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« Comité national français » : différence entre les versions

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Le comité a été créé le {{date|24|septembre|1941}} par une ordonnance signée par le chef de la France libre, le général [[Charles de Gaulle|de Gaulle]], à [[Londres]]. Il est actif jusqu'en {{date||juin|1943|}}, date de sa fusion avec le [[Commandement en chef français civil et militaire]].
Le comité a été créé le {{date|24|septembre|1941}} par une ordonnance signée par le chef de la France libre, le général [[Charles de Gaulle|de Gaulle]], à [[Londres]]. Il est actif jusqu'en {{date||juin|1943|}}, date de sa fusion avec le [[Commandement en chef français civil et militaire]].


Le 20 mars 1943, le comité nomme secrètement Jean Moulin, alors à Londres, seul représentant du Comité national français en métropole et "commissaire national en mission" (ce qui équivalait au rang de ministre), et le charge de créer une instance de coordination unique de la Résistance intérieure. {{citation|Jean Moulin devenait le deuxième personnage de la France combattante<ref>[[Daniel Cordier]], ''Jean Moulin. La République des catacombes'', Gallimard, 1999, p.330.</ref>}}.
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Le {{date|3|juin|1943}}, le Comité national français fusionne avec le [[Commandement en chef français civil et militaire]] du [[Henri Giraud (général)|général Giraud]], pour former le [[Comité français de la libération nationale]].

Version du 3 janvier 2016 à 21:59

Comité national français

France libre

Description de l'image defaut.svg.
Chef Charles de Gaulle
Formation
Fin
Durée 1 an, 8 mois et 10 jours
Composition initiale

Le Comité national français est l'instance de la France libre qui tint lieu de gouvernement en exil de 1941 à 1943, siégeant au 4, Carlton Gardens à Londres.

Charles de Gaulle.

Ce comité fait suite au Conseil de défense de l'Empire, plus restreint, créé le [1].

Le comité a été créé le par une ordonnance signée par le chef de la France libre, le général de Gaulle, à Londres. Il est actif jusqu'en , date de sa fusion avec le Commandement en chef français civil et militaire.

Le 20 mars 1943, le comité nomme secrètement Jean Moulin, alors à Londres, seul représentant du Comité national français en métropole et "commissaire national en mission" (ce qui équivalait au rang de ministre), et le charge de créer une instance de coordination unique de la Résistance intérieure. « Jean Moulin devenait le deuxième personnage de la France combattante[2] ».

Le , le Comité national français fusionne avec le Commandement en chef français civil et militaire du général Giraud, pour former le Comité français de la libération nationale.

Composition

Il était composé de six civils et de six militaires :

  • général de brigade Charles de Gaulle, président
  • René Pleven, commissaire à l'Économie, aux Finances, et aux Colonies. Chargé de la coordination des départements administratifs civils.
  • général de division Paul Legentilhomme, commissaire à la Guerre.
  • Maurice Dejean, commissaire aux Affaires étrangères jusqu'au 18 octobre 1942 (révocation), remplacé en intérim par Pleven puis par René Massigli.
  • René Cassin, commissaire à la Justice et Instruction publique.
  • André Diethelm, commissaire à l'Action dans la métropole, au Travail, et à l'Information.
  • André Philip, commissaire à l'Intérieur à partir du .
  • Jacques Soustelle, commissaire à l'Information à partir du 27 juillet 1942.
  • général de brigade aérienne Martial Valin, commissaire aux Forces aériennes.
  • vice-amiral Émile Muselier, commissaire à la Marine et à la Marine marchande, jusqu'au 3 mars 1942 (démission) remplacé par le contre-amiral Philippe Auboyneau à partir du .
  • général de corps d'arméee Georges Catroux, commissaire sans département à partir du 4 mars 1942.
  • contre-amiral Georges Thierry d'Argenlieu, commissaire sans département à partir du 4 mars 1942.

Sources

Références

  1. Journal officiel de la France libre
  2. Daniel Cordier, Jean Moulin. La République des catacombes, Gallimard, 1999, p.330.