« Nathan Hosanski » : différence entre les versions
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m →Notes et références : Il n'a pas été déporté en tant que résistant mais en tant que juif comme tous les déportés du convoi 73 |
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Version du 22 janvier 2016 à 12:28
Nom de naissance | Nathan Hosanski |
---|---|
Naissance |
Wasilków, en Pologne, |
Décès |
, à l'âge de 30 ans (à 30 ans) Kaunas, Lituanie ou Reval en Estonie |
Nationalité | Française |
Pays de résidence | Frankreich |
Diplôme | |
Activité principale | |
Autres activités | |
Formation | |
Distinctions |
Croix de guerre avec étoile de bronze au titre de la résistance |
Nathan Hosanski (17 juin 1914, Pologne - ) est un rabbin et résistant français, victime du nazisme[1],[2],[3],[4],[5],[6],[7],[8],[9],[10],[11],[12],[13].
Biographie
Né à Wasilków, en Pologne, le 17 juin 1914[14], il immigre, à l'âge de 6 ans, peu après 1920, à Mulhouse[15] en France.
En 1933, il entre au Séminaire israélite de France à Paris et y demeure jusqu'en 1938. La même année, il obtient sa naturalisation et est nommé Rabbin de Reims[16] jusqu'en 1939.
A la déclaration de la Seconde Guerre mondiale en 1939, il est mobilisé et entre dans un Régiment de Tirailleurs Algériens dans le Cher. Démobilisé à la signature de l'armistice, il est chargé à Lons-le-Saunier du titre d'aumônier auprès des réfugiés alsaciens.
En mars 1943, il devient rabbin de Toulouse en remplacement du rabbin Moïse Cassorla, qui a dû entrer dans la clandestinité[17]. Il est aumônier de la prison Saint-Michel, accompagnant à ce titre Marcel Langer, responsable FTP-MOI, à la guillotine le 23 juillet 1943.
Nathan Hosanski s'investit lui-même dans la Résistance, assistant les clandestins, juifs ou aviateurs anglais, en fuite vers l'Espagne, et est un agent de liaison de l'Organisation Juive de Combat (OJC). En , il devient président de l'UJRE de Toulouse.
Harcelé par la Milice, qui envahit la synagogue, 2 rue Palaprat, le 25 août 1943, et menace les fidèles d'exécution, il refuse de donner la liste des membres de sa communauté. Le siège de la synagogue finit à la suite de l'intervention du préfet régional et de l'intendant de police[18].
En décembre 1943, il reçoit une lettre du Préfet de Toulouse l'informant que les Rabbins ne sont plus autorisés à visiter les détenus. Il est arrêté en . Interrogé sous la torture puis transféré à Drancy, il est déporté depuis la gare de Bobigny avec le Convoi n° 73 du 15 mai 1944 composé d'hommes uniquement et qui finit à Kaunas, Lituanie et Reval en Estonie. Il y est assassiné en , à l'âge de trente ans.
Il était décoré de la croix de guerre avec étoile de bronze au titre de la résistance[19].
Une stèle lui a été érigée dans le cimetière Israélite de Mulhouse, près des tombes de ses parents.
Liens internes
Bibliographie
- Serge Klarsfeld. Le Mémorial de la Déportation des Juifs de France. Beate et Serge Klarsfeld: Paris, 1978.
- Roger Berg. Histoire du rabbinat français (XVIe-XXe Siècle). Cerf: Paris, 1992. (ISBN 2204042528), (ISBN 9782204042529)
- Arno Lustiger. Zum Kampf auf Leben und Tod! Vom Wiederstand der Juden in Europa 1933-1945. Gebunden Area Verlag, 2004. (ISBN 3899962699)
- Paul Lévy. Hommes de Dieu dans la tourmente. L'histoire des rabbins déportés. Safed publications: Saint-Mandé (Val-de-Marne), 2006. (ISBN 2914585497)
- Serge Klarsfeld. Mémorial de la Déportation des Juifs de France. Nouvelle édition, mise à jour, avec une liste alphabétique des noms.FFDJF (Fils et filles de déportés juifs de France), 2012.
Notes et références
- Voir, Laurent Hosansky. Biographie courte de Nathan Hosanski. Photographie de Nathan Hosanski
- Voir, Les Juifs Dans La Résistance (région de Toulouse). Joseph Georges Cohen. Archives de l'Organisation Juive de Combat.
- Voir, Francis Weill. Informations sur le texte de Monsieur SCHARZFUCHS concernant l'Alsace de 1940, et en particulier la Communauté Israélite de Mulhouse.
- Voir, Mémoire Juive de Paris. Bulletin d'information no. 9, septembre 2002.
- Voir, Le mémorial des Juifs du Haut-Rhin, martyrs de la Shoah. Jacky Dreyfus et Daniel Fuks. 2006. Table des matières.
- Voir, Arno Lustiger. Zum Kampf auf Leben und Tod!
- Voir, Le Monument aux martyrs de la Résistance et de la Déportation de Reims.
- Voir, Nathan Hosanski. Convoi 73.
- Voir, Le Convoi 73.
- Voir, Béatrice et Patrick Reynier. L'absence pour mémoire. Film documentaire sur le convoi 73. Mars 2007.
- Voir, Association des Familles et Amis des Déportés du Convoi 73. Site Officiel.
- Voir, La stèle des Déportés du Convoi 73 au Père-Lachaise.
- Voir, Laurent Greilsamer. Drancy, 15 mai 1944: la mémoire sauvée du convoi numéro 73. Le Monde, 11 novembre 1999.
- Voir, Les "juifs résistants" déportés dans des transports de persécution.
- Selon Weill, ses frères avaient le magasin de vêtements "Paris-Londres", dans la rue de la Justice à Mulhouse. Weill écrit que Nathan Hosanski est décédé à Auschwitz, ce qui est erroné.
- Son nom figure gravé sur "le Monument aux martyrs de la Résistance et de la Déportation de Reims", sous "Victimes civiles de la répression nazie".
- Voir "Les Juifs Dans La Résistance (région de Toulouse)".
- Voir"Les Juifs Dans La Résistance (région de Toulouse)".
- Document visible au Mémorial de la Shoah à Paris