculturelle de Hensies ou d’un riche folklore à Quévy. C’est engager surtout un nouveau type de collaboration qui a toutes les chances de se pérenniser entre individus, associations, pouvoirs publics et entre les communes elles-mêmes, comme c’est déjà le cas entre Honnelles et Quiévrain. Accueillant ses onze collègues à l’Hôtel de Ville de Boussu, en juin, pour officialiser ce Grand Ouest, le bourgmestre Jean-Claude Debiève en concluait que « la culture avait fait plus fort que le politique et le sport »[réf. nécessaire].
Un projet de développement territorial
D’une certaine manière, le projet de développement territorial de Mons 2015 procède de la même logique. Après avoir amorcé le mouvement, Mons cède en partie le relais à des institutions partenaires et à 17 villes dans les bassins de vie limitrophes. Le Nord de la France avec Maubeuge, Valenciennes et Lille mais également Liège, Bruxelles, Bruges ou Gand, sans oublier les villes du Hainaut, de Charleroi à Tournai. Ces dernières coproduisent quantité d’événements sur base d’un système ingénieux de cofinancement. Pour chaque demi-euro par habitant, cotisé chaque année par ces communes, la Fondation Mons 2015 s’est engagée à apporter une somme équivalente. Finalement, des projets foisonnants et de qualité, comme, en Wallonie picarde (Tournai), le projet « Wapi » et les « 400 Coups » de M. Zo, le génial bateleur. Il s’agit là encore pour Mons d’éprouver finement les spécificités socioculturelles de chacun de ses partenaires directs ou potentiels et d’engager avec lui une relation au long cours qui ait du sens, dans un réseau régional et transfrontalier élargi et renforcé[réf. nécessaire].
Numérique et démocratie directe
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La fête et l'implication active des Montois
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Un slogan
« En 2015, je suis Montois, et toi ? ». Développé par l'agence de communication bruxelloise Coast, il va se décliner toute l'année sous toutes les formes[réf. nécessaire].
Références
- Agence BELGA, « Le budget total de Mons 2015 est de 70,5 millions d'euros », sur Libre.be, (consulté le )
- Agence BELGA, « On attend 2 millions de personnes à Mons en 2015 », sur La Libre.be, (consulté le )
- La rédaction, « Mons 2015: plus de 100.000 personnes à la fête d’ouverture, pari réussi! », sur Le soir.be, (consulté le )
- Agence BELGA, « Mons 2015: Le couple royal a inauguré l’exposition Van Gogh », sur Le Soir.be, (consulté le )
- « Mons critiqué avec virulence par "The Guardian" », sur La Libre.be, (consulté le )